Meora Yireat • La diplomatie, c'est la police en grand costume
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Sujet: Meora Yireat • La diplomatie, c'est la police en grand costume Mer 6 Avr 2016 - 21:51
Meora Yireat ♀
28 ans • Israélienne • Pansexuelle • Lieutenant de police • Amaterasu • OC de Suda Ayaka
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Névrosée. Un mot comme un autre mais, quand on me demande de me décrire, c'est toujours lui qui arrive le premier. Je suis névrosée. Je déteste qu'une situation m'échappe, j'aime contrôler, tout contrôler, ma vie, mes affaires, mes collègues, mes relations, les relations de mes relations etcetera etcetera. Quand une situation m'échappe, je pince mes lèvres, mes doigts se crispent et je suis instable. Totalement instable. Comme une frustration immense qui taquine mon être. Rassurez-vous, je ne suis pas aliénée, simplement aypique. À côté de ça, vous l'aurez compris, je suis obstinée, têtue, bornée, impulsive et irréfléchie. Difficile de m'enlever une idée de la tête et il faut avouer que je ne suis pas du genre à réfléchir. Je préfère agir et observer les conséquences, l'effet de la théorie du chaos. Avec ce combo, rien ne m'échappe. Quand j'attrape, je ne lâche pas. Certains voient ça comme un défaut, pour ma part, c'est une qualité. La frustration entraîne la colère, je suis donc colérique. Très et trop. Il m'arrive d'être violente et je manque cruellement de diplomatie. Franche et honnête, je suis même vulgaire si cela permet aux autres d'entendre mon opinion et d'en prendre compte. Personne ne me marche dessus et si jamais quelqu'un ose, je mords tellement fort que je lui broie la jambe. Ce besoin de contrôle entraîne une certaine intelligence. Certes, je suis incapable de manipuler qui que ce soit mais, je peux me montrer tacticienne dans certain cas. Ces traits de ma personnalité s'apparentent beaucoup à mon travail, je vais vous conter les plus personnels. Je n'aime pas parler de moi, je suis secrète. L'attention est bien meilleure oratrice, je préfère écouter. Attentionnée et serviable, je suis une femme plutôt tactile et j'aime la compagnie des autres quand je suis levée du bon pied. Il faut dire qu'il m'arrive souvent d'être grognon, de mauvaise humeur dès le matin. Relationnellement parlant, j'ai du mal à m'attacher. Je trahie sans doute mon dérangement mental sous jacent par mes obsessions compulsives. Peu de personnes sont attirées par une femme qui cherche le contrôle mais surtout, obsédée par son travail. Quand il s'agit de me décrire, je commence par les traits sujet à mon poste au sein de la police. Quand il s'agit de ma vie, je fais passer le travail avant tout. Là est le soucis de la société actuelle. Manifestement, travail et vie de famille sont incompatibles pour une femme.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie :D'une certaine manière, sa magie lui échappe encore de manière plus ou moins incontrôlable. Son don est à une étape de développement mineure et il se déclenche sous l'impulsion d'émotions fortes. La plupart du temps, ces émotions sont la colère ou la frustration. Sa magie permet de faire boire ses paroles à n'importe qui, elle lui offre un charisme étonnant qui impose à n'importe qui de la croire. Dans les limites de la relativité avec son niveau. • Affinité :Difficile de répondre à cette question. Elle n'a pas encore totalement conscience de son pouvoir et le rejette inconsciemment par sa rationnalité. Pourtant, quelque part, arborer ce genre de pouvoir lui plaît. Autant pour démontrer une certaine puissance que pour les utiliser à bon escient.
DESCRIPTION PHYSIQUE
De taille moyenne, je mesure environ un mètre soixante-dix. Ma silhouette est élancée, athlétique, mes épaules carées, mes bras musclées et mes jambes galbées. Je suis longiligne, fine et grande. Une soixantaine de kilogrammes. Israélienne d'origine, ma peau est satinée, douce et pulpeuse qu'il est agréable d'effleurer, d'épouser, de toucher. La forme de mon visage est ovale, l'arrête de ma mâchoire finement dessinée. Ma chevelure est d'un blond platine tellement clair qu'il jouxte le blanc, courte et coiffée en carré. Elle se perd souvent et tombe en bataille sur mon visage orné de deux grands yeux d'un brun foncé, d'un nez droit et de fines lèvres douces et sucrées. Je suis percée à l'oreille gauche et une boucle y est souvent scellée. Parfois j'aime me vêtir d'un haute-forme pour le côté atypique qu'il offre. Les regards me perforent de part en part, à croire que la beauté est relative mais que les israélienne attirent l'oeil. Quand on descend, on décèle mon cou nu pour la plupart du temps et mes épaules carrées qui arborent un dos musclé et développé. Le sport m'a toujours été fidèle, notamment à mon entrée à l'école de police. Mon torse est taillée en V à la manière de celui d'un homme et mes seins sont petits certes mais fermes aux tétons fins ornés d'aréoles plus foncées. La suite de mon corps est basique : un ventre plat, musclé où se dessine des abdominaux quand je gaine. En dessous, le creux de mon bas-ventre finement tracé puis se décèle mes jambes aux muscles développées. Pour finir, j'affectionne porter l'uniforme de mon travail mais, quand c'est impossible je favorise un jean large et une chemise ou bien, un pantalon. Je n'ai jamais été une femme très féminine, le sport et le travail primant sur une potentielle vie sentimentale.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Ce jour-là, je tenais fermement la main de ma mère, nos doigts entrelacés, nos bras joints, balotés par l'empressement de cette foule massive et indisciplinée qu'était la population du marché. Lundi, jour de marché : il faisait beau et le soleil embrasait les terres arides de Jérusalem. J'adore ce bracelet ! Les yeux animés d'une lueur curieuse, j'observais une étale à bijoux tout comme ma génitrice penchée au-dessus de moi. Soudainement, je fus propulsée contre l'étable, poussée par ma mère qui elle, s'enchevêtra dans le parapet avant de se relever furieuse. Seulement quelques secondes c'étaient écroulées, je me relevais plus difficile complètement déboussolée par ce choc soudain. « - Au voleur ! Au voleur ! Vite ! Rattrapez-le hurlait maman tout en se précipitant vers moi pour me relever. - Maman, maman qu'est-ce qui se passe questionnais-je alors que je sentais les larmes se presser contre mes paupières. » J'étais déjà nichée dans ses jupons, m'agrippant fermement aux pans de sa robe quand elle passait une main protectrice dans ma chevelure platine. Et c'est à ce moment que j'entrevis l'action de la police pour la première fois. Une ombre d'un bleu foncée qui bondit de nul part pour poursuivre le voleur. Encore secouée, les doigts de ma mère se crispaient dans ma chevelure alors qu'elle observait la scène, perplexe. J'ai peur. La peur se développait et saisit mon corps comme une vulgaire poupée de chiffon, impossible de s'en défaire. Pourtant, en quelques minutes, le policier eut vite fait de rattraper le brigand pour le plaquer au sol avec une clé de bras qui démontrait toute sa force. Ses muscles saillaient, une veine parcourait son front et la foule l'observait comme animée d'une aliénation générale. Hagarde et hébétée, elle observait la scène. Sans me lâcher, ma génitrice se précipita vers le policier qui s'occupait de menotter le criminel. « - Oh merci Monsieur ! Milles fois merci ! » La scène prit fin par une embrassade polie avant que nos chemins se séparent. Jamais je n'oublierai la prestance, la carrure des forces de l'ordre, ni l'admiration qu'elles suscitaient et le calme avec lequel elles pouvaient aider autrui. Quand je serais grande, moi aussi j'aiderais ! Je veux être policier !
***
La musique rythmait ma course effrénée, mon coeur tambourinait contre ma poitrine et mes chaussures couinaient une affreuse mélodie. À l'horizon, le soleil déclinait, laissant place à un ciel plus obscure qui me surplombait. Si les températures post-hivernales étaient élevées la journée, elles dégringolaient la nuit, glaçant n'importe quel fou prêt à passer la nuit dehors. Il faut que je me dépêche. Je dois courir plus vite. Toujours plus vite. Sur ses pensées, j'accélérais. Mon souffle entamait une rude période, cyclant à chaque respiration comme si l'air animait des toiles d'araignées tissées par le manque d'endurance. Finalement, j'arrivais chez moi, non sans vaciller légèrement à cause de l'effort. Le sang affluait violemment dans mes tempes et ma respiration saccadée m'empêchait d'ouvrir la bouche. Je franchis la porte avec l'air penaud de la gamine en retard avant que mon regard croise celui de mon père. Il était noir et froid, il détestait me voir courir. « - Meora ! Je t'ai déjà dis de ne pas rentrer aussi tard ! Tu n'as que 17 ans ! C'est trop dangereux ! Tu ne m'écoutes jamais ? File prendre une douche, on va bientôt manger et tu pues la transpiration. - Oui papa mais, j'ai besoin de courir pour m'entraîner avant mes concours et on sait tous les deux qu'il fait plus frais le soir affirmais-je avant de prendre la direction de la salle de bain d'un pas las. » Certes, j'avais conscience de l'odeur putride de transpiration que je dégageais mais, je n'appréciais pas qu'il me le fasse remarquer. Une fois dans la salle de bain, je me défleurais tout en observant mes vêtements tomber au sol. J'arborais un corps frêle qui manquait cruellement de muscles. Il te faut plus de muscles, tu es une future flic après tout. Demain soir, la même boucle s'élançait : je partirais courir pour travailler mon corps et me préparer aux concours de l'école de police.
***
Une boule mitigée entre stress et angoisse semblait vriller mon estomac me donnant une impression étrange et désagréable. Un mélange d'impatience et de crainte. La curiosité mêlée à la peur. Je déambulais dans les rues de la ville au pas de courses avec un léger retard. Tu es toujours en retard. Et pourtant, j'avais tant rêvé de ce moment, de cette sensation d'impatience, de cette envie qui berçait mon corps et semblait me donner des ailes. Comme si courir ne me fatiguait pas. Finalement, je franchis le lourd portail de l'école de police qui cachait un attroupement massif. Les rires se mélangeaient aux pleures, les cris de joie aux hurlements de douleur et les félicitations aux sermons parentales. Jouant des coudes et des mains, je me frayais un chemin dans la foule jusqu'à atteindre le panneau qui affichait les résultats des concours de l'école de police. Numéro 0666, où es-tu ? Désespérement, j'analysais l'affichage à la recherche de mon numéro de candidat en priant un dieu en lequel je ne croyais pas de me faire réussir mes concours. Là ! Merde, je suis là ! J'écarquillais les yeux avant de bondir de joie, les bras en l'air quitte à blesser quelques individus au passage. Tout en sautillant gaiement, je me frayais un chemin en sens inverse pour hurler au monde entier ma réussite, plus qu'une réussite, l'accomplissement d'un rêve : aujourd'hui, j'étais policière.
***
Mon visage était maculé du sang d'un homme comme mes mains et mon uniforme. J'observais hébétée la situation, les allées et venues de mes collègues, le cadavre froid qu'on couvrait d'un plastique noir si typique à la mort et cette petite fille blottie contre sa mère que l'on venait de sauver d'un viol. Il l'a tué. Il l'a tué pour la sauver. J'avais du mal à en déglutir. J'étais seulement âgée de vingt-quatre ans et on venait d'abattre froidement un homme sous mes yeux écarquillés. Le pire étant que j'avais permis d'abattre cette homme, que j'avais retrouvé moi-même sa trace et crié sur ce sous-gradé d'appuyer sur la détente pour sauver cet enfant. Prendre une vie pour en sauver une autre ? Ai-je vraiment ce droit là ? Mes yeux étaient comme couvert d'un voile et mes oreilles pourvues de bouchon. L'environnement me paraissait être un bourdonnement lointain comme inaccessible à ma personne emprisonnée dans une réalité alternative. Ce fut une main qui me tirait de mon état hagard, mon visage se soulevant jusqu'à que mes iris plongent dans ceux de la mère de la victime : « - Madame, je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous avez fait ! Les forces de l'ordre peuvent être heureux d'avoir des agents comme vous dans leurs équipes. - Des lieutenants comme elle l'interrompit l'ancien lieutenant. Il marqua une pause me laissant temps de digérer cette information qui sommait plus une boutade qu'autre chose. Mademoiselle Yireat, comme vous le savez, je pars à la retraite d'ici une semaine et j'ai décidé de vous promouvoir comme nouveau lieutenant. Je sais que vous êtes encore jeune mais, vous avez fait preuve aujourd'hui d'une plus grande assurance que vos aînée et vous avez permis le sauvetage de cette enfant. Mes félicitations s'exclama t-il finalement avant de m'envoyer une accolade amicale. » Mon corps oscillait sous le mouvement et un pâle sourire étirait mes lèvres mais, impossible de percuter l'information. Moi ? Lieutenant ?
***
Depuis seulement quelques semaines, j'occupais le poste de lieutenant. Des responsabilités, de la réflexion et un caractère de leader, heureusement, je disposais des trois. Ce matin-là, mon sourire habituel n'animait pas mon visage fermé par un rictus sujet à la crainte. Au journal télévisé matinal, le présentateur avait sommé la disparition d'une jeune enfant âgée de seulement treize ans - et qui plus est, fille d'un grand ponte du gouvernement. J'arrivais sur mon lieu de travail avec une bonne demie-heure d'avance et sur mon bureau gisait déjà le dossier alors que le directeur était appuyé contre le meuble. « - Toujours en avance Lieutenant Yireat, ce n'est pas surprenant et vu votre mine, j'imagine que vous avez une idée du dossier dont je viens vous faire part. - Oui Monsieur répondis-je sans même réellement prêter attention à ses dires. - Soyez prudente, je n'aimerais pas déplorer la mort d'un de nos hommes. » J'oppinais du chef sans lui prêter attention, me jetant sur le dossier. De longues heures de travail s'écoulaient. Je ne prêtais attention ni à mes collègues, ni à mon supérieur : je cherchais la faille dans l'histoire. Tu ne permettras pas à cet enfant de revivre la terreur qu'a vécu la première hein ? Tu vas la sauver. Finalement, je décidais de partir glaner des informations aurprès de la famille et envoya pendant ce temps, une équipe chercher des informations auprès de ses professeurs et camarades de classe. Une fois arrivée dans la résidence familiale, je notais d'abord la richesse de l'environnement et ce seul détail m'empêchait d'imaginer une fugue. Une vielle bonne femme m'accueillit à bras ouvert avec l'air inquiet d'un proche d'une disparue. La discussion s'entamait alors après les banalités mensongères habituelles : « - Comment était votre petite fille ? - Une brave fille. Sage comme une image et très intelligente ! Elle n'avait aucune raison de fuguer Lieutenant, je le sais. - Nous sommes d'accord sur ce point, dites m'en plus sur elle, ses habitudes, ses loisirs, ses connaissances, avait-elle des amis ? J'ai besoin de tout savoir Madame affirmais-je d'un ton presque dur et froid. » Cette affaire m'obsédait plus que n'importe laquelle. Je me souviens du premier enfant que nous avions sauvé des griffes d'un criminel. De l'hémoglobine qui a giclé, de la balle, des pleures de l'enfant traumatisé et des plaintes de sa mère. La pauvre en avait gardé des séquelles, des névroses, des syndromes post-traumatiques. Je ferais tout pour que ça n'arrive pas à Osnate.
***
Les mois s'étaient écoulés. Aucune trace de la jeune fille, nulle part. Je connaissais ses loisirs, ses habitudes, sa façon de vivre, sa façon d'être et je pourrais presque dire, sa façon de pensée. J'avais tout appris sur son passé mais, je ne pouvais déceler son présent. J'en devenais dingue, perturbée, je n'en dormais plus, j'en rêvais. Ce soir-là, j'étais restée très tard au bureau, travaillant encore et toujours ce même dossier. D'une certaine manière, j'avais l'impression que ce n'était plus simplement l'empathie qui me donnait cette rage à découvrir la vérité, plutôt, un attachement. Je m'étais attachée à cette gamine qui m'était inconnue. Elle me ressemblait d'une certaine manière comme la petite soeur que je n'ai jamais eu. Tu deviens tarée ma pauvre. Ce dossier commençait à bouleverser ma vie, j'en prenais conscience et mes supérieurs aussi. Le directeur était là comme une terreur cachée dans l'obscurité. Il s'approchait la mine grave et je savais pertinnement ce qu'il allait me dire. Brusquement, je me levais avant d'abattre mes poings sur la table, envoyant valser ma chaise de bureau par la même occasion. « - Directeur ! Je peux retrouver cette gamine, je dois la retrouver, nous n'abandonnerons pas cette affaire hurlais-je sous le coup de la colère, ne me souciant pas des répercutions de cet affront. - Vous ne pouvez pas Lieutenant Yireat. » Dans ses dires sonnaient quelque chose de froid, une pointe d'amertume, peut-être de la pitié, sûrement de la pitié. Il me trouvait pitoyable à essayer de résoudre une affaire dont les cendres étaient froides. Et là, j'allais exploser. Je fulminais, mon visage se teintant d'un rouge carmin alors que je sentis une chaleur violente prendre possession de l'intégralité de mon corps avant de s'en dégager : « - J'y parviendrai, clair ?! - Clair Madame répondit-il, j'en informerais nos supérieurs. » Et il tourna les talons. Je restais hébétée observant sa silhouette se frondre dans l'obscurité des bureaux vides avant de disparaître jusqu'au sien. Machinalement, je repris position pour travailler, cherchant toujours à déceler la faille. Dans un coin de ma tête, des réfléxions s'éxerçaient au sujet de l'obéissance soudaine du directeur. Certes, il a toujours craint mes colères mais, de là à m'obéir comme hypnotisé ? L'ai-je hypnotisé ? J'effaçais bien vite cette pensée, préférant me bercer dans la rationnalité de mon quotidien. Quelques jours plus tard, je recevais l'annonce officiel : nos supérieurs avaient décidé de mettre fin à l'affaire.
***
Comment l'expliquer ? Comment étais-je arrivée ? Je n'en avais aucune idée. Instinct ? Curiosité ? Recherche ? Avec une valise à l'arrière de ma voiture, j'étais partie jusqu'au centre médical désaffecté d'un pays étranger. Ce centre avait toujours happé ma curiosité mais, les pistes n'avaient jamais abouties aussi, je ne m'y étais jamais déplacée. Pourtant, aujourd'hui, j'y étais. Je déambulais dans ses vieux couloirs gris qui dégageaient une odeur putride de moisissure mêlée à celle du désinfectant médical. Quoi ?! J'écarquillais les yeux, au détour d'un couloir pourtant semblable aux autres, je découvrais une salle totalement différente : diverses machines semblant sorties tout droit d'un univers futuriste jonchaient le sol. Parfois en mauvaise état, parfois simplement éprise d'une couverture de poussière. À côté des machines, plusieurs étagères étaient disposées avec de multiples dossiers rangés dans des cartons par ordre alphabétique et sexe du patient. Osnate, je suis sûre que ton dossier est ici ! Il me fallut une bonne demie-heure avant de mettre main sur son dossier. Un fichier cartonné où était inscrit au marqueur : Osnate Rouhama. La joie ressentie à cet instant était indescriptible, un indice trouvé après des années de recherches. Je m'empressais de partir, retrouvant ma valise avant de rechercher la sortie dans ce labyrinthe de dédales mais, alors que j'entrevis l'orée de la sortie, ce fut le noir total.
***
Le réveil. Mes paupières papillonnaient pour rétablir une vision floue et j'émergeais d'un sommeil qui m'avait semblé pourtant si profond. L'afflut de sang soudain dans ma tempe était douloureux ainsi que mouvoir chacun de mes muscles. J'avais la gorge sèche, la pépie et les muscles engourdies comme réveillée en sursaut d'une courte sieste. Mon environnement était semblable à la ville : un petit appartement pourvu d'une chambre donc d'un lit et d'une table de chevet. Sur cette table, une lettre y était déposée. J'en inspectais le contenu, perplexe, perdue : équilibre du monde ? Pouvoir ? Habitants étrangers ? L'énoncé des pouvoirs m'amenait à penser directement au jour où j'avais convaincu de quelques mots mon directeur. Impossible... Une blague, je songeais d'abord à une vaste blague. Pourtant, on m'apprit rapidement que tout cela était bien réel. Une réalité effrayante et excitante, exaltante. Seulement, je n'y prêtais presque pas attention. Je n'avais qu'un seul objectif : retrouver Osnate. Les dons ? La magie ? Qu'importe, je devais d'abord la retrouver. J'étais persuadée de sa présence sur cette île, autant car ça découlait d'une certaine logique que parce que j'étais guidée par l'instinct.
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle : Seashirt. • J'ai : [i]20 ans. • J'ai connu le forum grâce à :Un Top-Site. • Je pense que le forum est :agréable. Un contexte sympathique et bien développé, expliqué puis, un graphisme esthétique. Un seul mot ne me suffisait pas. • J'ai trouvé le "Passe-Partout" : • J'aimerai ajouter que :Ma connexion est pourrie donc j'ai tendance à disparaître des CB assez rapidement mais, sinon, je réponds dans des délais acceptables.
(c) Himitsu no Kii - Awashima
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Dernière édition par Meora Yireat le Jeu 7 Avr 2016 - 17:55, édité 3 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Meora Yireat • La diplomatie, c'est la police en grand costume Mer 6 Avr 2016 - 22:52
Bienvenue :3 J'suis trop jalouse, Osnou elle a déjà son predef de pris, Freddie et moi on est délaissés ;; Mais bon elle est classe Meora, en plus son nom ça fait Miaou, j'te comprends ♥ Bon courage parmi nous, on mord pas... trop... pas beaucoup, t'inquiète ♪
Kurai S. Ikazuchi ★ Absolute ★
Date d'inscription : 25/08/2014 Occupation : Etudiant en 2e année en informatique. Mi-temps dans une librairie Sexualité : Hétérosexuel/Jessophile Messages : 1464
Carte de Jeu Double Compte: Indra Deuxième Magie: Fujin
Sujet: Re: Meora Yireat • La diplomatie, c'est la police en grand costume Mer 6 Avr 2016 - 22:55
Bienvenue à toi ! :D Si tu as des questions, n'hésite pas à MP le staff (donc Jess, Elina ou moi-même) ou à passer sur la CB ! :D (je suppose que tu as déjà vu tout le nécessaire avec Osnate ? :) ) Par contre, le code n'est pas le bon, courage, tu as juste à relire le règlement ;)
Invité Invité
Sujet: Re: Meora Yireat • La diplomatie, c'est la police en grand costume Mer 6 Avr 2016 - 23:04
TOIJETAIME j'aime tellement ce que tu en a fait, c'est tellement beau, tellement WAHOUUUUUU purée je fond ;w;
krkrkrkkrkrkrkrkrkrkrkrkrkkr <= cri de jubilation Si tu veux quoi que ce soit, si tu as la moindre question, n'hésite pas. Hawn, c'tellement génial COEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUR
Invité Invité
Sujet: Re: Meora Yireat • La diplomatie, c'est la police en grand costume Jeu 7 Avr 2016 - 16:39
B'jour ! Merci à tous pour la bienvenue, c'est gentil c: Quant au code, jolie feinte xD J'ai corrigé ça. Oh et pour le prédéfinis, c'est en effet le prénom aux ressemblances animalesque surtout le personnage qui m'a charmé ! c: