Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate]
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Sujet: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Ven 8 Jan 2016 - 20:09
La bibliothèque. Étrange lieu de concentration ou le calme règne sans partage. J’aime beaucoup cet endroit. Il y a du monde, mais tous s’ignorent. Personne ne parle, personne ne regarde. Les gens ne cherchent que ce qu’ils ont besoin de trouver, et oublient qu’à quelques pas, je suis là. Moi, la femme étrange aux cheveux en batailles, aux vêtements débraillés et à l’esprit embrouillé. Je suis là, à regarder cet échiquier qui depuis son arrivée, n’a pas bougé. Personne n’ose déplacer les pièces finement ouvragées, de peur de les endommager. Personne n’ose y jouer, car personne ne le peux vraiment. Il faut avoir quelqu’un avec qui s’amuser, il faut avoir quelqu’un avec du temps à perdre. Personne n’est dans ce cas. Ils sont tous à essayer vainement de travailler. Les humains sont tristes. Ils cherchent des réponses, alors même qu’ils ne se posent pas les bonnes questions. J’en suis une, et pourtant je suis différente. Mes questions sont différentes. Chercher un but, une raison de vivre, je ne comprend pas. Mes objectifs sont de vivre, puis de mourir, une ligne droite que personne ne semble vraiment comprendre. La vie est éphémère qu’ils disent. Alors tuez moi, de toute façon, je suis déjà brisée.
Je me détourne de cet échiquier. J’ai autre chose à faire. Après tout, je ne suis ici que pour une recherche. La chimie, encore, j’ai besoin d’en savoir plus. Les cours de mon professeur sont incomplets. Je ne suis pas curieuse, je veux juste bien faire les choses. Il m’a flattée, et m’a dit qu’il aimerait bien me voir à mon maximum. Ce devoir, c’est important qu’il a dit. Je plaide coupable, la sollicitude est mon point faible. Je n’aime pas mes semblables, ils me tapent sur le système, mais un sourire, un regard complice, et je me retrouve à faire leurs basses besognes. Cette incohérence dans mon caractère ne cessera jamais de m’étonner.
Alors, je me dirige dans le rayon approprié. La chimie hein. Je n’ai pas besoin de papier pour savoir quel livre chercher. J’ai une bonne mémoire, elle me suffit généralement à vivre correctement. Je prend un livre, et je m’assois à coté. Je lis, je comprend, je repose. Un duo s’approche. Je le connaît. Je ne l’aime pas. Lui, il est intelligent, mais moins que moi. Beaucoup moins que moi. Parce qu’il a de bons résultats, il se croit au dessus des autres. Je le voit souvent me regarder en rigolant. Puis il parle, et se sont ses amis qui rigolent. Il se moque de moi, et se croit meilleur à cause de sa socialisation. Je déteste être dénigrée. C’est un humain répugnant. Alors, quand je le voit s’approcher, je me décide à partir. Je me sais trop sensible pour supporter un nouvel assaut, ici et maintenant. Prenant six livres avec moi, je me lève. Ce sont là des ouvrages que je peine à porter tant ma carcasse est faible, mais je m’en fiche. Je grimpe jusqu’aux toilettes. Arrivée, je pose les livres sur le lavabo, et assise par terre - dos au chauffage, alors je n’ai pas froid sur le carrelage - je commence à lire. Seule et tranquille.
Dernière édition par Osnate Rouhama le Mar 19 Jan 2016 - 7:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Ven 8 Jan 2016 - 21:46
Chapitre I.1
« AIDEZ MOI »
Les gens pensent que les livres sont long a lire, qu'ils ne sont pas assez divertissants mais pourtant, je crois que sans eux, je ne serais pas encore présent pour vous écrire ces quelques mots sur ce réseau internet... Je sais pas bien pourquoi je veux exposer mon histoire ici, sur cette plateforme que tout le monde peut visiter mais bon... Croyez moi ou pas, je m'en fiche. Moquez vous, je m'en fiche. Ces lignes que je vous écris à vous, à toi lecteur, son ma réalité. Je ne suis pas là pour te prouver quoi que ce soit. Je suis juste là pour te raconter ce qui m'est arrivé la première de mon séjour à Awashima.
J'étais arrivé ici il y avait peut être une semaine et je savais que j'étais ici forcément pour la même raison que tous les autres... En à peine une semaine j'avais rencontré mon voisin après avoir acheté un bungalow sur la plage avec le reste d'argent que j'avais sur ma carte et surtout grâce à l'héritage que mes parents m'avait laissé. Je ne savais pas bien où j'étais, une sorte d'île au milieu de nul part mais je n'avais toujours pas rencontré quelqu'un "d'officiel" ici... Pas de gérant, de chef de village... Rien. Quand je posais la question à des civils personnes ne voulaient vraiment me répondre et j'ai donc au final abandonné mes recherches, en tout cas pour l'instant... L'île était tout de même magnifique, on aurait pu croire qu'on était à Hawaï mais avec un côté très Anglais... Je ne pourrais pas vous expliquer plus les choses.
Ca me faisait donc une semaine d’ancienneté sur Awashima. J'avais donc rencontré Fabian, mon voisin un peu plus vieux que moi. Il m'a dit qu'il serait là pour moi mais étant donné qu'il ne travaille pas et qu'il se réveille vers les seize heures, je faisais mieux d'aller me promener à la recherche de réponse et... sans doute d'un travaille. Même si j'avais disparu, je ne devais pas engloutir les économies de mes parents pour que ma sœur Adeline puisse les utiliser pour continuer à vivre... A l'heure qu'il était, je devais déjà être porté disparu chez moi et je devais trouver un moyen de contacter Adeline. J'étais donc à la recherche d'un travaille et c'est... comme ça que je me suis retrouvé enfermé dans une bibliothèque en centre-ville, la tête frappant contre la porte pour me punir d'être un imbécile...
Bien entendu avant ça, il s'en est passé des choses...! La journée était bien entamée et j'avais encore la flemme d'attendre Fabian car même si il était incroyablement sportif, il lui fallait dormir au moins douze heures pour se mettre en marche. Le ventre gargouillant et le souvenir d'une bonne pizza au miel ne faisait qu'empirer les choses... Je partais à la recherche d'un plat, n'importe lequel, me tenant le ventre... Mes vêtements faisait peut être extrêmement sale mais je comptais sur le peu d'espoir que j'avais dans les autres être humains pour considérer sérieusement le dicton "L'habit ne fait pas le moine." Je marchais donc en ville sous le soleil éclatant à la recherche des meilleurs plats de la région. Les gens m'observaient, les enfants s'arrêter de rigoler devant moi... J'étais donc un vrai étranger ici... Je regardais au loin les gens utiliser leur pouvoir pour s'entraider.. Je souriais à la vue de voir une copie d'Iceman des X-Mens préparer des glaces à l'eau pour des gosses...
A peine dix minutes de marche et une main se posait sur mon épaule, c'était une grosse dame au regard bienveillant...
"Tiens mon petit, je pense que tu es assez perdu non...?"
"Ouais un peu... Je cherche surtout à manger..."
"Non, tu cherches surtout un pantalon je crois..."
Je regardais alors mon pantalon et... c'est vrai, il était vraiment détruit. J'haussais les épaules en regardant la dame.
"Boarf... Je suis plus à ça près."
J'entendais ensuite les enfants rigoler autour de moi en pointant du doigt mes fesses. Prêt à répondre méchamment à ces petits monstres je m’apercevais dans un miroir sur un mur qu'en effet, mon pantalon avait vraiment morflé... Il y avait un énorme trou au niveau de mes fesses, montrant mon caleçon... J'avais envie de pleurer de honte.
"Tu as besoin de vêtements alors...?"
"OUI. AIDEZ MOI!!"
La dame rigolait à mon allure de pleurnichard... J'y croyais pas. Moi le plus grand génie de la technologie et de la mécanique humilié de cette façon ! Je sentais les larmes couler mais la dame m'acceuilla chez elle... Je découvrais alors une maison sans grande prétention, c'était même plus un nid bien douillet. J'observais alors les photos de multiples jeunes... Je fronçais les sourcils et avant même de pouvoir poser une seule question, elle m'apporta alors une tenue d'aviateur de la seconde guerre mondiale...
"Je m'excuse, je n'ai que ça à ta taille... Mais cette tenue t'iras à merveille ! Et puis eux, c'est mes enfants..."
"Excusez moi de vous manquer de respect mais.. à vue d’œil il doit bien y avoir une vingtaine d'enfants.."
"Ahah... et oui. Je suis la maman du quartier on va dire ?"
"Hey Monique ! Ca vient cette pizza!"
Le mot magique... Dans la seconde qui suivait je pouvais entendre un vieux four tourner et l'odeur de la pizza en sortir. "Pi-pizza ?"
"Oui, je suis cuisinière, viens avec moi, je vais te faire voir!"
J'entrais alors dans une très vielle cuisine avec un énorme four à bois... Mes yeux pouvaient enfin briller de mille feu et ça, sans avoir recours à mon pouvoir... Je regardais alors devant moi. Le mur était ouvert complètement et je remarquais que je me retrouvais une cuisine qui était abritée directement à une enseigne... C'était.. c'était une pizzeria ! Je regardais alors tout autour de moi, c'était parfait, c'était le rêve ! Je n'ai pas pu m'extasier très longtemps, la dame venait de se brûler... Je la regardais, elle avait les larmes aux yeux, ça avait du vraiment faire mal... Je voyais déjà la pizza par terre mais... En utilisant mes fabuleux réflexes, j'attrapais la pizza avant qu'elle ne tombe... Un silence s’installa avant des applaudissements. La dame écarquillait les yeux en remarquant mon petit sourire en coin, dents de sorties... Je ricanais comme un méchant de manga avant de pleurer et d'agiter la pizza dans mes mains.
"C'EST CHAUUUUUUD A L'AIIIIIIIIDE !"
Je posais alors la pizza sur une assiette que je servais directement à l’intéressé en soufflant sur mes mains, les larmes aux yeux... La dame m’attrapait à son tour pour me foutre les mains sous l'eau froide... Tout ça se calmait...
"Hey... tout vas bien...? C'est quoi ton petit nom ?"
"Ahhhh....! Lionel madame..."
"Bienvenue à la Supa Pizza Lionel..."
Je montais par la suite m'habiller, la dame de Supa pizza s'occupant de la cuisine... C'est vrai que cette tenue m'allait plutôt bien. J'enfilais aussi les lunettes sur mon front... J'avais la classe ! Je regardais ensuite les bandages sur mes mains... J'avais vraiment eu mal.. J'entendais par la suite un bruit dans le couloir. Je sortais pour voir une fille légèrement habillée s'enfuir par la fenêtre. Je suivais sa trace pour m'arrêter à la fenêtre et voir une fille aux allures de félins embarquer un sac plein de pain et s'enfuir avec... Je descendais alors brusquement pour prévenir la dame mais... Elle m'expliquait que ce n'était juste sa fille qui partait livrer le pain... Tout le monde semblait avoir un travaille ici... Sauf moi.
"Oh.. Elle a oubliée la livraison pour la bibliothèque. Tu veux bien t'en charger Lionel ?"
Je me précipitais pour me mettre en place dans la rue, écouteur sur les oreilles... Et comme pour me lancer un défis, je me mettais en position... Et au coup de feu résonnant dans ma tête je me mettais à courir...! Voilà comment a commencé ma vie cette année là ! Loin de ma seule famille mais avec le sourire ! Je sautais alors sur une vielle voiture pour me propulser dans les airs pour me retrouver sur un toit... Je n'étais pas seul ici, des facteurs couraient eux aussi ! Même des livreurs de lait ! Je devais arriver avant eux... Je n'ai jamais su qui c'était ces gens sur les toits mais on avait tous un but, arriver le plus rapidement ! En tout cas plus rapidement que les autres...
Je sautais alors de toit en toit pendant que d'autre volait sur des oiseaux géants... Je me souviens même d'un autre se transformant en kangourou ! J'arrivais bientôt près de la bibliothèque. Il y avait un clocher sur cette même bibliothèque. J'apprenais quelque semaines plus tard que c'était un lieu de religion qui avait été "recyclé" en bibliothèque annexe. Le facteur et le livreur de lait arrivait avant moi à la bibliothèque... Ils déposaient leur colis, j'avais perdu... J'étais vraiment enragé ! Mais je n'avais pas dis mon dernier mot... J'allais faire une bêtise mais bon... Je rattrapais le livreur de lait pour lui proposer un ultime défis ! Un combat au jeu "Dragons&Monsters!". C'était un jeu de cartes très variés se jouant à deux, en duel...
Le livreur de lait se présenta et avec le plus grand des hasards, sortait un deck complet... Je sortais mes cartes à mon tour car je ne sors jamais sans... et le combat commença... Je ne pourrais pas vous dire combien de temps j'ai lutté mais avec de l'acharnement et surtout en fin de journée, je battais mon adversaire qui s'était endormie... Je rigolais a gorge déployée pendant que lui ramassais ses affaires pour s'en aller en volant... Je souriais en coin mais en regardant la commande spéciale je réalisais que j'avais oublié ma livraison ! Je sautais au plus vite dans la rue pour entrer dans la bibliothèque, les écouteurs toujours dans les oreilles... Je commençais a m’inquiéter... Il commençait vraiment a faire noir et pas de traces de qui que ce soit ici... Les derniers élèves me regardaient de travers en se moquant un peu de moi mais tout ce qui m’intéressait ici c'était de savoir où je posais ça en plus d'encaisser l'argent pour la gérante de Supa Pizza.
Je m'installais alors sur un siège, un livre de Jules Verne traînant par ici... Je l’attrapais alors pour le lire en diagonale, ramenant une jambe sur l'autre pour m'installer confortablement contre le mur, une vue incroyable sur le couché de soleil... J'observais l'échiquier... Toutes les pièces étaient parfaitement posées... Je souriais en coin, une partie m'aurait fait plaisir. Je replongeais ensuite dans mon livre jusqu'à entendre un bruit de serrure venant de la gigantesque porte d'entrée. Je lâchais alors tout, faisant tomber une ou deux pièce du jeu en bois pour me précipiter contre la porte pour frapper à celle-ci...!
"Hey ! M'enfermez pas! Ouvrez cette porte ! Je suis le livreur de pain de ce matin.... qui arrive le soir en effet mais laissez moi sortir!"
Après une minute complète je comprenais que c'était foutu... J'allais donc passer la nuit, ici et seul... Je commençais donc a me frapper la tête contre la porte et donc... nous voilà au début de mon réçit...
"Je ne suis qu'un abruti..."
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Sam 9 Jan 2016 - 0:30
“ Si vous voulez mon avis, cette conclusion ne doit pas être totalement fausse. Frapper cette porte ne vous aidera pas. C’est une porte blindée A2P PB, renforcée au niveau des charnières et des montants. L’alarme est filaire mais je l’ai coupée car Lyra n’aime pas la police. Il y a des caméras, mais la bibliothèque ne peut pas se payer un gardien. “
J’étais sortie de mes toilettes, et voila que je trouvais cet homme frappant sur la porte de ma liberté. Il faisait du bruit, et je voulais le faire taire. Alors, j’avais débité ce que j’avais remarquée en arrivant, puis ce que j’avais fais, en remarquant que j’étais enfermée. Il était vrai que j’avais coupée le fil, car je ne voulait pas être emmenée au poste de police. C’était égoïste de ma part, et insensé aussi. Mais je ne voulais pas embêter Lyra. Comme je l’avais dit plus tôt, elle n’aimait pas l’autorité. Et parce qu’elle ne l’aimait pas, je ne voulait rien avoir à faire avec eux. Maintenant qu’il me regardait, je baissa les yeux. Incapable, comme toujours, de soutenir son regard. Je fis un pas en arrière, puis deux, avant de me retourner. Il n’était qu’un inconnu, je ne voulais pas plus m’impliquer.
J’allais retourner dans mes rayons de biologie, car quitte à faire, je voulais essayer de m’occuper. J’avais reposée les ouvrages prit, et allait retourner dans les toilettes. Le seul endroit ou l’éclairage marchait encore. Ils nous ouvriraient demain matin, et je retournerai en cours. Comme si de rien n’était.
Ces sombres couloirs me rappelaient le palais des miroirs. Des souris dans un labyrinthe, cherchant une sortie, cherchant un peu de nourriture, je l’ai vécu. Une fois. Puis les murs sont devenus miroirs, et je me suis perdue. Comme un animal de laboratoire, j’ai essayée. Les scientifiques ne m’auraient pas laissée sortir avant d’avoir réussie. Alors, des jours entiers j’ai erré. Mon propre reflet en guise de compagnie, j’ai calculée mes pas, dessiné dans mon esprit. Cela demande beaucoup de concentration vous savez, et beaucoup d’endurance aussi. Je n’ai pas aimée me servir de cette dernière. Mon corps est faible, je suis beaucoup tombée. Mais j’ai réussi. Les scientifiques n’étaient pourtant pas contents. Ils m’ont trouvée trop lente, trop léthargique. Leurs prévisions se sont révélées fausses, alors il me l’ont fait payer. J’ai mangée du flan toute la semaine. J’ai peur du flan.
Maintenant, je n’aime pas non plus les miroirs. En les regardant, je me suis vue désespérée. J’ai vue ma bouche asséchée et mes yeux écarquillés. Je me suis vue diminuée, à constamment tomber, me relever et retomber. Diminuée. C’est le mot. Alors, je ne me regarde pas dedans, de peur de me revoir là bas. J’évite comme je peux le contact, et même si je m’enferme dans les toilettes, l’appel qu’ils ont sur les autres ne marche pas sur moi. Se contempler, non merci, j’ai déjà été vaccinée.
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Sam 9 Jan 2016 - 1:16
Chapitre I.1
« AIDEZ MOI »
Et voilà... le soleil c'était déffinitivement couché, coupant toute lumière sur ma belle prison de pierre antique... Les coups de tête résonnaient dans toute la pièce principale... Qu'est-ce que j'avais fais pour en arriver là... Et dans cette tenue. J'étais bloqué et j'avais faim. Au moins il me restait du pain... Je me reculais légèrement de la porte quand une voix se fit entendre...
“ Si vous voulez mon avis, cette conclusion ne doit pas être totalement fausse. Frapper cette porte ne vous aidera pas. C’est une porte blindée A2P PB, renforcée au niveau des charnières et des montants. L’alarme est filaire mais je l’ai coupée car Lyra n’aime pas la police. Il y a des caméras, mais la bibliothèque ne peut pas se payer un gardien. “
C'était une jeune fille. Je ne voyais que sa silhouette. Elle avait peut être mon âge ? Un peu moins ? Je ne pouvais pas bien observer qui c'était. Tout ce que je savais en tout cas, c'est qu'elle m'avait fait vraiment peur. Je sentais mon cœur battre à cent à l'heure là dedans... Je me retournais donc pour observer la silhouette partir dans les couloirs, là où il restait un peu de lumière. Je fronçais les sourcils... C'était peut être un piège ? Je devais en avoir le cœur net ! De plus... Elle c'était moquée de moi ! J'étais pourtant le plus grand génie de tout Londres !
Je m'avançais, retirant mes écouteurs pour les ranger avec mon portable. Je pensais justement a regarder mes messages mais... Aucun réseau. Je soupirais en attrapant mon sac avec le pain dedans pour m'approcher de ce couloir en marchant dans cette bibliothèque interminable... Plus j'avançais, plus je sentais le froid m'envahir jusqu'à se glisser dans mon dos. Je continuais d'avancer, ne sentant plus mes mains à cause de ce foutu froid... Une chouette s'est même mise a hululer, provoquant des échos dans l'ex-église qu'était cette bibliothèque annexe. J'appelais alors la jeune fille...
Aucune réponse venant d'un humain, la chouette continu la discussion avec moi... J'allais pour reposer la question mais une main s'est posée sur moi. Je me suis retourné et à ce moment précis, un homme avec un capuchon noir me souleva de ses deux mains pour me plaquer au mur. Je ne voyais que le bas de son visage... Il me parla mais sans ouvrir la bouche. Je sentais alors une sorte de grésillement dans ma tête... Comme si on voulait enfoncer une perceuse dedans. L'homme me reposa brusquement avant de disparaître dans une poussière noire... Je me tenais la tête, assis contre le mur... J'avais mal mais c'était comme si je ne voulais pas crier... Tout ce que je savais c'était que je devais rester là, avec cette silhouette mal polie. Je me relevais pour reprendre ma route en voyant dans le couloir les toilettes pour femmes ouvertes et de la lumière en sortant.
"Hey... C'est moi, le mec de tout à l'heure. Tout va bien ? Je crois qu'on est bloqués là, on pourrait... tenter de trouver une solution ensemble non ?"
Aucune réponse. Encore rien... J'en avais marre qu'aucune personne ne me réponde sur quoi que ce soit cette semaine. Je poussais alors la porte, fixant la jeune fille.. Je fronçais les sourcils en essayant de poser une main sur son épaule. Plus j'avançais vers elle, plus j'imaginais quelqu'un derrière moi appuyer mes pas... Je me suis retourner rapidement et... rien...
"Bon... écoute, moi cet endroit me fait vraiment flipper. Tu pourrais m'en dire plus sur la bibliothèque ? Il n'y a pas une porte de derrière ou autre ? Tu t'appelles comment ?"
Il était clair qu'il ne fallait pas que je reste plus longtemps ici. Tout était glauque la nuit dans les vieux bâtiments... Je soupirais avant d'essayer de la résonner. Elle paraissait dans les vapes. Je posais cette fois ma main sur son épaule pour tenter de la réveiller pendant que la lumière blanche et aveuglante du néon m'aveuglait.
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Sam 9 Jan 2016 - 2:09
Quelque chose me réveilla en sursaut. Un contact sur l’ épaule gauche. Ouvrant les yeux, je me dégagea vivement. Beaucoup trop rapidement. Me protégeant la tête, je me réfugia dans l’ une des cabines. Envoyant bouler le livre sur mes genoux, envoyer valser le type qui venait de me surprendre. Je m’étais endormie. Un instant, je m’étais laissée allée à la vulnérabilité. Ce n’étais pas bon, j’avais réagis instinctivement. Dans les toilettes, accoudée au siège que je venais de replier, j’essayais de me calmer. J’avais envie d’ hurler. La peur me rongeais, et cela ne me plaisait pas. Je déteste ces futiles sentiments. Je déteste cette faiblesse.
“ Êtes vous cet inconnu ? L’inconnu de la porte ? “
Ce stupide inconnu. Il m’avait fait peur. Je ne l’aime pas car je n’aime pas avoir peur. Alors, ma question fut posée faiblement, trop rapidement. Presque à contrecoeur. Un murmure qui se répercuta sur les murs et qui me revint. Un écho à ma propre souffrance. J'avais besoin de lui.
“ Envoyez moi mes légos. Dans le sac plastique. J’ ai besoin de mes légos. Près du lavabo. Envoyez moi mes légos. “
J'étais en train de faire une crise de panique. Je le sentais, mon coeur battait trop fort, trop rapidement, et je n’arrivait pas à me calmer. Il m’avait fait peur, dans un rêve ou je voyais déjà un flan. Double combo. J’avais besoin de mes légos pour me focaliser. Pour me calmer. Ce type m'avait surprise dans un moment normalement privé. Dans un moment ou je passais déjà un sale quart d’heure. Je détestais ce qui m’arrivais. Alors, quand il me lança mes jouets, j’ouvris le sac sur la cuvette. J’ouvris le sac, et construit à même le sol. Je ne sais pas ce que je fessais, mais dans l’instant, j’avais juste besoin de faire. De ne plus penser, et d’oublier le flan. Ma respiration était rapide, mais à mesure que le temps passait, je me calma peu à peu. Vidée, je cogna ma tête contre la paroi de la cabine. En sueur.
“ Stupide inconnu … êtes vous toujours là ? “
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Dim 10 Jan 2016 - 2:31
Chapitre I.1
« AIDEZ MOI »
La nuit c'était installée depuis un très long moment... La silhouette que j'avais croisé dans les ténèbres avant de me faire plaquer contre le mur était une jeune fille à qui j'avais visiblement fait du tort... Je regardais alors mon portable qui ne captait encore rien pour voir s'afficher l'heure. 19H42... pensais-je en même temps de tenter de me remettre de mes émotions... Ce mec avec ce capuchon dans la bibliothèque m'avait vraiment foutu les boules... Je me frottais les bras comme signe de froid avant de m'adosser à la porte de la jeune fille... J'allais pour tenter de la résonner mais elle prit la parole d'elle même... Je ne devais pas lui faire si peur que ça.
“ Êtes vous cet inconnu ? L’inconnu de la porte ? Envoyez moi mes légos. Dans le sac plastique. J’ ai besoin de mes légos. Près du lavabo. Envoyez moi mes légos. “
Je laissais le silence m'envahir. Nous envahir dans cette petite pièce nageant dans la lumière blanche et aveuglante qu'offrait le néon... La voix de cette jeune fille n'était pas menaçante, elle n'était pas douce... Cette jeune fille avait besoin de quelqu'un et ce quelqu'un c'était moi. Je m'accroupissais en dessous du lavabo pour attraper le sac de légos assez lourd et énorme dans le silence le plus total sans vraiment me poser de questions... C'était sans doute la fatigue et le fait que je m’inquiétais vraiment de savoir si la dame de Supa Pizza allait s'énerver contre moi pour ne pas avoir mené à bien ma mission du jour... Je regardais le sac, le dessous de la porte... Ca n'allait jamais passer... Je soupirais tout fort avant de me faire harceler une nouvelle fois.
“ Stupide inconnu … êtes vous toujours là ? “
Je serrais les dents... Je ne me sentais pas bien... J'étais comme perdu ! Je ne voulais qu'une chose, m'asseoir en boule par terre et attendre que ce cauchemars s'arrête... Je voulais revoir Adeline...! Ma sœur me manquait. Je n'avais qu'elle au monde et ça... Durant toute ma vie. On avait grandit ensemble et je l'avais protégé de tout ce que je pouvais. Même des plus grandes brutes de notre collège et ça même si je devais rentrer à l'orphelinat avec plusieurs bleus. Moi j'étais le casse-coups et elle le docteur qui me soignait... On a toujours marchés comme ça mais ce soir là elle n'étais pas là pour réparer et soigner mes bobos... J'avais mal au cœur mais elle n'était pas là pour le réparer...
Quelques secondes passaient où la jeune fille aurait pu largement croire que je l'avais abandonné mais... C'est avec le son de sa tête résonnant contre la porte en bois que j'ai voulu lancer une pique pour la réveiller elle-même...
"Si tu veux mon avis, tu ne devrais pas frapper cette porte. C'est une porte de toilette pas forcément renforcé mais tu risques quelques précieux neurones."
Je souriais en coin, lui renvoyant l'ascenseur pour toute à l'heure, ouvrant la cabine d'à côté et montant sur les toilettes pour soulever le sac et le lui déposer juste devant elle. Je redescendais des toilettes pour m'adosser à sa porte, toujours le sourire aux lèvres et grignotant un quignon de pain dans le sac que j'avais posé dans le lavabo. Tout allait mieux ? Elle avait ce qu'elle voulait et je me reprenais... Il était temps de commencer a se connaitre !
"Bon... je sais pas vraiment qui est tu es gamine je ne t'ai d'ailleurs pas vraiment regardé car j'ai cru que j'allais mourir quand j'ai osé poser la main sur ton épaule alors... Moi c'est Lionel. Je fais partie des gentils qui... sont contre les méchants j'imagine. Je suis arrivé il y a une semaine et j'ai pas pu contacter ma famille... ou mes amis. Tu peux me dire ce qu'il se passe ici ? Car quand je pose la question personne ne me répond et ça commence a me foutre la trouille. Alors... si tu sors d'ici tu pourrais peut être venir discuter avec moi et... on pourrait essayer de sortir de cette bibliothèque aussi ?"
Elle semblait bizarre cette fille... Elle n'avait pas peur de venir me parler quand je ne l'avais pas encore remarqué mais dès que j'étais venu lui parler elle avait prit la fuite... Je me grattais la tête, jouant avec ma mèche blonde en attendant qu'elle revienne vers moi pour faire en sorte que tout ça ne finisse pas en monologue...
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate] Dim 10 Jan 2016 - 19:18
“ Les neurones ne sont pas précieux. Ils n’ont qu’une valeur subjective. Comme le bien et le mal. Tu n’est pas gentil. La gentillesse est un concept propre à l’homme. Et ta question n’est pas précise, ici, il se passe beaucoup de choses. Si personne ne te répond, ne pense tu pas que c’est parce que tu leurs pose les mauvaises questions ? Stupide inconnu, je ne veux pas sortir. Je n’aime pas parler aux gens. Je fatigue les gens. Pourquoi doit t’ on faire connaissance ? Tu ne peux rien m’apporter, et je refuse de t’aider. “
En sueur, j’avais prononcée cette phrase dans un état presque second. Ma voix, encore une fois, venait se répercuter contre les dalles blanches. Comme moi, elle était faible, saccadée, hésitante, fatiguée. Sur le sol, je jouais avec mes légos, construisant une réplique parfaite des toilettes. Et quand elle fut terminée, par manque de place, je la jeta du haut de la porte. Elle se fracassa par terre dans un bruit sourd. Les pièces étaient bien fixées, mais le choc les avaient séparer. Je calculais un instant la façon d’on ma maquette avait du se briser, puis estimait que ce n’était pas important. Mathématique de base, calcul involontaire. C’était venu comme un réflexe. Je n’aimais pas cela.
Entendant un bruit que je qualifia comme celui d’un mouvement, je me releva. Montant sur la cuvette des toilettes, je me hissa pour le regarder dans les yeux. Enfin non, je regardais son nez, mais c’était presque pareil. Enfin, je le regarda, puis tourna un peu la tête. Cherchant à comprendre ce qu’il fessait avec mes jouets dans les mains.
“ Il ne faut pas toucher à mes légos. Personne ne touche jamais à mes légos. “
J’en profitais pour mieux le détailler. N’allez pas croire, c’était involontaire. Mes yeux essayaient de fuir un contact visuel, ils se posaient sur tout ce qu’ils trouvaient. Un manteau long, une écharpe rouge, et le reste dans les tons sombres. Des vêtements de qualité. Ah. L’écharpe était une bonne idée, je devrais en trouver une pour me garder au chaud. Le manteau aussi, mais je n’aimais pas les manteaux. Je n’aimais pas me sentir serrée dedans.
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Sujet: Re: Lionel, connait tu la règle des cinquante coups ? [Lionel et Osnate]
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