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| Bienvenue au Manoir de l'Enfer [PV Libre] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Bienvenue au Manoir de l'Enfer [PV Libre] Dim 27 Sep 2015 - 16:37 | |
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"L'argent ne fait pas le bonheur", en ce qui concerne notre jeune femme albinos, cette expression est assez vrai. A peine arrivée su l'île, Kathleen Duke a su trouver de quoi se loger convenablement et encore ce mot est faible. Un manoir relativement grand, mais pas immense non plus, au style victorien, parfait pour ses origines et sa condition. Mais voilà, qui dit grande bâtisse, dit beaucoup de pièces qui ne servent pas, en premier lieu, les chambres. Du coup, notre démone a décidé de passer des annonces un peu partout dans Amishawa pour trouver des colocataires tentés de venir habiter chez elle. Il y a une autre raison que l'espace trop grand à cette décision, mais cela doit rester un mystère pour le moment, car il s'agit de la plus grande faiblesse, peut-être la seule en vérité de l'anglaise.
Bien, rejoignons la démone, que fait-elle à présent, tôt dans la matinée ? Où est-elle déjà ? A la cuisine, on peut sentir l'odeur du café fraîchement coulé. La jeune femme aux cheveux quasiment immaculés, est installée devant le comptoir de sa cuisine, lisant le journal, une tasse de café corsé et une assiette d’œufs brouillés devant elle et un toast au bacon dans sa main gauche. Elle a repéré l'emplacement de son annonce et s'amuse à la relire. Elle y a laissé son numéro de téléphone. Elle espère avoir quelques appels ou qui sait, quelques visites. Dans la demeure, tout est calme, tout est propre et bien rangé. Kathleen aime que tout soit nickel et à sa place. Ce n'est pas une maniaque, elle n'aime pas spécialement faire le ménage, mais comme elle ramène souvent une nouvelle personne chez elle, il faut que ce soit un minimum bien tenu.
Notre hôtesse étant encore en robe de chambre, se dirige après avoir fini son petit déjeuner, à l'étage supérieur pour se laver et s'habiller. Rien de bien particulier, une simple douche sans laver ses cheveux, elle l'a déjà fait la veille. Elle se coiffe et s'habille simplement et décontractée, d'un jean et d'un pull "Marilyne". Pas besoin de se mettre sur son 31, elle a décidé qu'elle ne sortirait pas de la journée, peut-être plutôt dans la soirée, elle a le temps d'ici-là. Elle redescend dans la bibliothèque et s'installe au bureau, allumant son ordinateur portable. Elle a un article à rédiger pour un journal.
Parfois lorsque la jeune femme est seule dans ce manoir, elle entend des bruits étranges. Le craquement du bois à l'étage, des pas, comme des chuchotements ... Souvent, elle attribut ces phénomènes a des choses rationnelles, mais qui sait, cette bâtisse est peut-être réellement hantée. Il arrive à Kat' d'user de cette mention, soit pour intéresser quelqu'un pour la ramener chez elle, ou bien si il y a déjà quelqu'un chez elle, pour être sûre, qu'elle préfèrera dormir avec elle. Bien sûr, ce subterfuge ne marche pas toujours, surtout si comme par hasard ce jour-là, rien ne se fait entendre dans le manoir.
Bientôt 11h30, pas de coup de téléphone de la matinée et encore moins de visite, peut-être Kat' aura t-elle plus de chance dans l'après-midi. En attendant, elle commence à avoir faim. Elle éteint son ordinateur portable et le met en charge avant de se diriger vers la cuisine, mais, arrivée au milieu du salon, alors que le carillon de l'horloge sonne pour annoncer la demi-heure, une autre saunerie retentit, celle de la porte d'entrée du manoir, qui résonne dans tout le rez-de-chaussée, telle un clairon dans une église. Kathleen se retourne, un petit sourire se dessinant au coin des lèvres, peut-être un jour de chance, peut-être une personne intéressée par l'annonce de colocataire ? La jeune femme s'avance, posant la main sur la poignée de la grande porte d'entrée en bois sombre ...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bienvenue au Manoir de l'Enfer [PV Libre] Mer 30 Sep 2015 - 10:15 | |
| Les indications que la jeune fille de couvent lui avaient donné n’avaient guère étaient précises, et pourtant après l’avoir quitté et être sortie du bus, Helen était restée confiante à l’idée de trouver ce fameux manoir dont elle lui avait parlé. Mais Ikazuchi avait beau être un village, il n’en demeurait pas moins assez vaste, et des manoirs, il y en avait plus d’un sur ces terres. Grappillant des informations à droite, à gauche auprès des quelques personnes qu’elle croisait lors de ses recherches, Helen avait su visiter malgré elle une bonne parcelle du village et avait su repérer quelques lieux susceptibles de devenir importants pour elle par la suite.
Toutefois après tant de temps investi, le soir et la nuit avait fini par la rattraper, et si notre amie ne se sentait nullement encline à aller se coucher, ce n’était pas le cas des autres habitants qui avaient pour la plupart rejoint leur lit douillet. Se sentant incapable de dormir vu les intenses évènements qu’elle venait de vivre, Helen décida de fréquenter les quelques rares lieux qui restaient ouverts la nuit. Elle avait ainsi jeté son dévolu sur l’hôpital du village, elle n’était nullement blessée ou malade, mais cet endroit présentait à lui seul deux avantages : la gratuité d’un abri au chaud et la gratuité d’une connexion wifi. En effet pour que Helen patiente jusqu’à l’aube, c’était bien là quelque chose de primordiale, qui plus est, cela allait lui permettre de trouver des renseignements supplémentaires sur son manoir et cette île de manière générale.
L’aube arriva à l’heure dite et avec elle, elle amena un peu plus de vie dans cet hôpital qui recevait déjà ses nouveaux patients faisant file devant les guichets d’admission. Helen avait veillé toute la nuit, elle se sentait fatiguée mais pas encore au point de s’écrouler sur le premier lit ou banquette disponible. Son ordinateur encore bien chaud sur ses genoux lui avait permis de réunir pas mal d’informations. Ses connaissances de l’île avait eu un level up considérable, et bien que ces dernières ne répondaient pas encore à ses plus grandes interrogations, elles lui avaient néanmoins permise de savoir où se trouvait le fameux manoir qu’elle recherchait tant.
Mais avant de s’y rendre, Helen décida de profiter de la cafétéria de l’hôpital pour s’offrir un petit déjeuner suffisant pour la faire tenir encore quelques heures. Ce ne fut donc qu’après s’être remplie la panse qu’elle reprit la route chargée de toutes ses affaires. Son gros sac à dos s’était quelque peu allégé car durant sa nuit, Helen avait pas mal épuisé toutes les ressources alimentaires qu’il contenait. Et avec son sac de sport compris, la majorité de ses affaires se limitaient à des objets personnels et des vêtements. Ajouté à cela la housse de son ordinateur qui pendouillait accroché à son épaule du côté opposé à son sac de sport, histoire de rétablir un tant soit peu d’équilibre.
Pour atteindre ce manoir, Helen fut contrainte de prendre à nouveau le bus, toutefois aux heures de pointes de la journée, ce dernier lui fit perdre plus de temps qu’autre chose à son goût. Il faut dire qu’en plus des nombreuses haltes qu’il avait fait durant tout le trajet, ce dernier avait eu la malchance de se faire prendre dans un accident. Juste devant lui deux voitures s’étaient percutées et avaient complètement obstrué la route, il avait alors fallu attendre l’arrivée des secours et de dépanneuses pour rétablir la circulation. Mais quoi qu’il en soit, il avait beau être désormais proche de midi, Helen avait finalement trouvé le manoir qu’elle recherchait.
Durant sa nuit à l’hôpital, elle en avait profité pour retirer un peu d’argent dans un distributeur. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle avait découvert que son compte avait été crédité d’une somme colossale d’argent. Rapidement son enthousiasme était retombé en constant qu’il ne s’agissait pas de dollars mais d’une toute autre monnaie. Néanmoins même si elle ne connaissait pas la valeur exacte de cette dernière par rapport au dollar, le montant de son compte en banque restait des plus impressionnants. Et confiante de ce dernier, Helen se disait qu’elle n’allait avoir aucun mal à payer un loyer, dès lors c’était persuadée d’obtenir une chambre dans ce dit manoir qu’elle appuya fermement sur la sonnette du manoir. Elle patienta alors une minute le temps qu’on vienne lui ouvrir, et au bout de cette dernière se fit finalement une jeune femme qui se présenta à elle. Toutefois ce fut Helen qui prit la parole la première, annonçant sans détour la raison de sa présence.
« Vous cherchez toujours des locataires ? »
Sa question était simple mais un peu inutile lorsqu’il suffisait de la regarder chargée comme tout pour comprendre le pourquoi de sa présence au seuil de sa porte. Mais bon au moins ainsi, la jeune femme qui lui faisait face avait eu la confirmation de la chose. Il restait à voir comment cela allait se passer à présent. Helen ignorait encore qu’elles étaient les mœurs des habitants de cette île, toutefois par ses premières heures passées sur cette dernière, notre jeune amie supposait que ces dernières ne devaient pas être spécialement différentes de celles de sa mère patrie.
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