Coupe la poire en deux. En deux ? Pour en faire quoi ? On ne mange pas une demi poire. [Ami et Os]

Tu peux le dire tu sait, personne ne t’en voudra. Tu peux même le crier, car ce n’est plus un secret. De quoi as tu peur ? C’est une maladie comme une autre. As tu honte ? Honte de dire que ce brillant esprit pourrait te dépasser ? Honte de dire que ce brillant esprit est coincé par ses propres règles, ses propres pièges ? Tu le sait bien, cette étudiante n’est pas normale, et pourtant, tu continue à essayer de l ‘aider. Tous les autres ont abandonnés, et la laissent dans un coin en attendant que l’heure passe. Ses notes sont excellentes, et pourtant elle continue de construire des édifices pendant les cours. Lui poser des questions ne sert à rien, car elle les retourne toujours à son avantage, et ridiculise sans le remarquer. Toi aussi tu en as fait les frais, un jour ou tu lui avait demandé d'arrêter de distraire les autres. Tu as cru qu’elle allait pleurer, cela t’a vraiment retourné.

Alors pourquoi continue tu ? Cela te brûle à petit feu, tu le sait pertinemment. Mais toi, dès le premier regard, tu n’as pas pu t’en détacher. Ce n’est pas de sa faute, elle t’a hypnotisée. Tu l’as vite comprit, ce corps monstrueux ne veut pas vivre. Il se laisse mourir par ennui. Cela t’as certainement choqué. Tu est faible face à ce genre de choses. Cette innocence, cette détresse émotionnelle, c’est toujours compliqué à gérer quand on a un cerveau comme le sien. Alors, tu t’est fait confident, tu t’est improvisé coach de vie. Tu lui a retourné le cerveau à coup de compliments, parce que tu t’en ai bien rendue compte, qu’elle carburait à ça. Qu’il n’en fallait qu’un pour la convaincre de rendre ses devoirs. Sacripant, tu en as bien profité.

Osnate refuse de s’intégrer, tu as du forcément remarquer cette haute opinion qu’elle a d’elle même. La encore, tu prétend qu’elle se raccroche à son cerveau. Elle a beau le détester, c’est la seule chose qui la rend différente des autres. Elle s’enferme dans sa tour d’ivoire, derrière des excuses pour ne pas accepter sa maladie. Elle prétend que c’est son intelligence qui la coupe des autres, mais tout le monde sait qu’il y a autre chose. Tu doit bien t’amuser à la voir ainsi si fière, alors que tu sait qu’elle fait de son mieux pour sortir à chaque instant la tête de l’eau.

Elle refuse parfois de parler pendant des jours entiers. N’est ce pas ce qui est arrivé ? Regarde, elle est concentrée sur autre chose. Un livre sur la biologie marine. Tu as beau faire ton cours, elle n’en démord pas, et refuse de t’écouter. Un comble, tu devrait t'énerver. Alors pourquoi ressent tu ce pincement au coeur. Tu est vraiment faible. Es ce que c’est ces yeux ? Ces yeux inexpressifs, ces yeux qui pensent avoir tout vus de la vie ? Tu y croit fermement en tous cas. Ce sont les même que ta grande soeur, partie trop tôt après une existence de bataille contre la maladie. Tu ne supporte pas ce regard, il te faut le changer. Peut être arrivera tu à effacer cette image douloureuse. Tu semble vouloir t’y rattacher. Pitoyable.

Parle lui après les cours. Oui, demande lui d’aller voir une nouvelle élève. Tu sait qu’elle le fera si c’est toi qui la complimente. Elle acceptera, et partira sans te dire au revoir. Elle ne le fait jamais de toute façon. La politesse n’est pas une priorité, les légos, si. Tu la verra partir, mais tu ne la laissera pas seule non. Tu vas la regarder de loin, comme un stalker, pour t’assurer qu’elle s’en sorte bien. Osnate est compliquée à gérer, ce ne serait pas la première fois qu’elle se fait frapper par un élève. Les professeurs en ont envie, eux. Alors tu la voit s’approcher d’ Amiwael. Tu la voit faire un signe de paix, et dire, de sa voix sans timbre si caractèristique.

- On m’a demandée de t’aider. Je suis pressée. En quoi puis je t’aider ?

Amiwael venait juste d'arriver dans ce monde étrange ou chacun était unique. Elle avais remplis le matin mème un dossier d'inscription pour cette université. elle en arpentais les couloir, examinent chaque mur, chaque fissure afin de s’assurer que tout était réel. Deux eleves étaient venue a sa rencontre. Deux personne qui auraient pu etre ses amis, sa famille. Deux personnes sur qui elle avais craché son venin, en révélant les faiblesse caché de chacun. Il avais suffi de deux élèves pour que plus personne ne l'approche. Les regard plein de reproches, les murmure qui passaient d'une personne a une autre et les rumeur. Les préjugés. Tout cela englobais Amiwael comme un cerlce vicieux sans fin qui se raprochais de plus en plus, jusqu’à l’étouffer. C'était la Litanie Des Rumeur. Voila le nom qu'elle lui avais donné. Cependant, elle n'était pas étrangere a Amiwael. On pourais mème dire que c'était désormais une camarade quotidienne.

La jeune fille dévalas les escalier de l'universitée au pas de course, éspérant s'éloigner le plus possible de ce chant démoniaque. Elle ne fit pas attention au bâtiments qui l'entourais. La seule chose qu'elle vit vraiment était les dalles. Toutes asymétrique, toutes différentes, elles rentraient cependant dans une harmonie uniforme. Sauf une. Il y en avais une qui ressortais de ce parterre lisse. Elle avais du seulement réagir a l'effet de la pression cependant cette seule erreur la fit partir définitivement de cette harmonie.

La jeune fille se trouva stupide se trouva stupide de comparer sa situation à celle d'un chemin. Une dalle, on peu la replacer facilement. Une humaine, non. Il suffit d'une rumeur pour être exclus a tout jamais.

Une voie atteint ses oreilles. Une voie qui s'adressait a elle, et a elle seule. Amiwael s’attendait a tout, sauf a ce que on lui adresse la parole. Elle tourna la tète, affin de savoir si on se moquais d'elle. La seule chose qu'elle vit était une jeune fille, les cheuveux long qui portait des vettements trop grand pour elle. Il émanait d'elle une énergie étrange, unique, que Amiwael n'avais encore jamais vu auparavant. Elle était différente. Rejeté elle aussi. Elle lui donnait l'impression de posseder beaucoup, et de n'avoir pourtant rien. Comme une coquille vide. A ce moment la, quand l’étrangère lui posa cette question, Amiwael ne pensa qu'une seule chose.

Je veut te découvrir.

Tu l’as vu, n’est ce pas. Ce regard triste, mélancolique. C’est pour cela que tu as essayé de les mettre ensemble ? Pour que ces deux êtres qui semblent dépourvues d’émotions brisent la carapace de l’autre ? C’est pitoyable comme approche. Osnate n’a pas d’amis, Amiwael vient d’arriver, tu croyait quoi, que la magie opérerait ? Cela me déçoit. Tu as surestimé ton élève. C’est pratiquement de notoriété publique, le petit génie va rejeter la nouvelle. Ce n’est pas la première fois, elle la poussera hors de son monde, par peur de l’inconnu. Par ennui aussi, car ses yeux, l’humain n’est intéressant que dans un livre, ou sur une table d’autopsie. Et tu croyait pouvoir l’aider ? Pauvre fou.

Cela dit, l’autre à également mauvais caractère. Tu l’as vu, lors de l’entretient individuel. Elle a essayée de te déstabiliser, m’étant à nu tes émotions si longtemps refoulées. Cela à marché, et pour la seconde fois, tu as ressentit ce pincement au coeur. Ce n’était pas le petit génie qui te faisait pleurer, mais ce bout de femme aux yeux si tristes. Tu as du te dire que c’était le destin, qu’il y avait bien un moyen pour que ça marche entre elles. Toutes les deux avaient réussies à t’émouvoir, il y avait donc quelque chose à exploiter. Ce n’est pas vraiment de ta faute, tu voulait juste essayer.

- En quoi puis je t’aider ?

Elle récidivait, attendant une réponse. Osnate pouvait carburer des heures entières à ce petit manège. Tu le savait, tant que sa question resterait en suspend, elle ne bougerait pas. Elle t’avait fait le coup, un jour en cours. Tu lui avait posé une question, et elle avait répondue que l’équation pouvait être réduite. Tu lui a demandé de s’approcher, elle a refusée. Prétextant que c’était à toi de le faire, que c’était ton rôle de professeur. Les élèves ne doivent pas empiéter sur le travail de leurs maîtres, c’était ses mots. Elle était restée debout les dix minutes que cela t’avait prit. Ce n’était pas méchant, c’était innocent, mais tu t’était retrouvé comme un con devant les autres élèves.

Puis tu l’as vu s’éloigner. C’est qu’Amiwael avait du lui répondre. Tu l’as vu partir de son pas gracile, aérien. Parce qu’Osnate est maigre, elle donne ce genre d’effet à l'environnement quand elle se met en route. Ses habits qui flottent, sa marche rapide, c’est un drôle de spectacle. Tu peux l’avouer tu sait, que voir ces quarante petits kilos se mettre en marche te fait à chaque fois froid dans le dos. Personne ne t’en voudra, pas même moi. Tout le monde le dit, le corps de ce génie est monstrueux.

- Tu ne veut pas m'aider. Tu ne m'aurait sans aucun doute jamais remarqué si quelqu'un ne t'avais pas demander de m'aborder. Tu te fiche des autres. Plus rien n'as d'importance pour toi. Laisse moi.

Les mots avaient fusé, répondent à la question sourde que lui avait posé l'autre. La jeune fille l'avais regardé et les minutes s'étaient écoulées, Laissant place a un silence sourd. L'autre avais finis par se retourner et partir. Amiwael l'avais regardé s'éloigner, avais été hypnotisé par cette silhouette rétrécissent pas après pas.
Une sensation étrange s'était emparé d'elle. Serais-ce de la pitié? De la sympathie ? Non. C'était autre chose et elle le savais. Elle ne voulait juste pas l’admettre. Cette fille était comme elle. Elle avais laisser toute croyance derrière elle. Abandonnant toute vie, tel un trou noir qui absorbait tout, et grandissait, oui grandissait jusqu’à s'autodétruire. Amiwael avais vécu beaucoup de chose. Elle avait vu elle aussi le monde perdre ces couleurs. Elle s'était sentis dériver au loin, pensant ne jamais revoir la rive. Mais un jours, quelqu'un lui as souris. Quelqu'un qui n'as pas prêté attention a cette armure intraversable qu'elle s'était construit. Mais Amiwael savait très bien que la fille avait déjas passé se cap, cette limite ou l'on peu encore espérer vous rattraper avant que le radeau ne coule.

Elle regretta soudain ces mots. Ils étaient peut être vrai, mais ce n'était pas ce que Amiwael pensait vraiment. Elle comprenais enfin ce sentiment qui l'avais traversé lors de sa rencontre.

Amiwael ne voulait plus être seule sur son radeau . Elle voulait le partager avec cette fille. Elle voulait partager sa détresse et espérer que s'abriter a deux les sortiraient peut etre enssemble de ce chagrin invisible au yeux des autre.

Amiwael levas les yeux et vis la jeune fille, dont la silhouette disparaitrais bientôt.

sa jambe bougeas.
puis l'autre.
et chacune de plus en plus vite.
la vitesse augmentais a chaque instant, la poussant contre le vent qui fouettait son visage.
les contours de l'autre grandissaient.
jusqu’à reprendre leurs taille d'origine.
Amiwael se jeta sur elle, enroulant ses bras autour se son corp trop mince. ne murmurant qu'un mot a son oreille.

-Reste.

Reste. Elle m’a dit de rester. Quelque chose en moi s’est brisé. Je n’aime pas les contacts physiques, mais je me suis laissée bercer. On m’a déjà dit de rester, mais cela remonte à quatre ans. J’étais dans un surgélateur, et essayait de résoudre un problème de mathématiques. J’ai voulu m’enfuir, mais un simple verbe m’en a dissuadée. Un verbe sec, m'ordonnant de ne pas bouger. Je n’aime pas être contrainte, pas par la méchanceté. Il leurs a fallut beaucoup de compliments pour se rattraper. Quatre ans, c’est loin. A l’université, personne ne me dit jamais de rester, ils préfèrent me voir partir. Ce n’est pas leurs faute, je ne reste pas non plus pour les écouter. Ce n’est pas agaçant, ce n’est pas comme si j’attendais quelque chose d’eux. C’est une routine. Mais ma routine vient de se casser.

Plus rien n’a d’importance pour moi. Je me fiche des autres. Le sait t’ elle ? Comprend t’ elle ? C’est étrange, sur le coup, j’ai eu envie de pleurer. Je n’aime pas avoir envie de pleurer. Je me suis dégagée de son étreinte, j’ai détournée les yeux, incapable de soutenir son regard. J’ai pris quatre légos dans la poche de mon pantalon et les aient serrés très forts, pour me calmer. De mes deux mains, j’ai soufflée dessus, puis les aient assemblés, puis ré-assembler. Les légos me recentrent, moi et mes émotions. Je n’aime pas les émotions, tenir ces jouets me permet de les effacer.

- En quoi puis je t’aider ?

J’ai rangée les légos, et ai regardée mes pieds. Question test, qu’allais je faire d’elle. Encombrante, mais pas agaçante. Pas encore en tous cas. Les possibilités étaient multiples. Mais je devais la renseigner, le professeur l’avait dit. Il m’avait complimenté, et dieu sait que je ne dis jamais non à un compliment. Mais elle, elle ne voulait pas d’aide, pas de quelqu’un qui se fichait d’elle. Je me fichais d’elle. Mais les interactions humaines étant ce qu’elles sont, je fini par lui reposer la question. Je ne comprenais pas moi même ce qu’elle impliquait.

L'autre a baissé le regard, son expression a changé. Amiwael avais vu juste. Elle avais touché une partie sensible. Une partie incompréhensible. Cependant, l'autre ne voulait pas se laisser aller a ses émotions enfouis, chamboulé par un simple mot. Alors Amiwael répondis. La question était sans aucun sens, mais pour l'instant, elle était le seul passage vers l'autre. La seule faille dans cette muraille invisible. Mais ça, la jeune fille en face d'elle ne le savait surement pas encore.

- Quel est ton nom?

Amiwael détestait répondre a quelque chose qui ne voulait rien dire. Alors dans ces cas là, elle estimait que c'était son tour de poser une question. Cependant, chaque demande été choisis ingénieusement, de façon a viser des parties sensibles de la personne. Quand Amiwael était encore dans son pensionnat, elle avais l'obligation de consulter une psychologue. La première fois que Amiwael l'avais vue, elle l'avais trouvée futile, sans intérêt. Alors, quand cette dame inutile lui avais adressé la parole pour lui poser des question creuses, comme par exemple: "est ce que tu aimait tes parents?", la jeune fille lui avait répondu de la mème manière, plaçant du venin sur chacun de ses mots, tous plus tranchant les un que les autres.
" Vous intéressez vous réellement a moi? Non. Vous êtes là 3 jours par semaine: le lundi, le jeudi et le vendredi. Chacun de ses jours vous recevez 20 élèves, tous enfouis dans une dépression plus noir les une que les autres et à chaque élève, vous ressassez les mème question. Des question que vous avez appris par cœur en école de psychologie, les jours ou vous ne faisiez pas la fête chez des amis. Des question sans profondeur, sans aucun sens. Mais a force d’être formater de cette façon, vous êtes devenu un robot de la société. Un robot qui ne se demande mème plus le sens de ses paroles. Un robot sans intérêt."
Mais cette fois, ce n'était pas pareil. Elle ne voulait pas blesser l'autre. Elle voulait juste toucher son cœur. Y jeter l'ancre. Et cela, grâce a son nom. Un nom n'est pas un simple mot pour désigner une personne. Beaucoup de gens pensent cela mais la vrai valeur du nom et ailleur. Un nom est un présent qui forge notre personnalité, qui nous prouve que nous somme quelqu'un. Cette fille n'avais pas du donner son nom depuis longtemps. Elle s'était perdue, son nom ne signifiant plus rien, utilisé par des personne qui ne le voyait que comme une étiquette qui servait a ne pas confondre deux moutons. Mais Amiwael, elle, ne le voyait pas comme cela. Quand quelqu'un nous offre son nom, un pont est lié a tout jamais.

- Je suis Osnate Rouhama. Ou LS8-659.

Puis elle m’a demandée ce que signifiait mon second prénom. C’était la première fois que quelqu’un d’ici prenait cette peine. Cela aurait du me perturber, mais je venais de tripoter mes jouets. J’étais donc parée a ce genre d’éventualités. Insensible, comme ils le disent si bien. Amateurs, ils ne comprenaient rien. Mais il était vrai que depuis quelques jours déjà, je me trouvais plus réceptive à mon environnement. Une simple remarque me donnais envie de pleurer. Une simple remarque pouvait déchaîner mes émotions. J’étais, comme on dit dans le milieu, à fleur de peau. Soit y temps passant, cette expression n’a aucun sens. Comment peut t’ on être à fleur de peau, c’est quoi déjà, une fleur de peau ? Ridicule. Insensé. Je n’aurai jamais du l’employer. Nous dirons simplement que mon état mental se détériorait. Il est vrai que ma routine était souvent brisée. C’était pour ça. J’étais plus fragile, et je me devais de faire attention.

Je ne le savais pas encore, mais cette nouvelle élève allait en profiter. Je ne comprend pas les relations humaines. Jamais je n’aurai pu déceler un mensonge d’une vérité. J’ai tendance à prendre tous ce que l’on me dit pour acquis. C’est une faiblesse, une faille. Un peu comme les compliments. J’aime beaucoup les compliments et cela me perd, m’obligeant à me sociabiliser. Je suis dans un cercle sans fin avec David et ses singes de compagnie. Je donne mes devoirs, je vais dans des endroits que je n’aime pas. C’est a cause de lui que je suis fragile. Je ne sais pas dire non. Je sais juste exploser quand je n’arrive plus à me gérer.

- LS, c’est pour Light Shadow. Huit, parce que j’étais au palier numéro huit. Le pallier des expérimentations dans un cadre purement intellectuel. 659 était mon numéro d’identification. J’étais la 659e personne à entrer dans le complexe.

J’ai regardée mes mains. Mes ongles rongés, refusant toujours de lui adresser directement la parole. Je n’aime pas mes yeux, je ne veux pas qu’on les regarde, je n’aime pas être regardée. Cela me met mal à l’aise. Elle me met mal à l’aise.

- C'est cela qui t'a détruite? Ces expérimentations sois disant "intellectuel"?

La franchise. C'était la seule chose qui pouvait fonctionner. Celle qui disait s’appeler Osnate était comme dans un univers parallèle, ou seule son âme était accepté, obligent son corps a errer, dépourvue de conscience, croyant tout ce que on lui racontais, sans se demander pourquoi ni comment. Si Amiwael voulait que ces mots aient un impact, elle ne devait pas passer par 4 chemins. De toute manière, elle ne passait jamais par quatre chemins.
Elle voyait que ses paroles commençaient a produire l'effet voulut. Osnate était déstabilisée. Elle ne devait pas avoir l'habitude que on s'intéresse a elle, que l'on prétende la comprendre. Elle devait trouver Amiwael arrogante de prétendre la savoir ce qu'elle ressentais. Cependant, ce n'était pas par prétention que Amiwael lui avais dit tout ces mots.
Elle sentais que plus elle la déstabiliserais, plus la muraille se briserais.

Elle remarquas un objet. Un simple morceau de plastique qui dépassait de la poche d'Osnate. Un légo. Elle compris que pour l'autre, ce n'était pas un simple jouet, mais une bouée qui la raccrochais a ce monde. La seule attache qui lui restait.

-Sans eux, tu serais perdu, n'est ce pas? Ils sont les seuls choses au quel tu porte encore de l'importance. Tu est seule. Et moi aussi. Joseph Fort Newton a dit un jours, les gens se sentent seuls parce qu'ils construisent des murs au lieux des ponts. Et si nous fabriquions un ponts de légo ensemble?

C'est cela qui t'a détruite? Ces expérimentations sois disant "intellectuelles"?


Des expérimentations intellectuelles. Non, je les aimait. J’aimais vraiment être au centre de l’attention. J’aimais recevoir des compliments. J’aimais être aimée. C’est faux, je n’ai pas été détruite. Je ne suis pas détruite. Elle ment. Elle raconte n’importe quoi. Je ne sais pas comment réagir. Je ne sais plus comment réfléchir. Elle ouvre des brèches. Je me noie. Je veux mourir.

-Sans eux, tu serais perdue, n'est ce pas? Ils sont les seuls choses auquel tu porte encore de l'importance. Tu est seule. Et moi aussi. Joseph Fort Newton a dit un jours, les gens se sentent seuls parce qu'ils construisent des murs au lieux des ponts. Et si nous fabriquions un ponts de légo ensemble?

J’ai reculée d’un pas. Mes légos sont tombés. Dans le calme ambiant, ils ont fracassés les dalles de leurs sainteté. Leurs doux bruit brisant un équilibre durement instauré. Cela m’a perturbée. Elle avait le don pour me perturber. Elle était étrange. Pourquoi continuait t’ elle de me fixer. Pourquoi continuait t’ elle à essayer de m’ébranler.

- Je ne suis pas seule. J’ai Lyra. J’ai Monsieur Coves. J’ai mon professeur.

C’est vrai, je ne suis pas seule. Ils sont tous là. Au quotidien, ils composent ma routine. Une routine qu’ils ne peuvent pas s'empêcher de briser. Alors, lui dire ces mots était la meilleure chose à faire. Oui. C’était une réponse logique. Une réponse logique à une question qui aurait mérité du coeur. Mais je ne comprends pas les questions qui méritent des émotions. Mon cerveau n’est pas programmé pour cela. Mon quotidien émotionnel est trop bas. Pourquoi est t’ il si bas ? Je ne veux pas y réfléchir. Je ne veux pas penser. Je ne veux plus calculer.

- Et puis, Chamfort disait qu’ on est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas du fait que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes ?

Elle était contradictoire. Elle parlait comme si tout était normal, mais au fond d'elle, elle n'était plus sûre de rien. Voilà ce que se penssait Amiwael de cette fille étrange au nom de Osnate. Mais ses paroles, aussi inssencé soit elles, volèrent un sourire à Amiwael. Le premier depuis cette discution remplis de sous entendus qu'un individus comme les autres n'aurait même pas remarqué, prenant les jeunes fille pour des personnes qui n'avaient rien à dire et qui ne faisaient que combler le silence.
Ce sourire était dus à ces mots énoncés par Osnate. "Je ne suis pas seule." Amiwael ne comprenais pas pourquoi, mais elle était heureuse. Heureuse que cette fille qui lui ressemblais telement, ait une personne qui l'aime.
Amiwael la regarda, sr sourire triste toujours au lèvres, puis baissa. Elle s'agenouillat au pied de l'autre et ramassés les légo, un par un. Les petites pièces de plastique éparpillés sur les dalles blanches ressemblaient à des conféties multicolores. Le temps parut s'arrêter, laissant place a un silence seulement brisé par le son discret des pièces de légo raclant le sol de temps en temps. Elle les réunis une par une, puis finis par se relever. Elle avais toujour ce sourir incompréhensible quand elle pris la main de Osnate pour y déposer les jouets. Puis, elle refermat les doigts de la jeune fille autour des pieces et relevas la tête, tenant toujours la main de l'autre dans les siennes.

- Tu as des gens qui t'aime autour de toi. C'est une chance incroyable. Mais l'amour ne comble pas toutes les lacunes. Je ne sais pas pourquoi, mais tu est comme une coquille vide. Tu as perdu le goût de la vie. Tu ne doit même pas t'en souvenir. Mais moi, je suis pareil.

Amiwael sentis sa gorge se nouer. Ce qu'elle s'aprétait a dire étaient des vrai sentiments.
Ses yeux étaient humide quand elle se remis à parler.

- Je veut retrouver ce goût sucré, ces couleurs vives... Mais je n'en ais pas la force seule! Alors je t'en pris, reste!

C'était la première fois que elle se ouvrais ainssi. Son armure invisible se fendit pour laisser place a toutes ses émotions cachés au grand jour. Elle se trouvait minable d'oser pleurer devant quelqu'un qui avais enduré les mêmes épreuves. Mais après tout, ne dit on pas qu'apres la pluie vien le soleil?

Elle n’est pas seule ? Que raconte t’ elle, qu’elle est donc cette nouvelle ineptie. Elle n’est pas seule, mais c’est un peu comme si elle l’avait toujours été. Osnate est un cerveau malade, tu te souvient ? Elle a beau être entourée, personne ne semble réussir à l’approcher. Cette nouvelle élève ne réussira pas à la percer. Pourquoi cela te fait t’ il sourire ? Parce qu’elle pense comprendre sa solitude ? Parce que tu va la voir échouer. Un peu des deux ? Ce n’est pas digne tu sait. Tu ne devrait pas penser de cette façon. Soit heureux plutôt, heureux de voir que quelqu’un s'intéresse à elle.

- Tu racontes n’importe quoi. Je n’ai rien perdue.

Pourtant, tu l’as vu avoir un mouvent d’humeur. Tu l’as vu rejeter ces légos devenus impurs, car touchés par une autre entité. Tu l’as vus fusiller du regard cette femme, celle qui avait osée jouer avec quelque chose d’aussi sacré.

- Retrouve les sans moi. Tu essaye de parler d’émotions. Je n’aime pas les émotions. Je n’en veux pas. Je n’en ai jamais voulue. Les émotions sont dures à gérer quand on a un esprit logique. Parce que les émotions sont des variables. Je n’aime pas les variables.

Elle l’a regardée dans les yeux. Cela t’a étonné, car ce genre de choses arrivait rarement. Toucher les légos sans permission était un crime. Un crime assez grave pour qu’elle ose enfin soutenir le regard de son interlocutrice. Rigole, oui amuse toi à la voir ainsi perdre son calme. N’est ce pas ce que tu as a toujours voulu ? Briser cette carapace lisse et soyeuse. Quand on pense qu’il aurait fallu toucher ses jouets pour y arriver. Tu est décidément bien faible pour ne jamais avoir osé le faire. La protéger, pauvre fou. Comme tous les autres, tu l’enferme dans une bulle de coton. Comme tous les autres, tu l’as mise dans une catégorie et tu refuse de l’en sortir. Elle, cette nouvelle élève, elle n’a pas peur, elle ne prend pas de gants pour dire la vérité. Amiwael va se faire rejeter, mais si elle continue sur cette lancée, elle pourrait très bien arriver là ou tu as échouer.

En tous cas, elle a touchée les légos d’Osnate. Il ne faut pas prendre ce genre de choses à la légère, quand elle s’y met, le génie peut être chiant. Surtout quand on lui parle d’émotions juste avant.

- Je suis minable. Égoïste. Au final, je n'ais fait tout cela que pour moi.

Mais toi aussi tu peut comprendre, n'est ce pas? Amiwael est perdue. L'arrivée sur cette Ile lui a dérober le peu de bonheur qu'elle commençais enfin a installer. Elle cherche quelque chose qui pourra la sauver, lui éviter la noyade.Quand elle t'as vue Osnate, elle ne s'est plus sentie seule. Tu est peut être différente, mais avoue le. Vous vous perdez dans les mèmes marécages. Sauf que toi, tu as arrêtée de te débattre depuis longtemps. Amiwael, elle, essaye en vain de sortir de là, au risque de couler plus vite. Elle as peut etre commis des fautes, violé les règles de ton jeu inaproché de tous. Mais peut tu vraiment lui en vouloir?

Amiwael séchas ses larmes d'un revers de la main, faisant disparaitre toutes traces de ce moment de faiblesse.
Je suis forte. C'étaient les mots qu'elle se répétait afin de ne pas fondre en larme sans retenue. Elle soutint le regard d'Osnate et finis par perler.

-J'ai commis des erreurs. Impardonnable a tes yeux, mais désormais impardonnable aux miens également. J'ai triché, abusé. Cependant, maintenant je sais reconnaitre mes bêtises. Alors donne moi une chance.

Une seule. Amiwel était prête a tout pour l'obtenir. Jamais elle n'avais été si désireuse de quelque chose. Et elle contait bien l’acquérir.

- Je désirerais vraiment rester a tes cotés. Mais je ne veut pas répéter mes erreurs. Alors affin d’empêcher cela, j'aimerais que tu instaure des règles. Si il te plait, fait moi une liste de toutes les choses que je ne doit jamais faire. Et je jure devant le ciel de ne jamais plus te vexer.

Le croyait tu, que cette nouvelle allait aimer Osnate d’un amour inconditionnel. Le croyait tu vraiment, que ce genre de choses seraient possible dans le monde dans lequel on vit. C’est étrange n’est ce pas. Tu ne l’aurait jamais pensé. Qu’une femme désespérée rencontre son double désespérant. Qu’allait t’il se passer maintenant. Ta petite protégée n’était pas du genre à profiter des gens dans vulnérables. Ta petite protégée était du genre à se faire piétiner.

- Je vais te rendre moins stupide. Si je te rend moins stupide, tu ne sera plus inintéressante. Si tu est intéressante, nous pourrons sûrement nous entendre.

Et voila qu’elle se mettait à faire des compromis. Mon dieu, tu devrait en être ravit. Tu l’a vus s’éloigner, tu l’as vu partir sans s'arrêter. Ou allait t’ elle, mais suit là non d’un chien. Ce n’est pas quelque chose que tu doit rater. Osnate se sociabilise, putain, ne reste pas planté là. Alors, tu l’as suivie, elle était dans la bibliothèque. Elle prenait des traités de chimie, des livres basiques pour commencer. Elle les lui as fourrés dans les mains, un par un. Continuant jusqu’à ce qu’ Awiwael ne semble plus pouvoir le supporter.

- Vient. Je vais t’aider.

Incroyable, tu as vu Osnate s'asseoir à une table. Attendant patiemment que sa nouvelle amie la rejoigne. Elle allait faire ce que tu attendait d’elle depuis son arrivée. Mieux que cela, elle allait enfin mettre son intelligence à la portée d’un autre. Elle allait enseigner. Tu est choqué n’est ce pas ? Cela ne m’étonne pas. Moi, je me suis décidé à me laisser surprendre par ce qu’elle fera. Peut importe la façon d’on elle y arrivera.

Ses contraintes étaient simple. Il fallait qu'elle sois intéressante a ses a ses yeux.
Amiwael l'avait vue se diriger vers la bibliothèque, elle l'avais vue choisir des livres, ou plutôt des TONNES de livres, et lui donner sans un mot. Alors la jeune fille l'avait suivis sans broncher. Plus désireuse que jamais de s'instruire, d’être a la hauteur. Ces mots lui rappelèrent soudain un passage de son enfance, quand son père était encore en vie. Un jours, il l'avais emmener voir une comédie musicale sur le roi soleil, dans un grand théâtre. C'était magnifique. Les lieux, de toute beauté, était entièrement recouvert de velours rouge et doré . Au milieux trônait une grande scène d’acajous entouré d'un orchestre phénoménal. Il y avais eu beaucoup de musique et d belle chansons. Mais celle qui ravivas ce souvenir chez Amiwael était sa préférée: " Etre a la hauteur." Les paroles lui revinrent et elle réalisas que c'était ses sentiments exactes qui se reflétaient dans cette mélodie.
Mais maintenant que Osnate l'avais accepté dans sa vie, elle avais envie pour la premiere fois d'"etre a la hauteur".
Elle rejoins l'autre a sa table et y déposas les livres en piles égales. Puis, elle plongeas ses grand yeux gris dans ceux de sa camarade. Le regard d'Amiwael semblais lui murmurer un mot. Merci.

- Par quoi je doit commencer? Je n'ais pas suivis beaucoup de cours. Je ne connait que les bases.

Amiwael s'était armée d'un stylot et d'un carnet destiné a prendre les notes, mais désespérément vide. Mais la jeune fille ne comptais pas le laisser a nue bien longtemps. Elle été désormais prête a tout pour satisfaire Osnate. Si elle devait sécher les cours de l’université affin d'étudier des sujets proclamé plus intéressants pas sa nouvelle amie, elle le ferait. Mais maintenant qu'elle était arrivée si loin, elle ne reviendrais plus en arriere.

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Les bases. J’ai soupirée. Il faudrait tout lui ré-expliquer. Je n’aime pas perdre mon temps. Pourquoi suis je ici ? Elle ne m’as même pas donnée de compliments et ne fait que de se plaindre de sa solitude. De son désespoir. Ces sentiments me sont inconnus, comment je peux l’aider à aller mieux. Hein, comment je peux. C’est ridicule. C’est risible. C’est agaçant. Vraiment agaçant. Je fais la charité aux esprits inférieurs. Franchement, si je continue sur cette voie là, c’est que c’est bientôt là fin. Mon univers est chamboulé en permanence, mes routines ne font que s’effondrer les unes sur les autres. Pourquoi ne reste t’ elle pas seule dans sa détresse. J’ai d’autres choses à faire moi.

- Tu est en qu’elle section ?

J’ai attendue sa réponse. Psychologie. Pourquoi cela ne m’étonne pas. Psychologie. Elle allait devoir travailler dur pour être à mon niveau. Psychologie, c’est facile ce genre de matières. Nous avions du pain sur la planche, car être intéressant n’est pas donné à tous le monde.


- Pas intéressant. Prend ce livre. Prévient moi quand tu as terminée.

Les éléments chimiques expliqués en trois minutes. Ce n’est pas compliqué, elle devrait pouvoir y arriver sans mon aide. Je ne pouvais pas être constamment derrière son dos, il devait y avoir une réelle motivation de sa part. Si elle voulait continuer sa route avec moi, elle devrait faire des efforts pour ne pas se laisser distancer. Les prochains tomes parlaient de la corrélation entre la biologie marine et la chimie. En gros, des traités d’océanographies. J’étais décidée à l’aider, pas à la ménager. Alors, sans l’attendre, j’ai sortis de ma bécasse les devoirs que m’avait donné Monsieur Coves. Étudier la structure et la cristalographie des protéines. Et dire que je ne connaissais toujours pas son prénom.

Les elements chimiques expliqués en trois minutes
c'était un livre simple, banal. Cependant, Amiwael savait pertinemment que ce n'était qu'un avant gout. Et cela allais aller crescendo.
"Un élément chimique est l'ensemble des atomes caractérisés par un nombre défini de protons dans leur noyau."
Très bien. Maintenant, tout ce qu'elle avait a faire était d'apprendre par coeur les propriétée les plus importantes.
Amiwael les appris une par une, plongés entièrement dans ce livre basique qui représentait cependant le test qui définirais si elle peut devenir intéressante ou non. 20 minutes passèrent et elle eu enfin finis ce livre. Elle relevas sa tête qui était presque collé au livre et le repoussa d'un main, fixant du regard.

-Je connais désormais les grandes propriétés. Au quel faut il que je m'attaque maintenant?

Osnate lui en désignas un autre, et Amiwael se remis a sa lecture. Les heures passèrent sans pour autant qu'elle s’arrête une minute. Jamais personne ne l'avais vu travailler autant. Mais étrangement, elle aimait ça. Elle aimait la sensation d’apprendre de nouvelles choses, de sentir son esprit s’enrichir de propriétés et de formules. Elle avait soif de savoir.
Elle s’accordât enfin une petite pose. Elle vit alors que Osnate s'était elle aussi mis au travail. Amiwael arrêta son regard sur la jeune fille. Elle avais une longue crinière qui tombais de tout son long sur la table. Ses vêtements n'étaient pas "à la mode" ni "petite fille bien sage" . Non, ils n'étaient pas quoi que ce soit d’ailleurs. Ils étaient juste simple. Seulement là parce que nous étions dans une sociétés ou l'on devais porter quelque chose sur son corps afin de cacher ses parties intime. C'est tout. De loin, la jeune fille donnais l'impression de nager dans une mer de cheveux et de tissu. Amiwael compris alors pourquoi les autres ne l’approchaient pas. Elle était différente. Elle ne passait pas 2h chaque matin a se maquiller, elle ne sortait pas les samedis soir faire la fête jusqu’à point d'heure. Non, elle ne respectait pas les règle de l'étudiante de base. Et les gens normaux n'aiment pas les anomalies. Cependant, ils ne voyaient que son enveloppe, car sa vraie valeurs était cachée au fond d'elle, et elle était inestimable. Amiwael souris doucement.

- Tu est incroyable!

Tu est incroyable. Trois mots, un compliment. J’ai inspirée, et me suis arrêtée de lire. Bon dieu, enfin. Elle le remarquait, enfin. Ce n’était pas trop tôt. J’ai inspirée, et me suis tournée vers elle. Elle le remarquait oui, mais malheureusement, c’était trop tard pour que je m’extasie. Un comme comme quand on oublie votre anniversaire, le sentiment de joie est dissipé. Je ne veux pas d'un tel compliment. Un tel compliment ne vaut rien, sa valeur est compromise. Cela m'agace.

- Ce n’est que maintenant que tu le remarque ? Retourne travailler.

Cela dit, il est vrai que même pour une imbécile, sa concentration était excellente. Peut être arriverais je vraiment à quelque chose avec son cas. Elle n’étais peut être pas si désespérante que le ne voulais le croire. Elle était lente, certes, bien plus que moi, mais elle avait de la volonté. Agaçant. Elle allait donc vraiment rester ? Je ne voulais pas qu’elle reste, je voulais la décourager. Moi et mon monde n’avions pas besoin d’un disciple à éduquer. Nous étions très bien tous les deux, mais elle s'immisçait, elle essayait de nous rejoindre. Je ne voulais pas partager. Je n’aimais pas partager.

J’étais plongée dans mon dossier. Lisant, calculant, l’oubliant. Puis j’ai vue mon professeur de chimie approcher. Que voulait t’ il celui là, à part m’agacer. Il m’a demandé comment j’allais. Il m’a demandé comment le projet que je devais présenter pour les portes ouvertes avançait. J’ai bien sur répondue qu’un projet ne pouvait pas avancer, qu’il n’avait pas de jambes. Un peu gêné, il m’a expliqué que dans ce cas là, avancer voulait dire terminer. J’ai grincé des dents. Fichu langage. Je lui ai répondue que je ne l’avais pas commencée. Que je n’avais pas trouvée de thème inspirant.

Osnate été froide. Glacial même. Chacun de ses mots semblaient dire: "vas t'en!". Pourtant, Amiwael l'appréciais. A elles deux, elles formaient une drôle d'équipe.Il y avais la surdouée qui carburait au compliments et au légos, et la clairvoyante renfermée et agressive. A voir ces personne ensemble, on pourrait croire a une plaisanterie de mauvais gout. Les lois de la physique elle même voulaient que ces deux esprits ne puissent s'adresser la paroles sans produire des étincelles. Il avais déjà été prouvé que le dicton "qui se ressemble s'assemble" ne fonctionnais pas pour les mauvais caractère. Mais encore une fois, les deux jeunes filles bouleversaient règles établies. Qui sait quelles surprises elles nous réservaient encore?

Amiwael fermas le dernier livre de chimie et poussât un long soupir. En une soirée, elle venais de rattraper le programme de trois années de lycée. Certes, elle ne maitrisait pas touts les sujets à la perfection mais on ne pouvais tout de même pas demander l’impossible à une demoiselle qui n'avais pratiquement jamais suivis de cour de toute sa vie.

- J'ais terminé la Chimie. Mais avant d'entamer une autre matière, j'aimerais te poser quelques questions... Tout d'abord, j'aimerais savoir qu'est ce que tu faisait avant d'arriver ici. Et raconte moi tout dans les détails. Bon, pendant que tu réfléchis par ou commencer, je vais nous chercher quelque chose a manger.

La jeune fille se levas et sortis de la bibliothèque, suivis par le regard d'Osnate. Dès qu'elle fut sortie des couloirs, Amiwael courut à toute vitesse en dehors de l’Université, a la recherche d'une boulangerie. Elle aimait courir. Sentir le vent contre son visage, voir les paysages défiler a toute allure autour d'elle. Elle aimait la vitesse. Petite, elle rêvait d'avoir une moto et de pouvoir partir là ou elle voulait, quand elle voulait. Mais lors d'un marathon pour son école, elle avais découvert que la vraie liberté ne s'obtenait pas sur un véhicule, mais grâce a la puissance des ses jambes. Elle aimait sentir cette sensation de chaleur dans ses pieds quand ils foulaient à peine le sol. S'était son seul échappatoire. Celui qui lui permettait de tout oublier.
Elle arrivas dans un petit magasins très accueillant remplis de gourmandises de toutes les couleurs. Elle ne savais absolument pas ce qu'aimait Osnate. D'ailleurs, elle ne savais pas ce qu'aimait les autres en général. Elle avais toujours adoré les pâtisseries, mais n'en avais jamais partagé avec quelqu’un d'autre. Était-ce si différent de manger a deux?

Elle revins une demie heure plus tard, armée d'une épaisse boite blanc cassé enroulé dans un rubans vert clair. Sa camarade était toujours là, a travailler. Amiwael posas la boite devant ses yeux et l'ouvris pour laisser place a un assortiment de toute sorte de dessert tous plus appétissants les un que les autres. Il y avais des éclairs, des baba, des tartelettes, des macarons, des donuts... En fait, un peut tout ce que l'on trouvais dans un étalage de pâtissier.

- Je ne connais pas tes gouts, alors j'ais pris un peu de tout. Maintenant, raconte moi ton histoire.

Elle racontais son histoire comme si il s’agissait d'un simple événement sans importance.
les choses commençaient a devenir plus clair. Amiwael comprenais désormais pourquoi elle aimait tant que on la félicite, la complimente. Elle n'avais jamais été considérée à sa juste valeur au près de ses parents. Elle avait fait semblant d’être normal, alors qu’elle était bien plus que cela. Elle était dotée d’une intelligence surnaturel en plus de son pouvoir. Son pouvoir qui l’avait entraîné dans ce laboratoire ou on l’avais torturée. On dit souvent que les surdoué on plus de difficultés a comprendre les choses simple, comme l'amitié. Pour Osnate, cette incompréhension des sentiments humain était multipliée par 10. Et même si ces scientifiques affamé de connaissances lui avaient fait du mal, elle avait tout de même été heureuse. Juste parce que quelqu’un l’avais regardé différemment, lui prouvant qu’elle n’était pas comme les autres.
Mais tout cela n’était qu’une déduction de la jeune fille. Peut être avait-elle raison, peut être pas. C’était la première fois pour elle qu’elle n’était pas totalement sure d’une de ses analyses. Et ça la perturbait. Elle ne se reconnaissait plus. Elle agissait comme une enfant perdue qui s'agrippe a un adulte sans aucune raison, juste parce qu’elle est déboussolée. “Suis-je vraiment si égarée? J’ai passé toute ces année a suivre mon chemin, à rester sur la ligne, sans jamais regardé derrière moi, sans jamais me poser de question. Tout mes repères se perdent, j’adopte une nouvelle attitude sans même m’en rendre compte. Mais le chemin sur le quel je m'aventure m’est inconnu, et remplis de pièges. Est ce que je serais capable de les éviter? Et si un jours je tombe dedans, pourrais-je me relever ?”
Sentant que ses pensées s’éparpillaient, Amiwael décidât que pour le moment, il lui valait mieux tâter encore un peu le terrain, tout en suivant les instructions d’Osnate.

-Laisse, je ne veut pas de cet argent. Dit toi que la monnaie d’échange contre ses gâteaux est simplement des réponses. je ne t'embêterais pas longtemps, c’est promis. Mais j’aimerais encore te poser une question. Pour toi, que représente ton pouvoir? Moi je n’a’is jamais su si je devais le bénir ou le détester...

Oui, elle ne l’avais jamais su et ne le saurait peut être jamais. Elle avais l’impression que ce “don” ne donnait pas sans recevoir en échange.
Il lui avais offert une possibilité de bonheur, puis lui avais repris. Il la narguais sans cesse, lui faisant voir des aperçus de toutes les choses dont elle rêvais, puis faisait tout disparaître avant même qu’elle n’ais pu l'effleurer. Il se moquais d’elle et de son combat inutile, riant au éclats a chaque fois qu’elle s'enfonçait un peu plus dans ces sables mouvants.

Tout s’est passé très vite. Sans laisser le temps de comprendre. Elle as hurlé, pleuré sans que Amiwael ne puisse saisir. Elle n’avais fait que ouvrir cette boite, et tout a basculé. La jeune fille s’est précipitée vers Osnate, et à poussé le plus vite possibles la tonne de livre qui recouvrait sa camarade. Elle faisait une crise. Amiwael ne savais pas de quoi, mais une chose était sure. Osnate avais peur. Il fallait faire disparaître l’élément déclencheur.
La boite.
Il devais y avoir quelque chose dedans qui avais réveillé une phobie chez l’autre.
Elle se précipitât pour la refermer puis retournas vers son amie et réfléchis le plus vite possible a ce qu’elle devait faire. Elle n’avais pas l’habitude de ce genre de situation mais elle ne se laissât pas démonter.
Les gaz.
Voila la réponse qu’il lui fallait. Lors de ce genre de crise, pour calmer une personne, il faut lui placer ses main devant la bouche et le nez affin qu’elle respire du dioxyde de carbone et les effluves que dégage son corps. Amiwael poussât violemment les stupides spectateur qui restaient là sans rien faire, s’attroupant à la moindre situation original qui sortais de leurs banal quotidien. Elle pris fermement les mains d’Osnate, cette dernière bougeait dans tout les sens et il était dure de la maintenir stable. Mais Amiwael finis par lui aplatir de force les paumes contre son visages et attendis que l’autre se calme. Ça duras quelques temps, mais elle finis par s’apaiser. Le groupe qui les entouraient se dispersât quand la bibliothécaire arrivas en courant vers les deux filles. Amiwael desserrât son étreinte et s’éloigna légerement. Osnate n’aimait pas que on la touche. Elle n’aimait pas non plus que l’on s’approche de trop d’elle. Il lui fallait une distance de sécutité.
Des adultes idiots s’agitaient autour, sans pour autant dépasser la limite que leurs avait imposé Amiwael. Osnate était fragile et elle avais besoin d’un équilibre stable pour ne pas dérailler. Elle soufflait encore fort et son regard était vide, mais il était évident qu’il serait dure de la faire revenir a son état normal. La jeune fille relevas sa camarade et l’assit sur une chaise, affin que son sang circule normalement.

De quoi as tu si peur?