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| Tu vas me protéger, n'est ce pas ? [Danny et Osnou] | |
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| Sujet: Tu vas me protéger, n'est ce pas ? [Danny et Osnou] Jeu 2 Fév 2017 - 12:39 | |
| - Vous êtes méchants ! Rendez moi mon sac !
Des adolescents qui hurlent de joie, et à côté, Osnate qui se débat. Essayant tristement de récupérer sa bandoulière, courant d’un homme à l’autre, alors qu’elle change inlassablement de mains. Hurlement pour s’encourager, pour mieux la dénigrer. Grimaces, ses tyrans prennent un malin plaisir à lui montrer qu’elle est sans défense. La jeune femme est en sueur, quoi qu’il se passe, elle est seule. Même les passants l’ignorent, continuant leurs chemin comme s’ils ne voyait pas qu’elle est désoeuvrée. Sa magie ne se réveille pas, contrôlée par des médicaments qu’on lui force à avaler. La question n’est plus de savoir si elle va craquer, la question est de savoir comment elle va tenir.
Un de ses bourreaux soudain la pousse par terre, et Osnate s’écrase, tête la première. C’est injuste, et elle a envie de pleurer. Ils l’ont touchée, continuant de s’en prendre à son intégrité, rigolant de ce qu’ils appellent stupidité. Trop de violence pour un si petit être, la demoiselle sent les larmes rouler. Elle n’est pas stupide, c’est sa grand mère qui l’a dit. Elle est intelligente, plus que beaucoup d’autres gens, mais trop différente pour qu’on puisse s’en rendre compte au premier abord. Trop différente pour qu’on puisse la juger autrement qu’étant mentalement inadaptée.
Osnate pleure, la tête dans ses genoux, se balançant nerveusement d’avant en arrière pour se calmer. Elle pleure et déteste cela, cette émotion qu’elle ne peut pas gérer. Ou est Nehama quand on a besoin d’elle ? La jeune femme aurait aimée lui demander de tous les tuer. Elle aurait aimée lui laisser sa place un instant, le temps de tout régler. Mais sa magie dort, et seul ce sentiment d’injustice perdure. Les voilà qu’ils fouillent dans son sac. Prenant son porte monnaie, comptant les billets. Elle les entend siffler, puis sent lentement les regards se braquer sur sa personne. Osnate est riche, pourrie par un riche industriel qui aime mettre son cerveau à contribution. Osnate est riche, mais la richesse ne signifie rien pour elle, si ce n’est qu’elle peut acheter autant de légos qu’elle le souhaite. Ce qu'elle voulait d'ailleurs faire aujourd'hui, avant qu'on ne vienne la malmener.
Ils se regardent, hébétés. Trois billet de deux milles colliz, cinq de cinq cent. C’est un total de huit cent cinquante euros qu’ils ont raflés. Ils se disent que c’est le jackpot, sans comprendre qu’ils vont au delà de graves problèmes. Jeunes, ils ont bien remarqués qu’elle porte un collier cher. Que son sac à lui tout seul peut se revendre une fortune. Mais cela ne colle pas avec la perception qu’ils ont du personnage. Cette femme a l’air d’une SDF timbrée, mal coiffée, des habits trop larges et dépareillés, presques abîmés. L’air hagard de ceux qui ne comprennent pas ce qu’ils font là. Ce qu’ils ont sous les yeux n’est pas cohérent, mais pour le moment, ils s’en fichent. Seulement impressionnés par le liquide qu’une idiote telle qu’elle transporte sans sécurité.
Ils n’auraient pourtant jamais dû faire cela. L’ Osnate est protégée, considérée comme un puit de pétrole, une espèce menacée. Eux qui l'ont choquée, qui ont retardés le travail qu’elle doit effectuer, verront leurs vies actuelles ruinées. William Coves ne rigole pas avec ses investissements, et celui sur lequel elle travaille est trop lucratif pour être seulement ignoré. Plus efficace qu’un groupe entier de scientifique, ce n’est pas les pouvoirs actuels de la brune qu’il faut craindre, n’y même son intelligence considérée hors norme. Mais bien l'influence qu’elle a sur ceux qui veulent à tout prix les utiliser.
Alors, les bourreaux commencent à parler. A ce dire qu’il vaudrait mieux partir, pour ne pas être retrouvés. Ils ne voient pas ce nouvel arrivant. Ce type qui s’approche, l’air confiant. Ils ne voient que la silhouette recroquevillée, qui continue de geindre qu’ils ont osés la toucher. L’un d’entre eux se précipite à ses côtés, hurlant un “ bouh “ à ses oreilles qui la fait hurler et tomber sur le côté. Les quatres autres rigolent de son impuissance et se donnent des accolades pour mieux s’encourager. Ils pensent à torts que parce que le coin est sombre, personne ne viendra les déranger |
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| Sujet: Re: Tu vas me protéger, n'est ce pas ? [Danny et Osnou] Sam 4 Fév 2017 - 2:51 | |
| Le tableau de cinq silhouettes en malmenant une sixième se précise. Une colère sourde étreint Daniel. Il n'est pas héros, mais ne peut laisser passer une telle indignité sans réagir.
Les loubards encerclent leur proie comme des vautours lorsqu'ils voient arriver un adulte en costume. La surprise les interrompt, mais ils se rassurent ensuite en constatant les traits fins du nouvel arrivant, sa corpulence guère musculeuse, l'épais bandage qui entoure sa main droite, dont les doigts ont encore du mal à se serrer. Certes un homme, s'avisent-ils, mais pas des plus costauds – et diminué, qui plus est.
Comme toujours, la stratégie des voyous consiste à jouer les gros bras. On apostrophe l'endimanché. « Y a un problème ? », la question n'est que théorique. L'homme ne flanche pas, soutient le regard, mais ses dents sont serrées, sa gorge sèche. Les adolescents, sûrs de leur nombre et de l'ivresse procurée par le rudoiement de leur première victime, décèlent la nervosité chez l'individu. Ils font pression, l'entourent, le poussent par l'épaule. L'homme dernier recule sous l'impulsion, mais revient à sa position initiale.
Ce silence obstiné, cette stature qui ploie mais ne se brise pas, agace les racketteurs. Le plus hardi donne un coup de poing à la main blessée de Daniel. Un gémissement marque le succès du mouvement, et les petites frappes exultent, se moquant de cet homme « qui ressemble à une gonzesse et crie pareil ». En parlant de « gonzesse », l'un des voyous souvient de la jeune femme, recroquevillée et tremblante dans un coin. Il s'en retourne vers ce trophée, la première victoire du groupe, remportée de haute lutte, à un contre cinq.
- Ne la touchez pas !
L'homme en costume s'est redressé et a grondé, la voix beaucoup plus grave que sa frêle silhouette ne le laisse penser. Cela fait hésiter les loubards et ne leur plaît pas. On commence à s'interroger « T'es qui toi ? Tu t'prends pour quoi, connard ? », on le chahute franchement, on lui frappe l'arrière de la tête en le traitant de tapette. Le regard de l'homme n'impressionne pas par sa dureté, mais il y a une sorte de dignité dans l'épreuve qui rappelle aux adolescents, au moins fugacement, qu'ils font quelque chose de répréhensible.
- J'ai dit de vous éloigner d'elle !
Décidément, ce grand est un empêcheur de tourner en rond. C'est une crise politique qui survient au sein de la bande : elle qui se croyait tout-puissante, voilà que l'on remet en cause son autorité. Le chef décide d'abattre sa carte maîtresse pour restaurer la suprématie de la confrérie : il sort un opinel – un couteau long, un qui coupe, vrai de vrai. Il avertit le grand que « si tu cherches la merde, j'vais te tailler l'bide et tu vas béger ton sang ».
Une goutte coule le long de la tempe de Daniel. Il n'a jamais été versé dans la violence, ne sait pas se battre, et n'a pas demandé ce qui arrive. Mais la fille a besoin de lui et il serait incapable de se regarder encore dans un miroir s'il ne faisait pas quelque chose. S'il n'essayait pas, au moins.
- Qu'est-ce que tu vas faire avec ça ? Me planter ? Fais-le, et les policiers vont tous vous courir après. Vous avez l'âge d'être dans mes cours, on doit bien vous connaître dans le secteur. Qu'est-ce que vous pensez qu'il va arriver après ? On va vous cueillir un par un et vous allez gâcher vos vies à cause de cette connerie, juste pour quelques malheureux billets ?
Froncements de sourcils de part et d'autre. L'évocation des forces de l'ordre fait souvent ça, avec les jeunes canailles.
- Et ça n'est pas comme si vous pouviez fuir – personne ne quitte cette île. Personne. Alors, qu'est-ce que vous allez faire ? Partez, tant que vous n'avez rien fait d'irréversible.
Daniel a l'impression de croasser, mais ses mots font réfléchir ceux d'en face. Il serre les poings pour limiter les tremblements de son corps, s'efforçant aussi de ne pas loucher sur la lame. La peur est remisée dans un coin de son esprit ; il y a une opprimée à secourir.
Au terme d'interminables secondes, le minable et ses seconds rebroussent chemin, non sans moult insultes lancées à mi-voix et, il faut bien l'avouer, les billets du portefeuille de la jeune femme. Daniel n'aura pas le courage de les arrêter pour cet argent et, observant leur départ en restant droit, s'agenouillera ensuite près de la jeune femme.
- Vous n'avez plus de raison d'avoir peur, ils sont partis.
Il lui parle doucement, mais ne la touche pas. Pas de contact physique, pour éviter de l'effrayer ou de se faire agresser lui-même. À la place, Daniel rassemble les affaires éparses de la jeune femme et les dépose non loin d'elle, parlant d'un timbre rassurant, avec le sourire allant de pair.
- Tenez, vos affaires... Ça va aller, mademoiselle ? Je ne sais pas d'où ils sortent, mais je suis désolé que ce soit arrivé. Ces vauriens, ils ne savent pas. Ceux qui utilisent la violence sont toujours des perdants.
Il reste à mi-distance, suffisamment éloigné pour laisser à la jeune femme son espace vital, mais assez proche pour indiquer qu'il est disponible, en cas de besoin. Après avoir établi qu'elle n'était pas blessée, il ne l'examinera pas avec plus d'intention que cela. Loin d'être de l'indifférence, il ne veut pas mettre mal à l'aise sa vis-à-vis qui a probablement eu plus que son comptant de « relations sociales » pour la journée.
Son corps et moite de transpiration et son costume entièrement défait, mais Daniel n'a pas lieu de se lamentir. L'honnêteté et le remords lui commandent de conclure par : - Je crois qu'ils sont partis avec votre argent de poche, je suis désolé. Vous aviez beaucoup ? Je peux vous rembourser.
Du moins, il espérait que ça ne lui coûte pas trop cher. |
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| Sujet: Re: Tu vas me protéger, n'est ce pas ? [Danny et Osnou] Sam 4 Fév 2017 - 14:23 | |
| Ils sont partis. Lassés par un adulte qui voulait la protéger. Ils sont partis, et pourtant, rien n’a vraiment changé. Osnate est toujours à terre, recroquevillée parce qu’elle a trop à penser. Maintenant, que va t’il se passer ? Rien de bien folichon, il faut croire qu’elle est traumatisée. Cet homme, il a beau parler, elle ne l’écoute pas. Il a beau faire de son mieux, elle n’est déjà plus là. Coincée dans un monde qui lui est propre. Coincée dans une réalité ou elle n’entend que son cerveau calculer. Osnate est buguée, comme un pc qu’il faudrait redémarrer. Mais sur son corps plus maigre que la notion même de laideur, il n’y a rien de ce genre. Il n’y a rien de plus que des os et de la peau.
Elle ne le voit pas chercher ses affaires, elle ne le voit pas ramasser son téléphone dernier cri, n’y même ses cahiers de brouillons, ou elle note les idées de formules que Coves lui donne à créer. Elle n’entend rien, ne voit rien, pas même ce regard compatissant lorsqu’il lui demande à combien s'élève les pertes. Elle ne voit que les calculs, les probabilités d’un monde qui continue d’évoluer. Tout défile sans qu’elle ne puisse se stopper, son cerveau est en marche, il sera difficile de l'arrêter.
- Ne vous en faites pas pour son argent. Ma chouquette au café est couverte par une assurance tous risques. Es ce votre cas ? Son père voudra vous rencontrer.
Et soudain, soudain, une ombre bouge, une voix tonitruante se fait entendre. Une voix qui ne laisse pas de place au doute, une voix demandant des choses à l’impératif. C’est Grondecho, qui, détestant la confrontation, s’est caché le temps que la situation se soit calmée. Un familier incapable de la protéger, mais pourtant fier de ses capacités. Il se cache dans les ombres, et regarde à partir de là. Dragon futile, protecteur d’une enfant qu’il ne sait pas gérer. Sa tête poilue émerge des ténèbres d’une boîte postale, le reste étant caché dans des ombres qui ondulent, comme s’il était immergé dans une eau inexistante. Il se fait maintenant entendre, cette chose qui se prétend importante.
- Vous avez les mains propres ? Bien, vous voyez le sac de légos, construisez quelque chose avec le temps que j’aille le chercher.
Et la tête disparaît, crocodile du nil qu’elle était. Elle disparaît comme elle est apparue, dans des ombres aqueuses qui ne semblent pas adaptées à l'environnement proposé. Osnate, toujours recroquevillée, recommence à pleurer. Elle pleure une situation qu’elle n’a pas su gérer. Ce doit être stressant d’être malmenée, Coves ne sera surement pas de bonne humeur. Son précieux investissement devra être reconditionné, quelqu’un devra payer. |
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| Sujet: Re: Tu vas me protéger, n'est ce pas ? [Danny et Osnou] Sam 4 Fév 2017 - 18:07 | |
| « L'ascenseur émotionnel » aurait pu être le titre de cette journée. L'humeur de Daniel ondoyait entre le soulagement de voir les agresseurs partir et le contrecoup de la peur et la pression accumulée. La jeune fille, famélique, nota-t-il au bout d'un moment, ne lui apportait aucun réconfort : son atonie avait même de quoi l'inquiéter.
Puis l'on entendit la voix. L'angoisse se transforma en chocottes. Daniel manqua de s'enfuir à toutes jambes devant la tête biscornue surgie d'on ne sait où, mais la présence de la jeune femme l'en empêchait toujours. Par-delà la peur, monsieur Montpensier comprit les mots. Il acquiesça silencieusement aux dires de l'étrangeté, n'osant pas la regarder, comme un élève penaud qui se fait gronder par le principal pour avoir bouché les toilettes.
D'ailleurs, papa shadow dragon contrôlait l'état des mains du petit Daniel ; celui-ci les avait propres, c'est bien ! En outre, notre héros en herbe produisit de gros efforts pour obtempérer et ne pas s'enfuir en hurlant. La bête dut se trouver satisfaite de voir l'homme baissé, rassemblant les legos à proximité d'Osnate. D'ailleurs, cette dernière semblait réagir – enfin – en saisissant les pièces pour entamer une construction.
Un moment passa. Daniel, abîmé dans sa création en Legos à côté de la jeune femme, avait mal au crâne à force de penser. On le lui avait bien dit, que des choses inouïes se produisaient ici ! Une semaine plus tôt, il aurait hurlé de terreur et se serait enfui en mouillant son pantalon, mais beaucoup de discours préventifs et quelques expériences malencontreuses l'ont endurci sur le sujet. En attendant, donc, Daniel obéissait docilement.
- Tu m'as l'air très bien entourée, n'est-ce pas ? L'on s'occupera bien de toi... Je crois.
Elle ne répondait pas, trop fascinée par son jeu de cubes et de rectangles. Daniel n'eut pas le temps de s'ennuyer, un impératif se dressant dans son esprit : la chose allait revenir avec d'autres personnes. C'était bien pour la fille – probablement –, mais point pour lui. Sa vie était déjà bien assez compliquée à gérer sans qu'on ne lui rajoute des demoiselles en détresse et des monstres sacrés. Il avait déjà manqué une heure de cours. On lui demanderait des comptes pour cela.
Daniel baissa les yeux sur son monticule de Legos. Il avait fait une petite pièce, dont la moitié d'un pan de mur se composait de barreaux. Une cellule. Un sentiment d'urgence croissante l'étreignit. Il ne voulait pas rester là, mais quand même, l'abandonner dans cette ruelle, de cette manière ? Galère, galère.
Une minute de réflexion le décida d'un plan : il allait partir, mais resterait discrètement non loin, guettant l'entrée de la ruelle. Sitôt décidé, sitôt exécuté. Restait à dire au revoir, et la tâche se révéla plus difficile qu'il ne l'avait anticipée.
- Il me faut partir, mademoiselle. J'ai des obligations. Vous avez eu plus de peur que de mal, je suis sûr que vous vous en sortirez. Vos, euh, tuteurs ne vont pas tarder.
"Peau-sur-les-os" ne montra aucune réaction tangible, continuant d'empiler de son côté. Daniel en profita pour partir sur la pointe des pieds en se mordant violemment la joue. Courage, si tu restes, tu vas te retrouver empêtrer dans des problèmes bien trop gros pour toi.
Dix minutes plus tard, camouflé de l'autre côté de la rue derrière un kiosque, monsieur Montpensier vit une limousine s'arrêter devant la ruelle et des gens en sortir. Il reluqua un instant le costume des intéressés, puis s'assura que la fille était bien prise en charge. Puis, sa conscience rassérénée, il repartit dans les rues du centre-ville, se pressant de rejoindre son appartement où il pourrait prendre une bonne douche, se changer et se recoiffer, avant de se présenter à la cité scolaire.
Contrairement à la dizaine de piétons qui, passant devant la ruelle au moment où Osnate se faisait agresser, s'empressaient de poursuivre leur route en faisant mine de n'avoir rien vu, Daniel était allé aider la jeune personne sans l'ombre d'une hésitation. Cependant, ce fait ne changeait en rien la perception que l'homme se faisait de lui-même, non plus qu'il ne tempérait le remord d'avoir laissé ainsi la demoiselle dans la ruelle. Il devait accepter ses propres limites, et ce moment où l'altruisme s'épuise devant les difficultés et les surprises nerveuses successives. Daniel avait eu son comptant de loubards, de dragon magique, d'autisme féminin: inutile de rajouter un papa probablement aussi tyrannique qu'il serait richre. |
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