Détresse ou envie ? [Pv: Hailee/Hayden & Kathleen]

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Feat: Hailee & Kathleen

Détresse ou envie ?

Encore une fois, Seneka s'était rebeller contre les lois du couvent. Il en était tant, elle ne pouvait plus vivre dans ce genre du condition. Elle regrettait sincèrement son premier couvant, la blonde avait perdu tant d'amies... Habillé d'une façon très sobre et coiffée d'un chignon. Seneka commença à arpenter les rues a la recherche du manoir de Kathleen. Elle avait pu découvrir dans le journal l'adresse de cette dernière ainsi qu'une annonce parlant d'une recherche de colocataire. La jeune nonne comptait simplement rendre son foulard à Kathleen, celle-ci l'ayant oublié lors de... En y repensant, Seneka ne pues retenir sa gêne et son rougissement. La jeune nonne s'était laissée "envoûtée" par cette femme, mais le pire, c'est qu'elle avait aimée.

Elle avait passé de nombreuses heures a priée pour se faire pardonner de ce pêcher, malheureusement voulant reproduire cette même sensation, par elle-même et pris en flagrant délit par la mère supérieur, Seneka avait été punie une semaine. Rester enfermée et ne pouvoir sortir que pour les prières matinales, Seneka avait eu cette impression, elle était un oiseau en cage. Un oiseau n'ayant malheureusement jamais volé de ses propres ailes, elle ne s'avait pas ce que l'avenir lui réserverait.

Les remords la rongeaient de l'intérieur comme cette haine qu'elle portait pour ses véritables parents. En se mordant la lèvre inférieure, la nonne sentit une goutte perlée le long de son menton. Dans une grimace, elle passe sa main d'une couleur blanchâtre, récoltant l'écoulement du sang.

Finalement, la jeune blonde n'eut pas beaucoup de difficulté à trouver le manoir, celui-ci était magnifique. Avec un peu d'hésitation, Seneka plonge sa main dans l'une de ses poches, attrapant le foulard humant son parfum une dernière fois avant de s'approcher de la grande porte. Elle prend une grande bouffée d'air puis décide de frapper a cette grande porte. Elle entend rapidement des bruits de pas, son cœur se met alors à s'emballer, elle voulait la voir... Voir son visage... Seneka était-elle en train de tomber amoureuse de la femme qui l'avait en quelques sortes violées? Elle n'en savait pas elle-même.

La grande porte s'ouvre et là, alors que Seneka s'attendait à voir le doux visage de la démone, une jeune femme fit son apparition, elle était plutôt jolie. Seneka sourit légèrement « bonjour... Est-ce que Kathleen est là?» Demande-t-elle, passant un coup de langue sur sa blessure à la lèvre, le sang semblait s'être arrêté.

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Détresse ou envie ?

« Excusez-moi, vous auriez une minute ? »
Non, justement, elle n’en avait pas. Hailee avait eu une nuit difficile et la seule chose qui l’intéressait ce matin, après avoir pris son service, c’était justement de le quitter. Pourtant, le temps semblait vouloir s’éterniser encore et les cinq dernières minutes se firent ressentir. Son taux de stress était à un niveau critique ; la moindre petite chose l’irritait. Si elle avait été une femme, certainement qu’on aurait pu penser qu’elle avait ses règles. Mais, nous savons qu’il en était tout autrement.

Enfin, le temps pour elle de partir venait de sonner. Elle fila rapidement se changer dans les vestiaires et, ni une ni deux, elle avait déjà sauté dans le bus pour rentrer. Le manoir se profilait déjà alors qu’il venait de passer Ikazuchi. Il allait pouvoir se lover dans sa couette, avec une bonne tasse de thé et quelques biscuits. Ah, qu’est-ce qu’il pouvait aimer les biscuits ! Il passa la porte, délaissa sa veste qui lui tenait trop chaud, retira ses chaussures et monta rapidement dans sa chambre après avoir fait un crochet par la cuisine. Enfin, le temps était venu de se reposer !

Sous la couette, à jouer sur son ordinateur. Que demander de plus ! Enfin, il aurait certainement préféré faire un câlin à quelqu’un, mais il se contentait de cela pour le moment. Et puis, à un moment, on sonna à la porte. Triste réalité pour Hayden : il a été obligé de sortir du lit, de s’habiller (parce que se présenter moitié à poil c’est naze…) et dévaler les marches en attachant ses cheveux à l’arrache pour aller ouvrir cette foutue porte qui venait le déranger dans son repos !

Elle ouvrit la porte.
« Hm ? oui ? »

Une jeune femme habillée plutôt sobrement et qui portait ses cheveux blonds en chignon venait de faire son apparition.

« Bonjour… Est-ce que Kathleen est là ? »

Hailee la dévisagea avant de se mettre à rigoler doucement. Elle ouvrit la porte en grand et invita l’inconnue à entrer avec un large sourire sur le visage.

« Une proie, hein ? Je suis Hailee. Kathleen doit être au-dessous, j’imagine. »

Elle regarda la demoiselle qui semblait perdue.

« Aller, vient t’asseoir. Tu veux du thé ? Un café ? On va passer le temps le temps qu’elle remonte… Faut pas la déranger quand elle est en bas ! »

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Détresse ou envie ?

Cette grande femme face a elle était plutôt belle avec ses longs cheveux couleur ciel attachée vulgairement. D'un léger regard, Seneka parcourt du regard chaque détail se présentant a-t-elle, c'est finalement quelques secondes plus tard qu'elle obtient une première réponse venant de cette jeune femme « Une proie, hein ? Je suis Hailee. Kathleen doit être au-dessous, j’imagine. » en riant, elle avait ouvert la porte, invitant la nonne un peu perplexe a entrer. Seneka semblait perdu dans ses pensées alors qu'elle découvrais l'immensités des lieux... une bâtisse victorienne, déjà très impressionnante de l’extérieur alors de l’intérieur... la jeune blonde était éblouit, jamais elle n'avait vu une aussi belle bâtisse * Kathleen doit être une femme très fortunée... voila, pourquoi elle n'as eu aucun mal a sortir quelques billets pour les robes... * pense t-elle alors, Hailee attirant sont attention vers elle.

Les deux jeunes femmes s'étaient alors diriger vers une pièce inconnue pour la nonne. Tournée vers elle, Hailee prononce une nouvelle fois « Aller, vient t’asseoir. Tu veux du thé ? Un café ? On va passer le temps le temps qu’elle remonte… Faut pas la déranger quand elle est en bas ! » avec un petit temps d'hésitation, Seneka hoche la tête, regardant sont nouvelle environnement « un thé... Ça sera parfait, merci » dit-elle, se posant une nouvelle fois quelques questions sur les activités de Kathleen a cet instant « hm... » Seneka plonge ses yeux dans ceux de Hailee un peu gênée, mais surtout curieuse « Que fait Kathleen en bas ? » Demande-t-elle, restant debout face a la grande femme.

Un cri fait alors sursauté la nonne, d'où venait ce cries? Elle tourne la tête un peu méfiante... « qu'est ce que... » un nouveau cries un peu plus fort, mais on pouvait entendre que celui venait-ci de loin, sans doute dans une cave... Ou un grenier... Le nonne tremble, dans quelle baraque était-elle tombée... Elle sort de sa poche le foulard de Kathleen, celui-ci portant désormais son odeur. Elle le trifouille entre ses doigts, pourquoi fallait-il que la sainte s'attache autant à cette femme qu'elle connaissait a peine et qui l'avait... Violée ?

Dans un soupir, elle prononce « je voulais simplement lui rendre son foulard... » elle grimace, tournant la tête le rouge lui venant peu à peu aux joues.

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Hailee, face à son air perdu, lui offrit simplement un thé et s’assied sur un des canapés du salon.
Quoi ? C’est tout ? Non mais, Hailee, tu nous avais habitué à mieux quand même, t’abuses ! On va se faire chier si tu continues dans cette lancée. Elle soupira. L’inconnue venait de poser la question fatidique. Alors, Hailee se mit à rire. Un rire franc, qu’elle accompagna d’un clin d’œil. Elle but une gorgée de son chocolat.

« Qui sait. Personne n’a le droit d’y descendre. »

Elle haussa les épaules. Dans le fond, ce n’était peut-être pas Kathleen qui faisait ce bruit, mais Terrence et une de ses nouvelles conquêtes. Ce type était de la pire espèce. Un peu de celles qu’une nana normale n’aimerait pas fréquenter. Ce qui expliquait qu’il ramenait toujours des gens étranges, d’ailleurs.

« Je voulais simplement lui rendre son foulard… »

Douce créature qu’elle était. Comme un agneau (ou un petit veau, ça dépend du point de vu *miam*) qui découvrait le monde qui l’entourait. Hailee aurait pu simplement lui proposer de le déposer sur la table du salon et de s’en aller, mais elle avait trop de cœur pour cela et elle remarquait que la demoiselle n’était pas uniquement venue pour ça. Elle sauta sur le sofa sur lequel était installée la demoiselle. Puis, elle plongea ses yeux dans ses siens, scrutant son regard puis chaque détail de son visage.

« Hm… Intéressant. »

Face à son interrogation, elle s’éloigna un peu d’elle, pour la laisser un peu respirer, tout ça.

« Je me demande ce qu’elle te trouve d’exceptionnel. T’as pas l’air particulière pourtant. »

Ah, Hailee, ton franc parlé finira par… par te tuer, soyons violent.

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Feat: Hailee & Kathleen

Détresse ou envie ?

Assise sur le canapé du salon en compagnie de cette jeune femme nommée "Hailee", Seneka s'était fait servir aimablement un thé qu'elle avait pris entre ses mains. Le liquide chaud lui avait un instant brûlé les lèvres ce qui provoqua chez elle un léger mouvement de recul, qu'est-ce qu'elle pouvait être naïve parfois...

« Qui sait. Personne n’a le droit d’y descendre. »

La nonne se posait quelques questions à ce propos, Kathleen étant déjà bien... " perverse " ce mot la qualifiait parfaitement. Dans un soupir, elle avait alors sortie de foulard qui appartenait a la jeune albinos, puis après avoir prononcé quelques mots à Hailee, cette dernière rétorqua un ; « Hm… Intéressant. » Sans savoir pourquoi, le rouge était parvenu aux joues de la jeune Seneka, dans qu'elle , c'était'était elle embarquée...

C'est alors que la jeune femme se penche vers la nonne, celle-ci déjà mal a l'aise tourne subitement la tête, ne voulant pas avoir son visage face a celui de Hailee, les baiser voler de Kathleen lui suffisait amplement, elle qui était normalement hétéro... quelle catastrophe

« Je me demande ce qu’elle te trouve d’exceptionnel. T’as pas l’air particulière pourtant. » dit-elle une nouvelle fois avant que Seneka ne plonge ses yeux dans les siens

La nonne se posait la même question, pourquoi un jour cette Kathleen s'était-elle intéresser a elle... Seneka était loin d'être séduisant dans ses vêtements sobre, peut-être un fantasme, qui sait... la démone était un mystère a elle toute seule et sans que Seneka ne le sache, elle s'attachait a elle peu à peu sans aucune raison.

« Je ne sais pas... je n'ai pourtant rien de particulier » dit-elle avant de rajoutée « Je n'ai jamais demander a ce que cette femme s’intéresse a moi » elle soupire avant de murmurer « Et moi qui était sur le point de devenir sœur... » Seneka redresse les yeux, buvant une nouvelle gorgée du thé que lui avait servie Hailee.

Assez curieuse par la même occasion, Seneka se demandait quel genre de relation cette jeune femme avait-elle avec le démon. Kathleen était du genre a sauter sur toute les choses ressemblant a une "femelle" alors pourquoi pas elle ? La nonne fronce les sourcils, s'approchant par la suite de Hailee « Et toi... qu'elle relation entretiens-tu avec Kathleen ? » dit-elle sans aucune gêne « Je suis sûr qu'elle t'as déjà plaquée contre un mur pour t'embrasser... » dit-elle, rougissant cette fois, des images, un peu... lui revenant a l'esprit.

C'était toujours comme ça depuis que Seneka avait rencontré Kathleen: elle repensait à la fois ou cette dernière l'avait embrasser puis ensuite... Ça montait crescendo, jusqu’au jour ou cette dernière l'avais littéralement "violer" dans une cabine d’essayage, des souvenirs qui rendant toute "chose" la nonne.

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Même si elle avait cet air de fille coincée sur le visage, elle semblait –étrangement- plus intéressante qu’à première vue. Hailee connaissait quand même assez bien Kathleen depuis le temps : elle avait fait l’expérience de son mode de fonctionnement et ça lui avait laissé un certain arrière-goût amer. Certainement qu’elle aurait bien aimé aller « plus loin » avec elle. Hailee soupira et repoussa une mèche de ses cheveux. Une bonne sœur, hein… Quel étrange mode de vie. Ce n’était pas elle qui allait le devenir, elle ne croyait pas en cette chose qu’on appelle « Dieu ». A vrai dire, elle vénérait plutôt les gâteaux secs et depuis quelques temps, les poneys des neiges volants.

« Et toi... qu'elle relation entretiens-tu avec Kathleen ? Je suis sûr qu'elle t'as déjà plaquée contre un mur pour t'embrasser... »

Aucune gêne dans sa question. Cette enfant n’avait donc aucune pudeur ? Pourtant, loin de vexée la demoiselle en bleue, cela la fit plutôt éclater de rire. Lorsqu’elle eut terminé de rire comme une vieille oie sauvage, elle comprit que c’était certainement ce qu’elle avait elle aussi vécu. Voir plus, vu comment elle rougissait maintenant. Ces rougissements intensifs et intempestifs venaient titiller la curiosité d’Hailee. Pourtant, elle ne dit rien et se contenta de répondre à sa question.

« Ma relation… Hm… Disons que ça valse entre la provocation mutuelle et l’indifférence. »

Et le pire, c’est que c’était plutôt vrai. Kathleen « savait ». Pourtant, elle continuait de jouer un peu avec Hailee lorsqu’elle était de sortie. Elle continuait de la provoquer, jusqu’à ce que ça retombe simplement. Ou que « ça » se manifeste. A nouveau, Hailee se mit à rire. Sa rencontre avec Kathleen avait vraiment été plus que mouvementée.

« C’était pas contre un mur, mais elle l’a déjà fait. »

Et pour la première fois certainement, Kathleen n’était plus la chasseuse mais la proie ; elle s’était fait avoir par Hailee et, dans le fond, ça la faisait bien marrer, Hailee. Elle adorait jouer avec le feu.

« Oh, bien sûr, elle est venu promener ses mains là où il ne fallait pas et puis après ça a dégénéré. C’était assez amusant d’ailleurs ! »

La formulation prêtait à confusion, mais c’était assez vrai également. Hailee aurait cru mourir le jour où Kathleen l’a recueilli. Parce qu’Hailee n’était, en fait, jamais partie du manoir après ça. Elle l’aimait bien l’effrayante Kathleen.

« Et toi, elle t’a plaquée contre un mur pour t’embrasser aussi fougueusement que langoureusement ? Et ensuite ? J’imagine que ça ne s’arrête pas là, neeeh ? »

Ouais, Hailee aimait les détails, des fois que vous auriez pas remarqué. Puis, voir la prude demoiselle rougir, c’était fun. Un vrai passe-temps.

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Feat: Hailee & Kathleen

Détresse ou envie ?

Seneka avait beau aimée rire, il fallait parfois s'arrêter à temps avant de trop agacer les personnes présentes, ça, elle l'avait appris avec le temps. Malheureusement, la véritée lui avait éclatée a la figure, maintenant d'un rouge pivoine, la jeune Hailee pouvait imaginer toute sorte de chose a propos de la nonne et de cette sois disant Kathleen « Ma relation… Hm… Disons que ça valse entre la provocation mutuelle et l’indifférence. » avait elle alors prononcé, faisant redresser la tête de Seneka, cette dernière on peu plus curieuse de savoir la suite, elle était loin d'être bête et se doutait que la jeune femme avait eu plusieurs conquêtes dans sa vie « C’était pas contre un mur, mais elle l’a déjà fait. » dit-elle par la suite, Seneka hochant simplement la tête, écoutant la suite de son histoire avec le démon « Oh, bien sûr, elle est venu promener ses mains là où il ne fallait pas et puis après ça a dégénéré. C’était assez amusant d’ailleurs ! » Seneka hausse un sourcils, elle se demandait comment cette fille pouvait prendre aussi a la légère les choses que lui avait faite Kathleen... En y réfléchissant, Seneka n'avait pas la même perception des autres, elle avait toujours vécu loin des pêcher de la luxure et était tomber dedans comme une débutante « Je vois ce que vous voulez-dire... » dit-elle alors a son tour, tournant légèrement la tête, le bruit avait cessée.

Un peu surprise du calme qui s'était maintenant installée au manoir de l'enfer, Seneka eu un instant d'absence, imaginant Kathleen débarquer d'un moment ou d'un autre par l'une des portes * Mais a quoi je pense... * se disait elle dans un soupire, Hailee en rajoutant alors une couche « Et toi, elle t’a plaquée contre un mur pour t’embrasser aussi fougueusement que langoureusement ? Et ensuite ? J’imagine que ça ne s’arrête pas là, neeeh ? » Devenue plus que rouge pivoine, Seneka avait abaissé la tête, regardant maintenant ses pieds, jouant avec le morceau de tissus entre ses mains « Et bien... j'avais perdu mon chemin, elle c'est alors proposé pour m'aidez... mais bien évidement elle a réussi a m’amener dans une ruelle sombre et puis elle ma voler mon premier baiser... » elle grimace avant de prononcer « et puis plus tard... dans la cabine d’essayage... elle ma... » il en était assez des détails, la nonne ne voulant pas dire clairement que la démone lui avait léchouiller le st-minou. En se raclant la gorge, la nonne se redresse subitement, déposant le foulard de Kathleen sur la table basse « Je crois que je devrais y aller... merci de votre accueil chaleureux » dit-elle alors en se penchant légèrement.

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Elle écoutait ce que lui disait la demoiselle en face d’elle avec une certaine attention. Sans entrer dans les détails, elle avait expliqué sa rencontre apparemment mouvementée à Hailee. Cela ressemblait bien à Kathleen de faire subir ce genre de chose. La jeune bleuette était persuadée que c’était une multirécidiviste, violeuse en série et qu’elle en était fière. Pourtant, de savoir qu’elle lui avait résisté grâce à « ça », ça la mettait dans une joie absolument merveilleuse. Après avoir écouté son histoire, la demoiselle visiblement honteuse prit simplement la décision de partir. Hailee se leva précipitamment en balbutiant quelques trucs.

« Ah, mais, non, ne part pas maintenant ! enfin, je veux dire, elle va arriver tu sais. De toute façon elle arrive toujours dans les situations où il ne faudrait pas qu’elle soit là alors elle va venir. »

A peine avait-elle eu le temps de terminer sa phrase que les bruits de pas retentissaient dans l’escalier. Le sang d’Hailee se glaça, comme si cette personne était la dernière personne qu’elle aurait aimée voir. Elle afficha un sourire crispé alors que le visage de celle qu’on surnommait « Satan » apparaissait en haut des escaliers. Les deux demoiselles regardèrent l’albinos se présenter à elles avec élégance, comme si elle marchait sur du coton à chacun de ses pas. Hailee afficha un sourire. Elle tapota sur l’épaule de Seneka pour lui souhaiter bon courage, salua son hôte de l’autre main et, sans se faire priée, elle grimpa les marche quatre à quatre pour s’échapper au plus vite de cette situation qu’elle savait déjà dégénérative.

Là-haut, il était en sécurité, il le savait. Parce que là-haut, il était « lui » et pas « elle », alors elle ne le toucherait pas. Il guettait cependant les bruits qui venaient d’en bas, juste histoire de surveiller un peu la situation malgré tout.

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Détresse ou envie ?

L'enfer ne te fait pas peur ?

JE SUIS TON PIRE CAUCHEMAR
MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

Les cris de la jeune fille parvenait à mes oreilles et je m'en délectais tout comme la vue que ma victime m'offrait, pieds et points liés, à ma merci totale. Des goûtes perlaient le long de ses tempes, la douleur et la peur se lisant dans son regard d'azur. Dans le mien, je suppose qu'elle ne voyait que du sang et l'enfer. Mais je n'en avais pas fini avec elle. Mon fouet dans ma main droite, ce dernier parcouru par des éclairs, j'abattais de nouveau mon châtiment sur la peau délicate et d'un blanc immaculé de ma proie. De nouveau un cri aigu, empli de souffrance, brisa le silence. Puis plus rien. La jeune fille venait de perdre connaissance, des goûtes de sang perlant des blessures que je venais de lui infliger. Sa peau n'était à présent plus si immaculée. Je m'approchais de ma proie toujours inconsciente et récoltais un peu de cette essence rouge sombre sur mon index. Je portais ce dernier aussitôt à mes lèvres.

- Pas mal ... mais tu n'as pas tenu très longtemps. Dommage. Je me penchais pour lui chuchoter à l'oreille, espérant que son inconscient entendrait ces derniers mots. Nous reprendrons à ton réveil, je ne t'abandonne pas longtemps ...

Je me redressais puis me dirigeais vers la porte de ma salle secrète. Je saisis ma chaîne dorée que je portais constamment au cou au bout de laquelle pendait une clé dont je ne me séparais jamais. Je verrouillais la porte, lâchant un soupire. J'avais du mal à trouver des victimes qui tiennent suffisamment le coup lors de mes séances sado-masochistes. Lorsque je les relâchais c'est que j'avais vraiment fini de jouer avec, qu'elles me lassaient et que je n'avais pas l'intention de les revoir. Il y a temps de poissons dans la rivière, pourquoi se priver ? En remontant les marches de l'escalier menant à la cuisine, j'avais conscience de mon apparence un peu débraillée et suspecte. Les premiers boutons de mon chemisier étaient détachés, laissant entrevoir mon décolleté et une partie de mon soutien-gorge en dentelle noire. J'avais eu très chaud au sous-sol, surtout en cette période estivale. Mes cheveux argentés descendaient en cascade sur mes épaules et dans mon dos, quelques mèches rebelles près de mes tempes étaient mouillées par la sueur. J'avais soif et je me servis rapidement un cocktail avec des glaçons avant de percevoir des voix provenant du salon. Je traversais alors la salle à manger et pu apercevoir les deux convives en grande discussion. Hailee et ... la nonne ? Que pouvait-elle bien faire en ce lieu ? Apparemment notre cas spécial n'avait pas envie de s'éterniser. Je n'étais pas dupe, Hayden semblait me fuir. Mais je ne le retiendrai pas cette fois-ci, intriguée par la présence de la blondinette. Je m'installais sur l'un des fauteuils et laissa planer un long silence pesant où j'observais avec attention Seneka. Je comptais la mettre mal à l'aise, par simple amusement. Puis je m'adressais enfin à elle.

- Bonjour la nonne. Qu'est-ce qui t'amène ici ? Je sais ... tu as tellement pris ton pied la dernière fois que tu en veux encore et même que je m'aventure plus en avant dans ton jardin secret.

Je laissais échapper un petit rire, je m'amusais avec elle comme je le faisais avec toutes mes proies. Pour le moment, la seule chose qui m'intéressait chez cette blondinette, c'était sa virginité. Elle ne connaissait rien aux plaisirs charnels et je m'en délecterais.

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Détresse ou envie ?

« Ah, mais, non, ne part pas maintenant ! Enfin, je veux dire, elle va arriver, tu sais. De toute façon, elle arrive toujours dans les situations où il ne faudrait pas qu’elle soit là alors elle va venir. » Avait-elle prononcé avant que des bruits de pas retentissent dans tout le manoir.

Son cœur frappant contre sa cage thoracique, Seneka s'était retourné un instant. Elle avait espéré pouvoir revoir une nouvelle fois le doux visage de Kathleen, mais maintenant, son instinct lui disait de fuir. Son rythme cardiaque atteignant sont paroxysme, Seneka avait attraper le plus vite possible le foulard de Satan dépose sur la table basse pour le cacher dans l'une de ses poches.

Hailee ayant soudainement quitté les lieux, voilà que la nonne se retrouvait face à face avec la femme qui l'hypnotisait encore. En expirant, Seneka avait observé Kathleen s'asseoir dans un grand fauteuil non loin d'elle. Cette dernière avait le premier bouton de son chemisier détaché, laissant entrevoir son décolleté et une partie de son soutien-gorge en dentelle noire. Il n'était désormais plus question de religions pour Seneka, elle n'aurait pas pu l'expliquer, mais cette femme a la chevelure blanche immaculée la déstabilisait.

Encore une fois, Seneka s'était rebeller contre les lois du couvent, elle voulait le quitter mais ce n'étais pas tout... la mère supérieure l'avais surprise en train de faire certaine chose que même Seneka se croyait incapable de faire même a ce jour. Cette femme, Kathleen, l'avais réellement hypnotisé.

Mais après un long silence qui avait mise mal a l'aise la nonne, Satan pris la parole « Bonjour la nonne. Qu'est-ce qui t'amène ici ? Je sais ... tu as tellement pris ton pied la dernière fois que tu en veux encore et même que je m'aventure plus en avant dans ton jardin secret. » Après ses paroles, Seneka ne pues retenir un certain rougissement, détournant un instant la tête en se mordant l’intérieur de la joue « Pardonnez-moi mais... ce n'est pas a ce quoi je m'attendais en venant dans votre demeure » La nonne plongea sa main dans l'une de ses poches avant dans sortir le foulard que Kathleen lui avait prêter il a quelque temps. S'approchant d'elle avec méfiance, la blonde tendu le foulard a sa propriétaire « Je voulais simplement vous rendre votre foulard, il est a vous après tout... » dit-elle en reculant légèrement, en réalité il n'y avais pas que ça que tracassais la nonne mais comment demander a la femme qui vous avais violé de vous donner pitance.

Restant un instant bloquer ainsi devant le diable, Seneka se s'entais un peu mal à l'aise, Hailee avait plutôt été d'une bonne compagnie, pourquoi cette dernière était partie aussi soudainement ? Baissant les yeux puis regarder ses pieds, Seneka prononça doucement « Et puis en réalité... je risque d'être mise à la porte du couvent alors j'aurais aimé vous demander votre aide... je trouverais un travail ou m'occuperais de tâche ménagère, mais... j'aimerais simplement un toit ou dormir » dit-elle finalement un peu inquiète.

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L'enfer ne te fait pas peur ?

JE SUIS TON PIRE CAUCHEMAR
MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

Je n'étais pas dupe, j'avais immédiatement remarqué le rougissement de ma proie à la chevelure dorée. Un détournement de sa tête, je savais que j'avais tapé dans le mille. C'était une situation jouissive, je savourais ce moment, ne lâchant pas le petit oiseau de mon regard sanglant, un sourire séducteur figé sur mes lèvres. J'avais fini mon verre et le reposais sur la table basse du salon, je croisais mes longues jambes, tout en continuant de fixer la nonne. Qu'est-ce qui l'avait réellement amené ici ? Mes paroles étaient surtout là pour déstabiliser ma proie, mais la jeune Seneka semblait un peu confuse. Comme si quelque chose la tracassait au fond. Il faut avouer que je faisais tout pour rendre mon comportement ambigüe. Il était difficile de savoir exactement ce à quoi je pouvais penser en réalité. La plupart du temps, les autres croient que je ne pense qu'à une chose, mais ils ont tors. il me sous-estime. Tous les manipulateurs pensent à une multitude de choses et surtout échafaudent leur plan à l'avance ...

« Pardonnez-moi mais... ce n'est pas a ce quoi je m'attendais en venant dans votre demeure »

J'ai haussé les sourcils, que voulait-elle dire par là ? était-ce le fait que je vive dans un manoir et pas dans une maison ? Je suis riche, j'y peut rien, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais. Ou bien est-ce à cause de la présence de Hayden ? Ou peut-être encore aux cris qui ont dû retentir jusque là ... Difficile à dire. C'est à cet instant où je me perdais dans mes suppositions que Seneka me tendit mon foulard que je lui avais prêté il y a quelques temps. En le prenant, je laissais un instant mes doigts frôler ceux de la nonne qui semblait confuse. Qu'est-ce que j'aime jouer, c'est devenu presque vitale pour moi. La jeune fille se recula, certainement un peu gênée. Un silence s'installait peu à peu. Je portais mon foulard à mes narines, humant son parfum qui avait changé. C'était celui de Seneka, aucun doute là-dessus. La jeune nonne regardait ses pieds, signe qu'elle était vraiment très mal à l'aise. Je me levais donc prête à débarrasser le plateau contenant les tasses et mon verre. c'est à cet instant qu'elle trouva enfin le courage de parler et de me révéler enfin la véritable raison de sa venue.

« Et puis en réalité... je risque d'être mise à la porte du couvent alors j'aurais aimé vous demander votre aide... je trouverais un travail ou m'occuperais de tâche ménagère, mais... j'aimerais simplement un toit ou dormir »

- Mise à la porte ? Quelle faute as-tu donc commise ? On ne se fait pas virer facilement quand on est nonne, surtout sans avoir prononcé ses vœux. Si tu as fait quelque chose de mal au pire, t'es-tu retrouvée punie. Mais tu as dû récidivé peut-être, non ? La pauvre jeune fille n'eut pas le temps de rétorquer que je poursuivais sur ma lancé. Si tu veux vivre ici, pas de problème, mais rien est gratuit avec moi, donc oui, il te faudra payer ton loyer. pour ce qui est de la forme de règlement ... c'est moi qui la déciderait. Il y a beaucoup de choses que tu peux faire pour me satisfaire ...

Je posais alors de nouveau le plateau et m'approchais de ma proie. A cet instant, elle n'était vraiment que ça à mes yeux. Je saisissais son menton pour l'obliger à plonger ses yeux d'émeraude dans les miens et je lui susurrais alors à l'oreille.

- Je suis persuadée que nous trouverons un arrangement ...

Je ne pensais déjà plus à cette fille coincée dans ma salle secrète. Elle m'étais totalement sortie de la tête. J'avais l'occasion inopinée de pouvoir avoir une proie à domicile. Seneka était-elle de taille à supporter mes sévices ? Je la testerais bien assez tôt ...

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Feat: Hailee & Kathleen

Détresse ou envie ?

Honteuse de devoir ainsi demander de l'aide a la femme qui l'avait en quelque sorte violer, Seneka avait l'impression de vendre son âme au diable. Passant un coup de langue sur ses lèvres devenue sèches, la nonne avait continuer de regarder ses pieds, ressentant sur elle le regard de la jeune femme albinos.

« Mise à la porte ? Quelle faute as-tu donc commise ? On ne se fait pas virer facilement quand on est nonne, surtout sans avoir prononcé ses vœux. Si tu as fait quelque chose de mal au pire, t'es-tu retrouvée punie. Mais tu as dû récidivé peut-être, non ? Si tu veux vivre ici, pas de problème, mais rien est gratuit avec moi, donc oui, il te faudra payer ton loyer. pour ce qui est de la forme de règlement ... c'est moi qui la déciderait. Il y a beaucoup de choses que tu peux faire pour me satisfaire …» dit-elle, reposant le plateau sur la table de basse.

Kathleen s'approcha alors dangereusement de Seneka, cette dernière ressentait cette pression sur elle, elle n'était qu'une proie pour cette femme d'un mètre quatre-vingt. Elle saisissais le menton de la blonde pour l'obliger à plonger ses yeux d'émeraude dans ceux de la démone. Les yeux dans les yeux, Seneka avait ressentie se profond désire de détourner la tête, elle voyait dans le regard de cette femme un enfer bien sombre mais cela ne lui faisait étrangement pas peur.

C'est alors qu'elle se mis a lui susurrer a l'oreille, sans qu'aucun mots ne puis ce sortir de sa bouche asséchée « Je suis persuadée que nous trouverons un arrangement ... » Suite a ses paroles, la nonne se mise a frisonner, la voix et l'odeur de Kathleen était tellement envoûtante... elle était le diable, il n'y avait aucun doute là-dessus.

Finalement, Seneka repris du poil de la bête et se recula de l'albinos, restant face à elle mais sans aucun contact. Il y avait tant de question que la jeune femme lui avait posé, toute aussi embarrassante les unes que les autres...

« En effet, il n'est pas facile d'être expulser d'un couvent en étant nonne... J'ai été punie mais récidivant, la mère supérieure ma clairement dis de quitter les lieux. Je sais que ma place n'est plus la-bas... le monde extérieur me correspond peut-être plus, qui sait... Dieu me pardonneras » dit-elle sincèrement, relevant ses yeux pour les plonger dans ceux de la Satanique.

Seneka se mise alors a repenser a la plus grosse erreur qu'elle avait commise, essayer de reproduire le plaisir que Kathleen lui avait infliger... Malheureusement pour elle, les murs du couvent n'était pas très épais et la mère supérieur ainsi que plusieurs sœurs l'avait prise en flagrant délit. De plus, la blondinette se montrait peu à peu plus insolant.

« Est-ce que je pourrais rester ici pour la nuit ? J'ai des affaires a récupérer au couvant mais rien de très important... » dit-elle en trifouillant la croix attacher a son cou « Pour mon moyens de payement... » Seneka se mise a rougir avant de se mettre sur la pointe des pieds, déposant ses lèvres sur celle de Kathleen un court instant « Voila, j'ai payé.... » dit-elle le rouge aux joues.

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Détresse ou envie ?

L'enfer ne te fait pas peur ?

JE SUIS TON PIRE CAUCHEMAR
MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

La jeune nonne s'échappa de mon emprise, elle avait certainement retenu la leçon de la dernière fois. Je n'avais pas toujours besoin d'attacher ou de violenter une proie pour la gagner, cela avait été le cas avec Seneka. Je suis narcissique, ce n'est pas nouveau et je peux affirmer avec certitude que je ne laisse pas indifférente la demoiselle aux cheveux dorés.

« En effet, il n'est pas facile d'être expulser d'un couvent en étant nonne... J'ai été punie mais récidivant, la mère supérieure ma clairement dis de quitter les lieux. Je sais que ma place n'est plus la-bas... le monde extérieur me correspond peut-être plus, qui sait... Dieu me pardonneras »

Cette écervelée s'évertuait encore à croire en son dieu. Personnellement, je préférais croire en moi et en mes capacités qu'en un être que je n'avais jamais vu. Je reprenais le plateau et me dirigeais vers la cuisine de nouveau, invitant la blondinette à me suivre. Je lavais les tasses et rangeais les ingrédients du thé improvisé, me tournant ensuite vers la demoiselle qui prononçait sa requête.

« Est-ce que je pourrais rester ici pour la nuit ? J'ai des affaires a récupérer au couvant mais rien de très important... Pour mon moyens de payement... »

Seneka s'approcha alors de moi, se mettant sur la pointe des pieds afin de déposer un pieu baiser sur mes lèvres. Un geste qui m'a légèrement surprise, mais ses mots qui suivirent ne me satisfirent pas du tout ... « Voila, j'ai payé.... » Tu rigoles ? C'était tout ? Moi, me contenter d'un simple smack pour le gîte et le couvert ? L'échange n'était pas à mon goût très équitable et je m'empressais de le faire savoir à la nonne. Je l'attrapais par la taille sans hésitation aucune, me penchant vers son visage pour attraper de nouveau ses lèvres délicates. Je ne m'arrêtais pas là, glissant ma langue dans sa bouche afin de la faire danser avec la sienne, une valse des plus sensuelles. Et pour amener ma petite touche personnelle et habituelle, je claquais des doigts afin de provoquer une petite décharge électrique dans ce baiser langoureux.

- Voilà une petite partie du paiement de cette nuit et ce n'est certainement pas fini. Suis-moi, je vais te montrer ta chambre.

Je lâchais alors ma proie et d'un pas nonchalant je me dirigeais vers l'escalier, incitant la jeune fille à me suivre en attrapant sa main dans la mienne. Une fois à l'étage, je lui présentais la première porte face à elle, lui indiquant que c'est ici qu'elle dormirait. Bien sûr, j’omis volontairement de lui préciser que c'était Ma chambre. A l'intérieur, un grand lit à baldaquin, une armoire, une table de chevet et un petit bureau face à la fenêtre. Tout était bien rangé, je n'appréciais pas particulièrement le désordre et ça se ressentait.

- Voilà le lieu où tu pourras séjourner le temps que tu voudras. Tant que tu payes, tu as un toit au-dessus de la tête, un lit douillet et une assiette pour te nourrir. Tu ne manqueras de rien. Si tu veux, je peux te faire visiter le reste de la maison, à moins que tu veuilles te reposer.

J'avais revêtu mon air angélique comme je savais si bien le faire pour amadouer mes proies et les emprisonner dans mes filets. J'aimais ce petit jeu et je ne m'en lasserais jamais.

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Feat: Hailee & Kathleen

Détresse ou envie ?

Les lèvres contre d'autre lèvre, un baiser... Que voulait réellement dire cet acte ? C'est ce que se demandait la nonne qui n'avait jamais rien connu de très gaie dans son existence. Pourquoi faisait-elle ça, pourquoi aimait-elle ça ? Il y avait tant de choses que la nonne voulait découvrir d'elle-même... Mais a force, cela devenait gênant. Tous les plaisirs inexplorés, cette petite parcelle de secret inavoué, Seneka voulait savoir, encore et encore...

Il n'y avait eu aucune hésitation, sans crier garde la nonne s'était fait attraper par la taille. Le rouge lui montant immédiatement aux joues, elle ne comprenait pas... elle venait de payer, pourquoi Kathleen la prenait une nouvelle fois contre elle ? Détournant légèrement le regard, Kathleen se pencha vers la nonne pour déposer ses lèvres contres les siennes. C'est quand Seneka sentis la langue de Kathleen dans sa bouche que celle-ci eut un frisson au niveau de son cœur, fermant doucement les yeux, se laissant aller contre la maîtresse des lieux. Leurs langues valsant l'une et l'autre, Kathleen rajouta sa petite touche personnelle, cette petite étincelle qui faisait frémir la nonne.

« Voilà une petite partie du paiement de cette nuit et ce n'est certainement pas fini. Suis-moi, je vais te montrer ta chambre. » dit-elle alors à la nonne toujours aussi rouge

Lâchant finalement Seneka, Kathleen engagea le pas dans l’immensité du manoir, Ces main dans la main, que Seneka déposa l'un de ses doigts sur sa lèvre inférieur, encore un peu « perdu » sur la réelle signification de tout ça.

Mais finalement, arrivant devant une grande porte, Kathleen ouvrit la porte, laissant entrevoir a la nonne ses nouveaux appartements. Dans cette chambre, il y avait un grand lit à baldaquin, une armoire, une table de chevet et un petit bureau face à la fenêtre.... cela faisait beaucoup pour Seneka, elle qui n’avait eu le droit jusqu'à maintenant qu'a une petite chambre avec un lit et une armoire.

- Voilà le lieu où tu pourras séjourner le temps que tu voudras. Tant que tu payes, tu as un toit au-dessus de la tête, un lit douillet et une assiette pour te nourrir. Tu ne manqueras de rien. Si tu veux, je peux te faire visiter le reste de la maison, à moins que tu veuilles te reposer. Dit-elle avant que Seneka ne rétorque a la suite.

« C'est grand... vous n'êtes pas obligée de me louer une chambre aussi spacieuse que celle-ci, une chambre banale m'aurais largement suffit » dit-elle alors, ses yeux plongés dans ceux de la démone

Finalement, se perdant dans cette air angélique que projetais Kathleen, Seneka se pus se résoudre a rester une nouvelle fois toute seule. Hochant légèrement la tête, la nonne sortie la première de la chambre, ses yeux toujours plongés dans ceux de Satan « Par quoi commençons nous ? » prononça t-elle en souriant.

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L'enfer ne te fait pas peur ?

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MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

« C'est grand... vous n'êtes pas obligée de me louer une chambre aussi spacieuse que celle-ci, une chambre banale m'aurais largement suffit »

- Il n'y a pas de chambre "banale" ici ma Belle. Nous sommes dans un manoir et la richesse m'accompagne, je ne vois pas pourquoi je m'en priverai.

Seneka ne resta pas longtemps dans la chambre, me signifiant clairement qu'elle acceptait que je la guide dans cette immense bâtisse. Soit, je trouvais ça assez amusant. Je passais alors devant elle après avoir refermé la porte de la chambre derrière moi. Certains de mes colocataires étaient absents, il est évident que je respectais un minimum leur espace vitale et que je ne montrerai donc pas leur chambre à la jeune femme aux cheveux dorés qui m'accompagnait. De plus, en séjournant ici quelques temps, elle aurait rapidement le loisir de faire leur connaissance.[/b]

« Par quoi commençons nous ? »

- Par le début, non ? Je plaisante. Déjà, à cet étage, je vais te montrer la salle de bain. Il y en a deux exactement. Donc si l'une d'elle est prise, tu peux toujours prendre l'autre. La première est juste à côté.

Je guidais la nonne sur la gauche, tout près de l'escalier qui menait au rez-de-chaussé et juste à côté de la pièce que nous venions de quitter. J'ouvrais la porte, offrant une vue sur une salle de bain spacieuse avec une baignoire et une douche. Il en faut pour tous les goûts, non ? Ensuite, je l'entrainais vers la seconde salle de bain qui se trouvait à l'autre bout de l'étage, passant devant deux autre chambres.

- Comme tu peux le voir, près de la cheminée est installé un divan, c'est un bon endroit pour lire un livre par exemple.

La salle de bain du bout, étais à peu de choses près identique à la première. Je me tournais de nouveau vers la jeune fille, plongeant de nouveau mes yeux sanglant dans les siens. je reprenais alors la parole.

- Bien, je ne vais pas te faire visiter l'étage supérieur, il est sans grand intérêt. C'est juste l'ancien grenier qui servait d'étage des domestiques et qui a donc été aménagé pour accueillir trois autres chambres et une salle de bain. Passons plutôt au rez-de-chaussé. Et oui ... ce manoir est assez grand.

Je pris alors de nouveau la main de Seneka pour l'entraîner à ma suite dans l'escalier, redescendant directement au salon que la jeune fille connaissait déjà. Je revenais vers la porte d'entrée du manoir, il faut bien commencer quelque part, non ? Donnant à la fois sur le salon, la véranda et la petite entrée, je lui montrais la bibliothèque qui me servait aussi de bureau. On y trouvait d'ailleurs quelques grandes étagères remplies de livres qui s'élevaient jusqu'au plafond haut. Il fallait une échelle pour aller saisir les bouquins rangés sur les dernières étagères. Face à la fenêtre, un bureau en chêne, le mien, où trônait mon ordinateur sur lequel je tapais mes articles et mes écrits personnels, sauf mon journal intime que je tenais toujours à écrire à la main. Alors que je m’apprêtais à guider vers la véranda, un cri strident me rappela à son bon souvenir. avec tout ça, j'avais complètement oublié ma proie toujours attachée sur ma table de torture dans ma salle secrète. Je grimaçait alors légèrement. Mince, je devais me débarrasser d'elle maintenant, sinon, je ne serais jamais tranquille avec ma nouvelle victime qui la remplacerait certainement très bientôt, mais pour l'heure, elle n'avait pas à le savoir. Je me tournais alors vers la nonne.

- Attends-moi ici, j'ai une affaire à régler, ça ne prendra pas longtemps. pourquoi ne pas regarder dans les livres pour voir si certains émoustillent ton intérêt ?

Je la laissais donc assez rapidement, traversant le salon, la salle à manger pour arriver dans la cuisine. J'ouvrais la porte donnant sur l'escalier menant au sous-sol. Une fois en bas, je saisi dans ma main la clé pendu à ma chaine, elle même placée autour de mon cou. Je l’ôtai alors que je traversai la salle de cinéma. Les cris résonnait plus fort à présent. Je me demandais où cette mijaurée pouvait trouver autant de souffle après ce que je lui avait déjà fait subir. mais son éducation s'arrêterait là à jamais. Car oui, la donzelle n'aura aucune envie de remettre les pieds ici, une fois libérée de mon emprise. J'appuyais sur un interrupteur près de l'écran qui le releva, dévoilant ainsi la porte cachée de mon antre secret. J'espérais en cet instant que la jeune Seneka avait suivi mes instructions et n'avait pas eu la mauvaise idée de me suivre, car ce qu'elle découvrirait une fois la porte ouverte, la ferait fuir à coup sûr. Je rentrais dans la salle sombre et allumais un chandelier. Oui ça fait très gothique, ça permet surtout une lumière tamisée et encore plus lugubre pour cet endroit déjà maudit. La jeune fille était toujours allongée, attachée par les chaînes à chacun de ses membres, elle tirait dessus tant et bien que ses poignets étaient présent blessés et elle s'époumonait tel un cochon que l'on s'apprête à égorger. Je saisissais mon fouet, accroché près de la porte, laissant cette dernière ouverte. je le faisait claquer au-dessus d'elle pour la faire terre, écorchant au passage de nouveau sa peu blanche et délicate.

- C'est bon, c'est bon, calmes-toi, tu es libre. Tu entends, tu es libre !

Je criais presque pour couvrir ses jérémiades et pleurnicheries. Je la libérais enfin de ses liens et elle ne manqua pas de puiser dans ses dernières ressources pour bondir littéralement de la salle, échappant complètement à mon contrôle. Je refermais la porte rapidement derrière moi et la suivis dans l'escalier, je redoutais le pire si elle croisait Seneka ...

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J'étais submergé par la grandeur de cette chambre que m'offrais Kathleen, cela en devenait même angoissent... je n'avais vraiment pas l'habitude que l'on me donne autant, valais-je beaucoup au yeux de cette femme ? J'étais curieuse mais au fond de moi, je réalisais que Kathleen ne cherchais qu'à accomplir son acte satanique; me corrompre.

« Il n'y a pas de chambre "banale" ici ma Belle. Nous sommes dans un manoir et la richesse m'accompagne, je ne vois pas pourquoi je m'en priverai » dit-elle, me faisant redresser le visage. Il n'y avait donc pas de chambre banale... j'étais bel et bien angoissée.

Finalement, je me rendis compte assez rapidement que mon choix n'y changerai rien. Derrière ses airs de mauvaise-femme, Kathleen Duke n'avait pas l'air très méchante... sans doute un genre qu'elle se donnait, qui sait. Mais, rapidement, cette dernière me proposa de visiter la suite du manoir, pourquoi-pas... j'accepte assez rapidement avant de lui demandez par quoi commencer, le lieu avait l'air d'être grand... je me perdrais sans la moindre hésitation, ne savant même pas retrouver mon chemin toute seule dans une simple rue a l’extérieur

« Par le début, non ? Je plaisante. Déjà, à cet étage, je vais te montrer la salle de bain. Il y en a deux exactement. Donc si l'une d'elle est prise, tu peux toujours prendre l'autre. La première est juste à côté. » dit-elle une nouvelle fois, sa touche d'humour me faisant légèrement sourire, d'un côté... j'aimai la voir ainsi.

J'étais bien étrange moi-même, cette femme avait fait tant de chose malsaine a mon égard et je continuais de l'admirer. Elle était le reflet de diable et pourtant, je ressentais une t-elle attirance pour elle... moi homosexuelle ? non... ce n'était pas possible, j'étais véritablement désorientée et dépravée.

Partant sur la gauche, je me mise a suivre la maîtresse des lieux, observant le moindre recoins du manoir. Je vu alors un escalier qui menait au rez-de-chaussé, juste à côté de la pièce que nous venions de quitter. Kathleen ouvra la porte, me faisant découvrir la salle de bain spacieuse avec une baignoire et une douche, j'étais une nouvelle fois submergée... au final, je m'attendais a n'importe quoi, sans doute un salle spécialement pour des rites satanique... qui sait. «Comme tu peux le voir, près de la cheminée est installé un divan, c'est un bon endroit pour lire un livre par exemple. » dit-elle, me faisant sortir de mes pensés, m'offrant une nouvelle vue sur un endroit en effet très agréable...

« En effet... je risque de venir ici, j'aime les endroits calme » prononçais-je en souriant à ma séductrice.

« Bien, je ne vais pas te faire visiter l'étage supérieur, il est sans grand intérêt. C'est juste l'ancien grenier qui servait d'étage des domestiques et qui a donc été aménagé pour accueillir trois autres chambres et une salle de bain. Passons plutôt au rez-de-chaussé. Et oui ... ce manoir est assez grand. » dit-elle alors que je hochais simplement la tête de haut en bas, ses yeux me faisant frissonner.

C'est alors que Kathleen pris ma main une seconde fois dans la sienne, cet acte gênant était finalement devenue habituelle pour moi, d'un côté j'aimais le contact humain. Continuant notre petit visite, nous passâmes dans la salon que je connaissant déjà avant d'entrée dans une salle donnant à la fois sur le salon, la véranda et la petite entrée, elle me montra la bibliothèque par la suite, une bibliothèque bien rempli «Whaou... » dis-je, surprise de voir autant de livre dans une seule pièce.

Par la même occasion je vis un bureau ainsi qu'un ordinateur portable. L’ordinateur je n'y connaissais absolument rien... je n'avais jamais mis la main sur la moindre chose électronique et surtout hors de prix. Me tournant vers Satan pour continuer la suite de son enfer, je fus surprise par un crie strident me faisant un instant sursauté de frayeur.

Plongeant mon regard dans celui de Kathleen, cette dernière semblait un peu paniqué... que se passait-il ? Je fis alors le rapprochement entre les cris présents et les cris passés, était-ce la même fille ? Me mordant la lèvre inférieure, la jeune femme prononça « Attends-moi ici, j'ai une affaire à régler, ça ne prendra pas longtemps. Pourquoi ne pas regarder dans les livres pour voir si certains émoustillent ton intérêt ? » Je hoche simplement la tête, m'approchant des nombreux ouvrages de Kathleen.

Traversant la bibliothèque d'un pas léger, je me mise à regarder de haut en bas, cherchant un livre pouvant m'intéresser. Je n'avais pas l'habitude de lire tant de livres que ça... À part ceux parlant de religions, la bible... Que devais-je prendre ? Penchant la tête en apportant mon index à mon menton, je me mise à réfléchir, optant finalement pour un livre nommé " Autant en emporte le vent" pourquoi pas, il fallait bien que je commence par quelques choses...

Ayant finalement choisit un livre, je sortie de la bibliothèque, venant devant la porte de celle-ci, regardant un instant le résume du livre avant de me faire pousser soudainement par une jeune femme paniquée... que lui était-elle arrivée ? A première vue, celle-ci était complètement délabrée et... blesser. J'ai un mouvement de recule quand celle-ci agrippa violemment par le bras « Ne reste pas ici, FUIT ! » dit-elle alors que je m'écroulai sous le poids de mes jambes contre le mur derrière moi, complètement apeurer par la scène que je venais de voir, des gouttes de sang ayant couler sur le sol.

« Qu'est ce... » prononçais-je avant de me redresser, courant dans la direction où était partie Kathleen, je n'étais pas rassuré... avec ce sang, cette fille avait-elle blessé la satanique ? je voulais en avoir le cœur net... et puis, j'étais véritablement apeurée sur le coup.

Passant par les escaliers, j'aperçue Kathleen, rapidement et sans vraiment réfléchi à mes actes, je vins contre elle, mon cœur frappant violemment contre ma poitrine dû a la surprise et la panique que la fille blessée m'avait provoquée « I-Il y a une f-fille.... c'était terrifiant à voir... » prononçais-je, relevant le visage vers mon interlocutrice, réalisant alors que j'étais dans ses bras. Rougissant fortement, je recule aussi rapidement, détournant le regard, le livre que je tenais tombant alors au sol.

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L'enfer ne te fait pas peur ?

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MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

Je ne sais pas ce qui c'est passé lorsque la fille a échappé à mon contrôle pour me fiur ainsi que ma demeure, mais une chose est sûre, elle avait bien croisé Seneka. Cependant, je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de réaction de la part de cette dernière ... En effet, à peine avais-je franchi la porte de la cuisine qui donnait sur le coin salle à manger, que la nonne se jeta dans mes bras. J'avais été surprise, je dois l'admettre. J'avais pensé qu'en voyant ce spectacle terrifiant et comme la plupart des jeunes filles censées, elle aurait fui le manoir sans demander son reste. Mais là, ce n'était pas le cas. Elle me surprenait ... Je n'avais pas l'habitude.

« I-Il y a une f-fille.... c'était terrifiant à voir... »

La jeune blondinette, semblait réaliser soudain la situation et mit fin à son étreinte. Elle recula de quelques mètres, un livre qu'elle devait tenir dans sa main, tombant dans un bruit sourd sur le sol. Mon visage devait être sérieux à cet instant, sans le vouloir et surtout sans y penser, je laissais transparaître une autre expression. Il fallait que je me reprenne. Et pour se faire, je me baissais pour ramasser le bouquin. Le retournant dans ma main, j'en lu le titre et en me redressant, croisant de nouveau le regard émeraude de la nonne, je lui offrais de nouveau ce visage angélique et trompeur.

- "Autant en emporte le vent", hein ? Excellent choix. C'est un très bon livre qui porte sur la vision du sud durant la guerre de Sécession, la condition des femmes aussi qui n'avaient pas la vie facile. Une autre façon de voir cette fameuse abolition de l'esclavage. C'était une mauvaise guerre, comme toutes les guerres civiles. Mais les conditions de l'époque et la médecine surtout, ne permettaient pas d'empêcher l'horreur, l'agonie, la douleur de cette guerre. Bref, je m’égare. désolée, je suis passionnée d'histoire et ce livre est un bon moyen de se plonger lors de l'une de ses périodes sombres.

Je lui rendais alors le livre, lui conseillant de le lire. Mais une question restait en suspend dans mon esprit et je ne pouvais que lui en faire part. Je reprenais donc, ne la quittant pas du regard.

- Pourquoi cette réaction ? Pourquoi t'être jetée sur moi ? La vision de cette fille t'as fait peur mais tu ne fuis pas d'ici. Tu veux savoir ce qui c'est passé ?

Ma parole j'étais devenue folle, je ne sais pas encore aujourd'hui ce qui m'a pris. J'aurai nié plutôt ou trouver quelque chose pour me sortir de là, mais non, je tenais à expliquer à la pauvre nonne que j'avais déjà plus ou moins violé deux fois, ce que j'avais fait à cette jeune fille qui venait de quitter les lieux à moitié en sang.

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Après m'être reculée de Kathleen, mes joues ne cessèrent de virer aux rouges, pourquoi avoir pris cette initiative, pourquoi me diriger dans les bras de cette femme qui était en quelques sortes devenue mon enfer... Je ne pouvais l'expliquer, ce charisme... toute c'est petite choses qu'elle dégageais d'elle, jusqu'à son odeur empreint d'un jardin de fleur me rassurait... Après tout, qui viendrais attaquer le jouet du diable ?

Mon livre toujours au sol, je n'osa pas immédiatement le ramasser, moi-même encore gênée de la situation qui venait de précéder. Finalement, ce fut la jeune femme a la chevelure argenté qui vient le prendre entre ses mains, semblant lire le titre de celui-ci

« "Autant en emporte le vent", hein ? Excellent choix. C'est un très bon livre qui porte sur la vision du sud durant la guerre de Sécession, la condition des femmes aussi qui n'avaient pas la vie facile. Une autre façon de voir cette fameuse abolition de l'esclavage. C'était une mauvaise guerre, comme toutes les guerres civiles. Mais les conditions de l'époque et la médecine surtout, ne permettaient pas d'empêcher l'horreur, l'agonie, la douleur de cette guerre. Bref, je m’égare. désolée, je suis passionnée d'histoire et ce livre est un bon moyen de se plonger lors de l'une de ses périodes sombres. » dit-elle en se redressant, m'apportant alors on peu plus de détail sur ce livre que j'avais par hasard pris entres mes mains.

Le breve résumé que celle-ci m'avait compter me rendais... curieuse dans connaitre plus. Récupérant le livre dans mes mains, je souris. Jusqu'à l'heure du repas, je commencerais ce livre en espérant d'être au calme. Relevant le visage, je plonge mon regard dans celui de la jeune femme, cette dernière semblait curieuse d'un détail, qu'est ce que cela pouvait-il bien être ? Ne la quittant pas des yeux, je pris la peine d'écoute une nouvelle fois ses paroles, sa voix faisant vibrer mes oreilles.

« Pourquoi cette réaction ? Pourquoi t'être jetée sur moi ? La vision de cette fille t'as fait peur mais tu ne fuis pas d'ici. Tu veux savoir ce qui c'est passé ? » Me dit-elle avant que me hausse soudainement un sourcils, je ne m'attendais pas a ce genre de question... détournant légèrement le regard, je n'osais pas réellement dire la véritable raison pour lequel je m'étais jeté dans ses bras mais n'entend pas une menteuse, je pris une longue inspiration avant de répondre « Je ne sais pas... ça a été instinctif chez moi, vous dégagez quelque chose qui fait que... je me sens en sécurité » Détournant le regard, mes joues deviennes une nouvelle fois d'une couleur "rosée".

« Je ne sais pas si j'ai véritablement envie de voir ce qu'il c'est passé... j'imagine que si je suis avec vous, rien ne m'arrivera... à moins que ce soit-vous, le bourreau de cette jeune fille... » prononçais-je, serrant le livre contre mon cœur, ne lâchant pas Kathleen des yeux. Qu'avait-elle fait, comment le faisait-elle « Oui... allons-y » dis-je finalement, peut-être un peu trop curieuse sur le coup.

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L'enfer ne te fait pas peur ?

JE SUIS TON PIRE CAUCHEMAR
MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

A la suite de mes questions quand au geste surprenant que la nonne avait eu envers moi, cette dernière détourna d'abord le regard, visiblement mal à l'aise. Je ne la quittais pas des yeux pour ma part. Je tenais à savoir. J'étais curieuse pour le coup. La réponse vint peu de temps après.

« Je ne sais pas... ça a été instinctif chez moi, vous dégagez quelque chose qui fait que... je me sens en sécurité »

En sécurité ? Voilà autre chose. C'était bien la première fois qu'on me sortait ce genre de chose. Sur le coup je me demandais si elle ne se foutais pas de moi, cette petite mijaurée. Mais le teint de ses joues rosies, installait le doute en moi. Seneka poursuivait sur sa lancée, ne me laissant pas le temps de rétorquer.

« Je ne sais pas si j'ai véritablement envie de voir ce qu'il c'est passé... j'imagine que si je suis avec vous, rien ne m'arrivera... à moins que ce soit-vous, le bourreau de cette jeune fille... Oui... allons-y »

Je haussais les sourcils, véritablement surprise de la tournure que prenaient les évènements. Voilà qu'à présent, la blondinette voulait constater de ses propres yeux ce qui avait pu se passer auparavant avec la jeune fille apeurée. Je mordais un instant ma lèvre inférieur, plus très sûre de vouloir le lui montrer. Cela impliquait de lui montrer entièrement ma salle secrète, cette salle qui renfermait mes véritables desseins, mon véritable moi. Qui dévoilait l'existence de ce démon en moi qui se tortillait dans l'attente constante d'une nouvelle proie pour assouvir sa soif de malveillance et surtout de sadisme pur. Lui dire m'aurait épargné les détails, j'aurai pu tourné les choses en en cachant certaines, mais là si elle voyait de ses propres yeux, pas sûr qu'elle voudrait rester là. J'allais peut-être perdre une proie intéressante ... Tampis, j'allais prendre le risque. Je ne sais toujours pas pourquoi j'allais le faire mais j'étais finalement décidée. Et avant de pouvoir changer d'avis, j'entraînais derrière moi une Seneka avide de comprendre, dans mes ténèbres.

Une fois au sous-sol, rien d'anormal, bon tout le monde n'a pas une salle de cinéma chez lui, je vous l'accorde, mais ça reste relativement probable. J'hésitais un instant avant d'enfin finalement saisir la vieille clé autour de mon cou pour la glisser dans la serrure et ouvris la porte dans un cliquetis qui me paraissait assourdissant. Je murmurais alors un simple "entre ...". Laissant pénétrer Seneka dans mon antre, refermant la porte derrière nous pour ne pas donner de réponses à la curiosité de mes colocataires si l'un d'eux avait la mauvaise idée de passer par là. Dans cette salle trône en son centre une table de pierre sur laquelle sont fixées quatre chaînes pour chaque membre. Posé dessus, mon fouet que je n'avais pas pris la peine de ranger sur son crochet le long du mur juste un peu plus tôt. Face à cette table de torture, appelons là par les termes exactes, se trouve une panoplie d'objets sexuels plus ou moins douteux. Et surtout certains objets très BDSM. D'autres chaînes pendent au plafond avec des attaches de cuir, servant notamment pour des scènes de bondage extrêmes. N'importe qui, sein d'esprit qui verrait un endroit comme celui-là, ne manquerait pas de prendre ses jambes à son cou pour fuir immédiatement ce lieu satanique. Quand était-il de la réaction qu'allait avoir la jeune Seneka, j'étais à la fois curieuse et anxieuse, il faut bien l'avouer. Je la regardais tandis qu'elle découvrait en détails mon univers. Des goutes de sang récentes, brillant à la lueur des chandeliers sur la table et le sol de la pièce tamisée, voir obscure.

- Alors ? Ta curiosité est-elle satisfaite ?

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Curieuse, peut-être un peu trop curieuse... qu'avais-je osé dire là. J'étais devenue purement folle. Déglutissant, mon esprit divaguais... des souvenirs de quelques récits parvenant encore à atteindre ma mémoire. Une salle sombre éclairé par de simple bougie, un cercle satanique tracée au centre de la pièce avec du sang d'une jeune femme ou d'un nourrissons, des personnes vêtus d'une cape noir... le diable...

Secouant la tête pour essayer d'oublier toute ses histoires que j'avais lu ou que l'on m'avait raconter, je me disais qu'une t-elle pièce n'existait pas réellement.Et que venais-je imaginer là, Kathleen était elle réellement a ce que je pensais, une envoyer de Satan, qui sait... mais pour le moment, j'avais besoin de son hospitalité. J'étais en sécurité avec elle, même si mon instincts me disait que chaque journée passé avec elle, que chaque nouvelle chose apprise, je changerais définitivement, en commençant par les rapports sexuelle que secrètement, j'avais envie de connaître...

Finalement, m’entraînant derrière elle, Kathleen se mis a marcher dans le manoir que je ne connaissais pas encore très bien. Une fois au sous-sol, je ne vis rien d'anormal... mes idées de pièce satanique était belle et bien dû a mon imagination. Souriant, je vu alors une immense salle de cinéma comme je n'avais jamais vu... époustouflée, j'étais rester ainsi un petit moment à regarder la salle autour de moi, ne faisant même pas attention que Kathleen venait de sortir une clef d'autour de son cou et d’ouvrir une porte, le cliquetis attirant cependant mon attention.

« entre ...» dit-elle alors qu'une porte venait de s'ouvrir. Ouvrant grand mes yeux, je penetrais dans cette endroit qui rapidement me mis très mal a l'aise. Les yeux fermé, les mains contre mon cœur, j'ouvris doucement mes yeux.

Refermant la porte derrière-nous, je me mis immédiatement à paniquée. Dans cette salle aussi horrible que dans mes livres ou dans les histoires de mes sœurs. Il résidait au centre une table de pierre où il était sans doute possible d'attacher quelqu'un, un fouet encore rougeâtre était déposé sur cette dernière. Des goûtes de sang attirant particulièrement mon attention sur le sol.

« Alors ? Ta curiosité est-elle satisfaite ? » dit-elle une nouvelle fois

« Seigneur... » dis-je en relevant le visage, je vis alors en face de la table une panoplie d'objet tout aussi étrange les un que les autres... je n'en avait jamais vu, mais ceux-ci ressemblait étrangement au sexe masculin que j'avais vu par curiosité dans un libre sur le corps humains, pourquoi avoir de t-elle objet... ce qui suivit me fit frissonner, des chaînes... de partout ainsi que des liens... des collier et des laisses en cuirs, des muselière... mon dieu mais qu'elle était cette endroit.

Reculant doucement, déposant mon dos contre la porte, je ne pris pas la peine de regarder Kathleen, mon cœur frappant contre ma poitrine. Rapidement, j'ouvre la porte, sortant de cette endroit « J-J'en ai assez vu... » prononçais-je gênée, des questions se bousculant dans ma tête sur l'utilité de toute ses choses disposées dans cette salle.

Le quitte le sous sol, ne sachant que faire a cet instant, fuir ou ne pas fuir ? Je n'avais nul part où allez. Déambulant a l'étage supérieur, ayant déjà perdu mes reperds pour retrouver ma chambre, je fus attirée par une source de lumière. Traversant une porte menant vers une véranda, je fus surprise de découvrir un immense jardin... descendant les quelques marches de la véranda, je m'étais approcher des fleurs, humant leur parfum tour à tour. Il y avait des roses que du lys, ma fleur préféré... Me redressant, je ne pouvais pas imaginée qu'une t-elle femme satanique pouvait disposée d'un aussi merveilleux jardin.

N'ayant pas vraiment d'endroit où allez, je continuais d'avancer... quittant le jardin pour arrivée dans un parc. Plus j'avançais et plus je me croyais au paradis, un petit étang abritant une mère canard et ses canetons... mais ce qui attira le plus mon attention fut une grande bâtisse, qu'est ce que cette endroit pouvait bien être ?

Traversant le parc, j'entre finalement dans le lieu qui était en réalité une écurie. Dans l'un des box, était présent un cheval a la robe noir. En souriant, je m'étais approcher de l'animal, claquant ma langue contre mon palet « Salut toi... » dis-je simplement, laissant ma main ouverte devant lui, approchant doucement cette dernière vers son museau.

Invité

feat. Hailee/Hayden & Seneka

Détresse ou envie ?

L'enfer ne te fait pas peur ?

JE SUIS TON PIRE CAUCHEMAR
MAIS JE SAURAI TE RETENIR
DANS MON ANTRE ...

« Seigneur... J-J'en ai assez vu... »

Comme je le pensais, la jeune nonne était effrayée par la découverte de mon "jardin secret". Effrayée pourrait être un euphémisme et évidement, la jeune fille aux cheveux d'or ne tarda pas à retrouver la sortie. Je ne cherchais pas à la retenir sur le coup. Une chose m'échappait et cela n'avait rien à voir avec Seneka elle-même mais plutôt avec moi-même. Pourquoi avais-je accepté de lui montrer alors que je connaissais déjà la finalité ? Jamais auparavant je n'avais fait cela, ni ne l'aurait fait d'ailleurs. Était-ce le fait de sa condition de nonne ? Il est vrai que le démon en moi s'amusait de sa gène, de sa terreur que j'avais lu dans ses yeux avant qu'elle ne fuit, mais ma raison elle, se riait de mon erreur de débutante.

Je ne saurais dire combien de temps je restais immobile dans ma salle, certainement assez longtemps pour que la nonne quitte définitivement ce manoir et même à fuir assez loin de Golden. Reprenant mes esprits, je quittais enfin cette pièce satanique pour remonter à l'étage. C'est seulement à cet instant que je remarquais la porte ouverte sur le jardin. Je savais qu'aucun de mes colocataires en étaient l'investigateur. Cette partie là de ma demeure était l'endroit le plus précieux à mes yeux. Le traversant, je humais le parfum de plusieurs fleurs différentes. Ce jardin à l'anglaise n'a rien à voir avec les jardins bien ordonnés des français. Nous les anglais avons l'art de marier les couleurs, les parfums. Nos jardins semblent pousser naturellement et pourtant nous en contrôlons les différents parterres. Le mien n'est pas tellement différent de ceux de mon pays d'origine. Parmi quelques arbres ici et là, des fleurs de toutes couleurs s'épanouissent. Dans les allées de terre, quelques bancs permettent de se reposer. Une fontaine simple représentant une petite cascade trône au centre de ce jardin. J'aime cet endroit pour son calme, seuls le gazouillement des oiseaux nichés dans les arbres se fait entendre et c'est loin d'être désagréable. Ce lieu presque paradisiaque en contraste avec ma salle obscure, a ce don de m'apaiser et surtout de retenir un peu ce démon en moi.

En arrivant au bout du jardin, je remarquais au loin dans l'immense parc du manoir, une silhouette, celle de Seneka qui semblait se diriger vers le petit bâtiment abritant les écuries. J'étais surprise de la voir encore sur mon domaine. Je me dirigeais à mon tour vers les boxes. Mes écuries ne sont pas très grandes disposant juste de deux boxes et un emplacement pour les fourrages. Seul un pensionnaire y réside, mon étalon noir, un Frison prénommé Cracker. J'espérais juste que la jeune nonne ne tenterait pas de trop l'approcher. Mon cheval n'obéissait qu'à moi et devenait farouche face à d'autres personnes qui avaient la mauvaise idées de s'approcher de son box. En pénétrant dans le bâtiment, je constatais justement mes pensées. La jeune fille était en train de tendre la main vers la tête noire de mon cheval dans l'intention certaine de le caresser. Mais il ne l'entendait pas de cette oreille et commençait à hennir. Je le voyais venir, il allait essayer de la pincer. J'avançais alors faisant claquer ma langue dans un son sec, annonçant ma présence. Cracker un peu nerveux et mécontent commençait à taper avec son sabot contre la porte de son box, mais un second claquement de langue le fît cesser. Je m'adressais alors à Seneka.

- Fais attention, il ne se laisse approcher que par moi.

Je fixais à présent de nouveau la jeune fille blonde, venant par la même caresser le chanfrein de mon étalon qui émit alors un bronchement de satisfaction. Puis après un lourd silence où Seneka ne semblait pas vouloir prendre la parole, je m'exprimais de nouveau.

- Tu sais, ce que tu as vu tout à l'heure ... c'est ma vraie nature. Je suis ainsi, j'aime être sadique, j'aime faire mal ou avoir mal pour me sentir vivante et surtout ... parce que ça m'excite. Je ne sais pas pourquoi je tente de me justifier auprès de toi. Peut-être parce que tu es une nonne et que tu n'y connais rien après tout.

Je me taisais de nouveau, attendant une réaction de la part de la jeune fille à mes côtés. Je sortais alors de l'une de mes poches un sucre que je donnais à Cracker. Il était rare que je lui en donne, je préférais de loin lui concéder une pomme, mais je n'en avais pas pour le moment. Je m'éloignais ensuite du box, me redirigeant vers la sortie des écuries. Je me tournais alors vers Seneka.

- Tu sais, si tu veux quitter le manoir, libre à toi, mais tu es averties, je ne changerai pas, je serai toujours aussi ... démoniaque à tes yeux. Notre marché tient toujours si tu le souhaites. Maintenant je rentre, j'ai un article à terminer avant le dîner où tu es conviée bien entendu.

Je lançais alors un dernier sourire angélique à la blondinette avant de quitter définitivement les lieux pour remonter vers ma demeure, laissant la jeune fille derrière moi.

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