| | | cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] |  |
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| | Sujet: cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] Dim 4 Sep 2016 - 14:17 | |
| Alors, on va visiter le manoir de l’enfer ?
Lady Mirabelle lui tendit un papier sur lequel elle venait d’écrire. Le manoir hanté ? Celui d’ on lui parlaient tous, au lycée ? C’était tentant. Vraiment. Ils disaient qu’il y avait plein de fantômes, d’esprits retors, bien compliqués et très flippants. Elles avaient prévues il y a quelques jours d'y faire un saut. Son petit renard semblait vraiment excitée par cette perspective, Prunille n'avait donc plus le coeur de la faire attendre plus longtemps. La voir aussi enthousiaste, à sauter partout sur le lit, lui procura un petit frisson de bien être. Un petit frisson de bonheur. Oui, cette idée lui plaisait, et elles allaient se préparer afin de la mettre en oeuvre.
- Attends moi là, on pars dans dix minutes
Laissant son amie sur le lit, la jeune femme passa dans la salle de bain. Prunille s’habilla d’une robe bleu et rose, le genre long et aérien, légère et pratique. Une robe lui donnant cet air éthéré qu’elle aimait tant. Se regardant rapidement dans le miroir, elle coiffa sa crinière rose, et de très longues minutes plus tard, revint dans son placard, y trouvant un chapeau de paille qu’elle plaça sur sa tête. Prenant un sac de la même matière, elle le jeta sur le matelas, pour que son amie puisse y entrer. S’éloignant, elle prit le nécessaire pour réussir à s’ introduire. Cette après midi, elle ne ferait que du repérage, ce serait à la faveur de la nuit qu’elle s’y risquerait. Prunille était folle, mais il lui restait quand même les bases.
Se baissant vers son lit, elle récupéra son sac rempli, rajouta deux ou trois choses dedans, et bientôt, elle furent parties. Mirabelle bien au chaud, sa maîtresse marcha d’un pas décidé vers le manoir. C’était tellement excitant, bientôt, elle pourrait ou non juger de l’authenticité des rumeurs qui lui étaient adressées. Devant la grille d’entrée, Prunille enleva donc son sac, le posa à terre, et libéra son familier. Familier qui, sans tarder, passa au travers. Mirabelle s’éloigna discrètement, cherchant des points faibles, une entrée dérobée. La jeune femme, un peu nerveuse, recula, et alla se placer non loin. Espérant de tout son coeur qu’aucun fantôme ne viendrait croquer sa précieuse amie.
Elle ne remarqua donc pas la seconde chevelure bonbon. Elle ne remarqua pas que sa piètre tentative pour être discrète ne semblait pas avoir marché. La jeune fille s’en fichait un peu, d’être observée. Pour l’instant, elle ne pouvait que jeter des petits coups d'oeils à la grille devant elle. Elle était trop nerveuse pour remarquer quoi que ce soit d’autre. Se séparer de son familier ne lui plaisait pas. Prunille s’en rongeait littéralement les ongles. |
| | | | Nelly-Pi Quadratwurzel
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| | Sujet: Re: cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] Lun 5 Sep 2016 - 14:24 | |
| Les cours de ce matin avaient été d’un ennui massif. Que de la théorie, que dalle en pratique. Et moi, j’étais censée faire quoi pendant ces cours ennuyants à mourir ? A peine la fin avait-elle retentit que je m’étais précipitée au dehors de ces ignobles pièces blanches sans vie. J’avais envie de retrouver le rose de mon appartement. Non, mieux : j’avais envie de boire du thé glacé. En réalité, j’aurai aimé boire le thé glacé de ma victime favorite, mais en cette période de partiel pour les sections d’histoires il devait bien être perdu sous une demie-tonne de livre dans la bibliothèque universitaire. Alors, j’irai boire un thé glacé sans lui tant pis ! Après une demi-journée bien ennuyante, j’allais enfin prendre le chemin d’un plaisir certain.
Après mon crochet à ma boutique favorite d’Ikazuchi, je m’étais retrouver à me promener dans les rues de cette ville en chantonnant. J’avais un peu de musique, ça m’obligeait à remuer la tête dans un peu tous les sens. Parfois un avec un peu trop de violence certainement vu les regards qu’on me lançait sans ménagement. Non mais, quels impolis ces gens ! Je sirotais mon délicieux breuvage lorsque je me suis rendue compte que j’étais presque totalement perdue.
Presque, parce que je savais très bien qu’il y avait un quartier chic dans le coin. Mais un peu perdue quand même parce que je n’y étais jamais venue. Je m’étais retrouver le nez face à un énorme manoir glauque mais qui avait pourtant l’air entretenu. Après l’avoir observé (à la suite d’un bug de cerveau, oui bon, d’accord… ça vous freeze la cervelle de boire ce type de boisson, vous croyez quoi !), je continuais mon chemin en sautillant. Au coin du grillage qui entourait ce manoir, une étrange chose attira mon regard. C’était rose. J’avais vu du rose ! AAAH ! Il existait un autre truc rose à part moi dans cette vie ! D’abord figée un pied en l’air avec ma paille dans la bouche, je m’étais finalement approchée doucement, furtivement. Je l’observais en silence un instant, toujours ma paille dans la bouche. Cet instant paru une petite éternité, mais la voir sursauter lorsque j’aspirais bruyamment le fond de mon gobelet c’était réellement très amusant. J’avais même recommencé une seconde fois pour voir si ça allait fonctionner encore. Lorsqu’elle s’était tournée vers moi, j’avais encore ma paille entre les dents et je souriais bêtement, fière de ma bêtise.
« Yo. Tu cherches un truc ? »
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| | Sujet: Re: cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] Jeu 8 Sep 2016 - 12:26 | |
| Prunille sursauta, elle n’avait pas vu cette nouvelle tête. Comme elle, l’arrivante était rose. Ce qui la fit planter, littéralement. La jeune fille ne bougea pas, contemplant la nouvelle fée. Elles devaient avoir le même âge, c’était carrément flippant. Entendant un bruit de cliquetis, la plus jeune se rua vers un banc proche, se cachant derrière, embarquant l’enrubantée avec elle sans plus de cérémonie. La propriétaire des lieux sortie, le pas pressé. Elle ressemblait à un fantôme, que du blanc. Trop de blanc. Sa peau, ses yeux, et même ses habits, les spectres feraient mieux de prendre exemple, Kathleen était un exemple parfait de fantôme en devenir. Prunille darda ses yeux roses dans ceux de sa nouvelle amie.
- C’est une opération top secrète. J’ai un indic à l'intérieur, j’attend son feu vert pour entrer. Tu veux venir avec moi soldat ?
Elles auraient pu continuer de papoter gaiement, mais Mirabelle ne leurs en laissa pas le temps, réapparaissait sur le muret près de la rue, elle poussa un sifflement. Prunille se leva, et lui fit de grands signes de bras, le premier, pour lui indiquer sa présence, le second, pour lui montrer la seconde touffe rose. Un imprévu de bonne augure, qui pourrait les aider à explorer ce lieu hanté. Après avoir terminé ses grands signes, Prunille retourna se cacher sous le banc. Elle se sentait, en ce moment, comme une espionne sur le point d’accomplir la plus périlleuse des missions.
- Au fait, chuis Prunille, et l’autre là, c’est Mirabelle. On est enchantées.
Car il fallait bien se présenter un peu. Être civilisées, dans ce monde brutal et sans pitié. Enfin, c’était surtout en attendant Mira. Mira et son sifflement distinct, qui leurs indiquerait que la voie était libre. Qu’elles pouvaient traverser, et entrer sans se faire repérer. Ce dernier ne mit que quelques minutes à se faire entendre, et se levant d’un bond, Prunille poussa son amie à se dépêcher. Mais le grillage était fermé. Il ne restait donc qu’une solution, la seconde option. Faire une courte échelle. Se mettant genoux et mains par terre, la jeune femme enjoignit sa compagne de grimper, pour ensuite l’aider à traverser. Ses très longs cheveux avaient beau tomber par terre, ses genoux, sous sa robe, avaient beau s’égratigner, Prunille ne s’en soucia pas. Seule la rapidité et l’efficacité comptaient en ce moment. Car qui savait quand la propriétaire pouvait rentrer. |
| | | | Nelly-Pi Quadratwurzel
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| | Sujet: Re: cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] Lun 19 Sep 2016 - 14:13 | |
| Une opération top-secrète avec une fille qui bug à ma vue ? Oh, comment refuser ça ! C’était tellement alléchant comme proposition que je ne pouvais imaginer répondre par la négative. J’avais suivis des yeux la personne qui venait de sortir du manoir qui se dressait face à nous. Elle était une étrange pâleur face à nous. Une très belle femme ceci-dit, j’aurai bien aimé aller vérifier si elle était aussi pâle au niveau de la couleur de ses sous-vêtements. Un sourire tordu venait d’apparaître sur mon visage. Ok, c’était décidé : j’allais entrer dans cette maison et voler une culotte à cette inconnue.
« Je viens ! C’est une mission que je ne peux refuser. »
Un sifflement attirait mon attention un peu plus loin. La fille en rose fit de grands gestes à la source de ce sifflement avant de se cacher sous un banc. C’est là qu’elle se présenta et présentait son alliée. Prunille et Mirabelle. AAH ! De la bouffe, de la bouffe partout ! Je voyais des prunes et des mirabelles se balader dans mon cerveau. Ça y est, j’allais pouvoir mourir en paix. Ah, non, en fait je devais d’abord voler une culotte à cette femme. Je m’assieds sur le banc sous lequel était planquée Prunille. D’ailleurs, pourquoi elle se cachait ? Oh, c’était un genre de commando mission impossible ?! Trop chouette ! Je regardais furtivement autour de moi avant de la rejoindre sous le banc lui mettant de petits coups de fesses qui voulaient dire « fait moi de la place, j’suis grosse ».
Quelques minutes étaient passées avant que Mirabelle ne siffle une seconde fois. Alors, Prunille s’était élancée en me poussant à la suivre. Ce que j’avais fait, bien sûr. Mais nous nous étions rapidement retrouvée face à un obstacle. Pour entrer, il allait falloir escalader. Prunille avait réagi assez vite pour se mettre à genoux et m’inviter à grimper. D’abord un peu rétissante je ne m’étais pas trop faite priée. Grimpée sur le mur juste à côté du portail, je tendais une main à Prunille pour le hisser vers moi. Une fois que cela fut fait, nous avons toutes les deux sautés du haut de ce mur. Je me sentais comme l’héroïne d’un film d’action. L’âme d’une guerrière. J’avançais à pas de loup, sur la pointe des pieds, comme si le moindre bruissement de l’herbe pouvait poser un problème. Derrière un buisson. Puis un arbre. Et encore un buisson. Nous avancions de manière à ne pas nous faire voir jusqu’à l’entrée de la maison. Mais là encore, nouvel obstacle : la porte était verrouillée.
« On casse un carreau ou on la crochète ? »
J’espérais pour mon âme en quête d’aventure qu’il allait falloir casser le carreau. Mais j’étais certaine qu’elle allait m’indiquer la seconde solution. Et j’espérais qu’elle savait crocheter une serrure. Car si je savais fabriquer du chloroforme senteur Tagada des champs, je n’avais jamais appris à ouvrir une porte fermée…
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| | Sujet: Re: cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] Sam 19 Nov 2016 - 18:22 | |
| - Tu sais crocheter une serrure toi ?
Prunille regarda sa nouvelle amie. Dans ses yeux, cela semblait être une chose évidente. La jeune fille ne put que remonter sa lèvre inférieure, hochant la tête d’un air convaincu. Oui, elle allait faire cela. Cette demeure victorienne ne méritait pas d’être vandalisée. Après tout, elle adorait cette époque, et trouvait que ce manoir était beaucoup trop beau pour ne pas passer à côté. Oui, elles allaient l’explorer, pour en découvrir les secrets, les recoins cachés. Lady mirabelle, profitant qu’elles soient collées à la porte, cachées par les angles morts du jardin, grimpa sur sa maîtresse. Se glissant sur ses épaules, elle posa ses deux pattes avant sur la crinière rose, et la queue pendant sur son dos. Assise comme un petit enfant qu’on porte pour se promener par de belles journées. Prunille lui gratta le sommet du crâne, auquel elle répondit par un ronronnement. La porte déverrouillée, il était temps de se mettre en marche.
Toujours accroupie, elle se déplaça en canard, jusqu’à atteindre le bas de l'escalier. Magnifique ouvrage d’ailleurs, d’ on la jeune fille s’empressa de dévorer les moindres recoins. il ne restait plus qu’à espérer que le spectre vivait seule. Pourtant, une délicieuse odeur émanait de la cuisine. Des gâteaux ! Se relevant, Prunille se colla aux murs, se fiant à l’odeur pour trouver l’emplacement de la cuisine. Fort heureusement, il n’y avait personne. S’aventurant dedans, elle y vit de superbes mignardises. Ainsi que nombres de pains aux chocolats, croissants, et autres brioches. Il y avait dans cette pièce de quoi régaler une armée entière. En prenant une part de fondant au chocolat - taillée dans un gâteau de belle envergure - la jeune femme en savoura chaque morceau. S’en mettant plein les doigts et la bouche, ne trouvant pas cela déplacer de s’essuyer sur un torchon qui passait par là.
S’essuyant les mains, et reprenant sa chasse, la demoiselle donna une friandise à son adorée. Un cookie qu’elle tendit au dessus de sa tête, le temps que sa plus belle ne le prenne entre ses dents et ne le dévore sur cette même chevelure. Cela ne la dérangeait pas de servir de table, si tenté qu’il s'agissait de son familier. Après tout, cette créature était sa meilleure amie, et sa plus fidèle alliée. Prunille ne pouvait rien lui refuser. Prenant elle aussi un cookie, elle le mangea en même temps qu’elle. Hochant la tête pour affirmer qu’il était bon. Cette maison était comme celle de la sorcière. Il ne manquerait plus que cette dernière ne réapparaisse et ne décide de les faire cuire. Cette idée la fit un peu rigoler, avec les moyens donnés, ce serait tellement possible.
Prenant encore quelques délicieuses friandises dans les pans de ma robe - oui, les robes c’est méga cool, on peut tout transporter avec - je me suis tournée vers notre nouvelle amie. Elle aussi s’était surement régalée, et pourtant, je ne l'avais pas trop observée. Chose normale, quand on savait que Mirabelle occupait la majeure partie de mes pensées. Le fait est que je me tourna vers elle. Encore plus excitée qu’à notre arrivée.
- J'adore cette baraque ! Ou va ou ensuite ?
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| | Sujet: Re: cinquante nuances de rose [Nelly et Prunille] Lun 26 Déc 2016 - 14:19 | |
| « Bien sûr que je sais ! Ne sous-estime pas le pouvoir d’un nombre ! »
J’avais cet air totalement classe sur la figure, vous savez, celui qui vous faire dire « whoa la classe ! » et qui vous donne envie de vous jeter dans mes bras. Quoi, comment ça, vous n’allez pas vous jeter dans mes bras ? Vous exagérez un peu, quand même ! Je le mérite, pour avoir crocheté cette serrure avec brio ! Prunille et moi, nous venions d’entrer dans cette très belle maison en toute simplicité et discrétion. Un endroit qui paraissait plutôt chaleureux. On pouvait sentir qu’il y avait plein de gens qui vivaient ici. En même temps, s’il n’y avait que la jeune femme qui en était sorti plus tôt qui vivait ici, elle s’ennuierait drôlement. Ou alors… elle avait des esclaves cachés un peu partout…
Dans cet optique, je venais d’ouvrir un placard pour vérifier que s’en était bien un. J’étais tombé sur le placard à balai, où il y avait aussi un aspirateur et d’autres trucs pas forcément très intéressants. Pendant que je m’amusais, Prunille et sa peluche vivante rose étaient déjà en train de s’approprier la cuisine. Apparemment, les cookies devaient être bons puisqu’elles étaient allègrement en train de les dévorer. Je rigolais en apercevant le visage plein de miette de Prunille. En m’approchant d’elle, je lui essuyais les miettes qui trainaient autour de sa bouche avant de moi-même croquer dans un biscuit. Miam, c’est vrai qu’ils étaient sacrément bon !
J’avais encore un cookie enfourné dans le bec lorsqu’elle s’était tournée vers moi pour me demander où on partait ensuite. Je pris le temps de réfléchir en finissant cette succulente friandise.
« Je veux voir là-haut ! ça m’a l’air d’être encore pluuuuuuuus intéressant ! »
Mon regard se porta sur un autre plat de sucrerie. Des mini-donuts, cette fois. Mon regard s’illuminait, alors que je trottinais vers ma source de bonheur. J’en enfournais un dans ma bouche lorsqu’une idée des plus tordu me venait à l’esprit. J’approchais Prunille, munie d’un donuts. Face à elle, j’ai posé un genou à terre.
« Par le dieu des donuts, Prunille, veux-tu m’épouser ? »
J’explosais de rire et tombait à la renverse sur le carrelage de la cuisine. J’adorais cet endroit. C’était tellement amusant d’être ici ! Je roulais jusqu’au pas de la porte de la cuisine, comme l’aurait fait un petit chat pour s’amuser. Une fois relevée, j’inspectais tout le salon en prenant soin de sauter sur tous les canapés et de marche sur la table basse. Je sautillais, sautillais encore. Jusqu’à ce qu’un petit ruban se coince dans un meuble et me face lamentablement chuter. ET PAF ! Face contre le sol, je restais immobile quelques secondes avant de réagir à nouveau en montrant les escaliers, histoire de garder la face.
« On monte ? »
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