Sujet: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Lun 12 Jan 2015 - 23:42
Day...wow... 14 ?
Cela faisait à peu prêt une semaine qu'elle trépignait d’impatience à l'idée de la sortie prévue une semaine avant. Mais Lyce avait l'impatience passive, et elle savait très bien la contenir, elle ne laissait donc rien paraître. Mais intérieurement, elle aurait envoyer valser tout ce qui se présentait sur son passage si cela avait fait avancé le temps plus vite. Ce qui l'inquiétait un peu cependant, c'était l'activité de son ombre. Plus le jour J arrivait, plus elle grésillait, se floutait, et laissait libre court à son imagination pour la perturber le plus possible. Des fois, c'était de vieux souvenirs qui s'animaient sur les murs, plus ou moins embarrassant, d'autres fois elle gagnait en consistance et déplaçait les choses pendant que Lyce avait le dos tourné, ou encore lui tourné au maximum le robinet d'eau froide quand elle est sous la douche... Cela ressemblait plus à des farces d'enfant qu'à une marque de haine, mais c'était plutôt inquiétant que l'ombre se manifeste autant dans un lapse de temps aussi court. D'habitude, elle restait à sa place et faisait ce qu'elle devait faire, être une ombre. Mais on aurait dit que maintenant, ces anciennes activités n'étaient plus assez bien pour elle. Le jour J, elle se tenait devant la porte principale du parc avec un peu d'avance, un sac à dos en équilibre sur une épaule. Elle s'était également équipé de basket, et s'était coiffée de sorte à ne pas être gênée par ses cheveux. Elle portait également l'écharpe qu'il avait laisser chez elle samedi dernier. Il faisait moins froid dernièrement, l'absence de vent devait jouer sur la température. Elle ne savait pas vraiment quoi mettre dans son sac, d'habitude elle n'en prenait pas quand elle sortait en ville sans but précis, sauf pour faire ses courses. Mais elle réussissait généralement à caser le peu d'affaires dont elle avait besoin dans ses poches. La taille des poches était d'ailleurs un des facteurs clés pour le choix d'un manteau, après le prix bien évidement. Elle avait donc prit une bouteille d'eau, un peu de sous, un livre, un paquet de mouchoir, et un gilet en plus, au cas ou le temps déciderait de faire des siennes.Elle avait coincée ses écouteurs dans ses oreilles, comme à chaque moment d'attente, pour que cela passe plus vite. Elle tapait doucement la mesure avec son pied. Son ombre, comme pour la narguer, se mit à danser en virevoltant, sautillant, et en tournant dans tout les sens, ondulant l'imitation des membres fins de la jeune fille.
_C'est ça, moque toi de moi.
Lâchant un soupire, elle adossa son dos à la grille qui délimitait le parc de la rue. Elle était sûre que si son ombre avait le don de la parole, elle serait en train de rire aux éclats, comme une grande enfant. Pour se changer les idées et oublier quelque peu la présence envahissante qui s'amusait à faire les gestes que la jeune fille anticipait tout bas sur le rythme de la musique, elle s'affaira à trouver quelque chose à quoi penser. Elle réfléchit un instant à comment c'était déroulée sa semaine. Cela avait été une semaine calme, et finalement elle n'avait pas pu tant voir Seiko que ça. Ils avaient un peu discuter le soir, mais finalement, ce n'était que des coups de vent, comme si l'un l'autre voulaient se "réserver" pour samedi. Ce n'était finalement pas plus mal, surtout que la jeune fille n'avait pas ressentit ça comme un relachement dans leur relation naissante. Elle mordillait un peu ses lèvres, et s'arrêta quand elle sentit le goût du sang lui picoter la langue.
Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Mar 13 Jan 2015 - 17:04
"Rider"
Seiko n’avait pas été très présent pour Lyce cette semaine, après tout il devait aussi gagner sa croute, mais il était venu rapidement à chaque fois partager un café et un peu de calme, il avait tout prévu pour ce Week end et ça lui avait pris pas mal de temps … mais le moment était finalement venu, le matin du 14 ème jour, Seiko se leva dans la pièce sombre qu’il avait beaucoup arpenté cette semaine, il arriva au niveau de la porte et se baissa pour l’ouvrir en grand, laissant le soleil entrer dans la pièce. Seiko était habillé d’un Débardeur blanc qui ne l’était plus vraiment, il avait les mains sales et le visage plein de taches. Il fit craquer un peu sa nuque, puis se dirigea vers l’évier et se lava les mains puis mit un peu d’eau sur son visage, ça suffirait pour l’instant mais il fallait de toutes façons qu’il prenne une douche avant d’y aller. Il admira son travail d’un œil satisfait, puis sorti et monta les escaliers jusqu’à son appartement. Il ouvrit la commode et se mit à rechercher dans son chaos habituel une tenue qui pourrait aller avec la situation, il choisit un pull noir avec un Tshirt en dessous car il faisait encore froid, Un jean avec une coupe large et des Rangers. Il prit sa douche et s’habilla, exceptionnellement mis un peu d’eau de Cologne qui lui restait pour les grandes occasions, Il enfila un manteau en cuir, pris quelque chose en haut de son placard, fuma une cigarette, bu un café et parti quand il se rendit compte qu’il avait rêvassé et que l’heure du rendez-vous approchait.
Seiko était rassuré que tout marche comme prévu, il avait passé quasiment toutes ses nuits pour que ça fonctionne. Mais il pensait que la surprise en valait la peine … une moto, fraichement retrouvée, fraichement réparée, Seiko l’avait retapé pendant toute la semaine pour qu’elle soit prête pour ce weekend, Elle était noire et plutôt classe maintenant que le chrome resplendissait de nouveau, il arriva donc dans la rue et vit la jeune fille seule sur le bord de la route et s’arrêté devant elle, elle eut l’air très surprise et ne semblait pas la reconnaitre ! Et c’était le but ! Il enleva son casque et le posa entre ses jambes, puis décrocha l’autre casque qu’il y avait sur le guidon de la moto et le tendit a Lyce.
« Bah alors ? Tu montes ? »
Dernière édition par Seiko Iweko le Mar 13 Jan 2015 - 18:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Mar 13 Jan 2015 - 18:47
Au bout de quelques minutes, un bruit de moteur se rapprocha rapidement de l'endroit ou elle se trouvait, et une moto se gara juste devant devant elle. Un peu méfiante, elle regarda le motard avec appréhension. Puis lâcha un soupire de soulagement quand il enleva son casque, car le motard n'était autre que Seiko. Elle se demandait quand même pourquoi il était venu en moto. Elle n'était jamais montée sur une moto avant, et elle regarda l'engin avec méfiance. Après tout, on ne savait jamais. Elle se rappelait que durant son enfance, elle collait son oreille à la porte de la cave qui la séparait du reste du monde, et elle pouvait percevoir le bruit de la circulation, et parfois, quelque chose passait rapidement, concurrençant le bruit de tout les véhicules alentours, et le bruit caractéristique disparaissait au loin pour se perdre dans le silence. A chaque fois que ce bruit se rapprochait, elle l'entendait si fort pour ses oreilles inhabités aux bruits, qu'elle avait l'impression que la chose qui passait, peut importe ce que c'était, venait tracer son chemin juste devant la porte. Le jour ou elle est sorti de cette cave, et qu'elle se tenait difficilement debout devant la porte de l'hôpital, à cause de la jambe sans vie qui avait été cousu grossièrement à son corps maigre, mais aussi à cause de la perte totale de repaire, dans ce monde immense et lumineux alors qu'elle était habituée aux endroits petits et sombres, elle sentit comme un soulagement dans ce monde inconnu quand elle reconnut le bruit familier arriver vers elle. Mais il était cette fois tellement plus fort, tellement plus brutale que ce qu'elle entendait derrière cette porte, qu'effrayée, elle s'était recroquevillée sur elle-même et avait serrer ses mains sur ses oreilles le plus fort possible, et n'avait relever la tête qu'une fois le bruit bien loin d'elle. Elle apprit plus tard que ce bruit qu'elle avait alors trouvé terrifiant était celui d'une moto. Un frisson parcourra sa colonne vertébrale et elle chassa ses souvenirs de son esprit comme s'ils étaient aussi insignifiant que de la poussière. Elle sourit à Seiko, qui lui tendait le casque avec une lumière vive dans les yeux.
_ J'arrive !
Elle monta derrière lui et enfila le casque qu'il lui tendait. Son ombre, décontenancée de ne pas avoir elle aussi une place auprès de sa propriétaire, commençait à s'agiter, montrant son mécontentement. Si elle avait décidée de garder sa consistance aujourd'hui et à jouer à l'être humain, d'accord, mais elle ne serait pas de la partie. Lyce lui adressa un joli levement de majeur avant de glisser ses mains autour de la taille du jeune homme. Tout en posant son menton sur son épaule, elle s'adressa à nouveau à son chauffeur avec enthousiaste en lui glissant ces deux mots dans l'oreille.
Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Mar 13 Jan 2015 - 22:04
"I want you see the world"
« Ok ! Accroche-toi ! IKUZO ! »
Seiko remit son casque, fit vrombir la moto en appuyant sur les gaz, le frein enclenché et lâcha la bête dans la ville, arrivé au premier croisement il prit sur la gauche penchant la moto sur le côté, il senti la prise de Lyce se raffermir autour de lui, elle était assez légère donc il n’avait pas de soucis à manœuvrer. Il traversa le village quasiment d’une traite, s’arrêtant seulement aux rares feux lui barrant la route, Seiko avait une conduite nerveuse mais sure, il finit par arriver au pont qui menait a l’ile d’Awishama et se permit de tourner un peu plus les gaz, au lieu d’aller directement en centre-ville, il décida de passer par des chemins détournés et dans les endroits forestiers, pour finalement déboucher sur la mer bleue et le soleil se reflétant dedans, il pensa que le spectacle serait agréable à sa passagère, il roulait plutôt vite sur le bord de mer empli de virage, mais pas trop pour éviter que Lyce ne se sente pas en sécurité ou malade. Seiko sentait le soleil dans son dos chauffant le cuir, et il décida au final de tourner pour arriver au centre-ville, la circulation étant beaucoup moins fluide il ralentit un peu et se tourna derrière lui à un feu pour voir si Lyce allait bien.
« On est bientôt arrivé ! »Articula t’il à la jeune fille à travers son casque, il avança encore un peu, puis rentra dans une petite rue qui menait à la place qu’il attendait, en plein centre d’Awashima, il mit la béquille et invita la jeune fille à descendre pour qu’il puisse se garer. Ils étaient sur une place ronde et ensoleillée, sur la place plusieurs boutiques et restaurants, et plus loin encore un gigantesque centre commercial, Seiko soupira dans le casque, le moment était enfin arrivé et il allait mettre son plan à exécution- … mais es ce qu’il atteindrait son objectif … ça il était trop tôt pour le dire.
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Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Jeu 15 Jan 2015 - 13:35
( _ OH SHIT. )
C'est ce qu'elle avait intérieurement hurlée dans sa tête une fois la moto partie. Elle avait resserrée brusquement ses mains sur les vêtements du jeune homme, et ses jambes s'étaient cramponnées à l'engin si fort qu'elle sentait le moteur résonné dans tout son corps. Elle augmenta encore son étreinte quand ils prirent un virage plus serrer. Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il faille se pencher pour tourner. Après quelques secondes, elle pu cependant un peu se détendre, et regarder le paysage défiler à travers le casque. C'était la première fois qu'elle prenait ce chemin pour arriver à Amishawa, et elle n'avait encore jamais vu cette partie de l'île. Depuis son arrivée, elle n'était pas sortie de l'univers urbain qui l'avait accueillit, n'avait pas tenté d'aller à la plage, ni de s'aventurer dans la forêt environnante. Voir la plage était en fait une toute nouvelle expérience. Elle n'y était jamais allée, ou en tout cas n'en avait aucun souvenir. Elle n'avait jamais quitté, jusqu'à son arrivée sur l'île, la ville de Londres. Premièrement parce qu'elle avait une durée de vie en extérieur beaucoup plus courte que la plupart des gens, et deuxièmement parce que le monde était devenu subitement si vaste qu'elle avait développé une certaine peur de l'inconnu. Voir une vraie plage pour la première fois était bien différent de ce qu'elle avait vu à la télévision, ou dans les livres, ça n'avait rien de comparable. C'était beaucoup plus vaste, beaucoup plus lointain que ce qu'elle avait imaginé. Et il lui semblait que la ligne de l'horizon ne lui avait jamais paru si lointaine. Elle avala difficilement, ne pouvant pas détacher ses yeux de l'infini qui se dressait devant elle. Elle se sentait soudainement toute petite par rapport à la grandeur du ciel. La vision nouvelle passa bien vite, même trop vite, et ils arrivèrent à un feu rouge ou son conducteur lui signala qu'ils étaient bientôt arrivés. Quelques tournants plus tard, ils étaient arrivé au centre ville d'Amishawa. Bondé de monde. Lyce ravala son malaise, et saisit la main que lui tendait Seiko pour l'aider à descendre. Elle enleva son sac et détacha son manteau. La journée avait beau être venteuse, tout les grands bâtiments qui entourait la place la préservait du vent froid. Il y avait plutôt pas mal de monde en ce samedi, comme on pouvait l'attendre d'une après-midi en plein week-end. C'était d'ailleurs pour cette raison que Lyce faisait ses courses en semaine. Trop, beaucoup trop de monde le week-end, beaucoup trop à son goût. Elle tira sur l'élastique qui nouait ses cheveux, et remit vite son cache-oeil à l'abris derrière son bouclier capillaire. Respirer, bien reprendre son inspiration, et ignorer la foule. A force, Lyce était passée pro dans l'art et la manière d'ignorer le monde qui l'entourait, pour éviter ainsi toute crise de panique. Elle s'étira, détendant ainsi son corps crispé. Elle secoua un instant sa prothèse, s'assurant qu'elle était bien en place. Elle se trouvait des occupations, comme elle pouvait. Elle s'arrêta dans son agitation pour regarder le sol, et fut un peu surprise de voir que son ombre était toujours absente. Allons bon, elle boudait maintenant. Elle se tourna vers Seiko, lui tendant le casque.
Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Jeu 15 Jan 2015 - 22:45
The hidden treasure in this street.
Seiko prit le casque de la jeune fille et les rangea dans la desserte de la moto. Il y avait beaucoup de monde, et le programme était chargé, alors il fit un signe à Lyce et commença à avancer les mains dans les poches comme à son habitude,
« Par là ! »
C’était assez étrange de sortir avec Lyce de jour … vu qu’ils avaient l’habitude de se voir la nuit tombée. Son visage paraissait légèrement différent aussi, éclairé par la lumière du soleil, ça faisait ressortir ses traits européens. Seiko et Lyce s’enfoncèrent donc sous l’un des porches de la place et commencèrent à marcher, Seiko avait réfléchi longtemps, mais son anglais parfait et son petit accent laissait penser que Lyce était anglaise. Et pour le premier arrêt, Seiko avait choisi un endroit tout particulier, s’éloignant peu à peu de la place ils traversèrent une rue, puis une autre, le bruit de la ville abasourdissant les enveloppait tous deux. Ils étaient comme deux personnes normales marchant ensemble, les gens autour d’eux devait peut être penser à un frère et une sœur d’adoption ou quelque chose comme ça, ne sachant rien de leur relation réelle.
Au bout de quelques minutes de marche le bruit de la ville se calma peu à peu, et Seiko et Lyce entraient dans une petite rue tortueuse à l’écart des sentiers battus, la rue a l’air un peu glauque au premier abord, laissa vite place à des pavés. Qu’importe où il l’emmenait c’était un endroit seulement connu des initiés, il s’hasarda quand même à poser une demi question alors qu’ils arrivaient à destination.
« Lyce, Je crois bien que tu es anglaise, non ? »
Arrivant à la fin de la courbure du mur ils arrivèrent devant une petite boutique dont la devanture en bois vert émeraude ressortait un peu à l'intérieur de la rue par les collones et les lignes prononcées du bois travaillé, deux petites lampes victoriennes jalonnant d’une lueur douce la petite boutique, éclairant la rue. Arrivés devant le magasin à l’enseigne peinte on pouvait lire « The Shire Cat », la porte en bois massif avait des carreaux en vitraux multicolores et possédait une petite cloche pour signaler l’arrivé de clients éventuels.
Dans la vitrine, on pouvait voir des objets typiquement anglais, des poupées, du mobilier d’époque, des petits unions jacks, des cabines téléphoniques miniatures et pleins de petits objets. Seiko regarda alors la vitrine avec un petit sourire satisfait d’avoir trouvé une si jolie boutique, et pensait que la nostalgie réconfortante de l’Angleterre pourrait s’inviter de nouveau dans sa vie lui procurant un peu douceur. Seiko se dirigea vers la porte et l’ouvra doucement faisant tinter doucement la cloche, découvrant un petit vestibule avec un petit tabouret, une corbeille pour les parapluies et derrière celui ci une autre porte la boutique, emplie d’étagères en bois sombre sculptés, de livres anciens et d’encore plus d’objets, Seiko aimant quelque peu la mise en scène se penchant quelque peu en avant son bras en avant sur son torse a la manière d’un majordome anglais et dit ces simples mots.
« Si mademoiselle veux bien se donner la peine … »
Au fond sur un comptoir éclairé à la bougie, on pouvait voir dépasser le crâne chauve d’un homme ayant la 50 aine passée caché derrière un journal anglais, une tasse de café fumante posée sur le bord du comptoir, lui-même arborant une vieille caisse enregistreuse, l’endroit avait une âme et une histoire, et Seiko pensait que l’homme présent aurait pu raconter l’histoire de tous les objets de la boutique délicieusement glanées au fil du temps. Mais ce qui l'intéressait plus que tout, c’était la réaction de Lyce, il avait cherché bien longtemps cet endroit qu'il espérait au fond de lui, spécial, et espérait que le sourire que Lyce pourrait arborer a cette vue serait à la hauteur de ses efforts pour la rendre heureuse.
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Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Ven 16 Jan 2015 - 14:30
Seiko ne parut pas vouloir lui dire clairement ou ils allaient, car il se contenta d'indiquer la direction puis de s'y engager immédiatement, sans autre information. Elle marchait à côté de lui, essayant de n'entrer en contact avec personne et slalomant entre les individu.
« Lyce, Je crois bien que tu es anglaise, non ? »
Lyce hocha la tête. Elle ne s'était jamais vraiment considéré comme une anglaise, plutôt comme une londonienne. Elle n'avait jamais rien vu de l'Angleterrre, à part la capitale.
_ Oui, je suis née à Londres.
Ou du moins c'est ce qu'elle pensait. Elle n'avait aucune information sur le lieu ni la date précise de sa naissance. Pour être franche, elle ne savait même pas exactement quel âge elle avait, tout n'était que supposition. Et pour sa date de naissance, elle avait simplement choisi le jour de son immersion dans le monde réel, quand elle avait été déposée devant l'hôpital. Scotland Yard, la police londonienne, avait à l'époque fait des recherches sur son identités, mais aucun papier ne mentionnait sa naissance. Et aucune signalisation de disparition d'enfant ne lui correspondait. Elle avait été vendue, il fallait se rendre à l'évidence. Elle n'avait pas cherché plus loin sur elle, ni ses origines, depuis ce jour. Ils arrivèrent rapidement devant une sorte de boutique, dont la devanture faisait penser à certains pub irlandais. Ils entrèrent tout les deux. L'endroit sentait le vieux livre et les huiles essentiel. La décoration faisait pensé à une vieille boutique qu'on pouvait dénicher dans les petites rues étroites de Londres, et Lyce pensa un instant que l'endroit aurait aussi très bien pu être un vieux grenier. Le jeune homme s'inclina, l'invitant à entrer, et Lyce laissa échapper un petit rire en voyant sa tentative d'imitation d'un majordome. Elle prit alors son plus bel accent et lui adressa un :
_ Je vous remercie, monsieur.
Puis elle entra dans la boutique. L'endroit lui faisait revenir tant de souvenir qu'elle se demandait si ce n'était pas une illusion. Quand elle mangeait les triffles cuisinés par Harriet et Jenny, qui sortaient de la cuisine les mains et les joues pleines de crème, quand elle filait déguisée au pub au coin de la rue boire une bière au beurre avec James et Vincent, quand elle montait sur le porte bagage du vélo de Swann et qu'ils faisaient encore et encore le tour du patté de maison jusqu'à ce qu'il n'ai plus de force, quand elle se cachait dans les placards de l’orphelinat à l'occasion des grandes parties de cache-cache journalières et qu'elle attendait patiemment qu'on vienne la chercher, quand ils chipaient le journal au kiosque à journaux et qu'ils se cachaient sous leurs lit pour dévorer chaque article dans les moindres détails. "Le calme avant la tempête.", pensa-t-elle. Elle salua le propriétaire et passa son regard sur les différentes étagères. Le parquet de la boutique grinçait sous chacun de ses pas. Elle laissa glisser ses doigts sur le comptoir en bois. Puis, en se tournant vers Seiko et esquissant un sourire, elle dit doucement, en détachant chacune de ses syllabes.
Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Sam 17 Jan 2015 - 20:54
Let's the fate talk
Seiko regarda un peu Lyce se balader dans la boutique de loin, s’attarder sur un objet ou sur un autre, il s’était assis devant le comptoir, discutant tranquillement avec le tenancier de l’établissement … quand Lyce revint il coupa une phrase en cours.
« Yeah, but you know it’s for … »
Il écouta Lyce lui parler doucement et lui faire un sourire doux,
« Ça me rappelle des souvenirs »
Il sourit lui rendit son sourire, et se leva, flânant quelque peu dans la boutique, le lieu était calme, et pas du tout bondé, il prit un livre sur une étagère et commença a le feuilleter, il espéra que les souvenirs qu’elle avait n’était pas des souvenirs malheureux, puis referma le livre et le reposa. Puis se retournant de nouveau vers Lyce, lui posa la question fatidique :
« Il y a quelque chose qui te plait ? »
Seiko avait eu peur de poser cette question, depuis qu’il avait eu l’idée de son plan a l’intérieur de l’appartement de la jeune fille, son plan ne pouvait fonctionner sans la réponse à cette question, alors seiko serrait un peu les poings en attendant la réponse fatidique. Le moment ou pour lui tout allait se jouer, Seiko n’était pas tant joueur que ça d’habitude, il évitait tous les paris inutiles et mettait toutes les chances de victoire de son côté, c’était une personne qui usait de statistique et de stratégie, mais ça ne marchait pas avec Lyce, pas avec leur relation, il y avait trop de zones d’ombres encore, sur le passé de la jeune fille, sur qui elle était vraiment … pour l’instant cette relation n’était qu’un enchainement de situations et de sentiments bruts, il n’y avait pas de forme définies, et Seiko voulait modeler ces sentiments et leur donner une consistance, une réalité, ancrer tout ceci dans la roche, avoir des faits sur lesquels se reposer, il regarda la jeune fille dans les yeux, son cœur battant a un rythme régulier, n’essayant de pas trahir ce qu’il voulait vraiment …
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Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Dim 18 Jan 2015 - 21:00
La phrase de Lyce semblait avoir tiré Seiko de sa conversation avec le propriétaire. Elle n'avait jusqu'à présent pas fait attention à eux, trop plongé dans la contemplation de la boutique, et se demanda de quoi ils pouvaient bien parler.
« Il y a quelque chose qui te plait ? »
Elle tourna un instant les yeux vers le jeune homme. Il y avait bien des objets qui lui plaisait, mais elle sentait venir la proposition de cadeau, alors elle sortit directement son porte-monnaie.
_ Oui, il y a bien un ou deux trucs qui me plaisent.
Par "truc", elle voulait dire "livre". Elle était mordue de lecture depuis toute petite, et retrouver les vieux livres qu'elle avait apprécier étant enfant aurait fait un bon souvenir de son ancienne vie. Elle se dirigea vers les étagères, parcourant des yeux le dos des couvertures. Elle mit la main sur un vieil exemplaire d'Hamlet. Plus britannique, il n'y avait pas. Lyce le sortit de l'étagère et s'appuya contre le grand meuble en bois, parcourant un peu les pages. Elle avait jouée cette pièce, à son école. Elle aurait aimé prétendre au rôle d'Hamlet, mais son côté réservé l'avait dirigé vers un personnage secondaire, le deuxième fossoyeur plus exactement. Et ça n'avait pas vraiment été le meilleur rôle de sa vie. Elle se tourna vers un autre coin de la pièce, ou elle avait repéré des petites boîtes de thé anglais en fer joliment décorées, qui lui avait jadis servit de tirelire. Elle en ouvrit une, humant le thé que la boîte contenait et qui affichait en lettre d'or "Earl Grey".Encore une fois, elle n'avait pas prit la boîte au hasard, c'était bel et bien pour une valeur sentimentale. Quand les personnes s'occupant de l'orphelinat avaient voulu l'initier aux thés anglais, elle avait été impressionnée par la prononciation du mot "Earl Grey". Elle aimait la sonorité, la délicatesse des R roulé et le contraste phonétique entre les deux syllabes. Elle posa la boîte sur le livre et se dirigea vers le comptoir.
Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Lun 19 Jan 2015 - 20:23
"Duality"
_ Oui, il y a bien un ou deux trucs qui me plaisent.
Seiko regarda Lyce, se promener parmi les rayons a la recherche du « graal » pour elle, c’est d’un pas décidé qu’elle retourna vers les livres, Seiko observait attentivement chacun de ses mouvements, mais elle ne semblait pas avoir d’hésitation, elle choisit aussi une boite de thé anglaise joliment décorée. Elle sortit immédiatement son porte-monnaie pour payer ses achats, Seiko pensa « Sans équivoque hein ? » il aimait bien se côté « Indépendant » de Lyce, refusant qu’on la prenne pour une enfant, ayant une fierté par rapport aux choses les plus simples. A vrai dire, ça n’aurait pas dérangé Seiko de l’inviter, mais c’était tout aussi bien qu’elle achète elle-même les objets, il y a une sorte de satisfaction quand on achète quelque chose pour soi, et le symbolisme est parfois plus fort qu’un cadeau qui a été choisi par quelqu’un. Et puis payer quelque chose qu’elle aurait choisi elle-même aurait été peut être un peu déplacé.
Elle se dirigea ensuite vers la caisse montra les articles au commerçant et commença à régler, Seiko lui se dirigea vers une petite panière en osier comportant quelques exemplaires ancien du « London Post » puis se dirigea lui aussi vers la caisse et régla sa note. Il se plaça devant Lyce et ne put s’empêcher de poser sa main sur sa tête et de caresser ses cheveux quelques instants avec un sourire de contentement.
« Je suis content que la boutique t’ai plu ! »
Il se dirigea nonchalamment vers la sortie après avoir remercié le tenancier de l’établissement. Sorti et alluma une cigarette en s’adossant contre le mur de la rue. Il attendit Lyce quelques instants, il était déjà 11 heures du matin passée et le programme était chargé, il était temps de passer à la phase 2 du plan !
« Alors, on continue ? »
Ça faisait très longtemps que Seiko n’était pas sorti avec une fille, la dernière fois c’était avec […] et elle avait passé la journée à l’embêter et à le forcer à faire des trucs complètement idiots, ils avaient même fini par se battre, quand en sorti d’une cabine d’essayage elle lui avait demandé son avis et il lui avait dit qu’elle ressemblait je cite à : « Une loutre dans une cabine d’ascenseur ». Ils jouaient souvent a des jeux comme ça, celui qui allait être le plus désagréable pour l’autre, c’était leur relation à eux et elle était précieuse à cette époque. Sa relation avec Lyce par contre était totalement différente, emplie de douceur, de confiance et de sourires, elle était … plus naturelle. Seiko un instant se demanda si il aurait pu vivre une relation comme ça avec […] mais il ne pense pas … de toutes façons ça ne servait à rien de comparer, elles étaient différentes, très différentes. Il espérait juste … que le rendez-vous ne tourne pas au désastre à un moment ou un autre et qu’il ou elle ne subirait pas de crise en plein centre-ville, perdu dans ses pensées, Seiko avait oublié qu’il était avec Lyce, et la dévisageait maintenant depuis plusieurs longues secondes … [Ayaya, Toujours dans la lune ….]
Invité Invité
Sujet: Re: Sometimes, the world's beautiful [Lyce/Seiko] Sam 24 Jan 2015 - 12:03
Une fois que Lyce eut payée, Seiko lui proposa de continuer. Elle se mit à penser que le jeun homme avait l'air d'avoir tout prévu. Il ne lui demandait pas ou elle voulait aller, il ne lui proposait pas non plus une autre destination, c'était définitif, ils allaient à un endroit que le jeune homme avait choisi, point. C'était d'ailleurs plutôt amusant. Elle hocha la tête.
_ Mhm, on continue.
Tout en marchant elle porta son regard sur le sol. Toujours pas de trace de l'ombre. Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle s'absente aussi longtemps. Elle commençait à se sentir fatiguée, à avoir la tête qui tourne. Visiblement, cette séparation lui faisait plus de mal que de bien, malheureusement. Elle devait se résoudre à l’appeler, à lui demander de faire la paix. Elle la supplia intérieurement de revenir, de ne pas la laisser, de revenir vers elle. L'ombre savait très bien ou elle se situait, elle ne pouvait pas perdre la trace de sa propriétaire, les ombres ça ne se perd pas. Cette dernière arriva rapidement, se matérialisant juste derrière la jeune fille. D'un grand bon en avant, elle se jeta sur elle, lui passant à travers, et reprenant sa place à ses pieds. Le contact subite eut pour effet de lui causer une quinte de toux plutôt violente. Elle porta sa main à sa bouche, essayant de se calmer, mais quelque chose qui sortait de sa bouche fut projeter dans sa main. C'était liquide. Et c'était rouge. Elle serra les dents à la vue de sa main rougie par le sang. Elle n'était pas malade, ça n'avait rien à voir, c'était son ombre, encore. Elle sortit un mouchoir avec précipitation, essuyant sa main et le contour de sa bouche. Un gout âpre restait avec insistance sur sa langue. Swann avait lui aussi cracher du sang, et elle savait très bien que c'était de sa faute. Maintenant que Swann avait succomber à l'ombre, qu'elle avait réussi à l'emporter avec elle dans les ténèbres, elle la voulait elle. Mais elle ne se laisserait pas dominer. Elle tourna un instant la tête vers Seiko, qui al regardait avec insistance.... il avait vu ? Elle rangea son mouchoir avec empressement, et se demanda si une goutte de sang perlait encore au coin de ses lèvres.
_ J'ai... quelque chose sur le visage ?
Elle craignait qu'il la voit comme ça, elle ne voulait inquièter personne, et elle ne voulait pas de pitié.
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