Kidnapping ? Téléportation foireuse ? Ou chose tout à fait normale dans le coin ? [Pv Osnate et Mélodie]

J’ai entendue crier et ai haussée les épaules. Cela ne me concernais pas. Je ne voulais pas m’en mêler. J’ai commencée à m’éloigner, mais j’ai entendue des ricanements, ils étaient six sur elle tout de même. Ils rigolaient de sa faiblesse. Je m’en fichais, je m’en fichais. Puis j’ai pensée à ce que ferait Lyra. Elle l’aiderait, oui surement, mais je ne voulait pas l’aider. Ma collocataire allait m’engeuler. Me dire que c’était une infraction, une non assistance à personne en danger. Elle allait me frapper la tête, et je ne voulait pas me faire gronder. Pas par Lyra en tous cas, pas par cette réserve de compliments. Les policiers par contre, allaient me retrouver, et eux, ils ne me diront pas que des mots doux, car bien sur, Yuria ne manquerait pas de parler. J’allais attirer des ennuis a monsieur Coves, et je serais renvoyée du programme, parce que ses actionnaires n’aiment pas que je lui pique son argent sans résultats. J’ai gromelée. Je déteste faire cela. Je déteste qu’on m’oblige à prendre part à des conflits qui n’ont pas lieu d’être. Mais je pouvais avoir une influence sur celui là. Si j’arrivais à faire taire ces brutes, mon avenir ne serait pas compromi. J’ai soupirée, mais j’ai marchée vers le panneau.

-Besoin d’aide ?

J’ai regardée Yuria, et ce, quand bien même ma question avait l’air ironique. Je vous jure devant dieu que si elle répondait non, je partirais l’air de rien. Après tous, il faut toujous demander avant de faire quelque chose d’insencé. Comme elle m’a répondue oui, j’ai hausée les épaules, et ai fait apparaitre un bâton entre mes doigts fins. Le même bâton que celui qui m’avait aidée à marcher jusqu’à l’abris. Encore une fois, je ne lui avais rien demandée. Ma magie aurait t’elle une volonté propre ? Cette possibilité me faisais froid dans le dos.

- Partez.

Pourquoi je me retrouve toujours dans ce genre de situations. C’est agaçant. Les six ont ricannés, croyant qu’ils pouvaient battre quelqu’un d’aussi inteligent que moi par la simple force de la volonté. J’ai soupirée. Mon premier avertissement n’avait pas fonctionné.

- Je vais vous tuer vous savez.

Ils ne m’ont pas cru et se sont moquées. “ Toi, nous tuer ? c’est une blague ? Pauvre crétine “ Tant de haine, cela m’a énervée. Pire, cela m’a attristée. Encore des gens qui pensent que je ne suis pas inteligente. Mais je le suis, c’est ma grand mère qui me l’a dit. Je suis maigre, mais pas si faible. Je suis différente, mais pas stupide. J’ai frappée le sol avec mon bâton

- Carrotide. Un angle de quarante quatre degrès, une vitesse de vings six noeuds. Clavicule, un quart de seconde. Poignet. Une rotation sur cent quatre quatre vings degrès.

Je parlais à moi même, dans ma barbe, regardant le sol sans oser croiser leurs regards. Tous cela, alors que le type à l’orbe continuait de ricaner. Il s’est arreté pour me regarder, et quand il l’a fait, j’ai sauté. Sans crier garde, j’ai plongée vers lui. Un coup tranchant de la main droite sur la carrotide allait priver son cerveau d’oxigène. Avec la force et la presision que j’y avait mise en tous cas. Avant même qu’il ne s’en rende compte, j’ai appuyée les doigts de ma main gauche sur sa clavicule, le forçant à mettre genoux à terre. Dans le même mouvement, j’ai disloquée son poignet gauche sur un angle que j’avais au préalablement calculée. J’ai levée les yeux, et les aient posés sur les valises ouvertes de Yuria. Incapable de soutenir un regard. Il en restait cinq, c’était agaçant. J’ai fais trois pas vers elle, mais déjà, je remarquais que celui à terre continuait de bouger. Avais je utilisée une frappe trop faible ? Surement. J’étais dans le tord en pensant qu’ils ne savaient pas se battre, que leurs corps n’avaient pas été endurcis. J’ai soupirée, puis suis retournée vers lui. J’ai posée mon bâton sur son dos, et ai appuyée, appuyée, appuyée. Ne voyant aucun résultat, j’ai tambourinée. Lentement, prenant tout mon temps. Mes coups l’avaient suffisament amoché pour qu’il ne puisse pas se relever. Pour une fois que calculer n’était pas ennuyant. Il hurlait, je ne l’ai pas écoutée. Oubliant les passants, oubliant Yuria et ses problèmes. Quand j’ai entendue un craquement, je me suis retirée. Satisfaite.

-J’ai brisée tes vertèbres L2, L3 et L4.

Plus personne ne ricanait.

Je ne suis pas rapide. Je ne suis pas forte. Mais je connais le corps humain, cela me suffit. En combat, je ne ferai pas le poids, je suis beaucoup trop faible pour cela. Je le sais, mais je ne m’en formalise pas. Je n’ai besoin que de mon cerveau pour calculer les positions et la force à employer. Je n’ai besoin de rien d’autre. Si je suis touchée, mes os se briseront. Je suis trop maigre, il est normal que mon squelette soit fragile. C’est le prix à payer. Pour que cela n’arrive pas, il me faut compter. Mais je ne peux pas compter cinq attaques à la fois. Trop de variables, il me faut ruser. Dans cette optique, si j’attaque en premier, j’ai une chance de gagner. J’ai misée sur un premier coup audacieux, pour les pétrifier. Ils sont stupides, ils n’ont pas compris que ma manoeuvre ne servait qu’à les effrayer.

Des mathématiques, tous cela n’est que logique. Le mettre à terre, le blesser, le tuer, je peux. J’en ai les capacités. Et puisque cette inconnue à été attaquée, j’en ai également le devoir. Je n’aime pas avoir des devoirs. Je n’aurais jamais du lui donner mon nom. J’ai soupirée. Maintenant, pouvait t’ elle se débrouiller ?

Elle est venue vers moi, faisant une tête que j’aurais qualifié d’abordable. Une tête de poisson mort, cela me plaisais. Elle m’a regardée, mais moi j’ai détournée le regard. Je n’aime pas le regard des autres. L'université ? Je connaissais bien l’université. J’ai soupirée. J’allais la guider, de toute façon, ma journée était déjà fichue. Du menton, je lui ai fait signe de me suivre, et me suis mise en marche. Sans l’attendre bien sur. Je ne suis pas si influençable.

J’ai tournée dans les rues, la perdant parfois de vue. A un moment, je me suis même arrêtée pour acheter des escalopes de veau. J’aime bien les escalopes. J’ai demandée au traiteur de la moutarde, et en ai enduite la première. Quand j’ai fini de payer, elle m’a retrouvée. En haussant les épaules, j’ai croquée dedans. M’en mettant plein les mains. Allais je lui en proposer ? Pourquoi pas, elle m’avait épongée le front. Alors, je l’a lui ai lancée. Dans ses mains, oui, alors qu’elle avait des valises. Au moins, ça allait lui faire le petit déjeuné.

- L’université c’est dans cinq cent mettre.

Je l’ai regardée attraper l’escalope. Stupide humaine, elle n’allait pas avoir d’autre repas avant un moment. S’en souciait t’ elle ? Seule sa valise semblait compter. J’ai haussée les épaules, depuis quand les singes m'intéressais t’ils ? Je crois que j’étais curieuse. Pourquoi, je ne sais pas. Elle m’avait aidée, pas complimenté. La nuance était flagrante, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver des excuses pour m’approcher et me brûler. Comme un papillon de nuit, je courrais à ma perte, mais j’y allais de bon coeur. En y réfléchissant, je me suis dis que c’était ma grande solitude qui me poussait ainsi vers elle. Yuria était comme moi, à mon arrivée. Sauf que moi, je n’avais comptée sur personne pour me guider. Cette femme était stupide. Je déteste les femmes stupides.

Nous avons donc continuées à marcher. Cinq cent mètres, ce n’est pas beaucoup après tous. Cette fois ci, Yuria faisait des efforts pour rester à ma hauteur, cela ne me déplaisais pas. Elle non plus, visiblement. Arrivées à l’université, je me suis arrêtée à l’ acceuil. Je n’aime pas l’ acceuil. J’ai toujours l’impression de me faire insulter.

- Elle est nouvelle. Elle veut s’inscrire. Il faut l’inscrire.

La dame m’a regardée, interloquée. Il est vrai que je ne ramène jamais personne. La pauvre, elle doit croire que je me suis fait une amie. Je vais devoir dissiper les rumeurs, mais pour l’instant, je n’en ai pas le courage. Cela me fatigue. Je n’aime pas être fatiguée.