A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka
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Sujet: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Sam 17 Fév 2018 - 3:59
Et les Mistrals Gagnants
Une éclaircie entre les nuages, accompagnée de douces températures ; Le temps était réellement idéal pour sortir, prendre l'air après un tel hiver, et profiter de l'île, pour la visiter un tant soit peu. Portant une fois encore l'une de ses robes, légèrement moins brodée de dorures et d'ornementation. Non, simplement une jolie robe, un peu trop riche pour une telle sortie pour la plupart des gens, mais pas pour Elise, bien sûr. Elle avait quitté sa chambre, avec un petit sac, un parapluie à la main : car même si le temps semblait clément pour le moment, il pouvait décider de virer à la pluie ou même à l'orage en une poignée de secondes : les aléas des îles, quel qu’elles soient.
La jeune bourgeoise prit des rues aléatoirement, se baladant en observant les diverses bâtisses, plutôt élégantes dans ce coin ci. Puis elle marcha sûrement un moment, sans voir le temps passer, avant de se stopper devant ce petit coin de paradis qui se trouvait face à elle ; il y avait là un petit parc, pas bien grand, mais plutôt bien entretenu, fleuri, et surtout calme ! En effet, une personne qui passait là en faisant son jogging, et une autre avec son chien.
Elle entra donc, allant directement au milieu pour tomber sur une jolie fontaine, perdant de sa superbe puisque l'eau n'était pas activée, mais l'architecture de cette dernière en restait tout aussi intéressante. Elle se dirigea vers un banc et se tourna, passant ses mains sur ses fesses pour courber sa robe et pouvoir ainsi s'asseoir sans l'abîmer. Puis Elise posa son petit sac sur ses genoux, toujours avec cette élégance dans le moindre de ses mouvements qui trahissait ses origines et son éducation, encore plus que ses habits.
La demoiselle ouvrit alors son roman à la reliure usée, bordeaux et doré, feuilletant les premières pages pour retrouver son marque page : une simple feuille séchée, qu'elle posa sur ses cuisses alors qu'elle reprenait sa lecture.
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Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Sam 17 Fév 2018 - 21:24
Tel était le tableau , la fin de l'hiver marquant le début du printemps, le temps était changeant, parfois frisquet, quelques fois clément et de temps à autre un peu orageux. Les gouttes de pluies, tombants une à une et frappant le sol pouvait parfois être assez bruyant... mais à vrais dire, pour Shiroka il y avais beaucoup de chose qu'elle qualifiait de "bruyant". C'était ça de vivre dans un appartement miteux, au beau milieu d'un lotissement habiter par de nombreuses personnes. Il y avais du bruit, et Shiroka détestais ça. Entre le fêtard, le bricoleur, le voisin qui aménage et monte chacun meuble composant son mobilier à grand coup de marteau... il y avais de quoi perdre la tête. Etant très hypersensible des cinq sens, les oreilles de la demoiselle aux cheveux blanc bourdonnait assez souvent. Parfois venait même des mal de crâne et dans certains cas, il lui était même impossible de dormir à cause du bruit ambiant du lotissement.
Par conséquent, aujourd'hui, celles dont les yeux étaient marquer par des cernes c'était rendue dehors, à une petite pharmacie, histoire de prendre de quoi passer les maux de tête et également quelques comprimé pour les nuits ou le sommeil refusait de venir. Elle profitât donc d'une de ses journées ou elle ne travaillait pas à la boulangerie pour faire cela, partant assez tôt le matin pour y aller à pied, étant donner qu'elle n'avait point le permis et n'avait guère la foie de s'acheter un vélo ou un ticket de bus ou autre pour le peu de chemin qu'il y avais à faire. Pour l'aller, elle coupât par un petit parc, vide, il n'y avais pas un chat, et ne s'y arrêtât pas. Elle avait un objectif en tête et ne souhaitait guère perdre plus de temps en futilité. Ce ne fut qu'une heure et demie après qu'elle repassât par ici, sur le chemin du retour, en petit sac de pharmacie en main et dans l'autre un livre qu'elle avait prit dans une librairie. Après tout, le sommeil ne viens pas comme par magie dès qu'on avale quelques comprimer, un livre pouvait être utiliser pour qu'on se fasse assommer par le sommeil. Enfin en le lisant bien évidement, pas en se le frappant contre la tête.
Le reste de ses affaires se trouvait dans l'une des poches de son manteau, tel que le porte feuil, les clefs de son appartement et... oui non... seulement le porte feuille, les clefs et peut-être, qui sait, un paquet de mouchoir traînant dans l'autre poche et qu'elle n'utilisait que rarement. Elle n'avait pas de téléphone, car en sois elle n'avait personne à contacté.
Fatiguée par toute cette marche, et voulant par conséquent faire une pause, la jeune boulangère s’asseya alors à l'un des bancs se trouvant dans le parc et sortit du sachet de pharmacie le ticket et vérifiât qu'il y avait bien tout dans son sac. Elle grimaçât légèrement en voyant le prit que toute cette connerie lui avait coûter et espéré qu'elle n'aurait pas besoin d'en prendre trop souvent et SURTOUT... que cela serait efficace, ne serait-ce pour dormir et éviter d'arriver en retard au boulot. Une fois la paperasse de vérifier, elle jetât un coup d’œil au livre qu'elle avait trouver dans un magasin d'occasion. Il était en effet un peu en mauvais état mais au moins... il était dans sa langue natale, en français ! Il s'agit du récit "Ten Little Niggers" d'Agatha Christie, mais traduit en français ce qui donnais "Les Dix petits nègres". La couverture n'était guère travailler, un simple texte noir poser sur un jaune assez criât et faisant mal aux yeux. Mais bon... il était assez rare de trouver des livres français à pas cher. Les livres anglais était les plus commercialiser, puisqu'il s'agissait de la langue mondiale, si on voulait des livres neufs dans d'autres langues... il fallait aller dans d'autres boutiques de livres spécialiser, et là... le livre devenait un peu trop épicer...
Shiroka n'était pas une grande amatrice de roman policier, mais... il n'y avait pas de récit fantastique écrit en anglais dans le petit magasin d'occasion... son dévolue c'était alors jeter sur un livre dont la trame tournait autour d'un pseudonyme macabre, puisqu’il s'agissait d'un jeu de mot avec le mot "Inconnu" ! Par ailleurs, en y songeant, la jeune demoiselle eu un sursautât et s’empressât d'ouvrir un livre, cherchant un passage ou se trouvait le dit pseudonyme et espérant que celui-ci était resté ou un format anglais. Certaines éditions serait bien du genre à être assez stupide pour tenter de traduire le jeu de mot, heureusement il en était rien, et un léger sourire de satisfaction se dessinât sur son visage alors qu'elle se mit à lire : "U.N Owen" ... un pseudonyme signifiant en réalité "Unknown"... Lâchant un léger soupire en refermant le livre, Shiroka se sentie soulager. Elle l'avait certes déjà lue une fois, à l'époque du lycée, en tant qu'oeuvre obligatoire à étudier, mais... elle avait trouver l'histoire plaisante. Et puis relire un livre qu'on connait déjà, n'était-ce pas là, la meilleure façon pour s'endormir ? Quittant les yeux du petit ouvrage pas très épais, son regard ne put s'empêcher d'être interpellée par la personne assise sur le banc en face d'elle. La tenue était... assez sophistiquer. Du moins ni trop simple ni trop extravagante. D'ailleurs celle-ci aussi lisait un livre... Un livre... en bien meilleur état que celui que Shiroka avait acheter et bien plus agréable à regarder, ne serais-ce au niveau de la couverture. Et bien... il fallait croire que certain avait de l'argent à dépenser. Détournant le regard, la demoiselle au cheveux blanc regardât ailleurs, son regard se posant sur la fontaine. Étonnée, elle ne comprit pas comme cela pue lui échapper, après tout... elle aurait surement entendue l'eau s'écouler, mais en observant bien, celle-ci semblait éteinte depuis longtemps, ce qui expliquait son silence...
Puis lors d'une fraction de seconde, en se perdant dans ses pensée, Shiroka réalisât une chose... elle était en quelques sortes prisonnière de l'île sur laquelle elle se trouvait... tout comme les victimes du petit roman qu'elle avait trouver. Le scénario de ce livre et celui de son histoire se passait, sur une île. Le Destin à un sens de l'humour plutôt glauque il faut croire.
Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Dim 25 Fév 2018 - 6:05
Who are you, dear boy?
Étrangement, même le livre qu'Elise avait entre les doigts semblait riche et coûteux : de belles pages blanches, écriture noire, basique. De temps à autres, de belles illustrations, et le tout était entouré d'une couverture rouge un peu vieillie, et le titre en lettre dorée : La Belle et la Bête.
Reposant sa feuille marque page au milieu de sa page, à la fin de son chapitre, elle referma le livre, qu'elle posa sur ses cuisses, inspirant longuement. Si elle n'avait pas une telle éducation coincée, discrète et élégante, elle se serait étirée en baillant longuement ; cela faisait combien de temps qu'elle lisait ? Posant sa main gantée sur son front pour se protéger la vue du soleil, la demoiselle leva les yeux vers le ciel. Potentiellement, il devait être peu avant midi, ce qui expliquait peut-être cette petite douleur au niveau du ventre : elle commençait à ressentir ce que l'on appelle couramment : la faim.
Ce fut en baissant les yeux qu'elle remarqua la demoiselle assise face à elle. Tiens donc, elle n'était donc pas la seule à avoir bravé la fraîcheur pour venir apprécier un timide rayon de soleil ? Et fraîcheur était un mot assez faible, vu les températures. Il suffisait que le vent se lève un peu pour que ça devienne un peu plus pinçant, plus agressif... Heureusement que le soleil était là, et à son zénith ou presque pour pour réchauffer un peu cet atmosphère.
De longs cheveux clairs et détachés, le teint pâle.... Et elle n'était pas si couverte que ça au vu des températures. Et cette mystérieuse demoiselle semblait avoir choisi comme cette chère Elise : prendre un livre pour venir paisiblement au parc, profiter de ces lignes d'écriture sous un timide, mais doux rayon de soleil. Tiens, d'ailleurs, en reposant son regard sur elle, sur son visage, la jeune Française tilta : elle l'avait déjà vu à de multiples reprises, et c'était à la boulangerie ! Elise n'avait pas d'amis, personne de proche, mais elle prêtait un peu attention à ce qui l'entourait et.... Et allez savoir pourquoi, elle l'avait vue et retenue.... Sûrement cette peau de poupée.
En temps normal, dans sa vie habituelle à Versailles, elle ne l'aurait même pas vue, ni même remarquée ! Mais les choses étaient... Un petit peu différentes ici : des personnes différentes,des hommes, des femmes, des riches, et des pauvres, des gens de couleur... Car oui, ne nous voilons pas la face : dans l'école d'Elite de la demoiselle, les prénoms les plus courants étaient plus du genre "Charles-Edouard", "Marius", "Henry-Philippe", " Marie-Madeleine" et autres prénoms du même genre, tous plus pompeux les uns que les autres pour le peuple !
Mais là, elle ne détachait pas son regard de la demoiselle, et se laissa guider par ses jambes finalement. Contournant la fontaine, elle vint aux côtés de la jeune femme, s'inclinant un instant, sa main gentiment tendue vers elle.
"Pardonnez ma curiosité et mon manque de retenue. Je vous ai vue plongée dans votre lecture l'espace d'un moment, alors je me demandais de quoi il en retournait ? "
Très raffiné, très courtois, sans forme d'agression aucune... Non, elle osait venir poser une question, et s'approcher d'une pure inconnue !
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Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Dim 25 Fév 2018 - 14:39
Les situations inhabituelles surprenne toujours. Leurs caractères inattendu ou le manque d'habitude face à ce genre de comportement était la cause du pourquoi certains individus pouvaient se retrouver mal à l'aise ou surpris. Ce fut le cas de Shiroka, qui surprise, eu un léger sursaut avant de tourner là tête vers cette mystérieuse interlocutrice. Une conversation avec une inconnue ? Voilà quelque chose de fortement inhabituel. Aller ainsi vers les inconnus étaient loin d'être du genre de la demoiselle qui ne parvenait pas à comprendre le pourquoi du comment cette personne avait décider d'aller vers elle. Était-ce pour rire de la couverture si laide et misérable de son livre ? Était-ce pour voir de plus près la peur de la conversation qui semblait imprimé sur le visage de la blanche ? Cachant de sa main le titre du livre qui était en français, la demoiselle dont la vie n'était que mensonge ne savait même pas quelle langue adopté dans cette situation. Elle l'avais reconnu, et de loin... cette demoiselle lui avait bel et bien parler en français... à t-elle eu le temps de lire le titre du livre ? Shiroka... ou plutôt "Laeva" n'en savait rien. A cet instant précis, elle se sentie comme prise dans un cruel piège du destin. Si elle prononçait ne serait-ce un mot, la demoiselle allait t-elle reconnaître son accent français qui pourrait trahir son faux nom et ses fausses apparences ?
Après avoir jetée un bref regard sur l'inconnu, ses yeux semblait maintenant fuir ailleurs, sur le sol, sur le livre, tout sauf le regard. Elle était incapable de maintenir son regard dans celui d'une autre personne, sa réponse se fit longues lorsque enfin ses lèvres s'ouvrirent légèrement.
-Ce n'est.... qu'un livre pour tuer le temps le temps que le sommeil arrive lors des nuits ou fermer l’œil semble... impossible... L'histoire raconte comment plusieurs personnes, chacune très différentes, meurent assassinée une par une sur une île loin de tout... Le tout étant articuler autour d'une simple comptine pour enfant et d'un pseudonyme cachant l'identité du meurtrier...
Du français... c'était la langue qu'elle avait juger bon d'employer. Après tout elle se voyait mal mentir si jamais son interlocutrice avait eu le temps de remarquer le titre du livre... Lâchant un soupire, les gens de la blanche tremblait légèrement alors qu'elle aggripait fermement le livre et son pochon en plastique contenant ses autres achats dans ses mains. Contrairement à Elise, Shiroka n'avait pas reconnu le visage de son interlocutrice. Ce n'était qu'une cliente pari d'autre, et la demoiselle aux cheveux blancs avait une très mauvaise mémoire des visages. Néanmoins, Shiroka c'était toujours exprimé en anglais dans la boutique, surement pour se faire comprendre de la majeur partie des clients. Le fait qu'elle s'exprime alors aussi bien en français pouvait dans ce cas, peut-être, un peu surprendre.
-Je... je ne suis pas une grande amatrice des roman policier d'habitude... mais... il n'y avais que ça de vraisemblablement intéressant dans la... hmm... boutique... d'occasion....
Elle se sentais s'enfoncer, elle se sentais ridicule. Pourquoi cette fille qui pouvait visiblement s'offrir tout et n'importe quoi venait vers elle !? Se sentant gênée et mal à l'aise à l'idée d'avoir mentionner cette boutique ridicule de traîne-misère, la blanche se murât de nouveau dans le silence, ne cherchant pas à alimenter la question avec des questions tel que "Qui êtes-vous ?", "Quel est votre genre de lecture ?" ou bien encore "Savez-vous que ce livre à été adapté en film ?" C'est surement à cause de ce genre de comportement très fermer que Shiroka avait très peu voir aucun ami.
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Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Mer 28 Fév 2018 - 2:39
Et les Mistrals Gagnants
Ce ne fut qu'en voyant le léger sursaut de la jeune demoiselle qu'Elise s'interrogea : mince, était il mal vu d'aller accoster les gens de la sorte ? Selon la réaction de cette jeune femme en tout cas, la réponse semblait être oui. La jeune Française n'avait pas l'habitude d'aller vers les autres mais avait fait attention à paraître douce et naturelle, pas trop coincée ou sur la réserve. Oui, elle avait parlé en Français, dans sa langue natale, sans y réfléchir ! Car pour dire vrai, elle n'avait que très peu parlé récemment, et ses habitudes avaient repris le dessus sans même qu'elle n'y prête la moindre attention.
Pour le coup, devant ce silence et cette gêne sous-jacente, Elise allait ouvrir les lèvres, s'excuser de son impolitesse et repartir calmement dans le sens opposé, comme si rien de tout ceci n'était jamais vraiment arrivé, mais la douce inconnue prononça quelques mots avant elle. Et la langue utilisée ? Du Français, oui, mais Elise de tilta pas, ça semblait juste.... Normal ? Comme si elle était encore en France finalement !
Sans y penser, en l'écoutant, la jeune blonde s'autorisa à s'asseoir aux côtés de la jeune inconnue, en la regardant avec douceur, suite à ces explications.
"Je vois..... ça à l'air assez intéressant. Ce ne serait pas un... un thriller ? Je crois que ce doit être le nom... "
Mais alors qu'elle posait cette petite question, son regard se porta sur ses mains, ses légers gestes : son interlocutrice n'était pas à l'aise. Elise avait appris à lire la gestuelle, les réactions des gens ; le regard fuyant, des gestes assez hésitants et sec, se recroqueviller sur soi, essayer de se cacher, de cacher des choses, de se protéger. Malgré son air détaché de tout, la jeune blonde eut une sorte de petit pincement en voyant qu'elle semblait juste la mettre mal à l'aise, alors qu'elle avait cherché tout l'inverse ! Discuter, apprendre à connaître une personne, se lier d'amitié. Ces choses qu'elle ne connaissait pas et qu'elle ne savait pas enclencher.
Tant pis, ce serait sûrement pour une prochaine fois, non ? Car même lorsqu'elle s'exprima à nouveau, sa voix finit par s'éteindre... Son pincement au cœur s'amplifia. Ce fut à cet instant qu'elle remarqua le français de la jeune femme, ce qui la toucha encore plus en fait, et Elise en profita pour se relever, s'inclinant face à la jeune et jolie demoiselle.
"Je suis navrée de vous avoir importuner, ma présence semble vous déplaire. Tenez. "
Elle lui tendit son propre livre à la belle couverture de rouge et d'or.
"Je ne sais pas si vous l'avez déjà lu mais.... Il est intéressant, et, il est en français. Vous pourrez me le rendre plus tard, ou le gardez, comme vous le désirez. "
La jolie blonde posa son regard sur son interlocutrice : cheveux très clair, et son regard, la couleur de ses yeux étaient à l'opposé des siens, et ce, même si elle ne la regardait pas.
"Je ne voulais vraiment pas vous ennuyer, j'en suis profondément navrée."
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Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Mer 28 Fév 2018 - 3:27
Un ciel sans nuage, sans pluie, ni neige et au soleil radieux et éblouissant et favorable à l'épanouissement d'un feu de foret. Sans qu'on puisse le comprendre, malgré la gêne et la timidité de la jeune ville à la chevelure blanche, la présence de cette inconnue lui était, sans qu'elle ne sache pourquoi, quelque peut agréable. Une conversation simple, banale... en face à face... du moins presque. Seulement deux personnes discutant, pas de groupe pour faire pressions, rien, juste des paroles et des actes neutres et agréable. La présence de cette inconnue n'était pas réellement indésirable, mais relevait surtout de la surprise. Shiroka se sentait honteuse en voyant l'étrangère se lever, prête à partir. Était-elle si maladroite que ça à la conversation ? Au point d'en faire fuir cette personne ? Elle en avait presque les larmes qui montaient. t puis se livre, cet offre... la culpabilité envahissait l'éternelle solitaire. Elle était incapable de dire un mot, et pourtant, intérieurement, elle avait envie de crier, d'hurler, de supplier cette personne si gentille et si douce de rester juste un peu plus longtemps assise à côté d'elle. Un appel désespéré qu'elle avait beaucoup de mal à manifesté par les mots et les actes.
-Je... je ne peux pas accepter j... j'aurais... trop peur de l’abîmer... et puis... et puis...
Si difficile, aurait-elle l'air bizarre de répondre ceci ? Doucement, les jambes tramblantes à cause d'une brise légère mais fraiche, elle terminat ses dires par :
-Vous... vous ne me déranger pas.... v... vous pouvez rester sur le banc si vous voulez... enfin vous... à moins vous devez peut-être partir...
Tant de tic et de manie chez Shiroka, qui trahissait ho combien elle pouvait être mal à l'aise lors d'une conversation ou de tout contact avec des personnes. Par ailleurs Elise 'navait surement ien à envier à la blanche. Quelques cernes sous les yeux, des mains aux doigts et aux ongles abimés et ronger, et un regard fuyant et semblant se méfier de tout trahissait ce qui était : Une très mauvaise expérience des relations sociales.
Le parc quant à lui, pendant cette breve conversation, c'était un peu remplie, notament d'un groupe d'enfant jouant au ballon dans le petit parc ou les demoiselles se trouvaient. Rien de bien folichon jusqu'a ce que l'un des enfants, tira énergétiquement dans le ballon de foot, tirant si fort que le son de son pied frappant le ballon se fit entendre d'assez loin. La blanche sursautat alors, se recroquvillant et se crispant sur l'instant, levant même légèrement ses maisn aux niveaux de sa tête qu'elle baissat lorsque le ballon fendit les airs, passant devant les quelques rayons du soleil et projetant son ombre sur le duo d'amatrice de lecture. Finalement, la balle retombat, son ombre s'éoignant et se retirant, les enfants continuant de jouer. Il n'y avais pourtant aucune raison d'avoir peur. Mais pourtant, ça semblait bien de la frayeur dans le regard de Shiroka qui avait eu cet étrange tic. Qu'est ce que cela pouvait révéler de ça personne ? Une phobie des ballons ? Peut-être... qui pouvait le savoir. Après tout, elle avait ces reflexe à cause d'un jeu cruel lors de ses années de collèges. Un jeu ou ses bourreaux faisait exprès de tirer au ballon sur elle, que ce sois ballon de foot ou de basket, et le plus fort était le mieux, surtout lorsqu'on visait sa tête...
Quelque sueur froide perlait sur le front de Shiroka, elle en avait presque un air malade, et soudainement, elle se mit à s'excuser, réalisant à quel point ses étranges réflexes devait avoir des airs de bizarrerie pour l'inconnue qui l'abordait....
-Je... je suis désolé ! Je... c'est... c'est surtout moi qui doit vous gêner. Excusez-moi je... je voulais pas vous ... vous mettre mal à l'aise je... je suis vraiment... vraiment maladroite pour tenir une conversation. Par... pardonner-moi !
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Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka Mer 28 Fév 2018 - 3:58
Et les Mistrals Gagnants
Elise avait un air naturel détaché des choses, comme si rien ne pouvait l'atteindre, et en soit, c'était assez vrai : pleurer, crier, rire, sourire, être choquée, surprise, effrayée... Tout ça lui avait été interdit. Soit polie, élégante, courtoise, discrète, belle et charmante, c'était tout ce qu'on lui avait jamais demandé. Cela faisait encore assez peu qu'elle était arrivée ici, mais elle avait légèrement changé : ce monde, cette île était si différentes de son quotidien, rempli de dictat et d'obligation. Ici, elle apprenait à vivre seule, par ses propres moyens. Bien sûr, elle restait attachée à l'école, à ses notes, mais elle cherchait un peu à découvrir et rencontrer. Et pour une première, c'était assez particulier.
"L'abîmer ? Ne, vous en faites, pas, ce n'est pas n...."
Tout s'enchaîna assez vite : l'écho du coup dans le ballon, la réaction de la jeune femme effrayée. Elise eut à peine le temps de se tourner et de voir la direction de la balle, passée aux dessus d'elles pour atterrir plus loin. C'était cette balle qui l'avait effrayée à ce point ? Clignant des yeux en reportant son attention sur la jeune demoiselle, Elise fronça les sourcils, un peu touchée de la voir effrayée à ce point, et intimidée : faisait elle une crise d'angoisse ? Dans ce cas, il allait falloir y aller doucement. Se penchant, elle posa le livre sur le banc, juste à côté d'elle, puis elle continua de descendre pour se mettre à genoux devant elle.
"Je vous en prie, essayez de vous calmer. Inspirez doucement par le nez, quelques secondes, avant de souffler, par la bouche, cette fois-ci. Recommencez quelques fois, ça ira mieux. "
Et dans sa tête, après avoir pesé le pour et le contre, elle décida d'avancer sa main gantée vers celle de la demoiselle, pour la prendre avec toute la délicatesse du monde, la serrant avec légèreté. Elle voulait lui dire que ça allait, que tout allait bien et... Et elle réussit à la sourire doucement.
"C'est la première fois que j'ose venir parler à une inconnue, vous savez ? Nous sommes toutes deux dans le même bateau en ce moment."
Elise était peut être juste plus calme, mais elle réagissait par ce qu'elle avait déjà elle même vu ou vécu. Le fait de se mettre à genoux, ou de prendre la main de la demoiselle n'était pas une bonne idée en soit, mais c'était ce qu'elle connaissait qu'elle appliquait, et semblait être, à ses yeux, la meilleure chose à faire.
"Souhaitez-vous que je vous accompagne hors du parc ? Si la vue de ce ballon vous dérange, n'hésitez pas à me le signaler..."
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Sujet: Re: A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka
A m'asseoir sur un banc, 5 minutes avec toi ► Ft Shiroka