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| Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] | |
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Invité Invité
| Sujet: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 13 Aoû 2017 - 22:30 | |
| La pression ne redescend pas. Après cette dispute violente avec Castiel, tu ressens le besoin d'évacuer ta colère, ton stress, ta frustration. Pourquoi faut-il qu'il te contrarie de la sorte ? Et pourquoi faut-il que tu réagisses toujours excessivement ? Tu avances dans les rues après avoir pris plusieurs lignes de bus. Ton esprit divague, tu commences à te sentir coupable. Tu y as peut-être été trop fort. Tu souhaites le protéger mais en réalité le vrai danger ... C'est toi ... Juste toi. Rien que toi, jolie poupée. Tu t'en rends compte dorénavant n'est ce pas ? Tu n'es qu'un parasite dans la vie de celui que tu appelles ton petit frère. Tu serres les dents. Cette pensée t'écœure. Te voilà dans une ruelle des plus glauques, des plus mal fréquentées. Mais pourtant, tu n'as pas peur, tu continues à rêvasser. Un sifflement te ramène à la réalité. C'est vrai, tu es si peu vêtue, de ta petite robe de soie noire qui dévoile un grande partie de ta peau de porcelaine, mais également les cicatrices parcourant ton corps. Et pourtant, tu n'es pas répugnante, bien au contraire. De toute manière, ton dos reste dissimulé sous ta petite veste noire.
Tu lèves les yeux au ciel avant de te retourner avec grâce, un sourire d'innocence ourlant tes lippes rosées. Tu les regardes, ils sont trois, mais tu n'as pas peur. Au contraire, tu te sens soudainement excitée. Tu sens que tu vas t'amuser, te défouler. Une lueur de cruauté illumine tes pupilles d'améthyste alors que tu joins tes mains derrière ton dos tout en arborant une expression de petite fille sage qu'on aurait grondée. Puis, tu lèves une main pour attraper un bout de ton ruban rouge que tu tritures.
"Des jouets ... Juste ce qu'il me fallait ~" Tu te mordilles la lèvre, une expression inquiétante peinte sur ton visage. "Distrayez-moi ~"
Un mouvement grâcieux, un simple arc de cercle tracé avec ton bras droit et une série de pics de glace s'en échappe, venant se planter dans les jambes du plus grand des trois qui se met à hurler de douleurs. Tu ricanes, plutôt fière de cette mélodie, mais tu finis pas poser un doigt sur tes lèvres.
"Chut ... On va se faire repérer si tu cries. J'ai envie de prendre mon temps moi."
Tu t'avances vers lui alors que les deux autres t'observaient de leur regard noir. Le blessé se relève, te domine de toute sa hauteur. Mais tu n'as pas peur, tu es bien trop sûre de toi. Tu lui souris lorsqu'il somme ses deux acolytes de le laisser s'occuper de toi. Tu le défies du regard alors qu'il te promet de te donner une bonne leçon. Il ne semble pas très mâlin et se jette soudainement sur toi. Tu t'écartes d'un bond. Tu es bien plus agile que lui grâce à ton corps léger et frêle. Alors qu'il perdait l'équilibre, une lame de glace se forme entre tes doigts. Tu la plantes sans ménagement dans sa gorge alors qu'il s'effondre au sol dans un gargouillis horrifiant. Le sang chaud dégouline sur tes doigts, te chatouillant le poignet. Tu fermes les yeux et inspires profondément afin de t'enivrer de cette odeur métallique que tu aimes particulièrement. Elle imprègne tes narines et tu adores ça.
Tu en oublies presque les deux autres. A vrai dire, tu pensais qu'il s'enfuirait, mais l'un d'eux te repousse violemment contre le mur. Avec habileté, sans te démonter, tu lèves ton genou vers son entrejambe, lui assénant un coup plutôt violent. Ca, il ne te le pardonnerait sans doute pas. Tu es bien trop confiante, méfie-toi un peu, jolie poupée. Une douleur t'arrache un gémissement alors que tu baisses le regard sur l'une de tes jambes. Un amas de ronces l'entoure, se plantant dans ta chair. Un instant d'inattention et tu te retrouves acculée. Ton sourire a disparu. Tu n'es pas idiote, tu te sais en mauvaise posture cette fois. L'un te tient à la gorge alors que l'autre glisse une main sur ta cuisse. Tu te débats comme une diablesse alors que d'autres ronces viennent écorcher la peau de tes bras, de tes hanches, tout en te maintenant prisonnière. Ton coeur s'emballe et ta voix se fait plus hystérique.
"Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! LACHEZ-MOI !!!!"
Mais tu ne récoltes que quelques ricanements. Elle est belle la jolie guerrière sans peur, ni reproche n'est-ce pas ? Tu serres les dents alors que tu ressens ce contact répugnant sur ta peau délicate. Tu détestes être touchée de la sorte. Tu fermes les yeux alors que des flashs te reviennent. Tu gesticules, cries, hurles alors qu'un coup dans l'estomac te coupe le souffle. A vrai dire, tu préfèrerais qu'il te tue plutôt que d'être leur jouet. Tu lèves tes iris emplies de rage et d'angoisse, crache au visage du premier qui se recule en pestant. Te concentrant, tu emprisonnes ses membres inférieurs dans la glace. Mais son compère te frappe au visage, écorchant le coin de ta lèvre. Tu tentes de résister alors que tu n'es plus libre de tes mouvements. Des ronces t'enserrent, te forçant à garder tes bras le long de ton corps. Ta peau de picote de partout alors que tu sens tes plaies s'ouvrirent un peu plus. Des cicatrices en plus, comme si tu n'en as pas encore assez.
Il semble vouloir passer aux choses sérieuses, ses dents et des lèvres dégoutantes parcourant ton cou. Tu lui assènes un coup d'épaule à force de te débattre. Tu ne vas plus résister longtemps. Deux contre toi alors que l'angoisse commence à t'assaillir. Après tout, derrière ta fierté, tu n'es qu'une frêle gamine ...
*La distraction .. C'est toi ~
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 14 Aoû 2017 - 13:26 | |
| Une journée merdique encore une ! Bien que tes affaires prospéraient depuis ton arrivée sur cette foutue île tu n'étais pas satisfait. On t'avait empeché de tuer le responsable de ta tragédie familiale et trainé de force ici. De toute façon tu n'étais pas du genre à t'appitoyer sur ton sort, tu trouverai bien le moyen de quitter cet endroit pour le retrouver ! En attendant tu ne chomerai pas, tu as créé un garage, parfaite couverture pour ton association de malfaiteur, ton gang de motard amateur d'Harley Davidson. Logiquement en qualité de membre fondateur tu avais été élu Président avec la menton du même nom sur ton blouson de cuir en plus celle de "First One". Tu avais déjà une bonne base de cinq hommes en plus de deux prospects ou bonne à tout fair. C'était le deal pour devenir membre, passer quelques temps en qualité de stagiaire pour prouver son attachement au club malgré les brimades, une sorte de bizutage sur le long terme en réalité. Quoi qu'il en soit tout fonctionnait au mieux et quand tu auras amassé assez d'argent tu reviendras dans ton Irlande natale pour mettre un terme à l'IRA véritable.
Tu terminais ton verre de Whisky, un bon Kilbeggan au goût légèrement sucré en bouche sans oublier les notes affirmées de malt caramélisé et de chêne.Il n'y avait rien de mieux qu'un bon alcool du pays à moins peut-être les bras d'une femme enfin à voir certains boudins qui fréquentaient ce bar la question méritait d'être débattue. Quoi qu'il en soit tu balançais quelques billets sur la table avant de te diriger vers la sortie. Il te manquait quelque chose, un je ne sais quoi qui rendrait ton quotidien moins monotone, plus fun et distrayant . Même les ballades en Harley n'arrivait pas à te redonner le sourire qui hornait tes lèvres lorsque tu avais encore ta petite famille, une réputation. L'avantage ici c'est que toi et ton club avaient tout de suite forcé le respect auprès des autres bandes et des commerçants sous votre jougs. Car oui en échange d'argent vous offriez une protection certaine aux commerçants, du racket ? Noooooon.
Tu sors donc de l'établissement respirant le grand air frais tout en te disant qu'il n'y avait rien de mieux qu'une bonne dose d'air pure avant de fouiller dans ton blouson pour en sortir zippo et cigarettes ! Une autre de tes addictions avec l'alcool. Alors que tu t'appretes à poser ton casque sur ton crâne un cri attire ton attention et tu grinces des dents. Tu avais pourtant été très clair avec les autres bandes. Les violences gratuites et en particulier celles sur les femmes étaient interdites depuis que ton club avait pris le controle du quartier. Agacé tu avançais d'un pas décidé vers l'origine des cris et là tu restas une fraction de seconde abasourdi. La brunette qui était dans une situation extrement délicate et qui se débattait comme une véritable diablesse était d'une telle beauté.... Rapidement l'un des deux aggresseurs se prenait ton casque en pleine figure ce qui explosait son nez et le forçait à reculer pour tomber finalement au sol. Quant au second tu étais déjà derrière lui l'attrapa par l'épaule pour le faire se retourner vers toi. Un sourire de prédateur de dessina sur ton visage, les types comme eux... tu aimais les faire souffrir.
"Que dis-tu de te battre avec quelqu'un de ta taille ?"
Pas besoin d'attendre la réponse que ton poing s'enfonçait dans son abdomen le forçant lui aussi à tomber au sol, ses deux genoux heurtant le bitume. D'un claquement de doigts les ronces brulèrent sans toutefois blesser la demoiselle en détresse qui n'en était pas réellement une en regard au corps sur le sol. D'un geste tu dégainais ton arme, un pistolet Taurus PT -1911 de calibre 45 que tu pointais vers l'aggresseur posant le canon sur son front.
"Finalement tu n'as rien dans le pantalon pauvre crétin...."
Sans sommation tu abattais l'impudent qui avait osé sans prendre à la jeune femme d'une balle de 45 dans la tête, pile entre les deux yeux. Tu aurais voulu le faire bruler vif mais histoire de mettre bien les boules au dernier des trois encore vivants tu avais voulu frapper fort d'entrer. Ton regard assassin se posa ensuite sur le dernier aggresseur qui venait littéralement de se faire dessus. Tu repensais à la magie des plantes, un descendant de Saruta. C'était pile ce qu'il te fallait pour en finir en grandes pompes.
"Des ronces hein ? Pas de chance moi ce qui me fait kiffer c'est le feu !"
L'aggresseur devenait en une fraction de seconde une véritable torche humaine dont les cris ameutaient dès à présent l'ensemble du quartier. Rangeant ton arme derrière ton dos tu ramassais ton casque ignorant le supplice que ta victime devait endurer mais surtout l'odeur de viandes grillées qui se répandait déjà dans la ruelle. Tu plantais ton regard dans celui de la jeune femme te voulant rassurant et appréhendant sa réaction. La plupart du temps les jeunes femmes qui venaient de se faire agresser réagissait de deux façons, soit elles se jetaient au cou de leur sauveur ou alors elles prenaient la fuite sans rien demander.
"Viens, les flics ne vont pas tardé à rappliquer il ne faut pas trainer !"
Tu lui tendais la main espérant qu'elle accepte de te suivre, car oui elle t'intriguait déjà. Cette lueur dans ses yeux....
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 14 Aoû 2017 - 16:15 | |
| Tu ne te résoudras jamais à le laisser faire. Quitte à te débattre, quitte à arracher chaque parcelle de ta propre peau pour lui échapper. Son contact te dégoûte. Il t'effraie, t'angoisse, te forçant à poursuivre tes efforts. L'adrénaline te fait oublier la douleur, mais ne protège néanmoins pas ton corps frêle. A cet instant, tu préférerais mourir plutôt que redevenir un objet. Inconsciemment, les larmes te montent aux yeux. Des larmes, des vraies, comme rarement venant de ta part. Les dernières, tu les as versées devant Castiel, lorsqu'il avait voulu mettre fin à ses jours sous ton nez. Tu l'as protégé. Là aussi, des végétaux avaient lacéré ton épiderme. Tu finis par clore tes paupières, tu ne veux pas voir ce qu'il te réserve.
Mais une voix te ramène à la réalité alors que tu sens le contact déplaisant se rompre. Tu ouvres les yeux, à cet instant, tes iris traduisent ta détressse. Tu es en mauvaise posture, tu ne peux pas le nier. Tu inspires afin de calmer les battements effreinés de ton coeur. Mais tu sais que lorsque le règlement de compte sera terminé, tu devras certainement faire face à cet inconnu sorti de nul part. Sans doute se battait-il pour sa proie, tel un rapace. Et la proie, c'est toi ... La récompense de la victoire. Ton corps tout entier te brûlait, l'odeur de ton sang imprégnait l'air ambiant, tu détestais le sentir, ton propre liquide de vie.
Soudainement, tu te sentis libre de tes mouvements, alors que tu t'effondrais au sol. Tu n'avais pu te réceptionner. Pourquoi t'avait-il libérée ? Seule ton visage, ton cou et ta poitrine semblaient intacts, le reste de ton corps étant parsemé de coupures plus ou moins profondes. Sous tes yeux, tu vis le premier se faire abattre sans ménagement. Tes prunelles violines s'en trouvèrent fascinés. Ce spectacle en aurait régugné plus d'un, mais pas toi. La violence te fascine. Ce liquide carmin te fascine. L'ombre d'un instant, tu regrettes de ne pas avoir une fiole sur toi pour y cueuillir quelques gouttes. Dans un bruit sourd, ton agresseur s'effondre alors que son acolyte subissait un tout autre traitement. Du grand art, tu ne peux le nier. La magie du feu est un véritable feu d'artifice pour toi, si destructrice, si dangereuse. Mais ton odorat n'apprécie pas particulière les conséquences de la torche humaine. Son arme, elle t'intrigue, tu sais maintenant où il la cache.
L'homme à la tignasse chatain s'approche de toi, toi qui est encore recroquevillée au sol. L'angoisse ne t'a pas encore totalement libérée. Tu es encore sous le choc. Mais tu sens ce regard noisette te transpercer. Tu es en état de vulnérabilité, et te montrer ainsi n'est pas dans tes habitudes. A l'accoutumé, tu le feins mais cette fois, il est bien vrai. Les seuls à t'avoir vus ainsi ne sont plus de ce monde, à part Castiel. Mais lui est particulier, ton petit frère. Tes perles d'améthystes soutiennent le regard de l'étranger. Il veut t'emmener. T'emmener pourquoi ? Pour profiter de toi dans un endroit tranquille ? Hors de question. Il doit mourir lui aussi. Tu ne le laisseras pas te toucher. Tu ne le laisseras en vie avec cette image qu'il a de toi. Tu n'es plus une victime. Tu n'es plus faible. Ton orgueil reprend le dessus.
Sans son aide, tu te redresses, l'observant en chien de faillance. Malgré tes tremblements, tu parviens à rester debout, même si l'effort te parait surhumain. Tes jambes flagellent alors que tu décides enfin de te reprendre. Et pour ce faire, tu te sers de ta propre détresse. Ton expression change, faisant ressortir tes peurs, tes angoisses et ... ton soulagement. Ta voix si faible se fait enfin entendre.
"M-merci ... Je ... Comment vous remercier ?"
Tu t'approches, fais mine de trébucher afin qu'il te rattrape. Tu parais si frêle, si vulnérable. Tu te fais violence pour passer tes bras autour de sa taille, comme pour chercher son réconfort. La chaleur de sa peau te saisit, mais pourtant ce n'est pas si étonnant de la part d'un Kagutsuchi. L'une de tes mains glisse dans son dos, des griffes de glace se formant sur l'extrémité de tes doigts. Sourire aux lèvres, tu les plantes dans son flanc, profitant de la surprise pour finalement te saisir de l'arme à feu. Agilement, tu t'écartes, pointant sa propre arme sur lui. Tu souffres, mais tu te délectes de ta position de force. Tu lui souris de ton air malicieux.
"Oups, j'ai pris ton jouet, on dirait." Tu te mordilles la lèvre alors que tu le sondes du regard. "Tu te sens puissant avec ça, n'est-ce pas ? ... Moi je préfère les lames. Je préfère leur fraicheur, leur tranchant. C'est tellement plus poétique, plus distrayant, plus agréable pour faire lentement couler le sang. Tu n'es pas de cet avis ?"
Tu marques une pause alors que le canon est toujours dirigé vers lui. Tu ricanes.
"Tu es un idiot. Tu te rends compte dans quelle situation tu te trouves ? Tu pensais simplement me voler à eux pour t'amuser ensuite ? Tu pensais que j'allais te suivre comme une bonne petite fille effrayée ? La police serait ravie de mettre la main sur un type comme toi. Je n'ai rien à craindre d'eux, ils ne me penseront pas coupables ..."
Tu soupires, arborant une mine un peu déçue lorsque les sirènes hurlantes se firent entendre. Tu baisses finalement l'arme, portant l'une de tes phalanges à ta bouche pour savourer le sang de ta victime.
"Aaah, dommage ... Ton sang paraissait plus savoureux que celui de ces ordures. Pourquoi je ne suis pas tombée sur toi avant ? Il ne te reste pas beaucoup de temps avant qu'ils se pointent tu sais ? Enfin ... peut-être que je t'aurais tué avant ?"
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 14 Aoû 2017 - 21:26 | |
| Jouer les chevaliers ce n'était pas réellement ton truc mais d'un coté laisser une jeune femme se faire maltraiter voire pire ça ne l'était pas non plus. Tu avais donc décidé d'intervenir et ainsi dans le même temps tu marquerais un peu plus l'emprunte de ton club sur le quartier et les bandes rivales. Tout était bonus dans cette opération sauvetage bien que, tu devais l'avouer, la miss t'intriguait. Il y avait quelque chose de pas très nette, surtout si tu te fies au mec qui se retrouve presque décapité dans une marre de sang. Tu n'avais pas eu le temps de prêter attention aux détails c'est sûr mais n'importe qui avec un peu de connaissance pourrait te confirmer que la personne qui avait commis ce meurtre savait y faire. Puis il y avait cette petite lueur dans les yeux, une minuscule étincelle et même si la miss semblait en pleine détresse il y avait quelque chose de plus profond et ta curiosité te poussait à faire en sorte d'en apprendre d'avantage. Le bruit du coup de feu puis les cris de détresse de la torche humaine qui n'était déjà plus qu'un corps sans vie avaient sans aucun doute attiré l'attention et très logiquement tu t'étais proposé de l'aider à prendre la fuite car après tout tu n'étais pas une truffe, le meurtre ça ne pouvait qu'être son oeuvre. Elle te remerciait rapidement tout en te proposant de te récompenser ce qui eut pour effet de te faire hausser un sourcil l'étonnement pouvait se lire facilement sur ton visage.
"Non merci ça ira. C'était assez fun de les voir baliser."
Ouais c'était tout toi cette réaction ! Tu avais horreur des gars qui jouaient les gros bras et qui n'avaient rien dans le pantalon. Des sous-merdes juste bons à taper sur de pauvres personnes sans défense cependant ton instinct te disait que la demoiselle que tu venais de secourir n'était pas une personne sans défense. Tu en avais déjà vu des personnes comme elle.... Tu n'as pas eu le temps de tergiverser que la belle titubait et que faisais de ton mieux pour la rattraper et là encore quelque chose clochait et là encore tu n'avais pas eu le temps de réfléchir que déjà la petite poupée chippait ton arme. Quant aux griffes dans ton flanc tu t'en moquait royalement c'était même amusant en un sens qu'elle use de ce subterfuge pour te piquer ton fidèle pistolet qui, tout comme le whisky, était typiquement irlandais ! La base en fait. Le plus marrant c'est que lorsqu'elle te sourit tu n'hésites pas à lui rendre exactement le même sourire ! Un jeu malsain allait commencer.
"Puissant ? Pas besoin de ça...."
Tu lui adresses un petit clin d'oeil entendu bien que n'étant pas de circonstance. Tu étais joueur, c'était dans ta nature après tout ! Les lames ce n'étaient pas ton truc, trop encombrant, salissant même. Tu préférais une bonne vieille balle dans la tête un peu comme tu venais de faire avec ce mec qui croyait en avoir une grosse.
"Je n'aime pas trop les lames et tout ce qui coupent... trop salissant. J'aime quand le travail est bien fait."
Tu ne tardas pas à éclater de rire partant par la même occasion dans un fou rire presque incontrolable. Sérieusement ? Est-ce qu'elle savait au moins à qui elle avait à faire, avec quoi elle le menaçait et ce qu'elle disait ? Elle innoncente ? Essuyant une fausse larme sur le coin de ton oeil tu te rapprochais de la jeune femme tendant le bras vers ton arme que tu touchas faisant entendre un petit "clic" bien distinctif.
"Voilà poupée c'est mieux ainsi non ? Quitte à menacer quelqu'un avec un flingue n'oublies pas de retirer le cran de surreté. Quant au fait que tu risques de passer pour une innocente tu ne devrais pas trop y croire. Je n'ai pas de lame sur moi, contrairement à toi je suppose et les recherches ADN tout ça tout ça ce n'est pas un mythe banane !"
Tu te mets à soupirer quand tu entends ses nouveaux propos. Tu venais de tomber sur un sacré morceau en réalité. Pas tant sur le plan physique mais sur le plan psychologique. Un véritable adversaire bien coriace en fait. Bien que tu semblais décontracté tu faisais tout de même attention, les parties ne se gagnent pas simplement sur le bluff surtout que les autorités allaient arriver plus vite que prévu.
"Il ne NOUS reste plus beaucoup de temps poupée. Désormais c'est NOUS que tu le veuilles ou non. Allez prends mets ça sur ta jolie petite tête et on se taille d'ici. T'inquietes tu ne m'appartiens pas, habituellement je prends deux ou trois bonnets de plus que toi."
Un nouveau sourire plus tard et d'un geste vif tu attrapais ton arme que tu replaçais rapidement exactement au même endroit. "Si jamais tu veux le reprendre fais toi plaiz tu sais où il est." Tu n'attends pas son accord et places le casque sur sa tête. "Tu peux marcher ? Je suppose... suis moi plus le temps de jouer on reprendra après si tu veux."
Tu tournes les talons sans attendre pour rejoindre ta précieuse moto, maintenant à voir si ta petite folle se met à te suivre....
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mar 15 Aoû 2017 - 12:01 | |
| Pourquoi ne décèles-tu aucune peur sur son visage ? Pourquoi s'amuse-t-il de tes mots, de tes actes ? Il rit, te répond de manière nonchalante ... Il s'approche de toi, tu lui as pourtant tranpercé le flanc. Mais il ne semble pas ressentir de faiblesse, alors que toi, tes jambes tremblent, le sang continuant de maculer ta peau d'albâtre. Il touche cette arme que tu pointes sur lui. A vrai dire, tu ne comptes pas t'en servir, tu n'aimes pas ce type de gadget. Tu arbores une moue boudeuse lorsqu'il retire le cran de sûreté, chose à laquelle tu n'as pas pensée. Mais tu finis par lui sourire de ce même air malsain.
"Qui te dit que j'ai bien une lame sur moi ?"
Tu ne te démontes pas face à ses réactions. Il t'intrigue, même si la méfiance est de mise. Il reste un homme, un de ces êtres dégoûtants qui ne pensent qu'à soumettre les femmes ... C'est ton point de vue. Pourtant, il n'a pas encore tenté de te toucher, il n'a pas tenté d'abuser de toi. Pour l'instant ? Tu n'admettras pas à haute voix qu'il a raison. Tu es suspecte, toi aussi, même si tu ne doutes pas de tes qualités de comédiennes. Il pense te vexer en te comparant aux autres femmes dont il se sert ? Tu lui réponds presque avec indifférence. Tu le défies du regard.
"Je ne t'appartiendrais jamais. Ni à toi, ni à personne d'autres. Vous me répugnez tous autant que vous êtes ... Et je suis ravie que mes formes ne soient pas à ton goût, ça m'évitera d'avoir un pervers de plus sur les talons."
Tu as le mérite d'être sincère, ton expression le prouve. Tu te fiches de ce qu'il en pensera. Il te reprend rapidement son arme, tu ne l'en empêches pas. Cet imbécile heureux ne semble pas vouloir te faire du mal ou en tout cas, il cache bien son jeu. Mais tu dois reconnaitre qu'il semble naturel et sincère. Mais peut-être qu'il te manipule comme toi tu peux le faire à de nombreuses reprises. Il n'a pas peur. Il n'a pas peur de mourir, tu le vois dans son comportement. Toi non plus, la mort ne t'effraie pas. Tu réfléchis mais son geste te déstabilise alors que tu te retrouves avec un casque sur la tête. Tu croises les bras.
"Je ne t'ai pas autorisé à mettre ton casque dégoutant sur ma tête ..."
A quoi bon te montrer sous un autre jour, tu lui as déjà montré ta vraie nature. Cet homme t'agace plus qu'il ne te répugne. Peut-être qu'il t'intrigue parce qu'il ne te juge pas pour ce que tu es ? Pour ce que tu as commis quelques minutes plus tôt, ce corps gisant, ensanglanté, puis pour l'avoir menacé d'une arme. Pourquoi ? N'importe quel homme t'aurait violentée après ça mais lui non. Lui veut t'emmener loin du danger. Soupirant royalement, tu le suis en t'aidant du mur, tu ne lui demanderas pas un coup de main, certainement pas. Maintenant que la pression est retombée, tu souffres de tes multiples plaies. Mais tu ne peux pas rentrer chez toi maintenant. Tu ne veux pas que Castiel te voit dans cet état. En quelque sorte, tu veux le protéger de cette image pitoyable que tu offres à cet instant. Tu te stoppes en voyant la moto de ton 'sauveur'.
"Hors de question que je te suive sur ce truc ..."
Pour la première fois, le regard du motard ne laisse pas place à la contestation. Tu soupires une nouvelle fois, indignée alors que tu montes derrière lui.
"Ne crois pas que je t'appartiens. Tu n'es qu'un chauffeur, c'est tout."
L'une de tes mains aggripe la poignée arrière, alors que l'autre se pose sur son flanc blessé que tu presses, un sourire malicieux sur le visage, prononçant de fausse excuse d'une voix excessivement innocente.
"Oh ... Pardon, j'avais oublié ~"
Tu te contentes ensuite de t'aggriper à son blouson. Tu ne veux pas le toucher plus que nécessaire, il pourrait se faire des idées.
"Et autre chose ... Appelle-moi encore une fois "poupée" et je te promets que tu le regretteras. Dépose moi un peu plus loin, je me débrouillerai pour le reste." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mar 15 Aoû 2017 - 16:22 | |
| Hé hé... La jolie petite cinglée qui se tenait devant toi avant tout calculé. Elle n'avait pas de lame sur elle, peut-être venait-elle de s'en débarrasser en toute discrétion ou alors c'était lié à son pouvoir. La belle était maligne et folle c'était évident. Elle aimait jouer aux jeux dangereux au moins autant que toi. Pas de lame, pas de lame, pas de lame. Tu restais bloqué là dessus, bluffait-elle ? Raaaah tu venais de tomber sur un sacré numéro et cela attisait ta curiosité, ravivant presque la flamme qui sommeillait en toi. Mais d'un autre côté elle commençait déjà à te taper sur le système. D'où pouvait-elle bien sortir le fait qu'elle t'appartenait ? Tu voulais simplement lui sauver les miches rien de plus. En plus tu n'avais pas spécialement envie de partager ton lit ce soir surtout qu'avec cet énergumène là la petite séance intime tournerait vite à la torture sadomasochisme comme les blessures à ton flanc par exemple.
"Ma parole tu es vraiment bête sérieux ! Quand ai-je dit que tu m'appartenais ? Tu n'es pas un objet banane ! Ou alors... oui maintenant ton nom de code sera p'tits seins ! Ca te va bien je trouve."
Passant du coq à l'âne tu ne te laissais pas démonter par l'ardeur de la poupée de porcelaine. Petite poussée qui d'ailleurs semblait avoir une aversion pour les pervers ou les mecs en général. Alors soit tu allais en jouer histoire de la mettre mal à l'aise histoire de jouer un peu avec elle toi aussi. Tu places ensuite ton casque sur sa petite tête et sa réaction te faire sourire.
"Mais non il n'est pas dégueu ! En plus tu es toute mignonne avec."
Un clin d'œil et un sourire plus tard tu décidais de ne plus perdre de temps et de partir le plus rapidement possible pour mettre la jeune femme à l'abri et accessoirement sauver ta peau des flics qui étaient en train de rappliquer. Elle avait le choix de te suivre ou non mais en réalité avait-elle vraiment le choix dans son état ? Dans tous les cas il était hors de question de la laisser croire qu'elle te dominait, qu'elle dirigeait le jeu car toi aussi tu savais dicter tes propres règles. La première ne tarda pas à tomber d'ailleurs car elle t'avait suivi et refusait de monter sur ta moto. Pour la première fois tu lui adressais un regard qui ne souffrirait d'aucune contestation possible, un regard qui en disait long. La brune n'avait pas le choix, elle devait t'obéir un point c'est tout ! Cependant tu te radoucis bien vite comme en atteste ta réponse à sa taquinerie.
"Oui mais le plus sexy des chauffeurs avoues !"
Tu ris une nouvelle fois avant de démarrer car tu venais de sentir à la douleur sur ton coté qu'elle venait de trouver une prise bien agréable. Tu serres les dents et ne montres aucun signe de faiblesse. De toute façon tu n'es pas un faible, tu ne l'as été qu'une seule fois et ça a couté la vie à deux personnes qui t'étaient chères. Tu souris encore lorsqu'elle te menace, a priori, elle n'aime pas et c'est ce que tu voulais. Imitant un salut militaire tu t'exclames :
"Bien compris Madame la poupée aux ptits seins !"
Le sourire aux lèvres tu démarres rapidement quittant la scène de crime à toute allure. Inutile de perdre encore plus de temps. Cependant un dilemme vint bien vite trotter dans ta petite tête. Qu'allais-tu faire d'elle ? Tu voulais rester près d'elle, apprendre à la connaître mais de là à l'amener chez toi... non elle avait besoin de soins assez rapidement et l'endroit le plus adapté dans ce genre de situation était le club house de ton groupe de motards lui même. Tu allais devoir la jouer fine, la belle était très coriace et tu avais ta réputation. Rapidement tu arrivais au garage entrant directement dans un des ateliers encore ouvert avant de fermer la porte vous cachant ainsi en cas d'une éventuelle arrivée de flics. Arrivant à la hauteur de la belle brune tu refaisais alors ton regard sévère qui avait bien fonctionné la première fois.
"Très bien. Maintenant je vais être clair et précis et si tu n'es pas d'accord tu peux partir directement je n'en ai rien à faire. Ici tu es dans un club de motard... tu sais comment son ces gros lourds avec les jolies filles ? Et bien moi je ne tolère pas ça néanmoins certains non plus ne tolère pas que je défends la cause féminine. Alors surtout interdiction de me contredire sous aucun prétexte. Je vais te soigner moi même, tu auras une chambre à disposition avec possibilité de t'enfermer. Ne déambules pas dans les couloirs sans moi d'accord ? Dès que les premiers soins te seront appliqués je t'emmènerai ailleurs tu as ma parole et si la moindre chose te déplait promis tu pourras même m'égorger mais ici le moindre faux pas est prohibé !"
Tu étais sans appel et espérais que la miss comprenne parfaitement tous les enjeux que sa présence ici impliquait.
"Autre chose prends sur toi et laisses toi faire, joues les filles inconscientes...."
Joignant le geste à la parole tu attrapes la belle pour la prendre dans tes bras, un peu comme si tu venais de la sauver.
"Mais tu pèses ton poids en fait !"
Une nouvelle boutade plus tard tu passes la porte pour rejoindre ton club house avec la fille dans tes bras. Tu es crispé et anxieux, si elle ne joue pas le jeu c'en est fini de toi et tout ça pour quoi ? Pour une minette qui t'intrigue ! Tu es incorrigible Abel, vraiment. C'est un des deux prospects qui vous accueille tu vois à son regard qu'il va sortir une connerie et c'est le cas !
"Hé regardez les mecs le Président vient de ramener son din...."
Il n'eut pas le temps de terminer que déjà son pied s'enfonçait dans son abdomen le faisant reculer de plusieurs pas avant de heurter le mur d'en face.
"Fermes ta gueule le prospect, personne ne t'a donné l'autorisation de l'ouvrir et n'oublie pas ici les femmes ne sont pas des objets. Vas plutôt me chercher la trousse des premiers secours, elle a perdu connaissance en arrivant elle s'est faite agressée un peu plus loin." Tu avances jusqu'à la petite chambre avant de te retourner. "Ah oui et si jamais j'entends encore des propos pareils, je te fume compris ?"
Tu n'attends pas sa réponse et entre dans la chambre avant de déposer ta protégée sur le lit. Tu te retournes rapidement avant de fermer la porte à clef et de faire face à nouveau à la belle sans dire un seul mot. |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mar 15 Aoû 2017 - 22:17 | |
| Réellement, il t'agace. Tu te demandes ce qui t'as pris à vouloir le suivre. Il se moque de toi et toi, tu détestes cela. Tu es bien trop fière pour entendre ses âneries. Tu ne bronches pas pourtant, tu ne dois pas lui montrer cette pointe d'angoisse qui t'envahit. Car tu ne sais pas où il peut bien t'emmener. Tant pis, tu sauras te défendre si les choses tournent au vinaigre, il n'a pas encore connaissance de ta magie. Tu as un avantage sur lui. Malgré la visière teintée, tu peux voir où il t'emmène. Tu observes ce garage qui te parait un peu trop miteux à ton goût. Il y entre avec son véhicule alors que tu l'observes fermer la porte de l'atelier. Tu ôtes le casque, restant sur tes gardes, descendant de la moto. Tu restes face à lui, tu ne lui tournes pas le dos.
"Je suis où ? Je t'ai dit de me laisser dans la rue ..."
Mais bien sûr, il n'est pas Castiel, il ne t'obéira pas. Tu te rends compte qu'il ne s'est pas présenté et d'ailleurs toi non plus. De toute manière, ce n'est pas bien important, tu ne comptes pas t'éterniser ici. Il s'approche de toi alors que tu lèves la tête vers lui. Il est grand, bien plus que toi, bien plus que ton petit frère. Il te domine de plusieurs têtes. Tu soutiens son regard, tu ne comptes pas ciller. Il ne t'effraie pas. Mais son regard se fait plus sérieux, il ne semble pas vouloir s'amuser à cet instant. Tu écoutes ce qu'il a donc à te dire. Pour être clair, il l'était. Tu n'as pas réagi à ses propos même si la perspective de l'égorger parait tout à fait délicieuse. Tu clignes des yeux et penches la tête tout en le sondant de tes pupilles d'améthyste.
"Arrête, tu me fais rêver avec tes histoires d'égorgement ~"
Tu aurais dû partir. Il t'en donnait l'occasion, mais toi, tu en as décidé tout autrement. Il t'intrigue n'est-ce pas ? Tu veux savoir ce qu'il cache réellement ? Ce qu'il attend de toi ? Pourquoi s'occupe-t-il de toi ? Pourquoi veut-il te ... protéger ? Ta curiosité l'emporte, chose qui t'a régulièrement causé du tords, mais tu ne peux pas t'empêcher. Il te parle tout en s'approchant de toi, tu n'as pas le temps de réagir qu'il te porte comme une plume. Ton corps se crispe quelque peu, tu détestes ça.
"Hé ! Lâches-moi tout de suite !"
Tu soupires d'exaspération en entendant ses mots. Il ne t'écoutera pas non plus. Tu lui lances un regard noir, mais tu obéis. Tu tentes de calmer ton stress et tu poses ta tête contre son épaule, fermant les yeux. La chaleur de son corps est agréable, tu ne peux le nier. Mais sentir ses mains sur toi te révulse. Tu restes paisible, après tout, tu sais bien te jouer des autres. Tu prends une respiration lente, régulière, simulant l'inconscience. Tu as envie d'ouvrir tes paupières, mais tu te retiens. Tu entends une voix, tu te sens de plus en plus mal à l'aise, ta main serre discrètement la manche du motard. Mais l'inconnu est rapidement coupé dans sa lancée. Grâce à ta perception, tu devines ce qu'il vient de se passer. La voix de ton sauveur s'élève à nouveau.
Pour la seconde fois, tu entends son point de vue. Les femmes ne sont pas des objets. Un point commun que tu partages avec lui. Car toi, tu sais ce que cela veut dire. Tu sais ce qu'est "être un objet". Tu ne l'as que trop vécu. Tu en as gardé des séquelles certainement pour le reste de ta vie. Une dernière menace et tu le sens se mettre en mouvement. Lorsque tu sens ses bras te quitter, te déposant sur une surface moelleuse, tu ouvres discrètement un oeil, puis l'autre lorsque l'homme au regard noisette ferme la porte. Tu te recroquevilles contre la tête de lit, en position de défense. Tu fronces les sourcils.
"J'aimerais que tu laisses la clé sur la porte. Je ne tiens pas à rester seule avec toi sans aucune porte de sortie ..."
Ton ton est plus froid, tu n'as pas envie de plaisanter. Tu es seule dans une pièce verrouillée avec un homme que tu ne connais ni d'Adam, ni d'Eve. Tu poursuis ton interrogatoire.
"Qui es-tu ? Pourquoi tu m'as amenée ici ? Pourquoi vouloir me soigner ? Qu'attends-tu de moi ? C'est ta façon de faire ? Tu les sauves et tu profites d'elle ensuite ?"
Tu gardes ton sang froid, mais ta voix traduit un soupçon de nervosité. Tu te comportes comme une enfant apeurée qui veut jouer les dures. Tu lui poses des questions, comme pour retarder quelque chose, comme si tu as peur qu'il te saute dessus. Après tout, tu n'es sûre de rien le concernant, même si tu penses intérieurement qu'il ne te veut pas de mal. Mais ta paranoïa est toujours là, tu ne peux te fier à lui. Il est un homme. Les hommes sont vils, menteurs, profiteurs ...
"Je n'ai pas besoin que tu me soignes, je n'ai pas besoin que tu me protèges. Si pour toi, les femmes ne sont pas des objets, que veux-tu de moi ?" |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Sam 19 Aoû 2017 - 14:57 | |
| Le prospect, ce candidat à l'admission dans le club... tu ne l'aimais pas. Il était si sûr de lui, si à l'aise dans ce club qui ne lui appartenait pas. Tu avais horreur des gens comme lui et manque de pot pour le biker il venait de te donner une bonne raison de lui botter les fesses. N'hésitant pas un instinct tu venais de le fesser sévère et en un sens il avait de la chance que tu avais cette frêle poupée dans les bras sans quoi tu aurais été encore plus loin. Plus qu'agacé tu devais maintenant faire face à la méfiance de ta petite protégée. Tout d'abord la jeune femme t'ordonna de laisser les clefs sur la porte ce que tu fis puis après elle t'assaillait de questions. Tu soupires, en un sens c'était un peu comme les questionnaires sur Meetic sauf que la relation était vouée à l'échec. Même si elle ne te déplaisait pas tu avais juré de ne plus tomber dans les bras d'une femme et pour ne rien arranger elle avait les hommes en horreur. Elle était peut-être de l'autre bord ? Tu te grattais la tête avant de sortir ton arme que tu déposais soigneusement devant l'inconnue ainsi que ton couteau de chasse.
"Voilà maintenant je suis désarmé et tu as le nécessaire pour te défendre et me tuer si ça te chante."
Tu te stoppes avant de t'assoir sur le bord du lit lui tournant le dos. Il va de soit qu'elle ne te connaît pas et qu'elle ne t'aime pas mais tu comptes tout de même lui répondre, tu as envie de converser avec elle en plus.
"Abel Regan, propriétaire de ce garage et président de ce club de motard. Pourquoi tu es ici ? Car tu as besoin des premiers soins. Pourquoi te soigner ? Parce qu'une femme ne mérite pas d'être traitée de la sorte et parce que tu m'intrigues. Je n'attends rien de toi en retour, simplement que tu ne me mettes pas à défaut devant mes hommes. Et pour finir non je ne compte pas profiter de toi...." Tu te retournes vers elle. "Je te l'ai dit, tes seins sont trop petits"
Tu lui tires la langue avant de disparaître derrière la porte menant à la salle de bain afin de chercher des serviettes propres que tu poses sur le lit. Tu poses ton cuir sur la chaise en face du lit avant de retirer ton tee-shirt dont le coté était taché de sang dévoilant ainsi tes multiples cicatrices, tes anciennes blessures ainsi que quelques-uns de tes tatouages.
"Ne t'inquiète pas c'est juste pour ne pas en mettre partout."
Posant ta main sur tes blessures tu envoies une bonne décharge de flamme ayant uniquement le but de cotériser tes plaies. Tu grimaces et tu as mal mais tu n'avais pas le temps de bien te soigner, la petite poupée de porcelaine devait passer avant. Une fois cette épreuve particulièrement désagréable terminée tu ouvres la porte pour trouver les premiers soins sur le pas de la porte. Ce crétin n'avait pas osé frapper... tant mieux ! Tu ramasses le tout et referme la porte prenant soin d'y laisser les clefs.
"Tu as besoin de soins et tu te tais. Je vais te soigner même si tu décides de me tirer dessus ou de me poignarder." Tu poses ton regard sur elle. "Pourquoi ? Je n'en sais rien, juste qu'une fille aussi jolie que toi ne devrait pas se faire abimer de la sorte."
Tu t'approches à nouveau de l'inconnue soutenant son regard. Après quelques secondes tu regardes les blessures.
"Pff des barbares. Je vais commencer par ton poignet gauche comme ça tu as le droit pour me frapper si le cœur t'en dit. Si ma façon de faire te convient on fera les autres blessures ok ?"
Tu n'attends pas son accord pour attraper son poignet avant d'y appliquer une petite dose de désinfectant made in whisky. Ben oui ici dans le club vous vous serviez d'alcool à boire comme désinfectant, c'était moins cher et surtout utile sur plusieurs niveaux.
"J'avoue ça va être difficile de résister à tes charmes avec cette délicieuse odeur d'alcool p'tits seins." Tu souris avant de reprendre plus sérieux. "Ca va comme ça ? Tu n'es pas obligée de jouer à la dure avec moi, ça a dû être éprouvant." Une fois ton office terminé tu plantes ton regard dans le sien. "Tu es d'accord pour que je passe à ton autre main et le reste de tes blessures ? Je ne me rincerais pas l'œil, promis."
Tu étais étonnemment doux, chose curieuse chez toi. Pourquoi Abel ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Sam 19 Aoû 2017 - 18:15 | |
| Tu as débité un sacré nombre de questions et dans le fond, tu ne t'attends à aucune réponse sincère de sa part. Comme si tu veux gagner du temps. Mais pourquoi ? Parce qu'il a promis de te soigner ? Parce que tu sais qu'il ne pourra pas le faire sans te toucher ? Tu ne veux pas qu'il te touche. Tu ne veux pas qu'il t'approche. Tu ne veux pas qu'il profite de toi. Tu ne le quittes pas des yeux alors qu'il pose son arme à feu et un couteau sur le meuble non loin de toi. Tu hausses un sourcil, lui qui se disait non adepte des lames en posséder une tout de même. Tu ne bronches pas alors qu'il s'assoit devant toi, ton regard rivé sur son dos, tu restes aux aguets, prête à répliquer au moindre de ses gestes.
Et le voilà qu'il répond à toutes tes questions. Mais tu ne peux voir son visage, seulement un peu son profil. Tu ne peux pas lire en lui s'il ment ou non. Un club de motard ? Tu ne savais même pas que cela existait. Est-ce comme un club d'échec ou de sport ? Tu as des doutes. Pour toi, leurs activités sont plus que douteuses. Enfin, qui es-tu pour le juger, tu n'es pas réellement mieux, à part que toi, tu agis en solitaire. Ton visage se détend un peu lorsqu'il répète qu'une femme ne mérite pas un tel traitement et surtout, lorsqu'il admet que tu l'intrigues. Alors lui aussi est curieux envers toi ? Tout comme tu l'es envers lui ? Tes pupilles d'améthyste s'étaient radoucies alors qu'elles croisaient les siennes. Tu détournes le regard, répliquant d'emblée à sa joute verbale.
"Bien ce que je disais. Tu es un pervers ..."
Tu arbores une moue contrariée avant de remarquer qu'il a quitté la pièce. Puis il revient, tu le suis du regard. Ca en est presque effrayant, ton corps et ton visage figés comme une poupée de porcelaine, seules tes prunelles se mouvaient. Tu l'observes d'un mauvais oeil lorsqu'il ôte sa veste et son T-Shirt. Pourtant, un léger sourire naît sur tes lèvres en constatant les plaies que tu lui as infligées. Du grand art, te dis-tu. Mais tes yeux se portent sur ces cicatrices que tu savais beaucoup plus anciennes. Comme toi. Comme Castiel. Mais sans doute des stigmates d'autres circonstances. Lui n'a certainement pas passé des années séquestré au fond d'une cave, à l'intérieur d'une cage, comme un animal. Le voilà qu'il se justifie et tu ne réponds pas. De toute manière, tu as prévu d'agir vite s'il tentait quoique ce soit. La jugulaire, le coeur, tu as le choix. Tu ne le laisseras pas te faire du mal.
Aucun détail ne t'échappe, tu vois bien les clés tronant encore sur la serrure alors qu'il s'approche de toi, muni d'un nécessaire de soins. Ton regard est froid, tout autant que ta voix. "Garde les flatteries pour les autres. Après tout, tu l'as dit toi-même, je ne suis pas ton type alors économise ta salive." Tu es cassante, toi qui pouvait tant simuler la douceur. Tu ressens le besoin de lui répondre sur ce ton, comme pour cacher le fait qu'il te rend curieuse, qu'il t'intrigue. Pour dissimuler ton pressentiment sur le fait qu'il est différent de tes bourreaux. Il t'annonce par où ses soins vont débuter, tu restes silencieuse, le laissant prendre ta main sans résistance même si tu te crispes de nouveau au contact. Tes iris se fixent sur la couverture, tu ne veux pas regarder.
Tu serres les sents lorsqu'il applique le désinfectant. Ca te brûle, mais hors de question que tu ne lui accordes le moindre signe de ta souffrance. Tu as connu pire de toute manière. A ses mots, tu n'émets qu'un petit "Tsss ..." d'agacement comme pour lui signifier de se passer des commentaires. Tu l'observes de ton regard profond lorsqu'il te demande si tu vas bien.
"Ne t'en fais pas pour moi. J'ai connu pire que ça. Je ne vais pas pleurer pour quelques égratignures."
Ton comportement est changeant, tu ne sais pas s'il pourra le remarquer. Tu es comme ça depuis toute petite. Tu changes d'humeur comme tu peux changer de T-shirt. Une fois son office terminé, tu sais ce qu'il t'attend. Il veut passer à la suite. Tu n'as pas spécialement envie de te dévoiler à lui, même si tu n'es pas pudique, mais tu sais que tu n'as pas réellement le choix. Tu décides simplement de le prévenir alors que tu approches ton visage du sien et que tu appuis un doigts sur son torse.
"Un seul geste déplacé et je peux te dire que la mort te paraitra douce à côté de ce que je te ferais."
Des menaces, à croire qu'elles sont ton système de défense favori. Tu te redresses, te relèves pour tenir sur tes deux jambes. Ta robe est fichue, imbibée de ton propre sang. Tu enlèves ta veste, puis cette fine soie qui recouvre ta peau de porcelaine, ton joli corps de poupée. Tu es dos à lui, en simples sous-vêtements noirs. Tu sais qu'il va te regarder, mais tant qu'il ne te touche pas autre que pour les soins, il peut faire ce qu'il veut. Un regard ne t'a jamais fait de mal physiquement après tout. Mais là, il peut voir tes propres cicatrices qui parcourent ton dos. Éraflures, brûlures, tout comme lui. Ta peau d'albâtre est tâchée de sang à plusieurs endroits. Ton poignet qu'il n'a pas encore soigné, tes hanches, tes flancs et tes jambes. Tu t'assois sur le bord du lit, grimaçant un peu alors que tes plaies s'étirent à cause de tes mouvements. Tu ne le regardes pas, tu restes droite, posée.
"Vas-y." Tu marques une pause avant de prononcer quelques mots. "Moi ... C'est Tihana." |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Sam 19 Aoû 2017 - 21:54 | |
| Une sacrée femme, un animal qui sera à coup sûr très diffcile à apprivoiser. Seulement il subsiste une question : Es-tu prêt à tenter la chose ? Cette jeune femme est particulière c'est évident ! Elle n'aime pas les hommes là encore c'est certain. Elle a déjà dû être aggressée sinon comment expliquer cette aversion pour les représentants de la gente masculine ? Tu t'interroges tandis que tu termines le premier poignet de la belle. La brune est cassante, presque méchante mais tu feins l'ignorance. Pervers, trop flatteur ? Pourtant toi l'ancien militaire expérimenté tu ne dis que la vérité, uniquement ce que tu penses et ça a toujours été ainsi. Elle est jolie avec du caractère, piquante, celle qui ressemble à une poupée de porcelaine n'est pas du genre à se laisser faire et ça te plait. Le problème c'est que tu ne peux pas. Tu risquerais de la faire fuir, qu'elle se mette en danger. Tu feras donc de ton mieux pour gagner sa confiance et prendre soin d'elle le temps qu'il faut. Elle te menace, ou plutôt elle te prévient que tu risques gros.
"Oui oui je sais je sais. Si moi méchant moi mourir. Allez p'tits seins on se dépêche. Hors de question de moisir ici. Nous sommes là uniquement pour les premiers soins, ta convalescence se passera ailleurs."
Tu venais de te décider. Elle sera la seule, l'unique personne de cette foutue île à connaître l'endroit de ton repère, ton appartement secret où tu aimes te ressourcer. Par galanterie tu te tournes lorsqu'elle entreprend de se mettre à l'aise pour te permettre de lui prodiguer les premiers soins. Elle peut penser ce qu'elle veut mais tu n'es pas un pervers, tu ne l'as jamais été. Les obsédés sont généralement tes cibles, parfois certaines personnes préfèrent faire appel à ton club pour "s'occuper" des pervers et autre malade mental car oui toi et ton groupe êtes plus fiables que les autorités locales. Tu te retournes quand tu entends qu'elle est prête et tu es surpris de voir que derrière cette robe se cachaient des courbes très harmonieuses. Fidèle à toi même tu la laisses se présenter avant de lui répondre.
"Enchanté Tihana.... Excuse moi mais sincèrement tu es très jolie."
C'était plus fort que toi, il avait fallu que tu la complimentes sur son physique ! Tu es certain de tout louper sur tous les plans en t'aventurant sur ce plan là ! Tu es sincère après tout, tu souhaites rester fidèle à ta ligne de conduite. De plus les marques sur son corps ne faisaient que confirmer tes suppositions. La belle aux yeux améthystes avait bel et bien été maltraitée. Tsss la folie des hommes. Parfois et depuis tes mésaventures familiales tu te prenais à penser que l'espèce humaine n'avait pas d'avenir. Elle faisait tellement peu pour assurer sa pérennité que c'en était désolant.
"Des hommes je suppose... mets ça sur le haut du corps. Tu n'es pas obligée de te montrer à moi comme ça, tu as le droit à ton intimité."
Attrapant une des serviettes de plage tu essaies de couvrir la petite meurtrière de ton mieux avant de reporter ton attention sur ses blessures récentes. Tu attrapes soigneusement sa main pour t'occuper de l'autre blessure au poignet avant de passer sur la blessure à son flanc. Tu essayais d'être le plus doux possible bien que ce n'était pas ta spécialité puis après tu t'attaquais à ses jambes. Tu limitais un maximum les contacts avec sa peau pour espérer l'aider à la mettre à l'aise bien que tu pensais que c'était peine perdue.
"Ca va tu tiens le choc ? Tu as dû en voir d'autre effectivement mais si jamais tu veux une oreille attentive...."
Une fois les plaies nettoyées et pansées tu te redresses l'air satisfait mais néanmoins pensif.
"Voilà les pansements devraient tenir pour le trajet. Tu peux remettre ta robe ? Je préfère être honnête, je compte t'amener dans un endroit sûr pour que tu puisses te rétablir. C'est précoce mais me fais-tu confiance Tihana ? Je préfère rester fidèle et être honnête tu n'es pas un objet et tu as le droit de choisir. Néanmoins ici ce n'est peut-être pas la meilleure des cachettes vois-tu."
Ce n'est pas le fait que tu n'as pas confiance en tes hommes, ni en la jeune femme mais les deux réunis dans un seul et unique endroit n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire. Lentement tu te lèves avant d'enfiler seulement ton blouson de cuir, tu le laisses ouvert laissant apparaître tes abdominaux bien travaillés. Ton antre secrète, personne n'avait eu l'occasion d'y entrer. Un vieil entrepôt que tu avais fais rénover et dont tu avais aménager l'étage en un somptueux appartement. Le lieu idéal pour y cacher une jeune femme blessée.
Et tu lui retends ta main, espérant qu'elle l'accepte cette fois. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 20 Aoû 2017 - 13:25 | |
| Tu lèves les yeux au ciel lorsqu'il te complimente. Et à part ça, il ne se rincerait pas l'oeil ... Tous les mêmes, vraiment. Tu décides de laisser passer cette remarque sans y répondre, cela ne servirait à rien de toute manière. Pourtant, tu es moins tendue que tu devrais l'être, à croire qu'il commence tout doucement à monter dans ton estime ? Toi qui te penses différente, en réalité, tu es aussi comme les autres. Il suffit de quelques belles paroles pour te charmer ? Non, seulement pour t'intriguer. Tu ne tomberas jamais sous le charme d'un homme, tu les détestes tous autant qu'ils sont. Tu n'as pas besoin de le questionner pour savoir de quoi il parle, tu as compris et lui aussi. Alors, tu soupires.
"Oui, des hommes ..."
Tu es surprise de le voir te recouvrir d'une serviette. Un peu gênée, tu l'ajustes et la retiens de ta main déjà bandée. Et tu te laisses faire alors qu'il semble prendre des précautions pour te toucher le moins possible. Tu l'observes alors qu'il se concentre sur sa tâche, des pupilles d'améthyste se perdent sur son visage. Tu détournes le regard lorsqu'il relève les yeux, ne voulant pas qu'il se rende compte que tu le fixais depuis un petit moment. Malgré le rose qui pare tes joues, tu lui réponds de ce même ton cassant qu'il connait déjà très bien.
"Ca va ... Et non. Je n'ai pas besoin de parler, surtout pas à un homme."
Tu le laisses terminer alors que tu n'oses plus le regarder, tu ne veux pas qu'il te surprenne une nouvelle fois. Tu ne lèves les yeux que lorsqu'il se redresse et t'adresse la parole. Le trajet ? De quoi parle-t-il ? Il ne tarde pas à t'expliquer ce qu'il a derrière la tête. Il veut t'amener dans un endroit sûr, était-ce un piège ? Tes yeux bifurquent vers la porte verrouillée, là où il a laissé la clé sur la serrure. Non s'il avait voulu te piéger, il l'aurait déjà fait. Tu réfléchis quelques instants avant. Tu ne peux pas retourner chez toi dans un tel état, tu ne ferais qu'effrayer Castiel. Tu sais qu'il se sentirait responsable de tes blessures en sachant que tu es partie sur un coup de tête pour t'empêcher d'être violente avec lui.
Tu reprends tes esprits alors que tu regardes sa main quelques secondes. Tu ne lui fais pas confiance, mais pourquoi pas lui faire croire que c'est tout de même le cas ? Peut-être en découvriras-tu un peu plus sur ses véritables intentions ? Tu lèves une main tremblante afin de saisir la sienne, mais à peine l'as-tu effleurée que tu l'écartes en secouant la tête. Ton expression semble douce et angoissée alors que tu prononces quelques mots d'une petite voix mais assez fort pour qu'il les entende.
"Non. Je ne dois pas ..."
Tu veux lui faire baisser sa garde, à moins qu'il ne se méfie aucunement de toi ? Il aurait tords, tu es comme une bombe prête à exploser après tout. Une meutrière de sang froid malade dans ta tête. Tu finis par te lever toute seule, réenfilant ta robe sous ses yeux. Une idée te trotte dans la tête. Tu changes d'attitude alors que tu lui offres un sourire radieux. D'un doigt, tu caresses sa joue tout en l'observant de tes yeux pétillants.
"Merci, petit chat ~"
Le faire tourner en bourrique, voilà une idée brillante. Pourquoi n'en profiterais-tu pas pour t'amuser un petit peu ? Pour observer ses réactions. Tu t'approches de la porte et te retournes, arborant un air innocent.
"Dis ... Si l'un d'eux me touche, je peux le tuer ? S'il te plait, Abel."
Tu veux quelles sont ses limites, jusqu'où tu peux aller, toi qui menaces à cet instant les membres de son ... club. "Celui de tout à l'heure, ça lui ferait du bien de se faire maltraiter par une femme au moins une fois dans sa vie." Tu attrapes la clé et la tourne pour déverrouiller la porte, attendant qu'il t'autorise à sortir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Lun 21 Aoû 2017 - 20:33 | |
| Elle semble perdue par ton attitude. A quoi pouvait-elle bien s'attendre ? Que tu lui sautes dessus ? Mais non ce n'est pas toi. Ses craintes commencent à te gonfler mais vraiment surtout qu'elle change d'attitude quelques secondes après. Bipolaire la poupée de chiffon ? Pourtant elle t'intrigue vraiment et tu sais que si son changement d'attitude venait à se poursuivre tu lâcherais l'affaire. Serais-tu attirer vers elle ? Tu ne veux pas l'admettre tout simplement.
Son changement d'attitude ne te plaisait pas du tout. Pour passer du coq à l'âne Tihana devait être une experte dans l'art de la manipulation. Tu en avais déjà vu par le passé des gens comme elle, des pointures dans leur domaine, le plus souvent pour les pires tâches. Une tueuse à gage ? Tu ne penses pas plutôt quelqu'un qui a besoin d'assouvir certaines pulsions ou peut-être de se venger de son passé à travers des meurtres ? Quoi qu'il en soit la prudence était de mise et une fois encore tu allais devoir jouer très fine. Non, hors de question de jouer plus longtemps tu vas mettre cartes sur table et dévoiler ton jeu. Tu t'approches de la belle meurtrière bloquant la porte à l'aide de ta main pour la fixer droit dans les yeux.
"Ecoute.... Je suis le président et ce n'est pas un titre gonflant. C'est mon rôle de les protéger même si certains mériteraient une bonne leçon. Si tu le tues, les autres vont te sauter dessus et même si tu les prends par surprise tu finiras au fond d'un trou dans la foret la plus proche." Tu cherches tes mots. "Je ne sais pas pourquoi mais cette idée me rendrait triste. Tu m'intrigues et si tu es d'accord j'aimerai apprendre à te connaître. Attention en tout bien tout honneur. De toute façon pour les prochains jours tu risques de m'avoir dans les jambes vu ton état."
Et là tu te mets à faire exactement la même chose que Tihana avait fait avec toi précédemment. Tu effleures sa joue de ton doigt le sourire aux lèvres et tu t'approches d'elle lui susurrant à l'oreille.
"Autre chose, évite de me prendre pour un con, j'ai horreur de ça."
Satisfait de ta réaction tu ouvres enfin la porte sans aucun autre regard envers la jeune femme. Tu lui prends la main afin qu'elle te suive mais surtout pour éviter un nouveau bain de sang. Si un conflit venait à éclater entre la brune et tes membres, tous tes rêves de grandeur, de vengeance tomberaient à l'eau. Tes gars attendaient devant le bar et tu t'adresses à eux prenant soin de garder Tihana derrière toi.
"Je ramène la demoiselle chez elle et je serais absent quelques jours. Vous pouvez me joindre sur mon portable en cas d'urgence. Pas de gros coups sans mon accord et jouez là discret. Il y a eu... du grabuge avec un des gangs rivaux. Ils vont savoir que c'est moi."
Bien évidemment qu'ils vont savoir que c'est toi puisque tu as laissé une signature assez explicite. Une balle dans la tête et un tas de cendre idéal pour se faire un nom. Tu sais ce que ça fait de voir ses proches bruler et tu espères ainsi que tes adversaires comprendrons. Tu avances donc faisant un signe de tête entendu à ton vice-président qui tiendrait la maison durant ton absence. Faisant signe à Tiha de chevaucher ta moto tu replaces ton casque "dégoutant" sur sa petite tête brune avant de grimper toi même sur ta bécane et de démarrer.
Le trajet dure un certain temps et tu fais attention de ne pas perdre ta petite folle en cours de route. Vous êtes dorénavant devant ton antre, un entrepôt assez vieux d'extérieur mais regorgeant de bien des surprises. Dans le plus grand des secrets tu l'avais fait rénover, le bas de l'entrepôt n'était qu'un gigantesque garage alors que l'étage avait été aménagé. Le moindre mètre carré avait été pensé par tes soins. Tu avais cependant décidé de rester simple, l'espace de vie se constituait d'un couloir d'entré menant à la cuisine et au salon, il n'y avait que trois autres pièces, ta chambre, une bibliothèque vide et la salle d'eau. Tu déverrouilles l'entrepôt avant de revenir vers Tihana et ta Harley rentrant à l'intérieur. Une fois cela fait tu reviens en arrière pour verrouiller la porte et tu lances la clef à ta petite protégée.
"Voici mon antre ! Un ancien entrepôt dont l'étage est aménagé. Je dispose d'une sacré surface non ? Comme tu vois il y a des vieilles motos que je retape pendant mon temps libre, des malles comprenant de vieilles affaires de mon passé, des caches d'armes et à l'étage c'est mon appartement privé. Je te laisse les clefs, tu n'es pas captive sache le."
Tu t'approches de Tihana avant de la porter sans lui demander son autorisation. Vu les escaliers très étroits de métal à grimper il est nécessaire de l'aider et de plus tu n'avais qu'une seule envie, celle de prendre un bon verre d'alcool tranquillement installé dans ton canapé. Rapidement grâce à ta condition physique tu atteins l'entrée et tu passes la porte comme l'aurait fait deux jeunes mariés et tu ne peux t'empêcher de la taquiner.
"Ca donnerait presque envie de t'épouser petite poupée." Tu termines ta phrase par un clin d'œil taquin avant d'ajouter. "Enfin si tu avais une poitrine d'une taille convenable." Tu ris parcourant le couloir avant de la déposer délicatement sur ton canapé. "Tu tiens le choc ? Tu es ici chez toi. Il y a de quoi boire et manger dans les placards. La salle de bain est à ta disposition également."
Ne perdant pas de temps tu vas te servir un verre dans ton bar avant de déposer ton cuir sur un des fauteuils composant ton salon. Ce fut une rude journée pour toi mais encore plus pour la demoiselle. Une nouvelle fois tu te décidais à lui tendre la main.
"Tihana tu ne veux toujours pas en parler ? On ne se connaît pas et je comprends que tu ne souhaites pas me faire confiance mais parfois ça peut faire du bien tu sais. Tu veux boire un verre ? Ah oui j'ai failli oublier !"
Tu te lèves, décidemment tu ne pourras pas te reposer avant encore quelques minutes. Tu fouilles dans ton placard pour sortir un de tes vieux maillots de football américain que tu donnes à la belle brune.
"Enlève tous tes vetements, je vais te laver tout ça. Le tee-shirt est assez large, idéal pour servir de chemise de nuit à moins que tu ne veuilles prendre une douche avant ? je peux t'aider si tu veux."
C'était plus que compromis, jamais elle n'accepterait ton aide mais en bon chevalier servant tu te proposes tout de même. N'espères-tu pas autre chose ? Elle t'intrigue, elle t'aurait presque à sa botte non ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mar 22 Aoû 2017 - 13:10 | |
| Sa réaction ne se fait pas attendre alors que tu sens une résistance sur la porte que tu ne peux plus ouvrir. Ton regard d'améthyste vient trouver le sien, un sourire en coin ourlant tes lippes. Dans ses paroles, cherche-t-il à te protéger toi ? Ou eux ? Mais la suite te surprend. Est-il sérieux ? Pourquoi voudrait-il te connaitre, toi la folle furieuse qui menace de tuer chacun de ses membres, qui peut lui sauter à la gorge à tout moment. Tu sens son doigt filer sur ta joue, mais tu ne tronches pas, fermant les yeux en attendant que ce contact que tu ne sais juger agréable ou non se termine. Ton sourire s'élargit alors que tu rouvres les paupières pour le fixer.
"Tu es moins bête que je le pensais, Monsieur le Président. Par contre, tu es bien plus fou qu'il n'y parait."
Tu le laisses te prendre la main, même si tu grimaces un peu, mais tu sais qu'en dehors de cette pièce, tu ne dois pas le contrarier plus que de raison. A vrai dire, tu es plutôt conscience de sa dangérosité si tu le mettais à défaut devant ses hommes. Néanmoins, tu restes derrière lui pour éviter que les autres ne te scrutent. En fait, il semble que tu as bien plus confiance en lui que tu ne le penses. Absent quelques jours ? Comment ça ? Il voulait rester avec toi ? Même si tu mourrais d'envie de soupirer d'agacement, tu te retins. Réellement, tu l'aurais vraiment dans les pattes ...
Tu le suis, le laisses t'enfoncer le casque sur le crâne alors que tu observes ses hommes avant qu'il ne démarre. Tu restes silencieuse tout le long du trajet, pensive. Mais à quoi penses-tu ? A la dernière heure ... A Castiel ... A cet homme étrange qui cherche à te connaitre sans aucune raison. Tu le laisses entrer dans cette immense entrepôt avant d'ôter le casque que tu trouvais gênant et le poses sur la bécane. Tu attrapes la clé au vol, l'observant toujours de tes pupilles sans expression. Bla, bla, bla ... Tu te fiches de sa description des lieux, tu as l'impression de revoir cet agent immobilier qui te faisais visiter votre maison actuelle.
Et le voilà qu'il s'approche de nouveau de toi et qu'il t'attrape sans te demander le moindre avis. Tu souffles, croisant les bras sur ta poitrine en essayant de contenir ta colère. Tu sais que te rebeller ne fera que lui donner envie de te taquiner plus. Car oui, tu as bien compris qu'il te taquinait. Mais cela ne l'empêcha pas de te balander une nouvelle boutade.
"Tu devrais changer de disque, tu n'es réellement pas drôle ..."
Tu détournes le regard, commencerais-tu à être un poil vexée par ses remarques sur ta poitrine ? Non juste agacée. Juste agacée, rien de plus. Tu finis sur le canapé, sans un mot alors qu'il t'informe qu'il y a de quoi te sustenter. Mais tu es loin d'avoir faim, tu as toujours eu un appétit de moineau après tout, toi qui à l'époque de ta séquestration n'était nourrie que très peu et très rarement. Tu te recroquevilles dans le sofa en scrutant la pièce alors qu'il t'adresse de nouveau la parole. Tu le sondes de ton regard violine en réfléchissant, mais le vois revenir rapidement avec un maillot assez large qu'il te confie. Tu hausses un sourcil à sa proposition.
"Je peux me laver toute seule, merci."
Merci. Tu lui as dit "merci" sans même t'en rendre compte. Tu attrapes donc le maillot pour te rendre dans la salle de bain que tu prends soin de verrouiller. Hors de question qu'il ne te touche plus que nécessaire. Tu te mets en tenue d'Eve avant de fouiller à la recherche d'une serviette afin de te doucher. Juste avant, tu ôtes tous les bandages qu'Abel a effectué avec soin, tes plaies ne sont pas très jolies à voir mais au moins, tu ne saignes plus, et elles ne sont pas si profondes que cela. Tu te glisses sous le jet d'eau, ceci te fait un bien fou même si tes blessures ont tendance à te picoter. Mais comme tu l'as déjà dit, tu as vu bien pire. Tu restes plusieurs minutes à profiter de la chaleur de l'eau avant de sortir de la cabine pour t'essuyer. Une fois ceci fait, ta longue crinière d'ébène essorée, tu remets tes sous-vêtements plus ou moins épargnés par les tâches de sang et te munis de ce T-shirt de prêt que tu trouves vraiment affreux. Tu laisses ta robe en évidence pour que ton hôte la trouve facilement avant de sortir.
Tu reviens dans le salon pour te nouveau d'asseoir dans le canapé. Puis enfin, tu prends la parole. Après tout, tu ne perds rien à lui en apprendre un peu plus sur toi et peut-être satisfera-t-il ta curiosité. Ou bien, il te prendra pour une folle et te fichera définitivement la paix.
"Il n'y a pas grand chose à dire. Quand j'étais plus jeune, j'ai fugué et me suis retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. J'ai été enlevée et séquestrée dans une cave pendant plusieurs années par un groupe de pervers ... J'ai été leur objet ... Il ne se passait pas une journée sans que je ne me fasse violer ou battre. Il me nourrissait simplement pour me garder envie et éviter que je ne perde ce qu'il voulait de moi. J'étais avec un garçon plus jeune que moi, il s'occupait de moi, il essayait d'être gentil, mais était puni en conséquence. Quand j'ai découvert mes pouvoirs, je me suis échappée en l'emmenant avec moi. Ce jour-là, j'ai commis mon premier meurtre et j'y ai pris goût. Depuis, je m'occupe de Castiel comme s'il était mon petit frère. Mais les choses tournent au vinaigre depuis notre arrivée ici ..."
Ton regard s'est perdu dans le vague. Ta voix est mélancolique, comme si toute cette histoire te laissait indifférente. Extérieurement, tu ne laisses rien paraitre, mais au fond de toi, la douleur et l'angoisse sont toujours bien présentes. Tu finis par regarder de nouveau le motard.
"Il va y avoir tes représailles pour ce que tu as fait ce soir, n'est-ce pas ? Ces hommes n'étaient pas de simples agresseurs de passage ? Même si ça ne me plait pas, j'ai une dette envers toi, donc en cas d'affrontement, je peux vous aider. Mais attention, ne crois pas que je t'apprécie ou quelque chose du genre, je veux juste ne pas être redevable ..." Tu marques une pause. "Tu voulais de la sincérité, tu voulais savoir qui je suis voilà, tu es servi." |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mer 23 Aoû 2017 - 15:34 | |
| Ignorant la réponse à sa boutade tu déposes la belle dans le canapé avant de lui proposer de l'aide pour se laver, de lui dire qu'elle pouvait faire comme chez elle et d'essayer de la mettre à l'aise. Une fois de plus elle t'envoie balader mais tu notes le "merci" qu'elle a employé cette fois et sans qu'elle puisse le voir tu souris comme un crétin fini. Comme ça la psychopathe te souris et toi tu es content ? Il te manque une case depuis la disparition de ta famille, ce n'est pas possible autrement. Néamoins tu entends bien le petit bruit signifiant qu'elle avait vérouillé la porte ce qui était normal après tout. Profitant de son absence tu allumes une clope avant de regarder par la fenêtre donnant sur la rue, jusque au cas ou.... Rien, quelque part tu es soulagé et c'est à cet instant que Tihana pointe le bout de son nez et tu l'accueilles avec un petit sourire amical, rien de plus.
"Tu es toute mignonne comme ça !"
Elle pourrait peut-etre mal le prendre et tu t'en moquais, ta ligne de conduite, tu te rappelles ? Contre toute attente alors que tu aurais juré qu'elle ne t'aurait rien dit elle se met à déballer son passé. Viol, torture, en un sens votre passé a été similaire. Trouveras-tu le courage de lui avouer le tiens ? Bien évidemment que non elle ne t'a rien demandé en plus, pourquoi lui raconterais-tu la pire épreuve de ta vie ? Tu chasses bien vite ces idées pour te concentrer sur son passé, tu bois les paroles de ta protégée, tu l'écoutes attentivement. Elle joue un rôle, elle n'est pas aussi instable qu'il n'y parait. Elle veut juste... se défendre, trouver une raison valable.
Tu restes pensif, le passé de Tihana occupant ton esprit. "Des représailles ? Oui sans doute mais ici tu ne risques rien." Tu relèves la tête te rendant compte des dernières paroles de ta protégé. "Tu me prends pour un jambon ? Tu es ici sous ma protection, hors de question que tu te battes. Je viens à peine de faire ta connaissance en plus !" Tu souris avant de t'approcher d'elle. "Je n'ai jamais dit que tu m'es redevable. Pour être totalement honnête tu me plais bien attention pas physiquement, ta façon de penser, d'être. C'est original et raffraichissant !"
Tu te lèves pour attraper ton précieux verre d'alcool pour en porter le contenu à ta bouche. Une fois cela fait tu vas jusqu'à ton frigo pour en sortir un plateau de fromage, un peu de charcuterie, du beurre et du pain que tu déposes sur la table. Bien sûr il y a encore pas mal de chose dans le frigo mais vu que tu es certains à 99.99 % qu'elle va t'envoyer ballader tu as pris le minimum et quand bien même le trajet jusqu'au réfrigirateur n'est pas bien long.
"Tu n'as peut-être pas faim mais que dirait ton frère si jamais tu venais à faire un malaise en plus de tes blessures ? Ce n'est pas sérieux alors fais un effort." Tu penches la tête sur le coté avec un sourire surfait. "Allez une petite bouchée pour moi...." Ta voix est mielleuse et ça te fait rire. Quelques secondes se passent avant que tu reprennes ton sérieux. "Tu veux que j'aille chercher ton frère ? le prévenir ? De toute façon je vais devoir passer chez toi chercher quelques affaires autant faire une pierre deux coups ! Pas que je n'aimerai pas de voir rester ainsi vetu au contraire mais tu serais plus à ton aise avec un de tes pyjamas."
Elle était très jolie la brunette c'était une évidence et son confort passait nettement avant tes envies pour certaines perverses. Tu te sers étalant du fromage sur une tranche de pain avant de commencer à le manger. Tu n'avais rien avaler de la journée et cette petite douceur te faisait un bien phénoménal. Une fois terminé tu te relèves à nouveau sans un regard pour la belle.
"Je vais prendre une douche à mon tour, si jamais tu veux venir me frotter le dos...." Tu éclates de rire. "Fais ici comme chez toi, d'ailleurs je prendrais le canapé, ma chambre est tienne Tihana." Tu te retournes soudainement car tu venais de te rendre compte que tu avais oublié quelque chose. "Merci d'avoir été sincère." Tu pars en direction de la salle de bain. L'eau chaude coulant sur ta peau te fait un bien fou mis à part peut-être tes plaies que tu avais cotorisé. Tu ressors de la salle d'eau vêtu d'un short seulement et tu passes la tête vers le salon.
"Je vais bricoler un peu et m'assurer que tout est bien fermé en bas. Tu peux te coucher si tu veux."
Tu as besoin de t'aérer, de faire quelque chose. Vérifier l'entrée, juste au besoin et préparer tes armes. Tu as de quoi faire en bas, dans tes cachettes mélangées à tes vieux souvenirs et les veilles motos que tu récupères à droite à gauche.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mer 23 Aoû 2017 - 18:06 | |
| Il est tenace, tu ne peux le nier. Une nouvelle, il te complimente, tu l'observes sans dire un mot. Non, tu as un sujet bien plus sérieux à aborder à cet instant. Car oui, tu t'es décidée à tout lui raconter et tu ne tardes pas à le faire. Tu mentionnes également Castiel. Comment ne pas le faire ? Il fait partie intégrante de ta vie après tout et même si tu le caches bien, tu serais perdue sans lui. Tu es plutôt lucide en cette soirée mouvementée, ta folie ne se reflète pas autant que d'habitude. Peut-être te sens-tu en quelque sorte apaisée ? Pourquoi ? Parce qu'Abel ne semble pas te juger. Tu en viens à lui proposer ton aide quant à ces guerres de gang dont tu sembles avoir compris l'existence. Ton regard est déterminé, tu attends sa réponse. Tu le sens pensif, mais tu te demandes à quoi il rêve. Peut-être que ce que tu lui racontes ne l'intéresse pas autant que tu ne le penses au final.
Tu hausses un sourcil à sa réponse. Tu es sous sa protection ? Alors il se voit de cette manière par rapport à toi : un protecteur ? Etrangement, tu ne vois pas les choses sous cette angle, tu penses être une gêne mais il semble que tu te trompes. Il s'approche de toi, tu ne le quittes pas des yeux. Son sourire est doux, bien différent de celui que tes bourreaux avaient. Le leur était carnassier. Pas le sien. Alors, il serait réellement différent d'eux ? Non petite poupée, ne te laisse pas embobiner, toi aussi tu sais sourire de cette manière que cela te chante. Ses paroles te surprennent. Et pour dissimuler ta surprise, tu ricanes.
"Original et rafraichissante ... On ne ma l'a jamais faite celle-là. D'habitude, on me qualifie plus de folle, cinglée ou même psychopathe ..."
Tu te demandes si l'alcool ne commence pas à lui monter à la tête même si tu te doutes qu'il s'agit sûrement de sa boisson fétiche. Les péchés des hommes sont vraiment dégoûtants à tes yeux. Tu le vois s'éloigner et revenir avec quelques mets qu'il pose sur la table basse. Tu sais où il veut en venir, mais tu es loin d'être affamée. Tu le regardes se servir alors qu'il te pousse à faire un effort. Pour Castiel dit-il ? Sûrement qu'il se fiche de ton absence.
C'est la conclusion que tu en as déduite toute seule. C'est ce que tu penses. Tu le brides, tu le détruis et tu ne peux t'en empêcher. Oui, tu es certaine qu'il ne veut plus te revoir. Depuis le temps que j'essaie d'embobiner ton esprit pour que tu le lâches, pour que tu comprennes qu'il n'est qu'un boulet que tu traines à longueur de journée. Tu penses l'emprisonner mais c'est tout le contraire, tu es dépendante de ce jeune blanc inutile. Mais pourtant, à ce moment précis, tu ne peux que penser à lui, à t'inquiéter en le sachant seul. Il faut que tu trouves une solution et ce, très rapidement.
Devant l'insistance du motard, tu soupires tout en te penchant pour attraper une tranche de pain. Cela semble être le seul moyen pour qu'il te lâche après tout. Sans grande conviction, tu mords dans l'aliment, gardant ton air pensif. Tu réfléchis toujours à un moyen de surveiller Castiel, sans avoir besoin de le suivre. Abel le mentionne une nouvelle fois. Sa proposition ne te plait pas du tout.
"Tss ... Je suis certaine qu'en ce moment même, il serait heureux de me voir dans cet état. Il serait heureux sans moi ... Je me débrouillerais autrement. Ne l'approche pas, de toute façon, il ne t'écouterait pas."
Tu ne voulais pas qu'il se rende dans votre demeure. Castiel serait trop effrayé, certainement. Il ne croirait pas un mot de ce qu'il lui dirait puisque tu l'incites à ne faire confiance à aucune homme. Pendant que ton hôte se rassasie, tu n'as toujours pas fini ta tranche de pain. Et lorsqu'il se lève et se détourne de toi, tu en profites pour remettre ton 'repas' sur la table, telle une enfant capricieuse.
"Si jamais il me vient l'idée de te rejoindre, ne t'inquiète pas, j'aiguiserai bien ma lame avant ~"
C'est tout ce que tu as trouvé à lui répondre, même si tu sais parfaitement qu'il plaisantait, enfin, c'est ce que tu crois.
"Ne te donne pas cette peine, le canapé m'ira très bien."
Tu ne veux pas qu'il t'accorde ce type de faveur, cette galanterie à la noix qui est sans doute bien calculée. Mais tu ne trouves rien à rétorquer lorsqu'il te remercie de ta sincérité. Tu ne fais que le fixer de tes douces pupilles d'améthyste. Tu restes plantée là alors que tu entends le jet d'eau s'activer. Tu te relèves pour regarder par la fenêtre. Tu ne reconnais pas le paysage. Tu aurais dû tenter de te repérer sur le trajet plutôt que de rêvasser. Lorsque tu n'entends plus le bruit de l'eau qui s'écoule, tu te hâtes de retrouver ta position initialement, comme si tu l'attendais bien sagement. Tu le regardes sortir, sans réellement de réaction en le voyant torse nu. Pourtant, beaucoup de femmes en auraient bavé mais pas toi. Tu ne t'intéresse pas à la plastique des hommes, ni de personne d'ailleurs.
Il t'informe de ses activités à venir tandis que tu hausses les épaules pour lui signifier que tu t'en fichais. Et même si tu connaissais déjà sa réaction, tu t'allonges dans le canapé. Tu devras partir d'ici, mais pour l'instant, tu es trop faible, alors mieux rester raisonnable. Tu te sens pourtant vulnérable dans cette tenue. Tant pis, tu te forceras à rester éveillée jusqu'à ce qu'il daigne se coucher à ton tour. Quelques minutes passent alors que tes pensées t'assaillent. Dès demain, tu chercherais des solutions, sûrement une chambre d'hôtel pour toi et une personne qualifiée pour gérer la solitude de Castiel. Mais bien vite, tes paupières deviennent lourdes et sans que tu ne t'en rendes compte, tu t'endors. Ton sommeil est agité, tes cauchemars te ramènent au passé et certainement que dans la réalité, ta peur surgit, te faisant parler et même pleurer dans ton sommeil.
Tu as beau jouer les fortes, un traumatisme reste un traumatisme, et celui-ci a certainement été ravivé par ta mésaventures dans les ruelles. Les yeux clos, tu trembles, ta faible voix ne lancent que des suppliques, tes membres se mettent en mouvement comme tu tentais de te libérer de chaines invisibles. |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Mer 23 Aoû 2017 - 19:11 | |
| Une FXB Sturgis de 1982, voilà sur quoi tu travaillais durant tes temps libres cependant, curieusement, le coeur n'y était pas. Serait-ce à cause de cette jeune femme que tu avais ramené ici ? Il y a des chances surtout si l'on sait qu'elle est la seule personne à avoir eu le droit de découvrir ton antre secrete. Tu poses alors le pot d'échappement que tu étais en train de nettoyer au sol avant de te diriger plus en profondeur dans l'entrepot. Te dirigeant vers une armoire là encore fermée à l'aide d'un cadena tu l'ouvres pour en sortir un petit sac de toile contenant quelques armes, deux pistolets Taurus (ta marque favorite), un couteau de chasse et un fusil à pompe. Mis à part le couteau les armes étaient en morceau et tu allais les assembler à l'étage en gardant un oeil sur la miss que tu gardais précieusement. Tu prends tout de même soin de refermer le meuble avant de monter les escaliers de d'acier pour rejoindre ton appartement et la belle brune. Une fois la porte refermée derrière toi tu entends des bruits bizarres, semblables à ceux que l'on pourrait produire en cas de lutte. Tu ne te lances pas au coeur de l'action de suite, conscient que personne n'aurait pu entrer vu que tu montais la garde, ça ne pouvait être que Tihana....
T'approchant tu constates que tes déductions sont exactes, il s'agit bien de Tihana qui semble en plein cauchemar. Tu soupires avant de poser ton sac de toile sur la table de la cuisine bien éloigné de la brunette qui pourrait malencontreusement s'en servir, de même l'arme et le couteau que tu lui avais laissé à disposition tu les places habilement sous le canapé afin qu'elle ne puisse pas s'en servir. Tu sais que sa réaction va être déterminante et plutôt que de la réveiller tu optes pour tenter de l'apaiser. Pour ce faire tu t'assois au bord du canapé lentement et gardant ton calme tu poses une main sur sa joue avant de caresser ses cheveux.... Erreur ! La Belle au Bois Dormant s'agite encore plus se débattant comme une diablesse ! Elle semble frapper un potentiel aggresseur, elle semble TE frapper ! Tu t'en prends une puis une deuxième et là tu te fais griffer le visage juste en dessous de ton oeil droit. Une belle ballafre ! Heureusement elle n'était que superficielle mais la blessure saignait tout de même beaucoup.
"Chuuuut Tihana, Tihana !"
Tu secoues la belle lentement gardant ton calme malgré ton oeil qui commençait à te faire légèrement mal. Toi le motard augmente même ta température corporelle espérant ainsi réconforter la jeune femme mais sans succès. Tu en viens même à te dire qu'en cas d'affrontement réel tu aurais tout interet à faire attention, imprévisible comme une veuve noire. Une fois qu'elle se réveille tu arbores une mine compatissante tandis qu'elle semblait calmée, étonnée voire genée de te voir si proche d'elle et sans prévenir elle te repousse avec violence mais surtout une force nouvelle. Tu trébuches en arrière ton flanc blessé heurtant le coin de table. Seulement tu n'avais pas le temps de t'en occuper que ta petite protégée prenait déjà le large à grandes enjambées vers la salle de bain.
"Tihana !"
Te relevant rapidement tu attrapais la jeune femme par la taille avant de t'en prendre une (encore !!!) en pleine figure. Tu enlaces la jeune femme et augmente ta température corporelle avant de lui chuchoter à l'oreille.
"Tu peux me frapper autant que tu veux mais je te ne lacherai pas, jamais...."
Ce n'était pas réellement une déclaration, il était trop tôt pour cela mais tu voulais qu'elle sache que tes paroles n'étaient pas du vent et tu attendis de longues minutes que la petite poupée de porcelaine que tu enlaçais de tout ton coeur se calme. Tu caressais une nouvelle fois ses cheveux et lorsqu'elle fut calmée tu la portais de nouveau dans tes bras sans lui laisser la moindre chance de fuir. Droit comme un I tu donnais de ta personne pour ne pas faiblir, habitué à endurer des douleurs de toutes sortes. Oui tu es habitué aux douleurs physiques, très résistant même. Allant jusqu'à ta chambre tu déposais Tihana sur ton lit déposant les draps sur elle.
"Voilà la prochaine fois tu m'écouteras p'tits seins."
Tu déposes un baiser sur son front avant de reculer de quelques pas pour te laisser tomber sur une chaise proche de la porte. Essuyant une partie du sang qui avait coulé sur ta joue tu ne quittes pas la brune des yeux.
"Tu peux t'endormir tranquille, si quelqu'un vient ici te déranger je le descends direct." Tu souris comme pour la réconforter, lui montrer que dans cette pièce les mauvais rêves n'étaient pas admis. C'était sans doute un peu trop puéril, surtout pour Tihana mais ainsi tu allais lui montrer que tu ne plaisantais. Tu allais prendre soin d'elle durant toute la durée de son séjour ici même si tu devais affronter les cauchemars de la jeune femme.
"Cauchemars ou pas je suis là, le problème est réglé, endors toi maintenant."
Tu étais redevenu beaucoup plus ferme, comme lorsque tu ne voulais pas que l'on te contredise. Tes plaies... elles aussi ne pouvaient rien contre ta détermination, tu t'en occuperais plus tard pour le moment c'était Tihana et rien d'autre.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Ven 25 Aoû 2017 - 12:39 | |
| Il est en vie. Tu pensais pourtant l'avoir tué, mais il t'a retrouvée. Tu restes sans voix alors que la peur t'assaille. Devant toi se trouve ton bourreau, celui que tu craignais avant de le tuer. Sa chemise est tachée de sang alors que tu peux voir les nombreuses plaies à l'endroit de son coeur. Tu en es l'instigratrice, toi, juste toi. Il s'avance vers toi alors que tu recules. Tu ne veux pas qu'il pose la main sur toi. Son sourire est malsain, il te promet de te punir pour tes actes. Il t'attrape, tu te débats, mais il est plus fort. Il t'accule contre une paroi froide, emprisonnant tes poignets de ses mains fortes. Il avance sa tête vers toi et tu plantes furieusement tes dents dans son cou. Tu appelles à l'aide, tu pleures et alors qu'il recule tout en rageant, tu joues de tes petits poings pour l'empêcher de s'approcher. Tu atteins ta cible plusieurs fois, tout semble si réelle. Tes phalanges craquent, tu as mal, tellement mal. Tu le griffes au visage alors qu'il t'immobilise.
"Chuuuut Tihana, Tihana !"
Une voix lointaine. Ce n'est pas celle de ton bourreau, non tu la reconnaitrais d'entre mille, tu ne l'oublieras jamais. Tu sors de tes songes, te réveilles alors que tes pupilles d'améthyste sont emplies de larmes, alors que ton corps tremble comme jamais. Tes yeux larmoyants se posent sur le motard. Ce n'était donc qu'un cauchemar ? Tu vois bien cette plaie toute fraiche, tu pensais l'avoir faite à ton bourreau. Rêve et réalité se sont mélangées. Ton traumatisme a de nouveau jailli. Etrangement, tu culpabilises en voyant ce sang couler sur sa joue. Son regard te trouble, il n'est pas en colère, il ne t'en veut pas, il est ... doux. Tu n'aimes pas ce trouble, tu détournes un instant les yeux avant de subitement te redresser pour le repousser avec force et violence. L'adrénaline est montée en toi par l'intermédiaire de tes songes. Tu veux fuir, tu cours vers le seul lieu que tu connais, dont un verrou te permettrait de t'isoler.
Mais tu sens de puissants bras te ceinturer. Tu te débats et joues de tes coudes. Tu sais qui il est, mais il t'a prise par surprise. Tu serres les dents alors que des larmes roulent sur tes joues. Ta voix est faible, tout comme tes membres qui ne cessent de s'agiter. "Lâche-moi ! S'il te plait !" Tu en viens aux suppliques, tu sais que tu n'auras pas physiquement le dessus. Ton coeur s'emballe alors qu'une douce chaleur apaise tes craintes. Ces mots qu'il te glisse à l'oreille te rassure en quelque sorte. Pourquoi tient-il tant à te protéger ? Pourquoi ne te supprime-t-il pas ? Tu ne te sens plus d'attaque à lutter, tes gestes sont moins violents jusqu'à ce que ton corps ne semble plus te répondre. Tu halètes, essoufflée.
Abel te porte, tu évites soigneusement ton regard alors que tu restes silencieuse. Tu as honte d'avoir montré tes faiblesses. Tu es vulnérable et tu détestes ça. Tu retrouves le confort d'un lit alors qu'il te borde comme si tu étais une enfant. Tu sens ses lèvres sur ton front, tu fronces un peu les sourcils. Tu ne comprends pas son comportement envers toi. Tu le fixes, l'écoutes, sans broncher alors que tu clignes simplement des yeux. Tu commences à doucement te calmer. Tu décides de te planquer sous les couvertures.
"C'était lui ... Il était revenu pour ... moi. Il est en colère parce que j'ai désobéi, parce que je l'ai tué. C'était si ... réel. Je ne veux plus jamais le voir. Je veux l'extirper de ma tête."
Tu enfouis ton visage dans l'oreiller pour tenter de retenir tes sanglots. Non tu es plus forte que ça, jolie poupée. Depuis quand es-tu devenu si pathétique ?
"Ca doit être amusant pour toi hein ? La dure à cuire qui pleure et crie pour des cauchemars ? Tu n'as pas besoin de jouer les gentils avec moi. Oublie tout ce que tu as vu et surtout ..." Tu marques une pause. "La prochaine fois ... S'il y en a une ... Tues-moi. J'en ai ras le bol de ressasser tout ça. Castiel sera mieux sans moi. Tout le monde sera mieux sans moi. Plus personne ne me touchera si je meurs ..."
Tu te recroquevilles, c'est vrai tu en as assez d'être faible, tu aimerais tout oublier. Tu aurais aimé être normale. Pourquoi te livres-tu à cet homme ? Alors qu'il te répugne tout autant que les autres ? Juste parce qu'il se montre ... gentil ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Sam 26 Aoû 2017 - 23:56 | |
| La lâcher ? Pour tout l'or du monde tu ne le ferais point. Même blessé, malgré ce contexte particulier, pour la première fois depuis ta femme tu es... bien. Tu as envie de prendre soin d'elle, de la protéger et si tu dois y laisser ta santé tu estimes que c'est un piètre coût. Avouer que tu es train de tomber amoureux ? Jamais, tu es trop fier et trop blessé. La dernière fois que tu t'es attaché à une personne elle fut brulée vive et tu ne veux reproduire ce schéma meurtrier. Même si les coups pleuvent, même si ta chaire se retrouve entaillée tu ne la lâcheras pas, jamais.... Elle ne peut le voir mais pendant que tu l'enlaces contre sa volonté ton visage se teinte très légèrement de rose. L'ancien mercenaire, l'ancien membre d'une organisation dite terroriste serait-il si facile à attraper ? Cette Tihana semble sur le bon chemin en tout cas... pourquoi Abel ? Pourquoi autant de compassion ? Tu ne la connais pas ! Cette gamine a peut-être connu ce que tu as vécu certes mais de là à copiner. Ne m'oublies pas Abel Connor Regan, depuis ce drame qui a changé le cours de ton existence j'ai toujours été là pour toi ! Tu crois même que je suis l'âme de ta défunte famille alors que j'ai toujours été en toi ! Je suis le feu sacré, celui là même qui te sert à calciner tes victimes !
Mais... mais... mais pourquoi te sers-tu de moi pour la réchauffer ? Abel non ! Ne la portes pas jusqu'à ta chambre. Nous avons toujours fonctionné en duo jusqu'à présent pourquoi changes-tu d'avis ? As-tu seulement conscience que si tu m'abandonnes pour elle je risque de dépérir ? C'est grâce à la disparition tragique de ta famille que je suis là alors si tu retrouves quelqu'un peut-être que je... disparaitrais ? Je t'en supplies Abel ne m'oublies pas. Abel ? Tu refuses de m'écouter, tu n'as de yeux que pour cette poupée de chiffon à moitié folle. Néanmoins je ne peux t'en blâmer. Nous sommes si seuls, tu es si seul. Je... je crois que je serais prêt à t'aider si tu tiens vraiment à elle. J'espère que tu ne me laisseras pas de côté. Je te regarde déposer un baiser sur son front et j'en suis presque jalouse, non je suis jalouse en réalité. Tu es si protecteur, je ne t'ai jamais connu comme cela.
Tu as décidé d'ignorer tes blessures, de te passer de moi pour le moment. Pourtant je serais utile en les cautérisant tu sais ? Tu es admirable, tu forces même le respect dans mon esprit. Ton regard se pose sur les couvertures étant donné qu'elle venait de se cacher en dessous et tu gardes le même regard, celui d'un homme bienveillant et déterminé. Tu ne peux la juger, tu as connu des tourments similaires. Toi même tu fais encore des cauchemars la nuit, presque tous les jours.
"Il ne reviendra plus. Je te le promets."
En réalité tu n'avais aucun moyen de le savoir, tout ce que tu voulais sur le moment c'était la réconforter, la calmer. Tiha n'avait besoin que de ça sur le moment et c'était ton unique priorité. Tu fronces les sourcils quand elle t'invective de la sorte. T'amuser ? De son malheur ? Ca t'agace qu'elle puisse penser ça pourtant depuis le début tu jouais avec elle non ? Tu regrettes ton attitude tandis que tu te mords la lèvre inférieure.
"J'en fais aussi... des cauchemars. Presque toutes les nuits." Tu te stoppes quelques secondes. "A chaque fois c'est exactement la même scène. Je suis à moitié nu attaché et suspendu à un crochet de boucher. La lame froide comme de la glace entaille mon corps, d'ailleurs si tu regardes mes cicatrices tu pourrais les reproduire. Ensuite les brulures à la cigarette, au chalumeau pour finir. Et pour finir... ils brulent ma femme et mon gosse sous mes yeux. Pour un crime que je n'ai pas commis. L'odeur de la viande brulée me monte à la tête, provoque des nausées alors que j'entends leur voix. Ils me supplient, me demandent d'intervenir et moi je suis là, comme un con impuissant."
Tu te tais, tu en as dit assez. Beaucoup trop si tu veux mon avis. Peut-être joue-t-elle la comédie simplement pour te duper ? Tu en doutes mais tu t'attends à tout venant d'elle. Après un long silence tu te décides à briser la glace.
"Crois-tu vraiment que je suis bien placé pour me moquer de toi ? De mon vivant je t'interdis de dire de telles choses. Tu n'es plus seule si tu le désires. Que dirais ton frère ? Et moi ?" Tu rigoles légèrement tout en gardant néanmoins ton sérieux. "Tihana je ne veux pas que tu meurs et je me répète tant que je serais là plus personne ne te touchera."
Ton sang continue de couler, tu devrais faire appel à moi si tu veux tenir tes engagements envers la demoiselle. Ne m'oublies pas Abel, ne m'oublies pas.
"Autre chose... je ne joue pas avec toi."
Tout était dit.
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 10:45 | |
| Des promesses, des serments. Pourquoi t'en faisait-il tant ? Tu ne comprends pas. Tu es pourtant un individu à problèmes. Une folle, une meurtrière. Toi qui harcèle Castiel pour qu'il prenne bien ses médicaments alors que toi, tu en as autant besoin pour ton esprit souffrant. Dire que si tu étais restée chez toi, au sein de ta famille, au milieu de tes poupées de porcelaine, à te shooter docilement, je n'existerais même pas. Je ne te tourmenterais pas. Je ne m'amuserais pas de tes sautes d'humeur, de ton tempérament plus que bipolaire, de tes envies de meurtres, de tes pulsions sanguinolentes. Un rien peut te troubler, un rien peut te faire basculer : un geste, une parole, un souvenir.
Mais là, tu ressembles plus à la petite fille éplorée qui ressort de temps à autre, notamment lorsqu'un cauchemar hante ta nuit. Ils semblent si réels que tu ne peux que ressentir de la crainte et la douleur t'assaille comme lors de cette période sombre de ta vie. Il ne reviendra plus .... Tu aimerais tellement le croire. Tellement ! Mais ta soif de sang a forcément des conséquences, lorsque tes moments de lucidité s'emparent de toi pour te rappeler combien tu as pu faire souffrir, pour te rappeler à quel point tu es un déchet qu'il faut éliminer à tout prix. Tu prends la vie comme si elle n'était rien. Même si chacun des hommes que tu as tués étaient des pourris à tes yeux, peut-être ne l'étaient-ils pas tant que cela ?
La jolie faucheuse culpabilise parfois.
Planquée sous le draps, tu écoutes sa voix lente et mélancolique. Il te raconte son histoire. Au lieu de t'ennuyer, elle t'intrigue. Pourquoi se confie-t-il ? Pour jouer à celui qui a la plus triste histoire ? Ce qu'il te conte, tu ne le connais que trop bien. Tu fermes les yeux. Oui, tu sais ce quelle sensation t'apporte une lame froide qui transperce ta peau, surtout lorsque ceci est fait avec lenteur. Car tu as été la victime, mais également le bourreau. Tu l'as subi autant que tu ne l'as fait. Qu'est-ce que l'on réserve à des êtres comme toi ? Des êtres qui sont passées de l'innocence à la perversité ? Les brûlures ... Celles qui te marquent à vie. Ca aussi, tu connais bien.
Mais ce qui suit, tu ne sais pas combien cela peut faire mal. Alors, Abel avait une famille, famille qui a été massacrée. Tu restes bouche bée. Tu tentes de t'imaginer la douleur, le vide que cela peut causer. Et là ... Tu comprends. Tu comprends car tu as de nombreuses fois était forcée à les regarder violenter Castiel. Violenter n'est pas tuer mais tu te doutes qu'il y a une similarité. En fait, tu en es venue à penser que la mort serait délivrance. Mais le cas du motard était différent du tien. Quoi ? Tu ressens de la peine pour lui ? Pourquoi ? Parce que jamais tu n'oserais t'en prendre aux femmes et aux enfants ? Tu sélectionnes bien tes proies, sauf quand tes pulsions deviennent trop fortes, trop pesantes. Mais des hommes, toujours des hommes. Et Castiel alors ... Est-ce un homme ? Un enfant ? C'est ainsi que tu le considères et pourtant, tu as de nombreuses fois levé la main sur lui.
Un silence envahit la pièce. Tu n'y vois rien et tu viens à te demander ce qu'il fait. Est-ce que, comme toi, il s'est laissé emporté par ses larmes ? Non, les hommes ne pleurent pas, ils sont trop insensibles pour ce faire n'est-ce pas ? Si tu savais jolie poupée. Tu te trompes tellement. Si tu savais à quel ton cher père peut te pleurer jour après jour depuis ta disparition. Mais ça, tu ne le sauras jamais. Sa voix s'élève de nouveau alors qu'il te réprimande, tes paroles l'ont offensé. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Il ne te connait que depuis quelques heures. Aux derniers mots, tu relèves les draps pour dévoiler ton visage de porceaine. Tu le fixes calmement, comme si ses révélations te laissaient indifférentes, et pourtant c'était tout le contraire.
"Ils s'appelaient comment ?"
Peut-être comprendrait-il, peut-être que non. Mais tu fais référence à cette famille perdue. Tu te redresses, t'asseyant sur le lit comme une sirène sur son rocher sans que tes pupilles ne quittent son interlocuteur. Tu parais si enfantine à cet instant.
"Tu as massacré ceux qui ont fait ça ? Ca fait du bien ... de tuer ceux qui nous ont fait du mal."
Tu délires totalement n'est-ce pas, ton regard est vide, tu es dans tes pensées. Oui, tu te souviens du soulagement et de la satisfaction de ta jolie boucherie dans cette cave où tu as été séquestrée. Comme si tu t'éveillais, tes yeux papillonnent plusieurs fois avant que tu ne te relèves, s'approchant doucement de lui. Tu observes ces plaies sur son flanc et ces quelques égratignures sur son torse. Tu restes sur tes gardes, mais une fois assez proche, tu viens cueillir une goutte de sang sur sa joue que tu portes à ta bouche, comme si c'était la chose la plus normale du monde. Tu t'agenouilles devant lui, l'air concentré alors que ta main vient effleurer son flanc, recouvrant la blessure de givre. Tu réitères l'opération à chaque plaie avant de t'écarter.
"Tu ne me connais pas. Pourquoi me dire tout ça ? Celui que je considère comme mon frère, je l'ai fait saigner bien plus que toi. Je ne fais que le détruire physiquement, mentalement. Je suis un monstre. Qui voudrait d'un monstre ? Je suis peut-être folle, mais je sais que je ne pourrais jamais revenir en arrière. Et je sais que ma soif de sang ne s'atténuera jamais. Je sais que cette voix hantera toujours ma tête."
Tu te rends compte que tu vas réellement passer pour une tarée en admettant que tu entends des voix ? Tu veux qu'il sache à quel point tu es une cause perdue ? Tu finis par t'asseoir à même le sol, comme un bambin attendant son histoire du soir. Mais tu l'as déjà eu ton histoire. Tu penches la tête tout en l'observant, pensive.
"Je n'aime pas être seule. Mais je n'aime pas la compagnie des hommes. Si tu ne joues pas avec moi, peut-être que c'est le cas pour moi ? Peut-être que je te dupe, que j'attends simplement que tu me fasses confiance pour te poignarder dans ton sommeil ?"
Tu marques une pause.
"Je culpabilise. Mais je ne peux pas m'empêcher de tuer, de recueillir leur sang. Je ne peux pas m'empêcher de croire qu'ils le méritent tous, qu'ils sont tous comme ... eux." |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 11:52 | |
| Président d'un club de motard, leader d'une organisation criminelle, tueur parfois... tu étais tout cela et là maintenant tu venais de te dévoiler à une parfaite inconnue rencontrée quelques heures plus tard. Tihana ne connaissait pas encore ton véritable passé, seulement comment tu as perdu ta famille. Tu savais qu'elle ne s'enfuirait pas en courant, elle n'était pas de ce genre là tandis qu'une personne normale aurait déjà pris ses jambes à son cou sans demander son reste. Toi mon maître tu attendais une réaction de sa part bien qu'intérieurement tu savais que tu ne devrais pas te fier à ce que tu vois, tu devrais regarder bien au-delà. Sa réaction, elle ne tarde pas. Voix placide, aucun moyen de savoir ce qu'elle ressentait au travers. Tu souris commençant à la comprendre. Si elle te parle c'est qu'elle est intriguée, que tu as piqué sa curiosité. Comment s'appelaient ta femme et ton fils ? Tu n'as jamais prononcé leurs noms depuis. Le pourras-tu ? Tu es moins franc, tu les aimais tu ne peux pas le nier et jouer l'indifférent maintenant ne t'apportera rien.
"April et Liam."
Plutôt rapide, ta voix s'était presque éteinte mais tu ne pouvais rien. Si Tihana voulait appuyer là où ça faisait mal tu étais dans de beaux draps. La poupée connaissait désormais ta plus grande blessure comme tu connaissais la sienne. Tes yeux se perdent sur la jeune femme, ils sont vides comme les siens. Tu es légèrement perdu mais tu réapparais lorsqu'elle te demande ce que tu as réservé aux meurtriers. Ton air devient sévère, ta colère remonte tandis que tu serres le poing. Tu avais réussi à tous les carboniser, les réduire en cendre. Tous sauf un. Ces putains d'hommes en noirs. Ils t'ont empêché de m'utiliser, de te servir de moi pour bruler le dernier enfoiré qui t'a privé de ta petite famille.
"Oui tous sauf un. Je les ai brulé vifs l'un après l'autre. Victimes après victimes je suis remonté jusqu'au dernier et alors que j'allais mettre fin à sa misérable existence je me suis réveillé ici. Depuis je n'ai qu'un rêve : Retourner sur le continent pour finir ce que j'ai commencé."
Ta plus grande motivation sur cette terre. Que feras-tu après ? Tu ne le sais même pas. Quoi qu'il en soit tu as encore besoin de moi, ça me rassure en un sens. Même si tu te rapproches de cette folle je ne serais pas oublié tant que ta dernière victime est en vie. Tu ne bronches pas tandis qu'elle s'approche de toi. Que prépare-t-elle ? T'égorger ? Te mettre en pièce ? Tu ne comptes pas riposter, tu te laisseras faire. Tu l'observes, elle t'observe. Ton sang semble l'intriguer, c'est son truc. Tu la regardes portant ton sang à ses lèvres, elle veut jouer encore avec toi tu en es presque certain. Puis elle te soigne usant de sa magie, celle de la glace sur tes plaies. Le froid te soulage mais au delà tes soins tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle aurait le dessus sur le plan de la magie en cas de conflit. Tihana est plus forte qu'elle en a l'air. Ton regard est reconnaissant et la belle brune se livre un peu plus. Ca ne te regarde pas ce qu'elle a pu faire avec son frère, tu restes persuadé qu'elle est une bonne personne malgré les apparences.
"Tu n'as connu que ça. Ton regard, ta façon de parler de lui. Tu es attachée à ton frère c'est évident. Tu ne veux que le nier. Peut-être... que tu devrais prendre un peu de recul vis à vis de tout ça. Te tenir éloigner de lui pour mieux revenir par la suite. Un peu comme des vacances si tu préfères. Tu n'es pas folle, juste perdue Tihana."
La sincérité peut se lire sur tes traits. Tu es inconsciemment content de la tournure des évènements, malgré les révélations vous êtes capable d'échanger tous les deux et cela te fait plaisir. Tu l'écoutes jusqu'au bout, même quand elle marque une pause tu attends car tu sais qu'elle va continuer. La brune te fait part de son sentiment de culpabilité et tu souris une nouvelle fois.
"Tu sais si tu te sens coupable c'est que tu n'es pas folle, insensible ou quoi ce que soit d'autre que tu sembles croire. C'est naturel de ne pas faire confiance. Quant au fait que tu pourrais me poignarder dans le dos...."
Tu te mets à genoux, proche de la jeune femme, très proche. Tu peux sentir son souffle, son odeur tandis que ton regard se perd dans le sien. Tu t'approches de son oreille pour lui susurrer.
"Tu n'as pas besoin de me poignarder dans le dos, tu peux le faire de face quand bon te semble. Mais avant..." Tu marques une pause avant de poursuivre. "Permets moi de..." Ton visage s'approche du sien. "t'embrasser..." Tu colles tes lèvres sur les siennes, ta main droite caressant tendrement sa joue pour un échange tendre et sensuel de quelques secondes avant que tu ne rompes l'échange. "Voilà. Maintenant je peux mourir en paix. Excuses moi pour ce geste." Tu embrasses son front avant de te lever et de sortir de la chambre mais tu te stoppes devant l'encadrement de la porte. "Ton opinion sur les hommes ne risque pas de changer avec mon attitude. Pardonnes moi. Je serais dans le salon si tu as besoin de moi. Bonne nuit Tihana."
Tu quittes la pièce pour retourner dans le salon, t'asseyant sur ton canapé, des pensées plein la tête.
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 13:35 | |
| Ca y est, tu as ces deux prénoms. Ces deux mots qui, tu le sais, suffisent à arracher le coeur de cet homme qui te fait face. Tu sais maintenant où appuyer pour le détruite un peu plus, tu le sais, mais tu ne le feras pas. Etrangement, tu n'as pas envie de te jouer de lui, tu n'as pas envie de rouvrir ces plaies que tu imagines instable et profonde. Alors, ce coeur inutile dans ta poitrine te servirait encore ? Tu es capable de compatir au sort d'un homme ? Non, pas à tous. Il est particulier, il a souffert à cause des perversités des autres, tout comme toi, même si la manière est différente. Tu es loin d'être bête, tu es même très intelligente, jolie poupée. Son désir de vengeance, tu le comprends, il en est presque palpable. Il se résume à éliminer le dernier responsable du meurtre de sa famille. Il est différent de toi, toi qui en veut à l'humanité entière, ou plutôt, à tous les hommes. Ca n'a pas réellement de sens. Mettre fin aux jours de tes bourreaux aurait dû te satisfaire. Mais tu en veux toujours un peu plus. Tu es comme ça par leur faute. Même ta maladie dont personne n'a connaissance, même pas Castiel, ne justifie en rien tes actes.
Ta vision des choses s'effritent alors que sur cette île, tu rencontres des personnes différentes, des hommes qui ne semblent pas avoir un mauvais fond. Il y a eu ce blondinet naïf et maintenant cet homme que tu ne pensais pas si ... fragile. Car oui, il l'est, prisonnier de sa vendetta, de son passé. Tu parles de plus en plus après lui avoir fait bénéficier de tes pseudo-soins. Tu as juste fait ce que tu as l'habitude de faire lorsque ton jeune frère s'ouvre le dos ou lorsque tu le lacères de tes propres ongles. Tu mentionnes Castiel, une nouvelle fois, car oui, il est le seul à s'être logé dans ce coeur dur et froid. Dans ce coeur brisé, émiété et même de poussière. Si tu culpabilises pour certaines choses, les pires regrets le concernent lui.
Tu écoutes les conseils d'Abel, il voit clair en toi, beaucoup trop facilement. Tu baisses les yeux. Bien sûr que tu tiens à celui que tu nommes ton petit frère, tu ne sais juste pas comment lui montrer, tu ne sais juste pas quels sont les gestes normaux à avoir. Tu te souviens d'un seule geste de tendresse, lorsque ta mère dont tu n'arrives pas à te souvenir du visage, te brosser délicatement ta longue crinière d'ébène. Ca, tu t'en souviens bien, c'est le seul souvenir qui te revient de ta vie d'avant, de cette époque où tu étais normale ou presque. Peut-être a-t-il raison, peut-être devrais-tu profiter de ta convalescence pour ... faire le point ? Mais tu ne peux clairement pas le laisser seul si longtemps. Pas folle, juste perdue ... Sur ce plan là, il se trompe lourdement.
Tu poursuis ta conversation, tu n'as jamais été aussi sincère, aussi sérieuse avec quelqu'un. Ca te rappelle la fois où tu as sauvé Castiel de ses ronces alors que tout ton être s'était mis en alerte à l'idée de perdre la seule personne qui te supporte. Alors, cet Abel veut te faire croire que tu es ... humaine ? Il est temps pour moi d'intervenir.
*Ne l'écoute pas, tu es un monstre, rien de plus ... Jolie poupée.*
Tu fermes les yeux, priant pour que je te foute la paix, mais il en est hors de question. Je te laisse même un peu de repos là, tu ne le vois pas ? Mon rôle est juste de te rappeler tes pires crimes, de te pousser dans ta folie, de veiller à ce que personne ne te remonte à la surface, ne t'expose à la lumière. Si j'avais total contrôle sur toi et sur tes pouvoirs, cet homme répugnant et agaçant n'aurait pas fait de vieux os. Tu l'as prévenu, tu l'as menacé, mais tu n'as aucune intention de le blesser. Au fond de toi, tu n'es que plus heureuse que quelqu'un te comprenne, te fasse confiance, t'accepte. Quelqu'un qui n'est pas effrayé par le moindre changement d'humeur, quelqu'un différent de ton petit frère que tu martyrises, quelqu'un de fort.
Tu rouvres les paupières alors que ta peau frissonne, signifiant un "danger" à proximité. Ce "danger", c'est simplement ton sauveur qui s'est approché de toi. Tu ne bouges pas, tu le fixes, tu es moins méfiante. C'était peut être son plan dès le départ ? Tes pupilles d'améthyste se plantent dans ses iris noisettes alors qu'il peut y lire l'incompréhension. Il s'approche un peu plus de toi, mais tu ne bronches pas, tu te questionnes. Tu peux détailler ses traits. Ils ne sont pas si répugnants, si effrayants. Le dernier mot te choque, mais tu n'as pas le temps de te dérober que tu sens ses lèvres voler les tiennes. Tu ouvres des yeux surpris alors que tu restes tétanisée, alors que tu ne sais comment réagir, alors que tu ne parviens pas à savourer ce que d'autres apprécieraient. Tu fermes les yeux lorsque sa main glisse sur ta joue. Ton coeur s'est emballé, mais tu ne sais si cela est dû à la crainte ou à autre chose. Tout ce que tu sais, c'est que ça aussi, c'est différent. Ce n'est pas ... brusque, ni bestial.
Tu ne bouges pas alors qu'il libère tes lippes. Tu n'arrives pas à croire qu'il a pu faire une chose pareille. Et moi, je n'arrive pas à croire que tu ne lui ais pas planté un pic de glace en plein coeur. Tu relèves les yeux vers lui lorsqu'il quitte la pièce, te lançant de nouvelles paroles que tu veux croire sincère. Et lorsqu'il fut éloigné, tu glisses jusqu'au bord du lit, t'y adosses en restant au sol. Tu te recroquevilles en position foetale. Tu trembles alors que les larmes montent et roulent sur tes joues rosées. Comme en manque d'air, tu inspires profondément alors que le dos de ta main vint se poser sur tes lèvres. Qu'a-t-il fait ? Pourquoi l'as-tu laissé faire ? Pourquoi était-ce si ... différent de ce que tu as connu ?
Tu es perdue. Alors était-ce là son but ? Te perdre un peu plus que tu ne l'es déjà ? Tu prends ta tête entre tes mains, serres les dents alors que ta magie se déchainent autour de toi, gelant le parquet, le recouvrant de cristaux fins et glacés. La situation échappe à ton contrôle et tu détestes ça, tu veux savoir. Tu veux savoir pourquoi il a fait ça ? Pourquoi il t'a dit tout ça ?
*Libère ta haine. Fais lui regretter son geste. J'ai besoin de distraction, jolie poupée ~* *La ferme ...*
Tu ne veux plus l'entendre cette voix qui t'embrouille un peu plus l'esprit. Tu te lèves, chancelante alors que tu te retiens à la table de chevet. Prudemment, tu viens pointer ton nez à l'encadrement de la porte. Tu observes le voleur qui est assis sur le canapé. Oui, un voleur.
"Arrête ça. Arrête avec tes belles paroles. Ce ne sont que des mensonges, j'en suis sûre. Je ne veux plus rien entendre de tel. Et puis ... "ça" ... Ce que tu as fait ... Ne recommence plus, c'était dégoûtant. Ca marche pas avec moi ce genre de truc."
Ton regard est sévère, même si tu te rends compte que toi-même, tu déblatères des mensonges car tu n'avais pas trouvé ce baiser dégoûtant, plutôt ... intriguant, comme l'était cet homme avec lequel tu gardais soigneusement tes distances. Puis ta mine changea, se faisant boudeuse alors que tu lui lances quelques paroles avant de te retourner.
"Tu as promis de rester avec moi, mais tu as déjà fui. Je ne peux pas te croire si tu ne respectes pas tes promesses. En effet, tu ne risques pas de me faire changer d'opinion."
Tu retournes te blottir dans les couvertures pour t'y cacher. Par là même, tu venais simplement de lui dévoiler le fait que sa présence sur cette chaise te rassurait. Mais il le prendrait comme il voulait ? Après tout, tes mots peuvent être mal interprétés. Ton coeur te tiraille encore alors tu fermes les yeux, tentant de t'endormir malgré le trouble qui t'assaille. |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 14:00 | |
| Ce baiser, tu ne l'avais pas prémédité. Tu avais simplement répondu à ton coeur, ton instinct. Ce n'était qu'un banal baiser mais un baiser innoncent et passionnant. Certains diront qu'il s'agissait là d'un moment d'égarement et moi qui partage ta vie je sais. Je sais la passion invisible qui t'anime, le profond désir enflammé qui parcours ton être. Tu as été sincère avec tes sentiments, le goût suave de ses lèvres était toujours dans ta bouche tandis que tu fermais les yeux tentant de te remémorer de divin moment. Ton coeur s'est même emballé... serait-ce le sine que tu es prêt à aimer de nouveau ? Ne trouves-tu pas que tu te précipites un peu trop vite ? Oui tu partages mon opinion mais dans ce cas explique moi. Pourquoi ? Tu décides donc de t'excuser avant de l'embrasser une nouvelle sur le front. Décidemment tu ne peux t'en empecher. Te rappelles-tu au moins que tu risques d'y laisser la vie ? Tihana a horreur des hommes, du contact avec eux et là tu viens sans aucun doute de lui rappeler de très mauvais souvenirs. Tu te relèves donc et te stoppes une dernière fois pour t'excuser une nouvelle fois. Une fois sorti du champ de vision de ta petite protégée tu soupires t'adossant quelques secondes contre le mur avant de retourner vers la pièce principale, celle comprenant la cuisine et le petit salon.
Ton regard se pose sur ton verre encore à moitié plein ou à moitié vide tout dépend de ta vision des choses et tu l'attrapes pour en porter le contenu ambré à tes lèvres. Ton alcool préféré te fait un bien fou et tu te laisses tomber dans ton canapé. Tu soupires avant de passer ta main en dessous pour récupérer ton arme et ton couteau de chasse que tu poses sur la petite table. La nuit est déjà bien avancée et tu ne penses pas qu'il soit utile que tu t'occupes du sac de toile contenant les armes à assembler. Tu regardes en direction de ta chambre, elle doit avoir une piètre opinion de toi, penser que tu es un pervers, que tu es comme les brutes qui ont abusé d'elle. Son opinion semble te toucher plus que de raison. Resaisis toi Abel ! Tu sursautes constatant que le froid qui s'insinuait dans l'appartement n'était pas naturel, c'était Tihana. Tu avais perturbé la jeune femme en abusant d'elle ! Tu te prends le visage entre les mains te demandant comment tu pourrais régler le problème. C'est lorsque tu t'apprétais à retourner la voir que la poupée fit son apparition.
"Des mensonges ? Non."
Tu t'interroges, avait-elle réellement trouvé cela dégoutant ? Vraiment ? Tiha t'invectiva également sur ta promesse non tenue quant au fait de rester près d'elle. Tu restes con tu pensais qu'elle aurait voulu rester seule après ce que tu as fait. Tu ne comprends plus et à peine tu tentes de t'expliquer qu'elle disparait dans la chambre. Pourquoi cette apparition éclair ? Pourquoi venir te parler si elle avait eu ce baiser en horreur. Fronçant les sourcils tu t'empares de ton couteau avant de partir en direction de la chambre. Non Abel laisses la jeune femme en paix, elle est instable ! Tu peux trouver beaucoup mieux qu'elle ! Que vas-tu faire ? Penses à tes projets, ta vengeance ! Penses à moi !
Débarquant dans la chambre tu avances calmemant vers le lit, couteau à la main avec un air déterminé. D'un geste, un seul tu retires la couverture et tu te retrouves sur la jeune femme. Ton couteau tu lui positionnes dans sa main droite et tu la force à brandir la lame sur sa gorge dont quelques gouttes commençaient déjà à s'échapper. Tu ne voulais pas jouer, ce baiser avait été si agréable pour toi que tu ne pouvais concevoir qu'elle n'avait pas apprécié.
"Ce n'est pas des paroles en l'air. Tranche moi la gorge si ça te chante. Je suis prêt à assumer les conséquences de mes actes."
Tes yeux trouvent de nouveau les prunelles d'amethystes de ta protégée tandis que tes lèvres s'approchent de nouveau des siennes. Ta gorge appuie de plus en plus sur la lame mais tu n'en as rien à faire, tu voulais lui prouver que tu ne mentais pas. Tu lui avais promis de rester dans la même pièce, tu devais t'expliquer. Un homme d'honneur, voilà ce que tu étais, ni plus, ni moins.
"Je croyais qu'après ce que j'ai fait tu n'aurais plus voulu de ma présence dans la même pièce. Tihana..."
Tu attrapes ses lèvres de nouveau ta langue se frayant cette fois un passage jusqu'à la sienne pour se lier. Tu ne sais pas qu'elle sera sa réaction, à dire vrai peut-être t'avait-elle déjà tranché la gorge sans que tu ne t'en rendes compte ? Quoi qu'il en soit tu donnerais tout pour que ce moment dure indéfiniment, ton corps était presque brulant, tu étais bien là, peu importe la suite.
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 17:20 | |
| Tu entends des bruits de pas, tu restes immobile sous les draps. Mais brusquement, ceux-ci te quittent alors qu'Abel prend place au-dessus de toi. Que fait-il donc ? L'as-tu mis en colère ? Le reflet de la lame qu'il tient t'éblouit, il va te tuer alors ? Tu fermes les yeux, t'attendant à la morsure de l'acier mais à la place tu sens qu'il te force à ouvrir la main pour maintenir le manche rigide. Surprise, tu ouvres les paupières alors que tu le sens faire pression sur sa gorge. Tu es prisonnière de son corps, tu ne peux t'évader. Tu n'oses pas le regarder, mais tu sens le liquide chaud couler le long de ta main. Du sang, son sang. Ce qui attire ton regard. Ce qui te force à croiser le sien alors qu'il semble vouloir te convaincre de sa sincérité.
Qu'attends-tu pour réagir jolie poupée ? Sa vie est à la porter de tes petits doigts. Tu n'as qu'à simplement appuyer un peu plus, juste un peu. Mais tes phalanges se crispent sur le manche du couteau alors que ton coeur s'affolle une nouvelle fois. Et au fur et à mesure qu'il approchait son visage, tu abaissais ton bras de peur d'entailler un peu plus la chair. Cela ne te ressemble pas. A l'accoutumé, tu n'aurais pas hésité. Et avant qu'il n'atteigne tes lèvres, tu éloignes délicatement la lame, la mettant à plat sur ta poitrine pour éviter qu'elle ne le blesse plus.
Pour la seconde fois, il scelle ses lèvres aux tiennes, te perturbant un peu plus lorsqu'une douce intrusion se fait sentir. Contre toute attente, tu ne le repousses pas, en tout cas, pas immédiatement. Les joues roses, tu profites de cet échange tendre, quelque chose que l'on ne t'a encore jamais offert. Il fait battre ton coeur sans que tu ne t'en aperçoives et tu te prends à entrer dans son jeu. Tu te laisses emporter quelques secondes jusqu'à ce que tu sembles t'éveiller. Son corps collé au tien te perturbe, tout comme cette langue intruse que tu trouves secrètement agréable.
Tu poses ta main libre sur son torse pour l'éloigner de toi, rompant le baiser en détournant le visage. En parlant de ton visage, il est si rouge que tu ne peux duper personne sur tes ressentis. Mais jamais tu ne pourras avouer que tu en as profité, que tu as quelque peu aimé, juste un peu. Ton souffle est court, ton regard est beaucoup moins franc.
"Arrête ... S'il te plait ..."
Tes pupilles trouvent les siennes, il te regarde du manière que tu ne connais pas. Tu ne sais pas définir ce qu'il ressent Tu te dérobes à lui, te redressant pour coller ton dos à la tête de lit. Ton teint ne reprend pas sa couleur habituelle, ton trouble est saillant. Ta voix est moins sûre.
"Ne ... Ne te fais pas d'idée. Je ... J'ai détesté ça. Je t'ai demandé de ne pas recommencer ..."
Ta main reste crispée sur l'arme blanche que tu tiens encore. Lorsque ton regard te pose sur elle, tu la jettes un peu plus loin, jusqu'à ce qu'elle tombe sur le sol. Décidément, tu es une idiote. Tu ne contrôles plus tes propres gestes, comme si ton cerveau ne te répondait plus. Le regard fuyant, tu cherches un moyen de l'éloigner de toi, reprenant un ton plus catégorique.
"Tu vas mettre du sang sur les draps. J'en ai assez vu pour aujourd'hui. Je vais commencer à penser que tu aimes la souffrance ..."
Comme si la vue du sang te révulsait, comme si tu ne t'en réjouissait pas. Ah, il semblait que cette fois, ce soit le cas. Peut-être parce qu'il s'agit du sang de celui qui ... t'intrigue ? |
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 17:50 | |
| Une personne de parole voilà ce que tu étais et le fait qu'elle mette ta parole en doute ne te plaisait pas. De plus tu n'aimais pas trop jouer au chat et à la souris et donc tu avais décidé de jouer cartes sur table. Ton couteau dans les mains tu avais forcé la demoiselle à le maintenir sous ta gorge entaillant ta propre chaire. Tihana pouvait facilement mettre fin à ta vie ici et maintenant. Elle ne serait jamais inquiétée étant donné que personne ne connaissait cet endroit. La brune pourrait se débarrasser de toi et garder l'appartement, de par sa position il s'agissait d'une position stratégique et d'une parfaite couverture. Tu approchais ton visage du sien voulant la mettre au défi, une nouvelle fois et plus tu avançais plus elle abaissait la lame. Ne voulait-elle pas te tuer ? Tiha disait quelque chose mais son corps lui disait l'inverse. Subitement tu te retrouvais pris à ton propre piège te retrouvant attiré par la bouche de la brunette. Plus tu avançais et plus tu n'avais envie que d'une seule chose : ses lèvres. Tu voulais un nouvel échange, un nouveau baiser de sa part et cette fois plus poussée, ce que tu fis. Ta langue se liait à la sienne et le plus curieux c'est qu'elle ne semblait pas te repousser, profitant de ce moment comme toi.
Satisfait de sa réaction tu te laissais faire lorsqu'elle te repoussa enfin d'une main sur ton torse. Elle est toute rouge, gênée par ce que vous venez de faire et tu décides de ne pas insister reculant légèrement pour laisser de l'espace à ta protégée. Tu ne dis mot pour le moment préférant attendre de voir ce que Tihana allait te dire. Elle recommence à nier mais tu souris bêtement, cette fois tu avais clairement ressenti qu'elle avait apprécié, tu aurais seulement voulu la serrer dans tes bras rien de plus mais tu préférais t'abstenir.
"Ton visage dit le contraire mais je n'insisterai pas. Je ne suis pas du genre à forcer qui que ce soit. Mais s'il te plait ne dis pas que je ne suis pas un homme de parole. Si je suis sorti de la pièce c'était uniquement pour m'excuser et de laisser tranquille par rapport à ce que j'ai fait." Tu marques une pause avant de reprendre. "Ca ne tiendrait qu'à moi je te prendrais dans mes bras, te berçant légèrement pour que l'on s'endorme, rien de plus."
Tu recules tandis qu'elle jette ton arme blanche sur le sol. Serait-elle troublée à ce point ? A-t-elle pensé à te supprimer ? Possible, tu le mérites après ce que tu viens de faire. Tu as toujours été respectueux mais cette fois je trouve que tu as dépassé les bornes Abel. Elle ne partage sans doute pas tes sentiments et ne viens pas me parle de coup de foudre ! Tu t'interroges quand elle te parle du sang que tu risques de mettre sur les bras et tu poses machinalement la main sur ton cou. Tu n'avais rien senti, trop enivré par ses prunelles d'améthystes. Ta main est pleine de sang et tu te lèves direction la salle de bain.
"Je vais nettoyer ça à la salle de bain. Je reviens et je te veillerai comme promis."
T'éclipsant tu ne fais que traverser le couloir pour regagner ta salle d'eau. Tu te scrutes dans le miroir la plaie n'est pas bien méchante et c'est vraiment superficiel. Tihana a fait attention à ne pas t'abimer mais dorénavant une petite question subsistait : A-t-elle fait attention car elle ne voulait pas te tuer ? Ou a-t-elle fait attention à cause du baiser ? Ou les deux ? Tu nettoies ta plaie à l'eau claire avant de retourner dans la chambre. Tu évites son regard, tu ne veux pas la mettre mal à l'aise encore plus qu'elle ne devait l'être et tu t'assois sur ta chaise pas très confortable.
"Bonne nuit. Si tu veux que je m'en vais n'hésites pas. Je peux dormir dans l'entrepôt si je te fais peur."
Ton impulsion avait peut-être cassé ce qui était en train de s'installer entre vous et tu voulais te rattraper. Mais Tihana te laissera-t-elle faire ?
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| Sujet: Re: Now I must believe in something [PV Abel C. Regan] Dim 27 Aoû 2017 - 19:20 | |
| Il a raison et tu n'aimes clairement pas ça. Toi qui est maitre en l'art de la manipulation, tu viens de dévoiler tes ressentis à cet homme. Tu te compromets toi-même, toi et tes convictions tranchées. Un homme ne t'a jamais troublée jusqu'à ce jour. Tu sembles l'avoir blessé en mettant sa parole en doute, tu le sens. Depuis quand es-tu si empathique ? Il te confie son désir de t'étreindre. Jusqu'où a-t-il envie d'aller avec toi et pourquoi ? Tu n'as jamais intéressé personne, pas de cette manière là. Eux, ils ne voulaient pas juste te bercer, ils ne réclamaient que ton corps, tes courbes juvéniles et te prenaient de force. Ton esprit et ton corps ne s'en remettent pas. Tu as du mal à admettre que tu as apprécié cet échange tendre. Lui qui a pourtant parfois des allures de vieux rustres t'a fait ressentir des choses que tu n'avais encore jamais ressenties.
Tu tentes de détourner son attention en mentionnant le sang qui s'échappe de la plaie de sa gorge. T'inquiètes-tu ou cherches-tu simplement à l'éloigner de toi, le temps que tu remettes de l'ordre dans tes idées ? A peine a-t-il quitté la pièce que tu soupires profondément alors que tes doigts glissent sur tes lèvres "souillées". Non, pas souillées. A l'ordinaire, tu aurais pensé ainsi mais pas cette fois. Tu as bien du mal à y voir clair, toi avec tes pupilles rivées sur le plafond. Comme si celui-ci t'apporterait la réponse attendue. Que fais-tu encore là ? Tu devrais fuir, profiter de son absence. Mais tu n'en as pas envie. Tu repenses à ce qu'il t'a dit au sujet de Castiel. Oui, ce recul, tu le prendras. Tu as même envie de changer pour lui, pour être une véritable grande soeur digne de ce nom. Tu as de drôles d'idées parfois.
Lorsqu'Abel revient, tu ne poses aucun regard sur lui, tout comme lui semble fuir le tien. Une ambiance pesant s'est installée entre vous. Il faut dire que la situation est plutôt bizarre. Toi qui détestes les hommes venais de te faire embrasser avec passion par l'un d'eux. L'un d'eux que tu as tenté de tuer alors qu'il t'a sauvée. Cette histoire est digne d'un mauvais roman, c'est certainement ce que penserait ton petit frère friand de ce type de livres. Que dirait-il s'il te voyait comme ça ? Si vulnérable face à un homme ? Si perturbée par un simple baiser ?
Non, en réalité, ce n'est pas que cela. Tu n'es pas troublée par ce simple contact. Ce sont les sentiments qui en ressortent qui te perturbent. Cette lueur dans ses yeux que tu n'as pas su analyser. Ce n'était pas un regard de haine, de colère ou de perversité. Ce n'était pas cela. Tu entends la vieille chaise grincer quelque peu lorsque le motard prend place dessus. Tu restes muettes quelques minutes après sa proposition. Tu es en plein dilemme. Tu le veux proche et à la fois loin de toi. Sans lui offrir de regard, tu prends la parole.
"C'était pas ... si terrible que ça."
Tes joues se teintent de nouveau de rose, tu ne sais pas vraiment pourquoi tu l'informes de cela. Tu ne sais pas pourquoi tu as envie d'être sincère. Peut-être parce que vos joutes verbales te plaisent et que tu cherches cette ambiance provocante qu'il y avait entre vous avant cet incident ? Tu finis par t'allonger, lui tournant le dos en te recroquevillant.
"Abel ... Je ... Je ne veux pas rester seule. Ca fait quoi de ... dormir dans les bras de quelqu'un ?"
A vrai dire, tu le sais déjà, toi qui a déjà dormi avec ton petit frère, mais cette fois, la situation te semble différente. Lui laisserais-tu une chance de réaliser le souhait qu'il a mentionné plus tôt ? Peut-être bien lui, même si la crainte est encore bien là. La tigresse commence à être domptée dites-moi. |
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