Meora Yireat {♀}

Meora est très secrète sur son passé. Ce n’est pas qu’il est compliqué, c’est juste qu’elle ne veut pas en parler. Elle considère qu’il ne regarde qu’elle, et elle seule. Même ses collègues ne savent rien. Madame préfère cela, ne pas mélanger le travail et la vie privée. C’est une philosophie de vie, et comme dans la sienne, il n’y a que le travail… Meora n’était pas comme cela avant, enfin si, elle l’était, mais beaucoup moins. Avant au moins, elle souriait. L’affaire Rouhama l’a transformée, dans tous les sens du terme.

Quand l’enfant d’un grand ponte du gouvernement disparaît, le pays s’ébranle. Meora venait de passer lieutenant dans la police quand c’est arrivé. Elle avait vingts quatre ans, et allait vivre une affaire traumatisante. Osnate Rouhama, treize années au compteur, une enfant sage qui ne sortait jamais de la place qu’on lui avait attribuée. Une enfant sage qui ne parlait plus à sa mère depuis l’âge de sept ans, une enfant sage qui refusait de lâcher son dragon en peluche, même pour un court instant.

La grand mère à parlée, la gosse était intelligente. Les professeurs étaient plus septiques, la gosse était perturbée. La police à mené son enquête, Osnate n’avait pas la meilleure des réputations auprès des autres élèves. Une fugue ? Plus que probable si l’on en croyait les circonstances. Meora n’y a jamais cru. La gosse était de celles qui n’en n’ on rien à taper. Une fugue, mais pour fuir quoi ? Ce n’était pas cohérent avec le caractère de l’adolescente, ce n’était pas cohérent avec son historique familial.

Cette histoire était montée n’importe comment, elle n’était là que pour dire que non, l’enfant d’un ministre n’avait pas été enlevée, peut être tuée. Mais Meora savait qu’Osnate était là, quelque part. Malgré les années, cette affaire a continuée à la hanter. A force de creuser, Meora à fini par connaître la petite fugueuse par coeur. A force de creuser, elle a fini par tomber sur un centre médical désaffecté, dans un autre pays, à une autre époque.  gé de vingts huit ans, Meora l’a explorée, sure d’y trouver des indices.

C’était incroyable, la jeune femme n’aurait jamais cru tomber sur ce genre d'installations futuristes. Elle a cherchée dans les archives, et a fini par trouver le nom de la petite. Confirmant ses doutes les plus inavouables. Mais avant qu’elle ai pu sortir du laboratoire, madame s’est fait embarquée par les hommes en noir. Direction l’ile d’Awashima. Direction, l’enfant enlevée. Avec le recul, l’ironie de la situation l’a bien fait rigoler.