J’ai fugué. Après avoir détruit la maison de monsieur Coves, je suis partie. Rien a foutre, je veux pas continuer à vivre chez lui. J’aime pas sa baraque, j’aime pas son école privée. Il est con, il est chiant. Il se croit tout permit sous prétexte qu’il m’a adopté, mais moi j’ai jamais voulue être adoptée. J’peux me débrouiller toute seule, sans adulte n’y rien. J’peux vivre comme une grande, je suis sure d’y arriver très rapidement. Alors, j’ai rien emportée d’autre que ma DS, que mes coloriages et mes crayons de couleurs. Mon couteau suisse, ma bouteille d’eau et mes cartes pokemons. J’ai pris Scourgebis, ma peluche et des paquets de gâteaux. Des fingers au chocolat blanc, et une brioche. J’étais pas folle, j’avais besoin d’avoir de la nourriture. C’était la base d’une bonne fugue. J’ai tout mis dans mon sac à dos, et suis partie dans l’après midi. Il était au travail, Coves aurait une sacré surprise en rentrant du boulot. Je venais de ruiner sa maison. Hin hin hin. Cette seule perspective suffisait à me mettre en joie.
Alors, ou allait je aller ? A vrai dire je m’en fichais, tant que c’était loin de lui, ça me convenais. Dans le parc oui, pourquoi pas. Il y avait des étangs dans le parc. J’aimais les étangs, j’avais une fascination maladive pour les étendues d’eaux. Je voulais aller là bas, peut être que je pourrais enfin me reposer. Dormir convenablement Qui sait ce qui m’attend.
Alors j’ai pris le bus, j’ai pris le bus, et ai marchée, marchée dans ce parc beaucoup trop grand. Quand j’en ai eu marre, je me suis posée sous un saule pleureur et ai allumé ma DS. Vous vous en doutez, au bout de cinq minutes, elle m’a énervée. Un boss que je n’arrivais pas à achever, c’est frustrant. Assez pour jeter la dite console par terre. Mais le lac était en contrebas, protégé par une hauteur de soixante centimètres, que de la terre glissante à souhait. Mon jouet n’est pas tombé dans l’eau, mais tout près. Je pouvais encore le récupérer. Laissant mon sac, je suis descendue. Soixante centimètres c’est plutôt haut pour une gamine de douze ans. Ce n’est pas grave, j’en ai vu d’autres. J’ai salis mes habits, mais ce n’est pas grave, car je devais récupérer cette conasse de console coûte que coûte. Après plusieurs contorsions, je la tenais, et la reposa en hauteur. Près de mes affaires.
Plus qu’à remonter. Mais je n’avais pas prévu que remonter serait aussi périlleux. Je n’y arrive pas, cela commence à m’agacer. Je glisse, je ne fais que glisser. Putain de boue, je suis coincée.
a bien le look tient. Moi j’ai une voix off a faire taire.
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Sujet: Re: Va y approche, qu'on rigole [Kidou et Ingrid] Sam 2 Avr 2016 - 16:30
Ft. Kidou Sharp et Ingrid Coves
Le chaperon boueux
Kidou marchait dans le centre ville, son ballon rangé dans un filet, et un sac de sport autour du bras. Après les cours, il allait toujours s'entraîner en salle de sport, avant de se diriger dans le parc pour se détendre un instant, avant de rentrer chez lui. C'était un nouveau rituel. Le parc était l'un de ses endroits préférés. Quoi de mieux pour jouer au football paisiblement ?
En marchant, plusieurs étudiant se tournèrent vers Kidou.
" Tu as vu sa cape ? Pour qui il se prend ? " " Et c'est quoi ces lunettes ? C'est vraiment pas à la mode. "
Ces derniers ricanaient, avant de continuer leur chemin. Kidou, lui, se contentait d'ignorer les remarques, en continuant son chemin. Il longeait la route qui menait au parc d'un pas décidé. Il ne lui fallait qu'une dizaine de minutes avant d'arriver à l'entrée du parc.
Il n'y avait pas grand monde, à cette heure, les gens préféraient courir faire du shopping, ou encore rentrer chez eux pour prendre une bonne douche après la grosse journée qui venait de s'achever. Kidou s'était installé en plein milieu du parc, sous un arbre, pour profiter de l'ombre, et sorti son ballon pour effectuer quelques jongles, sous le regard de certains passants. Kidou se demandait si ils étaient admiratifs ou plutôt dubitatifs quant à sa tenue vestimentaire. Il se souvient qu'on lui avait carrément déposé une pièce pendant qu'il jonglait devant son école, pour tuer le temps. Après une centaines de jongles, le jeune homme s'installa au pied de l'arbre en s'étirant, et sortit une bouteille d'eau pour se désaltérer. En jetant un bref coup d'œil au parc, il avait remarqué qu'il y avait beaucoup d'enfants, aujourd'hui.
Certains jouaient dans l'herbe, à cache à cache, d'autres discutaient entre eux, d'autres plus originaux, jouaient dans la boue. Attendez. Ils jouent dans la boue ? Kidou s'était approché. Il aperçu de loin une jeune fille, essayant de remonter, visiblement prisonnière de cette substance aqueuse. C'était drôle à voir. Kidou n'a pas pu s'empêcher de sourire, avant d'aller s'asseoir sur son ballon, juste en face de la jeune fille qui poussait quelques jurons précédemment. Il prit son air taquin.
" Tout va bien ? Tu t'amuses bien ? "
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Sujet: Re: Va y approche, qu'on rigole [Kidou et Ingrid] Sam 2 Avr 2016 - 18:10
Putain, j’allais le tuer. Pour qui il se prenait celui là, à me provoquer de la sorte. J’ai mis une main pleine de boue sur le terre-plein, essayant de me hisser. Mais je glissais. Je ne faisais que de glisser. Mes habits étaient couverts de boue, et comme il était impossible de trouver une prise convenable, j’ai décidée de marcher et de trouver un autre endroit. Cela ne faisait que quelques instants, mais son visage m’agaçais trop. J’avais envie de lui mettre mon poings en pleine gueule, juste pour le plaisir de voir ses petits yeux écarquillés.
- He la tralouse, si tu touche à mes affaires, j’te nique.
C’est sur cette phrase d’une politesse et d’une courtoisie exemplaire que je m’éloigna de lui. Mais plus j’avançais, plus la hauteur augmentait, plus l’eau du lac se rapprochait. A la fin, je marchais dedans. Et plus je continuais, plus mon pantalon se mouillait. Je croyais n’avoir aucune prise à l’horizon, mais j’ai vu une branche d’arbre. Une branche, rattachée à un tronc pourri. Ma passerelle de sortie. Je suis grimpée dessus. Car il avait beau être pourri, je croyais en ma légèreté, en ma faible corpulence.
J’y suis donc allée en mode gros bourrin, comme on pourrais le penser venant de moi. Et comme par hasard, mon pied est resté coincé. Le tronc a craquer, et je ne pouvais le dégager. J’ai hurlée, insultée, frappée, mais rien n’y changeait. J’étais coincée. Comme on pouvait également s’en douter, à force de m’agiter, ma passerelle a fini par bouger. La boue, qu’elle plaie franchement.
J’ai donc fait un petit saut dans l’eau glacée de l’étang. Le bois flottais, aussi j'avais du mal à garder l'équilibre. Autant dire tout de suite que je faisais la planche. Putain de merde. J'ai essayée de garder la tête hors de l'eau, mais c'était compliqué. Tout en toussant l'eau qui rentrait dans mes poumons, je me refusais la moindre faiblesse. Si je devais mourir maintenant, ce serait avec dignité nom d'un chien !
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Sujet: Re: Va y approche, qu'on rigole [Kidou et Ingrid] Sam 2 Avr 2016 - 18:42
Ft. Kidou Sharp et Ingrid Coves
Le chaperon boueux
Kidou écarquilla les yeux quand il entendit cette jeune fille, à première vue mignonne, prononcer de tels mots. Peut être qu'elle n'avait pas bien apprécier le fait que Kidou se soit moqué d'elle ainsi. En voyant que le chaperon s'énervait de plus en plus, il esquissa un sourire narquois. Les gens qui réagissent comme ça divertissent encore plus Kidou. Il suffisait juste de savoir s'y prendre comme il faut. Ne jamais aller dans leur sens, toujours placer un ou deux piques, et insister sur quelque chose de vexant, tout en les regardant de haut. Ouais, ça paraissait être un bon compromis. Il se releva, pendant que la jeune fille exécuta une superbe glissade pour retomber sur le sol boueux, sous les applaudissements de Kidou.
" Bravo ! C'est une nouvelle discipline ? C'est pas mal du tout, par contre, il faudrait travailler la réception. "
Il s'amusait bien, on dirait. Se moquer, c'était son passe temps favori. Certains pouvaient penser qu'il abusait : gamine ou pas, elle allait en avoir pour son argent.
En voyant le chaperon tituber lentement à chaque pas à cause de la boue, Kidou reprit de plus belle ses moqueries.
" Oh ? Tu nous fais quelques pas de danses ? C'est que tu n'as pas le sens de l'équilibre, ma parole ! "
Il plaça un léger ricanement après cela. Il continuait de contempler ce spectacle, les bras croisés, le pied sur le ballon. C'est lorsque le chaperon fit son énième tentative d'évasion à l'aide d'une branche que Kidou éclata de rire. C'était monstrueusement ridicule. En entendant le bruit de craquement, il fut obligé de retirer ses lunettes un instant, pour sécher ses larmes de rire, avant de les replacer. Il s'étira un instant, et avait compris qu'il était temps d'intervenir lorsqu'il avait vu que le pied de la petiote était entravé .
D'une frappe sèche, Kidou envoya le ballon qui fendît l'air en un instant, émettant un léger bruit strident. Celui-ci brisa le tronc en un clin d'œil. Le pied du chaperon fut dégagé mais elle n'était pas encore tirée d'affaire. Il entama une course pour rejoindre l'autre côté du lac, afin de pouvoir l'attraper par sa capuche, pour la tirer de là. Il récupéra son ballon qui flottait non loin de là dans le même élan.
Tout en s'essuyant les mains avec un mouchoir, il posa son regard sur le chaperon qui ne ressemblait plus à grand chose vu son état.
" C'était une bonne baignade, on dirait ! "
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Sujet: Re: Va y approche, qu'on rigole [Kidou et Ingrid]