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| Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 19:50 | |
| Un silence pour le moins pesant s'était installé entre vous deux, chacun n'osant pas regarder l'autre. Mais où donc ton applomb était passé Abel ? C'est moi où tu fais moins le fier ? Non tu regrettes d'avoir dû lui forcer la main mais au moins maintenant elle pourrait mieux te comprendre. Ton visage s'illumine quand elle brise le silence pour avouer que votre échange n'était pas si désagréable. Ensuite elle avoue également ne pas vouloir rester seule, il ne t'en fallait pas plus. A dire vrai tu ne voulais pas la laisser seule également, la détresse que tu avais lu dans ses yeux tout à l'heure t'avait vraiment touché.
"D'accord j'ai compris." Tu te lèves de ta chaise avant de te glisser dans le lit, Tihana est dos à toi et tu poses une main sur son épaule. "Tout d'abord détend toi. Si tu es crispée tu n'en tireras aucun bénéfice." Redressant la jeune homme tu poursuis. "Fais moi confiance. Je n'abuserai pas de toi." Tu caresses sa chevelure d'ébène avant de lui enlever le tee-shirt que tu lui avais prêté. Tu passes tes doigts le long de sa nuque avant de descendre le long de sa colonne vertébrale pour dégrafer son soutien gorge en dentelle que tu retires lentement. "Je n'irai pas plus loin, c'est uniquement pour sentir ta peau contre la mienne. Tu es si douce Tihana. En plus c'est nickel avec tes ptits seins je peux plus facilement te garder contre moi." Tu rigoles légèrement.
Tu enveloppes la belle de ton étreinte tout en réchauffant vos corps à l'aide de ta magie. La petite poupée est dos à toi et tu es contre elle, un bras passant derrière son cou alors que l'autre l'enlace par la taille. Et tu poses ta tête contre la sienne, profitant pour sentir sa délicate odeur. Tu ne bouges plus, tu ne la caresses pas. Tu souhaites tenir ta promesse.
"Ca va comme ça ? Alors dis moi, tu as des passions ? Tu as un petit boulot ?"
Tu murmures, ne parles pas trop fort dans l'hypothèse où elle serait déjà en train de sombrer dans les bras de Morphée. Tout à l'heure tu pensais qu'il n'y avait qu'un bon whisky qui pouvait aider après une rude journée mais s'endormir avec une femme dans ses bras était tout autant bénéfique au final.
"Demain matin j'irai de bonne heure faire quelques boutiques puisque tu ne souhaites pas retourner chez toi, histoire que tu ais quelques vêtements, des affaires de toilette. Tu peux me faire une liste si tu le souhaites."
Instinctivement sans même t'en rendre compte tu te mets à caresser très doucement la hanche de la belle que tu avais sous ton étreinte et quelques temps après tu venais à t'endormir de la meilleure des façons.
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 20:20 | |
| Tu fermes les yeux, attendant qu'il te rejoigne. Tu appréhendes et lorsque tu sens le matelas s'affaisser tu expires profondément. Tu ne sais pas pourquoi tu tentes une telle expérience, la folie te gagne de plus en plus apparemment. Lorsqu'une main se pose sur toi, tu tréssailles. Décidément, tu ne t'y habitueras jamais. Tu es craintive telle un petit animal apeuré. Il t'incite à te redresser, ce que tu fais sans histoire. Comment peux-tu lui faire confiance ? C'est un homme, un putain d'homme ! Contorsionnant ton cou, tu lui jettes un regard peu assuré au vu ses paroles, mais le laisses ôter le T-Shirt que tu as sur le dos. Tu frissonnes, toi qui n'es pas pudique, tu croises tout de même les bras sur ton ventre. Tu restes silencieuse alors que tu retiens ton souffle. Tu ne sais pas définir tes sensations, tu aimes et appréhendes à la fois.
Alors que tu fixes le mur face à toi, tes yeux s'écarquillent lorsque tu le sens défaire l'agrafe de ton soutien gorge. Il doit ressentir ta crainte, puisqu'il te rassure de nouvelles paroles. Ton coeur te fait mal tant l'angoisse s'empare de toi, mais pour une fois, tu décides de lui accorder le bénéfice du doute. Une fois ta dentelle ôtée, tu t'allonges tout en lui tournant toujours le dos. Tu ne veux pas le regarder, te montrer si faible et vulnérable. Tu ne te préoccupes même pas de nouvelle vanne sur ta poitrine, tu restes attentive au moindre de ses gestes, prête à la repousser s'il cherche à aller trop loin.
Tu sursautes une nouvelle fois lorsque tu le sens se coller à toi, son torse contre ton dos. Tu rosis quelque peu, troublée par ce que tu lui accordais. Sa chaleur t'apaise. Même Castiel ne t'étreint pas de cette manière. Il te pose des questions, certainement pour détourner ton attention de ce qui te tracasse. Tu n'oses pas bouger, tu n'oses pas le toucher. Tu essaies difficilement de te détendre.
"Je ... peins. C'est ma passion et mon travail. Et ... J'aime les poupées de porcelaine."
Tu as l'air d'une enfant dans le corps d'une femme, surtout lorsque tu parles de tes chères poupées. Repenser à celle que ta mère t'a offerte t'apaise, tu te souviens de son visage délicat, de sa chevelure d'ébène et de sa robe de soie noire. Elle te ressemblait. Et tu ne la reverras plus jamais. Tu écoutes distraitement ce qu'il te dit alors que tu acquiesce sans le contredire pour une fois. C'est la meilleure chose à faire. Prendre sur toi, changer, pour ton petit frère.
"Merci. J'aimerais aussi ... l'édition du journal de demain."
C'est tout ce que tu trouves à lui répondre. Tu es pensive, à un tel point que tu ne te formalises pas de cette douce caresse qui flatte ta hanche. Tu rumines durant de longues minutes, peut-être même de longues heures alors que tu sens son souffle régulier te chatouiller la peau. L'homme qui t'étreint dort paisiblement alors que toi, tu ne trouves pas le sommeil. Il a tenu sa promesse, il ne t'a pas touchée. Tu n'es pas prête à surmonter une telle épreuve, une épreuve bien trop douloureuse pour toi. Elle ne te rappellerait que de mauvais souvenirs, des événements traumatisants. Tu finis par te laisser emporter par ta fatigue, t'endormant dans un sommeil profond et sans rêve, ni cauchemar. |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 28 Aoû 2017 - 21:25 | |
| La nuit a été bonne, délicieuse même et tu as la chance de te réveiller exactement dans la même position qu'avant de dormir. Tu ne sais pas combien de temps, tu sais juste que tu ne veux pas sortir du lit mais il le faut. Elle t'a demandé le journal du jour et tu lui as promis quelques affaires afin que son séjour se passe de la meilleure des manières possibles. Lentement tu te décales avant de relâcher la belle brune que tu recouvres soigneusement de la couette. Cependant avant de la quitter de préfère t'assurer qu'elle soit bien au courant de tes intentions, tu seras sans doute sorti pendant près d'une heure d'après tes estimations. Tu fouilles dans le tiroir d'une de tes tables de nuit pour en sortir un petit bout de papier et un crayon. Tu griffonnes un petit mot : "Parti faire quelques courses. N'ouvres à personne. Je fais vite." Tu places le mot ainsi que ton couteau de chasse sur la table de nuit du coté de Tihana bien en évidence. Tu passes vite faire par la salle de bain pour enfiler un sweat et un jean et te voilà parti. Sauf que cette fois tu ne prends pas ta Harley Davidson mais ton 4x4 de couleur noire. Avec ce véhicule tu seras plus discret et surtout tu auras plus de place pour tes achats qu'avec ta moto aussi splendide soit-elle.
Ton trajet dure environ une vingtaine de minutes jusqu'à la supérette du coin. Tu prends un peu de tout, du café, des pâtes, fruits, légumes. Ne sachant pas ce qu'elle aime tu préfères faire un plein de course. Après tout vous êtes partis tous les deux pour un véritable siège non ? Au moins trois jours de repos au vu de ses blessures, une bonne semaine quant aux affaires de gangs et peut-être plus encore vis-à-vis de son petit frère. Il t'intrigue aussi ce loustique, le seul à avoir réussi à apprivoiser la nymphe aux yeux d'améthystes peut-être qu'à terme tu auras le culot d'aller le voir malgré l'interdiction ? Une fois les courses chargées dans ton véhicule tu cherches une petite enseigne qui est sous la coupe de ton gang, un petit magasin d'art. Le propriétaire te paie en échange d'une protection, protection que tu lui as imposé il y a quelques semaines. Tu passes la porte et immédiatement le gérant te scrute inquiet.
"Ne vous inquiétez pas. Je suis ici pour le domaine du privé. D'ailleurs j'aurais besoin de vos conseils... et en échange mes hommes oublieront de passer la semaine prochaine."
Ton sourire est plus grand que d'habitude, presque carnassier et tu sais qu'avec ce petit chantage le vieil homme fera tout ce qu'il peut pour t'aider. Après un regard entendu entre vous deux tu poursuis :
"C'est pour un cadeau. La personne à qui je souhaite faire plaisir est une artiste, elle gagne sa vie grâce à sa peinture, surprenez moi."
Plusieurs minutes passent tandis que le vieil homme semble tout retourner dans son atelier à la recherche de la perle rare. Il revint une bon quart d'heure plus tard avec une petite fiole contenant une sorte de poudre rouge orangée. Tu apprenais donc qu'il s'agissait l'un des pigments les plus rares du monde enfin à une certaine époque car avec l'industrialisation etc... Cependant le gérant t'assure que sur l'île personne n'en possède. Avec un peu de chance cela sera le cadeau idéal, elle pourrait continuer son activité et faire de bonne chose grâce à ce pigment.
"D'accord je le prends. Préparez moi également tout le nécessaire pour peindre avec des matériaux de qualité et d'autres couleurs."
L'homme se met en quatre pour te satisfaire et tu dois avouer que c'est plutôt appréciable d'avoir du pouvoir et que tu n'as aucune honte à agir de la sorte. Pendant qu'il prépare le tout dans plusieurs paquets ton attention se porte sur une poupée de porcelaine dans une vitrine. Tu te rappelles que Tihana les collectionnait alors peut-être que.... Tu hésites, tu ne veux pas qu'elle pense que tu es accroc mais d'un côté cela pourrait l'aider à se sentir chez elle.
"Mettez la poupée avec s'il vous plait." Ton intonation est autoritaire alors que dans le même temps tu viens d'user d'une formule de politesse. "Je reviens vite, je dois aller en face."
Tu sors de la boutique pour traverser et te retrouver devant un magasin de prêt à porter pour femme. Tu y entres avant d'attraper une vendeuse.
"Excusez moi pourriez vous m'aider s'il vous plait ? Je dois habiller une amie de haut en bas, la totale pyjamas, vetements de jour, sous-vetements." Tu ne rougis pas mais remarque l'embarras de la jeune femme et tu tires quelque chose de ta poche que tu tends à la vendeuse. "Tenez ça devrait vous aider." Oui tu avais osé, tu avais ramassé le soutien gorge de Tihana avant de partir et tu étais en train de le donner à une pauvre vendeuse qui était désormais rouge comme une pivoine et tu crois bon d'ajouter. "Ils sont petits hein ? C'est pour ma petite amie et n'y connaissant rien...."
La vendeuse secoua la tête reprenant son sérieux. Elle te confirma que beaucoup de petits amis étaient déjà venus mais jamais directement avec les dessous des petites amies et tu ne trouvas rien d'autre à faire que de rires bêtement.
Ce fut donc une heure et trente minutes plus tard que tu rentrais le 4x4 dans ton entrepot. Tu laissais tout le matériel de peinture en bas à l'exception du pigment. Tu as dû faire trois voyages pour tout monter à l'étage mais tu es plutôt satisfait de toi. Les vêtements sont positionnés en paquets sur le canapé, les courses sur la table de cuisine et tu prépares un plateau avec des croissants et une tasse de café fumante ainsi que le journal du jours où la ruelle est savamment exposée. Tihana n'est visiblement pas réveillée et tu décides d'aller voir comment elle allait. Tu poses le plateau sur la table de nuit et recouvre la poitrine de la belle à l'aide de la couette car elle avait bougé légèrement. Ainsi elle se sentirait beaucoup plus à l'aise. Doucement tu tapotes son épaule pour la réveiller. Tu attends qu'elle se réveille complétement avant de lui reparler.
"Bien dormis ? Je t'ai préparé un petit déjeuner avec le journal du jour. La première page ! Je suis une star t'a vu ?" Tu souris et tu lui présentes un petit paquet. Tu attends qu'elle l'ouvre et tu reprends : "Du pigment Sang-Dragon. Un de plus rares d'après le vendeur, il est principalement utilisé pour la fabrication des vernis, des encres et le plus marrant c'est que ce pigment est utilisé dans la médecine chinoise pour cicatriser les blessures et les contusions. T'as vu j'ai bien appris ma leçon !" Tu ris de nouveau attendant les réactions de la jeune femme. Tu passeras aux restes de tes courses plus tard. |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mer 30 Aoû 2017 - 21:48 | |
| Tu t'es endormie dans ses bras. Honte sur toi. Tu me dégoûtes presqu'autant que lui. La nuit a été paisible pour toi, sans cauchemar, sans agitation. Et pourtant, un membre de ta plus grande phobie te serre contre lui. Aucune logique. C'est à n'y rien comprendre. A croire que tu t'es ramollie, jolie poupée. Depuis quand un sourire et des paroles un peu trop bien placées sont capables de te duper ? Et ta méfiance, où est-elle ? Ses mots étaient trop justes, ils t'ont touchée, ils t'ont donné envie de croire en quelque chose. Et pourtant, il t'a volé tes lèvres, ta langue, mais il l'a fait avec tellement de tendresse que cela t'a surprise, t'a déstabilisée. Tu dors tellement bien que tu ne bouges même pas lorsqu'il se réveille, lorsqu'il te quitte alors que ta peau frissonne.
Dans ton sommeil profond, tu sens une petite pression sur ton épaule. Tu as bien du mal à émerger, tu ne parviens pas à ouvrir les paupières, elles sont encore trop lourdes. Tu marmonnes un mot, un seul. "Castiel ? ..." Tu es persuadée que les derniers évènements ne sont que le fruit de tes songes, que ton petit frère est à tes côtés. Mais lorsque tu ouvres enfin les yeux, tu restes un peu figée avant de te frotter les yeux. Tu te corriges.
"A-Abel."
Un ton ensommeillé qui ne traduit ni déception, ni joie. Un ton monotone. Tu fermes de nouveau les yeux, secouant la tête afin de te réveiller au mieux. Tu te redresses alors que le drap quitte ta poitrine, mais tu t'en rend compte rapidement, te recouvrant rapidement de celui-ci, les joues un peu roses.
"O-oui ..."
Puis ton attention se porte sur le fameux journal que tu lui avais demandé la veille. Car tu remettais doucement de l'ordre dans ton esprit. Tu es toujours un peu lente à ton réveil, comme si ton cerveau avait besoin de s'adapter, comme s'il devait décider de ton comportement du jour. Tu attrapes l'objet de ton intérêt, parcourant les petits caractères de tes pupilles d'améthyste. Un sourire malicieux s'épanouit sur tes lèvres avant que tu ne regardes ton interlocuteur.
"TU es une star ? Attends, tu as bien lu ? La quasi-décapitation c'est mon oeuvre, bien plus originale que ta façon de faire, petit chat ~"
Un peu de provocation matinale, tout ce que tu aimes. A défaut de taquiner Castiel ... Mais le paquet qu'il te présente t'intrigue. Tu le regardes, ne comprendant pas la raison de ce que tu penses être un cadeau. Gardant une main sur le drap dissimulant ta poitrine, tu poses le journal pour te saisir du sachet. Tu as besoin de tes deux mains pour l'ouvrir alors, après quelques manipulations, tu coinces soigneusement le tissu entre tes aisselles pour éviter qu'il ne glisse. Tes doigts se ressèrent doucement sur la fiole de verre qui te rappelle celles que tu utilises pour tes échantillons de sang.
Tu restes bouche bée en constatant le contenu. Le motard t'arrache les mots de la bouche. Oui, tu sais bien ce que c'est, tu es une artiste et tout artiste qui se respecte sait ce que cela représente. Tu lèves le petit récipient devant tes yeux pour regarder le pigment d'un peu près avant de pencher la tête pour cette fois observer Abel.
"Je ... Je n'en ai jamais utilisé. A vrai dire, je fabrique mon propre rouge, j'ai ma propre méthode mais ..."
Tu te tais soudainement. En réalité, tu as vraiment hâte de le tester. Un produit d'une telle qualité, tu es curieuse de savoir s'il dépasse ton rouge si particulier. Celui qui n'est autre que le sang de tes victimes. Tu abaisses ta main, tripotant toujours la petite fiole que tu n'as pas l'intention de lâcher. Tu ignores totalement le petit-déjeuner, tu n'as pas faim.
"Pourquoi un tel cadeau ? C'est rare, précieux et surtout, hors de prix. Alors pourquoi ?"
Ta question semble bien trop émotive à ton goût. Alors, pour le distraire, tu attrapes un croissant que tu lui fourres sans ménagement dans la bouche.
"Mange, je n'ai pas faim, ce serait dommage que tu ais acheté tout ça pour rien ~" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 3 Sep 2017 - 3:44 | |
| Tu secoues la tête, dépité. Comment peut-elle se soucier de cacher sa poitrine alors que tu as dormi avec elle à moitié nu ? Vous vous êtes endormis ensemble, elle dans tes bras alors que tu l'enlaçais tendrement, tes mains allant même recouvrir ses seins de ton étreinte chaleureuse. Puis tu ta rappelles à quel point la miss a été traumatisée par la gente masculine et tu décides de faire comme si de rien était. Comme ça la brunette remettait ton statut de star en doute. Tu vas devoir te défendre Abel, tu ne peux la laisser penser le contraire. Tu te mets à sourire avant de répliquer, hors de question que tu te laisses faire. Les faits d'armes de la veille étaient à mettre à ton actif et uniquement à ton actif. La seule petite parenthèse que tu pourrais lui accorder c'est que si elle n'avait pas été une demoiselle en détresse rien de tout cela ne serait arrivé en réalité.
"Oui c'est moi la star, une presque décapitation n'est PAS une décapitation et en plus une simple et unique balle dans la tête c'est tellement badass et je ne parle même pas du gars brulé vif façon Jeanne d'Arc !"
Tu es content de ta répartie et tu n'hésiteras pas à continuer si jamais le besoin s'en ferait ressentir. Tu aimes bien la jeune femme et tu ne souhaites pas qu'elle se mette à arpenter les rues uniquement pour faire les gros titres. Aussi après cela tu n'hésites pas à te décaler derrière Tihana pour l'aider avec le drap faisant un petit nœud histoire qu'il tienne mieux.
"Après libre à toi de faire comme tu le sens mais tes seins je les ai vu, je les ai touché même alors les cacher ce matin... au pire tu peux remettre le tee-shirt que je t'ai prêté ce sera toujours gratuit."
Tu te relèves pour lui faire face tandis qu'elle détaille le petit paquet que tu viens de lui offrir avant de l'ouvrir. C'était comme si tu commençais à la connaître, sa réaction tu la devines, tu la lis sur son visage de porcelaine. Elle est étonnée, peut-être même contente de ce présent. Elle t'interroge demandant des explications sur ce cadeau. Tu passes une main derrière ton crâne un peu gene car à dire vrai tu ne sais pas pourquoi, ton instinct et tu préfères être clair avant qu'elle ne pense à mal.
"Doucement je te vois venir, je voulais uniquement te faire plaisir et tu ne me dois rien et ce n'est pas pour abuser de toi. Par ma faute tu dois séjourner quelques jours chez un inconnu, qui t'a embrassé bien que tu sois phobique et peut-être même impliqué dans une guerre de gang.... Ca me fait plaisir. Tu as tout le matériel nécessaire dans l'entrepôt en bas. S'il te manque quelque chose je m'arrangerai pour te l'obtenir." Tu te stoppes avant de te diriger vers la sortie de ta chambre. "Si ça te plait pas tu peux bruler le tout, je m'en fiche c'est à toi maintenant et manges. Ce n'est pas discutable sinon tu n'auras pas le reste de tes cadeaux."
Un clin d'œil plus tard tu te diriges vers la cuisine pour te servir un café et ranger les victuailles que tu as acheté un peu plus tôt. Ce n'est qu'une fois que Tihana point le bout de son nez que tu relèves la tête toujours souriant. Tu quittes ton tabouret pour l'inviter à se poser dans le canapé montrant tous les paquets.
"J'ai fait quelques courses comme promis. Tu trouveras un pyjama, j'ai pris une sorte de pyja-short c'est tendance d'après la vendeuse, une robe noir à poids rouge, un jean et des tee-shirts. Il y a aussi quelques sous-vêtements. Mais si ton séjour se prolonge faudra qu'on trouve une solution pour faire un petit tour chez toi sans tomber sur ton frère. Ah oui j'ai ça à te rendre." Tu fouilles dans ta poche arrière pour en sortir son soutien gorge que tu lui tends. "Je te l'ai emprunté pour tes mensurations. Je sais que je les ai touché mais n'ayant pas l'habitude d'une si petite taille j'ai du demander des conseils." Tu lui tires la langue attendant qu'elle inspecte les paquets puis tu lui présentes le paquet contenant la petite poupée de porcelaine.
"Pour ceci par contre tu peux le considérer comme venu d'un ami, c'est un cadeau. Tu m'as dit que tu les collectionnais et j'ai pensé qu'avec elle tu te sentirais plus à l'aise ici. Enfin tu fais comme tu veux tu peux la ramener au magasin je m'en fiche."
Tu fais semblant d'être indifférent, son histoire t'a touché mais tu sais qu'elle pourrait facilement jouer avec toi. Tu espères sincèrement qu'elle apprécie et tu préfère laisser le temps jouer son œuvre. Tu attrapes un croissant que tu dévores rapidement avant de prendre congé de la jeune femme. En passant près d'elle tu déposes un baiser sur son front, rituel qui commence à s'instaurer entre vous et tu ne sais même pas d'où ça te vient !
"Je te laisse prendre tes marques. Tu peux te faire de la place dans les armoires, salle de bain, etc.... Ah oui tu trouveras des affaires de toilettes dans les sachets également. Si tu as besoin de moi je serais en bas. Le frigo est plein j'espère que j'ai pris des choses que tu aimes. A tout à l'heure ma belle."
Tu quittes l'appartement pour ton entrepôt en bas. Refermant la porte derrière toi tu descends les marches lentement, presque hésitant d'abandonner Tihana ainsi mais tu te dis que c'est mieux ainsi. Elle a sans doute besoin de temps à elle plutôt qu'un homme qui lui colle aux baskets. Tu décides de faire un peu de place pour son matériel décallant ainsi quelques pièces détachées et boites à outils diverses.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 3 Sep 2017 - 10:29 | |
| Il t'a aidé à te dissimuler, nouant le drap autour de ta poitrine. Le sentir proche de toi crise encore un peu tes muscles. Tu le laisses croire qu'il est "le héros du jour", même si tu es persuadée que ta prestation reste de l'art, tout simplement. Tu es surprise de ce cadeau pour le moins inattendu, et tu veux en connaître la raison. Comment pourrait-il t'offrir une telle chose, sans ne rien vouloir en retour. A croire, qu'il a lu dans tes pensées, es-tu si transparente face à lui ? Alors c'est simplement un ... Dédommagement ? Tu clignes de nouveau les yeux de surprise lorsqu'il t'informe que tout le matériel t'attend au rez-de-chaussée. Alors comme ça, il a acheté de quoi te faire un atelier ? Il s'éloigne, te sommant de manger. S'il pense que le chantage suffit à lui obéir, il se met le doigt dans l'oeil. Mais les "autres cadeaux" qu'il mentionne te rendent curieuse, encore.
Au bout de plusieurs minutes, comme pour lui faire croire que tu t'es sustentée, tu ôtes le drap, poses le précieux pigment sur la table de chevet, cherchant après le T-shirt de prêt pour l'enfiler. Tu n'es pas pudique, mais tu n'as pas envie de te présenter en tenue d'Eve devant lui. Puis tu sors de la chambre pour le rejoindre. Tu lui souris, lui lançant un regard empli d'innocence comme tu sais si bien le faire.
"Etre impliquée dans une guerre de gang ? C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire tu sais ~"
Il t'invite à t'asseoir sur le canapé où reposent déjà une multitude de paquets. Alors il était sérieux, la veille ? Tu prends place et reste silencieuse pendant qu'il t'énumère le contenu de ceux-ci. Lorsqu'il te rend le soutien-gorge qu'il doit soit-disant emprunté, tu ne peux pas t'empêcher de lui répondre avec un air blasé suite à son explication.
"Ca ... c'est digne d'un pervers. Et la prochaine fois, garde tes mains dans tes poches s'ils sont si désagréables."
Tu gonfles les joues sans réellement t'en rendre compte. A croire que ses nombreuses piques sur tes courbes commencent à t'agacer, peut-être même à te vexer. Non, non, juste agacer. Soupirante, l'intrigue l'emporte, et tu commences à mettre le nez dans les paquets pour les inspecter. Pourquoi fait-il tout cela ? Tu ne comprends toujours pas. L'un d'eux te laisse bouche bée alors que tu attrapes ce qui y repose. Tu sors la délicate poupée de porcelaine alors qu'il commente tes gestes. Tes fins doigts glissent sur le visage de porcelaine, dans la fausse crinière de jais. Tes pupilles croisent le vide des siennes. Elles sont comme les tiennes. A quelques détails près, elle te rappelle ta si chère poupée offerte par tes parents. Tu ne te souviens plus du nom que tu lui as donné, mais tu te souvients avoir pris soin d'elle comme une mère le ferait avec son enfant. Tu restes muette, sans réellement écouter ce que te dit Abel.
Tu relèves subitement la tête, prise au dépourvu en sentant ses lippes se poser sur ton front. Tu détournes bien vite le visage pour éviter qu'il ne perçoive le rose soudain de tes joues. Presque la même teinte que celui de la poupée que tu tiens entre les mains. Il te laisse seule, tu le regardes partir et finis par serrer la poupée dans tes bras. Tu restes ainsi un long moment avant de te décider de la poser, assise au creux du canapé. Tu es une véritable fillette quand tu t'y mets.
Puis, fouillant dans les sachets, tu prends tout le nécessaire pour faire ta toilette, des sous-vêtements et la robe noire à pois rouge. Ce n'est pas vraiment ton style, mais tu feras avec. Tu te rends dans la salle de bain, prenant soin encore de verrouiller la porte et te déshabille pour ausculter tes plaies. Tu cicatrises vite, peut-être est-ce dû aux nombreux coups et blessures que tu as reçus de tes bourreaux ? Tu files sous la douche, lavant soigneusement chaque partie de ton corps blessé avant de te sortir, te sécher et t'habiller.
Evidemment, tu ne manges toujours pas. Non, tu retournes dans le salon, toujours pieds nus, attrapes ta précieuse poupée que tu ne lâcheras sans doute pas de si tôt, et ouvre la porte afin de descendre dans l'entrepôt. Tu repères immédiatement le matériel d'art qui constraste avec le reste des biens du motard. Tu lui jettes un regard, avant de t'avancer vers le chevalet de bois. Tu glisses tes doigts sur celui-ci, il est doux, si parfait. Puis tu t'accroupis devant une toile, l'examinant, t'imprégnant de son grain. Tu es agréablement surprise.
"Où as-tu eu tout ça, je n'ai jamais trouvé autant de qualité sur cette île. Et pourtant, je l'ai cherchée ..."
Tu soupires en te relevant, lui faisant face.
"Merci, mais je n'ai pas besoin de tout ça. Je ne veux rien te devoir. Tout ce que je veux, c'est prendre part à cette guerre de gang. J'ai besoin de me défouler, je veux aussi me venger d'eux. Ce sont leurs membres qui m'ont blessée, je veux leur montrer qu'ils ont eu tords de s'en prendre à moi. Je n'ai pas peur d'eux."
Ton regard est déterminé. Tu es têtue, autant que lui. Tu ne lâcheras pas l'affaire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 3 Sep 2017 - 12:36 | |
| Participer à une guerre de gang ? Tihana était pleine de surprise mais tu sais très bien qu'elle ignore tout ce qui impacterait dans sa vie le cas échéant. Le moindre détail avait son importance dans ce genre de guerre. La famille, les amis, ils étaient alors tous des cibles potentiels. Ton regard redevenait temporairement plus dur se posant sur la brune confortablement installée sur le canapé de ton salon. "Connais-tu le cartel Mexicain Juarez ? Lors des conflits ils ont l'habitude de livrer à leur opposant les têtes de leurs proches dans une boite en carton. Ou encore la Camorra en Italie ? Ils bloquent les jambes de leurs ennemis dans du ciment avant de les jeter vivant au fond de l'eau. Es-tu prête à risquer la vie de ton petit frère pour une guerre qui ne te concerne pas ?"
Par la suite tu attrapes son soutien gorge que tu avais soigneusement rangé dans la poche arrière de ton jean pour le lui rendre. En effet tu avais jugé utile de le subtiliser quelques heures le temps de le donner à une vendeuse afin qu'elle puisse t'en procurer d'autres. N'y connaissant rien mis à part le fait que la poitrine de Tihana était plus petite que les autres que tu avais pu peloter tu avais préféré agir ainsi pour ne pas te tromper dans tes achats. La réplique de ta petite protégée te fit sourire et tu ne pouvais t'empêcher de lui répondre : "Ce qui veut dire qu'il y aura une prochaine fois ou que tout du moins tu y as pensé ! J'approuve !" Tu lui fais un clin d'oeil, encore un.
Tu décides de prendre congé pour laisser un peu de temps à Tihana. Pour que ça colle, pour qu'elle se sente bien tu devais la laisser tranquille. Avec les derniers évènements elle aurait sans doute besoin d'être seule. Tu descendais les marches menant à ton entrepôt pour faire un peu de place. Ainsi elle aurait tout le loisir de s'adonner à son loisir et son métier. Tu étais en train de décaler une armoire vide lorsqu'elle fit son apparition. Elle portait la petite robe noire que tu avais acheté. Tu souris prenant soin de te cacher à son regard avant de voir qu'elle regardait le matériel que tu lui avais offert.
"Une petite boutique qui est presque ma propriété. Je peux t'y emmener à l'occasion."
Tu préfères être direct et ne pas te formaliser. Rappelles-toi si tu es trop gentil elle va te bouffer Abel. Tihana enchaine rapidement avec de nouveau cette guerre des gangs. N'avait-elle que ça en tête ?
"Mais ton frère ? Aura-t-il peur d'eux ? Tu as une famille à protéger Tihana. Tout comme je dois te protéger en ce moment." Tu t'approches d'elle. "Tu ne me dois rien, on a déjà discuté de ça. Tu m'as tellement en horreur que tu refuses mon aide ? Je ne sais pas pourquoi je fais tout ça pour toi. A dire vrai je t'aime bien mais ne viens pas tout gâcher. Profite simplement."
Tu cherches toujours à te justifier.... Tu ne peux donc pas être gentil sans que l'on croit que tu cherches quelque chose ?
"En plus si j'en crois la situation lorsque je suis arrivé hier c'est toi qui a attaqué la première non ? Et c'est moi qui ai lancé la déclaration de guerre en les tuant tous les deux." Tu attrapes Tihana sans lui laisser le choix la portant dans tes bras. "La prochaine fois je te prendrai des chaussons, on ne veut que tu abimes tes petits pieds non ? Je vais nettoyer l'entrepot pour que tu puisses peindre à ton aise." Tandis que tu remontes les marches d'acier pour rejoindre l'appartement tu ajoutes à l'intention de Tiha : "Tu n'as pas peur d'eux mais tu penses à moi deux minutes ? Je fais quoi s'il vint à arriver quelque chose à ma petite poupée ?"
Tu souris sans la regarder avant de la déposer de nouveau sur le canapé. Tu vois que la poupée a été déballée et tu lui demandes : "Elle te fait plaisir ? Je sais que tu dois trouver tout cela bizarre. Mon aide, les cadeaux... mais dès que je t'ai vu j'ai su que je devais t'aider. Donne moi simplement une chance de te montrer que les hommes ne sont pas tous pareils Tihana. Prends soin de toi et on avisera par la suite. En attendant je ne veux plus t'entendre parler de guerre ou de gang." |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 3 Sep 2017 - 21:06 | |
| Tu es inconsciente, ta soif de sang prend le dessus sur tout le reste. Tu es restée sur ta faim hier soir, tu n'as pas pu tous les tuer de tes propres mains. Tu veux te venger malgré la description qu'a pu te faire Abel plus tôt. Tu penses qu'il veut simplement te faire peur, qu'il veut te faire changer d'avis, mais tu relances le sujet sur le tapis. Tu n'as pas peur d'eux. Sa réponse te touche en plein coeur. Il mentionne encore une fois Castiel. Tu le regardes toujours, sûre de toi.
"Si je les tue tous, aucun ne pourra s'en prendre à lui. Et puis, ils ne me connaissent pas. Qu'est ce qui te fait dire que je t'ai donné mon vrai nom ?"
Il s'approche de toi, tu soutiens son regard noisette. Il continue de te parler. Il t'aime bien ? Comment quelqu'un pourrait t'aimer ? Même ton petit frère doit te haïr à l'heure qu'il est. Personne ne peut t'aimer. Personne. D'instinct, tes bras se ressèrent sur ta poupée, comme pour trouver un soupçon de réconfort. Tu arbores une moue évasive.
"En effet, je les ai peut-être ... provoqués un tout petit peu, mais je suis sûre qu'ils avaient déjà quelques idées en tête pour me soumettre ..."
Tu as à peine le temps de finir ton explication que tes pieds quittent le sol. Qu'a-t-il donc à te porter de la sorte. Tu lui as pourtant dit que tu n'aimais pas ça et que tu étais capable de marcher. Tu soupires.
"Je suppose que si je râle ou me débats, tu ne vas pas me reposer pour autant ..."
Il t'ignore, comme tu le pensais, préférant poursuivre ses arguments. Tu baisses les yeux sur ta poupée de porcelaine.
"Je suis pas ta poupée, t'es bête ou tu le fais exprès ?"
Il t'amène jusqu'au canapé où il te dépose délicatement. Tu poses tes yeux sur lui alors qu'il reprend la parole. Tu le trouves bien bavard aujourd'hui, plus qu'il ne l'était hier. Tu ne peux pas nier que tu aimes cette poupée, puisque tu la serres contre toi comme un véritable trésor. Il a touché un point sensible, un souvenir ... Tu soupires.
"Tu perds ton temps, tu n'y arriveras pas. Laisse tomber, je pense que tu as beaucoup mieux à faire de ton temps. De toute manière, tu n'y gagnerais rien. Je suis comme ça et je n'ai pas l'intention de changer ma vision des choses. Je veux juste guérir et retrouver Castiel. Il ne pourra pas rester longtemps tout seul."
Tu marques une pause, tu veux détruire tous ses espoirs, même si au fond de toi, tu veux tester sa volonté.
"Et en plus, je pourrais très bien les chercher moi-même ces hommes, une fois que je serais rentrée chez moi. Que ça te plaise ou non, Abel. Tu m'oublieras, comme tout le monde. Il n'y a rien à tirer de moi, je suis vide et sans coeur."
Comme tes parents ... Comme Castiel peut-être ? Tu ne te rends pas compte que tu t'attaques à plus entêté que toi. Tu prends un air détaché, gardant pourtant toujours ta poupée entre tes bras.
"Tu as un téléphone ? Le mien a été cassé pendant ... l’agression ..."
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 17 Sep 2017 - 7:30 | |
| "Si ce n'est pas ta vraie identité je serais triste...." Tu venais de répondre sans détour juste après elle tout en faisant une petite moue triste. Bien évidemment tu jouais la comédie et c'était facile de le lire sur ton visage cependant tu appréciais le contact avec cette jeune femme, elle était si différente de toutes les autres. Car oui, des autres il y en a eu beaucoup et jamais aucune n'avait réussi à te toucher comme Tihana. D'ailleurs cette dernière avoue enfin avoir provoqué les imbéciles que tu as tué la veille mais ça n'est pas une réelle surprise puisque tu t'en doutais. Sans attendre d'avantage tu l'attrapes pour la porter, tu aimes l'avoir dans tes bras tu te sens puissant n'est ce pas ? Comme si, dans cette position, tu serais capable de toujours la protéger pas comme ta première femme et ton gosse. Tu remontes les marches et lui demande ce qu'il viendrait à t'arriver si elle disparaissait. Elle ne répond pas argumentant seulement qu'elle n'était pas ta poupée. "En voilà des paroles qui font beaucoup de mal, beaucoup plus que des coups de poignard jolie poupée."
Tu l'amènes donc de nouveau dans l'appartement la déposant délicatement sur le canapé alors qu'une petite douleur sur ton coté te rappelle de faire attention tout de même. Te ménager quelques heures de plus ne serait sans doute pas une mauvaise idée. La belle aux yeux d'améthyste te remballe une nouvelle fois, encore. Elle prétexte que tu as mieux à faire, qu'elle ne mérite pas ton aide ou un truc du genre mais tu fais semblant de l'écouter. Tu ne penses en l'état actuel qu'à une seule chose, ses lèvres... tu as envie d'un nouveau baiser mais tu sais que tu ne peux la brusquer. Tu fermes les yeux un court instant tachant de garder ton calme.
"Je n'ai pas envie de gagner quoi que ce soit. Ou peut-être si... mais ce n'est pas comme ça que je le veux. Puis laisses tomber de toute façon tu n'y verrais que le mal je commence à te connaître." Tu marques une pause avant de reprendre. "Je prendrai soin de toi le temps que ça se tasse et que tu ailles mieux. Après si tu ne veux plus de moi... très bien je ne te forcerai pas."
Tu te doutes qu'elle te teste, c'est évident. Néanmoins tu as déjà assez rampé à ses pieds pour le moment. Mais ? Qu'est-ce que ce petit pincement au cœur que je crois ressentir ? Oooooh elle t'aurait touché ? Oublies la ! De toute façon tu n'es bien qu'avec une seule personne et c'est moi ! Depuis la disparition de ta famille je suis la seule à t'avoir aidé, t'avoir permis de brûler tous ces déchets sur ta route. Tu es pensif, une mine un peu triste peut se lire sur ton visage alors qu'elle te demande un téléphone. Tu redresses la tête. "Oui bien sûr" Tu fouilles un tiroir de la cuisine pour en sortir un téléphone prépayé. "Tu as une minute. Je ne pense pas que l'on soir surveillé ou sur écoute mais ce sont les précautions minimales."
Posant le téléphone sur la table basse tu décides de repartir à ton atelier, bricoler sur une de tes vieilles motos pour passer le temps. Tihana aura sans doute mieux à faire que de te parler. "Je retourne bricoler. Fais ce qu'il te chante, j'ai compris et ne te dérangerai plus." Tu te stoppes approchant ton visage du sien. "Saches juste que tes baisers sont plus doux que ce que tu laisses paraître. Tu es une belle personne que tu le veuilles ou non. Je prendrai le canapé ce soir ne t’inquiète pas."
Tu retournes donc à ton atelier, histoire de passer ta frustration. Une fois seul ton poing s'abbat sur une armoire en métal. A entendre les craquements tu viens de te faire mal mais tu avais besoin de ça, de passer ta frustration. Pourquoi tu t'attaches à elle Abel ? Elle ne veut pas de toi c'est évident ! Laisses là se débrouiller ! |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 17 Sep 2017 - 18:35 | |
| En réalité, tu es entrain de lui faire une fleur en lui parlant de la sorte. Il est mieux pour lui de ne pas t'approcher, de ne pas s'attacher à toi. De toute manière, tu ne peux pas croire que quelqu'un puisse te prendre en affection. Même Castiel, il est là parce qu'il était dans la même galère que toi, parce tu as été la première à l'accompagner dans son malheur, même si tes bourreaux t'ont gardée parce que tu intriguais le jeune blanc à cette époque. Sans doute regrettait-il de t'avoir suivie maintenant. Mais tu ne mens pas, il n'y a rien à tirer de toi, c'est ce que tu penses. Pourtant, ton coeur est bel et bien là, toujours prêt à reprendre du service, mais ça m'arrange que tu ne t'en rendes pas compte. Pour éviter les bons sentiments tels que l'amour, l'amitié, la culpabilité et toutes ces conneries. Ces sentiments, ils ne sont ouverts qu'à ton cher petit frère pour le moment et j'espère que la vie t'aidera à les éradiquer dans l'oeuf.
Tu le fixes, tes mots l'ont atteint. Etrangement, tu ne souris pas, tu ne montres aucune satisfaction, tu restes sérieuse.Ton estomac se tord, mais pas de faim, c'est autre chose. Cet imbécile t'aurait-il attendri avec ses yeux de chiens battus ? Impossible. Pense qu'il a profité de tes lèvres, qu'il s'est immiscé dans ta bouche sans ton autorisation. Non, n'y pense pas en fait, parce que toi, jolie poupée, même si tu ne veux pas l'admettre, tu as apprécié. Pour la première fois, tu as apprécié l'attention d'un homme. Castiel, il ne compte pas, c'est un gosse non ?
Tu finis par te reprendre, tu t'évades trop dans tes songes, certainement perturbée par les événements étranges qui se passent depuis la veille. Tu lui demandes s'il a un téléphone pour toi, oui, tu lui demandes un service, une chose qui t'arrive peu souvent. Il t'informe du temps que tu as à disposition pour l'appel.
"Une minute ? Mais on ne peut rien dire en une minute ..."
Tu as une idée en tête. Une minute n'est pas suffisant. Tu souffles, tu devras trouver une solution, peut-être une fois que tu te sentiras un peu mieux. Abel t'abandonne dans l'optique de bricoler. Tu ne sais pas si tu te réjouis ou non de son absence, mais il te surprend en approchant son visage du sien. Tu soutiens son regard alors que tu l'écoutes avec attention. Mais devant la véracité de ses propos, tu détournes le regard, sans même lui répondre.
Tu entends un bruit et poses ta poupée dans le canapé, à l'abri d'un potentiel accident pouvant la briser. Tu t'avances vers la porte d'entrée de l'appartement, tournes la poignée et descends les escaliers. Tu le regardes, tu vois que sa main le fait souffrir. Tu t'avances vers lui, sans un mot, attrapes son poignet et poses ta paume sur ses phalanges brisées. Une vague de froid s'insuffle sur sa main, soulages la douleur temporairement. Tu ne croises pas son regard.
"Avec une main en moins, tu risques de ne plus pouvoir la gagner, cette fameuse guerre de gang dont tu parles. Je vais devoir être ton bras droit."
Tu finis tout de même par relever tes pupilles d'améthyste vers lui, un peu hésitante.
"Je pense que tu es un idiot. Mais tu es le seul à penser que je puisse être quelqu'un de bien. Mais une meurtrière de sang froid peut-elle prétendre une rédemption ? En admettant que je le veuille vraiment, je n'en suis pas certaine. En fait, Abel. Je pense que c'est toi, la bonne personne."
Tu te redresses sur la pointe des pieds et attrape sa lèvre inférieure avec tes dents, serrant un peu ton emprise mais sans forcer. Tu le relâches.
"Je ne suis pas tendre, je ne le serais jamais. J'aime la violence, le sang, la mort. C'est tout ce qui t'attends en voulant me connaitre. La voix sera toujours là pour me faire déraper. Elle ne partira jamais." |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mer 20 Sep 2017 - 19:30 | |
| Ce sentiment d’impuissance et cette réponse gestuelle résultant de ton émotion… Tu n’avais pas l’habitude Abel Connor Regan. La dernière fois que tu avais « pété » un câble c’était quand tu avais assisté au meurtre de ta famille, quand je me suis éveillé. Tu fais de ton mieux pour t’occuper de cette jeune femme aux yeux d’améthyste, tu souhaites la prendre sous ton aile mais elle ne désire pas que tu l’aides. Pourquoi es-tu si gentil avec elle ? Pourquoi ? Ta main te fait mal et tu n’en as strictement rien à faire, tu as vu pire, bien pire ! Tu es même sur le point de recommencer lorsque tu remarques que la jeune femme t’a suivi. Même tes émotions hésitent tu ne sais pas réellement ce que tu veux et ton sang bouillonne. Qu’attends-tu de cette poupée de porcelaine que tu protèges, qu’attends-tu exactement de toi-même Abel ? Je ne t’ai jamais connu comme ça, la brune te trouble n’est-ce pas ? Une soirée, une nuit contre toi et te voilà son petit toutou ? Reprends-toi bon Dieu ! Tu es un ancien militaire, tu diriges un des plus gros gangs de la ville et tu es là presque à genou devant une inconnue !
Tu es tellement perdu que tu n’as pas vu la jeune femme apaiser ta main, cette vague de froid tu ne la ressens que très légèrement. Tihana prend enfin la parole te « taquinant » sur la fameuse guerre de gang qui se préparait sans doute mais cette fois tu n’as aucune réaction, rien, tu es stoïque. Elle veut une nouvelle fois t’aider, être ton bras droit pour cette bataille qui s’annonce. La vérité est, bien que tu sois content de l’avoir si proche de toi à cet instant, que tu n’aimes pas qu’elle prononce ce genre de parole. Tu ne veux pas qu’elle se mette en danger, c’est épidermique chez toi. Tihana doit rester saine et sauve. La belle… non ta belle a déjà vécu un enfer dans le passé et tu veux la préserver. Elle te traite d’idiot et ses yeux te regardent, vos regards se croisent et tu sais que tu ne dois pas lacher. Tu la veux… pour toi et toi seul.
« Pourquoi tu ne crois pas en toi ? Quand je te vois Tihana je vois une jeune femme qui a été brisée et qui a eu la force de se reconstruire. Tu as sauvé ton frère non ? Je ne suis pas bon, j’ai tué plus que tu ne tueras jamais. Ma famille est morte par ma faute, je vis sur le malheur des autres ! »
Voulant continuer tu te retrouves avec la belle qui te coupe dans ton élocution attrapant ta lèvre inférieure. L’étonnement se voit sur ton visage, tu as l’air d’un idiot devant ton manque de réaction et recules même légèrement. Apprenant à connaitre tout doucement la belle tu sais que c’est une marque d’affection. Il ne t’en fallait pas plus. Tu avances de nouveau vers elle caressant de ta main blessée sa joue.
« Je ne te demande pas d’être tendre. Tu peux être violente avec moi si le cœur t’en dit. Laisses moi juste de guider, fais-moi une place près de toi. Ecoutes ma voix, elle sera toujours là pour toi. Je te le promets. »
Retirant ton sweat zippé à capuche tu le poses sur ses épaules ne voulant pas que Tihana ne prenne froid. Tu es donc torse nu mais ce n’est qu’un détail vu que grâce à moi tu es capable de modifier ta température corporelle à volonté. Mais c’est plutôt la suite qui attire mon attention, tu caresses toujours sa joue, tes yeux brillent devant cette déclaration d’amour détournée et là tu te lance. Penchant la tête pour t’approcher de ses lèvres, ton geste est moins appuyé, plus timide que ceux de la veille. Tu veux voir sa réaction, ne pas lui imposer. Vos lèvres se frôlent presque et tu murmures : « Embrasses moi » |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Jeu 21 Sep 2017 - 20:01 | |
| Il te voit comme une jeune femme brisée. Dans le fond, tu sais qu’il n’a pas tords. Mais les autres voient en toi une folle, tout simplement. Mais peu savent ce qui hantent ton cœur, ton passé. En fait, à part, Castiel et dorénavant lui, personne ne le sait. Il pense que tu sauvé ton frère, mais tu l’as plutôt sauvé d’une cage pour le placer dans une autre, sous ta surveillance. S’il savait le nombre de fois où tu as passé tes nerfs sur lui, il ne dirait pas cela. Mais tu ne dis rien pour le moment, tu attends qu’il termine ce qu’il a à te dire. Tu es attentive et c’est déjà beaucoup pour quelqu’un comme toi. Lorsqu’il prétend avoir un panel de victimes plus étendu que toi, tu ne fais que hocher la tête de droite à gauche, avec lassitude. Il n’a aucune idée du nombre de proies que tu as supprimées avec violence qui plus est. Il n’a aucune idée de qui tu es vraiment, de ces besoins qui te tourmentent et pourtant tu le lui expliques après avoir attrapé sa lèvre inférieure avec tes dents. Il se trompe, tu ne connais pas la tendresse.
Tu ressens son mouvement de recul, tu décèles la surprise dans son regard. Il n’est pas rassuré en ta présence n’est-ce pas ? Il se rend compte que te connaître n’est rien d’autre qu’une grave erreur. Qui voudrait d’une meurtrière de sang froid ? Tu ne bronches pas lorsqu’il s’approche de toi, à croire qu’il a gagné un peu de ta confiance. Tu le fixes simplement de tes pupilles inexpressives lorsqu’il caresse doucement ta joue. Personne ne t’a encore touchée de la sorte, à part peut-être Castiel ? A part peut-être … tes parents ? Tu l’écoutes, ses mots paraissent pourtant invraisemblables. Une promesse, tu ne sais si tu peux te permettre de la croire, rien ne l’oblige à la tenir. Tu clignes des yeux lorsque tu le vois ôter son sweat, tu te demandes bien pourquoi, mais rapidement, il se retrouve sur tes épaules. Tu n’es pas censé craindre le froid, toi, descendante de Suijin, mais ton cœur manque tellement de chaleur que tu y sembles sensible.
Tes pupilles violines se plantent dans ses iris noisette alors qu’il s’approche un peu plus, lentement, sûrement. Tu n’as toujours pas bougé alors que ses lèvres effleurent les siennes, alors qu’il te fait part de son souhait. Ton cœur réagit de façon infime, mais il réagit tout de même. Pourquoi ? Un sourire naquit sur tes lèvres alors que tu soutiens toujours son regard. Il ne peut savoir à quoi tu penses, ce que tu prévois de faire. Tes lippes rosées frôlent encore les siennes comme si tu avais trouvé un nouveau moyen de le torturer. Elles s’écartent jusqu’à ne plus les toucher alors que tu penches la tête.
« Tu es définitivement fou et je connais la raison qui te pousse à l’être. Les victimes qui deviennent des bourreaux, tu en fais partie. Comme moi. Mais tu m’intrigues toujours, je ne te comprends pas. »
Tes lèvres rejoignent doucement les siennes. Il n’y a que lui qui te fait connaitre cette légère sensation de chaleur dans ton être. Ton baiser ne dure que quelques secondes avant que tu ne lèves une main sur sa joue, la posant délicatement.
« La violence, je ne connais rien d’autre. Es-tu sûr de vouloir me promettre une telle chose ? Es-tu sûr de ne pas avoir besoin d’autre chose ? Je ne serais pas comme ‘elle’. Jamais. Es-tu prêt à sceller un pacte avec un démon ? Es-tu assez fou pour ça ? Je n’ai pas sauvé Castiel, je n’ai fait que le changer de prison. »
Tu mordilles de nouveau ses lèvres, relâchant sa joue avant de venir glisser quelques mots au creux de l’oreille d’Abel.
« Si tu parviens à faire taire cette voix, à faire entendre la tienne, peut-être que je pourrais te laisser une place. » |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 25 Sep 2017 - 19:02 | |
| Tu lui demandes de t’embrasser, de sceller ta promesse par un tendre baiser. A dire vrai tu ne pensais plus qu’à ses lèvres depuis hier soir, telle une sirène cette petite poupée de porcelaine t’avait envouté. Seulement tu es trop fier pour avouer quoi ce soit et c’est aussi un moyen pour toi de ne pas la brusquer. Elle avait le choix, maitresse de votre destin à tous les deux car si elle acceptait tu serais son ange gardien, son protecteur et ce quoi qu’elle en dise. Elle te déclara fou et qu’elle te comprend. La victime qui devient un bourreau ? Intéressant, tu sais qu’elle n’a pas tort seulement… qu’elle est le rapport avec votre situation à tous les deux ? Tu ne vois pas le lien et pourtant. Tihana dépose finalement ses lèvres sur les tiennes pour un échange qui ne dure que quelques secondes mais tu sors gagnant. Si elle agit ainsi avec toi c’est qu’elle ne te voit pas comme les autres et ça, ça te suffit amplement pour le moment. Elle pose une main sur ta joue et te questionne, te demandant indirectement si tu es sûr de t’embarquer dans une telle histoire.
Tu lui souris, sincèrement avant de poser ta main sur la sienne. Tu es certain de ta promesse même si dans le fond tu as peur. Tu te rappelles de ta dernière promesse, celle de protéger ta famille qui a malheureusement terminé calcinée. Tu feras tout pour la protéger, pour l’aider car quelque chose au fond de toi te pousse à le faire. « Si c’est toi la geoliere je suis prêt à aller dans n’importe quelle prison. » Tu ne t’arrêtes pas à cette unique phrase continuant sur ta lancée. « Je suis sûr Tihana. Si cette promesse n’est pas tenue tu n’auras qu’à me prendre la vie. » Tu es direct et la brune peut lire la détermination dans ton regard, ce ne sont pas des paroles en l’air mais te rends tu réellement compte de la portée de tes paroles Abel ? Et ta vengeance dans tout ça ? Si elle te supprime comment veux-tu brûler vif le dernier survivant de ta tragédie personnelle ? Reviens en arrière, pour moi. Non tu ne comptes pas te dérober et ton cœur s’emballe même lorsqu’elle attrape de nouveau ta lèvre pour jouer avec et te murmurant de nouveau quelques paroles dans le creux de ton oreille. Tu l’enlaces subitement avant de lui répondre de la même manière qu’elle avait entamé le dialogue : « C’est déjà le cas. Je suis ta voix désormais. N’écoute plus l’autre, écoute moi, tout simplement. Tu n’es plus seule, nous sommes deux belle Tihana. »
Vous restez ainsi de longues secondes voire même minutes sans bouger et d’ailleurs elle ne bouge peut-être pas car tu ne lui laisses pas l’occasion. Avant de te reculer tu l’embrasses sur le front plongeant ton regard satisfait dans le sien. Une fois définitivement séparé, tu écartes les bras désignant ton immense entrepôt. « Alors dis-moi où tu veux que j’installe ton atelier p’tits seins ? J’ai une pièce de libre à l’étage également mais je suppose que tu souhaites la garder pour toi dormir ? » Tu recules encore avant de t’assoir sur la selle d’une de tes motos en réparation. « Tu as déjà roulé en moto ? Mais attention une vraie moto style Harley et pas une de ces japonaises que tu vois sur les champs de course. » Fais attention petit motard tu es déjà prêt à jouer au petit toutou et je suis certaine que sous ses airs de poupée elle te manipule ! Te rends-tu compte que tu es prêt à lui céder la pièce vide de l’étage ? La pièce où sont entreposées les affaires de ta femme et de ton fils ? Vos souvenirs ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 25 Sep 2017 - 20:01 | |
| Cette relation devient vraiment étrange, trop étrange. Depuis quand te laisse-tu attendrir si facilement ? Depuis quand les mots doux, les promesses t'atteignent ? Tu as un plan n'est-ce pas ? Tu attends qu'il te mange dans la main pour frapper là où ça fait mal ? Et pourtant, je ne vois que sincérité en toi, cette petite parcelle de lucidité qu'il reste encore en toi. Je n'ai pas encore tout perverti, tu as conservé cette minime part d'innocence et de bon sens, si on peut l'appeler ainsi. Car, si tu en avais réellement, tu ne fraterniserai pas avec un type aussi douteux. Enfin, s'il est assez fou pour vouloir se rapprocher de toi, c'est qu'il a été conçu dans le même type de moule que toi. Lui prendre la vie, c'est si tentant. Faites qu'il ne tienne pas sa promesse ...
*... Ou tue-le dans son sommeil ~*
Tu joues avec lui, mais tu te retrouves prisonnière de ses bras. Ton corps se crispe, ton coeur s'emballe. Tu n'es pas encore habituée à ce type de contact. A l'accoutumé, un poignard de glace aurait déjà transpercé la poitrine de celui qui osait t'approcher d'aussi près. Ne plus m'écouter ? Il pense vraiment pouvoir m'éliminer ainsi ? Pauvre idiot qu'il est. Tu m'écouteras toujours, même contre ton gré. Tu restes dans ses bras. Qu'est-ce qui te prend à être si docile avec lui ? On ne dompte pas une louve si facilement et pourtant, tu as l'air d'un malheureux chaton au creux de ses bras. Tu plantes tes pupilles dans les siennes alors qu'il s'éloigne après avoir gratifié ton front d'un baiser. Ton regard est vague, presque insouciant.
Tu restes muette alors qu'il te pose une question, tu baisses la tête, tu réfléchis. Un détail a attiré ton intention. Il est pourtant si infime. Il te sort de tes songes en mentionnant son engin ... sa moto. En réalité, ça ne t'intéresse pas, tu ne comprends pas ce qu'un tas de féraille peut avoir de particulier. Tu penches la tete et clignes des yeux.
"C'était pas le truc sur lequel tu m'as ramené tout à l'heure ta ... Harley ?" Tu hausses les épaules, au risque de le vexer par ton manque d'intérêt. "Ca ou autre chose ... Je vois vraiment pas ce que ça change."
Tu marques une pause alors que tes iris violine scrutent l'entrepôt. Il regorge de choses diverses. Réellement, ce détail te titille. Tu es peut-être trop observatrice, peut-être que ça ne veut tout simplement rien dire. Tu tournes sur toi-même, lentement pour appréhender l'étendue de la pièce.
"Un atelier, ici, c'est parfait."
Mais tu finis par te retourner vers lui, un sourire malicieux sur les lèvres, comme fière d'avoir relevé ce détail probablement sans importance. Tu es joueuse avec lui, peut-être un peu trop, surtout après avoir dénigré ce qui était sans doute sa plus grande passion. Tu n'es pas très tolérante, tu agis en parfaite gamine pourrie gâtée à cet instant. Mais c'est un partie de toi également, l'un de ces nombreux voiles que tu revêts pour cacher ta vraie personnalité, le peu de ton innocence qui n'a pas été brisée par le passé.
"Pourquoi tu as une chambre vide en haut alors que tu as toute sorte de choses entreposées ici ? Tu attendais de la compagnie ?" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mar 26 Sep 2017 - 18:57 | |
| Déjà le comportement de ta petite protégée changeait. Tu ne voulais que lui faire la conversation, éventuellement la connaître un peu mieux pourtant. Oui ta passion ne l’intéresse pas et tu hoches la tête d’un signe affirmatif. « Oui ma Harley c’est bien la moto avec laquelle nous nous sommes enfuis cette nuit. » Tu décides de ne pas en dire plus, vu que de toute façon Tihana n’en avait sans doute rien à faire. Tu es déçu mais ne le montre pas, la brune ne semblait pas vouloir te connaître alors que la seconde d’avant elle avait déclaré que tu l’intriguais. « Effectivement ça ne change pas grand-chose. » Tu l’observes tandis qu’elle scrute ton entrepôt. A coup sûr tu parierais qu’elle va vouloir installer son atelier là où les plus gros encombrants étaient stockés simplement pour t’embêter. Tu commences à la cerner, enfin c’est ce que tu penses car elle déclare que l’endroit, celui où vous vous teniez était parfait. Tu acquiesces, là encore de ton visage désormais impassible croisant les bras. « Très bien, j’installerai le tout quand j’aurai cinq minutes pour le moment j’ai plus urgent à faire. » Techniquement tu n’avais rien sur le feu, simplement de la mécanique à faire ou encore des armes à nettoyer afin de t’assurer de leur bon fonctionnement le moment venu.
Tu te retournes donc pour la laisser là, vaquer à tes occupations quand elle t’interroge sur la fameuse chambre vide. En réalité, la pièce n’était pas totalement vide. Il y avait une malle à l’intérieur, une malle contenant les affaires de ta défunte famille. Ces objets tu ne t’étais pas encore résolu à les entreposer dans un simple entrepôt et pourtant tu étais prêt à le faire pour elle. Vois-tu comment elle te traite ? C’est cette « folle » qui te pousserait presque à renier ta vengeance ? Putain réveilles toi Abel, merde ! Elle joue avec toi et ce n’est pas en prenant tes distances que le problème sera réglé. Fous la dehors et point barre ! « En fait, il y a une malle contenant des vieilleries. Je comptais m’en débarrasser un jour. Si tu préfères le canapé, libre à toi. »
Tu reprends donc ta petite « route » pour t’enfoncer un peu plus loin dans ton entrepôt. Bien à l’écart de la jeune femme que tu laisses en plan. A chaque fois que tu pensais te rapprocher d’elle en réalité tu ne faisais que t’éloigner. Il était donc hors de question de te laisser faire. Si elle te parle tu lui répondrais mais ça s’arrêterait là. Bien sûr en fidèle chien chien à sa maitresse tu comptais bien tenir ta promesse sinon ça ne serait pas drôle n’est-ce pas ? L’ancien Abel, le soldat… il me manque vraiment tu sais. Finalement tu te décides à faire appel à mes services, une flamme apparaissant dans la paume de ta main blessée faisant s’évaporer la glace. Tu préfères avoir mal, au moins tu n’oublies pas….
Lorsque tu arrives enfin au fond de l’entrepôt, tu t’installes sur un ancien bureau de métal sortant du tiroir central une petite mallette plate contenant le nécessaire pour nettoyer le canon de tes armes, goupillons, chiffons, graisse. Sans même un regard en arrière tu commences ton office commençant par ton arme principale puis par la suite tu attaqueras tes armes de secours, en cas d’une éventuelle guerre tu te devais d’être prêt. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mer 27 Sep 2017 - 18:56 | |
| Le jeu a pris fin, tu en as bien conscience. Tu le vois bien, ce comportement étrange, anormal, venant de lui. A croire que tu es capable de ressentir le moindre changement chez lui, déjà. Comme avec Castiel. Mais tu peux te tromper. Car il n'est pas ton frère. Tu ne le connais pas, même si tu sembles l'avoir déjà cerné sur certains points. Il n'est pas un toutou qui te suivra dans tes moindres mouvements malgré les coups que tu lui donnes. Il n'est pas comme Castiel ... Ce visage impassible qu'il arbore, ce ton neutre ... Ca t'agace. Profondément. Il ne répond même pas à tes provocations. Comme si ... il avait lâché l'affaire. Alors, il abdiquait déjà ? Tu le pensais plus résistant. Plus robuste.
"Des vieilleries hein ? Je parierais qu'elles sont spéciales ... Ces vieilleries. Sinon, tu les entreposerais ici."
Tu piques encore, espérant une réaction de sa part. Qu'attends-tu donc ? De le mettre hors de lui ? Tu veux qu'il tombe à genoux devant toi ? Que veux-tu réellement ? Tes pupilles d'améthyste fixe son dos alors qu'il s'éloigne. Tu veux qu'il se retourne. Tu veux qu'il te regarde. Tu veux qu'il te porte de l'intérêt. Tu veux ... revoir cette lueur dans ses pupilles qu'il t'a dévoilée quelques instants plus tôt. Mais pourquoi veux-tu tout cela ? As-tu conscience que ce type de "désirs" ne te ressemble guère ?
Il s'assoit et commence à bricoler sur ce qui semblait être des armes. L'ombre d'un instant, tu songes à en jouer, encore une fois. Alors, un sourire aux lèvres, tu avances d'un pas, puis deux, avant de te stopper. Il ne se retourne pas, même à l'écoute du bruit de tes pas. Tu lui importes si peu ? Comme cette passion qu'il a partagé avec toi que tu as rejetée ... Il fait de même ? Il se venge ? Ca ... Ca fait mal ... Ton sourire s'efface, tu baisses la tête alors que ton coeur se pince, se serre, se tord. Un dernier regard vers cette tignasse châtain, vers ce dos dénudé, stigmatisé et tu détournes les talons. Tu hésites encore, quelques secondes, même plusieurs minutes, à rester planter là alors que tu n'entends plus que les bruits du métal qui s'entrechoque.
Mais tu finis par avancer, par remonter les marches, une par une. C'est moins fatiguant lorsqu'il te porte n'est-ce pas ? Tu rejoins l'appartement, attrape les sacs qui encombrent le canapé pour les poser au sol, juste à côté. Tu regardes ta poupée de porcelaine que tu attrapes, la serrant contre toi alors que tu t'allonges dans le sofa, te recroquevilles en position foetale. Tes yeux scrutent les coussins alors que tu restes dos à la porte, dos à tout, dos à lui, si l'envie lui prenait de revenir. |
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