Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina]
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Sujet: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Sam 5 Mar 2016 - 0:03
Un arc dans un bar
- Osnate, ça te dit d’aller au paradis ?
Alors là, je dis tout de suite oui. Moi le paradis, j’en rêve depuis que j’ai six ans. Qu’on me le propose spontanément, je sais pas, ça me perturbe un peu. Il m’a dit qu’on irait après les cours. Je vais enfin mourir. Toute la journée, cette perspective m’a excitée. J’ai même dit bonjour au professeur, c’est pour dire.
Mais voila, en fait, le paradis, c’est un bar branché. J’ai vite déchantée quand j’ai vu ces gens habillés de noir chanter et se trémousser. Ça applaudissait, ça hurlait. Je n’aime pas le bruit. Je n’aime pas l’agitation. Cela m’a dérangée. Alors, pendant qu’il partait se joindre au groupe qu’il avait également invité, je me suis posée au bar. Je ne savais pas quoi faire, alors je suis restée droite sur ma chaise. J’étais déçue. Et être déçue m’agace. Le barman m’a demandé ce que je voulais, mais je ne savais pas ce que je voulais. Alors, je lui ai commandé ce qu’il me conseillait. Ce soir là, j’allais apprendre à mes dépends que je ne tiens absolument pas l’alcool.
Pendant qu’il me servait, j’ai vu un arc sur ma gauche. Un très bel arc. Je l’ai touchée du bout des doigts s’en m’en rendre compte. Je l’ai touchée, pour en sentir toutes les nervures. Très bel arc, dommage que les arcs ne m'intéressent pas. Dommage que je les trouve dépassés, d’un autre temps. Agaçant.
La main gauche sur l’arc, le barman m’a donné ma commande. Je ne l’ai pas lâché pour prendre mon verre, j’ai juste tendue l’autre main. Parce que l’autre main pouvait également servir. J’étais déçue, et broyais du noir en buvant une stupide boisson bleu.
Sujet: Re: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Sam 5 Mar 2016 - 12:33
La musique, s’est vraiment géniale !
Ce matin, J’avais enfin pu rencontrer tous mes camarades de ma filière musique. ils étaient assez sympa et et plutôt doués. Je serais bien resté avec eux toute la journée, mais heu... Comment dire... Ils m’avaient attaqué, à la fin des cours, à grands coups de Question surréaliste !!! Ben oui quoi ? Normalement, on demande des trucs classiques, Comment tu te nommes ? Où tu habites ? Quelle musique tu préfères ? Mais là nom ... La petite vingtaine de camarade qui ne semblait pas comme moi s’était empressée de me parler de mon vent, de mes clochettes, de mon arc !!! On ne touchait pas à mon arc !! J’avais finalement fini par prendre peur et leur ai faussé compagnie. On verra bien se que nous réservera demain.
J’avais finalement quitté la cité scolaire kousha pour me rendre dans la seule vile qui je n’avais pas encore découverte en arrivant sur l’île Amishawa. Comment décrire cette ville ? Disons qu’elle était très animée, peut-être un peu trop à mon goût. Mais dans un coin de ma tête, je me voyais bien donner une représentation ici avec un orchestre. Sauf que de un, je n’avais plus de violon, de deux, je ne jouais plus en orchestre, et de trois, j’étais terriblement intimidée. J’avançai prudemment au sein de cette ville lorsque mon regard fut attiré tout simplement par un panneau au-dessus de ce qu’il semblait être une galerie marchande.
« Vente exceptionnelle d’instrument à – 30 %, seulement jusqu’au 10/03 »
S’était ma chance ! Je m’élançai alors les clochettes au vent dans la direction de la galerie lorsque je fus happée par une foule d’adolescents. Surprise, je ne les avais pas du tout vu venir. Mais pire encore, je ne pouvais rien faire le flot m’emportait à l’intérieur d’un bâtiment.
Lorsque je m’extirpai enfin du flux, je me retrouvais à côté de ce qui semblait être un bar. Le barman derrière, un homme assez costaud. Je regardais autour de moi, trouvai une vielle enseigne intérieur sans un coin sombre, « le paradis » Non, cette endroits, c’est l’enfer ! Allais-je prononcer quand je me redis enfin compte de la musique de fond dans le bar. Une petite trouve semblais se laisser aller sur un morceau de rock assez puissant. Je ne l’avais pas entendu à cause de la confusion. Ce que je pouvais dire de moi, c’est que je ne jouais pas du rock, mais j’aimais en écouter. Mon corps se laissait. Bougé par la musique quand une nouvelle crise survint. Je ne ressentais pas le poids de ma sacoche. Je touchai du geste rapide à ma ceinture, mais toujours rien ! Ni ma sacoche qui contenait mon harmonica, ni les clochettes qui étaient attachées n’étaient là. Je revis alors le tintement de mes clochettes en étant emportée à l’intérieur. Elles avaient dû tomber à l’intérieur, il fallait que je les retrouve ! Je n’aimais pas me séparer de mon arc, mais si je cherchais avec lui, il se ferait surement abîmé par le monde. Je décidai de le laisser sur le comptoir
-Vérifiez que personne ne prenne mon arc monsieur. Demandais-je au barman.
Sans attendre sa réponse ni même s'il avait reçu mon message et dans la précipitation, je me lançais dans cette recherche qui promettait de ne pas être simple. Je me concentrais accroupie sur les différents sons, mais également sur e que je voyais. La vibration sur le sol faisait résonner mes clochettes, même si leur bruit est infime dans ce tintamarre, je le percevais. Je les remarquais alors ma pochette se trouvait quelque mètre devant moi, contre un pilier de bois, mes clochettes toujours attachées dessus. Je poussais un soupir de soulagement. Mais il me restait à traverser cette foule. Oh la dense foule qui dance ! Je m’inspirai du tempo de la musique pour avancer dans le grand bain. J’atteignis finalement mes trésors avec plus de facilité que je ne l’aurai crue. J’attachai l’ensemble à ma ceinture et jetai un œil à mon arc de l’autre côté de la rivière humaine. Ah mon bel arc, au bois si doux, sa gravure dorée, et cette main posée dessus. ♥ Je rêvais de le revoir ♥ ....
Cette main posée dessus !!!!
Qui avait osé poser ses doigts sur mon plus précieux. Le tavernier avait l’air de s’en moquer. La pêcheuse, une personne aux longs cheveux bruns, semblais bien en profité en caressant mon doux arc. Une chose m’effraya également. C'était ce qu’elle tenait dans son autre main, un verre. Qu’y avait-il dedans ? Si elle en renverse la moindre goûte cela risquai d’abîmer mon précieux. Non seulement, elle s'amusait à touchait mon arc, mais elle risquait de le détériorer. Mon sang ne fit qu’un tour. Je ne pouvais plus voir ça !
Sans prévenir, mes pouvoirs se déchaînèrent. Tout d’abord, le vent se leva commençant à faire voler des verres et petit objet en tous genre. La musique de fond se stoppait, plus un son n’en sortait. Quelque chose commençait à se former dans ma main. Je ne m’étais pas trop posé la question à ce moment-là, mais je venais de former pour ma première fois un archet entièrement fait de vent assez compact pour que je puisse le manier. Je commençais à le secouer dans tous les sens comme une chef d’orchestre. À chaque mouvement, des sons affreux s’en échappais faisant exploser ci et là, des objets de verre. Je traversais la pièce alors que les danseurs s’écartaient de mon chemin vers la criminelle.
Ce qui est bien quand on contrôle les sons, s’est que l’on peut leur donner de l’amplitude et ainsi changer de voix. Ma voix était devenue plus grave, plus impressionnante.
-Toi qui as osé poser tes doigts sur cet arc !! Tu as signé l’heure de ta mort !!! Tu ne l'emporteras pas au paradis!!!
Elle allait voir ce qu’il en coûte de me mettre à nerf.
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Sujet: Re: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Sam 5 Mar 2016 - 13:41
Non, je ne me fiche pas de toi
Je buvais, utilisant mon autre main pour compter les nervures de cet arc quand un bruit de vaisselle cassée se fit entendre. Un bruit de vaisselle cassée, qui fit taire les singes hurlants. Je ne leva pas la tête, cela ne m'intéressais pas. Les nervures prenaient toute mon attention, il n’était pas question que je m'interrompe pour si peu. Enfin, jusqu’à ce que des objets éclatent près de moi. Mon verre de boisson bleu, en l'occurrence. Des éclats de verre s’incrustèrent dans ma main. Je fut obligée de relever la tête, pour regarder l’étendu des dégâts et évaluer la situation dans son ensemble. Ah. Une femme approchait à grands pas, un archet dans la main. C’était donc elle la coupable. Agaçant.
-Toi qui as osé poser tes doigts sur cet arc !! Tu as signé l’heure de ta mort !!! Tu ne l'emporteras pas au paradis!!!
Elle a une voix grave. Une voix étrange pour son gabarit. Je suppose que c’est encore le contrôle du vent. Le son pour être exact. L’image qui me vient tout de suite en tête est celle d’une impératrice, écrasant tout sur son passage pour arriver à ses fins. Elle est majestueuse c’est vrai. Mais toute prestance qu’elle a, cette femme est agaçante. Elle me perturbe, alors que je compte les nervures de son arc. La foule se disperse pour la laisser passer. Es ce de la colère sur son visage ? Je n’ai jamais été douée pour le déterminer, pourtant, il en réuni tous les critères. Soit c’est de la colère, soit une hyperventilation. Vu le ton qu’elle vient d’employer, je penche sérieusement pour de la colère, bien que je n’en comprenne pas la raison.
Pendant qu’elle m’approche, je repense à sa phrase. Sa phrase n’a aucun sens. Je ne peux rien emporter au paradis, c’est le concept du paradis. A moins qu’elle parle de ce bar. Quand bien même, je ne comprend toujours pas. Je suis déjà au paradis. Parle t’ elle d’un autre endroit ? Je crois que oui. N'empêche, c’est étrange. Je ne connais aucun autre endroit. De plus, comment puis je signer l’heure de ma mort. Je ne connais pas l’heure de ma mort. Je ne la connais pas, et ne comprend pas comment je pourrais la signer. Le concept de mort n’est pas palpable. Trois phrases et je suis perdue. C’est agaçant. Je n’aime pas être agacée.
Bien j’ai des éclats de verre dans la main. Je les enlève, ne prenant déjà plus garde à la femme qui s’approche de moi. Je les enlève, mais de minuscules éclats restent. Je ne pourrais pas les enlever avec mes ongles rongés. Il me faudra une pince à épiler. Je n’en n’ai pas apportée. Je soupire, puis me tourne vers elle.
Sujet: Re: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Sam 5 Mar 2016 - 19:35
Je bouillonnais de colère. Cela ne m’était arrivé qu’une unique fois par le passé, quelque mois après la mort de mes parents. Un des garçons de la classe avait pris le risque de me voler mon arc, bien que je ne sois pas bagarreuse, ma colère lui avait valu un point dans la figure. Je crois que toute la classe, et le prof aussi, avait été abasourdis par ma réaction. Voilà un peu dans quels états d’esprit, j’étais.
Je m’approchais d’un pas lent vers ma cible, toujours prise dans ce tourbillon que ma colère avait créé. Et pourtant, cette fille n’avait qu’à peine réagit ! Juste quelque regard rapide puis elle m’avait comme oubliée pour se concentrer sur ses mains. Ses mains !!! Encore ces mains !!! J’avais beau lui avoir dit de lâcher mon arc, mais elle ne l’avait pas fait. J’allais envoyer de nouvelles ondes lorsqu’elle se retourna à nouveau dans ma direction.
- As-tu une pince à épiler ?
Mais heu ... Elle... Elle se moquait de moi !!! Dans ma tête, la tempête battait encore plus fort.
« Tu oses te moquer de moi ! Ça ne se passera pas ... » Commençais-je avec ma voix modulé ?
C'est alors que l’inévitable se produisit dans le chaos que j’avais créé. Une chope de bière au sol miraculeusement épargnée s’interposa entre la fille et moi. Bien sûr mon pied, en mauvais samaritain ne put s’empêcher de l’écraser. Mais elle ne s’écrasa pas, je glissais à la manière d’un raté des Jeux olympiques sur ce petit monstre de verre et m’étalai sur le sol du bar. Mon archet avait été projeté par terre et effectuer une entaille dans la base du bar. De plus, absolument tous les effets que j’avais déclenchés disparurent dans un grand fracas et le calme revint à l’intérieur.
Je levais la tête vers la fille sur la chaise en face de moi. Je remarquai qu'elle tenait encore mon arc en main. Je le lui arrachai en chassant sa main d’un coup de vent brusque, puis la regardais gravement.
-Ne touche pas à mon arc ! Répétais-je de ma voix habituelle cette fois.
Je devais reconnaître que je m’étais emporté. Oui, elle avait touché mon arc, mais je n’aperçus aucune marque particulière. De plus, cette fille n’avait pas la tête d’une mauvaise personne. En fait, tout ce que je voyais dans ses yeux n’était qu’une pluie de « ? » Sa demande me revint en tête « as-tu une pince à épiler ? »
Je vis alors sa main, c’était comme si elle avait trop taquiner un hérisson de verre. Je fouillais alors dans la pochette de mon harmonica, je posai se dernier sur le comptoir pour regarder en dessous. Je vis avec un peu d’étonnements que j’avais en effet bien une pince à épiler.
« Je savais bien que je l’avais vu tomber ce matin quand j'étais parti précipitamment en cour. » Marmonnais-je tout bas.
Je le tendis à la fille blessée.
-je suis désolé, bougonnais-je.
Je m’abaissais alors sans attendre de réponse de la fille brune pour examiner l’entaille causée par mon archet.
-Mais c’est qu’il coupe ! M’écriais-je pour moi-même. Mais ça va encore me causer des tuiles. Si seulement on ne m’avait pas embarqué ici, je n’aurais pas eu tous ces problèmes...
Parfois, les événements étaient vraiment injustes.
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Sujet: Re: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Dim 6 Mar 2016 - 15:18
Barman, la même chose.
- Je ne me moque pas de toi.
Pourquoi je me moquerai d’elle. Cela n’a aucun sens. Elle est ennuyante, alors que je vais le lui dire, elle est tombée, son pied rencontrant une choppe de bière par terre. Je ne l’ai pas aidée à se relever. Pourquoi faire, elle y arrivera bien toute seule. Non, je ne l’aide pas, je me contente de la regarder. Une fois relevée, elle me hurle - de sa voix naturelle cette fois - de ne pas toucher son arc, et chasse ma main d’un coup de vent. Elle est forte, elle fera certainement une magicienne d'exception. J’ haussais les épaules, car dans tous les cas, je me trouvais quand même plus forte et plus intelligente. Dans l’état actuel des choses, elle ne m'intéressait donc pas.
Elle m’a tendue une pince à épiler, je l’ai prise et ai commencée à retirer les petits éclats de verre. Cela ne m’a pas prit longtemps. Une fois terminé, j’ai pris une bouteille près de moi, du gin, et l’ai déversée sur ma main. Pas complètement, juste assez pour me désinfecter. Je ne sais pas ce qu’est le gin, mais une chose est sure, cette boisson sens vraiment fort. C’est désagréable. Au moins, je suis sure que cela conviendra pour une plaie de cette envergure. Alors, une fois terminé, je l’ai reposé exactement à sa place, puis ai regardé le barman, un peu en retrait. Toujours figé après la colère venteuse de la jeune femme.
- Barman, la même chose.
Elle parlait de ses problèmes. De ceux que l’ archet avait causé au bar. Il était vrai que toutes ces réparations allaient lui coûter cher, mais je m’en fichais. Ce n’était pas mon problème. Le mien, c’était cette étrange boisson bleue, et ce petit goût de citron qui la rendait décidément bien bonne.
- Barman, la même chose.
Puis j’ai vu cet abruti se diriger vers moi. Il se disait inquiet, et voulait savoir si je n’avais rien. Mais j’avais des choses, mon portefeuille, mon sac pour commencer. Je me suis écartée quand il a tendu son bras. Je lui ai dit de partir. J’étais en colère, cet endroit n’était pas le vrai paradis. Je lui ai dit de partir, avant que je ne le tue de mes propres mains. Il était agaçant. Je n’aimait pas être agacée.
Sujet: Re: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Mar 8 Mar 2016 - 13:08
Je ne savais pas trop par quel bout commencer. À la fois la situation semblait me désespérer à cause du trop grand nombre de problèmes que j’avais créé à cause de cette fille, et de l’autre côté, celle-là ne semblait absolument aucune conscience de sa faute. Elle n’avait émis aucune parole d’excuse pour avoir touché ce qui ne lui appartenait pas. Pour être précis, s’était même le contraire. Elle s’était totalement désintéressée de moi alors qu’elle enlevait les petits morceaux de verre de sa main. Pire encore, elle n’avait même pas l’air énervé par cela ! Seulement froide et distante. J’en concluais que ça devait être sa nature.
J’avais déjà été en contact avec une personne ainsi dans mon école de musique, une personne qui jouait extrêmement bien de la flûte traversière. Et pourtant, elle ne daignait parler à personne restant dans son coin. Voir ce type de personne me touchait toujours. J’aimais m’amuser, jouer de la musique, parfois même exprimer mes coups de folie après une victoire. Alors voir des personnes fermées...
D’un côté, j’étais énervée par le fait qu’elle ait touché mon arc, mais d’un autre, j’étais curieuse, curieuse de savoir pourquoi elle se comportait ainsi. Et puis, j’avais été embarquée ici par Hasard, autant que cela me serve un peu avant de me faire sermonner par le gérant.
-Je suis désolé Monsieur ! Disais-je en me tournant vers le barman, je n’ai pas pu retenir mon énervement.
Puis j’ajoutai sur le même coup, après une petite idée de dernière minute.
-On travaillera ici pour réparer.
M’ignorer, elle avait tort, je suis une artiste après tout, les artistes aiment qu’on les regarde, qu’on les admire. Et parfois même qu’on les suive. Mais je ne demandais pas de quelque chose de si extrême, juste qu’elle arrête de m’ignorer, juste comprendre comment elle fonctionnait. Ainsi dans une action inattendue agirait-elle peut-être. Oui s’est parfois de cette manière que l’on pouvait apprendre à connaître les personnes renfermées sur elle.
J’enchaînai alors ne lui laissant pas le temps de protester. Cela allait forcément la pousser à agir.
-Qu’est-ce que tu bois ? Lui demandais-je avec un sourire aux lèvres.
Cette mixture étrange et bleue, je ne l’avais jamais vu. Peut-être, car j’allais quasiment jamais dans les bars en Espagne. Mais il se pouvait que ça soit une boisson propre à l’île. Rien ne pouvait me faire plus plaisir qu’une petite vengeance personnelle. Et pour cela, j’étais prête à décortiquer ses secrets, les uns après les autres. le piège était posé, il, ne restait plus à voir ce qu'il allait attraper.
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Sujet: Re: Genre moi, j'aime pas le paradis ? [Osnate et Maelina] Mer 9 Mar 2016 - 12:50
Question de point de vue
Cet endroit n’était pas le paradis, mais il servait un nectar digne des dieux. Elle s’est excusée, puis m’a embarquée dans son payement. C’était chiant, je ne voulais pas payer pour elle. Je n’avais rien fait. Rien de moralement condamnable. Pour l'instant.
Puis elle m’a demandée ce que je buvais. Mais que cherchait t’ elle cette fille, a part m’ennuyer ? A part me perturber. J’ai serrée le verre que je tenais entre les doigts, et ai soupirée. De toute façon, elle m’avait posée une question. Quand bien même elle m’agaçait, je ne pouvait pas la laisser sans lui répondre. Je n’aimais pas laisser une question sans réponse.
- Au quotidien, je bois de l’eau. Ceci est un blue beretta.
J’ai demandée au barman un autre verre, mais il m’a répondu que je devrais être en état de marcher pour passer derrière les fourneaux. Je n’ai pas compris cette dernière phrase, et lui ait demandé de m’expliquer. Je pouvais passer derrière les fourneaux, à sa demande, mais il me fallait au moins une raison valable pour le faire. Il m’a regardé sans comprendre. Enfin, j’ai compris qu’il ne comprenait pas après quelques secondes de silence. Le problème, c’est qu’ayant moi même du mal, j’étais perdue. Je me suis tournée vers Maelina.
- Pourquoi je devrais passer derrière les fourneaux ?
Cette question anodine, je ne m’en doutais alors pas, pouvait passer pour de la condescendance. Pour une envie de ne pas travailler. A vrai dire, je ne voulais pas travailler, pas pour elle, pas comme ça. Mais en sortant cette phrase de ma bouche, ce n’était pas ce que je voulais dire. Moi, je voulais juste comprendre cette expression.