|
| Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 18:15 | |
| T’es en colère Ingrid, ça change pas de d’habitude. T’es triste aussi, mais ça personne le sait. T’es triste, et personne n’est là pour t’écouter pleurer. Laisser les larmes couler, c’est pour les faibles, tu t’es toujours dis que jamais tu ne n’en reversera. Pourtant, dès fois, ça remonte comme une envie de pisser, et tu te retrouves avec les yeux qui piquent, et du mal à respirer. Parfois, ouais, t’as vraiment qu’une envie, tout laisser tomber, et te laisser crever. Mais la haine revient au galop. Comme une amie que tu n’arrives pas à gérer. Pourquoi toi, pourquoi eux ? C’est quoi la différence entre vos deux vies ? Qu’es qui a foiré dans la tienne pour qu’on te kidnappe et qu’on te torture dans un laboratoire impossible à géolocaliser. Tu voudrais tant être normale, avec une famille dans les clous, des amis pas trop fous, et la possibilité d’enfin dormir correctement. Tu envies tellement leurs vies que la colère te submerge à chaque fois que tu vois un adulte. Ils te trahiront, te lâcheront, t’abandonneront, comme tes parents, comme cette femme que tu as considérée comme une famille avant qu’ils ne la tue. Ces scientifiques t’on tout pris, le monde t’a dépossédée de ce que tu avais de plus cher. A savoir, ta confiance en lui, et cela, personne ne peut le réparer. Ingrid, tu es seule.
C’est du moins ce que tu crois sur cette plage abandonnée aux vents. Ca fait combien de temps que tu es assise sur ce rocher, regardant la mer comme un naufragé regarde la terre. Tes pieds balancent dans le vide, ta tête regarde les mouettes, ouais, c’est sur que t’ es bien ici. C’est calme, la mer trop dangereuse éloigne les touristes. C’est drapeau rouge à l’horizon, trop de violence pour les victimes. Mais toi t’en es pas une, et la mer, t’as beau la détester, tu admet bien volontier que tu respectes sa puissance. Se sentir tout petit, se décentrer du monde, elle a cet effet apaisant sur la plupart des gens. Mais t’es tellement remplie de colère qu’elle ne peut pas tout t’enlever. Tu ne pleureras pas, non, jamais. Tu ne pleureras pas, mais ça ne t’empêches pas de hurler. Tu te lèves sur ton grand rocher, et te met à crier. Pas vraiment de message à faire passer, juste une envie de te faire entendre, quand bien même le vent hurlera toujours plus fort que toi.
Celui ci d’ailleurs, non content de voir une concurrente, te pousses lâchement dans le vide. T’es pas bien lourde faut dire, il a pas eu grand mal à te molester. Un petit coup par derrière, et te voilà la tête dans le sable. Ton sac à dos et ton ours suivant le mouvement sans trop se poser de questions. Colère. T’as du sable dans la bouche, et tu t’es fait ultra mal. Ca claque mine de rien, de tomber ainsi sans avoir pu amortir la chute. Pétrifiée par le choc, tu roules un peu sur le côté en toussant, t'allongeant sur le dos pour mieux regarder ces putain de mouettes qui continuent de jaser, sans même te regarder sombrer. T’es donc la, sans bouger réfléchissant à la vacuité de ta vie, quand il arrive. Tu sais pas qui il est, et tu t’en fou royalement. Lui aussi visiblement, puisqu’il passe son chemin sans t' aborder. Tant mieux que tu te dis, c’est toujours un type de moins qui te fera chier. Mais alors qu’il s’éloigne, t’entends une musique forte se rapprocher. Du rap ? Des rires gras ? Ca pue, ils sont chiants. Trop de bruits, tu voulais être seule ici. Ingrid tu te lèves, tu sais même pas pourquoi, mais tu enlèves le sable de ton imper, de tes cheveux couleurs bonbons. Les mains dans les poches, capuche rabattue sur ton visage d’ange, tu marches vers les quatre hommes, et te plante devant ce qui semble être leur chef. Toi, demoiselle sans cervelle, se tord le cou pour le regarder dans les yeux. Pour un peu, ça serait presque mignon, si seulement tu n’avais pas balancé cette phrase relativement désagréable au plus costaud.
- Hey Bamboula, ça y est, tu l’a finie ta parade nuptiale ? J’cois pas qu’ Fatima, Aicha et Aissatou soient très réceptives, t’as pensé à la testostérone ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 19:26 | |
| De la solitude, un besoin soudain de s'isoler voilà ce qu'Oliver recherchait en venant sur cette plage habituellement désertique. D'ailleurs, c'était ici que son aventure avait commencé, sans doute comme beaucoup de personnes sur cette île et pour lui c'était sans doute ici que tout allait se terminer. Non l'américain ne pensait pas pour le moment à mettre fin à ses jours bien que l'idée lui avait traversé l'esprit mais qui serait là pour Lilith ? et Elena ? Voir ces énormes vagues se fracasser sur les rochers de la sorte c'était en quelque sorte apaisant. Mais pourquoi sa vie avait-elle pris une telle tournure ? Pourquoi lui ? Pourquoi avoir mis cette Henka sur sa route ? C'était de sa faute à elle que tout allait de travers ! Les agressions, les disputes avec sa bien-aimée... la drogue ! Car oui maintenant le l'étudiant s'était fait une raison : Il était un junkie, un camé, drogué, un rebu de la société même. Sa vie avait pris une tournure désastreuse. Menacé d'exclusion de la faculté, sa boutique de musique en ligne sombrait petit à petit devant son manque d'investissement et ses problèmes de couple n'arrangeaient rien.
Cela devait faire une heure voire deux que le blondinet marchait sans trop regarder autour de lui. Pour voir quoi ? Du sable, des coquillages ou encore des vagues se fracassant sur un rocher ? Après dix minutes d'observations c'était comme un épisode de la série Friends qui passait en boucle tous les jours à 17h00, du réchauffé et rien d'autre. Preuve de sa détresse, il n'avait même pas pris son téléphone portable ou encore son précieux casque audio bluetooth. D'ailleurs cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'il n'écoutait plus de musique tout court, il n'y avait plus rien qui comptait à part Henka et ses piqures devenues quotidiennes. A ce propose c'était bien l'heure de sa nouvelle dose et quoi de mieux qu'un trip sur une plage de sable fin pour oublier ses démons ? Le hic c'est qu'il venait de croiser une gamine là toute seule sans l'ombre d'un parent ou d'un adulte à l'horizon. Non Oliver ne ferait rien, c'était Elena la baby-sitter est pas lui. Ce fut donc dans cette optique qu'il passa à coté de l'enfant sans même la calculer espérant qu'elle ne l'apostrophe pas, ce qui fut le cas pour son plus grand soulagement.
D'ici quelques mètres il irait se planquer derrière ces rochers qu'il avait remarqué au loin, le meilleur endroit pour une petite piqure d'héroine ou de cocaine. Oli ne savait plus ce qu'il avait récupéré et de toute façon il s'en fichait seul le résultat comptait. Malheureusement pour lui une musique un peu trop "particulière" commençait à se faire entendre et il ne put que constater que la gamine ne ménageait pas les droles de troubles fetes.
"Putain fait chier !"
Même un paumé comme lui ne pouvait pas laisser une gamine se faire ratatiner, même si dans le fond elle le méritait un peu (beaucoup !). Oli s'approcha donc les mains dans les poches et d'un simple regard l'appareil qui émettait cette musique horrible surchargea avant d'imploser intérieurement. Puis cette fois en tendant la main vers le groupe le Rajin fit s'abattre un éclair pile sur la droite du petit groupe laissant un petit cratère d'un peu moins un mètre de diamètre. Il saisit alors la petite fille par l'épaule la plaçant de force derrière lui.
"Bon les ouins ouins maintenant on dégage et on laisse la gamine tranquille." Il retira son sweat dévoilant les multiples cicatrices sur son corps qu'il lança au sol. "Me forcez pas, j'ai une furieuse envie de me défouler... d'ailleurs si vous avez un peu d'herbe ou un narcotique quelconque vous seriez sympa de le laisser avant de partir."
D'un geste il fit craquer sa nuque, prêt à en découdre une nouvelle fois. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 20:27 | |
| Ahurissement. Les quatre hommes ont baissés la tête sur toi, trop choqués pour rigoler. Ils se sont regardés, et se sont demandés mutuellement qui tu étais, et qu’es que tu voulais. Allais-tu leurs répondre ? Leurs faire l’honneur de ta gentillesse ? De ta grâce naturelle ? Sûrement pas, t’ allais surtout essayer de les cramer. Le plus musclé du clan fit apparaître une boule de vent, boule que les autres reproduirent à l’unisson, chacun dans un matériau différent. Oulala, ils avaient l’air tellement fort, tu en aurais levée les yeux au ciel tellement cette perspective te donnais le tourni.
- Et ben les gars, je vois que vous voulez me montrer qui a la plus gro…
Pas le temps de finir la phrase que te voilà projetée en arrière. Une main t’a attrapée par le col, et t’a jetée derrière elle. T’as envie de hurler. De montrer que toi aussi, t’es capable de te défendre. Que c’est pas parce que tu es petite que tu es faible, que c’est qu’une apparence, que tu vaut mieux que tout le monde ici. Mais tu vois le cratère encore fumant. T’as bien entendue le bruit tout à l’heure, après que la musique se soit arrêtée, mais ton cerveau a pas percuté. C’est derrière lui que tu as compris qu’il venait également de les menacer. D’ailleurs, les autres abrutis ont levés les mains en l’air, l’air de demander à ce que la tension retombe. Pour qui se prend t’ il ? C’est toi qui aurait du leurs faire peur. C’est à toi qu’incombe ce rôle. C’est un envoyé de Coves ? Non ça tient pas, tu n’en a jamais vu avant, et puis, il est passé devant toi sans te remarquer. Tu détestes cela. Le fait qu’il ne soit qu’un pnj random qui fait avancer ton histoire. T’as encore plus envie de l’insulter, quand bien même il vient de te protéger.
- Wesh mais c’est qui ces teubés, venez on’s’casse les mecs.
Ils partent, vous laissant avec le vent. Continuant de vous regarder sans comprendre ce qu’il vient de se passer. Tu te recules, t’appretant à lui mettre un bon coup de pied dans le tibia quand il se tourne vers toi. L’impensable se produit alors. Son torse est rayé. Il est blessé. Ingrid, jolie Ingrid, te voilà figée. Toute ta colère est retombée, ça te fait un choc, tu es pétrifiée pour la seconde fois de la journée. Alors, tu pointes un doigt accusateur vers lui, sourire un peu trop carnassier sur ton minois toujours fermé. Les deux dernières phrases pourtant sont un peu plus accusatrice, presque boudeuses, comme pour lui dire qu’il a quand même fauté.
- Tigre … vous êtes un tigre ! Mon dieu, je désespérais de vous trouver ! Mais j’suis pas une gamine ! Et je peux me défendre toute seule. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 21:01 | |
| Non mais la gamine complètement folle quoi ? Oliver en était desespéré ! Non mais qu'est-ce que les parents pouvaient bien penser en la laissant trainer toute seule sur une plage déserte ? Ou alors c'était justement parce qu'elle était cinglée qu'ils la laissaient seule.... Quoi qu'il en soit Oli ne pouvait pas la laisser se faire démonter par trois ou quatre Kéké des plages ! Oui c'était des Kévin en quelque sorte, des gamins puérils et immatures qui voulaient se donner un genre à la racaille, des gamins qui se surestiment mais qui pleurnichent dès le moindre accroc. L'américain eut un petit rictus rien qu'à y penser. Non mais ils étaient sérieux avec leurs petites boules de magie ? Même lui qui était pourtant si faible vis à vis d'Henka était capable de plus, de beaucoup plus ! Il n'y aurait pas eu cette enfant visiblement mal élevée à protéger il s'en serait donné à coeur joie créant une boule de foudre nettement supérieure aux leurs. Voulant protéger la gamine, il n'avait pas hésité à l'attirer derrière lui afin de la préserver un maximum alors qu'elle était en pleine provocation.
Oliver était même déçu qu'aucune altercation n'ait lieu en quelque sorte. Maintenant son sweat allait être plein de sable et dieu sait que du sable partout c'est la grosse misère. "On joue les durs et après on est même pas capable d'assumer ? Allez un petit quatre contre un..." Le natif de Seattle était même presque suppliant dans ses propos malgré le petit rictus de victoire qui se dessinait sur le coin des lèvres. Pfff les Kévins.... Aucune utilité ! Une nouvelle fois si la gamine n'était pas là derrière lui Oliver n'aurait pas hésité à les tailler en pièce mais non il y a certaines limites que le jeune homme n'était pas encore prêt à franchir... pas encore. "Bon ben dommage." Disait-il tout en se grattant la tête se tournant vers l'enfant qu'il venait de "sauver".
Le Rajin ne comprenait pas pourquoi elle le pointait du doigt car s'il n'était pas intervenu elle aurait passé un sale quart d'heure. Un tigre ? Vraiment ? Non Oli était plutôt un lion édenté rien d'autre. Quelques secondes passèrent alors que le mélomane fixait la jeune fille qui prétendait être capable de se défendre toute seule et subitement il reprit sa route ramassant son sweat qu'il secoua avant de l'enfiler à nouveau ignorant royalement Madame "je sais me défendre toute seule". Ouais en fait Oliver n'en avait rien à faire de ce qu'elle pouvait bien dire et surtout du fait qu'il était un tigre, un lion ou même un poisson chat ! ou même qu'elle desespérait de le trouver. Alors il faisait mine de ne pas avoir entendu et lorsqu'il arriva à sa hauteur tapota sa tête comme pouvait le faire un maître avec son chien puis il reprit sa route. Direction les rochers pour pouvoir enfin se faire sa divine injection qui l'attendait patiemment. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 22:06 | |
| Il t’as ignoré, ce tigre relativement jaune. Bon, il n’avait pas la bonne couleur en terme de pelage, mais peu importait. Au fond, il avait les marques, et c’était déjà beaucoup. Alors, quand il t’a tapoté la tête s’éloignant aussi rapidement qu’il était arrivé, tu n’as pas aimée être ignorée. Une petite gerbe de flamme est sortie de ta bouche, soupire draconien d’une enfant qui se croyait puissance. Ton manteau de flamme s’est matérialisé, surcouche invisible sur tes habits déjà chauds. La seule différence visible aurait été la température, quand l’habit était dans sa forme passive. Une fois activé, la chose était tout de même un peu plus classe. Tu ressemblais à un petit dragon enflammé. Alors, clignant des yeux, t’as serré le poing. Faisant apparaître une flamme dans ta main. Pas comme ces abrutis ne pouvant créer que des boules, toi, t’avais carrément un gant, partie non négligeable de ton manteau allant jusqu’au coude. Sans prévenir, tu la lui a lancée dessus. Un peu au dessus de ses cheveux, juste histoire de lui brûler trois poils de cul, pour le faire réagir à ta demande implicite.
- Hoy Avril Lavigne, tu m’as entendu, t’es un putain de tigre !
Sans lui demander plus de renseignement, tu le rejoins, et le pousse par le dos. L’air de dire que où qu’il aille, tu le suivra. Ton gant s’est éteint, mais le manteau substice. Ca à beau être un tigre, t’es quand même un peu suspicieuse. C’est aussi un adulte, et jusqu’à ce qu’il te trahisse, il restera quelqu’un de bien. Pas comme ce Shultz, qui t’a abandonnée dans la rue, sous un abri de fortune. Ce pruneau-tigre ne valait pas le coup, alors que celui là est peut être encore viable. Tu aimerais beaucoup le découvrir. Savoir si tu ne perd pas de temps inutilement. Madame le premier tigre te manque tellement que tu cherches des substituts un peu partout. C’était d’ailleurs à cause d’elle que tu étais triste. Aujourd’hui est le jour de sa mort, et tu ne sais pas comment lui rendre hommage. Elle n’a n’y corps, n’y tombe. Comment peut t’ elle aller au paradi, alors que son âme est si tourmentée ? Cela te fait peur. Tu l’aimes ton tigre originel, t’a peur qu’elle trouve jamais le repos pour ce qu’elle a fait. Alors, toi qui crois pas en dieu, toi qui te dis que c’est stupide, tu flippes quand même un peu. Et si c’était vrai, et si elle était coincée ici ? Revoilà les larmes qui montent, vite, fais les taire. Elle n’aimerait pas ça, elle voudrait que tu sois courageuse. Alors, tu te les frottes et tu tourne la tête sur le côté. Tu diras que c’est le sable, c’est toujours le sable. Grondement, tu murmures à toi même des paroles réconfortantes.
- T’façon, j’ vais tous les niquer. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 22:27 | |
| Oliver ne savait plus vraiment ce qu'était le bien et le mal actuellement. Protéger cette gamine au détriment des voyous c'était le bien non ? Mais vouloir se défouler sur eux ? En quoi c'était mal puisqu'ils étaient mauvais ? L'étudiant en histoire était venu dans cet endroit isolé pour faire le vide dans sa tête et non pas pour la remplir avec des remords à la con et des pensées philosophiques de merde ! Il voulait retrouver Henka non ? Alors il devait montrer qu'il était prêt à faire comme elle, à agir comme un prédateur qui n'avait peur de rien. C'était de cette façon qu'il arriverait à retrouver sa trace et uniquement de cette façon. Ce qui embetait le plus l'Américain en réalité c'était qu'il était encore capable de ressentir quelque chose, il croyait qu'au fur et à mesure de son évolution il se détachait des émotions inutiles mais non. Il avait cru bon d'intervenir pour sauver cette petite fille alors qu'a contrario les disputes avec Lilith commençaient à ne plus rien lui faire, presque habitué, blasé. D'un coté Oli était certain de ses émotions, du fait qu'il l'aimait plus que tout etc etc mais alors pourquoi cette attitude ? Non il se posait trop de question cela ne signifiait plus qu'une seule chose : Il devait prendre son shoot et ce le plus vite possible. Alors qu'il se hatait de rejoindre ce pseudo-abri que formaient les rochers des flammes passèrent juste au dessus de sa tête.
"Sérieux ? Décidemment c'est votre truc à vous les Kagutsuchi de me les briser."
Le rajin poussa un profond soupire qui ne tendait qu'à s'amplifier quand la gamine le poussa dans le dos. "Tu n'as pas chaud ? Non mais vraiment je ne suis pas baby-sitter et encore moins... fréquentable." Oui fréquentable était le bon terme mais bon il l'avait voulu, voilà ce qui arrivait quand on passait tout son temps dans les ruelles sombres et glauques de la ville. Après peut-être qu'il ne l'avait jamais vraiment été, il n'était qu'un fils à papa dans son autre vie et porter le poids d'une telle responsabilité que de devoir veiller sur un enfant était un trop lourd fardeau pour ses frêles épaules. Oliver tourna rapidement vers la gamine quand celle-ci semblait se renfrogner parlant même de "tous les niquer" s'il avait bien compris.
"Ne parle pas comme ça, ce n'est pas très élégant pour... une jeune femme." Même si ça ne se voyait pas sur son visage de plus en plus marqué par la drogue, Oli faisait un réel effort pour son interlocutrice après tout elle n'avait pas demandé à subir sa mauvaise humeur. De plus il faisait toujours mine d'oublier la provocaton enflammée dont il avait été victime. Après un nouveau soupir le jeune blondinet se laissa tomber sur les fesses. De toute façon maintenant il était quitte pour avoir du sable partout alors à quoi bon lutter.
"Madame le bébé tigre cracheur de feu voudrait-elle bien me dire pourquoi elle compte s'accrocher à mes baskets ? Il faut que je la raccompagne quelque part ? Et non je n'ai pas de bonbon pour toi si c'est ce que tu veux."
Oliver n'était pas bête, une gamine seule sur une plage ce n'était pas fréquent. Soit elle venait de débarquer sur l'île mais à première vue elle n'avait aucune lettre en main ou alors elle était parfaitement autonome. Il y avait tellement de chose bizarre sur cette foutue île qu'il n'en serait pas étonné. Il voyait aussi très bien que quelque chose n'allait pas et la provocation semblait une bonne méthode pour un premier contact et au pire des cas elle s'en irait le laissant seul pour le laisser enfin prendre sa précieuse dose. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mar 28 Fév 2017 - 23:59 | |
| Je parle comme je veux, espèce de pédé !
Coup de pied bien placé dans le tibia, et te voilà qui feule comme un chat. Te décalant subtilement pour l'empêcher de riposter. Alors, quand il s’assoit, soupirant de ne pouvoir se séparer de ta présence encombrante, tu l' accompagnes. Te posant à ses côtés, ramassant le sable en petits tas pour former une forme que tu n’as pas encore décidée. A quoi penses-tu ? La présence de cet homme te rappelle la sienne, dans le monde que tu crées, il n’y a pas de place pour la colère. Tu te sens apaisée, et depuis ton arrivée, cela n’est jamais arrivé. Elle te manque, elle te manque tellement que tu as envie de crever. Madame le tigre, il te faut quelqu’un qui lui ressemble un jour comme celui ci, ou tu sens que tu vas sombrer. Peu importe qui il est, peu importe que ce soit un adulte. Pour aujourd’hui, tu vas tout balancer aux orties, pour aujourd’hui, tu vas tolérer l’intolérable. Parce que la douleur que ça va te provoquer sera moindre à celle que tu ressens actuellement. Alors, quand il t’insultes, ricanant presque de ta compagnie, tu l’ignores.
Non merci trou du cul, j’ suis là pour faire mon deuil. J’vais rester jusqu’à ce soir je pense.
Sans plus de cérémonie, tu fermes les yeux, dégageant la capuche qui maintient tes cheveux roses en son sein. Ceux ci se mettent à voler, à se décoiffer mais tu t’en fou. Tu souris au vent. après quelques secondes, tu te tournes vers lui, vers son visage émacié. Lui non plus, il ne va pas bien. Faut pas être devin pour remarquer les cernes, ses joues creusées. Le tigre originel les avaient aussi dans ses derniers instants. T’aimes pas ça, mais lui, tu t’en fou un peu. Il a beau être un tigre, c’est un tigre de substitution, et d’ici demain, tu l’auras oublié. Pourtant, pourtant, tu ne peux pas t’en empêcher. Tu te détestes de demander, mais après tout, c’est pour casser l’ambiance triste qui commence à s’instaurer. Alors, tu lâches d’un ton bourru, presque agressive, une simple phrase.
Et toi, pourquoi ton coeur il pleure ?
[waaaaaaaa désolée c'est de plus en plus court, je vais essayer de me rattraper]
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mer 1 Mar 2017 - 9:10 | |
| Insultes, violences physiques voilà une jeune fille pas comme les autres. Oli ne connaissait que trop bien cette attitude, attitude qu’il avait déjà arboré par le passé. Réagir par la violence comme la gamine s’y attendait n’était pas la solution et violenter une fillette n’était pas son genre. De ce fait, Oliver ignora le coup de pied car de toute façon c’était tout son corps dans son intégralité qui le faisait souffrir. Le manque voilà ce qui déclenchait les douleurs du jeune homme. Ce n’était que quand le junkie ressentait le produit s’infiltrant dans ses veines que la douleur commençait à s’estomper mais hélas l’effet de bien être était de plus en plus court. Il lui en fallait donc plus, toujours plus pour satisfaire ses douleurs qui lui parcouraient le corps. Ensuite Oliver se laissa tomber à même le sol de sable tout en soupirant, chercher à prendre la fuite ne serait pas facile avec une peste pareille accrocher derrière lui. La fillette fit rapidement pareil s’asseyant aux côtés du drogué.
Mais quand l’enfant l’insulta de nouveau disant qu’elle allait rester toute la journée car elle devait faire son deuil Oliver tendit son bras lui assénant une pichenette bien placée sur son nez. Il avait lu par le passé que cela fonctionnait bien avec les chiens et comme elle se comportait comme un petit chiot en manque d’éducation…. « Je t’ai dit de ne pas parler comme ça ! Et regarde tes cheveux ! » L’américain leva les yeux au ciel par dépit. « Si seulement Lilith était là elle aurait peut-être pu te les arranger un peu. » Et oui si seulement elle était là, mais le pire c’était qu’au lieu de pouvoir se faire un délicieux shoot qui l’attendait depuis maintenant trop longtemps il devait jouer les baby-sitters. Cruel destin !
« Bon je vais rester avec toi jusqu’à ce soir. Je ne suis peut-être pas fréquentable mais il doit avoir pire que moi dans les environs. »
Les mains dans les poches de son sweat le mélomane jouait machinalement avec la seringue contenant son précieux sésame. Dire qu’il était si proche de pouvoir se faire l’injection. Il sursauta même quand l’enfant lui demanda pourquoi son cœur à lui pleurait tellement il était dans un autre monde. Ses premières impressions étaient les bonnes, la gamine qu’il avait en face de lui n’était pas une enfant ordinaire loin de là.
« De un ça ne te regarde pas et de deux pourquoi tu penses ça ? »
Un cœur qui pleure ? Et pourquoi pas un qui saigne sérieux ? Néanmoins Oliver devait avouer que la conversation devenait intéressante, la gamine aux cheveux roses commençait à l’intriguer. Après tant de semaines sans intérêt peut-être que cela allait changer finalement.
« Tu veux bien me dire ton prénom ? Moi c’est Oliver mais tu vas me dire que tu t’en fou non ? »
Le natif de Seattle reporta alors son regard sur le sable, évitant de trop croiser celui de la jeune fille.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mer 1 Mar 2017 - 11:28 | |
| Tu fronça les sourcils, et essaya de mordre le doigt accusateur. Non mais sérieusement, il se prenait pour qui à vouloir changer ton vocabulaire. Elles étaient très bien comme ça, ses phrases, peut être pas très agréable mais allant au moins à l’essentiel et oubliant les chichis du quotidien. Il n’y avait rien à dire la dessus. Surtout pas par un tigre affamé de sa propre vie. Alors, d’un air boudeur, tu tournas la tête. Continuant de créer ce semblant de château, te demandant un instant qui était Lilith. Réfléchissant au fait que le félin avait donc peut être des amis. Cela t’ agaçais de savoir que ses cheveux étaient mieux que les tiens, après tout, rien ne pouvait détrôner ta magnifique couleur, et l’espace d’un instant, la jalousie te consuma de l'intérieur. Cela avait beau être ridicule, cette envie était ton pain quotidien. Ingrid, enfant stupide, tu te jura que si elle apparaissait en cet instant, tu les lui tirerait. Mais elle n’apparaitrait pas, tu ne perdais pas le nord, c’était l’une des raisons pour lequel il restait avec toi. Cet adulte t’aurais abandonné en sa présence, il aurait préféré sa compagnie, et tu serais encore toute seule. Tu avais beau t’être imposée, deux adultes à surveiller, c’était trop pour ton petit cerveau.
Il y a moi, par exemple
Sourire, et tu brûles le sable à tes pieds. C’est pas toi le monstre, mais faut avouer que tu en tiens une sacrée couche. L’assumes tu ? Non, absolument pas. Ce que prétend à l’instant, c’est juste d’être plus cool, plus agressive, plus dangereuse. T’es pas encore un monstre, mais faut pas te chercher. Alors, tu continues à brûler le sable, à le faire fondre pour créer une fulgurite artificielle. En contrôlant bien tes pouvoirs, tu donnes forme à un tigre, contrôlant ta chaleur pour que les aspérités du sable forment ses rayures. De la taille d’un pendentif, tu écoutes distraitement la question qui t’es posée.
Je sais pas, j’ suis rodée au malheur, alors j’le reconnais quand je le croise. Et tu es un tigre ducon, c’est moi qui dirais quand je m’en fou. Pour l’instant, t’es pas encore trop con, alors je suis pas enchantée, mais simplement curieuse. Je suis Ingrid, et lui c’est Scourgebis.
Tu as désignée du menton l’ours en peluche assis à côté de toi, juste à coté de ton sac à dos. Sans le regarder, tu continues ton oeuvre, il faudra qu’elle refroidisse maintenant, mais tu sais déjà qu’elle sera belle. D’ailleurs, sans perdre de temps, tu prends l’un de tes crayons de couleurs favoris, et tu perce un trou. Pour mettre un mousqueton. La créature est minuscule, même pas de la taille d’une paume. C’est petit tigre qui grogne en protégeant son bébé derrière lui. Qu’il aille pas croire, t’es pas douée en art, t’as pas une imagination de malade, pouvant remplacer celle des meilleurs designers, non, toi t’as juste un putain de controle sur ce pouvoir qui est tien. La différence se voit pas, mais elle existe crois moi. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mer 1 Mar 2017 - 18:36 | |
| Oliver éclata de rire pour la première fois depuis bien longtemps à tel point que ses cotes le firent souffrir de nouveau. Plié en deux et presque en larme tellement il avait bien rigolé il posa de nouveau son regard sur la fillette. "Toi pas fréquentable ? Je ne m'en serais pas douté. Il est évident que si je suis intervenu face aux quatre pokemons là c'était uniquement pour les sauver eux !" Il pouffa de rire, l'ironie se lisant très facilement sur son facies pourtant marqué. Mais d'un coté... elle n'était pas une enfant ordinaire alors peut-être que... non Oli ne pouvait y croire, pourtant. L'étudiant secoua la tête comme pour chasser les pensées qui l'envahissaient. Et ce fut là, cette scène qui se produisait devant ses yeux aurait eu le mérite de le laisser sur le cul s'il n'y était pas déjà ! Une maitrise absolument parfaite de son pouvoir de feu même Lilith qui était pourtant plus âgée ne possédait pas un tel pouvoir. C'était comme Elena en fait, quand elle lui avait montré que la magie n'était pas forcément destructrice avec le pouvoir des végétaux. Un petit tigre de sable "Impressionnant" Glissa-t-il subjugué par une telle démonstration.
"Tu ne plaisantais donc pas. Tu peux m'apprendre à mieux controler mon pouvoir ? Je ne sais m'en servir que d'une façon brutale mais si j'arrivais à maitriser une technique plus subtile... je pourrais..." Etre encore plus dangereux mais ça l'américain le garda pour lui ne voulant pas se faire mal voir de la Kagutsuchi.
Ensuite Oli n'avait pas hésité à envoyer ballader la gamine qui s'avérait se prénommer Ingrid mais poussé par sa curiosité il lui avait demandé pourquoi elle pensait qu'il n'était pas bien. Un pressentiment ? Peut-être mais Oliver avait simplement remarqué qu'elle usait encore de mots grossiers. Alors sans prendre la peine de répondre pour le moment il lui adressa de nouveau une pichenette sur le nez et peu importe si cette fois elle réussissait à lui mordre le doigt. D'ailleurs Ingrid avait de la chance qu'il n'avait pas de pulvérisateur d'eau sous la main car c'était la deuxième étape en cas de rébellion dans l'éducation des chiens. Oui beaucoup de chance !
"Oh c'est mignon tu as donné un petit nom à ton nounours ! Là c'est certain tu n'es pas très fréquentable !" Et là Oliver tomba dans un nouveau fou rire incontrolable, finalement la présence d'Ingrid dans un lieu aussi paumé était bénéfique pour le jeune homme qui pensait à autre chose que la drogue. Alors qu'il retrouvait son calme il continuait d'un air beaucoup plus sérieux.
"Sérieusement tu as parlé d'un deuil... ça ne me regarde pas mais si je peux t'aider...."
Enfin une petite parcelle de gentillesse au fin fond de coeur obscurcit à la réalité de la vie ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mer 1 Mar 2017 - 19:39 | |
| Bien sur que je plaisantais pas pauvre tâche, chuis un prodige, et je m’ entraîne chaque jour. T’apprendre ? J’ai douze ans, ce serait plutôt ton rôle. Alors va gentiment te faire foutre monsieur le tigre. J’ai trop à faire avec moi même.
T’as pas vu l’ironie sur son visage, t’as rien vu en fait. C’est juste que tu te vois pas être autre chose que toi même. Il te fais doucement rire quand même, il a beau être un tigre, tu as beau être désespérée, cette demande dépasse tout ce que tu aurais pu imaginer. Ta violence actuelle, c’est pour cacher le fait que tu es touchée. Qu’un adulte reconnaisse enfin qu’une enfant comme toi pourrait lui être utile, ça te fait peur. Tu sais pas pourquoi, mais tu sais que c’est pas bien. Tu comprends pas qu’actuellement, tu n’as aucune envie d’évoluer, de changer. Pourtant, ça pourrait vraiment te faire du bien. Alors, quand il t’envois balader, devenant un peu méchant, tu n’hésites pas, et tu fonces dans le tas. Redevenant cette Ingrid que les autres craignent. Cette Ingrid que tu n’as jamais apprivoisée.
Je te permet pas de l’insulter !
Alors, tu lui saute dessus. Littéralement. Grognant comme un animal sauvage, tu laisses tomber le tigre en sable, et essaye de le mordre. De lui crever les yeux avec tes doigts, de le griffer jusqu’au sang pour l’affront qu’il vient de te faire. Personne ne touche à ta peluche. Ignorant sa phrase sérieuse sur ton deuil en cours, tu t’emportes, et t’énerves pour une broutille. Scourgebis, c’est un peu tout ce qu’il te reste. C’est la seule chose à laquelle tu te raccroches pour pas trop sombrer. Alors, même si c’est ce type est rayé, pas de quartiers. Il l’ aura amplement cherché.
Refermant ta mâchoire, tu chauffes tes dents dans le même temps. La morsure sera brûlante, tu espères qu’elle sera à son goût, car c’est la première fois que tu l'expérimente. Une idée que tu as eu il y a quelques temps, quand tu t’es rendue compte que le manteau pouvait aussi s’appliquer en dehors des habits. Le plus fort possible, tu attaques son bras. Cela fera mal, tu en es persuadée. Tant mieux, en ce moment, tu n’as qu’une envie, lui faire passer l’envie de recommencer. Pour qui se prend t’ il ? T’as peut être pas le bon niveau, peut être qu’il est bien plus fort que toi, mais tu t’en fiches. La colère t’aveugle, et tu serais bien incapable de réfléchir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Mer 1 Mar 2017 - 21:48 | |
| Ce refus bien que regrettable était prévisible selon Oliver la petite Ingrid n'étant pas du genre à partager quoi que ce soit. Une gamine qui enseignait à un adulte ? Pas très fréquent tout ça, en fait c'état à coup sûr du jamais vu ! Mais bon de toute façon la question ne se posait pas et d'ailleurs l'américain avait plutôt relevé les insultes que le refus. Elle ne comprenait donc pas ? Ou alors elle le faisait exprès car elle aimait ce petit jeu. Boarf Oli avait tout son temps de toute façon personne ne l'attendait, Lilith devait être en train de tatouer quant à Elena... elle devait trainer avec ce Shawn. Ouais maintenant il était définitivement seul, sa seule alliée avait finalement mieux à faire que de l'aider. Du fait du refus de la petite peste le mélomane n'avait plus réellement de raison de rester mais sa curiosité prenant le dessus il opta pour quelques secondes supplémentaires et dieu sait que ces secondes supplémentaires furent particulières car après s'être moqué gentiment de la peluche d'Ingrid nommée Scourgebis la fillette sauta littéralement sur lui.
Pourtant le Rajin ne chercha pas réellement à se défendre, évitant seulement de se faire crever les yeux. Si la petite estimait qu'il avait été trop loin libre à elle de se faire justice, de toute façon il s'en moquait. Foirant tout sur tout Ingrid pouvait bien lui trancher la gorge ça ne changerait pas grand chose aux merdes qui lui tombaient sans cesse dessus. L'américain ne criait pas et quand bien même il en aurait envie il n'était même pas certain de ressentir la douleur. C'était en quelque sorte une particularité chez les drogués enfin surtout chez lui, de base il avait recours aux antalgiques pour masquer la douleur ayant continuellement mal alors une douleur, brulure ou griffure de plus ou de moins.... Oliver reconnaitrait néanmoins bien volontiers cette sensation de brulure qui résultait de la morsure de la petite. Il était désormais là étendu sur le dos sur ce sable presque brulant malgré le vent, le regard vide fixant le ciel.
"Tu as fini ?"
Blasé, ayant envie de continuer à fuir le plus loin possible Oliver attendait là une simple confirmation d'Ingrid qui, il fallait le dire, se battait comme un lion. Tout ça pour une histoire de peluche, une peluche qui se nommait Scourgebis. Puis dès que les coups eurent cessés de pleuvoir le natif de Seattle s'empressa de retirer son sweat cherchant sa précieuse seringue dans la poche intérieure. Tant pis si Ingrid en profitait pour détaler ou le frapper de nouveau mais il voulait s'assurer que sa dose n'avait pas été endommagée. Il resta ensuite interdit, un morceau de seringue dans chaque main. Putain... fait chier. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Ven 3 Mar 2017 - 14:15 | |
| Sur son torse, Ingrid le regarda lever les yeux vers le ciel sans réagir. Soupirant, elle même se laissa tomber à ses côtés. Allongée ainsi, elle contempla les mouettes hurlantes. Ces dernières ne leurs prêtant même pas attention, occupées qu’elles étaient à se disputer des restes d’un festin jadis somptueux. Quel effet cela faisait t’ il d’être libre, elle aurait tellement aimée le savoir. Le tigre lui avait tellement parlée du monde qu’avant même de le voir, Ingrid en connaissait tous les détails. Elle ne pensait juste pas qu’elle l’explorerait seule, sans cette présence qui avait jurée de ne pas la quitter. De la protéger, de la sauver.
Ouais j’ai fini sale tâche.
Puis elle l’a vu se reveler, regarder ce qui semblait être une seringue cassée. Etait-il malade ? Oui, sinon, pourquoi en aurait t’il besoin ? Ingrid espérait pourtant que non, perdre un autre tigre, elle ne savait pas comment elle pourrait le gérer. Il y en restait tellement peu, les trouver relevait du miracle. Il y avait Shultz, mais Shultz était du côté de Coves, travaillant à l’éduquer dans le seul but de l’asservir. Shultz était un tigre qu’il fallait craindre autant qu’aimer, un tigre dont elle devait se méfier. Oliver, elle ne savait pas encore. Un tigre malade ? Oui, cela expliquerait ses joues creusées, ses yeux hagards, un peu fatigués. Mais Ingrid ne voulait pas s’attacher à un félin qui allait crever. A quoi bon, il allait aussi, d’une certaine façon l’abandonner. La petite fille ne voulait pas plus se blesser. Elle avait trop souffert pour en arriver là.
T’as déjà eu quelqu’un qui te manques à en crever ? Dit le franchement si tu vas clamser, que j’me tire. J’veux pas voir un autre tigre mourir, surtout si je peux éviter de m’y attacher.
La question fusa, en dépit de la seringue cassée. En dépit de l’ambiance noire qui commençait à s’instaurer. La demoiselle, toujours allongée, se rassit sur le sable mouillé. Comme si de rien n’était, attendant une réponse du drogué qu’elle pensait condamné. De longues minutes s’écoulèrent, et n’ayant aucune réponse, Ingrid décida d’abandonner. A quoi bon continuer, la situation allait réellement finir par s’envenimer. Comme d’habitude, elle avait tout cassé, comme d’habitude, elle allait devoir en porter les responsabilités. Elle avait été trop cash avec lui, et l’avait bloqué. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, et ce ne serait pas la dernière. Reprenant la maman tigre et son bébé de sable, elle se releva finalement, avant de les lui lancer. Il était temps de changer de coin, de partir ailleurs, pour savourer en paix le cri des mouettes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Ven 3 Mar 2017 - 15:04 | |
| Torse nu, un morceau de seringue dans chaque main le natif de Seattle resta interdit de longues secondes avant de balancer de rage les morceaux sur le sable. Tant pis pour la pollution de toute façon ce n’était pas son problème ! Chacun sa merde. Il retomba ensuite sur le dos fermant les yeux. Il en avait fait des ruelles, il en avait malmené des drogués pour avoir cette drogue gratuitement et voilà qu’il venait de tout perdre uniquement parce qu’il jouait les baby-sitters avec une gamine malpolie et un peu tarée sur les bords. Il prêta néanmoins une oreille attentive aux propos de la fillette surtout sa question concernant « un être manquant à en crever ». La petite venait donc de connaitre une perte pour le moins marquante ce qui pouvait expliquer cette petite crise d’adolescence en avance avec ce vocabulaire. Mais pour lui ça ne justifiait pas un tel comportement bien que c’était compréhensible. Mais pourquoi lui demander s’il allait mourir ? L’étudiant ne comprenait et c’est là que tout se connecta dans sa petite tête blonde. Les seringues… elle les considérait peut-être comme un médicament c’est vrai que ce n’était pas le genre de chose à montrer à une enfant.
Presque instinctivement conscient de son manquement à l’éthique vis-à-vis d’une enfant Oliver se redressa prêt à se rattraper. Ce n’était pas parce qu’il n’était qu’un junkie qu’il allait mal se comporter avec une fillette, il avait des principes ! « Hey je ne vais pas mourir mais surtout… »
« Ton vocabulaire ! » Joignant le geste à la parole Oliver attrapa rapidement le sable mouillé pour former une petite boule qu’il lança sur Ingrid. Le sable atterrissait donc comme il l’avait prévu sur la nuque de la gamine. Ce n’était là qu’un juste retour des choses car à cause d’elle le blondinet était plein de sable alors pourquoi ce ne serait pas réciproque ? « Maintenant tu reviens s’il te plait nous n’avons pas terminé. » Cette fois l’étudiant se releva pour avancer vers la jeune fille pour ensuite poser un genou à terre. « Je m’excuse pour m’être moqué de Scourgebis. En plus je peux t’assurer que si je me souviens de son nom dans mon état c’est vraiment un signe de respect envers lui. » Oli ne pouvait pas être plus honnête avec la gamine qu’il ne l’était à l’instant. « Je ne vais pas mourir je peux te le promettre et je suis prêt à t’écouter si tu veux parler. »
L’américain tendait alors la main à la petite Ingrid lui faisant un petit signe de tête afin de revenir à sa place, pour discuter, faire connaissance ou tout simplement écouter le vent. Finalement elle l’enverrait peut-être dans les cordes mais de toute façon vu que son injection était compromise Oliver n’avait pas grand-chose d’autre à faire.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Ven 3 Mar 2017 - 16:14 | |
| Un truc dégoûtant t’effleure la nuque, et c’est en mettant ta main dessus, en regardant le sable mouillé, que tu tu te tournes vers lui, réellement énervée. Ingrid, tu le fusille du regard, façon mitraillette de guerre. Son vocabulaire ? Il pouvait se le mettre la ou il pense, ce que ne t’es pas privée de lui faire comprendre, lui joignant un bras d’honneur, tirant la langue pour un meilleur effet. Revenir ? Il se prenait tellement pas pour de la merde celui là, comme si tu allais lui faire cet honneur. Tu t’es retournée, t’appretant à fuir pour toujours ce tigre pas malade qui aimait jouer avec les seringues des autres, mais il t’as de nouveau apostrophé. Utilisant un sujet que tu affectionnes pour mieux te retenir. Ta peluche. S’excusant, il a posé un genoux à terre, comme les chevaliers dans tes livres préférés. Le pire, c’est qu’il en avait vraiment l’allure. Cette impression, elle resterait pour longtemps dans ton esprit. Perception erronée d’un homme que tu venais de rencontrer. Pas grave, il était putain de classe, et c’était ça qui compte à l’heure actuelle. S’excusant de s’être moqué de ton ours, de ton préféré il t’as enjoint de te confier.
Doucement, tu t’es alors approchée. Pas trop près, environ la moitié de la distance qui vous séparaient - hey, tu pouvais pas non plus te taper tout le boulot - et tu t’es mise accroupie. Le vent soufflant dans tes cheveux roses, jouant avec tes habits de petite fille, te donnant cet air fragile que tu déteste pourtant. Alors, tu as commencée à dessiner. Sans parler, sans bouger, tu as essayée tant que tu pouvais. Mais la douleur est vite revenue au galop, et là, c’était plus possible de la réfréner.
Elle me manque tellement.
Murmure. Parole emportée par le vent de longues minutes plus tard. T’es en deuil Ingrid. Ta colère perpétuelle cache une tristesse que personne n’a jamais réussi à combler. C’est pour dire, toi même tu l’ignorais. Alors, lui qui t’offres une épaule que tu n’aurais jamais touchée en temps normal, lui que tu détestes pour être ce que tu ne seras jamais, tu lui parles. Au début, c’est une phrase hésitante, puis ça coule, ça déborde. Tu le savais pas, mais t’avais besoin de pleurer. T’as besoin de crier, d’hurler, de montrer que putain, tu souffres à vouloir en crever. Alors tu chiales, ouais. C’est également une larme, puis des torrents que tu n’arrives plus à maîtriser. Ce type est un putain d’ inconnu, il devrait pas te voir dans un tel état. Pourquoi tu te laisses voir, hein ? Il a beau être un félin, ça ne fait pas tout. Toi même tu ne comprends pas. Peut être parce que c’est ce jour là, précisément tu avais besoin de quelqu’un à qui te confier. Peut être qu’à force d’être sur tes gardes, ça a fini par casser. Le fait est que tu hoquettes, que tu t’étouffes avec ta salive. T’es moche, mais tu t’en fiche. T’as besoin de lui dire qu’elle n’était pas méchante. De lui prouver qu’elle mérite sa place au paradi, que c’était la meilleure des tigresses, et que ce qu’on lui a fait est injuste. Que chaque jour sans elle est un calvaire, et que depuis ton arrivée, tout va de mal en pis, parce qu’il n’y avait qu’elle qui arrivait à te comprendre. T’as besoin que quelqu’un entende la détresse qu’elle a dû ressentir quand ils lui lui ont rayée la peau à coups de couteaux, la transformant en un monstre ensanglanté qui encore aujourd’hui, te tiens éveillée quand elle ne te fais pas cauchemarder. T’as besoin qu’on te dise que non, tu n’es pas folle. Que t’as juste vécu l’enfer, puis que tu t’es rendue compte que l’après était encore pire. Ingrid, tu croyais que le film s'arrêtait après la libération des cobayes. Mais ce putain de laboratoire n’était que le début. Maintenant, faut vivre avec le fait d’avoir survécu, et ça, c’est encore pire que de la simple torture.
Personne ne l’a jamais pleurée. Pas même Osnate, pas même les deux jumelles alors qu’elle a essayée de nous sauver. C’est trop triste, trop injuste. Tu te rend compte, ils m’ont montré son cadavre. Ils ont dit plein de choses méchantes sur elle, mais … mais le tigre, moi je l’aimais ! Le tigre, il m’a toujours protégé ! Elle m’avait jurée qu’on se séparerait jamais, elle m'avais jurée qu’on partirait ensemble. Qu’elle m’ abandonnerait pas à leurs mains ! Résultat, elle est partie sans moi … et j’ai peur de vivre dans un monde sans elle. Comment je peux vivre sans elle, hein ? Comment je peux ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Ven 3 Mar 2017 - 17:02 | |
| Pour une fois Oliver avait fait le bon choix. Ayant décidé de faire amende honorable auprès de la fillette il avait essayé de lui parler à nouveau, de la faire parler voyant que quelque chose n’allait pas. L’américain fut aussi moyennement étonné de la voir fondre ainsi en larme, c’est qu’il commençait à avoir une bonne oreille de confident avec Elena et les autres. Ingrid ne s’était pas cependant trop approchée n’ayant fait que la moitié du chemin mais pour Oli c’était déjà une très bonne chose. Il y a des gens qui préféraient voir le verre à moitié vide et habituellement le natif de Seattle était l’un d’eux mais cette fois il décida du contraire préférant voir le verre à moitié plein. Ce fut dans cette optique qu’il s’avança vers la Kagutsuchi se mettant à genoux devant elle avant de la prendre dans ses bras. Peu importe si elle aimerait ou pas ce geste intrusif venant d’un parfait inconnu mais il ne connaissait que trop bien cette attitude. Elle était encore sous le choc d’une perte, des actes de certaines personnes et elle avait besoin d’extérioriser…. Alors tant pis si pour cela Ingrid devait passer ses nerfs sur lui, si elle devait le mordre de nouveau, le frapper ou même le mutiler. Jusqu’ici il avait toujours tout foiré alors s’il pouvait l’aider ne serait-ce que pendant cette demi-journée qu’il restait à passer il le ferait.
« Ne te retiens pas, parfois ça fait du bien d’évacuer toute la tristesse en nous. Crois-moi, ce n’est pas interdit de pleurer. »
Il y a maintenant plusieurs semaines cela lui avait fait un bien fou de pleurer dans les bras de sa bien-aimée alors malgré le fait qu’il n’était qu’un inconnu peut-être qu’il pourrait l’aider. D’ailleurs dans ses propos Ingrid n’avait pas tort, elle avait même raison : Ce monde était injuste. L’injustice était partout même sur cette île. C’était une des leçons qu’il avait retenu depuis son arrivée, lui qui pensait qu’ici tout était rose et parfait il était vite redescendu de son petit nuage. Caressant la chevelure d’Ingrid il ajouta : « Mais toi tu penses à elle et c’est le plus important non ? On s’en moque des autres, le plus important c’est ce que tu ressens pour elle dans ton cœur. Ce tigre qui t’a aidé, tu dois continuer pour elle. » Oli se recula un peu laissant la possibilité à Ingrid d’échapper à son étreinte si elle le désirait.
« Tu… tu as dit que j’étais un tigre non ? Si tu le souhaites je peux te protéger. » Naturellement et alors que cela ne s’était pas produit depuis très longtemps les joues de l’américano-finlandais rosirent quelque peu. Serait-ce une partie de l’ancien Oliver qui réapparaissait au contact de cette détresse ? Le jeune homme passa alors son pouce sur les joues d’Ingrid séchant de son mieux ses larmes essayant d’arborer pour la première fois un sourire compatissant comme pour lui montrer que malgré tout elle avait quelqu’un près d’elle. « N’empêche tu vois tu as réussi à aligner plusieurs phrases sans user de grossièreté… que dirais-tu si toi et Scourgebis venaient à mon appartement pour boire un bon chocolat chaud ? En plus tu pourrais faire connaissance avec Lilith, elle dessine sur les gens c’est trop cool. »
Il avait tellement de question en suspens surtout sur les atrocités que la fillette avait dû vivre, sur ces étranges personnes qui voulaient mettre la main sur elle. C’était bizarre mais pour le moment la priorité était de la réconforter et de tenter de la mettre à l’abri. Oliver se releva, tendant une nouvelle fois sa main espérant qu’elle accepte de la prendre.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Ven 3 Mar 2017 - 18:25 | |
| Elle vit dans ton coeur, oui, ce n’est pas faux. Tu dois continuer pour elle ? C’est ce que tu t’es toujours dit pour réussir à mettre un pied devant l’autre. Aujourd’hui, t’as craquée uniquement parce que tu avais du sable dans les yeux, et que c’était le jour de sa mort. Rassures toi comme tu peux, maintenant que la pression est en train de redescendre, il te faut trouver des coupables potables. T’as rien sous la main, alors c’est la poussière de sable, parce que c’est toujours la poussière. Il a raison, faut que tu encules tous les autres, tous ceux qui ont dit du mal d’elle. Osnate en particulier, tu veux devenir plus forte pour le lui faire payer. C’est elle qui l’a tuée. Il te faut de la puissance pour la crever. Oui, un jour viendra ou elle et ces putain de scientifiques payeront pour leurs crimes. Tu te l’ai déjà juré, mais ces paroles renforcent un temps ta conviction.
Tu hoches brusquement la tête. Commençant à te calmer. Tu comprends qu’il recule, mais tu restes quand même un peu accroché à son sweet. Respirant à grand peine, pleurant entre deux goulées. Comme si l’air commençait à se raréfier. Peu à peu, tu reprends contenance, puis te sèche les yeux avec ce qui te sers de manches. Il a dit qu’il allait te protéger. Tu ne veux pas le croire, mais lui laisse le bénéfice du doute. Méfiante, tu as envie de te laisser un peu aller. Il a beau être un adulte, Olivier prétend ne pas vouloir t’abandonner. Que vas tu faire, le temps défile sans que tu ne saches quoi répondre. Puis il se remet à parler de Lilith. Cette femme que tu ne connais pas, et dont tu as eu envie de t’occuper. Elle est tatoueuse ? C’est cool les tatoueurs. Tu t'imagines déjà un bon gros stéréotype, cette raison seule suffit à te convaincre d’aller la voir, ne serait ce que pour voir si elle a un langage aussi châtié que le tient.
Je suis pas contre un chocolat... Si tu veux, je peux aussi te montrer comment mieux maîtriser ton pouvoir… comme ça tu pourras me protéger … mais va pas t'imaginer que c’est moi qui demande hein ! Jsuis pas une tarlouze !
La dernière phrase est un peu trop virulente. C’est vrai après tout, t’as pas besoin qu’on te protège, t’as besoin qu’on tape pour toi. Encore que, t’aimes pas trop passer le relai, tu préfères t’assurer que le boulot est bien fait, et qu’il ne faut pas repasser derrière. En gros, tu sais pas quoi faire du lui; mais tu sais qu’étant un tigre non corrompu, c’est une valeur sûre. Pas comme le pruneau là, ta nounou qui sert à rien, si ce n’est décrire le moindre de tes faits et gestes à ton paternel. C'en aurait été presque risible, s’il n’avait pas été un tigre. Enfin, la vie était parfois mal faite. Alors oui, tu t’es décidée à le suivre. A croiser cette femme aux cheveux plus beaux que les tiens, à entrer chez un homme pour une après midi. Puis pour le reste de ta vie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] Dim 5 Mar 2017 - 11:41 | |
| "Ton langage !" Une pichenette suivait immédiatement après ce fameux mot "Tarlouze". Non mais même si Oliver allait faire de son mieux pour protéger la gamine il y a quelques règles qu'il allait mettre en place surtout sur son vocabulaire. La vie ne l'avait pas épargné certes mais ce n'était pas une raison pour employer un langage injurieux surtout au vu de son jeune âge. Le regard d'Oliver avait changé, c'était un peu comme s'il était revenu à la réalité qu'à défaut de réussir à trouver l'autre folle de preneuse d'otage il avait un nouveau but, une nouvelle personne à protéger. Bon l'américain n'était sans doute pas le meilleur des gardes du corps mais il commençait doucement à s'améliorer, se montrant étonnemment capable d'user d'une grande puissance magique.
De toute façon le plus urgent était de mettre Ingrid à l'abri et quoi de mieux que son propre appartement. Le blondinet espérait seulement que Lilith ne face pas trop de difficulté ce qui l'étonnerait beaucoup vu qu'elle avait le coeur sur la main. Puis de toute façon c'était à son tour de ramener quelqu'un à la maison car la dernière l'allemande ne s'était pas faite priée pour ramener une dénommée Serena. Il jeta un coup d'oeil dans les environs se demandant si quelqu'un observait la scène car à écouter les paroles de la fillette quelque chose se préparait. Peut-être en lien avec Henka ? Il verrait bien, quoi qu'il en soit il était prêt et il n'hésiterait pas.
"On vit dans un appartement sur Hizumu, tu verras c'est sympa. Tu pourras y rester autant de temps que tu le souhaites." Ramassant son sweat qu'il enfila de nouveau il faisait alors signe à la jeune fille de le suivre. Quoi qu'il en soit la rencontre avec Lilith allait être explosive, surtout si elle venait à se moquer des cheveux d'Ingrid ou de son ours en peluche, le fameux Scourgebis.
"Allez c'est parti pour le chocolat !"
Le duo prenait alors la direction de l'appartement de Lilith et Oliver. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] | |
| |
| | | | Viens te manger un pain ... au lait ! [oliver et ingrid] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |