Himitsu no Kii
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Vient incarner un descendant des dieux de la mythologie japonaise et vivre des aventures avec nous !
 
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 Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}

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MessageSujet: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyMar 9 Aoû 2016 - 20:15

Cela ne faisait même pas encore vingt-quatre heures que Mélodie avait été invitée à passer les prochains jours dans le petit logis de son amie Lyra. Après ce que cette dernière avait pu entrevoir, sa camarade n’avait pas eu à cœur de la laisser toute seule. La demoiselle devait sûrement craindre que Mélodie entretienne de noires pensées si elle la laissait seule, de sombres idées pouvant l’entraîner vers l’inévitable : le suicide. Fort heureusement, même si notre adolescente avait le moral au plus bas, elle n’en était pas encore arrivée là. Certes elle était restée évasive sur ce qui lui était arrivée et avait refusé de se confier à Lyra, mais cela ne signifiait nullement qu’elle se fermait à son aide et son soutien. C’est juste que c’était à elle de trouver les réponses qui lui permettraient de surmonter les difficultés auxquelles elle était actuellement confrontée. Mais pour le moment, notre camarade savourait le changement d’environnement.

** Lyra a dit qu’elle reviendrait en fin de journée, cela me laisse plusieurs heures devant moi. **

Mais des heures pour faire quoi ? Mélodie n’avait envie de rien mis à part regarder et examiner du regard la moindre parcelle du logis de son amie. Notre camarade ne l’aurait pour ainsi dire jamais cru aussi accro aux légos, Mélodie n’avait pas pu faire autrement que de remarquer l’immense dragon construit uniquement avec ces petits blocs. Et en se baladant un peu dans l’appartement, notre adolescente était tombée sur une chambre qui regorgeait de légos. Si chaque brique avait été une pièce d’or, Mélodie aurait été milliardaire. Inspectant la dite chambre avec une certaine curiosité, Mélodie se rappelait que Lyra lui avait parlé d’une colocataire.

**Hm… Elle m’a dit qu’elle était hospitalisée si je me rappelle bien. **

Pour quelle raison ? Cà, Mélodie ne le savait pas, et ne pensait pas d’ailleurs que Lyra le lui ait précisé. En même temps, c’était tout à fait normal, cela n’était pas le genre de chose qui se disait à quelqu’un ne connaissant pas la personne. Et même si Lyra lui aurait dit le nom de cette dernière, celui-ci ne lui aurait rien dit. Car bien que Mélodie avait déjà eu plusieurs fois l’occasion de croiser la route d’Osnate, jamais les deux demoiselles s’étaient prises la peine de se présenter l’une à l’autre. Inutile de dire que si cette dernière revenait dans son logis, on pourrait dire au revoir et adieu à la quiétude des lieux. Enfin quoi qu’il en soit, tous ces légos étaient un bon moyen de tuer le temps. Mélodie avait démonté une construction qu’elle avait jugée trop affreuse pour être précieuse, et s’amusait à présent à assembler bloc par bloc de quoi construire ce que ses mains voudraient bien lui inspirer. Car bien qu’elle s’afférait à la chose, Mélodie avait l’esprit ailleurs, pensant à tout un tas d’autre chose bien loin d’avoir un rapport avec tous ces petits légos.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyMar 9 Aoû 2016 - 20:45

Je suis rentrée. Rentrée dans cette maison que je considère comme un havre. Elle m’a manquée. Ces murs, ces paisibles recoins sombres. Il n’y avait rien de tout cela à l'hôpital. Que des gens, que des cachets, et cette abominable infirmière à mon chevet. Mais je suis revenue. Revenue dans ma maison, avec mes habitudes. Certaines d’entre elles changeront, car mon foie est abimé, et mes reins détruits, mais ce n’est pas important. Avant, rien ne l’aurait jamais vraiment été. Mais maintenant, j’ai Grondecho. Grondecho, qui semble m’ aimer pour ce que je suis. Maintenant, j’ai également une thérapie. Se sortir de la dépression, étape numéro une. Savoir parler de son mal être. Alors je parle avec mon psychiatre. Je ne fais que ça, trois fois par semaine pendant une heure. Tout ne pourra qu’aller mieux, surtout avec ces cachets qui stoppent mon cerveau. Le rendent faible. J’aime ne pas avoir à réfléchir. J’aime savoir que je vais être heureuse. Enfin.

Sur le dos de mon familier, nous grimpons les escaliers. A vrai dire, on a fait la ville ainsi, sur les toits. Je ne voulais pas, mais il a insisté, et comme je ne peux rien lui refuser. On a fait le tour de la ville, et on est rentré à la maison. J’avais tellement hâte de lui montrer ma chambre, mes légos. De lui montrer mon grand tableau. Bon, depuis mes mois d'hospitalisation, il était obsolète, mais peu importe, car il était là, et faisait partit de mon univers. Alors, j’ai insérée la clée, et j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas.

Grondecho a senti mon malaise, car il m’a de suite massé les épaules. Mais je l’ai ignoré, et suit entrée dans ma chambre. Il y avait un manteau sur le canapé, des chaussures dans l’entrée. J’ai hurlée. Hurlée de toutes mes forces, avant que Grondecho ne se précipite, et me prenne dans ses bras. Dans ses immenses bras. Il m’a bercé, caressé la tête, contenue, alors que je pleurais. Elle était là. Elle que je n’aimait pas. Elle était là, et détruisait mon univer. Elle avait prit les légos de mon carré table de nuit, et en faisait quelque chose d’ignoble. Monstrueux. Elle. Alors je pleurais et me débattais, en pleine crise, alors que mon familier, me murmurais des mots doux, apaisants, pour me bercer.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyMar 9 Aoû 2016 - 21:14

A la fois plongée dans ce qu’elle faisait et dans ses pensées, Mélodie n’avait pas tout de suite entendue l’arrivée de la nouvelle venue dans le logement estudiantin. Ce fut par contre les cris et les pleurs de cette dernière qui eurent vite fait de la mettre au parfum, en la faisant sursauter par la même occasion. Lâchant les légos qu’elle avait en main, notre adolescente avait tourné sa tête dans la direction de cette fille qu’elle n’eut aucun mal à reconnaître. Si ses yeux se posèrent dans un premier temps sur elle, ils furent ensuite indubitablement attirés par la créature qui se tenait aux côtés de la jeune demoiselle. Celle-ci tentait visiblement d’apaiser sa maîtresse en proie à une souffrance que Mélodie était bien en peine de deviner et de définir. Se souvenant de ses précédentes rencontres avec la demoiselle, Mélodie se rappela l’avoir déjà vu se frapper la tête sans raison contre un mur. Il lui devenait donc plus que concevable que la demoiselle souffrait de troubles mentaux.

** Qu’est-ce qu’elle fait ici elle ? **

Les perturbations mentales de la demoiselle n’étaient pas une surprise pour Mélodie, d’ailleurs cette dernière ne semblait pas s’en émouvoir. Se redressant sur ses deux guibolles, elle dévisageait la jeune fille en pleurs en ne cherchant qu’à comprendre la raison de sa présence dans les appartements de Lyra. Et aussi, cette créature ténébreuse qui l’accompagnait l’intriguait également, cette dernière lui semblait plus dangereuse que la demoiselle, mais pourtant aussi plus approchable que cette dernière. Un paradoxe que notre camarade était bien en mal de s’expliquer. Dans tous les cas, ce qu’elle avait de mieux à faire pour le moment était d’attendre que cette fille se calme sans la perdre un instant de vue, elle et sa créature.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 15:07

- Os-chou, tu avais dis que tu voulais me faire des cookies, tu te souviens ? Ne t’inquiètes pas, je m’occupe d’ici. Ne t’inquiètes pas, je suis la.

Grondecho, d’un habile coup d’épaule, m’a forcée à me retourner. A le regarder. Mais je continuais de pleurer, ne pouvant m'arrêter. Ne pouvant endiguer le flot de souffrance qui me traversait de part en part. Mon univer avait une brèche, et elle, cette femme qui continuait de me regarder de haut, si était engouffrée sans demander son reste. Je ne pouvais le supporter. C’était trop, trop, après ce que je venais de traverser.

- Os-chou, regarde moi. Oui, regarde moi. C’est bien, voilà. C’est l’heure de faire des cookies, tu te souviens ? Efface moi ces vilaines larmes .... C’est l’heure de faire des cookies, et tu sais que l’on ne doit pas modifier le planning. Tu ne voudrais pas que cette vilaine crise modifie le planning, hein que tu ne le voudrais pas ?

J’ hoquette et revient peu à peu à la raison. Dans le même temps, mon cerveau se calme, et stoppe les calculs que ma petite scène lui a demandé. Grondecho a raison. C’est l’heure de faire des cookies, ma crise n’a pas sa place ici. Alors, encore tremblante, je me dirige vers la cuisine. Me séparant de ses ailes chaudes, de son étreinte rassurante, je suis décidée à  utiliser les calculs pour lui faire plaisir. Je n’étais pas totalement calmée, mais me contenir à une seule tâche allait m’aider à y parvenir.

- Ma chériiiiie, c’est pas bien ce que t’as fait ! Tu me l’as choquée là, et j’vais avoir du mal à réparer les pots cassés. Enfin, j’vais pas non plus t' invectiver, j’ suppose que t’étais pas au courant.

Ce n’est plus le ton protecteur, adulte, qui sort de sa gueule. C’est le ton habituel, un peu aigu, un peu féminin qui lui laisse place. Les mimiques ne sont plus les même, car Grondecho se laisse aller à sa véritable personnalité. Celle d’une princesse complètement perchée.

- Allez, ramène tes jolies petites fesses. Si tu dois rester ici quelques jours, autant qu’on deviennent copines. Os-chouuuuuuu, on passe dans le salon. Ah, par contre, tu peux lâcher ces briquettes ? J’ suis désolée mon chou, mais faut que ça reste dans sa chambre, parce que sinon, c’est l’invasion. Et la nuit, j’te dit pas comment c’est galère pour faire pipi. Non mais sérieux quoi, quand tu marches dessus, c’est la moooort.

Oui, ma créature, absolument pas familière avec les lieux, venait de lui proposer de rester, et de parler. J’étais sûre, la connaissant, qu’elle venait de dire les deux dernières phrases sur le ton de la confidence. Presque sur le point de rigoler, battant de l’aile droite pour illustrer son propos. J’étais d’ailleurs sûre, au bruit venant de la salle de bain, qu’elle venait de prendre le vernis de Lyra, et sa lime à ongle par la même occasion.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 15:57

Le monstre ailé qui accompagnait la demoiselle semblait faire office de cran de sureté pour cette dernière. Visiblement l’animal semblait habitué aux crises de sa maîtresse, il ne suffit à Mélodie que de voir avec quelle rapidité et méthodicité il avait réussi à lui faire retrouver son calme. Pour notre adolescente, c’était déjà là un souci en moins sur les bras, toutefois cette créature ne lui inspirait pas totalement confiance. Mélodie avait bien compris que cette dernière n’était pas dénuée d’intelligence, et c’était justement pour cette raison qu’elle craignait une fourberie de sa part. S’assurant une certaine marge de sécurité, se traduisant par une certaine distance entre elle et la bestiole divine, Mélodie acquiesça aux paroles qui lui étaient dites. Si elle résumait bien l’affaire, c’était elle la responsable de la crise de l’autre folle, et c’était visiblement à cause du fait qu’elle avait touché à ses légos sans sa permission. Le familier lui conseilla du coup de laisser tout cela en place, histoire d’éviter d’aggraver la situation, chose qu’accepta rapidement de faire notre demoiselle. Dans tous les cas, la créature semblait vouloir sympathiser avec elle, du coup Mélodie allait jouer le jeu, au moins jusqu’au retour de Lyra. C’est qu’elle n’avait pas envie d’avoir de nouveaux problèmes sur le dos, même si toute cette agitation avait eu le mérite de lui faire oublier ses préoccupations.

« Est-ce que Os-chou et toi vivez ici ? »

Ignorant toujours le nom de la dérangée du ciboulot, Mélodie s’était permise d’utiliser le surnom affectif de la créature pour la désigner. Restant toujours sur ses gardes, notre camarade suivait la bête dans la pièce centrale du logement, qui faisait office entre autre de salon. Et bien évidemment, elle avait abandonné et laissé derrière elle toutes les briques de légos qu’elle avait eu à portée de main quelques instants plus tôt. Du salon, Mélodie pouvait voir cette fille s’afférait dans la cuisine, avec une application et une concentration qui surprenaient notre camarade, Mélodie la voyait commencer la préparation de la pâte destinée à la confection de plusieurs cookies au chocolat. A première vue, la demoiselle semblait avoir retrouvé une certaine sérénité d’esprit, Mélodie ne put dès lors s’empêcher de pousser un soupir de soulagement en le constatant.

« Dis Blacky, elle a toujours été comme çà ? »


S’intéresser à elle lui permettait de s’oublier quelques instants. Par ailleurs, ignorant le nom de la créature, Mélodie ne s’était pas gênée pour lui attribuer un surnom en rapport avec sa couleur prédominante. Restait à savoir si ce dernier allait plaire, et dans le cas contraire, le familier n’aurait qu’à se présenter afin de rectifier le tir.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 17:08

- Os-chou, oui. Moi … je viens d’arriver. C’est dire, je ne me suis même pas encore présenté à Lyra.

Grondecho plissa du bec. Puis s’approcha de la théière, prenant dans le placard ce qu’il fallait pour faire un goûter digne de ce nom. Allumant la bouilloire, l’animal se posa sur le canapé et regarda son invitée. Il ne la connaissait pas, mais ce n’était pas très grave. Il voyait dans ses yeux la souffrance. Une douleur que nuls ne pourraient envisager. Une forme différente des yeux Osnate, mais quand même similaire à un certain degré. Une femme tel qu’elle n’était dangereuse que pour elle même. Le familier en était persuadé.

- Elle les avait déjà de base, mais si j’ai bien compris, ils se sont aggravés après son passage dans le laboratoire.

Prenant la bouilloire, il en versa le contenu dans la théière, ouvrant un paquet de gâteau dans le même élan. Des langues de chats, parce qu’Osnate estimait qu’on ne pouvait recevoir ses invités sans boisson chaude et sans gâteaux. Il n’avait pas tiqué au surnom douteux, car la conversation avait prit un ton sérieux. En temps normal, il aurait fait la moue, insisté sur les aigus et affiché un regard blessé. Mais il y avait un temps pour tout, et parler de sa maîtresse était assez compliqué pour qu’il n’en rajoute une couche. Hoy, il devait la vendre, et bien, pour éviter qu’elle ne se fasse une nouvelle ennemie. Et pire encore, quelqu’un qui la prendrait en pitié. Ce qu’il ignorait, en revanche, c’était qu’elles se connaissaient déjà. Que l’autre avait déjà une idée de la folie de sa protégée.

- Malheureusement, je ne sais de son passé que ce que sa forme divine veut bien me dire. Os-chou est… différente. A tous points de vue. Mais tu l’auras remarqué, hein. Petit sourire, ou ce qui s’en rapproche le plus. Personne ne peut comprendre ce qui se passe dans son cerveau. Pas même moi. La seule chose que je puisse faire pour elle, c’est de la calmer quand il dérape.

Grondecho secoua la tête, fermant les yeux un instant. Ca commençait à devenir mélodramatique tout ça. Il fallait changer de registre, et vite. Alors, il enleva le thé qui infusait, le plaçant sur un petit morceau de papier prévu à cet effet, et commença à les servir. Lui intimant de prendre une sucrerie. La forçant presque, ayant peur d’une nouvelle crise d’Osnate si elle refusait. C’était stupide oui, car elle préparait en ce moment des cookies, mais la routine devait s’appliquer, peu importait ce qui se passait à côté. Maintenant plus jamais, il devait l’appliquer.

- Et toi alors, racontes moi tout. C'est quoi ton petit nom ?
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 17:40

Un laboratoire ? Etait-ce bien ce que venait de lui dire Blacky ? La créature lui avait sorti cela avec nonchalance comme s’il avait s’agit de la plus banale des choses. Mais pour Mélodie, le simple mot laboratoire lui évoquait tout un tas de choses. Et alors qu’elle réfléchissait et échafaudait les hypothèses les plus farfelues, le familier avait rejoint sa maîtresse dans la préparation du goûter. Quelle disgrâce pour une créature divine d’être réduite à ce genre de tâche, ce n’était pas Gaichu qui s’abaisserait à ce niveau de bassesse. En même temps, notre adolescente voyait mal son myriapode s’afférait en cuisine telle une bonne femme au foyer. Cela ne serait même pas une vision d’horreur tellement cela ferait dans la bizarrerie. Enfin quoi qu’il en soit, Mélodie comprenait que la dénommée Os-chou avait un lourd passé derrière elle, et que c’était sans nul doute ce dernier qui était responsable de son état actuel. Intérieurement Mélodie se promettait de ne jamais finir comme çà.

** Il est bien bavard ce Blacky. **

Mélodie n’avait même pas besoin de lui demander quoi que ce soit, qu’il déballait tout ce qu’il savait ou presque de la vie d’Os-chou. Au final, cela se résumait à pas grand-chose, mais l’essentiel était dit. Cette fille avait le cerveau détraqué, cela lui faisait avoir des espèces de crises de paniques régulièrement et Blacky se chargeait au mieux de l’apaiser lorsqu’elles survenaient. Et donc en résumé, la créature n’avait fait que confirmer ce que ses expériences passées lui avaient fait deviner. Laissant son regard se faire plus appuyer sur Os-chou, Mélodie continuait d’écouter le familier qui l’invitait à présent à se présenter.

« Je m’appelle Mélodie, et je ne t’en dirai pas plus. »


Voilà qui était clair et net, contrairement au familier, Mélodie n’allait pas être du genre à lui déballer toute sa vie, et surtout pas après ce qu’elle avait traversé. Notre amie délaissa alors quelque peu la créature pour se rapprocher de la jeune fille toujours en plein préparation. Tout en veillant à ne pas la déranger, Mélodie se mit à zieuter où est-ce qu’elle en était dans la confection de ses cookies. Et l’air de rien, elle lui glissa une demande toute simple et désintéressée.

« Tu veux un coup de main ? »

Mélodie savait qu’elle prenait un risque, mais après tout ce qu’elle avait traversé, même cette fille pouvait lui paraître comme quelqu’un de sympathique. A condition toutefois qu’elle mette de côté toutes les fois où elle lui vrillait les tympans avec ses crises d’hystérie. Bref, c’était une approche à tenter, et peu importe si cela foirait par après, cela allait au moins lui changer les idées.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 18:33

Buvant une goulée de sa tasse de thé, Grondecho regarda la demoiselle. Comment pouvait t’ il lui en vouloir, elle qui ne semblait pas remettre en doute son existence, était pourtant tout aussi perdue que sa préférée. Quand on vivait avec Osnate Rouhama, le désagréable devenait compliment. L’abrupt, une façon comme une autre pour se protéger. Lui en vouloir pour ses manières, pour son ton condescendant n'apporterait rien. S’il pouvait au moins l’aider à se sentir mieux, à ne pas plus sombrer, c’était là tout ce qu’il demandait. Mélodie qui d’un regard, l’avait jugée, qui d’un regard, l’avait catégorisé comme inutile n’était - il le voyait bien hein, ce n’était pas comme si il en était à son premier dédaigneusement - pas en tord. Pas plus que lui, pour adopter une attitude qui aurait déplue à grands nombres de familiers. Une honte, qu’il acceptait pour ce qu’elle était. Celle d’un animal, plus gardien que combattant. Plus dans le quotidien que dans l'événementiel.

Alors, il continua de boire son thé, comme si de rien n’était. Comme si elle ne s’était pas éloignée en traître, quelque chose qui en aurait irrité plus d’un à sa place. Il continua de boire son thé, bien décidé à faire les même efforts avec elle qu’avec sa propre maîtresse. D’ailleurs, il devait se mettre au boulot, car cette dernière, bien que différente, pouvait également être rancunière. Ce n’était pas parce qu’elle ressemblait à tout point à une enfant qu’il fallait prendre cela pour acquis. Osnate était, plus que n’importe qui, humaine.

- Osnate, Mélodie est une amie. Regarde, elle a terminée son thé et elle a mangée.


La première, qui était d'abord hésitante, hocha soudain la tête. Pour deux raisons tout à fait logiques. Mélodie était une amie. C’était faux bien sûr, elle pourrait le devenir, éventuellement, mais elle ne l’était pas de base. Hors, la présenter ainsi à Osnate, c’était s'assurer qu’elle ne puisse pas lire entre les lignes. Sa maîtresse en était incapable, tout comme elle était incapable de penser qu’il pouvait lui mentir. S’il disait quelque chose, jamais il ne pourrait revenir sur sa parole. Elle se souvenait de tout, et pouvait lui asséner un par un des arguments logiques auquel il n’aurait jamais de réponses. C’était compliqué au quotidien, mais il pouvait dire sans se vanter qu’il y arrivait plutôt bien.

La seconde raison, c’était qu’elle avait fini son thé et ses gâteaux. Chose que l’on donne aux invités. Elle n’avait donc rien à faire, et les conventions sociales dictaient à Osnate qu’il lui faudrait occuper son invitée, si elle ne pouvait lui parler. Un sacré morceau, cette jeune fille. Alors, elle hocha la tête, et il put retourner dans le salon. C’était pas tout ça, mais lui, il avait une petite manucure de prévue. En prenant le vernis et la lime à ongles de Lyra, qu’il avait posé sur la table de la salle à manger, Gondecho tendit l’oreille. Pour être sûr que tout allait bien.

- Il faut casser le chocolat en petits carrés. Il y a une planche à découper, ici, et un couteau spécial là.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyVen 12 Aoû 2016 - 13:06

Mélodie n’eut dans un premier temps pas de réaction à sa demande, comme si Osnate s’était fermée à elle. Ce fut alors que l’intervention de son familier sembla lui ouvrir les yeux. Ce dernier fit alors l’introduction de Mélodie à sa maîtresse en la présentant comme une amie. C’était plus ou moins ce qu’elle était actuellement vu que Mélodie n’avait aucune intention malsaine à l’encontre de cette pauvre fille. Et aussi, grâce à Blacky, notre adolescente connaissait enfin le véritable nom de celle qui l’avait si mal accueillie à son arrivée sur l’île. Osnate… Entre çà et Os-chou, les deux lui semblaient aussi inhabituels l’un que l’autre. C’était de quelle origine ? Mélodie n’en avait aucune idée, mais elle était du moins certaine que ce n’était clairement pas belge, Enfin mettant ces interrogations de côté, notre camarade se focalisa sur ce qu’Osnate lui avait attribué comme tâche.

« Ok, je vais faire cela alors. »


Mélodie dut chercher du regard un moment les ustensiles de cuisine qui lui avait été cités, et une fois réunis, elle vint se replacer près de Osnate pour débuter son travail. Tout en avançant à un rythme qui démontrait ses habitudes en cuisine, Mélodie s’interrogeait sur l’âge que pouvait bien avoir Osnate. Ce simple fait lui arracha un sourire, jamais elle n’avait pensé un jour s’intéresser à cette fille qui lui avait fait bien des misères. Cela avait si mal commencé entre elles, et là à présent elles étaient toutes les deux en train de travailler ensemble et dans le calme. Car oui, la demoiselle ne semblait pas forte bavarde, et Mélodie comprit assez vite que c’était à elle de prendre l’initiative dans leur échange.

« Est-ce que les carrés sont assez petits pour toi ? »


Toutefois comme Osnate n’était pas bavarde, Mélodie ne savait pas trop comment engager avec elle des sujets plus personnels. Du coup sa première question avait été sur leur préoccupation du moment. Elle avait déjà découpé en morceaux la moitié du chocolat, et tenait à s’assurer de bien faire à la convenance de celle qui était visiblement son hôte tout comme Lyra. Le destin était décidément bien sadique de les faire se retrouver ainsi, sans son familier, il y aurait eu fort à parier que la situation aurait sérieusement dégénérée.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyVen 12 Aoû 2016 - 16:48

Ils sont réguliers. Et leurs tailles … ils vont fondre mais sans se décomposer. C’est bien. Pas parfait, mais bien.

Je lui ai fait un pouce vers le haut, les yeux toujours dénués d’expression, avant de retourner à ma pâte que j’avais fini de sabler. On aurait pu penser que je l'oubliait, mais ce n’était pas vrai, car de un, je n’oubliait jamais rien, et de deux, j’avais beau être concentrée sur le malaxage de ma pâte, je tendais toujours l’oreille. Mais comme il n’y avait rien d'intéressant à ajouter, le silence était complet.

Je ne m'interrogea jamais sur la présence de cette inconnue ici. Inconnue qui ne l’était maintenant plus, vu que d’après mon familier, elle se nommait Melodie. Non, la question de sa présence dans ma bulle de protection n’était pas intéressante. Ce qui l’était par contre, c’était le fait que Grondecho la connaissait. Mais il s'agissait là de sa vie, et lui poser la question n’aurait pas été poli. J’essayais toujours d’être quelqu’un de très poli.

Dans la pâte, je n’avais pas mis d’oeufs. L’oeuf, c’est jaune, et dieu sait que je déteste le jaune. A la place, j’avais pris du substitut d’oeuf. Blanc, simple à fabriquer. Génial quoi. Et puis ma pâte elle était blanche, bon, crème. Mais c’était mieux que la couleur du flan, et après l’avoir longuement malaxée, j’allais enfin pouvoir l’étaler.

Alors que je prenais le rouleau à pâtisserie, mon cerveau eu un éclair de lucidité. Sachant que je ne faisais jamais ce jeu avec Melodie, je l’ai tout de suite réprimandé, mais il était trop tard. Le fait d’y penser m'avait fait calculer. C’était un jeu entre Ingrid Coves et moi, et ce, bien qu’elle en prenait très souvent l’initiative. Nous devions calculer les possibilités de tuer l’autre avec les moyens du bord. Elaborer des scénarios complexes, et qui, pourtant, auraient très bien pu se réaliser.

- Aaaah … ça fait trente et un …

Je me suis stoppée un instant, le bec en l’air. Regardant le plafonnier alors qu’il calculait frénétiquement. Puis, comme si de rien n’était, me suis remise à l’ouvrage. Découpant la pâte en deux pour mieux l’étaler. Dans cette cuisine, c’est Ingrid qui aurait été heureuse.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyVen 12 Aoû 2016 - 20:49

Méticuleuse et perfectionniste, voilà deux qualificatifs que Mélodie pouvait désormais lui attribuer. Pour peu, elle se serait sentie presque vexée de passer ainsi tout juste ses critères. Heureusement que notre amie était bonne cuisinière, car elle n’osait pas imaginer quelles auraient été les critiques si elle avait eu quelqu’un d’inexpérimenté à ses côtés. Et puis Mélodie partait du principe qu’on pouvait frôler la perfection mais ne jamais l’atteindre. Dès lors au final, elle était juste contente de ne pas avoir gaspillé le chocolat qui lui avait été confié. Notre demoiselle reprit alors de plus belle la découpe de son chocolat, il lui restait encore la moitié à écouler, ce qui lui prit au final que quelques minutes. Désormais en stand by, Mélodie eut tout le loisir d’observer Osnate terminer la préparation de sa pâte. Ce fut alors qu’elle manipulait son rouleau à pâte que la demoiselle sortit un nombre de nulle part.

« Euh… Est-ce que c’est ton âge ? »

Mélodie doutait sérieusement que ce soit le cas, car dans le cas contraire, elle lui demanderait sans conteste son secret pour rester aussi jeune. Quoi qu’il en soit, Osnate ne semblait même pas l’avoir entendue, elle paraissait même avoir carrément bugué. Cela ne dura que quelques secondes avant qu’elle ne se remette au travail comme si de rien n’était.

** Bizarre… Cette fille est bizarre… **

Espérant toujours une réponse à sa question, Mélodie finit par renoncer au bout de quelques secondes et à lui demander tout autre chose.

« Tu as besoin de moi encore pour autre chose ? »

Focalisée sur Osnate, Mélodie en avait pratiquement oublié qu’elle était surveillé par le familier de cette dernière.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyVen 12 Aoû 2016 - 22:44

Nous avions terminés les cookies, et il ne restait plus qu'à les enfourner. Alors, en parlant, Melodie me regarda. Elle m'observa vraiment. Pas ce pseudo regard qu'elle m'avais déjà attribuée. Pas ce pseudo regard qu'on me donnais en permanence pour se rappeler de ma présence. Non, cette fois ci, il n'y avait aucune trace de dégoût dans le sien, juste une profonde incompréhension. Une incompréhension au delà des mots. Nous étions simplement trop différentes. Par nature, je détestais qu'on m'observe. Je ne le supportais que rarement bien, essayant de m'y soustraire le plus rapidement possible. Pourtant, cette fois ci, je pris le temps de regarder au fond de ses prunelles. Je pris le temps d'essayer d'y déchiffrer des brides d'émotions, chose oh combien compliqué pour un esprit tel que le mien.

- J'ai dix sept ans. Veux tu faire une expérience avec moi le temps que les cookies cuisent ?

Rangeant tous les objets utiles à la cuisine, je n'ai gardée que la fécule de mais, et un saladier. Grand le saladier. Déversant la maizena dedans, j'ai fais un puis. Puis, prenant un pichet d'eau froide, je l'ai recouvert délicatement. A l'aide d'une spatule de bois, j'ai mélangé. Avant de la lui tendre, toujours aussi sérieuse. Elle ne le comprenait certainement pas, mais j'essayais de l'amuser.

- Sais tu ce qu'est un fluide non-newtoniens rhéoépaississants ? Non, bien sur, la question était rhétorique. Essaye de mélanger lentement, puis rapidement.

L'expérience était simple, à la portée du premier macaque venu. Je ne doutais donc pas un seul instant que mon hôte pouvait l'appliquer, et mieux encore, en comprendre le fonctionnement. Enfin, le comprendre, si j'étais là pour la guider. Il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties. Le liquide eau-maizena était étonnant par bien des aspects. Il coulait quand on le prenait en main, et pourtant, on pouvais marcher dessus. C'était simple, et les enfants adoraient ça.

Prenant un verre, j'ai versé de la mixture dedans, l'incitant à faire de même. Plongeant lentement mon doigt dedans, puis essayant de le retirer rapidement.  Plus j’essayais de m’extirper, plus il restait bloqué. En même temps, c'était normal, nous avions à faire à un rhéoépaississants. Plus la force exercée sur lui était importante, plus il réagissait comme un solide. A l'inverse, plus cette force était faible, plus il réagissait comme un liquide. Mais c'était l'heure des explications.

On appelle fluides newtoniens les liquides qui se comportent de façon « classique » : ils répondent de façon proportionnelle aux forces qu’on leur imprime. L’eau par exemple, sauf conditions extrêmes, en est un : elle s’écoule de la même façon quelque soit la vitesse ou la force qu’on lui impose. Dans la plupart des liquides, plus on exerce une contrainte importante, plus le liquide se déforme et « coule ». C’est le cas de la bouteille de ketchup par exemple : plus on appuie fort, plus il se fluidifie, on dit qu’il est rhéofluidifiant. A l’inverse, la préparation de Maïzena est un exemple assez rare de fluide non-newtoniens rhéoépaississant : plus la force exercée est importante, plus le liquide s’épaissit, au point de réagir comme un solide à des sollicitations brusques et fortes.

Pour moi, c'était clair et limpide. Pour moi, il était évident que cela allait la faire rire. Je ne comprenais pas l'amusement. Je n'arrivais pas à le définir sur un visage de prime abord. Il me fallait de la concentration, et beaucoup de temps pour comparer ce dernier avec les émotions que j'avais déjà enregistrée. Hors, elle ne semblait pas s'amuser. Peut t'être l'avais je sous estimée ?

- Si tu ne comprends pas, on peux aussi la lancer sur les murs. C'est plus facile à observer sur un mur.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptySam 13 Aoû 2016 - 7:00

Une expérience avec elle, dit comme cela, Mélodie pensait à toute une ribambelle de possibilités aussi diverses qu’insolites. Notre adolescente espérait juste que ce ne soit pas quelque chose de trop bizarre et contraignant à faire. Mais pour être fixée, notre amie allait devoir patienter la fin des explications d’Osnate, du coup pour le moment elle se contenta d’acquiescer de la tête l’invitant à poursuivre l’énoncé de son expérience. Par ailleurs, la jeune fille n’avait pas trente et un an mais bel et bien dix-sept ans, comme elle le pensait, elle était plus vieille qu’elle, mais elle était surprise que cela ne soit que d’un an. Mais ce fut alors qu’en un mot, ou plutôt trois, qu’Osnate réussit à larguer complètement notre demoiselle en l’espace de quelques secondes. Un fluide non-newtoniens rhéoépaississants ? Qu’est-ce que c’était que cela ? Mélodie regrettait déjà d’avoir donner son accord pour cette expérience. Car dans ces trois mots, seul le premier lui donnait un indice concret sur la suite à venir.

Et comme si Osnate avait compris son désir d’explications, elle se lança telle une prof en herbe dans une série de précisions qui eurent vite d’éclairer la lanterne de notre demoiselle. Et en deux, trois minutes d’écoute attentive, Mélodie sut tout de l’expérience qu’elle s’apprêtait faire en compagnie d’Osnate. Finalement cette fille commençait à devenir un brin intéressante à ses yeux, presque sympathique si l’on arrivait à mettre de côté ses excentricités. Et alors que la jeune fille en avait fini avec ses explications, elle voulut s’assurer que ces dernières avaient bien été comprises à notre camarade.

« Pas besoin de salir tes murs, c’était très clair. »

Par contre loin de provoquer un fou rire chez notre amie, cela lui arrachait tout juste un sourire tout en titillant beaucoup sa curiosité. Ce fut sans attendre qu’elle se mit à son tour à tester les propriétés du fameux fluide qu’Osnate avait créé. Introduisant sa main dans le récipient qui contenait le fluide, Mélodie la referma pour la ressortir et rapidement former une boule à l’intérieur de celle-ci. Elle vint alors se placer au-dessus de l’évier de la cuisine tout en continuant de malaxer sa boule, et lorsqu’elle cessa de la faire et ouvrit sa main, le liquide lui échappa des mains.

« Franchement pas mal, je ne connaissais pas. »

Sur le coup, Mélodie se demandait si elle n’avait pas dans son stock d’autres expériences du genre. Toutefois elle préférait attendre que cela vienne d’une initiative d’Osnate, Mélodie avait peur qu’en lui mettant un peu la pression qu’elle se brusque et redémarre une crise comme toute à l’heure lorsqu’elle avait touché à ses légos.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptySam 13 Aoû 2016 - 16:11

[maintenant que j’y pense, c’était la première fois qu’Osnate essayait d’ amuser quelqu’un.]

J’ai vu un sourire. Pas de fou rire, mais un sourire. Melodie était donc dure à impressionner. J’aurai pu soupirer, me braquer, mais j’ai décidée d’être polie. De faire comme si cela ne me vexais pas. Je suppose qu’un commentaire de style “ pas mal “ était mieux que rien. Qu’il n’était certainement pas donné au premier venu. J’ haussa les épaules. Ce n’est pas comme si cela changeait quoi que ce soit dans mon emploi du temps. j’aurai très certainement regardé la télévision en attendant, je n’avais donc rien eu à perdre à lui montrer cette expérience. Car oui, le temps de la faire, les cookies avaient cuits. Il était donc temps de les sortir. Prenant une manique, parce que Lyra m’avais sermonnée sur le fait qu’il ne fallait pas que je me brûle les mains, j’ai sortis la plaque du four. Avant transvaser sur une grille, pour qu’ils refroidissent plus rapidement. Puis ai posée cette dernière au dessus du four, pour ne pas plus nous encombrer.

C’est à ce moment là que Grondecho est venu, tout joyeux qu’il était, pour me montrer son vernis rouge. Je dois avouer que cela rendait particulièrement bien sur ses griffes. Tout comme eye liner qu’il s’était passé au dessus des yeux, et le fond de teint pour éclairer un peu son teint. Je n’étais pas branchée maquillage, mais le côtoyer au jour le jour avait renforcé mon vocabulaire, et m'avait appris deux ou trois choses d’ on j’aurai pu nier l’existence toute ma vie.

- Osnateuh, Miss, venez on passe dans la salle d’eau


La salle d’eau ? Qu’avait t’il en tête ? Je ne pouvais pas bien m’habiller, ou même me maquiller, je n’avais pas le temps. Je devais faire mes devoirs. Prendre du retard était inconcevable. Même quand j’étais à l'hôpital, je m’étais arrangée pour que monsieur Coves me les apporte. Ce n’était pas maintenant que j’allais reprendre l’université qu’il fallait me relâcher. Non, je ne pouvais décemment pas m’habiller. D’ailleurs, c’était trop soudain, nous avions à peine terminés les cookies, l’expérience. Je ne pouvais pas. Je ne voulais pas.

Grondecho, semblant comprendre mon dilemne, se pencha en avant. Les griffes de ses pattes avant touchant ce qui aurait pu être ses cuisse. Pour se mettre à ma hauteur, et me regarder d’un air plein de douceur. Me manipulant ouvertement, sans que je puisse m’en rendre compte. Utilisant la logique pour me contrecarrer.

- Os-chou, tu as une invitée, et tu sais comme moi que tu n’as pas le droit de la snober. Par ailleurs, si tu fais ça, je te laisserai me parler des raies manta.

J’ai relevée les yeux, et ai pris la main qu’il me tendait. Regardant le front de Mélodie pour l’inciter à me suivre. J'aimais bien lui parler des raies manta. Mes devoirs, contre la perspective de l'initier à l'océan. C'était vraiment pas cher payé.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptySam 13 Aoû 2016 - 17:22

Et alors qu’elles s’occupaient comme deux simples camarades, Blacky, que Mélodie avait fini par oublier, vint se rappeler à sa mémoire. Les interrompant, il les invita toutes les deux à passer dans la salle d’eau. Notre amie comprit tout de suite qu’il devait faire allusion à la salle de bain, bien qu’elle n’ait jamais entendu dans son entourage quelqu’un la désigner de la sorte. Mais outre cette question de vocabulaire, Mélodie se demandait ce qu’il voulait qu’elles aillent faire à deux là-bas. Sceptique, elle observait en parallèle la réaction d’Osnate. Cette dernière ne prononça pas un mot, mais semblait par son faciès contre cette idée. Ce fut alors que la créature usa d’argument qui n’aurait certainement pas convaincu Mélodie. Et puis en quoi les raies mantas étaient si intéressantes ? Soupirant, notre amie savait qu’en l’absence de Lyra, elle n’aurait pas l’avantage face à ces deux là. De plus, étant ignorante sur la relation que son amie entretenait avec Osnate, Mélodie préférait ne pas créer de remous.

« Dis Blacky, tu peux me dire pourquoi je dois m’y rendre aussi, en même temps qu’Osnate de surcroit ? »

Mélodie était suspicieuse, cela se voyait clairement sur son visage. Pour elle, cette invitation pouvait sous-entendre plein de chose. Et certes, notre camarade ne s’était pas faite présentable pour une sortie, et sa tenue ressemblait plus à un pyjama qu’à autre chose, mais elle avait pris soin de prendre une douche ce matin et de s’accorder du temps pour elle. Résultat, c’était en freinant l’allure que Mélodie suivait les deux autres.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyVen 19 Aoû 2016 - 17:40

- Parce que tu es son invitée pardi … oh et puis, Blackie ça fait un peu chien de compagnie, tu ne trouves pas ? Je suis Grondynounet.

L’animal, lui fit un clin d’oeil exagéré, puis, d’un pas guilleret, s’avança sans l’attendre vers ce qu’il aimait appeler “ son sanctuaire. Osnate l’y attendait, assise sur le rebord de la baignoire, et commença à débiter des choses faussement intéressantes sur les carpes géantes. Alors qu’il choisissait des tenues dans la penderie de Lyra, l’animal hochait la tête, à grand renfort de “ bien sur “, “ exactement “, et de “ on n’a rarement vus de telles créatures, elles sont magnifiques “. Et Osnate continuait, parce qu’elle ne pouvait comprendre que ce genre de sujets ne passionnait qu’elle. Étalant de nombreuses robes sur le lit de Lyra, c’est qu’elle en avait de belles mine de rien, le familier ordonna à sa protégée de se laver rapidement, pour laisser vite la place à Melodie. Et alors que cette première s' exécutait, il fouilla dans ses tiroirs, à la recherche d’un maquillage qui pourrait l’aider. Mais c’était là du maquillage pour peau blanche, et dieu savait qu’Osnate était basanée. Au moins, se consola t’ il, cela irait à son invitée.

Osnate sortant de la douche, une serviette sur le corps, parce qu'heureusement, elle en avait appris l’utilité depuis le temps, laissa alors la place à l’autre jeune femme. Et alors qu’elle se mettait des sous vêtements, visiblement prête à subir les caprices de son animal, elle abandonna son air neutre pour une mine de circonstance, celle d’une enfant qui fait la gueule. Qu’à cela ne tienne, Grondecho ne semblait pas s’en apercevoir, et commença à lui montrer nombres de robes plus convenables que celles qu’elle avait dans son armoire. La rassurant, en lui disant que bien sur, il avait demandé à Lyra avant. Et qu’elle avait acceptée, naturellement.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyMer 24 Aoû 2016 - 18:42

La réponse du familier d’Osnate ne fut guère convaincante, et déjà dans sa tête Mélodie se disait qu’elle se passerait bien de les suivre jusqu’à la salle de bain. Par ailleurs, elle avait bien pris note du véritable nom de la créature, cette dernière n’aimant visiblement pas le petit nom qu’elle lui avait trouvé, avait finalement pris la peine de se présenter. Grondynounet… Notre amie avait honnêtement du mal à juger si c’était mieux ou pas. Mais qu’à cela ne tienne, Mélodie allait faire un effort pour l’appeler de la sorte. Ne serait-ce pour éviter qu’il ne l’entraîne avec Osnate dans la salle de bain. Enfin pour cette dernière, ce n’était plus la peine, la jeune fille avait devancé tout le monde en entrant la première dans la dite pièce. Mélodie observa Grondynounet faire de même, avant de bifurquer dans une toute autre direction.

** Pas question d’y aller en même temps qu’elle, et puis pas besoin non plus. **

C’est vrai quoi, elle y avait déjà fait un passage aujourd’hui, et puis elles n’étaient pas assez proches pour se permettre d’occuper une salle de bain ensemble. D’ailleurs plus personne ne l’était désormais pour se permettre ce genre de liberté. Dans sa tête, Mélodie ne se montrerait plus jamais nue, ou ne serait-ce qu’en petite tenue, face à quelqu’un. Son corps avait été souillé, son âme blessée, et plus jamais elle ne laisserait quelqu’un être aussi proche d’elle à nouveau. Car plus on se montrait intime avec quelqu’un et plus facilement ce dernier vous blessait en retour. C’était là la triste réalité qu’avait pu constater notre demoiselle.

** Ils en font du bruit. **

Alors qu’elle avait regagné le salon, Mélodie pouvait entendre Osnate et Grondynounet parler depuis la salle de bain. Visiblement de ce qu’elle parvenait à entendre, la conversation avait légèrement changée. Ce n’était plus de faune et flore sous-marine dont il était question, mais bel et bien désormais de robes et vêtements. Soit, Mélodie s’en fichait un peu, elle était bien contente de ne pas s’être laissée entraînée dans tout cela.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyMer 7 Sep 2016 - 9:40

「 Dans la peau d'une boule de poils 」
Sous le soleil éclatant de l’été, une ombre silencieuse courait dans le ciel paisible, accompagnée d’une trainée de nuages. Comme un appel silencieux, elle rassemblait les montons du ciel et les menait jusqu’à la bergerie, toison noire parmi les blanches. Tous suivaient la petite créature sombre en un majestueux cortège nébuleux qui filait à travers l’azur céleste, portés par une légère brise estivale, pour aller où ? Personne parmi eux ne le savait, mais ils suivaient, comme heureux de cette balade improvisée au dessus des toits, sans se rendre compte que leur groupe lentement s’effilochait, comme une pelote qu’on déroule. Ils aimaient voyager, voir le paysage, qui pourrait les en blâmer ?

Hélas, la promenade touchait déjà à sa fin. Arrivés au dessus d’une des nombreuses résidences en bordure de Kousha, la créature noire rassembla ses moutons. Descendant sur le toit, la mélodie de son chant porta dans le ciel clair pour les appeler. Tous se rassemblaient pour l’écouter, en un grand amas de laine... tous ceux qu’elle avait rapatriés, ils pouvaient rentrer au bercail à présent. Et dans une dernière note... le ciel était à présent d’un bleu éclatant.

Sa mission accomplie, la boule de poils quitta son perchoir pour redescendre de quelques étages. Un peu plus bas, une fenêtre était ouverte... c’était là qu’elle habitait, plus ou moins. Sa liée y vivait, et aussi nomade pouvait-elle être, c’était également son chez-elle. Quant bien même cette notion fut abstraite pour la petite boule de poils. Elle se faufila donc par l’ouverture, arrivant dans la chambre de la jeune fille... La décoration avait quelque peu changé depuis sa dernière visite. Tous ces vêtements sur le lit l’intriguaient, ils avaient l’air confortables. Mais il était trop tôt pour songer à faire la sieste, et puis... il y avait autre chose. Quelqu’un avait pénétré les lieux.

Humant l’air, le renard sombre quitta silencieusement la chambre pour gagner le couloir principal. Ils faisaient du bruit... de là, elle pouvait entendre une curieuse conversation. Une porte était entrouverte, néanmoins, elle ne jugea pas utile de se préoccuper des deux qui conversaient. Cette odeur de tsukuyomi qui lui piquait la truffe... c’était assez en dire. La colocataire de Lyra avait probablement ramené une perturbation. Ce n’était franchement pas le moment, ça l’agaçait. Particulièrement de l’entendre parler au nom de sa liée. Tu mens, ce n’est pas bien de mentir. Mais pour le moment, une autre présence avait capté son attention. Furtive, la créature d’orage se glissa jusqu’au salon pour trouver cette fille.
* Mélow, qu’est-ce que tu fais ici ? * Bien sûr, poser la question aurait été compliqué. Au lieu de cela, l’animal s’offrit donc simplement une incursion dans l’esprit de la demoiselle.

* * * * *

... Très vite, l’environnement autour d’elle s’assombrit. Voilà à quoi cela ressemblait... Déstructuré, bancale, brisé. L’esprit de cette fille se trouvait être l’allégorie du bordel, c’était pas joli à voir. Des bris de mémoire flottaient un peu partout, tandis que le reste des structures encore debout tenait dans un équilibre irréaliste défiant les lois même de la gravité. Tristement, cette vision ne l’émouvait même pas... ou plus. Les humains sont juste trop fragiles. Ce n’était qu’un écho de plus à une opinion forgée depuis bien longtemps déjà.

De nombreuses images affluaient, auxquels le familier ne prêtait qu’à peine attention. Certaines se brouillaient, s’emmêlaient, perdaient leur logique – et brusquement, un tremblement secoua la terre. Mélodie essayait de la repousser... ? Son état psychologique la rendait vraiment trop vulnérable pour ça. Finalement, ce qu’elle recherchait se présenta : la raison de sa présence ici. C’était la voix de Lyra... elle comprenait un peu mieux à présent.


* * * * *

Sortant enfin de l’esprit de la tsukuyomi, elle sembla soupirer. Elle était une nuisance, mais pas un danger. En d’autres termes, il suffisait de l’ignorer. Joyeuse cohabitation en perspective, dites-moi... – cohabita-quoi ? ce mot ne faisait apparemment pas partie de son vocabulaire. A présent, sa queue touffue s’agitait doucement sur le parquet tandis qu’il fixait la demoiselle, signe de contrariété prononcée. Ce qu’on avait dit à propos d’ignorer ? Ouais, non, dégage sale humaine, rentre dans ton pays.
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MessageSujet: Re: Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou}   Il était une fois deux princesses dans la bicoque d'une roturière. {pv Osnou} EmptyDim 18 Sep 2016 - 18:13

Osnate secoua la tête. Elle n’était au final pas si convaincue. Agitant brusquement la tête de droite à gauche, elle me regarda de ses grands yeux marrons. Et là voilà qui revenait au galop, la crise qu’il avait essayé d’endiguer. On pouvait facilement le voir à ses épaules courbées, à sa tête dirigée vers le sol. Sans qu’elle ait besoin de parler, je compris ce qui n’allait pas. Les habits de Lyra, et la perspective de devoir sortir. Ma maîtresse ne parlait pas, mais je savais que bientôt, elle allait se mettre en boule dans un coin. Très certainement dans sa chambre, le temps que ça passe. Elle voulait vraiment me faire plaisir, oui, je n’en avais jamais douté. Mais c’était renier ses principes fondamentaux, et ça, ma petite chouquette en était incapable. Ce n’était pas dans le programme. Le programme disait qu’elle devait faire ses devoirs, se laver, manger puis regarder la télévision. Le fait d’avoir inversé deux choses commençait à lui donner des tics nerveux. Mine de rien, Osnate avait à accumuler beaucoup trop de stress en me faisant plaisir. Cela me rendit triste. Alors, lui caressant doucement la tête, je me suis retourné pour ranger le bazar que j’avais pu mettre dans la penderie de sa colocataire. Je lui ai dit de partir. De faire ce qu’elle avait à faire.

En hochant la tête, elle m’a laissé. Ouvrant grand la porte de la chambre, sortant d’un pas vif sur le couloir. Puis elle a vu le familier. Une créature sans nom et sans voix. Comment je le sais ? Je l’ai entendue s'arrêter, puis se remettre en marche comme si de rien n’était. Il n’y avait que lui pour la stopper dans son élan. Après tout, c’était une variable aléatoire, personne ne savait quand il venait et partait. Même les passages de Lyra étaient soumis à ces calculs compliqués. Osnate ne se serait jamais arrêtée si cela ne l’avait pas surprise. Elle détestait être surprise. Puis elle claqua la porte de sa chambre, et je la devina en train de travailler sur son bureau, en train de regarder son grand tableau. Aucun bruit ne parvint à mes oreilles délicates, ma petite dame n’avait pas besoin de stylo. Après tout, le plus gros du boulot se passait dans sa tête. Cette perspective me fit sourire, et alors que je finissais mon travail, je me remis à penser à elle. Sortant sur le pallier, je trouvais comme attendu les deux compères, le plus petit terminant à peine le scan de l’esprit de notre nouvelle amie.

- Tu ne devrais pas faire ça. Ce n’est pas la meilleure façon de dire bonjour.
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