Already Lost [Pv - Lyce Gosthive]

« Yare yare, à peine je décide de faire une p'tite ballade que je suis perdu dans un énorme quartier...Mhm...A son allure, c'est probablement le coin des magasins... »

Un léger soupir suivit cette brillante remarque. Même si je ne savais pas du tout où je me situais sur l'île, j'essayais de profiter un maximum du lieu auquel je me trouvais. Seulement, ce n'était pas de tout repos. D'un premier temps, je ne tentais même pas de communiquer avec les autres passants, non. Parler anglais, quel pied ça pouvait être. Je n'avais franchement pas l'humeur à m'humilier publiquement. Cela dit, plus j'avançais, plus je m'enfonçais dans une mauvaise situation.

De mon point de vue, tout se ressemblait, aussi bien personnes que rues et bâtiments. La seule chose qui différenciait un endroit d'un autre, c'était la douce et merveilleuse odeur des divers aliments que l'on pouvait trouver. Le parfum des gaufres, la senteur des gracieuses glaces multicolores...Tout ça, mais pas un rond pour quoi que ce soit. Traîner dans les alentours me donnait plus envie qu'autre chose. Je m'efforçais de mordiller mon pull afin de ne pas laisser la tentation m'envahir, qui céderait à ces besoins qui me semblent être primaires.

« Tss. Ça change de ma période au Japon. Fais chier, j'en veux une...Une foutue glace...Tss ! »

Mon japonais attirait l'attention de ceux qui ne le comprenait pas. Je savais que j'avais cette vieille habitude de parler seul, et au fond de moi ça ne me dérangeait pas plus que ça. Ce qui était un peu plus conséquent, c'était la localisation qui m'était complètement inconnue, mon manque de moyen et mon anglais foireux.

Puis, finalement, je finis par atterrir dans un endroit complètement vidé. Étant mené par ma propre curiosité, j'atteignis quelque part qui me semblait hors des rues marchandes habituelles. Après un profond soupir, je continuais à me perdre, autant dans la solitude que dans le repérage. J'étais complètement perdu. Je repensais à quelques minutes auparavant. Est-ce qu'il était préférable de demander un guide ou quelque chose dans le genre ? J'aurais dû le faire oui. C'était trop tard pour agir désormais. Déjà que mon sens de l'orientation n'avait jamais été très fameux, je découvrais à peine les lieux. Les deux combinés me faisaient croire à une sorte de labyrinthe dans lequel j'étais prisonnier.

Cependant, la chance me souriait toujours. Dans le bout de la ruelle, j'aperçus une ombre humaine qui traversait le carrefour. J'avais trouvé mon guide. Un sourire en coin se dessina tandis que je m'avançais rapidement afin d'atteindre cette personne. Par rapidité, je me mis à m'exprimer de ma langue natale.

« Hey. T'as une p'tite minute ? J'ai un peu honte de le dire mais...Hey ? Tu m'écoutes au moins ? »

Elle m'ignorait totalement ? Je me mis alors à tourner autour d'elle pour finir par me mettre en face et avançait dans la même direction qu'elle à reculons.

« Oï, tu pourrais au moins me dire bonjour, nah ? Oh... »

Ce n'était qu'à ce moment que j'avais compris mon erreur. Bien que je me sentais un peu gêné sur le coup, je ne voulais pas rester dans cette situation plus longtemps.

« So-sorry...I for...Forgot... ? Forgot to speak English ! I-I'm needing... ? Ah, I need a little help, pleaz ? Euh...Please ! I'm...Lost. »

Un faible sourire apparut sur le visage de la demoiselle, juste après que je fis part de ma situation. Je le savais, c'était obligé que l'on se moque de moi. Le pire, c'est quand on me connaît, et que l'on voit cette tête que je tire lorsque j'essaye de m'exprimer. Ma grande sœur disait tout le temps que j'étais mignon, même après l'accident qui me fit changer totalement. Alors que de base, je suis plutôt sûr de moi et j'en tire une expression plutôt désinvolte. Seulement, parler anglais...C'est l'une des seules choses qui est capable de me transformer ainsi. Bref.

La demoiselle parlait lentement tout en articulant parfaitement les mots. Ce fut plutôt facile de comprendre ce qu'elle disait, même si j'avais un niveau d'anglais médiocre. Et de celui-ci, je répondis à sa première question en réaffirmant ce que j'avais prononcé en premier temps.

« Oui...Je me suis...Promené dans le coin pour tenter de...De...De faire connaissance des lieux et de mémoriser ce coin. Je viens tout juste d'arriver et euh...Je ne suis pas habitué à toutes ces choses. »

Le grand Shaporo demandait de l'aide...Et piètrement en plus. Cela ne me ressemblait vraiment pas. J'aurai dû écouter ces cours d'anglais...Tss. En tout cas, ce qui était fait était fait. J'avais déjà accosté quelqu'un, je ne pouvais plus reculer – enfin si mais on va dire que non, j'ai pas envie de me perdre encore plus.

« Je m'appelle Fenihara Shaporo. Je crois que...Les anglophones n'ont pas l'habitude d'appeler par les noms, c'est ça ? Tu peux m'appeler Shaporo, si tu veux. Oh, et merci pour t'être arrêté. C'est pas tout le monde qui ferait ça, surtout à un inconnu douteux... »

Même si performance en communication ne s'était pas amélioré, j'étais redevenu beaucoup plus calme et mes paroles étaient un peu plus net. Le soulagement m'avait sûrement aidé à retrouver mes véritables expressions. Cela dit, je ne l'avais pas épelé rien que pour connaître son nom, – bien que me connaissant, j'aurai bien pu – mais surtout pour savoir où je me situais. J'allais en venir à la véritable demande.

« Mhm...Lyce-san, si tu n'en vois pas d’inconvénients, tu pourrais m'aider à mieux connaître la ville ? Ou au moins m'aider à retrouver mon chemin, parce que seul, c'est pas gagné...Je t'en serais vraiment reconnaissant si tu pouvais le faire... »

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle accepte, après tout, moi-même je ne l'aurais pas fait. J'étais déjà perdu dans mes pensées, à me tourner la tête pour tenter de trouver une solution pour rentrer dans les quartiers près du lycée. Je pensais réellement que, cette nuit-là, j'allais devoir passer une nuit dehors. Je n'avais pas les fonds pour me payer une auberge ou autres bâtiments avec la même fonction. Nah, j'avais à peine de quoi acheter une paille. Après un léger soupir, je m'adressai à nouveau à la demoiselle qui se tenait près de moi.

« Désolé de t'avoir embêté...Tu n'as aucune raison pour m'aider hein. Je me demande comment j'vais bien pouvoir revenir au lycée...Tss. Je vais devoir compter sur la chance hein. Oh, je suis quand même heureux de t'avoir rencontré, même si je sais pas pourquoi pour être franc. »

Si mes deux premières phrases ainsi que la dernière étaient destinées à Lyce-san, les autres étaient plus des marmonnements à moi-même. Mais je ne m'étais pas rendu compte que je parlais encore anglais, et surtout, à voix suffisamment haute pour qu'on m'entende.

Elle allait m'aider ? C'était l'une des plus bonnes nouvelles que je puisse avoir dans la journée ! Bon, bien sûr, ce n'était pas encore au niveau de l'annonce d'une pluie de sucrerie, mais c'était déjà suffisant. Si elle me rappela la raison pour laquelle je me retrouvais ici, j'avais aussi une autre information à propos de cet endroit. Une que je connaissais pas. Le nom de cette île me fut enfin révélé. Awashima. La première idée qui me vint à l'esprit, c'était que ce nom avait une intonation vachement japonaise. Dès lors, je fus perdu à nouveau dans mes pensées.

Toutes sortes de possibilités étaient possibles suite à la découverte de ce simple mot. Je me trouvais sur une île non répertoriée au Japon, colonisé par des anglophones. Je me trouvais au Japon même dans un univers, un monde parallèle. Je me trouvais...Bref, j'avais plein d'idées sur ce que pouvait être cet endroit. Après ça, une sorte d'étrange sourire se dessina sur mon visage. Un nouveau soupir suivit cette esquisse, puis je me remis à parler à Lyce-san.

« Je sais. On a une sorte de pouvoir, c'est dit dans la lettre. »

Elle ne m'avait peut-être pas entendu, mais elle activa ses pouvoirs. Elle avait envie de me les montrer, ou bien c'était pour prouver ce qu'elle affirmait juste avant, je n'en savais rien. En tout cas, la couleur de son œil visible changea et opta pour un profond rouge et tout le tralala. Non, je ne m'en foutais pas, non. Et ouais, elle ne m'avait pas entendu. Si elle prétendait être comme moi suite à cette transformation, c'était sûrement parce qu'elle ne m'avait pas entendu ma première réponse. M'enfin, ce n'était pas grave, j'avais pu apercevoir un bout de son pouvoir.

De plus, elle continua sur ce qui était écrit sur la lettre. Je ne pourrais jamais quitter l'île...Ce n'était qu'une supposition parmi tant d'autres. Les probabilités de 100% n'existe pas. Même minime, une chance reste une chance. Si je m'étais montré un peu timide dans mes premiers propos, et un peu direct sur mes suivants, là, j'étais vraiment sérieux.

« Ne jamais quitter l'île, hein...Je pense qu'il existe toujours un moyen. Même si l'on m'affirme que l'on ne peut sortir de cet endroit, même si personne n'a pus le faire en dix mille ans, j'aurais toujours espoir. Un jour, certainement, je trouverais la clé qui me permettra de modeler mon destin à mon souhait. Puis une fois que ce sera fait, j'utiliserai mon propre destin pour forcer la porte de cette gigantesque cage. »

Suite à ces derniers mots, je m'étais rendu compte que j'étais un peu sec dans mes propos, mais je n'osais pas me reprendre et laissai donc un silence s'installer rapidement entre nous. Mais, ce dernier fut aussi vite parti puisque je réussis à revenir pour tenter de faire oublier tout ça.

« M'enfin, pas besoin de venir là-dessus, c'est qu'un simple avis. C'est sûrement loin d'arriver...Sinon, ton pouvoir est quelque peu... »

Je cherchai mes mots quelques secondes, mais ils ne me venaient pas. Je décidai tout simplement de formuler ma phrase autrement, ou du moins ce que j'avais en tête.

« Ton pouvoir est intéressant. Il est un peu étrange, mais amusant à la fois. J'trouve pas les mots, ahah ! Mais avec ça, je peux te dire qu'on est différent. Mon pouvoir n'est pas le même que le tien, il est plus...M'enfin, si je te montre, ça sera plus simple à comprendre. »

Sortant alors de ma poche un pétale de fleur de cerisier, je le serrais dans mon poing droit puis imitait un dégainage de sabre. Dès lors, un petit rocher, d'une dizaine de centimètre de diamètre, apparut pour rapidement se faire manger par une plante piranha qui poussa du sol pour disparaître juste après.

« Tu vois, je fais pousser des plantes. Les mêmes que celles dans Mario là, c'est fun. »

Bien sûr qu'il est amusant ! Je suis sûr qu'il existe énormément de combinaison amusante entre les plantes et les rochers ! Plus tard, je devrais même être capable d'implanter des plantes dans un caillou pour faire un tas de chose, notamment la tortu...Ça va être fun en tout cas ! Mais bon, je m'égare là.

Effectivement, sur le moment, je n'avais pas de place où loger. J'espérais pouvoir rentrer à la cité de Kousha, où j'avais pris un petit appartement le jour qui suivait mon arrivée, mais il semblait que c'était un peu loin de ces lieux. En premier temps, qu'est-ce qui m'a pris de venir ici ? Certes, je cherchais un peu d'informations sur l'île, mais je pouvais quand même le faire à Kousha. Certes, je voulais aussi mieux la connaître, ce qui pouvait m'être utile mais...Bref. C'était fait, j'étais déjà là.

En tout cas, la jeune demoiselle était vraiment sympa. Elle allait me faire visiter les alentours, et en plus m'héberger...Mais, même si c'était réellement gentil de sa part, mon esprit trouva des mauvais côtés. Bien que je n'étais pas – et je ne le suis toujours pas – paranoïaque, mon caractère plutôt perfectionniste, tacticien, me fit penser à un probable piège de sa part.

Même si cette idée n'était que minime, j'avais des arguments pour démontrer tout ça. De un, elle venait à peine de me rencontrer, et me proposer une aide de cette ampleur alors que j'étais complètement perdu, ça pouvait sembler louche d'un certain côté. De plus, ce type de situation...Dans les mangas, il arrive toujours quelque chose de mal au personnage qui s'y trouve. M'enfin, de base, c'était moi qui réclamait son aide. Je n'allais pas la refuser maintenant, non, je me voyais mal le faire.

« Oh ! Merci. Tu sauves la vie ! Mais...Je peux avoir confiance toi ? J'veux dire mhm...Nah rien. »

Yare yare, la tension était redescendue et mon véritable anglais était revenu. Dans les cas les plus sérieux, les mots me viennent généralement tout seuls, mais là...Ah !!! Ça me frustrait. Je suis un génie, alors pourquoi je suis pas foutu de parler la seconde langue la plus utilisée au monde ? La langue internationale quoi...M'enfin, j'y arriverais bien un jour. Après tout, comme je l'ai dit, je suis un génie.

« Bien...Où aller maintenant ? Je te suis tout plein, Lyce-san. »

En fait, j'avais révélé mon prénom et mon nom, mais je ne m'étais pas convenablement présenté. Je ne savais pas vraiment si l'on s'introduisait de la sorte sur Awashima, j'veux dire, comme moi je le faisais souvent. Tant pis, je me lançais quand même.

« En fait, je m'suis pas très bien montré moi-même tout à l'heure. Je suis Fenihara Shaporo, 17 ans, seconde année de lycée à Kousha. J'aime les bonbons et...Enchanté, Lyce-san. »

Le même âge, le même lycée. Était-ce la suite de son plan, ou bien le destin nous avait réellement réuni ici...Qu'est-ce que je dis maintenant, hein...C'était une simple coïncidence, et si elle faisait partie du même lycée que moi, je pouvais lui faire un minimum confiance, je pense. M'enfin, pour la cas, mieux valait que je ne réfléchisse pas trop à ça, mais surtout aux mots que je pouvais prononcer.

Et tandis qu'elle se présentait en retour, elle me tendit la main. Qu'est-ce que ça voulait dire déjà...J'ai oublié. Oh ! Ne serait-ce pas une manière de se saluer ? Ou quelque chose comme ça. Ah oui, il fallait que je lui sers la main, sûrement. Je lui rendis alors une poignée de main plutôt hésitante. Je n'avais pas l'habitude de ces manières, personnellement, j'étais bien trop occupé à m'amuser auparavant. Bref.

J'avais surtout retenu cette phrase, ou du moins fin de phrase : « Tu as faim ? » Dès lors, mon rythme cardiaque s'accéléra, les odeurs sucrées que j'avais senti peu de temps avant revinrent rapidement en mon esprit, puis enfin, je laissai couler inconsciemment un petit filet de bave que je j'essuyai juste après.

« Non...Je n'ai pas spécialement faim...Par contre, je veux bien des sucr...Faire un tour dans le coin. »

C'était pas bon, si je commençais à parler de sucreries, j'allais complètement perdre l'esprit. Il valait mieux pour moi que je contourne cette chose venu des terres sacrées. Oui, je ne devais pas en prendre, sinon, j'étais bon pour obéir à celle qui me l'offrira en un simple claquement de doigt. Et merde, pourquoi je continue de parler de ça moi...Ca va me hanter toute la journée...Et puis merde, on se dirige vers là où se réunissent pas mal de boutiques, je n'ai pas le choix.

« En fait...Je prendrai bien un dess...Euh un plat. Complet. Mais j'veux dire que...Euh...J'ai pas argent. »

Ça y est, mon comportement avait changé radicalement. J'avais presque pleinement confiance, non, j'avais tellement espoir en elle. J'espérai qu'elle me dise « Okay, je te paie un truc. » ou quelque chose comme ça. En tout cas, mes expressions faciales étaient beaucoup moins tendues. C'était comme lorsque...J'étais avec ma sœur. Dès que cette pensée me traversa l'esprit, je m'arrêtai net sur place pour regarder quelques secondes Lyce-san. Puis je secouais cette même tête pour me faire partir cette idée étrange.

« Je...Je t'aime... »

Si au début, je n'avais pas remarqué que la phrase que j'avais sorti n'était pas la même que celle que je pensais, je m'en étais rendu compte juste après. J'avais dit ça d'un faible sourire...Je ne pus m'empêcher de laisser s'échapper un faible rire de gêne.

« J'veux dire...Je t'aime...Euh...Je t'aime bien. »

J'avais enfin retrouvé l'expression pour dire que j'étais prêt à la faire confiance, et qu'elle ne me déplaisai...Ahem. Qu'elle n'était pas une personne détestable.

La situation m'avait quelque peu amusé sur le coup. Ça me rappelait ces moments passés à mon ancien lycée, avec tous mes vieux amis...Mon sourire disparut une fois que cette pensée s'installa en moi. Cela dit, juste après, un sourire forcé vint remplacer cette triste expression.

M'étant perdu dans mes souvenirs, je n'avais pas remarqué que Lyce-san avait accéléré le rythme, et ce juste après qu'elle eut tiré cette tête gênée, qui, je l'avoue, était vraiment mignonne. Je me mis à courir pour la rattraper. Elle avait trouvé le rayon qu'elle souhaitait. Tout ce qui était ustensile se trouvait là, devant moi. La vue de ces outils me remémora le fait qu'il me manquait un tas de choses chez moi. Enfin, dans mon appartement d'étudiant, sur cette île. Ça serait plus pratique d'avoir quelques trucs dans ce genre pour cuisiner. Et pas pour ne faire que des sucreries ! Non, faire des repas japonais authentique, c'était pas mal non plus – même si je privilégie les gâteaux. Après tout, un génie comme moi pouvait aussi bien cuisiner que trouvait des informations sur l'île. J'avais même déjà décidé de revenir à cet endroit pour chercher ce qu'il me fallait, en espérant que je ne me perde pas en route. Bref.

Lyce-san allait payer cette poêle afin de fai...FAIRE DES CRÊPES ! Calme toi Shaporo, tu peux le faire, calme toi. Je sais que tu adores ça, mais calme toi, on est pas encore arrivé...C'est ça, zen...Mhm...Pourquoi je parle à moi-même ? Je deviens fou c'est bon. Tss, tout ça à cause de...De crêpes quoi ! Rien que ce mot suffit pour que mon estomac devienne un gouffre qu'on ne peut rassasier. Si le parfait se trouvait à la première place des sucreries que je préfère, les crêpes se situaient en seconde place. En tout cas, tout ça faisait briller mes yeux, me donnait l'eau à la bouche et me faisait agir comme un...Idiot complet.

« Crêpes...Crêpes...Crêpes... »

Oui, c'était bien moi. Cela me faisait regretter le temps où les sucreries et autres ne m'importaient pas plus que ça, avant l'accident quoi...Ou en fait, non ? Je n'aurais jamais découvert la splendeur de ces douceurs !

« Euh...Désolé. C'était plus fort que moi. »

Désolé ? C'est bon, je m'excuse maintenant. Ça fait trois fois dans la journée, c'est déjà trop. Après un léger soupir dans un état plutôt sérieux, ma nature enfantine contrôlée par la simple entente ou vue de friandises et sucreries reprit le dessus.

« Sinon, je suis prêt à te suivre ! Et même en enfer, Lyce-san ! »

Quoi ? J'avais faim...