Beaucoup de bruit pour rien [PV Nelly]

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Beaucoup de bruit pour rien
feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

Tu n'es pas sur cette île depuis très longtemps, mais suffisamment pour avoir compris pourquoi tu as atterris ici sans rien demander. Tous les habitants ont le même point en commun, la magie qui coule en eux. Elle a des formes différentes selon l'individu, mais toi, la tienne, tu la connais déjà depuis longtemps, bien avant de venir ici. L'orage est ton compagnon de route et parfois tu ne le contrôles pas, il se manifeste plus ou moins comme tu le souhaites. Voilà pourquoi tu comptes plus sur ton Katana, ton fidèle ami qui ne te quitte jamais. Tu t'en sers plus souvent comme moyen de défense que comme arme d'attaque. Tout dépend aussi du contrat que l'on te soumet. Pour l'heure, tu n'en as pas encore. Pas depuis ton arrivée qui date de quelques semaines. Il faut dire qu'il faut d'abord que tu arrives à te faire un nom. Chasseur de Primes ce n'est pas vraiment un boulot très connu, ou même très apprécié.

Aujourd'hui, tu t'es rendu dans le centre-ville de Kousha, une petite ville que tu ne connaissais pas encore jusque là. Tu remarques alors qu'il s'agit plus d'une grande cité scolaire. Toi qui est à la recherche de quelque chose de précis, ce n'est pas sûr que tu puisse la trouver à cet endroit. Effectivement, il te manque une chose essentiel pour toi, une monture dont tu ne peux te passer. Une moto, voilà ce que tu cherches aujourd'hui. Mais pas n'importe quelle moto, si tu peux tu aimerais retrouver une Harley Davidson, peut-être pas comme ton ancien modèle, mais tu aimes les bonnes bécanes qui produisent un ronronnement agréable. Enfin, ronronnement ... tu es quand même très sensible des oreilles, du coup, quand tu fais de la moto, tu te munis toujours de Boules Quies. Pour l'instant tu n'en portes pas, pourtant tu aurais peut-être dû. Effectivement, l'heure à laquelle tu te pointes à Kousha sonne la fin des cours. Toutes les écoles se vident et dans les rues il y a de plus en plus de jeunes personnes, toutes plus bruyantes es unes que les autres. Évidemment, tu as trouvé le moyen d'oublier tes précieuses protections dans ta caravane posté non loin de la villégiature nommée Onsen, entre la plage et la forêt.

Ça crie, ça pleure, ça rit joyeusement, ça se chamaille, ça s’agite. Ah les hormones de la puberté ... Tu soupires, légèrement agacé, dans quelques minutes, si tu ne t'éloignes pas un peu de tout ce brouhaha, un mal de crâne fera son apparition, c'est inévitable lorsqu'on souffre d'hyperacousie comme toi. Tu décides donc de te précipiter à l'intérieur du premier café que tu trouves, d'habitude c'est plutôt calme ce genre d'endroit. Mais en entrant, tu es tellement envahi pas ses son assourdissant pour toi et trop pressé de te réfugier que tu te cognes contre quelqu'un que tu fais tomber à cause de ta masse corporelle assez imposante. Non seulement tues grand, mais aussi musclé, pas un poil de graisse peut-on dire de toi.

Tu tournes alors ton regard vers la personnes que tu viens de bousculer. Une jeune demoiselle tout en rose comme un bonbon, qui est à présent assise sur son cul sur le carrelage froid de la pièce. Tu n'es pas non plus un gougeât ou un salaud, tu ne vas pas la laisser comme une conne. Tu lui tend ta main et lorsqu'elle la saisit, tu n'as aucune difficulté à la relever tant elle te semble légère. Tu ne t'y attendais pas et la jeune fille se retrouve contre ton torse, un peu trop proche de toi. Ce n'est pas que ça te gène, mais elle est plutôt jolie et tu es un homme, avec tout ce que ça incombe. Tu te recules d'elle et une main posée sur l'arrière de ton crâne tu t'excuses comme un nigaud de première, ton regard doré posé sur ces deux saphirs qui me fixent.

- Pardon, je me suis un peu précipité, je ne voulais pas vous faire de mal. Vous n'avez rien, demoiselle ?

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Sujet: Re: Beaucoup de bruit pour rien [PV Nelly] Lun 21 Mar 2016 - 18:44

# Beaucoup de bruit pour rien #

Une semaine. Une stupide semaine venait de s’écouler depuis mon arrivée ici. J’en pouvais plus, ô bon sang ce que j’en avais déjà marre. D’habitude, j’avais la joie de vivre, voyez ? Je suis le genre de personne qui aime la vie, qui aime s’amuser, jouer, danser. Mais depuis que j’étais ici, je m’ennuyais comme le plus mort des rats morts. J’avais eu la chance de croire un charmant jeune homme qui m’avait gentiment hébergé quelques jours. Il disait s’appeler Shawn, je crois, ou quelque chose dans ce style. Encore un anglais ! Moi, je venais de l’autre côté. L’Allemagne. La douce, la jolie Allemagne. Ici, je me sentais parfois comme en mission d’infiltration : j’étais une nazie déguisée ! Non j’déconne ! J’étais juste une nouvelle arrivante parmi tant d’autres et je devais me faire une place. Cette place, j’étais doucement en train de me la faire. Déjà, les gens se tournaient vers moi lors de mon passage : c’était une première grosse réussite.

J’étais arrivée avec seulement UNE grosse valise. Genre le truc impossible : déjà quand je pars en vacances je pars minimum avec trois valises et deux sacs alors une valise pour apparemment toute ma vie… Mon premier objectif était de me faire de l’argent. Je devais trouver un job pour trouver un logement et acheter des vêtements. J’en profiterais sans doute pour entamer les démarches pour terminer mes études. Ici, le système scolaire ne semblait pas tout à fait correspondre à celui de l’Allemagne. Je venais de le remarquer, alors que je passais quelques tests de niveau dans une salle isolée et morne, au fond d’un couloir. Le niveau était bien plus bas que chez moi ! J’étais rapidement sortie de la salle et je me dirigeais vers le premier café que je trouvais. Mon estomac gargouillait comme s’il n’avait jamais été nourri. J’allais profiter de mes dernières pièces pour m’offrir un donuts et du chocolat chaud.

Les sonneries des écoles commençaient à retentir et bientôt, le café fut envahi par une horde de poké-HM, de personnes venues de ravitailler. Avec ma grâce habituelle, je me levais du comptoir où j’avais jusqu’alors élu domicile pour me diriger vers une table plus calme, au fond du café, près de la fenêtre. Je rêvassais déjà, apparemment, puisque je fonçais le nez droit en avant sur une personne qui devait être aussi rêveuse que moi pour ne pas voir la tâche rose que je suis dans le monde. Ah tient, mes fesses étaient étonnement froides d’un coup… Sans doute parce qu’elles venaient de heurter le sol ! Et que je n’avais pas de gros jupon aujourd’hui pour les protéger… Tant pis, ça ne fera que les rendre plus fermes ! Contre toute attente, une main descendit vers moi. Je la regardais, intriguée. Et puis, je découvris le visage du bélier qui m’avait enfoncée.

C’était un homme vraisemblablement assez jeune et surtout plutôt beau gosse. Je sentais déjà ces stupides jours rougir. Franchement, elles en ont vu d’autres et elles continuent de copier mes vêtements dès qu’elles aperçoivent un joli visage et oooh… Il avait l’air sacrément bien bâti en plus ! Finalement, j’allais bien pouvoir leur accorder une petite rougeur.

« Pardon, je me suis un peu précipité, je ne voulais pas vous faire de mal. Vous n'avez rien, demoiselle ? »

Je secouais la tête alors que mon nez touchait encore ce torse apparemment si bien dessiné. Il se recula rapidement et posait son regard sur le mien. Le doré, contre le bleu. Le soleil et l’océan. C’était chouette, on aurait presque dit une harmonie l’espace d’un instant !

« Ça ne fait rien, je vais bien ! C’était un peu de ma faute, je cherchais à rejoindre la table du fond, histoire d’être un peu tranquille. »

Je lui offrais un sourire simple et doux. J’avais été forcée de lever la voix, le monde avait afflué et c’était devenu difficile de s’entendre. J’adorais ce genre d’ambiance, quand tout le monde crie. J’avoue que je préfère quand même quand il y a un peu de musique par-dessus et qu’on essaie de gueuler plus fort que la batterie. C’est franchement plus fun ! Je pointais la table du doigt en la visant comme si j’avais une arme dans les mains.

« Je vais d’ailleurs y aller ! Il semblerait que ce soit le coin de plus sympa du café, j’aimerai bien ne pas me le faire piquer sous le nez. »

Je tirais la langue avant de m’avancer en sautillant vers ma table de prédilection. Pourtant, au bout de quelques secondes il semblait toujours un peu désorienté. Intriguée, je suis faisais signe de venir s’asseoir à mes côtés.

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« Ça ne fait rien, je vais bien ! C’était un peu de ma faute, je cherchais à rejoindre la table du fond, histoire d’être un peu tranquille. »

Tu gardais tes yeux fixés sur la jolie jeune fille en face de toi. Tu pouvais enfin la détailler tout à loisir. Elle était tout de rose vêtue, comme un bonbon rose géant et vivant. Ça allait même jusqu'à sa longue chevelure. Mais bon, tu trouvais que ça lui allait bien et ça avait le mérite d'être original au moins. Par contre, une chose te chagrinait. Tu n'avais pas prévu qu'il y aurait finalement autant de monde dans ce café et par conséquent, qu'il serait aussi bruyant. L'étudiante que tu venais de bousculer, était obligée à présent de hausser la voix. Sauf que toi, tu commençais à ressentir les affres de ses sons amplifiés. Tu essayes d'éviter de grimacer, te retenant un maximum et essayant de sourire pour sauver les apparences. La jeune fille te montre alors une table au fond de la pièce, dans un coin apparemment tranquille.

« Je vais d’ailleurs y aller ! Il semblerait que ce soit le coin de plus sympa du café, j’aimerai bien ne pas me le faire piquer sous le nez. »

Tu regardes un instant l'endroit qu'elle te désigne puis tu reportes de nouveau ton attention sur elle lorsqu'elle tire la langue d'un air malicieux, avant de se rendre à la table où elle désire s'installer. Tu la suis du regard, le bruit tapant de plus en plus dans tes tympans, tu ne peux réprimer cette fois-ci un froncement de sourcils. Apparemment, ce geste ne passe pas inaperçu aux yeux de la jeune inconnue, car déjà elle te fait signe de la rejoindre. Tu n'es pas contre, elle a l'air plutôt sympathique, mais tu ne voudrais pas t'imposer. Tu finis par te décider quand même à la rejoindre, rencontrer de nouvelles têtes te ramènera peut-être de la clientèle, qui sait ? Il va bien falloir que tu te fasses à ta nouvelle vie, même si tu ne l'a pas vraiment choisi. Remarque, tu n'avais pas non plus choisi le métier qui est maintenant le tien.
Tu t'approches donc et t'assoies auprès de la demoiselle. Tu ne t'es pas encore présenté, espèce de nigaud, il serait peut-être temps, maintenant qu'elle t'invite à sa table. Tu prends un voix assurée, masquant de nouveau la gêne qui te déchire les tympans de nouveau.

- Je m'appelle Logan, enchanté de faire votre connaissance et merci de m'inviter à votre table.

La serveuse s'approche de votre table pour prendre vos commande, tu annonces à la jeune fille dont tu ne connais pas encore le nom que c'est ta tournée pour la remercier de sa gentillesse. Tu vas prendre pour ta part un Capuccino. Une fois l'employée partie, tu ne peux t’empêcher de fixer la personne à tes côtés. Tu es un homme après tout, tu aimes contempler les belles plantes.

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Sujet: Re: Beaucoup de bruit pour rien [PV Nelly] Dim 27 Mar 2016 - 13:32

Beaucoup de bruit pour rien

Si j’avais été une jeune femme, j’aurai eu tout le loisir de loucher sur son corps visiblement bien construit. Oh, mais que dis-je ! Je suis une jeune femme et très honnêtement, je ne me gênais pas plus que ça pour le détailler. Il fallait avouer qu’il y avait ce petit truc dans son regard qui m’intriguait. Enfin, par petit truc, j’entendais surtout « yeux ». Ses yeux étaient magnifiques. J’avais cette attirance pour les beaux yeux depuis le début de mon adolescence et, bien que je savais cette période presque achevée, je ne m’étais pas séparée de cette manie de dévisager les personnes avec des yeux aussi magnifique que ceux de l’inconnu. Lorsqu’il s’approcha de moi, je pu constater que je ne m’étais, une fois encore, pas trompée. Ces yeux dorés, tellement attrayants ! Ils se mariaient parfaitement avec ses cheveux légèrement longs et quelque peu en bataille.

« Je m'appelle Logan, enchanté de faire votre connaissance et merci de m'inviter à votre table. »

Il venait simplement de l’inviter. C’était « sa tournée ». Quoi ? Mais, il est un peu tôt pour boire de l’alcool, non ? Je le regardais avec un air légèrement interrogateur alors qu’il commandait un capuccino. Je comprenais mieux, à présent. Payer sa tournée, ce n’était pas forcément payer de l’alcool. Ce soir, je me coucherais certainement moins bête. Je lui souriais de toutes mes jolies dents. J’appréciais de ne pas avoir à payer, mais mon éducation me faisait me sentir un peu coupable de ne pas refuser. Je pourrais toujours lui proposer de lui offrir un cookie à l’occasion, en remerciement ! Ou autre chose, d’ailleurs. Je l’aurai bien croqué ce Logan ! Après avoir commandé un chocolat chaud avec une dose de chantilly sur le dessus, je me présentais enfin à lui à mon tour.

« Je suis Nelly-Pi, ravie de te rencontrer ! Vous ne me dérangez pas, et puis, vous avez l’air aussi perdu que moi. Vous êtes nouveau ? »

J’étais obligée de lever la voix encore plus que je ne le faisais d’habitude. J’étais réputée pour la grande gueule, ses avantages et ses inconvénients. Au moins, on savait que j’étais là puisque je parlais assez fort au quotidien. Je suis une personne assez naturelle, pas réellement timide, qui parle avec des intonations de voix, des gestes, des mimiques. En soit, parfois, j’étais assimilée à un clown. Mais là, en plus, c’était carrément le bordel autour de nous. Je devinais cependant que je n’avais pas loupé mon coup et que nous étions assez bien placés pour éviter un maximum ce bordel ambiant qui commençait à monter.

J’avais les coudes posés sur la table et mes mains soutenaient mon menton. Je le regardais tout sourire, presque charmeuse. Oui, « presque » seulement. J’avais comme l’impression que je pouvais vite déchanter ; il semblait plus vieux et plus mature. Certainement que mon attitude, souvent jugée enfantine et simplette, serait à revoir si je voulais passer du temps avec lui. On ne semblait pas venir du même monde. Dans un sens, je me sentais comme mise au défi de faire de ce jeune homme mon tout premier ami sur cette île. Shawn comptait pas, il avait surtout été mon sauveur à mon arrivée.

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La jeune demoiselle en face de toi dont tu ne peux détourner ton regard doré et qui te dévisage tout autant, est tout à fait à ton goût. Certes ses cheveux roses sortent de l'ordinaire, mais elle a aussi de magnifiques yeux bleus dont on pourrait se perdre dans leur profondeur. Mais tu dois redescendre un peu sur terre, jeune homme, c'est une jeune fille, une adolescente. Enfin, elle le paraît, elle semble bien jeune. Tu dois bien avoir non loin de dix années de plus qu'elle. Il faut que tu détaches ton regard un moment, imbécile, cette attirance pourrait t'apporter des ennuis si ta persistance à la fixer devient trop insistante. Et puis, le "bonbon rose" te rappelle rapidement à la réalité du moment lorsqu'elle parle de nouveau, enfin parle, cri plutôt dans ce brouhaha qui commence réellement à te prendre la tête. Mais pourquoi tu es venus jusqu'ici ... ?

« Je suis Nelly-Pi, ravie de te rencontrer ! Vous ne me dérangez pas, et puis, vous avez l’air aussi perdu que moi. Vous êtes nouveau ? »

Nelly ? Joli prénom, ça te plaît bien et tu trouves pour le coup, que ça va bien à la jolie demoiselle tout en rose. Mais Pi, tu reste un peu coït. Pi comme le nombre ? 3.14 ? Tu es un peu surpris sur le coup et tu ne lui répond pas tout de suite. Mais tu finis par revenir à la réalité à cause notamment d'une chaise qui vient de grincer sur le carrelage. Tu grimaces et serres alors les dents. Tu ne penses pas supporter longtemps tout ce bruit.

- Désolé, je ... je suis un peu sensible des oreilles. Une peu ? C'est un euphémisme. Tu continues quand même dans ta lancé, ne serait-ce que pour répondre à sa question. Nouveau ? Vous voulez dire, ici ? Enfin, sur cette île ? Effectivement, je ne suis là que depuis quelques jours, peut-être une semaine ou deux. Perdu ? Un peu je dirai. Pourquoi vous sentez-vous perdu ? Parce que vous aussi loin de chez vous que je le suis de chez moi ? D'ailleurs, d'où venez-vous ?

Ça y est, les questions fusent déjà. Une connaissance dans ce nouveau monde, après tout, ça n'est pas de refus. Voilà la serveuse qui revient avec son plateau et vos boissons posées dessus. Elle vous les sert et alors que tu règles la note, tu lui demandes aussi discrètement que possible, si elle n'aurait pas un peu de coton. Oui ça peu sembler très bizarre un client qui demande ce genre de chose, mais là, tu as vraiment besoin de reposer tes tympans, car déjà, tu sens au niveau de tes tempes, des coups de marteau qui cognent. Tu ne veux pas être impoli et laisser déjà ta partenaire de l'instant seul comme un goujat. La serveuse accepte ta demande incongrue et repart. Tu espères juste quelle ne t'oubliera pas. Tu reportes alors ton attention sur la jeune Nelly qui te fixe. Aurait-elle entendu ce que tu demandais à l'employée ? Tu prends les devants pour éviter de paraître encore plus étrange ou douteux.

- Vous allez me trouver un peu bizarre, mais je suis sein d'esprit hein. C'est juste que je souffre d’hyperacousie. J'entends les sons plus fort que la majorité des gens. Voilà que tu commences déjà à raconter ta vie. Mais tu ne veux pas passer pour un fou. Alors tu poursuis un peu dans ta lancée, un peu aussi pour faire oublier ton petit défaut. Vous êtes étudiante je suppose ? Vous êtes ici depuis longtemps ?

Tu ajoutes un sucre à ton Cappuccino et le touille, tout en regardant de temps en temps ton interlocutrice. Bon, il faut avouer une chose, tu évites soigneusement de t'attacher parce que tu sais que tu repars loin le lendemain, mais tu aimes charmer les jolies femmes. Quoique dans ton cas présent, tu ne risques pas de t'enfuir bien loin. C'est peut-être ta chance après tout ? Qui c'est. Mais Nelly te semble quand même un peu jeune. Au moins pourra t-elle devenir une amie, qui sait ? Même si tu ne crois pas vraiment à l'amitié entre un homme et une femme. Car, ne nous le cachons pas, à la fin, il reste toujours une certaine attirance.

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Sujet: Re: Beaucoup de bruit pour rien [PV Nelly] Lun 28 Mar 2016 - 16:56

Beaucoup de bruit pour rien

Assaillie par un flot de question. Heureusement, je savais nager ! Sinon, je pense que je serais morte en buvant ses paroles. Il avait cette voix affirmée et qu’on aimait entendre. Une « vraie » voix d’homme à mes oreilles. D’ailleurs, en parlant d’oreilles, apparemment les siennes étaient réellement sensibles. Je comprenais un peu mieux pourquoi il faisait la grimace. En même temps, j’éprouvais comme une sorte de pitié pour lui. J’aimais la musique, la musique forte et, bien sûr, les concerts. A sa place, je pense que je serais déjà morte de solitude dans ma chambre. Mais si mon père m’avait bien apprit quelque chose, c’était que les tagada sont les meilleurs bonbons au monde. Quoi ? Comment ça c’est hors sujet ? D’accord, j’avoue : il m’a surtout apprit que tout le monde est différent et qu’on doit apprendre à aimer l’autre tel qu’il est. Malheureusement, je n’avais rien sur moi qui pouvait lui soulager un petit peu les oreilles. J’optais cependant pour une solution qui pouvait couter cher à l’entrainement de mes cordes vocales : j’allais parler moins fort.

Je chuchotais presque. Ça me rappelait l’école primaire, quand on ne voulait pas se faire prendre à bavarder. Ah, la belle époque ! Celle où j’étais « normale ». Enfin, je le suis toujours ! Ce sont les autres qui sont devenus des vieux moutons moisis. Je l’écoutais malgré mes divagations certaines. Mon esprit était atteint ma parole ! En plus, j’arrivais parfaitement à suivre ce qu’il me disait tout en divagant sur le passé pas très rose que j’avais eu. Enfin si, un peu rose quand même. Mais moins que maintenant. C’était difficile de faire mieux que maintenant.

Deux semaines ? C’était déjà trop long ! Mais quand je pensais que certains étaient ici depuis plus longtemps, je m’estimais chanceuse de n’arriver que maintenant. Il mêlait les questions aux réponses, ce qui me forçait à l’observer avec attention pour ne pas en perdre une miette. Je n’eus pas le temps de répondre que la serveuse arrivait déjà pour nous servir. Miam, délicieux chocolat : en moi tu finiras !

Après ma petite danse rituelle du chocolat, je remerciais mon inviteur et invité avant d’en boire une gorgée. Je savourais. J’adorais vraiment le chocolat chaud.

« Je viens d’Allemagne. Je ne sais pas vraiment si on peut dire que je suis perdue. J’suis tombée sur un adorable garçon qui m’a accueilli chez lui en attendant que j’puisse me payer un loyer. Et vous, où vivez-vous ? »

Il semblait réellement dérangé par ces sons autour de lui. D’ailleurs, il ne tarda pas à s’expliquer un peu plus que cette sorte de mal qui le hante. Il avait peur de passer pour un fou. Et ça, ça m’a fait rire. Un bon rire bien franc. Un fou, face à une folle. Quoi de plus naturel dans un monde où les gens possèdent apparemment tous une foutue magie ! La serveuse repartie pour, certainement, répondre à sa demande, il me posait de nouvelles questions auxquelles je répondais en prenant soin de baisser le volume de ma voix. J’étais con, c’était vrai : mais pas insensible pour autant.

« Je suis arrivée ici il y a une semaine, ou pas très loin. Je viens juste de passer les tests d’entrée au lycée d’ici. Trop facile. J’aurai du tenter l’université directement. Mais mon père veut absolument que j’ai le « Abitur ». Plus que deux mois à tirer, aller. »

Il fallait dire que j’étais sacrément douée dans les études. Et après le « Abitur », j’allais où ? En chimie. J’aimais la chimie. Je vivais chimie. Bref, je voulais être reconnue pour les vertus de mon huile essentielle de tagada. Je décidais à mon tour de me renseigner sur ce joli garçon qui était en face de moi. Beau gosse de haut en bas, certainement qu’il devait avoir quelque chose à raconter sur son passé. Du moins, je l’espérais. Comme la serveuse mettait trop de temps à revenir, je sortais de mon sac un kit de couture et un kit de soin. Je fouinais dans les deux pour finalement aller fouiner dans la trousse à maquillage. J’en sortais deux petits morceaux de cotons tous doux que je gardais, juste au cas où. C’est dangereux la chimie après tout. Je lui tendais en souriait simplement.

« J’ai 18 ans. Mais vous, vous semblez un peu plus vieux. Vous avez fait des études ? Ou alors, vous étudiez encore peut-être ? »

Il m’intéressait. J’avais envie de savoir, un peu, ce qu’il avait fait avant d’arriver ici ou même en arrivant ici. Nouer des liens était essentiel. Ça aussi, je l’avais bien comprit.

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Tu es surpris avant tout par l'énergie qui se dégage de la jeune fille tout en rose. Cela se lit dans ses gestes, ses traits du visage, sa voix. Mais tu apprécie grandement lorsque cette dernière baisse d'un ton pour te parler, respectant alors ta sensibilité auditive. Elle a auparavant commandé un chocolat chaud et lorsque celui-ci se retrouve devant ses yeux, ces derniers montre une certaine gourmandise, tu souris donc devant ce regard un peu malicieux. Nelly répond enfin à tes nombreuses questions, presque en chuchotant et tu es soudain soulagé de pouvoir l'écouter un peu mieux. Même si le bruit alentours est encore important.

« Je viens d’Allemagne. Je ne sais pas vraiment si on peut dire que je suis perdue. J’suis tombée sur un adorable garçon qui m’a accueilli chez lui en attendant que j'puisse me payer un loyer. Et vous, où vivez-vous ? »

- Moi ? Je vis dans une caravane, non loin d'Onsen. Disons que c'est entre un bout de forêt et un plage. Avant cela, je vivais aux États-Unis, je suis américain et californien.

Nelly viens de t'offrir son rire cristallin. Pour quelle raison, tu l'ignore, mais elle n'a pas l'air moqueuse. Tu t'es retenu de grimacer à ce moment-là, tu ne vas pas empêcher non plus les gens de rire et celui d'une femme te charme toujours.

« Je suis arrivée ici il y a une semaine, ou pas très loin. Je viens juste de passer les tests d’entrée au lycée d’ici. Trop facile. J’aurai du tenter l’université directement. Mais mon père veut absolument que j’ai le « Abitur ». Plus que deux mois à tirer, aller. »

- Le Abitur ? Qu'est-ce que c'est ? Un diplôme allemand ?

Tu ne connais pas grand chose de l'Allemagne, ni de l'Europe à vrai dire. Seulement ce que tu as pu apprendre dans tes cours d'histoire, mais cela fait un moment. Certes tu te souviens bien de l'épisode de la Seconde Guerre Mondiale, mais c'est du passé, il ne faut pas répéter les erreurs du passé et tenir rigueur à d'anciennes querelles. Et puis cette demoiselle allemande est tout à fait charmante. Ses yeux bleu te rappelle l'océan Pacifique et tu adore la mer. Cette dernière t’apaise. Plonger dans ce regard c'est comme retrouver une certaine sérénité. C'est quelques instants plus tard que la jeune fille te tend deux petits bouts de coton après avoir fouiller longuement dans son sac. A cet instant, c'est comme si elle venait de t'offrir le Saint Graal. Tu la remercie longuement et lorsque tu place les deux petits morceaux dans tes oreilles tu soupire d'aisance. Enfin, les bruits ont diminués. C'est agréable. Tu entend encore un peu car tu as fait attention de ne pas trop les boucher. Tu indiques à Nelly qu'elle peut à présent parler normalement.

« J’ai 18 ans. Mais vous, vous semblez un peu plus vieux. Vous avez fait des études ? Ou alors, vous étudiez encore peut-être ? »

- Fraülein, j'ai 25 ans exactement, donc oui, je suis un peu plus âgé que vous. Oui, j'ai fait des études mais seulement jusqu'à obtenir le Hight Scool Graduation. L'équivalent de votre diplôme de fin de lycée je suppose. Je me suis arrêté ensuite pour travailler. Dans notre famille on a un métier qui ne demande pas beaucoup d'années d'études. Je suis chasseur de primes à présent.

Tu lui indiques alors du doigt, la seule arme que tu emportes partout avec moi et qui est fixée dans ton dos, ton fidèle Katana. Bon certes, ce n'est pas une arme américaine, plutôt japonaise, mais elle te convient mieux que ces armes à feu trop bruyantes. Tu as appelé Nelly, Fraülein, c'est l'un des seul mots allemand dont tu as connaissance, après tout, c'est bien une demoiselle. Mais tu n'aurais pas cru qu'elle pouvait avoir 18 ans. Dans son pays d'origine, tu le sais, elle est considérée comme majeur, ce qui te perturbe un peu, vu que chez toi, la majorité est à 21 ans. Mais ici, l'âge n'a plus vraiment d'importance. Nelly fait plus jeune que son âge, mais tu te réjouis au final que cet écart d'âge ne soit pas si important. Pourquoi tu es heureux d'apprendre ça nigaud ? Ne me dit pas que tu as déjà de l'attirance pour cette demoiselle ? Es-tu en manque à ce point ? Non, bien sûr que non. C'est juste que entre vous, un petit jeu de séduction discret semble s'instaurer doucement. Ce qui n'est pas pour te déplaire. Cette jeune fille te semble au final bien intéressante. Tu bois quelques gorgées de ton Cappuccino qui à présent a eu le temps de refroidir un peu.

- Vous avez dit qu'un garçon vous a accueilli à votre arrivé et que vous chercher un logement ? Je pourrai peut-être vous aidez. Je suppose qu'avec vos cours vous manquez de temps dans vos recherches et pour le moment, moi j'ai du temps à perdre. Et disons que pour votre soutien, tu montres alors tes oreilles, et pour cette belle rencontre qui pourrait partir sur une nouvelle amitié, je ne vous ferez pas payer ce petit service. Au pire, vous n'aurez qu'à m'inviter à l'occasion lorsque vous serez installé.

Tu lui offre un clin d’œil charmeur. Imbécile, tu la dragues ? Le jeu a donc déjà commencé ? Comment va t-elle réagir maintenant. Espérons que Nelly prenne ça sur le ton de la plaisanterie, sinon t'es mal mon gars. Tu pourras repartir la queue entre les jambes. Quoique ça c'est une évidence ... qu'est-ce que je racontes moi.Bref, te voilà en train d'attendre une réponse comme un adolescent de première. Ce n'est pourtant pas ton genre d'habitude. On va mettre ça sur le fait que tu es arrivée depuis peu dans ce nouveau monde et que tu as légèrement perdu tes repères.

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J’avais répondu simplement à sa question. Le Abitur était l’équivalent du Baccalauréat français, ou du « A Level » anglais. Un simple diplôme qui ne vaut plus grand-chose et que veut juste dire que tu as été capable de réviser à la dernière seconde pour avoir des notes potables à ton examen. Ça me faisait sourire toute cette polémique autour de ces diplômes. Pour moi, ce n’était qu’un bout de papier légèrement cartonné qui ne servait qu’à nous faire atteinte les « choses sérieuses ». Tout se passait après.

Donc, en résumé : un séduisant jeune homme, chasseur de prime et vivant dans une caravane se propose de m’aider à trouver un logement. Gratuitement, contre deux petits morceaux de cotons. J’étais certes un peu naïve parfois, mais je devais bien avouer que ça me semblait assez étrange. Dans un sens, la proposition semblait alléchante. Un petit peu comme lui, d’ailleurs. Je n’étais pas insensible à son visage magnifique, ses yeux hors du commun et ses cheveux en bataille qui lui donnaient cet air séduisant. Séduisant, oui, c’était un beau mot pour le qualifier. Sans même demander mon avis, mes yeux le dévoraient sans détour.

J’hésitais un instant. Il n’avait pas tords. Je savais que prochainement, je serais admise dans cette école et qu’ensuite je n’aurais plus autant de temps à consacrer à la recherche d’un « vrai » logement. Non pas que le petit appartement de Shawn me dérangeait mais ça devenait étroit, surtout quand son pote chelou venait squatter. Le clin d’œil que venait de m’offrir Logan me tira de mes rêveries sombres pour me ramener dans un monde rose bonbon. Je lui souriais largement. Un beau sourire qui s’étire lentement, vous savez, celui qu’un enfant fait quand il reçoit un bonbon. Je devais avoir l’air niaise, mais peu m’importait. Je buvais une gorgée de mon chocolat avant de passer lentement ma langue sur mes lèvres pour ramener le restant de chocolat. Puis, je le regardais.

« Que proposez-vous pour cette recherche de logement ? Vous avez des contacts ? »

J’étais curieuse de savoir ce qu’il allait me proposer. Au pire des cas, je continuerais à squatter chez Shawn. Et dans un cas encore pire, je squatterai chez Logan. Bah quoi, c’était lui qui m’aurait fichu dans cette galère ! Je ricanais doucement. Nous avions l’air totalement opposés, comment aurions-nous pu vivre ensemble ? C’était l’idée la plus absurde que j’avais eu. Enfin, après celle de teindre mon chat en rose… Mais j’avais douze ans, ça ne comptait pas ! Et puis, ça n’avait même pas tenu en plus… Ces souvenirs me faisaient rêver, je retournais dans un passé pas si loin. Maintenant j’étais seule, et livrée à moi-même.

Je croisais mes jambes. Ma jambe droite, ramenée sur la gauche, frôla presque longuement une de celles de Logan. Je faisais l’innocente, comme si je n’avais rien senti. Je regardais dehors un instant. Il faisait vraiment beau. Je m’étirais alors brusquement, cognant ma main dans le mur au passage et lâchant un « AÏE » peu élégant suivi d’une magnifique injure allemande. Je secouais ma main dans tous les sens avant de la laisser tomber lourdement sur la table. Je n’avais de féminin que la tenue, loin des filles raffinées qu’on pouvait croiser. Je souriais un peu à mon camarade. Je prenais la tasse en face de moi et en buvait un gorgée.

Je grimaçais rapidement. C’était loin d’être du chocolat, ça ! Je m’étais donc trompée de tasse. Quelle idée de faire des tables aussi petites ! Les tasses, les verres se retrouvent facilement mélangés au milieu de la table. Et voilà comment ce genre d’erreur arrivait. Je reposais la tasse doucement avant d’incliner légèrement la tête, une très légère moustache de capuccino sur les lèvres.

« Désolée, je me suis trompée… »

Oh, c’était embarrassant ! J’avais l’habitude de boire un peu dans les verres des gens que je connaissais. Mais là, c’était vraiment embarrassant : c’était comme échanger un baiser indirect avec ce beau gosse presque totalement inconnu.

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Beaucoup de bruit pour rien
feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

Nelly te dévisages, tu le remarques bien, il y a ce petit truc entre vous, tu sais, quand deux personnes sont immanquablement attirées l'une vers l'autre. C'est un jeu de séduction subtile, mais vous êtes les seuls à le réaliser. La jeune "bonbon rose" semble réfléchir à ta proposition. Tu espères qu'elle ne croit pas à tord que tu vas lui demander au final de te payer en nature. Tu n'es pas comme ça voyons ! Certes, tu aimes jouer, mais bon, t'es pas non plus un salaud de première. Tout à coup, elle t'offre un magnifique sourire et bien ssûr comme tous les mecs dans cette situation, tu fonds.

« Que proposez-vous pour cette recherche de logement ? Vous avez des contacts ? »

- Non, tu hoches la tête négativement, je n'ai pas de contact, mais je me débrouille très bien par moi-même. Un chasseur de primes qui se respecte se doit de réussir son contrat quel qu'il soit, même le plus difficile d'entre eux.

Non mais sérieusement, tu te prend pour un "Superman" ? Arrêtes là, t'en fais beaucoup trop, t'as l'air d'un gros imbécile de première. C'est cette île qui te rend comme ça ou quoi ? T'es pas non plus un Gentleman et tu le sait alors stop vite tes conneries. Mais alors que tu es dans tes pensées, tu sens l'un des pieds de Nelly frôler ta jambe. Sur le coup tu te dis qu'elle te cherches un peu, mais finalement elle semble avoir croisée ses jambes. Bon, la table et l'espace sont petits, c'est fort probable. A moins qu'elle ne joue vraiment avec toi. Tu la regardes. Non, elle scrute ce qui se passe dehors, c'est donc certainement involontaire. Bref, tu arrêtes de te triturer les méninges et pose ton menton nonchalamment dans la paume de ta main. C'est alors que tu remarques le geste de la jeune fille. Tu vois sa main attraper ta tasse et la porter à sa bouche. Mais très vite elle grimace, tu te dis alors qu'elle n'a pas fait exprès. Mais tu jubiles intérieurement, un baiser indirect avec une si jolie fille, quoi demander de plus. Ah si, un rencard ? Qu'est-ce que je raconte moi ...

« Désolée, je me suis trompée… »

- Ce n'est pas grave ...

Tu la fixe, tu as redressé la tête, ton regard est plongé dans le sien. Nelly arbore une moustache de Cappuccino, c'est tentant ... Elle est toute gênée ce qui la rend plus irrésistible encore. Tu hésite longuement, tu te penches vers elle, tu es grand, tu n'as même pas besoin de te lever. Tu pose ta main sur sa joue, ton pousse venant récolter le liquide sur ses lèvres, puis tu le porte à ta propre bouche pour le sucer. Là pour le coup, tu viens de te montrer un peu trop entreprenant, quoique, tu t’apprêtes en fait à faire pire. Tu rapproche ton visage du sien dans un soudain désir qui te submerge. Une envie irrésistible de goûter aux lèvres de la "Bonbon Rose". Tu pourrais te faire rejeter. Tu as peur ? Non, bien sûr que non. Ce qui doit arriver arrivera, tu n'en serait pas à ta première claque. Et voilà, ta bouche est à présent sur la sienne. Un baiser simple, tu évites d'y mettre la langue quand même, tu attends de voir si Nelly est réceptive à ce geste. Il dure un peu longtemps ce baiser quand même. Tu savoures ce moment, avant de finalement te retirer, t'adossant de nouveau sur ta chaise. Et maintenant ? Qu'est-ce tu fais, Nigaud ? Rien, tu as juste l'air un peu gêné et tu n'oses plus dire un mot en attendant la réaction de la jeune fille aux yeux bleus. Suite à cela, tu éclaircit ta voix en te raclant un peu la gorge. Et tu essayes de changer de sujet, repartant sur celui de la recherche de logement.

- Tu cherches quoi exactement en logement d'étudiant ? Seule ? En colocation ? Tu es prête à mettre combien dans le loyer ?

Des questions qui semblent anodines et qui pourtant ont leur importance. Bah oui, t'auras du mal à chercher son bonheur si tu sais pas ce qu'elle souhaite. Tu finis ton Cappuccino, à présent, tu n'as pas à te sentir gêné de boire derrière elle, après le baiser que tu lui as volé. Finalement, tu l'aimes bien ce petit jeu, c'est distrayant, toi qui t'ennuyais dans ta caravane avant de te ramener dans cette ville universitaire.

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« Non, je n'ai pas de contact, mais je me débrouille très bien par moi-même. Un chasseur de primes qui se respecte se doit de réussir son contrat quel qu'il soit, même le plus difficile d'entre eux. »

Au moins, il était clair : il n’avait pas de contact mais il était doué. Je n’osais pas imaginer à quel point il pouvait l’être. Et pas que dans son métier ! Il semblait être un homme tout ce qu’il y avait de plus –hum- virile. Je venais, en plus, de boire dans sa tasse et il ne semblait pas plus gêné que ça. Enfin, pas plus qu’un homme l’aurait été. En revanche, je l’étais un peu plus. Et il en profitait pour venir essuyer mes lèvres de son pouce. Ce même pouce qu’il portait à sa bouche pour retirer la boisson essuyée. Je rougissais légèrement. Je devais ressembler à une enfant pour lui, mais franchement, c’était amusant.

J’avais un sourire un peu niais posé sur le visage, genre indélogeable qu’on aime bien voir subsister. Un sourire charmant, et surtout charmeur, qui faisait son petit effet. Le temps que je sorte de mes rêveries, je voyais son visage s’approcher rapidement du miens. Oh, on m’avait déjà fait ce genre de blague à venir de traiter comme une gosse qui sait pas manger proprement, je ne me faisais pas trop d’illusion sur ses intentions. Ou peut-être que j’aurai du finalement. Ses lèvres venaient de goûter aux miennes sans crier gare ! (ni train d’ailleurs)

Je savourais ce baiser impromptu, un peu comme j’aurai savouré une tagada. Il n’a pas été trop vilain avec moi, me laissant simplement goûter à lui sans aller plus en profondeur dans son exploration. Et puis, il s’est retiré, s’adossant à nouveau sur sa chaise. Je n’ose pas réellement le regarder dans les yeux, mais entre deux regards fuyants je peux me rendre compte qu’il semble un peu plus gêné qu’auparavant. Je noyais mes yeux dans les siens, ou du moins je tentais. Il m’avait laissée comme rêveuse de le connaître un peu plus. Il se racla la gorge, me tirant de mes pensées presque obscènes.

« Tu cherches quoi exactement en logement d'étudiant ? Seule ? En colocation ? Tu es prête à mettre combien dans le loyer ? »

Oh, alors monsieur évitait le sujet de ce qu’il venait de se passer. Intéressant. J’avais envie de le taquiner un peu, mais peu d’idée me venaient pour le moment. Il venait de reprendre une gorgée de sa boisson. Il me laissait imaginer qu’il m’avait volé ce baiser comme une compensation pour la boisson que je lui avais prise. Je le regardais sans relâcher son regard. Avec une de mes mains, je venais jouer avec mes cheveux qui me retombaient près du visage. Je réfléchissais.

« Hm… Logement étudiant… Pas forcément. Seule, et surtout… Un loyer raisonnable ; pas trop cher et que je puisse payer facilement avec mon petit boulot… »

Et puis, en fait, ça m’énervait de ne pas savoir comment jouer avec lui. Je laissais volontairement mon pied venir jouer avec lui, lentement. Toujours en gardant mon regard très appuyé. Ses yeux m’envoutaient. J’avais envie de le croquer. Mais comme il me paraissait inaccessible, je croquais ma lèvre inférieure en le regardant.

J’aimais ce petit jeu qui se faisait entre nous. Je le dévorais du regard sans ménagement. Et puis, sans réellement savoir ce qu’il se passait dans mon cerveau, je l’attirais lentement vers moi en lui faisant signe d’approcher avec mon doigt. Je voyais sur son visage qu’il semblait intrigué. Lorsqu’il fut à ma portée, je l’embrassais à mon tour. Un baiser fougueux, comme si ma vie en dépendait. Plusieurs secondes plus tard, alors que je le relâchais, je le regardais en rougissant un peu. Je lui tirais la langue gentiment.

« Alors, on en était où, déjà ? »

J’avais ce sourire un peu malicieux sur le visage. C’était fou à quel point c’était agréable de boire un chocolat de temps en temps.

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Tu te rend bien compte que Nelly semble aussi gênée que toi de ce qui vient de se passer. Quoique, ce n'est pas peut-être pas de la gène, juste la surprise. Apparemment, elle ne prend pas mal ce baiser que tu viens de lui voler. Elle joue même avec une mèche de ses cheveux roses tout en essayant de capter ton attention. Ce qui évidemment n'est pas tellement difficile pour le coup, car tu la dévores des yeux. Sérieusement mon gars, à vingt-cinq ans, il serait tant que tu apprennes à te contenir. T'es plus vraiment un adolescent pubère. La jeune "Bonbon Rose" te tire de ta rêverie.

« Hm… Logement étudiant… Pas forcément. Seule, et surtout… Un loyer raisonnable ; pas trop cher et que je puisse payer facilement avec mon petit boulot… »

- C'est un début.

Tu n'as pas vraiment le temps d'exposer l'idée qui te traverse l'esprit à cet instant car tu sens le pied de Nelly sous la table qui devient un peu trop explorateur. Bon avouons-le, tu n'es pas insensible à ce geste et puis tu es un homme quoi. Tu ressens alors quelque chose dans ton bas-ventre, tu sais très bien ce que c'est, un désir qui commence à te tenailler. Mais bon quand un garçon commence à avoir une envie, c'est plus gênant que pour une fille, il y ... une partie de ton anatomie qui risque de te trahir, c'est pas très discret dirons-nous. Et voilà qu'elle mordille sa lèvre inférieur, tu vas finir par perdre la tête mon bonhomme. contrôles-toi pour faire redescendre la pression, voilà, c'est bien ... Non mais attendez là, qu'est-ce qu'elle fait Nelly encore ? La jeune fille t'attire à elle, pourquoi ? Bon certainement pas pour te cracher à la figure, enfin, on sait jamais. Mais qu'est-ce tu racontes toi ! Et PAN un baiser fougueux mon petit Logan, tu t'y attendais pas à celle-là hein ? Tellement pas, que tu te laisses faire. Bon faut dire, c'est pas désagréable du tout. Les douces lèvres de Nelly, tu kiffs. Tu y prends goût et tu n'es pas déçu car il se prolonge ce baiser à la volée. Puis Nelly se recule, te tirant la langue. Là c'est clair, le jeu est bien lancé. Mais jusqu'où va t-il aller ?

« Alors, on en était où, déjà ? »

Et bien, on peut dire qu'elle détourne aussi vite que toi le sujet la jeune fille tout de rose vêtue. Tu restes interdit un moment, avant de reprendre contenance et de te rappeler ce que tu voulais proposer à Nelly avant qu'elle ne vienne t'arracher un baiser des plus torrides. Tu éclaircis de nouveau ta voix, la rendant un peu sérieuse, histoire de passer pour un professionnel, sauf que là ça fait un peu mec ridicule, mais bon, comme on dit, le ridicule ne tue pas et heureusement !

- Le logement que tu voudrais. Si tu ne fais rien là tout de suite, pourquoi ne pas déjà faire un tour de repérage dans les agences, je pourrai me faire une idée précise du budget que tu es prêtes à mettre et de tes goûts pour mes recherches.

Tu réalises seulement maintenant que ça fait déjà plusieurs minutes que tu emplois le tutoiement avec elle. Depuis le baiser que tu lui a volé en fait. Comme si ce simple geste vous rendait plus proche. Mais vraiment, Logan, qu'est-ce que tu peux être stupide des fois. Tu finis ton Cappuccino en silence et tu cherches dans ta veste quelques pièce de monnaie pour payer les deux boissons. Tu attends de voir si Nelly est tentée par ta proposition, espérant également qu'elle ne se fait pas de mauvaises idées sur tes intentions. T'es pas non plus en manque à ce point-là pour te jeter sur la première venue. Quoique si elle venait à te faire comprendre que c'est possible, tu dirais pas non, n'est-ce pas mon salaud ?

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Logan me tira de mes rêveries qui continuaient malgré tout. J’étais plongé dans un autre monde, certainement lié à ces baisers qu’on avait échangé. Je n’avais fait que lui rendre la pareille pour ce qu’il m’avait fait. Pourtant, je ne considérais pas ça comme un délit envers mon corps. Ce genre de chose, c’était tellement plaisant, que je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. J’avouais sans difficulté que ses lèvres étaient aussi délicieuses qu’elles en avaient l’air. Je l’observais.

« Le logement que tu voudrais. Si tu ne fais rien là tout de suite, pourquoi ne pas déjà faire un tour de repérage dans les agences, je pourrai me faire une idée précise du budget que tu es prêtes à mettre et de tes goûts pour mes recherches. »

Les propositions commençaient. Il me donnait l’impression de jouer avec moi, comme il l’avait déjà fait. Il me tutoyait, instaurant un certain sentiment de confiance entre nous. J’adorais cette façon discrète de procéder. Il me donnait l’impression de s’intéresser en restant désintéressé, de jouer en restant distant. Ça me donnait des frissons de plaisir de savoir que je pouvais jouer sans crainte avec lui. Je m’amusais pour la première fois depuis mon arrivée ici, et en plus, c’était avec un véritable beau gosse. Que du bonheur !

Je commençais à croire que ma nouvelle vie ici ne serait pas aussi terne qu’elle n’y paraissait. Je finissais de boire mon super chocolat chaud qui était, disons-le, presque parfait. Il manquait un peu de saveur Tagada mais tant pis, je faisais avec. Après tout, je n’étais pas chez moi, je n’allais pas chipoter. Je regardais Logan avec mon air de celle qui réfléchit puis, je lui offrais un sourire magnifique.

« Ça te dit d’aller faire un tour ? Si on croise une agence en route, je pourrais te montrer un peu ce que j’aimerai. »

J’ajoutais un clin d’œil, suite auquel je rassemblais mes affaires. Je n’avais pas grand-chose à part mon sac à dos tout aussi rose et plein de ruban que moi. Je devais réellement ressembler à un clown pour le commun des mortels, mais je n’en avais rien à faire. Je vivais pour moi, pas pour les autres. Mais j’avoue que c’était toujours assez fun de les voir me regarder avec de gros yeux. Je me levais juste après Logan qui n’avait pas tardé à accepter ma proposition. Je passais près de lui, guettant son regard. Comme je passais mon temps à l’observer, je constatais rapidement qu’il lui restait une « moustache » de café. J’approchais furtivement, aussi discrètement que possible. Ma langue vint nettoyer le café qu’il lui restait au coin des lèvres, avant de mes lèvres ne viennent y déposer un baiser. Puis, je m’écartais. JE fis quelques pas et je me retournais vers lui. Nouveau clin d’œil et tirage de langue en plus de la petite position naturellement trop cute.

« Il en restait, fait attention. »

Je rigolais doucement en m’approchant de la porte du café, suivie par mon nouveau camarade. Dehors, je prenais une grande bouffée d’air. J’étais comme nostalgique soudainement, le cœur serré. Mais dans le fond, j’étais persuadée qu’entourée de personnes comme lui j’allais pouvoir m’adapter à ce nouvel environnement. Logan vint se positionner près de moi, comme s’il attendait un top départ. Je regardais le sol, les pavés par terre. Et puis, je levais la tête vers lui, avec mon sourire d’enfant.

« Je te suis maintenant ! J’y connais rien aux environs, j’ai pas envie de nous perdre au milieu d’une forêt déserte ! »

Quoi que…

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« Ça te dit d’aller faire un tour ? Si on croise une agence en route, je pourrais te montrer un peu ce que j’aimerai. »

Une balade ? Ouais pourquoi pas, tu n'es pas contre de prendre l'air et tu le fais rapidement savoir à la jeune femme. Tu n'aimes pas rester enfermé trop longtemps, ça tombe plutôt bien. Nelly est déjà en train de rassembler ses affaires, tu en fais de même, te levant et récupérant ton Katana que tu avais posé un peu plus tôt contre le dossier de ta chaise. Il faudra que tu penses aussi à trouver un moyen de le fixer correctement dans ton dos, ce sera plus pratique à l'avenir. Alors que tu t’apprêtes à suivre ta nouvelle connaissance, cette dernière n'a pas fini de jouer avec toi. Elle le prouve en s'approchant de toi furtivement et en venant audacieusement lécher ta lèvre supérieure où apparemment il restait une trace de ton café au lait. Et elle ne s'arrête pas là, t'embrassant de nouveau juste après. Elle recule et te montre par ses gestes son côté joueuse et quelque peu provocatrice, il faut l'avouer. Cette Nelly-Pi te semble bien épicée comme jeune femme. Mais ce jeu instauré, va t-il durer encore longtemps ? Est-ce encore un jeu d'ailleurs, ne risque t-il pas de mener à quelque chose d'un peu plus sérieux ? Non, ne faisons pas de plan sur la comète, nous ne parlons pas non plus tout de suite d'une relation sérieuse et amoureuse, c'est un peu tôt pour ça et n'oublions pas que toi, Logan, tu évites soigneusement de t'attacher. Certes, tu es sur une île maintenant et tu pourrais te le permettre, mais tu n'en as pas l'habitude. Tu ne sais même pas ce qu'est une vrai relation en tout cas et là, tu n'as pas envie d'y penser. Tu as assez à faire avec l'instant présent. Tu suis finalement la demoiselle allemande à l'extérieur de l'établissement, retrouvant enfin un peu d'air frais, la brise se glissant dans tes cheveux déjà bien en bataille.

« Je te suis maintenant ! J’y connais rien aux environs, j’ai pas envie de nous perdre au milieu d’une forêt déserte ! »

Tu la comprends, mais tu ne connais pas encore cette fameuse cité scolaire de Kousha. Bon après, tu sais te débrouiller par toi-même, même dans un nouvelle environnement et tu a le sens de l'orientation, c'est déjà une bonne chose, enfin deux plutôt. Quelle direction prendre en premier, au bout de la rue où vous vous trouvez, tu remarques pas mal de petits commerces, pourquoi ne pas essayer ? Ta main droite tient toujours ton Katana dans son fourreau et tu fourres la gauche dans ta veste en cuire. Tu n'as pas pour habitude de tenir la main des femmes que tu rencontres ou même avec qui tu as par hasard une aventure. Mais si Nelly vient à saisir ton bras, tu ne la repousseras pas, c'est une chose qui te gène moins. Tout en continuant vers le bout de votre chemin, tu décides de faire un peu la causette avec la demoiselle.

- Une forêt déserte ... ça ne me gène pas en soit, je sais me repérer à peu près dans la nature, j'aime bien m'y promener aussi. Au fait, puisque tu es là, c'est que tu as un don ? Enfin, un pouvoir. Le mien c'est l'orage, tout ce qui a un rapport avec les tempêtes et tornades principalement. Je la maîtrise plus ou moins cette magie et j'espère ne jamais provoquer un ouragan par ici !

Tu éclates de rire, c'est une blague mais pas complètement. Tu sais que des fois, quand la colère t'emporte, tu peux devenir incontrôlable et ton pouvoir également. Voilà aussi la raison pour laquelle tu pratiques le Kendo intensément, pour essayer de te canaliser un maximum. Avant d'atterrir dans cet endroit isolé de tout, tu ne pensais pas que tant de gens avaient aussi ce genre de magie en eux. Certaines sont bien différentes de la tienne, mais le principe est le même. Tu ne sais pas encore pourquoi exactement ces personnes autour de toi et toi-même, vous avez ces pouvoirs. Tu as tout juste commencé quelques recherches à ce sujet, mais tu n'es pas là depuis assez longtemps pour vraiment saisir tous les secrets de cette îles et de ses habitants, dont tu fais dorénavant parti. Tu reprend après ce long silence où tu étais perdu dans tes pensées et après la réponse de la jeune fille. Tu t'arrêtes alors devant une première agence que tu viens de remarquer, pour t'exprimer enfin.

- Tiens, regardons un peu, ce qu'ils ont à proposer ici. Un loft ... c'est sympa ça, mais peut-être un cher ... Sinon, il y a quelques studios aussi ... mais pas beaucoup d'appartement. Tout dépend aussi de la superficie minimale que tu serais prête à accepter.

Tu te tournes de nouveau vers Nelly, l'observant de ton regard doré, alors qu'elle semble regarder un peu la vitrine de l’agence. Tu lui proposes ensuite d'aller voir si les prix et les logements l'intéressent un peu, à l'intérieur, il doit y avoir plus de choix. Finalement, tu prends au sérieux ta mission, tu en as même oublié l'espace d'un instant votre petit jeu de séduction. Il faut dire que ton travail, c'est devenu toute ta vie, par obligation, certes, mais tout es question d'habitude. Et dans ton boulot, tu sais te montrer à la hauteur et surtout sérieux et discipliné.

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Oh, ça y est ! La question fatidique était venue. J’avais à peine fait quelques pas à ses côtés qu’il attaquait les choses sérieuses. C’était vrai, quoi. Tout le monde ici semblait avoir un don. Un truc en eux. Une magie. J’avais pu en voir certaines à l’œuvre autour de moi depuis que j’étais arrivée. D’ailleurs, Shawn m’avait montré la sienne au lendemain de mon arrivée. C’était chouette, il pouvait jouer avec comme il le souhaitait. J’adorais voir ce genre de chose ! C’était nouveau pour moi. Enfin, un peu. J’avais bien compris que je pouvais contrôler un peu les ombres. Mais c’était tout petit, tout mignon. J’étais loin d’atteindre son niveau.

J’allais lui répondre lorsqu’il me désigna quelque chose du bout du doigt. J’avais bêtement fixé son doigt sans en suivre la direction. Je le regardais, intriguée, le visage légèrement penché. Et puis, mon poing vint doucement frapper la paume de mon autre main. J’affichais ce visage qui veut dire « ah, j’ai trouvé ! » et je tournais enfin mon regard en direction de l’agence qu’il me désignait.

« Tiens, regardons un peu, ce qu'ils ont à proposer ici. Un loft ... c'est sympa ça, mais peut-être un cher ... Sinon, il y a quelques studios aussi ... mais pas beaucoup d'appartement. Tout dépend aussi de la superficie minimale que tu serais prête à accepter. »

J’ai posé mon regard sur la vitrine. Je voulais un logement à ma hauteur, vous voyez. Quelque chose de pas trop grand, je n’en aurai pas l’utilité. Mais je souhaitais quand même avoir un minimum d’espace pour coudre, me reluquer dans le miroir et réaliser mes expériences chimiques. Le loft était trop cher pour mes revenus. Mais j’avais encore un peu de temps et en squattant chez Shawn, je pourrais certainement m’offrir le petit deux pièces qui commençait à me faire de l’œil là-bas. Je lui désignais l’appartement qui semblait me convenir : une pièce principale, une chambre, une salle d’eau et quelques rangements. Et un petit couloir. C’est important le couloir, ça ajoute du charme ! En plus, il semblait y avoir un petit balcon ou je pourrais faire bronzette en paix l’été.

« On peut aller voir pour ça ! Ils disent environs 4000 Coliz par mois. Hm… J’espère qu’ils pourront me le réserver ! »

Je savais que ça ne fonctionnait pas trop comme ça, mais peut-être que… Après tout, cette île était très spéciale ! À l’intérieur, nous avons été invités à attendre qu’on puisse s’occuper de nous. Il y avait bien quelques personnes dans la queue. J’en profitais pour répondre à sa question précédente.

« L’orage, je trouve ça cool ! »

J’avais dit ça tout bas, et je souriais simplement en le regardant. Il avait plongé ses yeux dorés dans les miens : j’adorais ça ! Je lui montrais un de mes doigts et lui désignait le sol, l’invitant à baisser les yeux. Lorsque son regard fixa enfin le sol, un petit renard apparu dans l’ombre, s’animant simplement. Et puis, ce fut au tour d’un petit lapin de venir jouer avec le renard.

« Suivant s’il vous plaît ! »

Surprise, j’avais relâché mon attention et mes ombres chinoises avaient disparues. Je relevais la tête vers Logan.

« Ça c’est mignon tu vois. Mais des fois, surtout lorsque je me réveille, je fais dans le flippant… »

Pas le temps d’en placer une autre : c’était à notre tour de passer. J’espérais pouvoir louer l’appartement et commencer, petit à petit, à le meubler ; tout en squattant chez mon sauveur… ou ailleurs… en attendant qu’il soit prêt à être habité. J’avais fait part de ceci à Logan. Il allait me servir d’intermédiaire, ce type, je l’adorais déjà ! Et puis, il avait ce regard doux… Si doux. J’adorais ça, ça me faisait frémir !

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La jeune fille à tes côtés a longuement regardé la vitrine avant de te répondre. Tu en as profité pour l'observer. Tu trouves qu'elle a vraiment beaucoup de charme et son originalité te saute littéralement aux yeux. Le rose ne passe pas inaperçu. D'ailleurs en regardant autour de toi, tu remarques les regards des passants se poser sur elle. Certains semblent se moquer de son apparence. Toi, tu t'en fiches, comme on dit "l'habit ne fait pas le moine", tu ne t'arrêtes pas à ça, tu préfères t'attarder sur la personnalité de la personne ou bien sa compagnie. Et celle de Nelly t'es vraiment agréable. Mais revenons à ce que la jeune fille est en train de te répondre.

« On peut aller voir pour ça ! Ils disent environs 4000 Coliz par mois. Hm… J’espère qu’ils pourront me le réserver ! »

Tu remarques alors l'affiche qui présente un petit appartement. Tu l'as scrute rapidement, cherchant les indices qui montrent pourquoi elle aime bien ce dernier. On ne sait jamais, si elle n'arrive pas à ses fins avec ce dernier, il faudra bien en chercher un autre et là, tu pourras cibler rapidement ses préférences.

- Le réserver, hein ... on peut toujours demander à le visiter dans un premier temps et je pense que si tu verses un acompte, ils accepteront peut-être de te le réserver. Au pire, si tu ne peux pas le faire, je peux te prêter l'argent et tu me rembourseras dès que tu le pourras.

Tu ne peux t'empêcher d'être un gentleman lorsqu'il s’agit de jolies filles, n'est-ce pas ? Tu pourrais te faire avoir. Mais tu penses au fond de toi que Nelly à l'air d'être une personne assez honnête et puis au pire, tu sauras où elle habite, tu pourras toujours venir faire un tour plus tard chez elle pour exiger ton reste, en cash ou en nature. Qu'est-ce que je raconte moi, je m’égare ... Finalement tu l'as ensuite suivie à l'intérieur et à présent, tu attends avec elle que vous soyez reçu par un employé, assis dans la salle d'attente. Tu n'aimes pas trop attendre ainsi sans rien faire, mais tu patiente, ta jambe bougeant cependant beaucoup, montrant ton impatience.

« L’orage, je trouve ça cool ! »

Nelly te tire de tes pensées et surtout elle accapare de nouveau ton esprit, l'attente sera peut-être moins longue et pénible ainsi. Tu lui sourit, ne préférant pas encore t’étaler sur le sujet. Tu ne l'as connais pas assez pour cela. Mais ton pouvoir te pose parfois des problèmes, surtout dans le cadre de ton métier si ... particulier. Tu la regardes alors qu'elle t'indique de regarder sur le sol, tu suis son mouvement et aperçoit alors une ombre chinoise en quelques sortes. D'abord la silhouette d'un renard, puis celui d'un lapin. Tu les observes un instant, sans trop comprendre au début. Alors voilà le pouvoir de Nelly, les ombres. Tu n’avais jamais vu cette magie avant. Il faut dire que tu n'es pas là depuis assez longtemps pour les connaître toutes. tu ne sais même pas encore combien de différentes il peut y avoir en tout sur cette île.

« Suivant s’il vous plaît ! »

Les ombres chinoises ont disparues aussi vite qu'elle étaient apparues. Tu relèves la tête quasi en même-temps que la jeune fille à tes côtés, vérifiant que l'employé s'adresse bien à vous. Mais Nelly te fixe et ses mots suivant te laisse un peu perplexe ...

« Ça c’est mignon tu vois. Mais des fois, surtout lorsque je me réveille, je fais dans le flippant… »

Dans le flippant ? Tu t'imagines alors des créatures glauques, tu sais, comme celles que l'on imagine lorsqu'on est gosse dans sa chambre la nuit, sortant de dessous le lit ou du placard. Après, ce n'est peut-être pas ça, mais tu n'as pas vraiment le temps d'y réfléchir d'avantage que déjà tu te lèves et suis Nelly jusqu'au petit bureau de l'agent. Mais en t'installant, la jeune fille te fait part de son plan le temps qu'elle puisse emménager. Tu n'es pas sûr de comprendre complètement, il faudra éclaircir cela une fois de nouveau seuls ... ou pas. Enfin pas tout de suite, c'est certains. Tu t'installes de nouveaux sur une chaise, à côté de la "Bonbon Rose" et face au jeune homme. Tu laisses la jeune fille s'exprimer en premier, si il y a besoin tu es prêt à intervenir pour l'épauler dans sa démarche. La première chose à faire serait d'aller visiter cet appartement, voir si tout est en ordre sur place, mais ça, tu ne peux pas le décider pour Nelly. Tu te contentes donc de suivre la conversation et tu glisses juste à un moment, que tu te portes garant pour l'étudiante si l'agence accepte de lui réserver le logement. Ce n'est qu'une bonne demi-heure plus tard que vous ressortez du bâtiment, retrouvant l'air frais. C'est à ce moment précis que tu te souviens que tu étais venue dans cette ville pour acheter une moto. Tu en fais part à la jeune fille, lui signifiant que tu aimerais bien t’acquitter de cette tache avant de quitter Kousha. Vous pourrez aller chez un vendeur après en avoir fini avec les affaires immobilières de ta nouvelle connaissance.

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Beaucoup de bruit pour rien

Et c’est le temps qui court. Court !
Hein, quoi ? C’est pas soirée karaoké ? Mais putain qu’est-ce que je fou ici alors ?

C’était une journée un peu chiante mais nécessaire qui commençait à sérieusement toucher au bout de la moitié. Quoi, ça veut rien dire ? On va dire qu’il devait être pas loin de seize heures et que maintenant, j’avais un appartement. A moi. Ou du moins, j’étais locataire d’un appartement. Le loyer était raisonnable et dès le mois qui suivait, certainement que je pourrais l’habiter. Logan s’était porté garant, c’était un geste qui m’avait beaucoup touché alors… je l’avais touché. OLA ! Je t’arrête, pas ici, voyons. Non, plus haut. Je l’avais remercié d’un baiser sur la joue. Pour autant, nous nous étions à nouveau retrouvés dans le centre-ville de Kousha. Cette cité étudiante commençait à se vider doucement : les étudiants allaient dans les bars ou les bibliothèques mais les rues se faisaient doucement désertes. Je regardais Logan et le remerciais à nouveau pour son aide. Je lui souris. Alors, ça me revint en mémoire : il était venu chercher une moto.

« On va le chercher où ton bolide ? »

Je ne connaissais pas la ville et je n’avais pas non plus un sens de l’orientation infaillible. Enfin, sauf quand il y avait des sucreries à la clé. Ça, c’était impossible de m’avoir dessus, c’était plutôt vous qui en preniez plein la figure ! L’odeur du sucre m’attirait. Machinalement, je m’étais approchée du cou de mon nouvel ami. Il sentait bon, lui aussi. Un parfum doux, qui ne sentait pas trop fort mais qui n’était pas moins caractéristique d’un homme. Je n’avais pas pu retenir ce sourire presque heureux et j’avais déposé mes lèvres au creux de sa nuque. L’air de rien, mon bras avait accroché le sien et en faisant le pitre, je le trainais vers les boutiques d’une rue voisine que j’avais vue en passant.

Contre toutes attentes, je constatais rapidement que Logan devait être renseigné car il y avait bien une boutique qui vendait ce genre de chose dans cette ville ! En même temps, je commençais à réellement comprendre que je ne manquerais de rien sur cette île. Il semblait qu’il y avait un peu de tout, même si tout n’était pas centralisé au même endroit. J’observais en silence (ô mon dieu, le silence est suspect chez moi !) les différents modèles proposés par le vendeur alors que Logan faisait son choix. Je m’étais assise par terre, dans un coin. Je jouais doucement avec mon ombre. J’avais toujours en tête la sensation que j’avais ressentie la première fois que j’avais trouvé ma « faux » en me réveillant. Je ne me souvenais jamais du rêve que je faisais les nuits où elle apparaissait. C’était assez étrange, mais j’étais persuadée que ces rêves pouvaient m’aider à trouver la clé de ce mystère. Je jouais avec un petit lapin lorsqu’on me tira de mes rêveries.

« Nelly ? »

Je levais les yeux et me relevais.

« Oui ? »

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Beaucoup de bruit pour rien
feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

On peut dire que tu ne passes pas une mauvaise journée, au contraire. La jolie Nelly, pour te remercier de l'avoir si bien aidé pour trouver son logement, vient de te gratifier d'un bisou sur la joue. Grâce à ce geste, tu as pu profiter de nouveau de ce parfum enivrant qui est venu chatouiller tes narines. L'odeur de cette jeune fille ne te déplaît pas, mais tu reviens bien vite sur terre, lorsque une fois à l'extérieur et de nouveau dans la rue, cette dernière s'adresse de nouveau à toi.

« On va le chercher où ton bolide ? »

Ah oui, la moto que tu es venue acheter. Tu ne connais pas bien cette ville, tu ne sais même pas si il y a un vendeur de deux roues. Nelly te déconcentre un peu dans ta recherche, elle semble reprendre votre petit jeu, déposant ses lèvres sur ta nuque. Un geste provoquant un léger frisson qui parcours alors ton échine. Tu voudrais bien la croquer cette "Bonbon Rose", mais le lieu n'est pas approprié. Elle t'es cependant d'un grand secours, car au final, en te prenant par le bras, elle t'entraine vers une grande rue commerçante. Ainsi, grâce à Nelly, tu l’aperçoit, la boutique que tu cherches depuis un moment maintenant. Vous y entrez tous les deux, le vendeur se méprend d'ailleurs, pensant dans un premier temps que vous êtes un couple. Cependant, tu ne cherche pas à le démentir, tu veux aller droit au but, histoire de ne pas faire attendre trop longtemps ta nouvelle connaissance. Tu regardes les modèles que le magasin proposent, tu regrettes un peu ta "Harley" mais tu feras avec. Tu jettes rapidement ton dévolu sur une moto sportive "Yamaha" de couleur bleue. Le temps de signer tous les papiers, de choisir deux casques, tu as bien mis une bonne demi-heure. Tu cherches un moment du regard la jeune fille aux cheveux roses, tu la retrouves rapidement, comment ne pas la remarquer. Elle s'est assis dans un coin et semble s'amuser avec une ombre de sa confection. Je m'approche d'elle.

-Nelly ? J'ai fini, on a plus qu'à récupérer la moto à l'arrière de la boutique. Tu viens ? Tu lui tend un des deux casques. Tiens, j'ai pensé à toi, si tu veux venir avec moi et poursuivre cette après-midi avec moi. Tu lui lances un clin d’œil malicieux et un peu charmeur, avouons-le.

Vous vous rendez donc comme convenue pour que tu puisses prendre pleinement possession de ton nouveau bolide. Tu montes dessus et enfile ton casque que tu as choisi assortie à ta moto et surtout à ta taille. Tu attends que Nelly s'installe derrière toi pour la démarrer. Tu tourne alors légèrement la tête vers la jeune fille dont tu sens les mains sur toi et lui cris un peu pour couvrir le bruit du moteur.

- On va faire un tour de la ville pour que je l'essaye un peu et j'ai quelques courses à faire ensuite. Si tu le veux bien, je t'invite à manger ce soir, enfin, si tu n'as rien de prévue.

Tu attends la réponse de ta nouvelle amie avant de commencer à rouler, sortant prudemment du parking avant de lancer ton engin à vive allure sur la route. Tu aimes la vitesse, sentir l'air fouetter ton corps. Tu espères que Nelly apprécie aussi. Si vraiment elle veut descendre, ou qu'elle ne se sent pas bien, elle peut toujours te le faire comprendre. Tu slalomes entre les voitures. C'est au bout de dix bonne minutes que tu acceptes enfin de t’arrêter devant une petite supérette. Heureusement, tu as demandé à ce qu'on te fixe un coffre sur ta moto, tu pourras y mettre tes quelques courses. Tu te gares et enlève ton casques, tes cheveux encore plus en bataille que d'ordinaire. Tu te tournes vers Nelly et avec un grand sourire, tu lui lances ces quelques mots.

- Alors ? Ça t'a plu ce petit tour ? C'est pas fini, je suis pas allé au maximum de sa vitesse, je ne pourrai le faire qu'en dehors de la ville. Tout à l'heure, je vais faire chavirer ton petit cœur.

C'est quoi ce sous-entendu de merde ? Tu parles bien sûr de ce que la vitesse sur un bolide comme celui-là procure, mais tu te rend compte du quiproquo que tu as pu provoquer. Mal à l'aise tout à coup, tu ne dis plus rien et te contente de passer nerveusement ta main dans tes cheveux.

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Beaucoup de bruit pour rien

Il m’avait tendu un casque tout neuf, qui sentait le frais de la nouveauté. Une odeur assez douce à mon âme, mais que je n’aimais pourtant pas tant que ça. Pourtant, je ne fis pas la grimace. Au contraire, son clin d’œil malicieux et plein de charme m’avait envouté. J’avais saisi l’objet et je l’avais suivi à l’arrière de la boutique. Aujourd’hui, j’allais continuer de m’amuser ! Cette journée était vraiment un peu folle.

Derrière la boutique, la moto attendait patiemment Logan. Magnifique petit bijou bleue qui n’attendait qu’à être chevauchée à la conquête du monde. J’imitais mon nouvel ami et j’enfilai le casque qu’il m’avait donné. J’attachais les cheveux un peu avant, histoire qu’ils ne gênent pas lorsque j’enfilais le casque. Il s’installa, je m’installais derrière lui. Je n’avais pas spécialement peur, mais je n’avais jamais eu l’occasion de faire un tour en moto. Il fallait dire qu’avec les aventures de mon père, il m’avait toujours interdit ne serait-ce que d’en approcher une. Mes mains vinrent entourer le torse de Logan, je le serrais contre moi. Hm, oui, comme ça, c’était bien.

« On va faire un tour de la ville pour que je l'essaye un peu et j'ai quelques courses à faire ensuite. Si tu le veux bien, je t'invite à manger ce soir, enfin, si tu n'as rien de prévue. »

Aussitôt dit, aussitôt fait ! J’avais, bien évidemment, accepté son invitation. Il s’était élancé à une allure un peu folle sur la route. Au départ, j’avais quand même sacrément eu la trouille, alors j’avais accroché un peu plus mes mains à lui. Et à celui qui oserait me dire que j’en ai profité, je lui répondrais que c’était d’ailleurs franchement pas mal d’avoir le droit de le toucher comme ça ! Hey, même en situation de danger extrême il fallait toujours garder ses points de repère. Il m’ancrer à lui avait été un point de repère tout à faire… Satisfaisant. Franchement trop cool en fait. Plus le véhicule prenait de la vitesse et plus j’aimais ça. Je me redressais un petit peu, j’observais la route, le paysage. J’avais ces yeux d’enfants qu’on ne pouvait même pas me reprocher d’avoir ; je profitais de la vue, comme on dit. Et lorsqu’il s’était arrêté, mon cœur lui n’avait pas encore comprit que ce tour de manège était terminé. Emballé comme rarement, j’avais le rouge aux joues et un sourire plein de joie sur le visage.

« Alors ? Ça t'a plu ce petit tour ? C'est pas fini, je suis pas allé au maximum de sa vitesse, je ne pourrai le faire qu'en dehors de la ville. Tout à l'heure, je vais faire chavirer ton petit cœur. »

« Carrément que ça m’a plu ! Je suis prête pour un second tour ! »

J’avais pris le temps de retirer mon casque à mon tour, dévoilant mes cheveux attachés dans une queue de cheval un peu haute et qui me retombait juste comme il fallait dans le dos. Je n’aimais pas trop cette coupe, habituellement. Elle dévoilait une partie de moi un peu plus adulte ; c’était comme si je ne me sentais plus moi-même et que je n’avais plus mes rubans. Mais j’avais du opter pour cela, sinon, je n’aurai pas pu monter avec lui. Ce qui aurait été fort regrettable d’ailleurs.

Mes yeux étaient rivés sur lui. Ses cheveux étaient complètement en pagaille, ça lui donnait un air encore plus… attirant. Je mordillais ma lève, profitant du spectacle, avant de lui offrir un clin d’œil pour répondre à la dernière partir de sa phrase. Trop tard pour faire chavirer mon cœur : j’étais déjà atteinte depuis un moment.

Pourtant, il eut soudainement l’air un peu gêné. Il venait de passer la main dans ses cheveux, ça attirait mon regard. J’étais intriguée, je m’approchais en sautillant doucement. Oh, il avait donc perdu sa langue ? Quel dommage, je l’aurais bien mangée celle-ci également. En fait, j’aurai pu le croquer en entier tellement il devenait séduisant au fil des minutes. Je m’étais approchée, et j’avais fait le tour de lui. Ma main était venue trainer sur son torse, puis avait glissée sur sa hanche, dans son dos, pour revenir sur l’avant au fur et à mesure que j’avais tourné autour de lui. Je le regardais avec un petit air malicieux.

« Alors, on a perdu sa langue ? Dommage, j’y aurai bien goûté pourtant ! »

Je plantais mon regard dans le sien en ricanant doucement. Je tournoyais sur moi-même un instant avant de m’arrêter dos à lui. Je tournais la tête vers lui en lui souriant malicieusement à nouveau. Encore et toujours ce sourire et ces yeux malicieux qui ne me quittaient plus depuis notre rencontre.

« Tout à l’heure, ton petit cœur chavirera avant le miens. » J’avais marqué une pause en lui tirant la langue. « Tu viens ? » Je lui montrais l’entrée de la supérette, comme pour changer de sujet un peu subtilement, comme pour voir sa réaction.

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Beaucoup de bruit pour rien
feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

Une fois ta nouvelle moto garée, tu tournes ton regard de nouveau vers Nelly. Ce n'est qu'à ce moment, où elle retire son casque que tu remarques qu'elle a attaché ses cheveux en une que de cheval haute pour faciliter le trajet. Cette coiffure improvisée dévoile des parties charmantes de la jeune fille. Sa nuque, sa gorge et ses épaules dégagées, voilà quelque chose de séduisant pour toi et tu restes un moment à contempler cette peau blanche et délicate. Tu l'as trouves vraiment de plus en plus à ton goût, Nelly. Les joues de cette dernière ont été rendue rouges par le parcourt sur ton bolide. Ça ajoute une autre petite touche de charme qui ne te laisse pas indifférent et ce grand sourire qui traverse alors son visage tandis qu'elle te répond qu'elle est partante pour un second tour. Le mordillement de sa lèvre inférieur et son clin d’œil ne passent pas inaperçus. Tu les remarques et tu sais pertinemment que votre jeu de séduction n'est pas fini. Il va même monter en crescendo rapidement. Tu la vois alors faire le tour de toi, mais surtout tu sens sa main délicatement posée sur le tissu de ton débardeur. Cette main qui caresse ton torse puis ta hanche, c'est comme un frôlement qui te fait frissonner tandis que la jeune fille passe sa main dans ton dos pour revenir de nouveau sur ton torse. Ce geste est intéressant, cette fille est intéressante.

« Alors, on a perdu sa langue ? Dommage, j’y aurai bien goûté pourtant ! »

Y goûter ? Il est vrai que les seuls baisers que vous avez échangé jusque là étaient restés plutôt chaste. A présent, ça allait changer. Soit, tu as bien compris le message et toi aussi tu veux goûter à sa langue, en fait avoues-le, tu aimerais bien goûter chaque parcelle de son petit corps. Non mais STOP ! Arrêtes de penser à des trucs pas très catholiques, si le sang te monte trop à la tête ~~ou ailleurs~~, tu vas te retrouver dans une position délicate en public et si n'y a plus de toilettes à proximité. Tu réponds à son sourire malicieux par le même, sauf que toi, tu vas y rajouter un geste. Tu te penches vers Nelly, plongeant ton regard doré dans le sien, lui volant alors encore un fois un baiser, cependant tu ne t'arrêtes pas là. Tu rends votre étreinte langoureuse, ta main se posant alors machinalement sur sa joue, tandis que vos langue dansent un slow vraiment très sensuel. Un nouveau plaisir, un nouveau frémissement. Tu ne le fais pas trop durer ce "petit cadeau", sinon, jamais vous ne finirez les courses pour le repas du soir.

« Tout à l’heure, ton petit cœur chavirera avant le miens. Tu viens ? »

Ainsi donc, la belle allemande aux yeux d'azur, plongés dans les tiens, semble aussi décidée que toi à jouer le jeu jusqu'au bout. Très bien, tu attends la suite avec impatience, mais pour l'heure, tu suis Nelly à l'intérieur. Alors que tu te diriges et t'arrêtes face au rayon frais, tu prends enfin la parole.

- J'ai une idée, un pique-nique sur la plage, ça te dit ? J'habite tout près.

Tu attends la réponse de la jeune fille à tes côtés. De toute façon, peu importe si c'est un pique-nique sur la plage ou un repas devant ta caravane, vu la longueur de la route à faire, vous n'arriverez pas assez tôt pour prendre le temps de cuisiner convenablement. Il fait bon en plus, tu as envie de prolonger cette journée avec une balade, histoire de faire un peu visiter les coins que tu connais déjà à ta nouvelle connaissance qui devrait rapidement de venir une ~~conquête~~ amie vu la tournure des évènements. Tu prends déjà un paquet de tranches de jambon blanc pour faire des sandwichs ainsi que de l'emmental et les places dans le panier que tu pris à l'entrée du magasin. Tu poses alors une nouvelle question.

- Tu aimes les tomates cerises ?

Beaucoup de bruit pour rien

Choses dites, choses faites ! Une chose était certaine : Logan ne trainait pas. J’avais à peine évoqué la déception de ne pas avoir goûté à une certaine partie de lui, qu’il répondait déjà à cette envie. Il s’était approché, jusqu’à venir embrasser mes lèvres, encore. Je ne m’en lassais pas ! Il avait ce petit goût de… je ne sais quoi, qui me rendais accro à ses lèvres. Pourtant, je n’y avais goûté que plus tôt dans la journée pour la première fois ; ça promettait ! Et pour répondre à mes pulsions (et un peu comme s’il lisait dans mon esprit… c’est perturbant qu’on lise dans l’esprit quand même), il transforma ce baiser « banal » en un baiser que j’ai immédiatement catégorisé d’ « exceptionnel ».

Ah… J’en avais goûté des choses jusqu’à aujourd’hui. Mais jamais aucune personne, ni homme, ni femme, ne m’avait à ce point faite frissonnée. Je pouvais sentir chaque petit mouvement qu’il effectuait. Une danse sensuelle, provocante, et qui me provoquait vraiment ! Alors que sa main se posait sur ma joue, j’abandonnais l’idée d’essayer de lui résister. Et comme s’il lisait à nouveau en moi, (non sérieusement, c’est trop perturbant qu’on lise en nous…) il mit fin à ce plaisir, préférant finalement plonger ses yeux magnifiques dans l’océan des miens.

J’avais décidé de jouer dans son jeu. Un petit jeu d’adulte pourtant assez enfantin. J’avais l’impression que chacun mettait l’autre au défi de résister le plus longtemps à ses pulsions. Jusqu’à maintenant, c’était assez raté. Du moins, de mon côté. Non parce que, je ne sais pas s’il lit encore dans mes pensées (donc je serais discrète, chut !), mais sérieusement, je l’aurai finalement bien croqué un peu plus longtemps. J’étais comme enivrée par son délicat parfum, sucré, sans pour autre être écœurant ou repoussant. Je le suivais, les idées perdues dans mes rêveries. Je ne prêtais pas grand attention à là où il me trainait. En fait, il aurait pu me trainer n’importe où : je l’aurai suivi.

« J'ai une idée, un pique-nique sur la plage, ça te dit ? J'habite tout près. »

Euh, attendez. Il a bien associé les mots que j’ai entendus ? Pique-nique. Plage. « Habite tout près ». L’espace d’un instant mon cœur s’était complètement arrêté. Ce mec était trop parfait pour exister. Je m’enthousiasmais déjà à l’idée d’un ~~bain de minuit~~ repas tout à fait appréciable au bord de l’eau. Hm. Avec le bruit des vagues, et tout et tout. ~~Atchoum~~. Il ne valait mieux pas qu’il sache ce qui m’extirpait un léger rougissement actuellement. J’évitais la blague du « oups, je n’ai pas amené mon maillot de bain » (pis t‘façon j’en ai pas) et j’acquiesçais enfin à sa question. Quelle demoiselle saine d’esprit et en pleine force de l’âge aurait refusé une proposition pareil ! Sérieusement, il fallait vraiment être dingue. Ou en couple. Ou lesbienne. Ou juste absolument dingue.

Après le rayon frais, ce fut au tour de celui du pain, puis des fruits et légumes où il me proposa tes tomates cerise. A nouveau, je hochais la tête pour lui indiquer que j’aimais cet aliment. En fait, je n’étais pas vraiment difficile sur la nourriture. Bon, juste un peu parfois. Quand ça à l’air trop… étrange. Alors que je fondais comme le chocolat en plein soleil, je pris le temps de prévenir Shawn de ne pas m’attendre et surtout, de ne pas prévenir la police de ma « non-disparition ». Ce mec était pire que mon père, une vraie mère poule ! En plus il était maladroit, c’était un comble. Mais comme c’était lui qui me logeait, il fallait bien que je le prévienne. Histoire que je ne reste pas à la porte lors que je rentrerais. Enfin… tient, d’ailleurs : elle est où la plage par rapport à mon « chez moi » actuel ? Le p’tit brun qui m’hébergeait n’habitait vraisemblablement pas tout près de la mer. J’espérais seulement que je n’aurais pas à rentrer en bus. Quoi, que… En fait, j’espérais juste ne pas rentrer, dans un sens.

Je sautillais derrière lui à travers le magasin. J’étais un peu émerveillée par le fait de retrouver tous ces aliments que j’avais déjà chez moi. C’était, dans le fond, comme si ma vie n’avait pas changée. Enfin si, elle avait changée. Je n’avais plus mes amis de « chez moi ». Je n’avais plus ni Eran, ni papa, ni Maya. J’avais juste Shawn et Logan. Pour le moment. C’était déjà bien.

A la caisse, j’aidais Logan à ranger les courses et ensemble, on s’était dirigés vers son nouveau bolide. Les courses dans le coffre, je posais mon regard dans le sien à nouveau. J’avais… J’sais pas trop ce qui m’a pris en fait, mais j’avais glissé mes mains dans ses cheveux. Je les caressais doucement, jouant avec quelques mèches. J’étais comme absorbée par ses yeux. Comme si rien d’autre ne comptait à ce moment. Pourtant, malgré les pulsions qui m’envahissaient, je ne fis rien d’autre que jouer un peu avec ses cheveux, les yeux plantés dans les siens.

Un moment passa avant que je ne reprenne mes esprits. L’air de rien, je grattais un peu ma joue avant de lui sourire. Le message était passé : il enfourcha sa moto, je montais derrière lui et à nouveau mes mains vinrent se poser sur son torse. Et la route reprit. J’avais les mains fermement accrochées à lui. Je n’avais pas peur, mais cela me faisait une excuse pour rester au plus près. C’était agréable mine de rien. Comme sur un doux petit nuage, je ne redescendis que lorsque la plage et la mer s’offraient à nous. Bien que ce ne fût pas la première fois que je voyais la mer, j’exprimais une certaine admiration pour le paysage. J’ôtais mes chaussures, mes bas et je m’avançais dans le sable, suivie de Logan. Après quelques pas, fidèle à moi-même, je sautillais un peu partout comme une enfant, jusqu’à venir près de mon nouvel ami sur la joue de qui je déposais un baiser, juste au coin des lèvres.

« Merci Logan ! Merci pour aujourd’hui ! »

J’espérais que la soirée n’allait pas s’arrêter là. Je savais que, de toute façon, j’étais en bonne compagnie.

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Beaucoup de bruit pour rien
feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

Nelly ne semble pas contre ton idée d'un pique-nique sur la plage, ce qui te réjouit, avouons-le. Tu as remarqué ce léger rougissement de la part de la jeune fille à tes côtés, mais tu fais comme si tu n'avais rien vu. Pour une fois que tu ne fais pas les courses seul depuis que tu es arrivé sur cette île, tu profite de cette charmante compagnie. C'est agréable, amusant et tu passes un excellent moment. Tu remercies la providence d'avoir croisé le chemin de ce bonbon rose au goût exquis. Nelly t'a aidé à ranger les courses en caisse pendant que tu réglais la note, à présent tu enfourches de nouveau ton bolide après avoir placé tes achats dans le petit coffre. Tu démarres de nouveau ta moto dans un vrombissement et quelques instant plus tard, alors que tu quittes enfin la ville, tu la lances à pleine vitesse pour la tester. Ce n'est pas ta Harley Davidson qui te manque un peu, celle-ci est plus légère, mais elle tient bien les virages et tu te sens déjà maître de ton engin. A cette vitesse, vous ne mettez pas longtemps à arriver devant ta caravane. Cette dernière est située au fond des bois, juste à la bordure de la digue qui permet d'accéder à la fois à la plage et un peu plus loin au Onsen de l'île. Tu gares ton bolide, enlèves ton casque et attrape les courses dans le coffre.

Nelly et toi, vous ne tardez pas à vous rendre sur la plage. Il faut dire que tu commences à avoir sérieusement faim et ton estomac te trahit en gargouillant suffisamment fort pour que ta compagne du moment l'entende. Une peu gêné, tu passes ta main dans tes cheveux pour les ébouriffer. Nelly ayant passé déjà quelques heures avec toi a dû comprendre ce que ce geste anodin signifie chez toi. Tu es souvent considéré, surtout lors de tes missions, comme une brute, un vilain garçon et pourtant face à une jeune fille aussi douce que le bonbon rose qui t'accompagne, tu as l'air tout penaud par moment. Un peu comme un adolescent. C'est une scène assez cocasse que tu nous offres. Mais tu es loin d’être un saint et encore plus loin d'être un puceau.

Alors que tu installes la grande serviette que tu as pris dans ta caravane avant de venir là sur le sable fin, Nelly visite un peu la plage déserte. Il faut dire que peu d'habitants connaissent cet endroit et toi, ça t'arrange, tu aimes la tranquillité. La jeune fille te rejoint au bout d'un instant, t'offrant un bisou sur la joue, mais relativement proche de tes lèvres. C'est amusant ce petit jeu, de vous deux, difficile de savoir qui est le plus joueur, qui est le plus taquin et surtout qui poussera la partie le plus loin en premier. Traduction, qui perdra son sang froid en premier ?

« Merci Logan ! Merci pour aujourd’hui ! »

- Euh ... bah de rien. Je passe un bon moment avec toi, alors ça me fait plaisir.

Au départ, tu ne savais pas trop quoi répondre, du coup ta phrase est digne d'un jeune garçon. Mais tu es sincère. Si tu as aidé Nelly plus tôt dans la journée, c'est aussi parce que tu la trouves intéressante et que le courant passe bien entre vous. Une fois que la jeune fille aux cheveux si singuliers s'est installée près de toi sur la serviette de plage, tu commences à lui proposer les divers aliments que vous avez choisi au magasin. Pour ta part, tu commences par manger des tomates cerises, tu en raffoles. Pendant un long moment, seuls les bruits de mastication et des vagues se font entendre. Tu avais trop envie de manger, mais maintenant que cette faim commence à être rassasiée, ton regard doré se pose de nouveau sur Nelly. Une miette semble s'attarder sur le coin de ses lèvres roses et fines. C'est tentant ... Tu hésites. Tu souris alors comme un idiot, tu te penches un instant, approchant ton visage si près de celui de la jeune fille que tu peux sentir son souffle sur ta peau. Au dernier moment c'est ton doigt qui vient récolter la miette que tu manges ensuite. Tu te recules alors avec ce petit air espiègle digne des enfants taquins. Tu as bien envie de la croquer elle, mais tu ne veux pas forcer les choses et ce jeu, tu l'adores. Tu veux voir jusqu'où peuvent aller tes limites et celles de ta complice. Tu finis rapidement de manger et tu te lèves.

- J'ai envie de piquer une tête. Si ça te dit, tu peux me rejoindre.

Tu enlèves ton débardeur et ton jean, tes chaussures tu les as déjà enlevé lorsque vous êtes arrivés sur la plage un peu plus tôt. Le soleil commence seulement à poindre sur l'horizon, offrant au ciel ses plus belles couleurs flamboyantes, comme si il s'embrasait peu à peu. Te voilà à présent en boxer, tu n'as pas pensé à ton short de bain et puis tu t'en fiches, le plus souvent tu te baignes nu dans la mer, vu qu'il n'y a jamais personne. Là tu ne le feras pas, tu ne veux pas non plus paraître rustre et irrespectueux envers ta nouvelle amie. Tu rejoins l'eau, tes pieds te permettent de juger de sa températures, elle est un peu fraîche, mais en cette période, ce sera très agréable. Tu t'avances encore dans l'étendue infinie et tu plonges pour te mouiller entièrement. tu remontes quelques instants plus tard, secouant ta tête pour dégager une partie de l'eau das=ns tes cheveux bruns. Tu fais signe à Nelly de te rejoindre en espérant qu'elle accepte.

Sujet: Re: Beaucoup de bruit pour rien [PV Nelly] Mer 14 Sep 2016 - 18:22

Au jeu de celui qui résiste le plus, je suis certainement très bien classée ; pour ne pas dire la meilleure. J’ai des nerfs a toutes épreuves, et j’adore provoqué. Je ne sais pas si Logan s’en était rendu compte, mais nos petites provocations mutuelles semblaient nous pousser l’un vers l’autre, comme si on tentait à tour de rôle de faire craquer l’autre pour qu’il nous saute sauvagement dessus. Mon esprit vagabondait certainement un peu trop alors que je prenais place sur la couverture qu’il venait de déposer sur le sable encore tiède. Le soleil commençait à peine sa descente aux enfers, comme s’il allait nous laisser en plan pour un bain de minuit. L’idée ne m’aurait certainement pas déplu ; mais je n’aurai certainement pas l’idée d’aller le proposer. Quoi que…

Les tomates cerises se faufilaient dans ma bouche et rencontraient ma langue et mes dents avant que je ne jette mon dévolu sur le pain. Un long moment passa sans qu’on n’entend un bruit. J’étais occupée à me remplir l’estomac qui n’avait même pas eu le loisir de se goinfrer de sucreries toute la journée. Je n’étais pas pour autant en état de manque : j’avais eu un loisir bien différent, mais tout aussi bon. J’étais totalement perdue dans mes pensées quand je le vis soudainement s’approcher de moi. C’était dangereux, tellement dangereux de s’approcher aussi furtivement. Tellement dangereux et tellement agréable. Je pouvais sentir ses lèvres frôler les miennes de près, comme il pouvait certainement sentir mon souffle près de sa peau. Mon cœur de figea un instant, juste avant que son doigt ne vienne récupérer une miette ou deux qui trainaient. Et puis, il était parti aussi furtivement qu’il était venu, en riant doucement. Il avait ce regard taquin, celui qui me donne envie de le croquer, le dévorer sur le champ. Je préparais déjà ma revanche.

« J’ai envie de piquer une tête. Si ça te dit, tu peux me rejoindre. »

Non mais, c’était clairement une invitation à la nudité et même pas déguisée en plus ! Et sans prêter attention à mon air ébahit, il avait simplement retiré ses vêtements pour ne garder que ses dessous. Je l’avais regardé de haut en bas, presque en bavant tellement j’avais envie de toucher ce corps. Je n’avais pas encore bougé, profitant du spectacle qu’il m’offrait. Il avait disparu dans la mer avant de réapparaître un petit peu plus loin. Les cheveux mouillés il était encore plus séduisant ! Cette fois, je ne me retiendrais pas de profiter de l’offre. Je m’étais levée et j’avais sans plus hésité ôté mes vêtements pour ne garder que mes dessous également. Du rose, encore et toujours, avec des touches de bleus. Pour autant, c’était la première fois depuis très longtemps que quelqu’un me voyait sans mes froufrous et mes rubans partout. Je n’avais gardé que celui dans mes cheveux, j’avais carrément oublié qu’il était là. Sans plus attendre, je me glissais dans l’eau et partait le rejoindre. L’eau était encore un peu fraiche, mais c’était certainement la saison qui voulait ça. Je l’avais rejoint rapidement. Pour me manifester, je lui avais bondi sur le dos, nous plongeant tous les deux dans les profondeurs de l’eau. J’en riais lorsque je me retrouvais à nouveau à la surface. Je sentais mon ruban glisser de mes cheveux alors pour ne pas le perdre, j’avais choisi de le retirer et que l’accrocher à mon poignet. Je l’observais. Sentant les représailles arriver, j’avais commencé à fuir plus loin en lui tirant doucement la langue. Plus loin, je me laissais flotter à la surface, plongeant mes yeux dans le ciel dégagé. J’étais sacrément bien, ici.

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feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

Tu trouvais l'eau agréable mais aussi apaisante, après ces dernières heures à jouer au chat et à la sourie avec la jolie demoiselle qui t'accompagnait, cela te faisait le plus grand bien et calmerait certainement un peu tes ardeurs. Du moins tu l'espérais, car il est évident que les choses allaient un peu vite. Il est vrai que tu aimes t'amuser, c'est donc aussi en partie ta faute. Mais ce qui est certain c'est que tu passes un excellent moment avec Nelly et que tu ne veux pas que ça se finisse trop vite, tentant toujours de trouver quelque chose pour la retenir auprès de toi.

Ta nouvelle amie mit du temps à accepter de te rejoindre, elle hésitait, tu ne savais pas exactement pourquoi. Tu ne penses pas qu'elle avait peur de prendre des risques, au contraire et tu penses avoir prouver plus d'une fois que tu n'étais pas un violeur. Dragueur souvent à tes dépends, mais certainement pas quelqu'un qui force les choses. L'attente est de courte durée et tu observe la jeune fille se mettre en sous-vêtements. Sur le coup, tu restes immobile à la fixer, elle est si menue, tu penses que tu pourrais la briser. Très vite tu reprends tes esprits et te retourne par respect et surtout parce que la vision que Nelly t'offre ne te laisse pas indifférent. Heureusement l'eau fraiche évite un peu à la sauce de monter.

Tu as entendu les sons familiers de la nage de ta jeune compagne du moment, mais tu hésitais à te retourner. C'est brusquement qu'elle saute sur ton dos, son corps se collant au tien. Ce geste, bien qu'anodin n'est pas pour te déplaire, amusé, tu plonges avec elle et te retournes sous l'eau pour la taquiner un peu. Ses cheveux roses flottent autour d'elle, à cet instant elle a l'air d'une sirène. Bon sans la queue de poisson, on est d'accord. Une fois hors de l'eau vos rires résonnent sur les abords de la plage. Nelly s'échappe soudain, te fuyant par jeu et te tirant ouvertement la langue, une invitation à jouer. Apparemment, tu es le matou. Elle s'arrête un peu plus loin pour faire "la planche" et se laisser flotter sur l'eau. Tu en profites pour plonger de nouveau et te diriger vers elle sous la surface. Tu aimes le silence provoqué par la profondeur de l'océan. C'est apaisant après tous ces bruits venant des hommes. Tu te places juste en dessous de Nelly et brusquement tu remontes à la surface, la saisissant dans tes bras comme un prince l'aurait fait avec sa princesse.

- Attrapé !

Vos regards se croisent un instant et tu hésites à l'embrasser de nouveau. Ses lèvres sont comme des aimants agissant sur toi. Mais tu te rétractes, la lâchant, tu lui lances en commençant à t'éloigner en nageant en crawl ...

- C'est toi le chat ! Attrapes moi si tu peux !

Tu lui lances alors un clin d’œil et rejoins à la nage la plage. Rejoignant un endroit où tu as pieds tu es vite rejoint par la jeune fille. Cette fois-ci, tu n'hésites plus, tu prends possession de nouveau de ses lèvres, mais tu ne t'arrêtes pas à un simple baiser anodin. Tu entraînes Nelly sous l'eau avec toi, retenant ta respiration, mais poursuivant votre étreinte même sous la surface.

Sujet: Re: Beaucoup de bruit pour rien [PV Nelly] Ven 23 Sep 2016 - 13:35

Je flottais face au ciel dégagé, mais parsemé de nuages légèrement grisâtres. Le soleil se couchait. Il renvoyait une lueur douce, tellement douce. Si douce. Il venait de m’extirper un sourire, cet idiot. Soudain, j’étais soulevée dans les airs, mais pas très haut. Juste assez pour m’accroche au cou de celui qui venait de me sortir partiellement de l’eau. Nos regards se croisaient encore. Encore une fois. Une délicieuse fois. Je lui offrais un sourire des plus sincères. J’avais envie de le croquer, c’était presque impossible de lui résister. J’étais donc si faible d’esprit ? Je résistais alors que mes yeux le dévoraient. Ah, la vie, c’est compliqué parfois. Surtout quand on aime jouer.

« C’est toi le chat ! Attrape-moi si tu peux ! »

J’ai eu un bug, un petit moment pour assimiler ce qu’il disait. Alors, on jouait réellement comme des enfants ? L’idée me plaisait bien, je m’élançais à sa poursuite sans attendre. Je ne nageais pas aussi bien que lui, et je le suivais des yeux pour ne pas le perdre de vue. Il s’était approché de la plage et lorsqu’il put se tenir debout sur le sable il s’arrêta. Je le rejoins alors. J’avais à peine eu le temps d’arriver que ses lèvres venaient emprisonner les miennes. Surprise, j’avais d’abord rougi un peu avant de pleinement prendre part à ce baiser qui n’avait rien de semblable à ceux qu’on avait déjà échangés aujourd’hui. Tellement différent que Logan venait de nous entrainer tous les deux sous l’eau. J’avais le sentiment qu’il allait continuer de me surprendre, comme si c’était son passe-temps de surprendre les gens. Je pouvais sentir mon cœur cogner dans ma poitrine. Je n’aimais généralement pas rester sous l’eau, ça avait tendance à m’angoisser. Pourtant, je me sentais presque sereine actuellement. Je n’avais pas peur. Ou seulement peur que ça se termine. Alors, comme pour en profiter jusqu’à la dernière seconde, j’avais gardé ses lèvres en ma possession et passé mes bras autour de son cou à nouveau pour le garder près de moi. Provisoirement, il m’appartenait.

Notre étreinte se poursuivit même remontés à la surface, bien que nos lèvres se soient séparées afin de nous laisser respirer. Je frottais mes yeux pour retirer l’eau qui coulait dedans avant de toussoter un peu. Le soleil qui tombait laissait venir la fraicheur du soir. Je soupirais, avant de sourire. Face à Logan, je me sentais un peu comme un chaton. Joueuse. Amusée. J’approchais mes mains de son torse. J’avais rêvé de faire ça toute la journée. Toute la journée, j’avais voulu baver sur son corps qui semblait à ce point bien sculpté. A présent, j’avais tout le loisir de le faire et je ne me gênerais pas. Je glissais mes doigts sur son torse nu et humide. J’en frissonnais tellement j’adorais ça. Mes mains glissèrent jusqu’à ses hanches où elles s’arrêtèrent. J’affichais un délicieux sourire plein de malice. Je l’ai regardé. Je l’ai complètement englouti avec mes yeux. Et après, je lui ai sauté dessus, passant mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. J’étais devenu une sorte de Koala, je le venais de le faire tomber à la renverse en lui sautant dessus.

« Bah alors ? On a quelques soucis d’équilibre ? »

Invité

Beaucoup de bruit pour rien
feat. Nelly-Pi Quadratwurzel & Logan Davis

Ce baiser sous l'eau était une première pour toi, tu l'avais provoqué sur un coup de tête. Une idée saugrenue, ou peut-être pas finalement. Nelly semblait apprécier cette étreinte, tout comme toi. Elle venait de passer ses bras autour de ton cou, mais très vite la réalité vous rattrape. A cours d’oxygène, vous êtes forcé de remonter, mais pour autant, même si le baiser a pris fin, vous restez coller l'un à l'autre. Un échange de regards intenses, pas de parole entre vous, mais juste une attirance commune, un désir palpable à travers ces gestes sensuels. Gestes sensuels, c'est le cas de le dire tandis que les mains de ta compagne du moment se promène doucement sur ton torse, comme si elle voulait imprégner tes caractéristiques physiques pour les reproduire par la suite sur une sculpture. Pour le coup ce serait un nu ... ou presque. Les iris azur de la jeune fille sont rivés sur les tiens. Tes yeux dorés qui avec le crépuscule perdent un peu de cette brillance, les faisant se rapprocher de leur couleur originelle, un marron clair teinté de nuances vertes. L'expression de ton visage a changé, tu es devenu plus sérieux. L'instant est tout de même assez excitant, sentir le corps, la peau douce de Nelly contre toi. Tu as beau être dans l'eau fraîche, tu sens déjà dans ton bas ventre un changement assez gênant. C'est à cet instant précis que la jeune fille aux cheveux si roses qui avec le soleil couchant semblent virés légèrement sur le roux, saute dans tes bras, enroulant ses jambes autour de ta taille et par la surprise te fait basculer en arrière, tombant à la renverse dans le peu de liquide du bord de l'eau. Le sable, sol meuble a bien amorti ta chute. Nelly, elle a l'air de s'en amuser.

« Bah alors ? On a quelques soucis d’équilibre ? »

- Tu m'as tapé dans l’œil, ça doit être pour ça, réponds-tu en lui offrant un nouveau sourire séducteur.

Tu ne contrôles déjà plus tes mains qui elles savent parfaitement où elles vont. Se posant sur les hanches de Nelly, elles remontent doucement dans une douce caresse, presque un frôlement, le long de son échine dorsale. sa peau est si douce, si délicate, tu aurais presque envie de la croquer. Ta main droite finit sa course sur sa nuque, forçant ta jeune amie à se pencher d'avantage sur toi afin que tu puisses de nouveau cueillir un baiser sur ses lèvres. tu ne te lasses pas de l'embrasser. Jusqu'où va aller ce petit jeu ? Bien sûr que tu en a une vague idée. Cependant, jusqu'à présent, lorsque tu vivais encore aux États-Unis, tu ne t'attachais guère à tes conquêtes. d'ailleurs tu les prévenais toujours que ce ne serait probablement que pour une nuit. Que ce ne serait jamais sérieux. Mais tu as bien conscience à présent que tu ne quitteras jamais cette île. Peut-être une chance pour toi d'enfin te poser, de faire ta vie comme tu l'entends, sans brides familiales te forçant à exercer un métier qu'au final tu as choisi par obligation. Cependant, tu aurais besoin d'en savoir plus sur cette jeune fille et de rencontrer plus de gens. Avec ton hyperacousie, il risque d'être compliqué de vivre avec toi. Mais pour l'heure, tu profites de l'instant et ça se voit. Ta main gauche elle, est redescendue plus au sud, elle vient d'atteindre l'une des fesses de Nelly. Elle est rebondie et ferme et tu aimes bien ses courbes. L'excitation monte, ce n'est pas bon pour toi, car tu ne peux plus le cacher maintenant. Nelly, dans la position dans laquelle elle se trouve a dû sans rendre compte, mais c'est une brise fraîche presque froide qui te fais frissonner et te ramène un peu à la raison. Tu murmure alors, un peu gêné quand même.

- Je crois qu'on ferait mieux de se mettre au chaud. Tu voudrais que je te ramène ou ... ? tu hésites un instant avant de reprendre, passant ta main dans tes cheveux comme à ton habitude lorsque tu es nerveux. Tu peux dormir dans ma caravane si tu veux. C'est pas obligé qu'il se passe quoique ce soit ...

Bon tu dois bien te l'avouer quand même, tu aimerais bien que cet instant se poursuive et aille plus loin, mais quelque chose en toi, ta raison peut-être, aimerait bien que tu ne te jettes pas sur la première venue. Surtout que tu commences à ne pas considérer Nelly comme une première venue, mais plutôt comme une amie, la première sur cette île. Bon, une bonne amie, à ce stade, une sexfriend ? STOP ! Qu'est-ce que je raconte, et toi qui semble en arrêt sur image pendant ce temps, une jeune fille assise sur toi. Bouges, idiot ! Fais quelque chose ! Tu finis par te redresser et tu vas chercher ton débardeur pour t'en servir afin de protéger du froid les épaules de Nelly. Tu n'as rien d'autre pour le moment. Tu ne prends pas la peine de te rhabiller, vous n'êtes pas loin. Tu te contente de commencer à ramasser les affaires du pique-nique improvisé.

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