Bon, ça faisait trois jours que j’étais arrivé sur l’île… Il allait bien falloir que je trouve un job pour payer le loyer. Dès le matin j’avais imprimé des CV avec des lettres de motivation un peu bateau pour les déposer partout. Après avoir tout imprimé, je pris une pochette où je mis tous les papiers liés deux à deux par des trombones. J’allais finalement jusqu’à mon armoire pour trouver des habits convenables.
Depuis mon réveil, je tentais de ne pas m’écarter de ma quête et de garder mon objectif. Finalement j’optai pour une tenue assez simple. Tshirt blanc, et veste en cuir par-dessus. Pantalon jean noir avec une ceinture et mes rangers. Je pris la pochette, mon téléphone même si je n’avais aucun numéro dedans, mes clefs et partis vers la place.
Il faisait déjà du soleil et assez chaud pour ce mois de février. J’observais les gens qui bougeaient et vivaient. Ou alors les pavés avec leurs lots d’ombres et de pieds qui vivaient eux aussi à leurs manières. Dans tous les cas je tentais de ne pas regarder les nuages, le ciel ou les animaux. Ils étaient mes points faibles dans la rue. Justement, il fallait que j’arrête d’y penser et que je me concentre. Je devais aller au centre-ville, et aller dans toutes les structures possibles pour trouver un job. Peu importe le travail. Je pouvais être serveur, comme caissier, barman, vigil ou encore videur. Je ne voulais pas rester toute la journée chez moi. Il fallait que je voie des gens, il fallait que je me socialise si je voulais devenir connu. Pour les cafés, et autres bars, je proposai aussi mes talents de musiciens et chanteur, soit en piano s’ils en avaient un, en harpes, voire violoncelle et pour les cafés plus « populaires » en basse. J’avais pris aussi quelques numéros de patrons qui avaient qu’ils me recontacteraient quelque soit la réponse.
Finalement je rentrai chez moi, pour manger et l’après-midi reparti pour une deuxième tournée de CV et lettres de motivations. Cependant, j’avais pris mon violoncelle avec moi. Certains patrons m’avaient demandé si je pouvais repasser pour leur faire une démonstration d’instrument, ou de voix. En fin d’après-midi, vers 16h30 17h, j’étais fier de moi, j’avais réussi à déposer tous les CV que je voulais et j’avais réussi à ne pas m’écarter de ma quête. Je me posai dans un bar où il y avait de la place en terrasse, posai mon violon et commandai un café. A la serveuse je demandai aussi s’il était possible de jouer du violoncelle sur place ou s’il fallait que je bouge. Je dû partir, malheureusement, alors que ça aurait pu faire un sacré coup de pub pour le café mais bon… tant pis pour eux. Je partis, pour me poser à côté de la fontaine, là où il y avait pas mal de monde et sorti mon violoncelle.
Les mélodies s’enchainaient, les gens passaient regardaient partaient. Certains avaient la bonté de me donner une pièce ou deux dans ma sacoche. Pourtant un regard me perturba, il s’agissait de celui d’une femme, blonde qui avaient une posture très précieuse. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais qu’elle allait venir me parler… Je ne savais pas encore si j’avais vraiment envie de lui parler ou non.
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Sujet: Re: Rien de plus banal... quoi [En cours] Lun 20 Fév 2017 - 23:19
Mélodie angélique
De la glace dans l'air
Aujourd'hui, était le premier jour en tant qu'apprentie pour devenir pâtissière de Lizbeth ! Elle avait un peu le trac et c'était pour l'occasion bien habillée et maquillée. Pas de trop non plus, elle ne voulait pas ressembler à un peau de peinture comme certaines jeunes filles insouciantes le font... Elle avait pour une fois changé de manteau et avait pris une sorte de cape blanche qui lui arrivait à mi-cuisse pour recouvrir un chemisier accompagné d'une jupe mi longue en dentelles. Elle avait laissé ses cheveux lâchés et n'avait pas voulus en faire de trop. De tout manière, une fois arrivée à la boulangerie, elle devras mettre le tablier et s'attacher les cheveux comme il fallait.
Bien, une fois prête, elle partis direction Amishawa. En plein centre-ville plus précisément. Ayant toujours un peu le trac, elle essayait de penser à différentes choses comme de la musique, les oiseaux qui chantaient dans le ciel... Il faisait beau d'ailleurs aujourd'hui. Beaucoup de monde était de sortis, et elle n'aimait pas se retrouver dans la foule ainsi... Mais elle devait passer au dessus de tout cela pour pouvoir un jour espérer acquérir ce rôle de pâtissière. Enfin... C'était encore loin du compte : Lizbeth n'était absolument pas douée pour cuisiner et elle le savait plus que très bien. Et pourtant, cette passion pour la nourriture et particulièrement les desserts, ne la laissait pas indifférente. Elle avait donc décidé de redoubler d'efforts pour y arriver au moins un jour à faire une bonne pâtisserie ! Pour cela, un homme boulanger l'avait (par miracle) acceptée en tant qu'apprentie. Néanmoins, au vus de ses incroyables mauvaises connaissances en cuisine, il ne la voulait pas encore tout le temps chez elle, de peur qu'elle fasse brûler tout le bâtiment, car oui elle en était capable... Il lui avait dit de passer de temps en temps et en attendant de s'améliorer avec les conseils / devoirs qu'il lui donnait à faire, elle pouvait tranquillement rester chez elle, et puis ce n'était pas comme si elle avait besoin d'argents... Elle avait donc acceptée, et c'était décidé aujourd'hui d'aller voir ce fameux boulanger pour prendre un peu des nouvelles pour l'amélioration de ses desserts. Elle lui avait ramenés des éclairs ainsi que quelques petites viennoiseries. Succulentes ? Absolument pas... Les croissants et pain au chocolat / chocolatines, étaient cramés, voir carbonisés, et les éclairs n'avaient aucun goûts...
Une fois à la boulangerie, l'homme qui avait tout de même eu l'audace de goûter à ces "chefs-d'œuvre", avait faillis vomir et tout recracher dans l'assiette qu'il avait devant lui. Il se demandait pourquoi il l'avait prise ainsi en apprentie, mais que pouvait-il faire d'autres... Il n'allait pas la laisser la alors qu'elle débordait d'envie de savoir un jour cuisiner de tels choses... Il décida alors de lui donner une liste, ainsi que plusieurs recettes à essayer chez elle. Il lui précisa bien qu'elle ne devra point revenir si les gâteaux écrits sur les bouts de papier ne sont pas exactement comme la description du goût. Elle aurait le droit de faire goûter ses essaies à des pauvres gens qui voudraient bien y goûter, mais qu'elle ne devra pas revenir avant.
Un peu dégoûté qu'il est si haineusement voulus qu'elle s'exerce davantage, elle partis en faisant la moue. Au final elle n'avait même pas pus utiliser la cuisine comme elle l'aurait tant espérer... Enfin, un mal pour un bien dit on. Lizbeth reparti alors de plus belle et décida alors qu'elle ferait tout pour impressionner le chef la prochaine fois qu'elle viendrait ! Et pour cela elle demandera à ces quelques contacts de l'aider prochainement !! Elle pris les recettes et alla se diriger vers la galerie marchande pour pouvoir y trouver son bonheur. Pour cela, il fallait passer par la place pour aller plus vite... Et comme elle ne voulait pas perdre plus de temps avant de pouvoir entamer ses nouvelles recettes, elle décida de prendre ce raccourcis.
Il y avait franchement beaucoup de monde, ce qui la gênait un peu mais qu'importe... Beaucoup de bruits aussi, et surtout de la musique. Lizbeth ne savait pas que des musiciens venait quelques fois se poser dans un coin pour jouer ainsi. A vrai dire, elle n'était quasiment jamais passé par là aussi... Elle se laissa aller par la musique. C'était une jolie mélodie. Un instrument à corde plus précisément. De jolie sons provenait de l'instrument, l'archet venant frotter sur les cordes de façon élégante. Elle se rapprocha davantage, écartant un peu les gens qu'elle avait sur son passage pour mieux voir et entendre.
En effet, c'était bel et bien un instrument à corde qu'elle voyait là. Un beau violoncelle. Comme elle trouvait cela élégant... C'était un des plus beau instruments qu'elle aimait. Elle échappa un petit sourire en écoutant la douce mélodie. Quelques personnes venaient déposer une ou deux pièces, et d'autres passaient par là et le regardait juste. D'autres le complimentait doucement pour ne pas trop le déranger non plus, et Lizbeth décida malgré tout de faire une petite halte contrairement à ce qu'elle c'était dit au début. Il ne fallait pas qu'elle perde de temps, mais c'était si jolie...
A la fin de la musique, des applaudissements se firent entendre et la jeune lolita faisait de même. Le violoncelliste semblait vouloir faire une petite pause, et elle décida de ce moment, quand les gens commençaient à partir peu à peu, pour se rapprocher du joueur.
En se rapprochant, elle vit que c'était un homme TRES grand... Déjà qu'il avait l'air imposant de loin, mais là... Elle ne s'était pas imaginé qu'elle se sentirait aussi petite de toute sa vie... Et pourtant elle avait ses talons ! Elle leva donc la tête. Un homme brun, qui avait un regard perçant... Autant dire que s'il n'avait pas joué une musique aussi douce juste avant, elle ne l'aurait jamais crus capable d'une quelconque douceur...
"Bonjour jeune homme... C'était une bien belle musique que vous faisiez à l'instant ! Vous jouez de cet instrument depuis longtemps ?"
Elle voulait juste se renseigner un peu, juste comme ça, car pour une fois que quelqu'un savait bien jouer d'un instrument de musique, elle n'allait pas le laisser partir comme ça sans avoir un peu d'information sur cet univers. Car oui, malgré son côté hautin, Lizbeth était tout de même très curieuse et se nourrissait de toute connaissance que l'on pouvaient lui donner... Malheureusement cette facultée n'avait pas l'air de fonctionner avec la cuisine...
Au bout d’un moment, je m’arrêtai sur de belles notes. Je regardai la monnaie que je m’étais faite, il n’y avait pas grands choses mais c’était toujours ça d’économisé pour des futurs achats. Les gens avançaient pour continuer à mettre des pièces, ou alors ils venaient me parler, me féliciter. Le plus drôle devait certainement être les enfants avec des grands yeux face à ma constitution et au violoncelle qui est de base un instrument plus imposant mais qui à côté de moi semblait moyen voire petit. Je rendis leur sourire aux gens jusqu’à l’arrivée de cette femme.
C’était la même que celle que j’avais vu du coin de l’œil pendant que je jouais. Mon intuition avait été bonne, elle venait bien me parlait. De plus près, je remarquai que sa posture était semblable à celle des gens que je côtoyais par le passé, très nobles, un peu superficiels même. Une chose pourtant que j’avais appris et qui s’appliquait assez bien dans mon cas c’était de ne pas de fier aux apparences.
Je portai donc mon regard et mon sourire vers la demoiselle.
________ Bonjour jeune homme... C'était une bien belle musique que vous faisiez à l'instant ! Vous jouez de cet instrument depuis longtemps ?
J’inclinai la tête en remerciement de son compliment puis regardai mes doigts qui commençaient à compter les années.
________Bonjour, je vous remercie pour ce compliment. Pour répondre à votre question j’en fait depuis l’âge de 7 ans, soit 15 ans. C’est l’avant dernier instrument que j’ai appris.
Je me penchai vers le sol pour prendre l’argent qui était dans la housse et le mettre dans ma poche avant qu’un pickpocket passe par le coin pour me voler. Je rangeai aussi l’instrument et fermai la housse.
________Si je puis me permettre, jouez-vous aussi d’un instrument ?
Je m’assis enfin contre le rebord de la fontaine, là où je jouais il y a de cela quelques minutes. De ce fait je me retrouvai plus bas et permis la jeune dame de calmer la torsion exercée sur sa nuque. Finalement, elle n’avait pas forcément l’air si hautaine que ça, la conversation pourrait être intéressante. Seul le temps savait ce qui allait se passer en cet fin d’après midi.
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Sujet: Re: Rien de plus banal... quoi [En cours] Mer 22 Fév 2017 - 22:44
Pièces d'or
De la glace dans l'air
Le jeune homme s'était assis sur le rebord de la fontaine pour être un peu plus à la hauteur de la jeune femme. Elle le prit un peu mal sur le moment, se disant qu'apparemment elle serait trop petite pour parler à cet homme ? Soit... Elle prendrait sur elle. M'enfin il pouvait aussi y avoir un côté gentil de sa part, mais tout de même, cela était mal polie de se mettre à la hauteur d'une personne que l'on trouve plus petite que soit ! Déjà qu'à cause de sa taille elle est obligée de mettre des talons compensés, mais alors là c'est le combos si on commence à faire ce genre d'action juste pour se mettre en face d'elle...
Lizbeth préféra passer outre ce sentiment d'infériorité et essaya de garder son sourire qu'elle trouva légèrement coincé sur le coup.
"Bonjour, je vous remercie pour ce compliment. Pour répondre à votre question j’en fait depuis l’âge de 7 ans, soit 15 ans. C’est l’avant dernier instrument que j’ai appris. Si je puis me permettre, jouez-vous aussi d’un instrument ?"
La jeune femme essaya de faire le calcul de tête pour essayer de deviner son âge, mais elle était terriblement nul en mathématiques... A un point où elle devrait compter sur ses doigts pour être vraiment sur de trouver le bon chiffre qui définissait sa vieillesse... Il n'avait pas l'air vieux du tout alors elle se dit qu'il devait surement être dans la même tranche d'âge qu'elle. Qu'importe, elle fût agréablement surprise de voir que c'était un musicien à part en tiers ! Il semblait en avoir fait pas mal au vus de sa phrase. Etait-ce aussi des instruments à corde ou était-il dans un tout autre domaine ?
"Wow... Ca fait un moment que vous en faites ! Eh bien ça se voit en tout cas. Vous êtes doué... Personnellement, non je ne pratique pas la musique. Je n'ai jamais été dans ce domaine je dois avouer... Vous faites aussi d'autres instruments j'ai crus comprendre ? D'autres cordes ?"
Les personnes continuaient de passer devant eux, et certains regardait la grande housse que recouvrait l'instrument. Il y avait beaucoup de monde et la plupart se baladait à leurs guise. Lizbeth regarda alors le ciel. Il était beau et quelques nuages passaient par la. Le bleue était une couleur magnifique... Peut être devrait elle essayer cette couleur dans ses vêtements. Cela pourrait aller avec son teint et la couleur de ses cheveux après tout.
Cependant, un peu derrière le jeune homme, sur le bords de la fontaine, elle vit une sorte de mouvement qui l'interloquât. Elle baissa les yeux et vit alors un jeune garçon qui ne devait avoir plus de 9 ans par là, à quatre pattes sur le rebords, se penchant un peu en avant pour aller fouiller dans la poche de la veste du musiciens. Non mais quel toupet il avait celui là ! Voler à un artiste comme ça ! Et pourtant il avait fait attention de mettre ses pièces en sécurités... Déjà qu'il n'y en avait pas des tonnes, elle trouvait ça clairement malhonnête de la part du petit garçon de faire une tel action...
Lizbeth ne perdit pas une seconde, quitte à couper la parole au musicien qui lui répondait. Elle prit son sac à main qui pendouillait le long de son corps et se rua vers le petit voleur. Elle ne fit pas attention où elle allait, faisant deux grands pas pour arriver à la hauteur du garçon. Elle frappa violement la tête du petit avec son sac pour l'arrêter net. Il échappa un "Aïe" sonore, ce qui fit retourner la majorité des gens de la place vers eux.
"Petit garnement !!! Tu n'as donc pas honte de voler ainsi un pauvre musiciens ?! Vas-t'en d'ici et tout de suite avant que je ne te fasse avaler mon sac !"
Elle avait une voix certes fluette et qui ne pouvait pas être prise au sérieux quand elle s'énervait, mais c'était son regard qui faisait tout. (Et le coup à la tête surement aussi...) Elle avait regardé l'enfant droit dans les yeux, limite en venant lui tenir le menton du bout de ses doigts frêle. Le garçon, apeuré, fila à toute vitesse en courant. Tant mieux... Et qu'il ne recommence pas avec d'autres gens...
L'eau de la fontaine s'était d'ailleurs légèrement glacé sur les bords et de la glace s'étalait à quelques endroits...
Alors que je venais de m’asseoir, je cru entrapercevoir un changement dans l’état de la jeune dame en face de moi. Son visage avait perdu de sa préciosité quelques millisecondes, comme un fantôme qui apparaissait et disparaissait cependant je n’eus pas le temps de comprendre ce qui se passait que déjà elle avait repris cette image royale. Pour ma part, je gardai ce sourire dû à son compliment. La journée ne s’était certes pas mal passé mais un compliment pouvait rendre le monde plus coloré.
________ Wow... Ca fait un moment que vous en faites ! Eh bien ça se voit en tout cas. Vous êtes doué... Personnellement, non je ne pratique pas la musique. Je n'ai jamais été dans ce domaine je dois avouer... Vous faites aussi d'autres instruments j'ai crus comprendre ? D'autres cordes ?
MA réponse semblait l’avoir émerveillé mais surtout éveillé sa curiosité. Je me trouvai assez flatté. A l’évocation des autres instruments, je pensai à l’appartement où je vis et à ces bijoux de constructions qui s’entassaient dans ma pauvre petite chambre.
________ Oui et non. Je pratique différents instruments. Comme vous avez pu l’entendre je pratique le violoncelle mais aussi le piano, la harpe et la basse. Mais je joue aussi de la batterie.
Contrairement au début de cette conversation, La demoiselle semblait préoccupée par quelque chose. Elle regardait ailleurs, elle regardait le ciel. Sans y penser, je suivis son regard pour observer le monde aérien, la liberté des oiseaux, la sagesse des nuages et la constance du bleu du ciel. D’un coup, elle rebaissa la tête pour la poser sur ce que je pensais être moi mais non il s’agissait plutôt d’un point derrière moi. Je ne me posais pas de question, après tout elle faisait ce qu’elle voulait. Il est parfois compliqué de tenir une conversation toujours en regardant l’interlocuteur dans les yeux.
Je reportai donc à mon tour mon regard sur le monde vivant de la place. Naturellement j’allais prendre la parole mais aucun son ne sorti de ma bouche. Cette demoiselle venait de faire preuve d’une vivacité impressionnante. A l’aide de son sac et se jetta sur moi pour m’attaquer. Ou plutôt attaquer quelqu’un derrière moi.
Par reflexe je me décalai promptement sur le côté pour ma survie et compris qu’une enfant était derrière moi et tentait de me voler l’argent que j’avais récolté cet après-midi.
________ Petit garnement !!! Tu n'as donc pas honte de voler ainsi un pauvre musicien ?! Va-t’en d'ici et tout de suite avant que je ne te fasse avaler mon sac !
Tant de violence qui sortait de la bouche de cette dame. Je notai dans un coin de ma tête de ne pas l’énerver. J’étais tellement étonné de la présence de la jeune femme que je n’osai pas bouger. L’enfant quant à lui s’enfui comme un rat face à un chat.
Après un temps pour reprendre mes esprits je vérifiai que j’avais toujours l’argent dans ma poche et pensai à la refermer. Je me repositionnai sur le bord de la fontaine pour être face à la jeune dame mais pour je ne sais quelle raison, le bord était glissant et mon corps tomba vers l’arrière. Mon dos heurta quelque chose de dur et ma tête arriva dans l’eau. C’était étrange. Avec mes doigts je tatai la surface et compris que j’étais tombé sur le la glace qui avait commencé à se former mais qu’elle s’était arrêté de progresser. Je me relevai en penchant la tête dans le but d’essorer mes cheveux.
Mon regard se porta sur la foule qui venait d’assister à la scène puis vers la jeune dame en face de moi et lui lançai un regard et un sourire gêné.
________ Merci pour ce voleur, sans votre réaction je n’aurais jamais senti sa présence et me serais fait vole comme on vole un nez à un enfant. Y a-t-il un moyen de me rembourser cette dette ?
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Dernière édition par Silverio R. Gioracchii le Dim 12 Mar 2017 - 10:50, édité 2 fois
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Sujet: Re: Rien de plus banal... quoi [En cours] Lun 27 Fév 2017 - 15:55
Lorsque la pluie tomba
Lorsque la pluie tomba
Tout c'était passé très vite. L'enfant partis en courant et Lizbeth, fière de ce qu'elle venait de faire, remit son sac sur son épaule à l'aide de la sangle. Elle croisa les bras et, tête haute, eût un regard satisfait ainsi qu'un petit sourire en coin. Elle tourna la tête vers le jeune homme qu'elle venait de "sauver" en entendant un bruit sourd. Il venait de tomber en arrière, sur le rebord de la fontaine. La jeune femme écarquilla les yeux. De la glace venait d'apparaître sur les bords et la moitié de l'eau... Ce dernier c'était même retrouvé la tête dans le liquide froid de la fontaine... Lizbeth rougis légèrement de honte, n'ayant pas remarqué que son pouvoir venait encore une fois d'apparaître à cause de son humeur changeante. Une main sur la bouche, comme choquée, elle se rapprocha de l'homme et n'eût pas à l'aider puisqu'il était déjà debout en train de s'essorer les cheveux. Elle devrait faire plus attention à son entourage et à ce qu'elle faisait "apparaître"... Elle se racla la gorge comme pour se rappeler elle même à l'ordre, et mis ses deux mains derrière elle, les jambes collés et les pieds tout aussi droit.
"Merci pour ce voleur, sans votre réaction je n’aurais jamais senti sa présence et me serais fait vole comme on vole un nez à un enfant. Y a-t-il un moyen de me rembourser cette dette ?"
Tout le monde les regardaient. Certains s'exclamaient par rapport à l'enfant qui avait osé franchir le cap de voler quelqu'un, d'autres parlaient plus de l'apparition de la glace... Les regards défilaient entre le musiciens et la jeune lolita qui se présentaient devant eux. Lizbeth en fût légèrement agacée. Elle n'aimait pas qu'on la regarde ainsi de haut et qu'on murmure derrière elle. Ne sait-on jamais, les gens sont si fourbes qu'ils peuvent raconter n'importe quoi à n'importe qui, qui croirait tout ce qu'on leurs dirait... Et ainsi, elle ne serait même pas au courant qu'une rumeur pourrait courir sur elle ou autre...
Elle essaya tout de même de présenter un sourire agréable au jeune homme, face à lui. Il fallait passer outre le regards des gens et s'assumer un peu !
"Ce n'est rien... Vous n'êtes pas obliger de me "rembourser" vous savez... C'était juste un coup de main comme ça."
Elle faisait un peu la moue, n'ayant pas l'habitude de rendre service aux gens. C'était plutôt l'inverse en général... C'était elle qui demandait et qui était servis. Même sans demander, elle avait pour habitude de savoir que quelqu'un serait là pour elle et satisfaire ses désirs. Néanmoins, cela avait disparue depuis qu'elle était sur l'île. A présent qu'elle s'était retrouvé seule et sans ses gouvernantes dans son château, elle avait appris les dur lois de la vie quotidienne, mais que cela ne tienne, elle prouverais ainsi à tout le monde qu'elle arriverait à s'en sortir tout seule.
Elle allait entamer une nouvelle phrase mais sentie une goutte tomber sur son front soudainement. Etonnée, elle leva la tête vers le ciel... Il était magnifique tout à l'heure et voilà que maintenant, il était devenue gris... Les nuages étaient nombreux et elle n'avait pas remarquée qu'ils étaient apparues. Une deuxième goutte tomba sur sa main. Une averse allait tomber d'une seconde à l'autres... Et c'est ce qui arriva. A peine eût-elle le temps de dire que la pluie arrivait, que des centaines de gouttes d'eau tombèrent subitement sur la place. Décidément, ce n'était pas le jour du jeune homme... Lizbeth mis son sac au dessus de sa tête pour se protéger de la pluie et regarda l'homme devant elle, un peu paniqué, ne voulant pas que ses cheveux se mettent à boucler ainsi ...
"Je crois que nous devrions nous mettre à l'abris et vite !"
Le temps semblait presque s’être arrêté. Les gens avaient eu une période de latence à se tourner vers nous avant de reprendre leur vie comme si de rien était. Certainement que beaucoup allaient parler à leur entourage de ce qu’ils venaient de voir. Sur cet après-midi j’aurais préféré qu’on me remarque pour ma musique plus que pour ce fâcheux incident mais le hasard était ainsi fait.
La jeune femme en face de moi avait une expression de visage assez complexe à décrire, Elle semblait gênée d’avoir le regard sur elle. Je ne comprenais pas encore bien ce qui venait de se passer, à vrai dire je ne savais pas si je pourrais comprendre un jour ce qui se passait à ce moment.
Au bout d’un moment, les gens étaient repartis à leurs occupations, la vie avait repris son cours, j’avais bien fermé ma poche par sécurité. Je ne savais plus vraiment quoi dire ou faire. Je me sentais un peu bête. Je voulais remercier ma « sauveuse » mais celle-ci ne voulait pas. D’un côté je ne voulais pas partir d’un coup mais de l’autre, cela me semblait impoli d’insister. Je restai planté donc là, les bras ballants, mon instrument dans sa housse bloqué contre ma jambe et en face de moi cette jeune femme.
Soudain, un « chplock » plus un autre dans la fontaine et un troisième sur le sol, et d’autres encore, des tas. Des larmes du ciel, la pluie. Pourtant ils avaient annoncé une bonne météo aujourd’hui et je m’étais habillé en conséquence. Je n’avais rien pour me couvrir, à part peut-être mettre mon violoncelle au-dessus de ma tête.
________ Je crois que nous devrions nous mettre à l'abris et vite !
Rapidement de regardai autour de moi l’endroit couvert le plus proche. LA pluie continuait son déferlement de plus en plus fort. Je sentais mes habits me coller au corps et me rafraichir. Mes cheveux aussi prenait du poids sur ma tête.
________ Par ici !
J’attrapai mon violoncelle d’une main et de l’autre, de façon ferme mais douce en même temps, j’attrapai la main de la jeune femme vers une terrasse couverte ou de nombreuses personnes commençaient à s’agglutiner. Au fur et à mesure où on se rapprochait, je pouvais entendre des bribes de conversations. LA plupart des gens ne comprenaient pas ce qui se passait, comment la pluie pouvait arriver aussi rapidement de manière si imprévisible. D’autres passaient des appels pour annoncer leur retard à cause de la météo. Certains enfants pleuraient et d’autres voulaient jouer sous l’eau tombante, alors que les parents leur interdisaient.
________ Et bien que de rebondissements aujourd’hui ! Je me demande quelle sera la prochaine péripétie.
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Sujet: Re: Rien de plus banal... quoi [En cours] Dim 12 Mar 2017 - 17:07
Un peu de chaleur
De la glace dans l'air
La pluie ne faisait que s'intensifier. Pourquoi avait-elle pris d'assaut la place aussi brutalement ? Il était censé faire beau et Lizbeth n'avait pas du tout les habits appropriés pour une averse comme celle-ci... Fronçant les sourcils fassent aux gouttes froides qui commençaient à ruisseler sur son visage et ses cheveux, elle regarda le ciel comme si ça allait arranger quelque chose... Les gens autour commençaient à bouger et à courir vers divers endroits pour pouvoir se réfugier. Les deux protagonistes ne prirent pas plus de temps non plus et Silverio s'empressa de prendre son violoncelle et la main de la jeune femme. Surprise, elle ne s'y attendait pas du tout et n'eût le temps de réagir qu'il la tirait déjà pour courir sous une terrasse d'un café.
"Et bien que de rebondissements aujourd’hui ! Je me demande quelle sera la prochaine péripétie."
Les personnes autour d'eux se rapprochaient de plus en plus, et tout devenait inconfortable pour tout le monde. Et dire que Lizbeth ne supportait pas d'être groupé ainsi avec du monde... Elle essaya de garder son calme car il n'aurait servis à rien de s'énerver alors qu'il n'y a pas d'autres lieux pour se réfugier de la pluie... Elle pouvait nettement sentir l'humidité qui commençait déjà à atteindre leurs tête. Comme si tout était collant et que plus rien n'était sec aux alentours... Ce qui était le cas d'ailleurs. Elle fit un léger sourire vers le jeune homme comme pour le rassurer que tout allait bien alors qu'elle ne l'était pas forcément... Elle regarda autour d'elle et vit l'entrée du café qui n'était pas bondé par le monde, ainsi que l'intérieur. Elle décida donc d'amener Silverio à l'intérieur. Néanmoins, elle prit soin de ne pas rester en contact avec sa main trop longtemps... Dès qu'ils étaient arrivés sous la terrasse, elle avait enlevé sa main.
Une fois l'avoir emmené à l'intérieur du café alors que la plupart des gens restaient dehors à regarder la pluie tomber, elle sentit la chaleur du bâtiment faire son effet. Les habits mouillés semblait 10x plus collants que dehors, mais au moins ici, ils pourraient sécher rapidement... Surtout pour le jeune garçon en fait. Lizbeth avait eu de la chance d'avoir son manteau/cape qui avait protégé son chemisier, et il n'y avait que le bas de mouillés. Elle demanda une table pour deux et alla s'installer avec le garçon.
Ils se retrouvaient donc dans un petit box avec de grands sièges bien confortables, prêt du chauffage. Le café en lui même était plutôt élégant et avait un air atypique, comme un vieux café, avec du bois un peu partout, des rideaux rouges et des lampes à huiles pour les tables. C'était un petit endroit sympathique et sympa pour prendre une bonne boisson chaude pour se revitaliser !
Lizbeth pris commande d'un chocolat chaud et proposa à Silverio de faire la sienne. Puis elle le regarda et quand le serveur partis chercher leurs boissons, elle entama :
"Oui en effet.. Cette pluie torrentielle n'était pas prévue... J'espère que vos vêtements sécherons plutôt vite... Votre chemise est complètement trempés..."
Le serveur n'avait pas perdue son temps et donnait leurs commande. Lizbeth s'empressa alors de prendre le chocolat chaud dans ses mains pour réchauffer ses doigts glacés, puis elle souffla sur le liquide pour pouvoir le boire par la suite.
"Vous êtes ici depuis longtemps ?"
Tant qu'à faire, Lizbeth se dit que s'ils étaient allés se réfugier au café, autant en profiter pour réellement faire connaissance. Et puis au moins ici, tout le monde arrêtaient de les regarder bizarrement et ils ne risquaient pas de se faire voler quoi que ce soit. Enfin censément.
La pluie ne s’arrêtait pas mais ce bruit constant mélangé aux pas étrangement me relaxait si je faisais abstraction des discussions derrière moi. LA jeune femme regarda autour d’elle avant de prendre ma main et de me tirer vers un autre endroit. Nous fûmes assailli par la pluie dès le premier centimentre qui dépassait de la tonnelle jusqu’à rentrer dans le bâtiment.
Il s’agissait d’un petit café restaurant sympathique où très peu de monde s’était réfugié. Il semblait que les gens n’y prêtaient pas attention. Je devais avouer que je n’y avait pas non plus fait attention du fait de sa façade discrète. La différence de température et d’ambiance était frappante. La pluie avait assombri la place et lui donnait des teintes bleues grisâtres alors que l’intérieur du café semblait chaleureux et cosy avec sa lumière tamisée et ses lumières jaunes sur le bois sombre. Nous nous installâmes à une table et sans attendre un serveur vint prendre notre commande. Lizbeth prit un chocolat chaud et pour ma part ce fut un cappuccino.
________ Oui en effet... Cette pluie torrentielle n'était pas prévue... J'espère que vos vêtements sécheront plutôt vite... Votre chemise est complètement trempée Je regardai ma chemise qui gouttait sur le siège et soupirai. C’était un moyen de tomber malade très facilement. Fichue météo incontrôlable ! Pendant que La jeune femme me parlai, le serveur revint à peine deux minutes après avec nos deux boissons.
________Vous êtes ici depuis longtemps ?
________Environ deux semaines, et vous ? … Au fait, je m’appelle Silverio, excusez moi de ne pas m’être présenté plus tôt
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Invité Invité
Sujet: Re: Rien de plus banal... quoi [En cours] Lun 27 Mar 2017 - 17:41
Chocolat chaud & cappuccino
De la glace dans l'air
Se retrouver un peu dans le café lui permettait de se réchauffer un peu. En effet son corps c'était totalement refroidie lorsqu'elle se retrouvait sous cette pluie imprévisible. Elle avait même eu la chaire de poule pendant un instant. Mais maintenant, la chaleur du bâtiment la réconfortait. Les lumières réconfortait son sois intérieur et elle pouvait se détendre correctement. Le chocolat chaud dans ses mains, elle fixait le jeune homme qui lui avait l'air d'avoir du mal à se réchauffer... Ses vêtements trempés n'aidaient en rien. Elle pouvait nettement voir les gouttes tomber sur le siège. Elle avait un peu de peine pour lui... Ce pauvre musiciens n'avait rien demandé et dans la même journée, il avait faillis se faire voler son porte feuille et c'était retrouvé trempé à cause de l'averse... Quel belle journée pour lui... Néanmoins, il garda l'air heureux.
"Environ deux semaines, et vous ? … Au fait, je m’appelle Silverio, excusez moi de ne pas m’être présenté plus tôt"
Lizbeth bu un peu de son chocolat chaud et reposa la tasse sur la table en bois. Cela faisait un moment quand même qu'elle était la, enfin pas tant que ça, et curieusement elle se sentit lui dire de faire attention aux gens de cet île... A chaque fois qu'elle avait croisé, ça partait bizarrement dans d'étranges phénomènes ou même des bagarres... Enfin bref, elle ne voulait conseiller personne à cet homme en premier lieu. Quoi qu'elle avait quand même fait une rencontre plus soft avec un autre garçon, mais bon elle restait tout de même sur ses gardes.
"Je suis sur l'île depuis à peu près un mois je crois... Je suis encore un peu nouvelle je ne connais pas tout. Et je me prénomme Lizbeth de Bathaury, enchantée."
Elle resta un peu hautaine dans sa façon de se présenter, comme si elle était fière de porter son nom. Comme si elle voulait montrer qu'elle était importante. La tête haute, elle reporta sa tasse entre ses lèvres pour boire à nouveau. Le chocolat était délicieux. Parfaitement onctueux et la mousse exquises. Le chocolat intense... Tout était parfait. Mais elle ne se rendit pas compte que lorsqu'elle reposa la tasse, une petite moustache venait d'apparaître sur le haut de ses lèvres, fait de mousse de chocolat...
Cela pouvait rendre plutôt comique étant donné qu'elle regardait l'homme comme étant plus imposante que lui, voir plus importante. Car elle aimait se sentir ainsi.
De Bathaury ? Il me semblait déjà avoir entendu ce nom quand j’étais à Venise. Dans mon enfance ou le début de mon adolescence. Il me semblait que c’était mon père qui en parlait des fois avec ma mère mais j’étais encore trop jeune et ignorant pour comprendre. Je ne fis pas mention de ça à la jeune femme qui était en face de moi. Avec ma chance invétérée, nos deux familles pourraient très bien être en froid et si elle était attachée à celle-ci, cela pourrait jeter un froid entre nous.
Ravi de vous rencontrer, Mademoiselle De Bathaury, ou dois-je vous appeler madame ?
De cette manière je pouvais lui permettre de comprendre que je respectais son rang. Alors qu’elle buvait sa tasse j’observai ses mains mais ne vis aucune alliance. Elle la reposa et une fine moustache de son breuvage resta sur son visage. Mon regard se fit légèrement rieur et fut accompagné d’un léger sourire.
Excusez-moi mais faites attention à votre boisson, elle vous fait une moustache de crème quand vous buvez. Malgré tout, cela n’enlève en rien votre charme
Sur ces belles paroles je pris ma propre tasse et but quelques gorgées. Pendant cette action je fermai les yeux et pris le temps d’écouter le brouhaha dehors. On entendait encore les enfants et les adultes parler mais la pluie semblait avoir diminué d’intensité. J’étais dos à la sortie alors je ne pouvais pas voir l’agitation. Pour ma part, mes vêtements étaient toujours trempés mais la chaleur du lieu me réchauffait et mes cheveux avaient enfin arrêté de gouter sur mes épaules. Encore quelques temps, environ celui de finir nos boissons et peut être de continuer la discussion et nous pourrions rentrer chez nous et nous affairer à ne pas tomber malade.
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Sujet: Re: Rien de plus banal... quoi [En cours] Jeu 4 Mai 2017 - 11:33
Madame ou Mademoiselle ?
De la glace dans l'air
Il avait l'air d'apprécier d'être abrité ainsi de la pluie. On pouvait nettement voir ses cheveux qui séchaient de plus en plus. A la fin de leurs pause dans ce café, il devrait être en bon état pour repartir. Même si les vêtements mettaient davantage de temps à sécher que le reste. Il lui répondit alors, d'une façon très courtoise que Lizbeth apprécia.
"Ravi de vous rencontrer, Mademoiselle De Bathaury, ou dois-je vous appeler madame ? Excusez-moi mais faites attention à votre boisson, elle vous fait une moustache de crème quand vous buvez. Malgré tout, cela n’enlève en rien votre charme"
La jeune femme eût un léger sourire lorsqu'il demanda s'il fallait l'appeler madame ou mademoiselle. Il aurait dût le voir, elle ne portait pas d'alliance. Et ne risquait pas d'en porter une de si tôt. En effet, même ayant vécue dans une famille riche et très apprécié, son père ne l'avait jamais forcé à se marier. Et pourtant, elle aurait rêvé tomber folle amoureuse d'un homme qui saurait prendre soin d'elle et la rendre heureuse. Comme dans les histoires qu'elle lisait dans sa chambre. Oh oui elle adorait lire des histoires romantiques. Cela la faisait rêver. Et pourtant... Tout ça ne l'avait pas amené à trouver l'amour. Peut être qu'un jour elle se retrouvera face à quelqu'un de taille pour remplir ce devoir.
"Mademoiselle suffira. Je n'ai pas encore de quoi m'appeler Madame."
Puis sa remarque sur la moustache que venait de lui faire le breuvage sur le haut de ses lèvres, la fit rougir soudainement. La couleur lui monta aux joues et ses yeux s'écarquillèrent. Comment une femme de sa ligné pouvait se montrer ainsi face à quelqu'un qu'elle ne connaissait à peine. Le pire, était de voir que cela l'amusait. Lizbeth ferma les yeux pendant quelques secondes, essayant de se re concentrer, le rouge partant légèrement de ses joues mais pas totalement. Elle les rouvrit avec délicatesse et échappa un "hum hum..." en se raclant la gorge. Puis apporta une serviette à ses lèvres, pour pouvoir essuyer tout ça, tout en tapotant légèrement.
"La gourmandise est un vilain défaut il faut croire... Cela me montre dans des états que je ne voudrait pas montrer."
Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher un léger sourire, mais sans plus. Elle voulait changer de sujet. Dire autre chose, enlever le regard de l'homme de ce qu'il venait de se passer. Elle avait volontairement fait abstraction de son compliment sur son charme, ne voulant pas s'éterniser non plus sur un tel sujet.
"Je... Vous travaillez ? Vous êtes la depuis peu... Mais vous avez quelque chose ? Vous avez joué dehors avec votre instrument... Serait-ce uniquement par pur plaisir ou pour subvenir à vos besoins ?"
Elle n'avait rien trouvé d'autre. Elle aurait bien pus divaguer sur la décoration du café, ou parler de la pluie, mais ce n'était absolument pas passionant... Autant s'intéresser à la personne devant soit, elle se sentirait ainsi intéressé et lui permettrais de discuter convenablement en attendant la fin de la pluie, qui commençait à baisser en intensité. Elle voyait à l'entrée des gens qui commençaient à partir, et d'autre qui comme eux, avaient décidés de s'installer en attendant la fin du déluge. Les nuages se faisaient moins présents. Peut être que le soleil arriverait dans pas longtemps... Par précaution, Lizbeth ne reprit pas de son chocolat chaud. Elle garda néanmoins ses mains autour de la tasse pour pouvoir se réchauffer, mais elle n'allait pas risquer à nouveau de se ridiculiser.