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 La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]

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Jess L. Nyström
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Jess L. Nyström


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MessageSujet: Re: La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]   La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess] - Page 2 EmptyMer 5 Nov 2014 - 22:54

Les oreilles, c’est érotique.
Il s’approcha de son oreille, venant y chuchoter des mots pourtant pas si doux. Il soufflait les mots avec angoisse. C’était étrange, mais ça n’allait pas plus loin. Et pourtant, ces mots semblaient doux. Peut-être que c’était à cause de leur position très embarrassante de plus tôt. Jess était distraite, elle n’écoutait que d’une oreille ce qu’il disait. Elle était ailleurs, comme absorbée par le souffle chaud de son nouvel ami qui venait se heurter à sa peau.

« J’ai une idée. Relâche-le. Mais garde ton lasso bizarre à portée de main. On va bien voir s’il se retransforme ou pas. Après tout, on a bien vu, avant que tu le captures, c’était une ombre jaune bizarre, non ? Donc, c’est possible que son tatouage bizarre aie fait réagir son corps, ou un truc du genre… Mais par contre, on va quand même rester sur nos gardes… »

« Hm ? »

Jess eut comme un sursaut. Elle fut parcourue d’un frisson d’effroi. Le relâcher ? Mais, était-il fou ? Cet enfant sait peut-être une foule de chose, il est étrange, et en plus, elle devait le relâcher ? Elle se retourna brusquement, se retrouvant nez à nez avec lui. Très près, d’ailleurs. Peut-être même un peu trop. La brune le regarda avec de grands yeux surpris. Elle s’approcha un peu, instinctivement, jusqu’à ce que son nez touche le sien. Leurs lèvres se frôlaient dans un silence de mort qui dura quelques secondes à peine pourtant. Alors, la jeune femme se recula soudainement en secouant la tête, rougeurs aux joues.

« Euh, oui, bien sûr. »

Elle le relâcha. QUOI ? Et oui, perturbée par cette nouvelle posture embarrassante, elle ne réfléchit pas à ce qu’elle disait. Le lasso disparu, prêt à réapparaitre, tandis qu’elle guettait l’enfant qui s’éloignait d’un air peu rassuré au loin. Une fois qu’il fut à bonne distance, elle commença à avancer doucement, suivit par Kurai. Elle marchait paisiblement, les mains montées derrière sa tête. Ses émotions étaient passées, enfin. Elle regardait le garçon marcher encore, presque pas apeuré par ce qu’il venait de vivre.

Ses yeux se posèrent sur Kurai. Elle le regarda de haut en bas. Ses cheveux se perdaient dans le vent, c’était amusant. La brune fit un pas sur le côté pour s’approcher de lui.

« Tu t’attendais à ce qu’il redevienne fantôme ? »

Jess savait qu’il attendait ça avec impatience. Elle le regarda, comme en attente d’une réponse. Mais elle, elle était convaincue du contraire. Sa surprise fut pourtant de taille lorsqu’elle aperçut au loin l’ombre fluo revenir en courant. Elle se stoppa. Ouvrit à nouveau de gros yeux surpris. Plus elle s’approchait, plus elle ouvrait les yeux grands. Elle pouvait reconnaître le petit garçon, et la marque sur son front luisait de plein feu. Alors, elle prit soudainement peur. Elle ne savait pas ce que c’était, mais ça allait très vite. Il allait très vite. Il s’approchait encore et encore. De plus en plus vite. Lorsqu’il fut sur le point de se heurter aux deux jeunes gens, le garçon s’étala au sol après avoir trouvé cogné ce qui semblait ressembler à un mur électrique, glissant au sol en essayant de se relever difficilement. Jess avait les mains tendues, le souffle court. Elle avait eu peur pour la première fois depuis longtemps, lâchant un petit cri par la même occasion. Ce sentiment presque nouveau lui avait fait perdre le contrôle et elle avait agi sans même s’en apercevoir. Mais avec une telle décharge, il risquait de ne pas se relever se si tôt, le petit. Enfin, c’était normalement. Parce que visiblement, le garçon était sonné sans pour autant avoir perdu connaissance.

« Whow. Il est coriace le gamin… »

Ou alors, juste un peu maso. Peu rassurée par la situation, elle s’approcha encore un peu plus de lui, glissant sa main dans la sienne. Sans doute qu’il pouvait sentir de petit courant électrique la parcourir.

« Calmez-vous… »

L’ombre se mit à briller de plus forte intensité encore. On aurait presque dit qu’elle se transformait…
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Kurai S. Ikazuchi
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Kurai S. Ikazuchi


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MessageSujet: Re: La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]   La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess] - Page 2 EmptyDim 9 Nov 2014 - 20:43



Euh... Wait... WHAT ?!





Alors qu’il demandait à Jess de relâcher le gosse, celle-ci, visiblement étonnée, se retourna en sursaut. Etait-ce délibéré ou involontaire ? En tout cas, puisqu’il était encore près de son oreille, les deux jeunes gens se retrouvèrent très près l’un de l’autre. Trop près. Elle se rapprocha de lui jusqu’à ce que leurs nez se touchent. Leurs lèvres se frôlaient presque et leurs souffles se mêlaient. Instant délicat de tension, qui ne dura pourtant que quelques secondes. Après quoi, la jeune fille s’éloigna de lui en rougissant.

Puis elle relâcha le gosse, comme Kurai lui avait demandé. L’enfant se releva et ne manifesta guère d’émotions face au fait de s’être fait molesté par les deux utilisateurs de foudre. Il se contenta de s’éloigner calmement, comme si rien ne s’était passé du tout. Alors, les deux jeunes gens le suivirent à bonne distance, mais sans se laisser distancer. Rien ne semblait se passer. C’est donc pour cela que Jess s’approcha de lui et lui demanda s’il s’attendait à ce qu’il redevienne un fantôme.

A cela, la réponse était bien entendu affirmative. Sauf qu’apparemment, ce n’était pas le cas. Kurai avait donc des raisons de se retrouver désappointé. Certes, ce n’était qu’une hypothèse, mais elle lui paraissait pourtant plausible… Mais bon, il fallait croire qu’il s’était trompé.

Ou… pas. Car précisément à ce moment-là, alors qu’il allait répondre à Jess, il vit, en même temps que la jeune fille, l’ombre jaune fluo qui, au loin, courait vers eux. Il s’arrêta net en même temps que sa comparse et put ainsi constater qu’il ne s’était pas trompé. Sauf que, pour le coup, il aurait quand même préféré. Parce que le petit garçon était parfaitement reconnaissable, et, sur son front, le symbole bizarre palpitait dans une lueur assez malsaine, luisant de pleins feux. Et le garçon/ombre s’avançait beaucoup trop vite pour que les deux puissent réagir. Il faut dire aussi que, dans le cas de Kurai en tout cas, il était trop stupéfié pour bouger. Et Jess ne bougeait pas non plus.

Pourtant, alors que le garçon/ombre allait les heurter, il percuta un mur électrique qui s’était matérialisé de justesse devant les mains de Jess. Par réflexe ou à dessein, elle les avait apparemment sauvés. Mais ce ne semblait pas suffisant, car, même s’il semblait sonné, le gamin/ombre n’avait pas perdu connaissance. Alors qu’elle murmurait un commentaire sur la résistance du gamin, commentaire avec lequel Kurai ne pouvait qu’être d’accord, elle lui prit la main, sans doute pour se rassurer. Alors, il resserra sa prise, sans lui faire de mal, pour lui signaler qu’il était bel et bien là, tandis qu’un faible courant électrique circulait entre eux par le biais de leurs paumes jointes.

Calmez-vous

Qu’est-ce que vous dites, vous deux, encore ? Je sais qu’on devrait se calmer !

J’ai rien dit.

Moi non plus, onii-chan.


QUOI ?! Si ce qu’il avait entendu ne venait pas de ses hallucinations, alors, de qui… Bien sûr, la réponse était sous son nez. Le gosse… Etait-ce bien lui qui avait insufflé cette pensée ? De la télépathie ? Alors quoi ? Pourquoi n’avait-il simplement pas parlé ?

J’ai besoin d’aide…

Le message télépathique avait retenti dans l’esprit de Kurai, mais aussi à l’extérieur. Il ne faisait aucun doute que Jess avait reçu le même message. D’ailleurs, le regard qu’ils échangèrent en disait long.

Cependant, il n’eut guère le loisir de s’interroger sur ce phénomène que le gamin commençait à briller de manière beaucoup plus intense, comme s’il était en train de se transformer.

Attention…

L’appel télépathique faiblissait, comme s’il était empli d’urgence. Alors, Kurai, pour une fois, ne réfléchit pas. Alerté à la fois par le message télépathique et par son instinct, il se jeta sur Jess alors que le gamin… explosait. Il n’y avait pas d’autre mot. Ce qui venait de se produire, c’était une déflagration, sans flamme, mais une déflagration quand même. Heureusement, le souffle les avait certes projeté un peu plus loin, mais ils n’étaient pas blessés, apparemment, puisqu’ils étaient en l’air au moment où ça avait débuté. Kurai se redressa alors.

-Ca va, Jess, rien de cass… Oups !

Pourquoi oups ? Simplement car, lorsqu’il l’avait saisie, il avait, malencontreusement attrapé la partie proéminente qui existe chez les individus humains de sexe féminin. Bref, autrement dit, à l’heure actuelle, il venait de réaliser qu’il avait saisi un des seins de la jeune fille et, donc, pendant leur chute, l’avait légèrement (et ce, par le plus grand des hasards, rappelons-le bien !) tripotée.

Quand il s’en rendit compte, il rougit légèrement et retira en vitesse sa main de l’endroit incriminé. Il était un peu perturbé, d’autant plus que leurs corps étaient assez proches l’un de l’autre. La situation était donc assez gênante, jusqu’à ce que retentisse une voix grave.

-Ah… ça va mieux ! Franchement, les jeunes, vous êtes fous, faut avouer ! Avec cette défense idiote, je renvoie tous les dégâts d’un coup !

Kurai tourna la tête et vit qu’à la place où se trouvait avant le gamin était maintenant un homme, adulte, très musclé, qui n’était vêtu que d’un pagne, heureusement pour les yeux de Kurai, assez long pour que rien ne dépasse. Et pourtant, alors que Kurai était totalement hétéro, il ne pouvait s’empêcher de penser que ce mec aurait pu être la définition du « beau », pour le masculin. Il arborait un grand sourire et ses yeux riaient tandis qu’il se massait les épaules. Instinctivement, Kurai resta sur ses gardes, mais l’autre rit.

-Alors, les jeunes, vous attendez même plus d’être en privé pour vous amuser, maintenant ?

Kurai restait sidéré…




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Jess L. Nyström
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MessageSujet: Re: La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]   La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess] - Page 2 EmptyMar 11 Nov 2014 - 0:19

Beau gosse ~
Il allait exploser. C’était clair, c’était visible. La marque sur le front de l’enfant s’était mise à briller, de façon plus en plus intense. Jess avait les yeux grands ouverts. Ses grands yeux foncés, assombris par l’angoisse de ne pas savoir à quoi s’attendre. Elle était étonnée, presque choquée par ce qu’il se passait sous ses yeux. Est-ce qu’il allait exploser… à cause d’elle ? Et si c’était son mur magique qui avait provoqué cette réaction dans son corps ? Abasourdie, elle ne pouvait plus bouger. Son corps était engourdi.

Avant qu’elle n’ait le temps d’essayer de réagir, elle se retrouva plaquée au sol. Surprise, elle poussa un cri qui retenti lorsque Kurai se jeta sur elle. Jess ouvrit à nouveau grand les yeux. Ah ? Euh… Que s’était-il passé exactement ? Elle n’aurait su le dire. Toujours était-il que le petit garçon avait disparu dans une explosion sans flamme ni fumée. Le souffle de l’explosion avait poussé les deux jeunes gens plus loin, près d’un buisson. Sonnée, la demoiselle fixait le lieu où avait eu lieu l’explosion.

« Ça va, Jess, rien de cass… Oups ! »

La bouche ouverte en un rand « O », elle finit par secouer la tête. Elle regarda Kurai dans les yeux avec une sorte d’incompréhension. Oups ? Pourquoi ? Rapidement il fit le lien avec ses mains. Kurai ne s’était pas vraiment gêné pour venir glisser sa main sur sa poitrine. Jess le regarda, simplement. Elle constata la proximité de leur corps actuellement, rougissant lorsque le jeune homme retira sa main. Lui aussi, elle pouvait s’apercevoir qu’il avait rougit, laissant une sorte de malaise s’installé quelques instants. Quelques instants qui durèrent un long moment pourtant. Quelques instants interrompus par la voix d’un homme.

« Ah… ça va mieux ! Franchement, les jeunes, vous êtes fous, faut avouer ! Avec cette défense idiote, je renvoie tous les dégâts d’un coup ! »

Euh, attend. T’es qui, toi ?
En tournant la tête, quittant le regard timide de son ami, elle put apercevoir un homme à l’endroit même où elle avait pu voir l’enfant exploser. C’était un homme d’âge mur, musclé, vêtu d’un pagne. Un pagne, peut-être pas assez court aux yeux de Jess qui semblait avoir retrouvé, soudainement, ses esprits. Elle louchait sur l’inconnu, dévorant des yeux son corps musclé, son torse dessiné et devinant d’un œil agile ce qu’il pouvait cacher sous son unique vêtement. Il s'étirait, se massait les épaules. Il avait des yeux brillants, un large sourire, des épaules larges et solides.

« Alors, les jeunes, vous attendez même plus d’être en privé pour vous amuser, maintenant ? »

Jess sourit un peu, un léger sourire. Pourtant, Kurai ne semblait pas en confiance. Etait-ce à cause de cet « accident » qu’il était si mal à l’aise ? Si peu détendu ? Non, c’était peut-être simplement la présence de cet inconnu qui le stressait. Il était sur ses gardes. Le côté un peu étrange de Jess ressortie à ce moment. Un sourire apparu clairement au coin de ses lèvres. Elle s’approcha de son nouvel ami. Son visage se faisait plus proche du sien, encore plus proche. Elle regarda l’apollon du coin de l’œil et, sans plus attendre, prit la main de Kurai et la posa sur sa poitrine. Elle l’invitait à une caresse délicate.

Elle croisa son regard avec celui du garçon, lui faisant comprendre qu’il n’avait pas à s’en faire. Oui, elle se moquait du l’homme qui était apparue devant eux. Quelques secondes à peine passèrent avant qu’elle ne vienne déposer un baiser à la commissure des lèvres de son ami. C’était à son tour d’être sous le choc. Il rougit bien plus qu’il n’avait pu le faire avant. Cette réaction fit sourire Jess un peu plus qui, laissant alors la main de Kurai retourner sous le contrôle total de son propriétaire, regardait désormais l’homme devant eux.

« Bah alors ? T’en tire une tête ! T’es jaloux ? Parce que toi t’es plus vieux, alors tu te laisses plus aller ? Bouuuh ! Pas bien ! Faut rester jeune dans sa tête ! »

Alors, Jess le regarda à nouveau. Visiblement vexé qu’on lui rappel son âge, il gonfla les joue, boudeur. Puis, après avoir grommeler quelques mots incompréhensibles il s’éloigna en haussant les épaules. Alors c’était tout ? Il leur explosait à la figure et il partait, simplement ? Une fois qu’il fut hors de leur vue, Jess retourna sa tête vers Kurai. Elle porta sa main droite à son visage pour se gratter la joue, surprise par une telle réaction.

« Ça va, rien de cassé ? »

Il l’avait quand même sauvé d’une blessure certaine causée par l’explosion. Elle le regarda à nouveau dans les yeux, croisant son regard une fois encore.

« Merci. »

Jess n’avait pas pour habitude de trop s’attardée sur les remerciements et les excuses. Faire court, c’était faire bien. Evidemment, ça ne fonctionnait pas pour tout ! C’était seulement dans des cas comme celui-ci.

« Ils sont comment ? »

Elle lui tira la langue, montrant d’un doigt agile sa poitrine. A nouveau très près de lui, il lui aurait suffi d’un coup de langue pour qu’elle touche ses lèvres. Refreinant une pulsion provocatrice, elle ravala sa langue en laissant trainer un regard mâlin.

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Kurai S. Ikazuchi
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MessageSujet: Re: La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]   La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess] - Page 2 EmptyDim 23 Nov 2014 - 14:25



Brainless





Alors que l’espèce d’Apollon d’opérette se moquait des deux jeunes gens, Jess eut un sourire et saisit la main de Kurai, avant de l’accompagner jusqu’à sa poitrine, l’invitant à une caresse. Euh… Wait… WHAT ? Temps mort, temps mort demandé ! C’était. Quoi. Ce. Bordel ?! Quelques secondes s’écoulèrent, semblables à une éternité durant laquelle Akane menaçait de milles morts à la fois Jess et Kurai. Puis, au bout de cette éternité, comme si cela ne suffisait pas, elle l’embrassa. Pas sur la bouche, mais juste à côté, au niveau de la commissure. Alors, le cerveau de Kurai opta pour le mécanisme ultime de défense : il se déconnecta. Littéralement. Presque, on aurait pu le voir quitter la boîte crânienne de Kurai, prendre sa valise et s’envoler en disant quelque chose comme « C’est bon, moi, j’me casse. Tchao ! ». Il était tellement sous le choc que même Akane restait silencieuse, la bouche tellement béante qu’on aurait pu sans problème y faire entrer un ou deux big macs de 3 étages d’un seul coup. Puis, elle reprit la parole tandis qu’apparemment, Jess lançait une moquerie à l’Apollon, une moquerie que lui-même ne perçut pas.

Je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter, je vais la buter !

Kurai-nii-chan… Je crois qu’Akane-nee est en colère, là…



Et toi, bien sûr, tu réagis pas ! Je vais la buter, puis je vais te buter, et je vous ressusciterais un milliard de fois juste pour avoir le plaisir de vous rebuter encore et encore après !



D’abord, je vais la décapiter. Après, je vais l’écorcher vive. Après, je vais la pendre. Puis la faire frire, puis la pousse du haut de n’importe quel grand bâtiment, puis l’étriper, puis l’égorger, puis la découper en morceaux, puis l’écarteler, puis la brûler, puis la passer sous un rouleau compresseur, puis… Euh… J’ai déjà dit l’étriper ?

Oui, Akane-nee, tu l’as déjà dit.

Ah, euh…



Bon sang, mais réagis, merde !

Ah… Euh… Ga ?

C’est quoi ce « ga » ?

Euh… Bonjour ?

Laisse tomber, Akane-nee, je crois qu’il a disjoncté, là…

Pff ! Je vais te buter aussi, toi ! Non mais depuis quand tu touches ses seins, toi ? Et tu la laisses t’embrasser ! Bon sang, mais dis quelque chose ! Réagis !

Euh… J’dois dire quoi, déjà ?

Je crois que normalement, tu nous dis de la fermer, nii-chan !

Ah oui, c’est vrai… La ferme…


Complètement perturbé, Kurai ne remarqua pas le départ de l’Apollon, ou la première question que Jess lui posa. Enfin, si, il la remarqua, mais ne put se sortir de son hébétude. Et quand elle le remercia, il se demanda un instant à quoi elle faisait allusion, avant de se rappeler qu’il l’avait protégée de l’explosion. Ça devait être pour ça. Puis, elle lui demanda comment ils étaient, avant de tirer la langue et de désigner sa poitrine. Alors, Kurai reprit contenance.

-Ma foi, de ce que j’ai pu constater, ils ont l’air parfaits, au moins au niveau de la taille et de la consistance.

Puis il lui fit un clin d’œil tout en lui tirant la langue, reprenant son habitude de plaisanter, tandis qu’Akane, une fois n’est pas coutume, menaçait d’étrangler l’un ou l’autre, retenue par un Blake des plus blasés. Puis il constata la disparition de l’Apollon, mais haussa les épaules.

-Tiens, il est parti, l’autre ? Bah, pas grand grave. J’en ai un peu marre de ces trucs bizarres, je dois t’avouer… Ah, tiens, au fait, t’avais pas dit que tu voulais me montrer le lac je sais plus trop quoi ? On y va ?

Il commença à marcher, mais s’arrêta vite en regardant autour de lui.

-Euh… On serait pas un peu paumés, là ?







[HRP : Désolé, c'est complètement pourri...]
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Jess L. Nyström
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MessageSujet: Re: La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]   La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess] - Page 2 EmptyJeu 27 Nov 2014 - 19:48

Le lag du cerveau est mauvais pour la santé.
Du moins, c’est ce qu’ils disaient ! En vrai, ce n’était pas vrai. Le lag du cerveau montrait que ce dernier était assez actif pour attirer les cafards qui venaient s’y loger. Et puis, d’ailleurs, un cerveau en forme était un cerveau dans lequel les neurones jouaient aux auto-tamponneuses jusqu’à ce que la foudre qui circulait dans le corps de Kurai ne les sépare pour finalement les mettre en colère. Alors ces mêmes neurones en colère s’énervaient et venaient choquer d’autres neurones qui se mettaient en colère à leur tour jusqu’à ce que ce soit le court-circuit total et complet dans le cerveau de ce dernier. C’était un comble, pour un manieur de l’électricité, non ? Ce court-circuit de cerveau était provoqué par une jeune femme en soit, assez provocatrice. Et il fallait bien l’avouer : cette réaction de bug total lui avait totalement plu. Elle n’avait d’ailleurs pas pu s’empêcher de rire bêtement en le voyant dans un tel état. C’était come programmer un jeu en Java, le voir fonctionner du premier coup ou presque et HOP ! Crash total du processeur. Héhéhé, cruelles ces petites bestioles n’est-ce pas ? Pourtant elles restent essentielles à notre bon fonctionnement. Et oui, le cerveau est le processeur humain. Sans lui, on ne fait rien ! Enfin bon, son OS n’est pas forcément super, il a tendance à crasher : il suffisait de voir le visage à moitié déconfit du jeune homme pour voir qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond.

« AH ! Il retrouve ses esprits, ça y est ! »

La brune lui tirait la langue. Elle ne pouvait que juger de son incapacité à retrouver rapidement ses esprits après une telle provocation. Enfin, il fallait avouer qu’il l’avait un petit peu cherché tout au long de cette journée. Elle n’avait fait que lui rendre la monnaie de sa pièce ! OU PAS HEIN ! Jess n’était pas aussi pure, renfermée et innocente qu’elle le laissait croire. Un rien la poussait à répondre à la provocation. Une provocation physique uniquement. Et peu importait le sens de cette provocation. Qu’elle soit pour se battre ou que ce soit une invitation à se câliner, elle répondait forcément. Et oui, elle était comme ça, Jess ! Elle ne laissait pas une provocation trainer dans l’espace, comme ça. Non, non et triple non ! Elle aimait bien trop pouvoir balader son épée un peu partout sur le corps d’un jeune fougueux ou bien venir mordiller les oreilles d’un délinquant en manque cruel de fessées. Euh… Ou bien l’inverse. Qui savait après tout ! Les conquêtes de Jess n’étaient qu’à elle, elle ne partageait pas. Du moins, pas sur le moment. Après, libre à eux. S’ils étaient encore en vie. Hahaha… Et vous la croyez flippante ? Laissez-moi rire ! Elle est douce comme un agneau ! D’ailleurs, son corps était aussi attirant pour les hommes que l’était une gorge fraiche pour son épée. Il suffisait de comprendre ce que disait Kurai : ils sont parfaits, au moins au niveau de la taille et de la consistance. Enfin, elle espérait également que cela ne fasse pas partie des choses bizarres dont il parlait. IL N’AVAIT PAS TORD LE POULET ! Ils s’étaient passé une tonne de choses, une multitude de choses, une horde de choses, même, aujourd’hui ! Ne serait-ce que l’épisode fabuleux du frabieujour de la Boite Aux Lettres Volante. Oui, c’était totalement, complètement, carrément… BIZARRE ! Et cet apollon sorti de nulle part et reparti comme si c’était tout… Mais… Il a quand même foutu un beau bordel dans leur journée ! Et il est reparti sans même dire quoi que ce soit ? Mais, c’était qui ce type complètement à côté de la plaque ? Cette journée était en fait une équation dont les solutions dépendaient d’une variable aléatoire définie par une intégrale des plus complexes. D’ailleurs, le fait qu’ils soient actuellement perdus devait dépendre de cette variable aléatoire, c’était certain !

Jess réfléchit alors. Elle effectua une petite danse de la tête pour chercher autour d’elle des repères géographiques connus. N’en connaissant pas, elle prit le bras de Kurai et l’enfonça avec elle dans la forêt. Une autre particularité de la demoiselle était son audition, plutôt très (trop ?) bonne. COMMEELLE! Elle se fiait au bruit environnant et il lui semblait bien que derrière ces bruissons, cachés après le morceau de bois qu’il leur restait à parcourir, ils tomberaient de nouveau en ville. Après, où et dans laquelle, c’était une autre histoire ! Mais au moins, une fois en ville, il serait facile de se repérer. Alors ils marchaient vivement vers ces bruits.

« C’est pas que je veux pas t’y emmener. Mais tu vois, le jour tombe, là. Donc ça serait bien de ne pas trop trainer. Mais promis, je t’y emmènerai un jour. »

Elle lui sourit. Un vrai sourire. Accompagné d’un clin d’œil. Gracieux. Elégant. Et bien placé surtout. Oui, très bien glissé, juste assez pour être discret mais bien visible. Un petit plus pour une étrange journée, quoi.

Ils marchèrent, encore. Jusqu’à ce que la forêt se termine. Ils arrivèrent près de l’entrée du parc d’Amishawa. Sortie de ces bois, la demoiselle s’étira. Elle aperçue, plus loin, le bus qui arrivait alors que le soleil tendait vers 0. Elle se retourna et regarda Kurai avec un haussement de sourcil presque amusant. Elle fit un mouvement de tête vers l’arrête de bus en face du parc, à quelques pas d’eux.

« On rentre ? »

Elle lui fit signe de la tête. Lorsque le bus s’arrêta face à eux, ils montèrent dedans.

L’infini des variables aléatoires ne faisait qu’attendre Jess à la suite de cette rencontre.
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MessageSujet: Re: La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess]   La ferme ! Non, pas toi, l'autre ! [Jess] - Page 2 EmptyVen 26 Déc 2014 - 0:34



Conclusion






Alors que Kurai venait de faire remarquer qu’ils étaient plutôt légèrement perdus, Jess lui rétorqua qu’ils iraient au lac une prochaine fois, car il se faisait tard. Elle lui fit la promesse ainsi qu’un sourire sincère, qui n’avait pas grand-chose à voir avec un sourire provocateur, accompagné d’un clin d’œil.

Et, en se fiant apparemment à son audition, elle le conduisit jusqu’à la sortie de ce bois. En regardant au loin, on pouvait apercevoir le bus qui arrivait, alors que le soleil se couchait. Jess lui proposa alors de rentrer. Il se contenta de hocher la tête pour acquiescer. Oui, il se faisait tard, et la journée n’avait pas été de tout repos.

Lorsque le bus s’arrêta, les deux comparses montèrent dedans, sans doute aussi épuisés l’un que l’autre. Durant le trajet qui les ramenait à Ikazuchi, le jeune homme reste silencieux, plongé dans ses pensées. Il repassait le fil de sa journée, essayant de tout assimiler.

Finalement, le bus s’arrêta à Ikazuchi, non loin de leur immeuble. Les deux utilisateurs de la foudre montèrent par l’ascenseur et se révélèrent parfaitement voisins. Alors, ils se séparèrent sur le palier, puis chacun rentra chez lui.

Las, Kurai s’effondra rapidement sur son canapé. Il poussa un soupir et s’allongea quelques instants, pour se reposer. Alors réapparut Akane, qui semblait calmée. Son hallucination lui adressa un grand sourire et fit mine de s’assoir sur lui.

Quelle journée, hein, Kurai ?

T’imagines pas à quel point tu as raison… Je suis claqué…

Et après ?

Comment ça, et après ?

Et après, qu’est-ce qu’il va advenir ?

Comment veux-tu que je le sache, enfin ? Je suis pas devin ! Je sais pas, moi ! Je suppose que je combattrais, que je vais faire des recherches et des rencontres intéressantes. Mais je connais pas le futur !


Il soupira en regardant le plafond, la tête appuyé sur ses bras.

-Mais oui, et après, qu’est-ce qu’il va se passer ?

Cher Kurai, personne ne peut savoir ce que l’avenir nous réserve… Mais tu devrais te préparer, crois-moi. Parce qu’entre les combats, les blessures, les cours que tu devras donner, les mystères, les ennemis que tu te feras, les personnes qui occuperont une place importante pour toi, les études et la vie de tous les jours, crois-moi, tu n’as pas fini d’en baver… Mais en attendant, repose-toi tant que tu le peux encore et rêve à ton ancienne vie… Bientôt, tu connaîtras des gens qui deviendront ta nouvelle famille… Mais aussi tes ennemis mortels. Parce que tu sembles avoir un don… Celui de toujours te retrouver dans des situations étranges… Mais repose-toi avant cela, car, pour l’instant, tu n’en as aucune idée…

Hein ?

Qu’est-ce qu’il y a ?

J’ai cru entendre une voix… Ni toi, ni Blake… Mais… Je suppose que je suis tellement crevé que j’entends des trucs bizarres… Enfin, bref, la journée est finie ! Maintenant, je dors !








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