Les plus belles rencontres se font par hasard... [PV Xyumu]

Alicia se réveilla en sursaut, elle ne se souvenait plus exactement de ce qu'il s'était passé mais il lui falait peu pour comprendre. Des bandages couvrant ses mains, l'absence de ses ongles, son incapacité à bouger ses doigts,en d'autre terme, elle avait été torturé. Elle ne souvient que d'un nom, Nehama et une silhouette, Celle d'une fille aux oreilles de chat. C'était une humilition pour elle. A un tel point qu'elle frappa de rage contre le mur, faisant saigner sa main. C'est alors qu'une infirmière entra dans la chambre.

« Ah Vous êtes enfin réveillée ! Et s'il ne vous plait, ne nous donner pas plus de boulot que l'on en a déjà.
- Depuis combien de temps suis-je ici ?
- Cela va bientôt faire 3 jours.  Vous avez d'autres questions ?
- Oui. Qui m'a trouvé ?
- Des passants. Vous êtiez dans un sale état quand ils vous ont amenés ici je dois avouer. Chose étrange, on a aussi retrouver des couteaux sur vous mais comme si ils avaient été posé sur vous.
- Comment ? »

Voila qui était étrange. Alicia n'avait aucun souvenir de l'évenement mais elle gardait d'habitude ses couteaux cachés sur elle grace à des poches camouflées. Même si on prenait l'habit qu'elle portait, on ne sentait ni les couteaux au poids ni au toucher. Et Alicia savait qu'elle n'aurai jamais fait l'erreur de faire tomber des couteaux au sol par mégarde et encore moins sur elle. Par conséquent ça devait être l'oeuvre de quelqu'un d'autre, soit Nehama soit une tierce personne. Alors qu'elle était dans ses pensées elle fut interrompu par l'infirmière.

« Arrivez-vous à vous lever ?
- Hein quel question bien sur que je pe- »

Avant de se rendre compte qu'elle ne pouvait plus tenir sur ses deux jambes.

« Comme je le pensais... Vous ne pourrez pas marcher avant quelques jours voir quelques semaines.
- Quoi ? Mais je dois travailler ! Payer mon loyer !
- Ne vous en faites pas pour ça. Nous avons contacté votre patronne ainsi que celui qui s'occupe de votre appartement tout va bien ils s'occupent de tout.
- Ah... Je vois... Pouvez-vous m'aider à remettre sur le lit et me donner mon chouchou s'il vous plait ?
- Je veux bien mais... quel chouchou ?
- Quoi ?
- Vous n'aviez aucun chouchou sur vous quand on vous a trouvé.
- QUOI ? Vous êtes sure ?
- Sure et certaine.
- J-Je vois... Dans ce cas, est-ce que vous pouvez m'en apporter un ?
- Bien sur. Est-ce tout que vous voulez ?
- O-oui merci... »

Le temps passa et cela allait faire maintenant une semaine qu'elle était à l'hopital. Elle devait se déplacer à l'aide d'un fauteuil roulant vu qu'elle n'avait toujours pas la possibilité de marcher sur ses deux jambes. C'est par un beau jour de Mars Qu'elle fit la rencontre d'une jeune femme qui changea sa vie. Ce jour là elle avait un peu plus froid que d'habitude et avait besoin de boire une boisson pour se réchauffer. Le problème était qu'elle n'arrivait ni à selectionner sa boisson, ni à mettre les pièces dans la machine, elle décida alors demander à une passante de l'aide.

« Excusez moi ? Mademoiselle ? Est-ce que vous pourriez m'aider s'il vous plait ? Je n'arrive pas à sélectionner ma boisson au distributeur de boisson ni à mettre la monnaie. »

Pourquoi donc la prophète se retrouvait-elle à l'hopital ? La réponse est simple mes chers lecteurs, pour redonner un peu de joie de vivre à ceux qui en avaient le plus besoin, il n'y a pas d'autres explications. En fait, elle venait souvent avec des ballons gonflables, des cartes ou des jeux de sociétés pour égailler la journée de certains enfants ou adultes, il n'y avait pas de frontière au besoin de bonheur. Ce qui se passait bien souvent, c'est qu'elle devenait une attraction malgré elle, et que malgré le fait que sa manœuvre marchait -Entendez par là que la plupart de ses cibles regagnaient le sourire-. La pauvre femme se retrouvait percutée le soir même ou alors le lendemain entier par une certaine déprime, une violente dépression la prenant, comme si avoir aidé les autres n'avait en fait été "qu'absorber" leur mal. C'était triste à dire, mais elle se ruinait le moral tout en se le gratifiant à chaque fois qu'elle venait ici.

Enfin bref, j'ai pas besoin d'un narrateur ! Surtout si c'est pour dire ce genre de connerie hein, je suis pas dépressive. Je suis même très contente d'être ici. En fait, comme chaque matin de cette semaine, j'étais venue pour faire un jeux de rôle avec la chambre 231, pourquoi elle ? Je ne sais pas, je l'avais choisis, comme ça. Enfin bref, au début, c'était assez lent, douloureux, sans intérêt, mais je suis contente que les patients aient joués le jeu, ils ont même eu l'air d'apprécier la démarche... Enfin. Deux heures de MJ, ça ouvre l''appétit ! Je mangeais tranquillement un pain au chocolat -et non pas une chocolatine comme pourrait le dire certain hérétique.- Et j'attendais, je regardais les infirmières et les médecins passer, je me disais que ma place était peut être là au lieu de jouer les prophètes, à aider les autres d'une façon saine ainsi. Enfin ça, c'était jusque là.

"Oh, oui bien sûr, comment refuser ça à un si jolie minois ?" Non, ce genre de phrase n'était pas de la drague, mais plutôt de l'humour déguisé, ça aide à reprendre confiance en soit ce genre de compliment, et ça lui fait oublier le fait qu'elle me demande un service et qu'elle est donc en incapacité de le faire. Je me rapprocha d'elle et donc du distributeur pour regarder les différents types de café en souriant. "Lequel ?"

En entendant les mots , Alicia rougit légèrement. Très peu de gens lui faisait de compliment sur son apparance et elle était très réceptive à ceux-ci. Elle secoua la tête pour se réveiller de la semi-transe dans laquelle elle était.

« Heu... Un café au lait s'il vous plait... »

Pendant que la passante prenait la boisson d'Alicia, celle-ci regarda le ciel et soupira un coup. Alicia n'était plus sure d'elle, d'un côté on pouvait dire qu'elle avait peur. Peur de rencontrer à nouveau cette Nehama, peur de perdre à nouveau, peur de mourir. Ca ne lui était arrivé qu'une fois d'avoir peur de ça. Elle avait appris à rendre son cœur glacial quand il s'agissait d'un assassinat mais il restait un partie d'elle qui était humaine.

La passante lui donna finalement sa boisson et Alicia la remercia avec le sourire. C'était un sourire qu'elle n'avait pas fait depuis son hospitalisation. Tout ce qu'elle avait montré était un visage neutre, triste ou un faux sourire, mais celui-là était honnête.

« Merci ! »

Alicia essaya d'ouvrir la canette, mais sans ongles et avec ses doigts cela s'averrait très dur. Elle tendis alors la canette à la passante et commença à cacher son visage légèrement honteuse.

« Pouvez-vous l'ouvrir s'il vous plait... »

Elle soupira à nouveau pendant que la passante lui ouvrait sa canette. Elle se sentait inutile et faible, quelque chose qu'elle n'aimait pas. Mais que pouvait-elle faire contre ça ? Rien... Strictement rien...

Les rougissements de la jeune femme me convainquirent que j'avais bien fait de me prononcer ainsi. Parfois, quelques simples mots peuvent suffire à quelqu'un pour lui rendre le sourire ou lui donner envie de continuer à se battre contre la mort, je suis un peu un clown dans cet endroit si l'on peut dire alors. [i]Mais je me demande, pourquoi donc n'existe t-il pas des vaches au café puisqu'il existe du café au lait ?[ /i] Je lui passais sa canette et l'observait doucement, ses doux fins traits au niveau de son visage était lisse et régulier, d'une élégance sans pareille. Mais ce qui attirait tout de suite le regard était ce qui l’embellissait tout autour, une jolie cascade de flamme qui dansait le long de ses épaules. J'avais une large préférence pour les couleurs rousses et j'étais sous le charme tout à coup.

je pris sa canette et l'ouvrit, ce n'est pas comme si c'était dur de toute façon, surtout pour une femme aussi forte que moi êê. Vous avez besoin d'aide pour rentrer jusqu'à votre chambre jolie rousse ? Sans vraiment lui demander plus longtemps son avis, je lui rendis sa canette ouverte et alla à l'arrière de son fauteuil pour la pousser tout doucement, je ne voulais pas qu'elle se mette du café partout ! En fait, je voulais aussi ne pas rater sa chambre, cela aurait fait idiote, donc j'avançais à taton jusqu'à ce qu'elle me dise de tourner, tout simplement. Je m'appelle Xyumu, et vous ? J'espère que vous n'êtes pas là pour quelque chose de trop grave !