Osnate Rouhama
23/09/98 • Israélienne • pas bien sure • grandir • tsukoyomi • No.6/Inukashi
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
On m’a souvent dit que j’avais l'intelligence d’une adulte dans un corps d’ enfant. Que j’avais la tristesse du monde dans une tête remplie de questions. Qu’au fond, mon problème ce n’était pas mon esprit, c’était mon cerveau. Vous savez quoi, je les croit sur parole. Mon crâne est un traître à sa nation, et ça, les scientifiques l’on bien comprit. La seule bonne raison pour lequel je n’ai pas fini en steak tartare, c’était lui. Ils trouvaient ça tellement plus amusant de me soumettre des problèmes mathématiques, de résoudre les bugs dans leurs logiciels de de sécurité. J’aurai aimée qu’ils me le grillent une bonne fois pour toutes. J’aurai eu le QI d’une huître, et j’aurai été comblée par le flan qu’ils nous servaient tous les jeudis.
Alors pourquoi m’ont t ’ils gardée, hein, pourquoi ? Parce que j’aimais les flatteries ? Mais réveillez vous les gars, tout les monde les aime, ces saloperies. Certains se cracheraient dessus pour avoir des compliments. Des compliments pour se faire bien voir par son entourage. Patron, bailleur, amis ou famille. On cherche tous à prouver qu’au fond, on est meilleur que les autres. Tous égoïstes je vous dis, et je ne fais pas exception. A la limite, je respecte ceux qui ont un peu de fierté et qui refusent de montrer ce côté de leur personnalité. Mais je n’en ai pas vraiment, de la fierté, alors j’ai du mal à comprendre comment ça fonctionne.
Attention, je n’ai pas de fierté, mais ça ne veux pas dire que je ferais n’importe quoi. Je viens d’une bonne famille rappelez vous. Quoi que je fasse, rien ne doit entacher notre nom. Compliqué ? Pas vraiment. Je n’ai pas d’amour propre, mais ma famille en a un. Pour préserver les apparences, j’ai été conditionnée à me sacrifier. Pour elle, j’aurai du être capable de faire n'importe quoi, même le pire. C’est dans ces termes là que je définie mon manque de fierté. Les scientifiques ont bien essayés de m'endoctriner, histoire de voir ce que ça pourrait donner si je prenais leur partit, mais franchement, je n'étais pas très chaude. Et puis, avouons le, le processus utilisé était vraiment trop archaïque. Quoi qu'ils fassent, ils ne pouvaient pas remplacer treize ans de vie commune avec des manipulateurs professionnels.
Que dire de moi, maintenant que nous avons parlé du plus important ? Je crois que nous allons aborder mon esprit calculateur et mon sang froid. Mon attitude constamment ennuyée et mon absence apparente d’émotions, ce qui est absolument faux, soit y temps passant, car j’éprouve très souvent de l’ennui, quand les autres décident de me faire la conversation. Ils le remarquent bien, alors j’ai du mal à comprendre pourquoi ils me disent indifférente.
Cela dit, j'aime beaucoup les légos. Oui, les légos, ces jouets qu'on trouve dans tous les magasins. Dans le complexe, cela faisait partit d'une série de tests. Visualisation 3D et dextérité, j'adorais ces exercices. Alors, quand j'ai retrouvée ces briques, j'ai eu un grand élan de nostalgie. Construire des choses avec n'est plus vraiment un passe temps, c'est une passion de tout les jours. Maintenant, je ne quitte jamais la maison sans un sac rempli. La peur de s'ennuyer me tourmente à chaque instant, mais avec mes amies, j'ose affirmer que je peux lui faire face sans sourciller. Se perdre dans la construction, n'est ce pas une merveilleuse façon d'utiliser son cerveau ?
Non mais vous vous rendez compte, avec elles, les questions disparaissent. J'ai beau pouvoir me concentrer sur plusieurs choses à la fois, construire m'apaise, et me permet de me focaliser. C'est le seul domaine dans lequel j'y arrive vraiment, soit y temps passant. Allez y, dites le que je suis folle. De toute façon, c'est toujours les plus cons qui se permettent de critiquer. Ce n'est pas comme si vous pouviez comprendre ce que ça fait, d'avoir un cerveau en constante ébullition. Les ignorants sont bénis qu'ils disent. Alors, allez vous faire bénir, et arrêtez de me juger.
INFORMATIONS MAGIQUES
En fait, quand je parle, j’ai tendance à fatiguer les gens autour de moi. Moi même je ne sais pas comment ça marche, n’y même si c’est réellement mon pouvoir qui est en cause. Bah oui, parce avouons le, il y a une vraie possibilité que je sois juste chiante. Alors j’évite d’ouvrir la bouche, non pas que c’est frustrant de les voir bailler, mais parce que c’est une bonne raison pour ne pas avoir de conversations.
• Affinité :Si j’aime ma magie ? Vous rigolez là j’espère. J’ai déjà des problèmes avec mon cerveau, alors si, en plus, vous rajoutez cette connerie de pouvoir, c’est le pompon.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Mon prénom est hébreu, je suis née en Israel et je suis de confession juive. Oui, ma petite étoile ne quitte jamais mon cou, oui je mange casher et oui, je respecte les interdits alimentaires. C’est pas toujours drôle, mais bon, si il y a des règles, c’est bien pour les respecter. J’aime bien quand c’est clair et sans ambiguïté. Je crois qu’une fois, les scientifiques me l’ont dit. Que ma façon de penser se ressentait dans tous mon être. Ils disent que je n’arrive pas à m’exprimer, que j’ai peur de m'intéresser à de nouvelles choses. C’est faux, je n’ai juste pas encore trouvée ce qui me plaira. Et vous savez quoi, je ne suis pas pressée. Ça viendra. Je sais que ça viendra. En attendant, il y a beaucoup de choses qui ne me plaisent pas. Prenez mon corps par exemple.
Si je devais nommer ce qui me dérange le plus dans mon visage, je dirai sans hésiter que ce sont mes yeux le problème. Mes yeux me permettent de décomposer les objets de quotidien. Et quand je n’y arrive pas, il me faut les démonter en vrai, pour comprendre. Alors oui, ils sont un atout dans bien des domaines, mais une chose est sure, ils n’aident pas dans le relationnel. Et cela se voit. Mais mes yeux ont beau avoir cet air ennuyé, je ne déteste pas cela. Ce que je déteste, c’est la pointe de tristesse qui les anime parfois, sans que j’en comprenne la raison. N’y même que j’en détermine l’origine. C’est frustrant, ce sentiment. Je me sens diminuée. Déjà que je ne suis pas bien grande…
Je ne suis pas non plus bien grosse. En fait, je suis même maigre. Les scientifiques disaient que je n’avait pas assez de formes pour être attirante. Moi je dis que c’est une question de goût. J’ai beau ne pas m’aimer, je ne vais pas non plus me dénigrer. Je ne suis pas laide. Enfin, pas trop quoi. J’ai de beaux cheveux marrons, et des yeux chocolat. Ces derniers sont vraiment laids, mais les cheveux compensent. Mon nez, petit, qui remonte un peu. Selon les préférences, c’est mignon ou moins mignon.
Ma garde robe ? Et bien, on dira des vêtements de garçon. Des habits un peu élimés, que j'ai trouvée pas cher dans une braderie. L'apparence, croyez moi, c'est surfait. Je me fiche de porter ces loques, l'important, c'est qu'elles sont confortables. Hey, je peux les porter plusieurs jours d'affilé sans que ça se voit, c'est pas génial ça ? Comment ça la transpiration ? Mais vous voyez toujours le verre à moitié vide ma parole. Enfin, je n'ai pas non plus besoin de maquillage. Ma période visage en tableau de bord est passée, maintenant, ma peau est aussi douce que celle d'un bébé.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Vous savez ce qu’ils ont dit ? Que j’étais intéressante. C’était la première fois, et ça m’a fait plaisir. Ils m’ont enfermés dans une cage de verre, et regardé comme un animal, mais cela ne m’a pas dérangée. Ici au moins j’avais l’impression d’être le centre d’attention. Alors oui, le principe du donnant donnant ne m’a pas dérangée. J’acceptais les piqûres contre ma pitance. J’acceptais de passer plusieurs heures à faire des tests de concentration contre un peu d’attention. A défaut d’être parfaite, ma vie était un peu plus amusante. J’avais treize ans, et j’étais résolue à mourir en cobaye.
Un jour, je me suis retrouvée ici. Contrairement aux autres, je ne me suis pas posée de questions, je n’en avais pas envie. Il paraissait évident que c’était pour mon don. Alors que pouvais je penser, à part que ces choses n’ arrivaient d’habitude qu’ aux héros de mes livres. Ma vie entière était regrettable, ce don, cette manière de faire la différence, je n’en voulais pas. Alors, quitte à se retrouver ici, je voulais qu’on m’en prive. Qu’on me libère de ce fardeau, et qu’on me laisse tranquille. Eux, mes bourreaux, ils ne le voulaient bien sur pas, ils voulaient comprendre, s’approprier. Ils me flattaient, et je dois avouer que cela me plaisais. Alors, même si j’aspirais à mourir, je les ai laissés faire. Je crois qu’ils m’aimaient bien. Non, en fait je ne crois pas, j’en suis sure. Sinon, comment expliquer que je n’ai jamais eu le droit aux expérimentations douloureuses ? Ils m’aimaient bien, moi, la patiente neurasthénique. N’est ce pas cocasse.
On m’a libérée, un jour ou je ne voulais pas partir. J'avais seize ans, bientôt dix sept. On m’a expédiée sur une ile, et ce, sans me demander mon avis. Je n'avais pas d'affaires à moi, juste une lettre. Une stupide lettre pour me dire que oui, une force au delà de mon imagination avait fait de moi sa protégée. Pour la seconde fois, des personnes que je ne connaissais n’y d’ Eve n’y d’ Adam décidaient de mon avenir. N’allez pas croire que cela m’a contrariée, non. Se laisser porter par les événements est l’une de mes spécialités. J’étais juste blasée, profondément ennuyée que ma vie prenne un second virage a cent quatre vingts degrés. Croyez moi, quand on aspire à une ligne droite, c’est un peu dur à avaler.
Oui, j’ai toujours désirée une vie droite. Une vie ou je n’avais qu’à me tenir sans faire de bruit. Je crois qu’à la base, ce souhait n’ est pas vraiment le mien. Mais ce n’est pas grave, il me conviens. Tant que ma mère était contente, j’avais ce que je désirai. Heureusement, elle ne voulait rien de trop extravagant. Juste que je ne lui fasse pas honte, à elle et à mon père. Que je sois une enfant exemplaire. C’est ce que j’ai fais toutes ces années, rester une enfant sage. Une enfant qui ne parle pas sans y être invité, une enfant qui doit faire semblant d’être aussi stupide que les autres, pour ne pas être grondée.
Des parents trop parfaits, une enfant trop gentille. Dans cette maison, j’avais l’impression d'étouffer. En grattant un peu, on devinait toutes les failles, mais gratter n’était pas ma spécialité. Alors, a défaut d’être l’enfant rebelle, j’étais l’enfant malade. Malade de penser, de penser toujours à ce qui pourrait arriver. Les conversations, les situations. Chaque réponse en amenait une autre, et de fil en aiguille, je me perdais dans mon propre esprit. Tant que je ne parlais pas, personne ne le remarquait, mais c’est ce qui me tuais à petit feu. J’étais l’ enfant trop intelligente qui devais jouer avec la normalité.
Mon pouvoir, je l’ai très vite caché. Endormir les gens à contribué à me renfermer, car après tout, qui écouterai une enfant ennuyante ? Pas mes parents en tout cas, et cela les arrangeaient bien. En y repensant, ce fardeau, je l’ai eu vraiment tôt. En tout cas, il était présent pendant mon enfance. Mais a cause de mon éducation, je ne m’en suis rendue compte que tardivement, à mes treize ans précisément. Ne voyez vous pas l’ironie de la situation ? Si je devais avoir un don du ciel, ne croyez vous pas qu’il aurait du m’aider à dépasser cette situation ? Qu’il aurait du m’aider à me libérer. Au lieu de quoi, il m’a encore plus en-murée.
Putain dieu, arrête de déconner avec ma vie.
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle : Arvalis
• J'ai : 21ans
• J'ai connu le forum grâce à : top site
• Je pense que le forum est : vert pistache
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerai ajouter que : j'espère que ma fiche conviendra. L'histoire n'est peut être pas assez détaillée, dites moi si je dois changer certaines choses. J'ai pris le partit de laisser des blancs, ou cas ou un jour, j'ai une idée lumineuse pour les combler. Je vous coeur tous
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