Je n'aime pas cet endroit. Il est bruyant, il est dangereux. [Xyuxyu et Osnou]

Invité

Je suis fatiguée de l’université. Je suis fatiguée de ces gens qui ne comprennent rien, qui posent des questions qui tombent sous le sens. J’en ai marre de cette vie ou on me force à choisir des chemins que je ne comprend pas. J’en ai marre de parler, de réfléchir à des absurdités. Ou est passé le temps ou je me laissais doucement porter. C’est la faute de cette île, oui je lui en veux. J’avais une routine, un quotidien bien huilé. Maintenant, tous n’est que stress, tous n’est que chaos. Je n’arrive pas à m’y faire, je veux mourir. On me demande mon avis, mais je n’ai pas d’avis. Ma mère m’a un jour dit que pour se faire une opinion il fallait avoir tous les faits à portée de main. Cette doctrine me plais, mais personne ne semble la respecter. Je dois écouter des conclusions à longueur de journée. C’est agaçant. C’est frustrant.

C’est sur cette pensée que j’ouvre les yeux. Comment me suis je retrouvée ici, c’est une très bonne question. Quelqu’un m’a donné les tickets d’entrée parce que je l’ai aidé avec ses devoirs. Il m’a demandé de les accompagner, lui et ses abrutis d’amis. Dans le même temps, mon professeur m’avait demandée d’explorer l’île. Malheureusement, ma logique m’a conduit a faire le rapprochement entre les deux. Parfois, je me déteste. Pour cette occasion, j’ai donc du acheter un maillot de bain. Une brassière et un short. Deux pièces rose bonbon, avec la tête d’un chaton à paillettes dessus. Hello Kitty ? Je prend, même si c’est du quatorze ans. Que voulez vous, je suis maigre, rien d’autre ne me va. Une brassière, c’est pratique, un short, l’idéal. J’étais visiblement la seule à le penser.

Quel gâchis que cette sortie. Ce type là, dès l’instant ou je l’ai vu s’approcher, j’ai su que j’allais le regretter. Alors, j’ai consentie à venir avec ses singes de compagnie. Ses amis, tous plus stupides les uns que les autres. Et que je rigole, et que je parle un peu fort. Mais va y je t’en prie, continuer de nous agacer avec tes histoires de coeur. Dès les premières minutes, j’ai eu envie de sauter sous un train. Trop de questions personnelles. Trop de bruit. Trop de tout Je me suis vite séparée du groupe. Ce n’était pas difficile, ils ont bien comprit que leur après midi risquait de dégénérer avec ma présence dans les pattes. Certains commençaient déjà à m’ignorer. Je ne le prend pas personnellement, nous ne sommes pas compatibles, le fait est avéré. A ma grande habitude, j’ai haussée les épaules, fais un signe de paix et me suis éclipsée.

C’est génial les parcs aquatiques. Bien sur, cela dépend beaucoup du fait que l’on sache nager. Ce qui, bien sur, n’est pas mon cas. Ne me demandez pas ce que je fais ici, j’ai appris la théorie avant de venir. Je pensais pouvoir m’en sortir, mais maintenant que je suis séparée du groupe, je n’y vois aucun intérêt. Plonger par moi même dans cette eau froide ne me plaît pas, c’est certainement mieux ainsi. Je n’aime pas l’eau froide. Je n’aime pas les cris et les bousculades. Il ne me reste qu’une chose à faire, partir. Alors je me lève du transat ou je n’était qu'assisse. Mais il y a une flaque d’eau par terre, le genre qui vous fait glisser en arrière. Cela aurait vraiment pu m’être fatal. J’aurai pu me briser le cou. Mais nous ne le sauront jamais, car en toute connaissance de cause, je me suis agrippée à la personne sur ma gauche. Calculant l’angle qu’il faudrait pour me rattraper sans me blesser, et accessoirement ne pas la tuer.

Daku avait toujours aimé se baigner, en même temps, c'est normal pour un requin non ? Il faut dire que si je pouvais aller sous l'eau et y respirer normalement, cela me demanderais tellement d'effort que je comprendrai largement préférer aller sur la terre ferme de temps en temps, et cela souleva une question forte intéressante dans mon esprit... Les poissons, s'ils étaient aussi avancés que nous et s'ils avaient une civilisation, tu penses qu'ils auraient l'équivalent piscine qu'on a mais avec une bande de terme ferme ? Genre, il devrait sauter de tout leurs corps pour avancer et... OH, qu'est-ce que je dis ?! Il faut vraiment que je m'arrête parfois... Enfin bref, je parlais de Daku donc ! Et c'était vraiment intéressant pour le coup, je sais parfaitement que ma lectrice n'en a mais rien à faire des histoires de poisson qui on cours de "bande de terres". Daku ne vit chez moi que depuis 2 ou 3 mois mais je ne pense pas qu'il ait le mal du pays, il faut dire qu'en Philippine, il faut rajouter à l'ennuie monotone le fait que l'eau devenait de plus en plus polluée avec le temps, et ça, c'est vraiment un sujet qui le met en rage ; la pollution humaine. Mais ne nous attardons pas sur des détails ! Je dois bien emmerder mon créateur en ce moment avec tout ces sujets alors qu'il essaie d'écrire cette réponse de rp, mais bon, cela ne m'empêche de raconter un peu ma vie ! C'est une mise en contexte en quelques sortes. J'avais prit, comme à mon habitude, mon maillot -violet, avouez que vous n'auriez pas deviné sans aide hein ?-, et avec cela, mes fidèles lunettes de soleils. Et puisque le soleil ne tapait pas fort, tout ce qui fut crème solaire ou autre, on l'avait pas prise -bon en vrai on l'avait oublié mais chut...-. En fait, c'était pour cela que nous étions au parc plutôt qu'à la plage, le soleil n'était pas si puissant que ça, Helios me décevait, je croyais qu'il en avait plus dans les poumons pour ce genre de moment... Mais bon, j'essaie de me dire qu'il est plus doux d'Hypérion. On sait jamais.

Et l'une des particularité de ce genre d'endroit est, -et je peux le dire avec une certaine certitude qui m'encourage à y aller encore plus-, que le camouflage de n'importe qui au milieu de la foule est absolument massif ! Daku mesure peut être 2 mètres mais on peut dire que personne ne le voit, on marchait tout les deux, avec une certaine musique en tête. https://youtu.be/fGx6K90TmCI?t=27 . Bon après, c'était avec le look bienvenue à Aqualand quoi, mais voila, il fallait nous imaginer dans un plan de contreplongé de face en train d'avancer avec une tête sérieuse et une démarche badass, et ensuite, changement de plan, on passe à une plongée vue de dos, et là BOOM, cliché de nanard. -Quoi, on s'égard encore de la réponse du rp ? Mais enfin, faute de laisser mon créa vous purger des longues descriptions de plusieurs lignes alors qu'il peut désigner certaines choses avec un simple mot, vous devriez plutôt me remercier !-.

Enfin Bref ! -Encore bref, je sens que ce mot n'a plus aucune puissance ici-. On allait pour la piscine principale histoire d'avoir la classe et d'encourager les gens à avoir cette musique en tête lorsque la vrai chose incroyable de la journée arriva. C'était une jeune femme, sa taille n'était pas impressionnante et même très petite comparée à Daku mais on pouvait malgré tout très bien voir la mince fille derrière les longs cheveux ébènes et les yeux sombres qui dominaient son visage... Elle avait l'air mal, enfin, je parle pas du fait qu'elle soit entrain de tomber, mais plutôt qu'elle avait une apparence assez dépressive, très sombre. Sa peau, était très belle, cela rappelait à Daku ses habitants qui le vénéraient, elle était très mâte de peau, elle venait probablement d'une île déjà à la base, voir... Peut être même qu'elle était née sur celle ci ? Enfin bref, ne divaguons pas dans ce genre de théorie à la one punch man VS Sangoku quoi ! -De toute façon on sait tous que celui qui gagne c'est Sang...-.

Daku la rattrapa et la regarda de ses petits yeux mignons en la remettant sur ses deux jambes avec ses petites nageoires : Oh ! Pardon mademoiselle, c'est vrai que je prend beaucoup de place ! Je m'approcha d'elle juste ensuite et lui patpata le sommet du crâne, elle aurait pue se faire mal la pauvre : Tu ne t'es pas fait mal ?

Invité

- Un grand requin blanc.

Un requin qui parle. Un requin qui marche. Il m’a prise entre ses nageoires gluantes. Cela ne m’a pas dérangée. Il m’a remise sur mes pieds. Cela ne m’a pas dérangée. Il m’a posée une question et regardée. Cela ne m’a pas dérangée. A partir de maintenant, je n’allais plus bouger. J’étais hypnotisée. J’ai oubliée un instant cette situation grotesque. J’ai oubliée le bruit environnant, que j’étais entourée d’enfants. J’ai oubliée tous cela, alors que j’ai un déficit d'inhibition latente. C’est pour dire à quel point j’étais choquée. Mais très vite, j’ai été rappelée à la réalité.

Tu ne t'es pas fait mal ?

Je l’ai regardée, cette femme qui aimait visiblement la couleur violette. Celle qui venait de briser mon rêve conscient. Ma torpeur éveillée. Je l’ai regardée, et ai répondue très calmement, à mon habitude je dois dire, que je ne pouvais pas m’avoir fait du mal, puisque j’avais calculée l’angle de ma chute pour l’amortir sur celle du requin. C’était donc à lui qu’il fallait poser la question. Mais je ne voulais pas le faire. Je connaissais déjà la réponse.

Permettez.

Ma question était rhétorique, je n’allais bien sur pas lui demander la permission. J’ai donc regardée cette femme, ses cheveux tous du moins, puis me suis tournée vers l’animal. Sans attendre plus longtemps, je me suis approchée. J’ai fais un pas et suis arrivée sous sa gueule. Avant qu’il ne puisse réagir, j’étais déjà parée. Nous avions une grande différence en terme de taille et de poids, j’ai donc instinctivement calculée la meilleure façon de mener à bien mon projet. Je l’ai tiré en avant, et lui ai ouvert la bouche.

Sans parler, sans montrer le moindre signe de peur ou d'étonnement, j’ai plongée ma tête à l'intérieur. Je voulais voir ses dents, son palet. Il était civilisé, il n’allait pas la refermer. Et puis au pire, s’il était sauvage je veux dire, et bien, j’aurai trouvée une belle manière de mourir. Je n’étais donc pas inquiète non. Après être restée que quelques secondes, juste assez pour que mon cerveau photographie le tout, je me suis retirée. Mais je ne l’ai pas lâchée non. J’ai tournée sa tête d’un mouvement brusque pour observer ses branchies.

- Je veux vous faire une IRM. Je veux vous faire un scan complet. Je veux observer votre ADN.

On avait donc affaire à une tête, elle avait calculée l'angle de sa chute pour se rattraper à l'aide de Daku ? J'avais à la fois du mal à y croire mais cela semblait vrai, elle était si calme et taciturne qu'elle me rappelait Aru, toujours calme et cherchant des réponses à ses questions scientifiques dans sa tête, brillant en math et en physique sans oublier son aptitude à être en avance en biologie, peut être que j'aurai du le stopper à un moment ? Qui sait.

Oh tient ! Mon créa est d'une humeur monstre aujourd'hui, je sens que je vais pouvoir encore vous faire un pavé plus ou moins utile sur ma vie avec, bien évidemment, j'userai de tas d'adjectif et de descriptions inutiles pour décrire les actions de la petite pour gagner quelques lignes supplémentaires pour pouvoir faire un peu plus la belle avec mes longues réponses ! Daku lui, ne comprenait pas la situation, puisque il était très bon en math, il se demandait comment la petite avait fait des calculs de trajectoires si vite, peut être une petite génie ? Tant de questions ! Mais bon, concentrons nous plutôt sur des choses plus intéressantes, je n'ai pas envie de perdre votre attention ; comme vous l'avez lue plus haut, dans la réponse de l'autre créa, la jeune fille fit se baisser Daku d'une façon des plus astucieuse en le faisant s'approcher, et après, elle se crue littéralement dans un cirque. Et pour être honnête, j'ai hésité pendant un moment à me revêtir de ses costumes de dompteurs de cirque, mais l'absence de fouet autour de moi me donna plutôt envie de me reconvertir en clown triste, ne retrouvant le sourire que lorsque la crème de ma tarte embrasse allègrement le visage de mon acolyte. Hein ? Quoi ? Je n'ai toujours pas expliquée ce qu'elle a fait ? Et bien c'est très simple, elle ouvrit la grande gueule de Daku et mit sa tête à l'intérieur pour regarder sa gorge et ses dents, cela devait être une curieuse de nature pour faire ce genre de chose, ou juste une requinophile.

C'est vrai que les gens étaient soit impressionnés par Daku soit assez septique à ce que cela ne soit qu'un costume, le très cher Requin c'est déjà prit de sale coup dans le geno... Wait, les requins n'ont pas vraiment de genoux, bon, pour éviter à ce que j'ai à dire "c'est comme le genoux des requins", je vais prendre un exemple plus parlait et simple. Un jour, un homme voulait savoir si sous les nageoire du bas, il y avait des pieds, du coup, il a prit sa valise très lourde et la laissé tombée de 2 mètres de haut sur les pieds du pauvre Daku, bien évidemment, il n'y avait pas de pied ! Je ne vais pas vous raconter la suite car j'ai du forcer pour retirer Daku et ses dents des pieds de ce monsieur.

Tient, en fait, elle a des airs d'artiste excentrique maintenant que j'y pense, j'aurai voulue demander à Daku ce qu'il pensait de ma théorie présente mais il semblait assez occupé et déphasé d'être l'objet de l’ex centrisme ! Elle regardait maintenant ses branchies, HA ! J'espérais qu'elle n'allait rien mettre dedans, ce serait regrettable de devoir aller déjà chez le vétérinaire, surtout vue ce que Daku c'est déjà prit dans la face à cause de mon coup de néon. Dans ma tête, je commençais alors une prière, totalement silencieuse et inconsciente, envers... Thor, non ! Osiris, ou alors Perséphone, peut être Hermès, ou alors Poséidon, protège tes enfants Poséidon ! Nan ! Remontons plus loin, Océan, fais ton taff mon vieux, je sais que tu fous plus rien de nos jours en plus. Il faudrait déjà que je trouve quel dieu à demander de l'aide... OH ! JE SAIS ! Nul de besoin de chercher OrNiCar quand on a Cthulhu et R'lyeh pour nous aider ! Au pire, Hastur et Azazoth seront en rab pour me porter au secours. Ô Cthulhu !

-Recoucou, c'est Xyu, en fait c'était juste pour vous dire que je récitais la prière en même temps que de faire mes actions, du coup les deux paragraphes qui vont suivre se déroule en même temps, non mais, je vais pas mettre 30 ans pour aider Daku non plus uwu-

Dans mes pensées, je commençais à réciter la prière, parfaitement concentrée pour sauver Daku en même temps : mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Shugg sll'ha grah'noth, athg n'ghft Dagon nallll h'nw nognyth naflChaugnar Faugn Yoggoth, gotha llll goka k'yarnak mg Cthulhu ehye. Tsathoggua throdnyth uln Shub-Niggurath ilyaa Azathoth wgah'n Yoggoth goka, Azathoth nogagl shtunggli navulgtm cnilgh'ri y'hah mg ph'shagg, ehye ee ronor uh'e shugg gokaagl shagg. Y-Cthulhu hlirgh nglui Yoggoth ftaghu Tsathoggua zhro llll, hai syha'h nglui f'Nyarlathotep grah'n kadishtu ph'throd, nglui nog chtenff naya Hastur cmg. Gnaiih Dagon phlegeth ftaghu shtunggli vulgtm ep uh'e, ilyaa shtunggli Yoggoth ilyaa shtunggli mg ngfhtagn, goka nog ee mg li'hee fm'latgh.

Je me suis alors mise entre la jeune fille et Daku, ne tentant pas de la faire lâcher Daku et l'enlevant pas ses bras du requin mais juste pour l'empêcher de s'approcher plus. Elle ne semblait pas comprendre le mal qu'elle lui faisait. Sans aucunes gênes, je posa mes mains sur ses épaules et fit un large sourire sur mes lèvres, en enlevant mes lunettes de soleil, pour tenter de lui faire comprendre gentiment que bordel les requins ont des sentiments quand mêmes. - Excuse moi jeune fille, mais je ne peux pas te laisser faire ça à Daku, le pauvre à sainte horreur des laboratoire et des scientifiques. Je n'ai pas envie de le faire souffrir en le forçant à faire ça tu comprends ? Et puis, tu ne trouveras rien d'anormal dans son ADN, c'est celui d'un requin blanc complètement classique.

Invité

Elle m’a prise en tenaille, et m’a obligée à m’écarter. C’est mesquin, mais je comprends. Elle veut protéger son expérience, la garder pour elle, et obtenir un prix nobel. Elle ne veut pas partager, je dois donc trouver un autre moyen pour obtenir son ADN. Un moyen pas forcement fair-play. Je suis curieuse, je n’aime pas être curieuse. En ce moment, le sentiment me consume, et dès que je me serais écartée du grand requin, j’exploserai, faute de pouvoir me recentrer sur autre chose. Ce n’est pas grave, je m’en fiche. Je veux l’observer. Je veux l’étudier. C’est comme si la mer que j’aime tant me donnait enfin l'opportunité de converser avec elle. Pas question que je rate quelque chose de ce genre.

Alors, je me suis écartée d’elle. Je me suis écartée, et l’ai poussée dans l’eau. Techniquement, elle ne devait pas se faire mal. J’avais bien calculée pour qu’elle ne se fasse rien de trop serrieux. Rien qui ne mérite une hospitalisation en tous cas. Je lui ai juste donné un petit coup de coude dans le ventre pour la déstabiliser, et une légère poussée au niveau du thorax pour ne plus avoir à la revoir. Parfait.

- Je veux observer votre ADN.

J’ai continuée à le regarder. Un génome de requin blanc, et puis quoi encore. Cet animal était génétiquement modifié, je voulais absolument savoir de quoi il était constitué. Il parlait déjà, et semblait avoir une certaine motricité. Je n’en étais pas encore sure, mais je pensais qu’il devait être un peu humain. Un peu humain, et beaucoup d’autres choses. Je ne voulais pas voler son prix nobel, loin de là. J’étais au dessus de tous cela. Je voulais juste apaiser ma curiosité. Ce n’est pas un crime il me semble. Alors, je me suis tournée vers la piscine, les mains toujours posées sur le museau du requin.

- Je ne vais pas vous voler votre découverte. Je suis curieuse. Je n’aime pas être curieuse.

J'avais prit le rôle de Daku et j'avais finie dans l'eau, blblblblblbl, je barbotais à la surface en cherchant le divin escalier sur le coté pour remonter, il faut dire, c'est sacré ces trucs ! Manquerait plus que j'ai l'air d'une idiote en forçant pour remonter sur le coté, jamais ! Jamais ! Enfin bref, je suis sûr que Daku peut se débrouiller tout seul, de toute façon, c'est Daku, un dieu ! Il a vu bien pire qu'une jeune fille qui aime un peu trop la science. Je restais donc calme, de toute façon, j'étais sûr que mon créa allait trouver des trucs cool à me faire dire et aussi des trucs badass qu'allait pouvoir dire Daku. En même temps, il en a du temps à perdre, il est en vacance, et même quand il bosse pour ses études, il écoute de la musique ou ne fait pas ses devoirs, des vacances permanentes quoi. Et je ne vous parle même pas de son niveau de pigeonnerie, il écrit avec un mac, un mac bordel, la pomme à 1500€ j'espère qu'il l'a mange jusqu'au trognon. Enfin bref, je me retrouve toujours à squatter ses descriptions et ses écrits comme ça, j'ai la foie qu'il ne m'en tiendra quand même pas rigueur, il ne manquerait pas qu'il me fasse attraper une maladie pour me punir, genre un cancer ou un truc encore plus grave. Enfin bref, je ferais bien attention à me protéger si j'ai des relations sexuelles prochainement, on sait jamais avec ce fourbe.

- Je suis désolé mademoiselle, mais ce soir je dois regarder le nouvel épisode de ma série Américaine et puis on compte aller faire les courses ce soir pour reprendre à manger, je ne vais pas laisser Xyumu tout porter toute seule. ha ! Jolie réponse Daku, oh et puis merde, quitte à être ridicule je commençais à remonter de façon ridicule sur le coté, en faisant d'abord passer une jambe puis en me tractant. - Et puis, je n'aime pas du tout ce genre de test, ça me fait mal et après on veut me faire encore plus mal pour en apprendre plus, même si vous me promettez de ne rien dévoiler je n'ai pas envie qu'un jour ce soit découvert, on pourrait vous voler o^o

Pendant que Daku faisait le diplomate du dimanche, je finissais de remonter, ce n'était que quelques centimètres mais que voulez vous, je ne m'étais pas mouillée la nuque, j'étais déjà essoufflée. - Ha... Oui... J'ai pas envie qu'il arrive pas à dormir à cause de ça hein... Je me mettais à quatre pattes sur le sol, faisant pleuvoir des gouttes sur le sol et reprenant mon souffle, mandieu, mes cheveux étaient vraiment affreux mouillés, enfin, pas tant que ça, mais on va dire que moi je ne les aimais pas, ça fonçait le violet et le rendait... Violet foncé. - Et c'est pas mon expérience, c'est mon colocataire, -enfin il paye pas le loyer mais bon...- Alors je suis désolé mais je ne peux pas te laisser lui faire ça, il a des sentiments aussi, ça va le faire souffrir. A mes mots, Daku fit une tête kawaiii en faisant grossir ses yeux QwQ.

Je vous ai parlé du jour où j'ai rencontré Daku au fond d'une grotte au Philippines ? Oh je pourrais vous faire un jolie pavé inutile pour ça, mais bon, je suis sûr que vous vous en ficheriez, alors au pire, je mettrais ce récit dans la prochaine réponse de mon créa, esperons juste qu'il ne mette pas deux mois à répondre comme d'habitude, sinon, j'aurai aussi perdu le courage de l'écrire.

Invité

lol

- Mais ils vous donnent des compliments après les tests. Vous n’aimez pas les compliments ?

Je l’ai regardé. Fascinée. Une requin qui parle. Un requin qui a vécu dans un laboratoire. Je n’aime pas être curieuse, mais je ne pouvais détacher mon regard. Je voulais en savoir plus. Je voulais l’étudier. Pourquoi refusait t’ il. Pourquoi, hein, pourquoi. J’avais envie de me fracasser le crâne contre le mur. Mon cerveau bouillonnait. Pas question que je lâche le morceau. Je veux observer son ADN. Je veux lui faire des tests, je veux comprendre. Pourtant, l’autre violette se relève de la piscine. Elle remonte, et commence à parler.

- Ha... Oui... J'ai pas envie qu'il arrive pas à dormir à cause de ça hein… Et c'est pas mon expérience, c'est mon colocataire, -enfin il paye pas le loyer mais bon...- Alors je suis désolé mais je ne peux pas te laisser lui faire ça, il a des sentiments aussi, ça va le faire souffrir.

Un requin qui dort. Et merde. En tout cas, je viens d’apprendre qu’elle ne compte pas le présenter au prix nobel. C’est stupide. Elle pourrait devenir célèbre. N’aimerait t’ elle pas devenir célèbre ? Beaucoup de gens tueraient pour être à sa place. Cela m’agace, et je ne sais pas pourquoi.

Alors, j’ai fais quelque chose que je n’aurai jamais cru faire un jour. Je me suis approchée d’elle, et l’ai repoussée dans l’eau. Elle avait une mauvaise prise au sol, ce ne fut pas si compliqué. Je l’ai poussée, et me suis tournée vers le requin de compagnie. J’ai pris sa nageoire, et ai commencée à courir. Je suis toute fine, je ne pèze pas bien lourd. Pourtant, ça à marché, je me suis enfuie.

Un coup de pied, un plongeon et un requin enlevé.

En fait, ce titre fait très pute à clique quand on le lit comme ça, mais faut pas se fier aux apparences, c'est réel hein, je ne dis que la vérité dedans et rien de plus ! Pour commencer, alors que je commençais à remonter, cette petite n'hésita pas une seule seconde à m'envoyer valser dans l'eau à nouveau pour ensuite s'enfuir avec mon Daku QAQ, le pauvre ne comprit pas vraiment la situation et se laissa emporter tandis qu'en tombant, bha j'ai décidé au dernier moment de faire un magnifique saut de l'ange pour que cela soit un minimum badass !

Mais je ne pouvais pas laisser cela arriver ! Dieu sait ce qu'elle allait faire à Daku sans savoir que ça allait le traumatiser. Du coup, je suis sortie de la piscine d'une façon plus que badass, en créant une planche de surf faite 100% En corail bien dur et rouge clair. Et à l'intérieur de cette planche de corail, j'ai stocké de l'eau qui sortait par le devant, du coup, j'avais un putain de moyen de transport qui pétait la classe pour les rattraper ! Bien entendu, j'avisais de remettre mes lunettes de soleil tout en avançant dans le flot d'eau dégagée par la planche, un mini jet ski qui allait très lentement en avant mais avec classe tout de même. Lorsque j'étais à une dizaine de mètres d'eux, j'essayai de regagner le dialogue. Et si je pouvais me permettre, je dois dire que mon créa est particulièrement flemmard aujourd'hui, j'aurai espéré de meilleurs descriptions et aussi des trucs plus imaginatifs qu'une planche en corail quoi...

- Hey ! Attendez !

Et pendant ce temps là, ce pauvre Daku qui était complètement déphaser essayait de faire comprendre à la jeune fille que ce qu'elle faisait était mal et il essayait de la convaincre de s'arrêter.

- S'il vous plait mademoiselle, vous pouvez arrêter de me tirer la nageoir ? Je n'aime pas du tout les tests sur moi o^o Et puis, on ne trouvera rien de bien intéressant, ya rien de génétiquement modifié en moi

Invité

Mais c'est un requin qui parle !

J’ai courue d’une façon que je n’aurai jamais pu envisager. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je voulais ce requin pour moi. Je le voulais, parce qu’il était intéressant. C’était tellement rare, je crois que je ne savais pas comment réagir. Je crois que je me suis emportée. Ce n’est pas grave, rien ne l’est jamais vraiment. J’ai continuée de courir, j’ai continuée d’arpenter les couloirs du parc aquatique. Poussant les gens dans un angle précis, pour nous frayer un chemin jusqu’à la sortie.

- Hey ! Attendez !

J’ai braquée à droite, brusquement, sans prévenir, pour couper dans son élan la planche de corail qui arrivait sur nous. Je suis allée à droite, et ai continuée ma course. Nous allions la semer, mon cerveau calculait l’itinéraire pour. Sa planche était pratiquement inutilisable dans les virages. Elle lui permettait d’aller plus vite en ligne droite, mais avait ses désavantages. Pour cette fois, j’allais profiter de mon esprit intelligent, et suivre ses directives pour me sortir de se pétrin.

Le requin parla, mais je ne répondis pas. Je devais économiser mon souffle, j’en aurai besoin pour sortir d’ici avec lui. Alors, je continua de courir, bifurquant à gauche pour trouver un endroit ou se cacher. J’avais dans l’idée de laisser passer la violette devant nous, l’obligeant a faire un demi tour complet. Une grosse grosse perte de temps en perspective. Mais alors que je continuais à réfléchir, je ne vis pas la flaque d’eau au sol. Nous étions dans un parc aquatique, c’était normal d’avoir de l’eau un peu partout. Ce qui l’était moins en revanche, c’était de tomber deux fois dans le même piège.

j’ai glissée. Le sol était mouillé, ce n’était donc pas à proprement parler une flaque. Et cette fois ci, je n’avais rien pour me rattraper. Je suis tombée à terre, et cela m’a coupé le souffle. Je suis tombée à terre, et me suis cognée la tête. Je ne sais pas combien de temps je suis restée évanouie, mais en ouvrant les yeux, j’ai clairement vue une paire de pieds sous mon nez. Et merde, elle m’avait rattrapée.

MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA MUDA ! AUCUNE CHANCE QUE TU PUISSES FUIR FASSE A MA VITESSE INCOMPARABLE ! -De même pas 20km/h-. Elle était maline, je lui devais bien ça, car elle savait parfaitement que mon engin futuriste et parfaitement puissant ne pouvait pas vraiment tourner, alors, quand j'ai vu que je pouvais taper un sprint, je suis descendu de mon bolide écologique pour la poursuivre, le laissant s'écraser de façon ridiculement lente contre un mur. Ceci avant qu'il ne fasse une petite explosion orange, pourquoi ? Parce que Michael Bay. Elle courait vite, et Daku ne voulait lui faire mal ou la froisser en l'arrêtant, enfin, il n'eut pas vraiment à le faire, car la petite glissa et tomba d'elle même. Sur le coup, le requin mit ses nageoires devant sa bouche en mode "HOOOO NO" avec un petit air choqué en plus.

"Oh mon dieu NAN ! ça va jeune fille ?" Disais-je alors en m'approchant rapidement pour la relever. J'espère qu'elle ne s'était pas fait mal, après tout, c'était un peu une voleuse de requin mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Wow, maintenant que j'y pense, j'espère qu'elle ne s'est pas trop mal, parce que sinon, il faudra la soigner, parlons de mon créa qui met 22 jours à répondre à un rp, elle aurait eu le temps de mourir 3 fois, espèce d'abrutit ? Enfin bref, arrêtons là avant que je ne m'énerve. Sinon, j'ai récemment vu le film Batman et Robin et mister freeze m'a premièrement donné faim et j'ai maintenant envie de faire beaucoup de jeu de mot en rapport avec la glace. Et pour commencer, on peut dire que le sort de cette jeune fille ne me faisait pas ni chaud ni froid. Je l'aidais à se relever et je regardais si elle n'avait rien de cassé, j'espère ne pas l'avoir mise au frais avec cette chute. "Si vous voulez vraiment en savoir plus sur Daku, venez plutôt prendre le thé à la maison, et vous pourrez parler pendant ce temps". Je vous rassure, il n'est pas dans mon genre de servir du thé froid, je ne suis pas givrée non plus ! Daku hocha la tête, pour montrer à la jeune fille qu'il était prêt à lui parler.

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laisse moi pleurer

- Mais ils vous donnent des compliments après les tests. Vous n’aimez pas les compliments ?

J'ai vue une paire de pied, puis une main s'approcher. Mais je ne veux pas être touchée, je ne veux pas être abordée. Pas sans permition, parce que je ne suis pas préparée mentalement à ce genre de contacts. J'ai besoin de temps pour l'envisager. Mais du temps, elle ne m'en laisse pas, m'obligeant à prendre sa main et à me lever. M'obligeant à reculer pour me calmer, pour ne pas criser dans un endroit aussi bondé. Je veux mes légos. Je veux mes légos, et je commence à pleurer. J'ai mal à la tête, mais ce n'est pas comme si avoir mal était un problème. Ce que je ne cautionne pas, c'est que la madame elle m'a touchée, et j'en ai le coeur tout retourné. Je ne sais pas quoi faire, mais j'ai envie de me focaliser. Je ne sais pas quoi faire, et je suis en train de paniquer. Je ne voulais pas criser, mais il faut croire que je ne peux pas y couper.

Je pleure, et la perspective de prendre le thé me rend encore plus triste. Je ne peux pas y aller, cela ne fait pas partit de ma routine. Jamais je ne pourrais revoir ce requin, et cela contribue à me mettre dans tout mes états. Alors je laisse s'échapper des larmes, sans bouger, toujours droite comme un piquet, devant les deux uluberlus qui ne savent pas quoi faire. De toute façon, venir ici était une mauvaise idée. Je n'aurai jamais du casser mon quotidiens si bien organisé pour une bande d'abrutis décérébrés. Pourquoi j'ai acceptée, d'habitude, faire des compromis n'est pas dans ma nature. Je veux partir, laisse moi partir.

Cette petite n'avait de toute évidence pas besoin d'un guide pour activer mon instinct maternel... Ha, ses longs cheveux noisettes et cette peau légèrement bronzé, celui lui donnait un air presque chocolatique ! -comment ça j'invente des mots pour me faire comprendre...-. Elle était vraiment mignonne, j'avais par dessous tout envie de la câliner pour la rassurer, mais cette fois ci Daku prit le relais avant même que je n'agisse.

Le requin s'approcha de la jeune fille et se mit, d'après ce que je compris -et dieu sait que ce genre d'analogie est à faire en toute connaissance de cause....- à genoux, ou du moins, à ce qui pouvait y ressembler -de se mettre à genoux. Daku était un ancien dieu maintenant à le retraite, -ne parlez jamais de ça avec lui, le bougre se mettrait en colère, le syndicat des dieux fut ce qu'il put pour faire baisser l'âge de la retraite mais l’infâme dieu des talonnettes, Nicholus Maximus Sarokux fit passer une loi l'augmentant. Souvent, quand on en parlait avec lui, il s'énervait et disait que c'était une honte de faire autant travailler un dieu, "on décide de quand on le devient, qu'ils nous laissent choisir quand on ne l'est plus" disait-il souvent. BREF. Daku était un ancien Dieu, un dieu vénérait des humains, il ne pouvait donc décemment pas voir une pauvre petite fille pleurer sans rien faire, du coup, avec des sourcils imaginaires qui se fronçaient comme cela éè. Il vint lui patpat affectueusement la tête, avant de lui demander où elle voulait aller puisque la maison de Xyumu ne semblait pas la satisfaire, il lui précisa par la suite que si elle le souhaitait, elle pourrait même rentrer sur ses épaules.

La pauvre pleurait, et cela m'attristait tout autant que Daku, mais dans un sens, en cette scène de réconfort entre le géant requin et la petite fille, je revoyais presque une scène surréaliste, celle du grand protégeant le petit, imaginez donc Goliath étant sous la protection de David, ou bien le garde du corps protégeant le nain, mais pour ma part, j'aimerai vous faire cette analogie avec un jeu que je porte en mon coeur, bioshock. Et car cette analogie, on reste dans le thème de la mère, une petite fille seule et incomprise sur le moment se révèle être protégée par un grand et massif big daddy, j'en profite pour vous donner une musique de Jazz, celle qui apparaissait dans mon esprit au moment où je voyais tout ceci : https://www.youtube.com/watch?v=-aO1KhmFr9A
Le titre de celui ci est très évocateur, mon créateur est trop bête pour le comprendre, mais vous, vous comprenez n'est-ce pas ? Cochez la case inutile dans le pire des cas OUI [ ] NON [ ]. Cette situation se collait d'autant plus à tout cela, prenons tes problèmes, mettons les dans des rêves et viens avec nous les vivres tes vrais rêves !

Invité

Nan mais lol quoi

Je veux partir. Je veux partir mais ils me disent des choses que je ne comprend pas. J’ai mal, et dieu sait que je n’aime pas avoir mal. Je ne sais pas quoi faire, et suis perdue. Pourtant, le requin se met à mon niveau, et me tapote la tête. Il me demande ou je veux aller, qu’on ira ensemble, puisse qu’on fera ce que je veux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour sécher mes larmes. Cette perspective me conviens. Pire, elle me plais. C’est un sentiment que je n’aime pas, alors je le tais. Je le tais, et reste concentrée sur le moment présent. Ces gens là sont intéressants. Pas comme ces abrutis de l’unniversité. Non, ceux là sont différents. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais qu’ils ne m'ennuierons pas. Pas beaucoup.

- Je dois rentrer à la maison, c’est l’heure de faire mes devoirs. Je vais vous montrer ou se trouve ma maison.

Alors, je me relève, et sans les attendre, va au vestiaire. Je prend la clé à mon poignet, cherche mes affaires, et va dans une des cabines pour me changer. Quand je sors, je suis redevenue moi même. Des habits délavés, trop grands, mouillés parce que je ne me suis pas séchée. Une crinière que je ne prend pas le temps de démêler. Une bécasse sur le flan, presque vide, qui pend au vent. Je les attends un petit moment. Droite, sans bouger, comme à l'affût.

Au final, qu'est-ce qui différencie l'humain d'une machine sinon la matière qui les composent ? Je me le demande sincèrement, car quand je vois des comportements comme ceux ci, je me dis que le test de Turring n'est peut être pas qu'une théorie informatique et que dans ce genre de cas, le résultat pourrait être à la fois effrayant et fascinant... Je regardais Daku, et je me disais qu'il avait vu beaucoup de chose dans sa vie, que pensait-il de cette maladie ? En avait-il peur ? Ou alors c'est sa compassion qui prenait le dessus, comme moi.

Est-ce de la pitié ? Je pense... Peut être, peut être même que la voir ainsi m'attriste un peu, car j'ai peur de ce genre de chose, une maladie comme le cancer ou le sida attaque notre corps mais Descartes se trompait, tant que l'esprit est là, le corps n'importe que peu par rapport à celui ci. Mais lorsque l'esprit se décide à s'en aller... Que peut-on réellement faire ? J'ai peur de ce genre de chose, notre cerveau est une chose si fragile que la moindre égratignure provoque un effet papillon sans nom qui me fait hérisser mes poils.

Du coup, pendant que je me séchais avec Daku, je le regardais, et je me rappelais de cette aventure que nous avions eu il y a si longtemps, nous étions exactement les mêmes, mais ses dents étaient moins longues.

- Tu sais ma prophète, disait-il, nous avons vu beaucoup de chose ensemble, nous avons vécu tellement d'aventure que je commence à oublier les petits détails des premières, j'ai peur d'oublier. Alors, m'avait t-il dit, que dirais tu de tout écrire ? Nous avions sourit, nous avions ris, c'était des bons moments, et je n'avais jamais quitté ce petit carnet... Mais au final, ces souvenirs aussi seront perdu, ce carnet se détériorera avec le temps, il brûlera peut être, finira écrasé, déchiré, qui sait ? L'important est-il qu'on emporte ces souvenirs avec nous jusqu'au cimetière ou qu'ils survivent sans nous ? Contrairement à lui, j'avais terriblement peur de la mort, cela m’oppressait, cela me hantait, que cela soit par orgueil ou par jalousie, voir avarice, je ne sais pas, je refusais la disparition de ma pensée et de mon existence.

On ne s'était pas baigné, mais ce n'est pas grave, la piscine sera bientôt finit à la villa, enfin, l'ai-je déjà commander ? Je ne sais plus. On sortait de notre cabine et le petit ange marron nous attendait dehors, une véritable petite fille sortant d'un manga ou d'un conte, habillé d'habit démesurés pour elle et encore mouillé, elle était-donc si pressé que ça ?

Du coup, je repensais à tout ces philosophes, ils avaient raisons, la vrai solution pour survivre à la peur de la mort ou même celle de perdre ses souvenirs, celle de ne plus exister... Pour vaincre cela, il faut exister ! Oui ! Voila donc la seule réponse à la mort et l'inexistence, l'existence encore et encore, passionnément, à la folie, vivre comme jamais on a vécu ! Daku était dans cet état d'esprit depuis longtemps... L'ancien Dieu était sage, je le voyais comme un père, peut être me voyait-il comme sa fille ?

Il s'approcha rapidement et prit la petite sur ses grandes épaules sans prévenir en commençant à accélérer, moi derrière, lui indiquant aussi de le guider.

Invité

De ses nageoires, il m’a soulevée. Sur ses épaules, je voyais le monde plus grand, plus haut. Je dois bien dire qu’ au début, cela m’a déroutée, mais j’étais sur un requin qui parlait et pensait comme un humain. Rien d’autre n’avait d’importance. Alors que nous marchions, je lui indiquais l’itinéraire de la maison. A gauche, à droite, tout droit, encore à gauche et toujours tout droit, puis prendre le bus trente six jusqu’à l'arrêt de l’université. Il fallait attendre qu’il arrive, et alors qu’un silence déplaisant se faisait entendre, je lui indiquait le plus poliment possible, car je suis polie, oui très polie, le nombre et le nom des différents requins qu’on avait pu découvrir au cours de l’histoire. Expliquant à ce dernier les différences entre eux, et argumentant quand à leurs modes de vies. Alors je n’y mettais pas de sourire, pas d’expression faciale qui pourrait indiquer à quel point ce sujet me passionnais, mais déployais une conviction qui aurait mis la puce à l’oreille à n’importe qui. Je lui parlais sans trop le laisser s’expliquer, fidèle à moi même. Je dois avouer que c’est un de mes points faibles, j’ai du mal à entendre les arguments des autres, encore que là, je lui en avait laissé deux ou trois. Ce qui était déjà énorme, si on comparait avec toutes mes autres conversations. Mais reprenons, je lui parlait donc, étalant ostensiblement ma science de la mer, quand le bus arriva. Huit minutes, il était en avance. Je n’aime pas quand le bus est en avance, ou même en retard. Ça me perturbe. Je n’arrive pas à l’heure, et mes calculs d'arrivées sont faussés. Alors je grimpe dedans, et prend deux tiquets pour mes compagnons, car il faut un tiquet pour être en règle, et je déteste ne pas l’être. Les lois sont faites pour être respectées, j'excrète ceux qui les contournent, et ce, même si c’est un requin qui est en cause. Je les leurs tends, et va me poster debout près de la porte. S’il y a du monde, je pourrais donc sortir facilement. Tout cela, avant bien sur de reprendre ma conversation à sens unique là ou elle s’était arrêtée.

- Je suis dans cette université. Mon professeur principal se nomme Faber, mais je ne l’aime pas beaucoup. Les gens ici me regardent trop. Je n’aime pas qu’on me regarde trop.

C’était le petit intermède, juste après être sortie du bus, pour expliquer la raison de ma présence ici. Pour expliquer pourquoi j’habitais dans la cité universitaire. J’ai pris tout droit, longeant le complexe, avant de tourner à droite. La maison n’était plus si loin. Ah, j’avais oubliée de préciser que j’étais descendue des épaules du requin avant d’entrer dans le bus. En même temps, vous auriez du le deviner, notre hauteur dépassait celle autorisée. Je vous pardonne, ce n’est pas de votre faute. Je vous pardonne, et vous enjoint de revenir à la conversation que j’avais avec ces deux personnes.

- Je suis la première, mais en même temps, les cours qu’ils proposent sont trop faciles. Les autres sont juste trop stupides pour s’en rendre compte.

Il est toujours intéressant de voir comment certain être ont du mal à s'adapter au monde dans lequel il évolue, et pourtant, ils y vivent, pourquoi ? Par pur instinct de survie ? Je crois que le terme est froid mais juste, personne ne veut mourir, pas même ceux qui ne vivent pas dans le monde qu'ils veulent. En fait, c'était surtout à Daku qu'elle parlait, moi, je les regardai... Je n'étais pas médecin, mais je pouvais très vite discerner le problème de santé... Voir psychologique qu'avait la pauvre enfant, je parlais de manque d’adaptation et je pense que le mot était bien choisit pour cela. Pourquoi donc forcer les gens à se conformer à une normalité violente et inutile plutôt que de créer un beau et fabuleux monde pour chacun d'eux ?

Je parlais comme une révolutionnaires qui voulait changer le monde, mais à la fois, je sais que les changements qui se font avec le sang ne sont jamais les bons, alors au lieu d'être violente, j'incarnais juste Gandhi, j'incarnais le changement que je voulais voir mais... Je ne sais pas si cela allait être vraiment suffisant. Daku lui, écoutait attentivement la jeune fille, il faut dire que les sciences, il adore, il ne les a découvert que depuis peu mais il en raffole, surtout de l'esprit scientifique et de la remise en cause constante. Après, je n'ai pas vraiment de détail, mais je sais qu'il passe son temps à apprendre par lui même, c'est un vrai autodidacte mon Daku ! Sa passion reste les mathématiques mais il ne rechigne pas les autres sciences durs pour autant.

Lui, c'était un grand requin blanc, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il pense des autres requins de son espèce, parfois, quand la petite nous disait le nom d'une espèce de requin, Daku riait, peut être par moquerie ou alors par nostalgie, je ne saurais dire... Il n'a pas toujours vécu avec moi, loin de là, je pense qu'il a des parts de sa propre histoire qu'il garde pour lui.

Daku : Il n'y a qu'en centre de recherche que ça devient un peu intéressant o^o Lâcha t-il en parlant des courts trop faciles qu'évoquait la petite brune à la peau chocolat. Après être sortit du bus et avoir fait quelques minutes de marches, nous arrivâmes devant sa maison, je lui souris. "Dis moi jeune fille, comment tu t'appelles ?"

Invité

Je suis le soldat LS8-659. Mais vous pouvez m’appeler Osnate. Osnate Rouhama.

J’ai composée le code de la porte d’entré, puis, je suis passé en première. Parce qu’ il y avait encore une porte à ouvrir, je ne pouvais pas rester derrière. Je trouvais cette convention sociale vraiment stupide. Non, en réalité, je ne la comprenais pas. Oui, peu importe ce que disait Lyra, je ne comprenais pas l'intérêt de laisser passer quelqu’un devant soi. C’était clairement une perte de temps. Puisqu’à la fin, je devrais encore passer devant pour ouvrir les portes restantes. Je ne comprenais pas en quoi gagner du temps était impoli. Les humains et leur logique, j’avais abandonnée l’idée même de chercher à les comprendre.

Alors, je suis montée dans l’appartement. Utilisant les escaliers. J’utilisais toujours cette première possibilité. Je n’aimais pas les ascenseurs, encore moins celui de ce bâtiment. Il était trop petit, on ne pouvait pas faire les cent pas dedans. Il n’y avait rien non plus à regarder, à compter, pour éviter de s’ennuyer. Vraiment, je préférais les escaliers. Je les montais d’une seule traite, restant bien à droite, pour éviter de déranger les éventuels locataires s’ils voulaient descendre. Arrivés sur mon pallier, j’ai déverrouillée la porte.

Puis, je suis entrée dans la cuisine. J’ai sortis deux paquets de gâteaux. Les gâteaux, c’est quand on a beaucoup à dire, ou du temps à passer devant la télévision. Nous aurions beaucoup à dire, je le présentais. Faisant également chauffer de l’eau, j’ai attirée le décaféiné et le lait. Ainsi que de la vanille liquide. Moi je met de la vanille dans mon café, mais personne ne semble aimer. C’est un mélange étrange, ils disent que j’en met trop. Mais c’est une dose parfaite, que j’ai calculé d’après des études faites sur le sujet. Oui, j’ai calculée ça. Il le fallait bien, je n’aime pas manger mes biscuits secs.

Préparant le nécessaire, je me suis assise sur une chaise de la cuisine. Il n’y en avait que deux, mais là encore, je ne comprenais pas la logique qui voulait que je leurs en trouve. Des chaises, il y en avait dans le salon. Le salon n’était pas loin. J’avais été la première à me poser, il était donc normal que je puisse profiter de la place. Premier arrivé, premier servi. Et puis, je ne savais pas non plus s’ils voulaient vraiment s'asseoir. Peut être qu’ils préféreraient manger debout ? Le monde extérieur était vraiment trop compliqué à déchiffrer.

Bon, elle était un peu asocial, et puis ? Enfin, chacun à ses qualités et ses défauts, il est réellement dur et violent de s'adapter au monde d'aujourd'hui et à cette sociabilisation si fermé et réglementé. En fait, je ne lui en voulais pas le moins du monde, chaque être à sa façon de montrer son affection ou ses différentes émotions et je serais très mal placée pour juger quelqu'un si inadapté dans le monde actuel. En même temps, je me posais cette question si claire et si lointaine, comme une anecdote de mon esprit, à qui le monde d'aujourd'hui était adapté ? Je ne trouvais aucune réponse à cette question depuis un moment, c'était le genre de chose que je m'efforçais d'oublier, pour être exacte. Ce genre de question qui torture trop...

Ensuite, par rapport aux escaliers et à l'ascenseur, je ne me prononcerai pas sur ma préférence car dans les deux cas le corps est gagnant, à ne rien faire, on économise de l'énergie pour penser et se demander des choses, réfléchir. Et à se dépenser, on se fatigue, arrivant au final plus vite à ce moment de réflexion, solitaire avec soit même. Mais je dois avouer que les escaliers font un peu tâche quand on voit la journée aquatique que nous étions sensé passer, Daku était si content, enfin bref, il s'en remettra, comme toujours. Il faudrait vraiment que je fasse une piscine à notre villa, le squattage de la baignoire n'est pas déplaisant mais plus gênant quand j'ai envie de me laver. -Et pour ceux me proposant de me laver en sa présence, ce qui n'est pas dégoutant au final, ce n'est qu'un requin, sachez que le gros bébé pèse lourd, c'est vraiment étouffant, je me retrouverai écrasée contre les cotés du plastique blanc.

Après être allé chercher une chais, je me suis assise à la table, près de cette très cher soldat Osnate ! Haha, j'allais éviter d'utiliser ce surnom en la nommant mais ce genre de familiarité amusante me prouvait que j'avais raison sur les paragraphes précédents. HA ! Mes oreilles, vous ai-je déjà dit que mon créa à un gros pc sur lequel le son sature lorsqu'il est trop fort ? Une horreur quand il met le son à fond, je vous jure, c'est horrible. ENFIN BREF !

- Alors Osnate, tu es curieuse de savoir plus de chose sur Daku ? Dis-je alors pour engager la conversation en souriant simplement, je n'osais pour le moment pas prendre un petit biscuit, pour être honnête, si je ne me contrôlais pas, il allait disparaître en quelques micro secondes.

Invité

Alors Osnate, tu es curieuse de savoir plus de chose sur Daku ?

Je lui ai tendu deux biscuits. Les biscuits se mangent par deux. Dans le café, pour ne pas qu’ils soient trop secs. Je n’aime pas les biscuits secs. Je lui dit de manger, et en prend un, que je trempe dans ma boisson. Nous allons parler. Je n’aime pas vraiment discuter. Mais au moins le café me permettra de me concentrer sur autre chose que ses cheveux couleurs papiers toilettes. Dès l’instant ou elle a mangée, j’ai su que je pouvais commencer à poser mes questions.

Qui est t’il ?

Je n’ai pas regardée le requin, non, pourquoi faire. C’était Xyumu qui me posait des questions, pas lui. Je ne l’ai pas regardé, mais je dois avouer que j’étais curieuse. D'où venait t’ il ? Pourquoi parlait t’ il ? Était t’ il intelligent ? Pouvait je le disséquer ? Tant de réponses que je n’osais formuler. Alors j’ai pris un second biscuit, avant de me lever. Je me suis levée, et j’ai commencée à ranger les biscuits. Jetant le café de Xyumu, alors même qu’elle l’avait encore dans la main quelques instants plus tôts. C’était l’heure de faire mes devoirs, et questions ou pas questions, je ne pouvais changer mon planning. Sans la consulter, je me suis levée, et je suis entrée dans ma chambre pleine de légos.

Je me suis assise sur mon bureau plein de légos, et ai commencée à sortir les feuilles de ma besace. Je n’en avais pas besoin, mais apparemment, donner ses réponses oralement ne marchait pas vraiment. Il fallait tout écrire sur une feuille, et la donner, pour se faire noter sur une moyenne à vingts points. Un truc tellement chiant au quotidien. Au moins dans le laboratoire, ils avaient des dictaphones. On savait tout de suite si c’était bon ou pas. Ici il fallait attendre, tellement chiant. Vraiment agaçant.

Ha ! Qu'elle était rapide et impatiente, même si je n'avais pas pu boire ce délicieux café, ce n'est pas grave, cette hâte me plaisait, moi aussi j'aimais faire les choses vite et bien, c'était important de faire les choses vites et bien, on peut plus facilement embrayer sur autre chose et tout finir pour finalement se reposer et faire ce que l'on souhaite. C'est un peu ma philosophie, quand je fais le ménage, le jardinage, la cuisine, le triage, le repassage... Nan, en fait, je crois que j'ai beaucoup trop de choses à faire pour les faire et m'amuser ensuite. Elle posa ensuite sa question et alla dans sa chambre, Daku n'osa pas vraiment la suivre pour tout déranger et rester à table, c'est moi qui l'a suivit. Je fis attention à ne marcher sur rien ni même toucher à rien. Non, en fait, je la regardais écrire.

- Et bien... Je sais que ça peut paraitre dur à croire, mais Daku est un ancien Dieu requin... Mais il est à la retraite maintenant. Il en avait assez d'être une divinité.

Je la regarda ensuite, en souriant simplement, j'espérai qu'elle me croirait, après tout, c'était assez extravagant non ? Enfin je trouve que ça l'était. Sur cette ile, tout est possible alors pourquoi pas ça ? Un ancien dieu à la retraite qui prend son plaisir à la plage, ça ressemble à un scénario plausible de vieux du nord de la France venant dans le sud, genre cap d'Agde ou côte d'Azur...

- Sur quoi travailles tu ? Je n'étais pas douée, du moins pas autant que Daku, en science... Mais je me débrouillais.

Invité

Je n’ai pas levé les yeux de mes feuilles. Pourquoi faire, je pouvais bien m’occuper de deux choses à la fois. Un ancien dieu, cela expliquerait le fait qu’il puisse parler, marcher, et réfléchir comme un humain. Mais cela voudrait dire que la magie ne s’étend pas qu’au simple concept de pouvoir. Derrière, il y avait tout un monde à explorer. Je n’ai pas envie d’explorer ce monde, celui que j’ai sous les yeux est déjà bien suffisant. Pourquoi essayer de comprendre un nouvel univers, quand celui que j’ai déjà me pose problème ? C’est insensé, illogique. Y a t’ elle seulement songé ? Je ne pense pas, son cerveau ne semble pas aller bien loin. S’il n’y avait pas le requin, elle serait agaçante.

- C’est à lui de me le dire. Il ne faut pas parler des autres sans leurs consentement. C’est malpoli. Vous êtes malpolie. Je n’aime pas les gens malpolis.

J’ai fini de remplir mes papiers, et je me suis tournée vers elle. Calmement. Soupirant de la voir toujours à m’observer. Il faut savoir que je n’aime pas être observée. Je me sens épiée, et cela m’est intolérable. Pourquoi ? C’est une bonne question, je n’ai jamais aimée les yeux des gens. Une sorte de phobie sociale. A part cela, et quelques autres détails, je suis plutôt normale.

- Mais je vous pardonne. Il se peut que vous ayez fait erreur. Les humains font des erreurs, c’est même là ce qui les rends humains. Je suis humaine, j’en fais donc aussi. Je peux donc comprendre votre désarroi. Vous n’avez pas à avoir honte.

Selon certains penseurs comme Tesla ou Turing l'homme n'était qu'une machine à algorithme, et autant être sincère chers lecteurs, je me sens quelque peu victime de mes réticences à cette pensée quand je vois cette petite. Je serais donc moi aussi soumise à des algorithmes mais qui seraient beaucoup plus dur à discerner ? Comment ne pas se questionner quand je vois ce genre de chose...

Enfin bref, je n'accordais pas beaucoup d'importance à ses jugements, mais j'accordais beaucoup à ses raisonnements, j'essayais de comprendre sa logique, son essence, son idéologie et ses axiomes en quelque sorte, pour mieux m'identifier. C'est parfois dur de sortir de sa logique pour essayer d'en appréhender une autre et il est triste de savoir que peu de personne y arrive au long de leur vie, mais moi j'ai fait un choix différent.

- Oh tu sais, Daku m'a mille fois donné son consentement pour parler de ce genre de chose, je n'oserai pas dire quelque chose qu'il ne dirait pas lui même ! Je souris en coin. Et tu aimerais ne plus faire d'erreur, ne plus être une humaine imparfaite ?

Ce genre de question pouvait paraitre sans aucun intérêt pour certain mais réfléchissez y aussi. Si vous aviez l'occasion de devenir un être parfait, immaculé et sans aucune erreur possible dans son champ d'action, accepteriez vous ? Ou bien ce n'est justement pas notre manque d'information et notre imperfection, notre faiblesse qui rend tout cela intéressant ? Comme le disait Cyrano, il n'y a pas plus beau combat que celui dérisoire et sans aucune chance de victoire. Et je pense qu'il avait raison, surtout lorsqu'on sait que celui ci parlait du combat entre la vie et la mort.

Mais avec le temps, je me demande si je sers vraiment mon camp ou si je ne suis pas une quête illusoire ?

Invité

J’ai posé mon crayon. C’était une question étrange. Personne n’est parfait, seules les machines programmées le sont. Et encore, il faut qu’elles le soient bien. Si j’aimerai être une machine, non, être parfait ne m'intéresse pas. Il est vrai que je recherche cela, mais je sais très bien que c’est impossible. Plus qu’être sans défauts, j’aimerai être libre. Oui libre. Alors je trifouille mon crayon, le fait rouler sur la feuille, avant de le reposer dans ma trousse, et de regarder les traces qu’il a laissé.

- Plus qu’être exempt de défauts, moi j’aimerai mourir. Si je devais résoudre mes erreurs, ce serait mon esprit entier qu’il faudrait changer. Hors, mon esprit dit qu’il veut mourir, pas évoluer.

J’ai ramassé les feuilles dans mon sac, puis me suis tournée vers elle. J’ai encore prit deux gâteaux, que j’ai croquée comme si de rien n’était. Buvant tranquillement le reste de mon café, j’ai ramassé nos tasses, que j’ai patiemment lavée. Les rangeant, je me suis tournée vers mon invitée. Voulait t’ elle faire quelque chose ? Je devais le lui demander, pour bien m’y préparer.

- Avez vous d’autres projets pour la soirée ? Ou comptez vous rester ?

- Mourir ? Pourquoi est ce que ton esprit veut mourir ?

En fait, cette phrase venait de faire choc dans mon esprit, cette petite était donc froide par mélancolie et envie de mourir ? Parfois la froideur était juste un tempérament, et d'autre fois c'est par protection. Je sais que ça peut paraitre idiot, mais être froid peut être utile quand on veut se protéger des dangers et des douleurs du monde extérieur. Cela permet de crée une petite bulle dans laquelle on se sent à l'abris. Mais vous chers lecteurs, avez vous votre petite bulle aussi ? Moi j'aime à m'ouvrir au monde.

Tout d'un coup, je volais l'aider, je voulais la faire sourire, je voulais que cette froideur fonde et qu'en ressorte une flamme, la flamme de l'espoir, la flamme de la joie et de la vie, de la volonté face à la mort et du combat ! De l'ardeur sans limite ! Il ne faut pas baisser les bras face au désespoir mais le combattre sans aucune retenue ! Le refuser ! Refuser le mal et la tristesse pour que seul le bonheur nous touche ! Je n'abandonnerai jamais mon combat... Jamais

- Oh et bien... Je n'ai pas vraiment de projet, on peut rester si tu veux, je n'ai pas peur de rentrer chez moi en pleine nuit et Daku non plus.

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