05/02/97 - Manoir familial en Angleterre • Anglo-Nippone • Hétérosexuel • occupations diversifiées • Satori-hito • Vincent Valentine - FFVII
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Saviez vous que votre comportement dévoilait de nombreuses faces de votre réelle identité, un sourire caché, une mimique, un croisement de bras, votre corps parle, mais vous ne vous en rendez pas forcément compte.
Sasha aime avoir un coup d'avance, disons même que sa politique est de céder le premier coup, car souvent ... il n'y a que quelques centimètres entre son visage et une explosion, un espoir souvent se résumant par une malencontreuse allumette laissée tombée par mégarde du grand brun au mauvais endroit, sur un puit de soufre improvisé à l'avance.
Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il garde un visage neutre, un regard froid, précis, alors qu'intérieurement, il est amusé, terrorisé, intimidé, ennuyé (quoique pour ça il a toujours l'air de faire la gueule ...) et il aime se faire imprévisible. Mais en le voyant comme un ami, il est parfois réservé, il n'aime pas parler du passé, non pas qu'il soit douloureux ou autre, juste qu'il n'aime pas s'y attarder. "Penser au passé reviens à perdre de vue son futur, et pire, oublier le présent, qui lui est sûrement bien plus de surprises. Offrez moi 1000 ans à vivre encore et j'y réfléchirais à nouveau."
Il est aussi protecteur et taquin par moment, il ne se dévoile pas à un potentiel ennemi dont il ne sait rien, autant se faire harakiri. Son principal point fort restera donc son esprit stratégique, autant pour affronter quelqu'un que pour la "routine" de tout les jours, c'est de cette manière que fonctionne notre asociale.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie :Sasha se sert de sa magie grâce à son gant, du moins il la dose ainsi, sa main gauche est munie de ce système improvisé semblable à celui d'un stylo à bille pour propulser ou définir précisément où il l'applique. Il remplie le gant avec la poudre noir qu'il fabrique à partir de sa magie (A partir de nitrate de potassium, sulfure qu'il produit à partir de minéraux et charbon de bois qu'il fabrique séparément).
Gant Méchanique:
• Affinité :N'ayant d'autres choix que de vivre avec, il a finit par prendre l'habitude de manipuler avec prudence toute source de chaleur, ce serait comme demander si l'on aime avoir des mains, ou des yeux, il ne se pose pas vraiment la question.
DESCRIPTION PHYSIQUE
En général, il est difficile de le louper, sauf s'il décide de jouer la carte de la discrétion. En effet, Sasha s'habille de bottes hautes et d'une grande cape rouge qu'il a depuis ses 16 ans, ce qui explique son piteux état, lorsqu'il se tient debout, le col remonte jusqu'à son nez, cachant son visage et une belle cicatrice sous sa mâchoire qu'il s'était faite à l'occasion de ses 19 ans, peu avant son départ pour Awashima, lors de l'incident au manoir familial.
Le garçon est né avec une chevelure naturellement élégante, et dès l'âge où il commençait à avoir des cheveux, nourrisson, sa mère ne put se résoudre à les couper, tant le noir typique du Japon lui rappelait des souvenirs, malgré quoi, il avait les yeux d'une étrange teinte. Mélange d'un brun sombre de sa mère et du noisette de son père, ses yeux étaient couleur cuivre, et paraissant rouge à une certaine exposition au soleil, le fait qu'il ait la peau pâle et une combinaison noire étant là pour ne rien y arranger.
Une particularité que vous pourrez remarquer est son bras gauche, orné d'un gant doré, celui ci est en fait un mécanisme travaillé. Il possède au dessus des emplacements pour les doigts de petits réservoirs, eux-même contenant de petites quantités de soufre, reliés dans un sens à des réserves plus grosse dans la partie de l'avant-bras, et dans l'autre, à une partie des griffes du gant. Les griffes ont l'air inoffensives à première vue, mais il suffirait que le grand brun de 1m87 et 60kg (sans son attirail) exerce une pression du bout des doigts, et la partie la plus avant se reculera pour laisser place à une lame ainsi qu'à la sortie des réservoirs contenus à peine plus haut. Lors de l'ouverture de cette "sortie" un système de piston exerçant une pression constante expulse une dose de soufre, il ne suffit alors qu'à produire une étincelle ou une flamme pour produire une explosion à l'endroit touché. Si elle n'a pas lieu, il y a toujours une chance que le produit irrite et produise une infection dépendant de la résistance générale et de l'état de santé de sa cible.
Pour finir sur une touche plus douce, le garçon a lui même des problèmes de santé, comme une faible endurance au combat, des problèmes respiratoires occasionnels et une tendance à ne pas tomber malade souvent mais plutôt gravement lorsque ça arrive, malgré quoi il fera tout pour rester digne, qu'importe la douleur ou le handicap.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
- Regarde ! N'est-ce pas beau ?
- Si ... c'est quoi ?
- C'est de la neige ... joyeux anniversaire mon tout petit.
- Merci ... Maman.
- Viens souffler tes bougies Sasha.
Je m'approchais donc de la grande table sous le regard de mes parents, des invités et des domestiques, escalada une chaise pour me mettre à genoux dessus, et souffla les cinq petites flammes dansantes qui décoraient mon gâteau d'anniversaire, tout le monde applaudit, et la lumière au préalable éteinte fut rallumée. La tradition était qu'avant le dessert, la personne fêtée ouvre ses cadeaux, j'y fut donc invitée par la maîtresse gouvernante qui me fit signe d'approcher de la pile de cadeau avec un sourire, jy allais calmement, d'un pas noble qui rendait de moi si fier mon père pour mon jeune âge. Une fois face à la pile, le silence, tout le monde devait espérer que son cadeau serait le premier ouvert et qu'il attirerait l'attention, je pris donc au hasard une petite boîte emballée d'un papier cadeau élégant rouge et déplia proprement le noeud et les contenants d'une main. Qu'allait-il y avoir à l'intérieur ? Le suspens montait lentement jusqu'à ce que j'annonce :
- Une montre à gousset ancienne, elle est magnifique. Puis-je remercier l'auteur de ce présent ?
Une dame se leva, elle portait une robe de soirée de la même couleur que son cadeau, en réponse à quoi je m'inclinais en tenant le cadeau devant moi comme si elle me l'avait tendu. Ceci dura de longues minutes et aux coups de 23h, tout les invités étaient partit, et je somnolais.
- Lynda ?
Une domestique s'avança avec empressement.
- Oui Madame ?
- Emmenez notre petit se coucher, il doit être mort de fatigue.
La servante répondit un "Oui Madame" en s'inclinant respectueusement et s'approcha de moi.
- Pouvez vous marcher jeune maître ?
Je hochais la tête et me levais de ma chaise, elle s'enquit de se tenir à mes côtés et pris ma main pour me guider jusqu'à ma chambre. C'est ainsi que la soirée se termina pour moi. Et ce fut ainsi qu'elle reprit chaque année à la même date, pendant encore 6 ans.
Nous étions dans les débuts du printemps, et celui-ci, ma mère ne le passerais pas à s'occuper des fleurs du jardin. Je fut envoyé à ma chambre par mon père, d'un ordre sec et apathique, et je dû me contenter de la voix grave de mon père qui hurlait presque sur ma mère. Je n'avais que 11 ans et pour ça, une des nombreuses domestique toqua à la porte et me demanda à son travers.
- C'est ouvert. Entrez.
Elle s'exécuta donc et referma derrière elle.
- Je viens pour votre toilette.
Je me levais du lit que j'occupais et allais m'asseoir derrière la coiffeuse dont était équipée ma chambre, la domestique vint derrière moi et prit la brosse pour me coiffer avec douceur.
- Vous savez, c'est normal que des personnes qui s'aiment se ...
- Je le sais Lynda. Votre compassion me touche mais ça ira.
- Jeune maître ...
- Merci, je ne souhaite pas m'éterniser sur le sujet.
Et elle finit son travail en silence. Silence que je respectais jusqu'à ce qu'elle demande :
- Quelle coiffure désirez-vous aujourd'hui ?
- ... Laissez tout relâché.
- 12 Heures avant les événements -
Lynda était repartie vaquer à ses tâches de domestique et j'étais seul dans ma chambre, la dispute de mes parents n'avait toujours pas touché à son terme bien que mon père dû être lassé de crier, il était tard et temps qu'ils arrêtent. Le calme était à peu prêt revenu et les servantes avaient porté mon repas à la chambre, je fut donc dispensé de leurs mauvaise humeur. Une heure plus tard, je dormais, j'aimerais juste qu'ils puissent s'entendre ...
- 2 Heures avant les événements -
Je fut réveillé aux aurores, comme tout les matins, malgré que je ne le comprenne pas, car je n'avais pas le droit de sortir du manoir dans tout les cas. Je troquais un pyjama contre mes habits de "noble", un pantalon noir, des mocassins, des chaussettes blanches, une chemise blanche à jabot, un veston noir et une veste en queue de pie, disposant d'une poche pectorale où je rangeais mon soigneusement plié mouchoir en soie. Mes parents voulaient que dans cette tenue, je porte une queue de cheval basse et soigne ma frange, et je m'en occupais donc sans les domestiques, n'ayant jamais eu besoin d'aide pour ça. Après m'être préparé, je mettais mon pyjama plié sur un meuble, ce qui signifiait qu'il était destiné à la lessive, puis je fit mon lit, en remuant la couverture, je sentais une odeur de poudre.
- 1 Heures avant les événements -
La salle de réception comportait 7 personnes, 3 gouvernantes, un majordome, ma mère, mon père et moi, par élan d'excentrisme, ce dernier décida que nous mangerions ici, à cette table qui compta en mètres la distance qui nous séparait les uns des autres, et le repas se fit en silence. Avant même que je ne m'en rende compte, mes parents se lançaient déjà des regards agressif et mon père craqua, et frappa la table du poing, faisant sursauter les servantes et moi même.
- A la cuisine, nous devons parler.
Et il se leva, suivit par ma mère qui se leva peu après, m'adressant un sourire avant de disparaître derrière les portes de la grande salle. Je tentais de me lever mais le majordome me retint.
- Ce sont des histoires d'adultes Monsieur Sasha, finissez donc votre repas, votre professeur particulier arrivera d'une minute à l'autre.
Je soupirais sans un mot et finit mon assiette avant de quitter la table. Je me dirigeais ensuite vers ma chambre et attendit mon professeur, révisant à l'avance mes cours de science. Il ne restait plus beaucoup de temps à vivre pour cette routine établie depuis mon plus jeune âge. Le monde extérieur devait se languir de me torturer.
- 5 minutes avant les événements -
Le professeur n'était toujours pas là et j'avais relu plusieurs fois chaque fiche, j'attendais donc patiemment, et ce depuis une dizaine de minutes. Les disputes n'avaient cessé et finalement, j'entendais des cris, venant non seulement de ma mère mais aussi de servantes et de mon père, malgré quoi, je n'étais pas autorisé à sortir de ma chambre, et c'est ainsi que des odeurs de brûlé remontèrent jusque dans ma chambre. Je commençais à paniquer, le mieux aurait été de sortir tout de suite, mais je voulais à tout prix éviter de m'attirer la colère de mon père, je restais donc au fond de la pièce à attendre, les minutes furent longues, une, deux, puis trois, et le feu était déjà venu toquer à ma porte, la chaleur devenait suffoquante et la fumée s'infiltrait par dessous la porte, pris d'une réelle panique, je tentais d'ouvrir la porte, mais la poignée me brûla la main gauche, je ne remarquais pas directement la douleur et la brûlure eut le temps de cramer ma peau avant que je ne retire ma main, je reculais, titubais, trèbuchais et finit assis sous ma fenêtre ... la fenêtre ! Mais nous étions au 3ème étage d'un grand manoir, la chûte, même du second étage pouvait être fatale, je ne voulais pas mourir, je ne veux pas mourir, pas maintenant ! Pas si jeune ! La porte consumée tomba dans un violent vacarme, mais je ne pouvais même pas distinguer ni le sol, ni les murs du couloirs littéralement submergé par les flammes, ma chambre était maintenant leurs terrain de jeu, et elles dansaient agressivement devant mes yeux, se rapprochant telles des loups approchent leurs proies, oui, elles allaient me dévorer, j'entendais vaguement la voix de ma mère qui hurlait à plein poumon mon nom, je ne pouvais pas finir ainsi ... Je serrais mes poings.
- Pitié ... que quelqu'un me sorte de là ...
Les larmes aux yeux, terrorisé, mon coeur battait la chamade, de plus en plus je sentais quelque chose en moi monter, comme une pression, puis autre chose de plus puissant, une voix "...... aine ..... oir .... chaine ... voir ....... échaine ....
DÉCHAINE TON POUVOIR
"
Et le mur derrière moi vola en éclats, c'était la chambre de mes parents, et ils avaient un accès au balcon à l'avant du manoir ! Je n'avais plus de temps pour réfléchir à ce qu'il venait de se passer, je courais, passait la porte vers l'extérieur et respira l'oxygène pur, je vivais ! Je n'eut qu'une demi minute à attendre pour que des pompiers me fassent descendre, la caserne n'étant pas loin de chez nous, ils avaient pu venir en un temps record. Une fois descendu, ma mère me serra dans ses bras. Mon père interrompit nos retrouvailles.
- Au moins, ça accélerera ton départ.
Et ma mère lui jeta un regard furieux. C'est ainsi qu'ils se séparèrent et que ma mère retourna vivre au Japon. C'est ainsi que tout les deux mois, je prenais un avion me menant d'Europe jusqu'en Asie.
Mon seizième anniversaire eut lieu au Japon, et en guise de cadeau, ma mère m'offrit une somme de 7 600 yen (approx. : 60€) pour que je puisse m'acheter un cadeau qui me plaise. J'étais donc en route pour les quartiers d'Akihabara, j'avais développé une passion pour les jeux vidéos et je comptais donc me trouver quelque chose d'intéressant là bas, malgré quoi j'y avais passé à la fin de la journée plusieurs heures sans rien trouvé. C'est lorsque les lumières du soir couvrait le quartier peuplé qu'une échoppe se démarquait, un peu plus éloignée de l'endroit et hors de Akihabara, même de loin, son éclairage, la manière dont elle était placée, tout me disait d'y aller.
Une fois entré dans la boutique, une odeur d'encens me pris au nez, mais l'odeur me rappellait des souvenirs, j'y rencontrais alors un marchand barbu et de vieil âge qui me regarda de haut en bas.
- Que viens-tu chercher jeune homme si tard dans la soirée ?
- Ce que je viens chercher ... ? Hm ... la chose qui m'a amené jusqu'ici je dirais ...
Le vieil homme sourit et sous ses sourcils blancs je put voir une lumière d'amusement.
- Ca alors ... il y avait bien longtemps que personne n'était venu, et personne avec une requête aussi farfelue, suis moi.
Et il s'avança dans l'arrière boutique, il y avait toute sorte de livres, babioles, et autre choses qu'on avait envie de toucher, ça ressemblait fortement à un cabinet de curiosité, mais il n'y avait pas une atmosphère pesante, au contraire je m'y sentais apaisé. Je suivit après ma contemplation le vieil homme qui se trouvait au fond de la pièce, il regardait un drap posé sur ... un mannequin ?
- C'était celle de mon fils, il aimait beaucoup les jeux vidéos, maintenant il est trop grand pour ce genre de chose, j'ai toujours voulu la garder car elle me rappellait que l'on a tous un enfant en soi ... cet enfant qui finit baîlloné et attaché lorsqu'on arrive à l'âge adulte, et comme beaucoup, il a dû faire taire cet enfant maintenant qu'il a lui même une femme et des enfants.
- L'enfant en moi a encore beaucoup apprendre, et l'adulte a aussi à apprendre de l'enfant.
Le vieil homme rit, et il retira le drap, dévoilant une tenue. C'était une tenue de cuir avec des sangles noires de part et d'autres, des bottes de cuir également, des gants de la même manière, et un manteau rouge, remontant jusqu'au nez du mannequin, je restais plus ou moins bouche bée devant une telle oeuvre.
- Elle est à toi si tu me fais une promesse. Celle de toujours laisser s'exprimer l'enfant en toi.
- Je suis cet enfant, et personne ne le fera taire, c'est avec ses yeux là que l'on peut trouver amusant un monde ennuyeux.
L'homme sourit de nouveau.
- Qui sait ce que tu as traverser, puisse tu affronter toutes les épreuves qui se dresseront sur ton chemin, cet habit est à toi mon petit.
- Combien coûte-t-elle ?
- Elle est à toi, je ne veux pas d'argent, je veux voir le bonheur de ceux qui sauront vivre au travers de leurs propre enfance.
Après quoi je me sentit vaciller, partir, sombrer, ma vision s'assombrit sur l'image du parquet approchant à grande vitesse mon visage.
Je me réveillais dans mon lit, chez moi, comme si tout n'avait été qu'un rêve, un coup d'oeil sur mon téléphone indiquait que l'on était le 12 février. Une semaine ce serait passée sans que je m'en rende compte ? Et sur un de mes meubles se trouvait plié la combinaison ainsi que le manteau ... alors ce n'était donc pas un rêve ? Je partais directement à Akihabara et me mettais à la recherche de l'endroit où se trouvait la boutique, pour finalement trouver ... une vieille échoppe abandonnée, poussièreuse et sans nom ni adresse. Ma première réaction fut d'aller demander qui étaient les propriétaires aux boutiques voisines, la seule réponse à peu près compréhensible que je pu avoir fut celle de la gérante d'un stand d'udon qui me certifia que cette boutique était à l'abandon depuis plus d'un an maintenant, alors comment était-ce possible ... ? Ce fut depuis ce jour que je décidais de porter ces habits, je me rappellais des mots du vieil homme, et je comptais bien le retrouver.
Des mois passèrent et j'avais désormais pris en âge, j'avais également la tête pleine de question, toujours tourmenté par l'histoire du vieil homme ... et la manière dont j'avais survécu à mes 11 ans à l'incendie, aussi sur quelle était cette voix qui me parlait avant que tout ne se produise. Aussi, j'étais en Angleterre, chez mon père, nous n'habitions plus le Manoir qui fut revendu après sa réparation mais plutôt une modeste villa, malgré quoi je n'y passais pas beaucoup de temps, mon père s'était noyé dans l'alcool et à ses pieds, une trainée dont je connaissais l'identité, elle le suivait uniquement pour son argent, mais j'étais le seul à m'en rendre compte visiblement, cette femme était celle qui m'avait offert une montre à gousset lors de mon cinquième anniversaire. Cette montre que je n'avais d'ailleurs gardé qu'une semaine avant de l'oublier dans un coin. Je n'avais jamais apprécié cette femme, car elle n'en avait qu'après les intêrets que son corps pouvait lui apporter, clairement, je ne l'aimais pas.
Ce fut la raison pour laquelle je passais mon temps dehors, et plus particulièrement à Oxford, ville active et peuplée, je me prélassais surtout près des écoles et autres, à la recherche de compagnie singulière pour passer mes journées, je m'amusais souvent à faire des commentaires à une femme en particulier, une étudiante aux airs électriques qui n'avait jamais l'air de bonne humeur, elle était la proie parfaite à mes remarques, malgré quoi nous ne parlions pas énormément. Je me rappelle qu'elle était également étrange, de par ses cheveux blancs et ses yeux rouges, plus que les miens.
Le jour qui m'aura marqué fut celui où un visage familié m'accosta dans les rues de Londres, lors d'un de mes séjours là bas. Une voix particulière qui m'avait bercé plus d'une fois.
- C'est ... c'est vous .... Jeune Maître ?
Habillée d'une robe blanche et d'un chapeau de paille dans une des capitale de la mode, elle faisait tâche parmis l'extravagance et rappelait de par son accent et sa tenue son pays d'origine, le Japon. Lynda, servante de la famille Undermoon de mère en fille et père en fils se tenait devant moi, avec les marques qui rendait plus mature son visage au bord de la trentaine.
- Il y a bien longtemps que je ne suis plus le jeune Maître, Lynda.
Elle eut les larmes aux yeux et me prit dans ses bras, geste que je n'avais pas anticipé mais ne refusait pas, je devais cela à celle qui avait fait de moi la personne que je suis.
- Jeune Maître, cela fait si longtemps ... vous aviez 11 ans la dernière fois, avant que l'on ne soit toutes renvoyées ...
Je m'inclinais légerement devant elle.
- Je suis désolé, votre licenciement n'est dû qu'à l'idiotie de mon père.
Elle sourit.
- Ce n'est rien, je veux plutôt prendre de vos nouvelles, enfin ... j'aimerais, je suis à la recherche d'emploi et j'ai un entretien d'ici peu, que diriez vous de nous revoir ? Disons ... demain ?
J'acceptais.
- Evidemment, vous êtes peut-être la dernière personne encore saine ayant un passé commun, mère est tombée malade depuis peu et elle perd la tête.
- Je suis désolée pour vous ...
- Ce n'est rien, ce genre de choses arrivent. Allez donc, si quelqu'un venait à reconnaître le fils du "Baron Déchu", votre réputation en serait ternie et vous ne parviendrez peut-être pas à vos objectifs. Nous nous verrons demain.
- Ne vous en faites pas, vous avez grandit depuis, personne ne saurais faire le rapprochement entre l'enfant que vous êtiez et l'adulte que vous êtes maintenant. Je vous laisse mon numéro au cas où, pour notre rendez-vous.
Et elle écrivit sur un papier une série de dix numéros à l'aide desquels je serais capable de la joindre, puis me le remit. Je le prit.
- Si vous m'avez reconnu, c'est que je dois encore être un enfant ... Je vous appellerais en cas de changement, et ferais de mon mieux pour demain. Merci Lynda.
Un dernier sourire de sa part et nous nous séparions, je passais finalement la fin de mon après-midi dans un des nombreux parcs des quartiers voisins.
Lorsque je m'apprêtais à me lever pour partir, je me retrouvais avec un sentiment étrange naissant dans ma poitrine, et une inspiration, pourquoi ? Je ne le savais pas, je devais le faire, c'est tout ce que je savais. Je rentrais chez moi et m'enferma dans ma chambre, quelque chose remontait en moi, une idée, une réponse, et si ce jour là, lors de l'incendie, j'avais moi même généré cette explosion ? Je me concentrais sur ma main gardant les cicatrices du passé et réfléchit. "Cet élément réagit en fonction de son environnement, un composé ionique, du nitrate de potassium, du charbon de bois et ... du sulfure." Telle était la recette pour la poudre noire, mais bien trop instable, il fallait réunir de bonnes conditions pour l'utiliser. Je consacrais alors le reste de ma soirée à la confection de ce projet, un gant doré, il serait ma défense, ma main gauche brûlée avait déclenchée ce "pouvoir" lors de l'incendie, il me fallait alors un système à la hauteur pour l'exploiter au maximum, c'est ainsi que je conçus une arme, un gant capable d'expulser une dose de poudre noire ou de soufre, trancher, et produire des étincelles littéralement en claquant des doigts. Je ne savais pas pourquoi ni comment, mais tout me paraissait logique, les probabilités étaient révélatrices, le fait que la poudre noire me suive, c'était peut-être que je la secrétais moi même. Et ce fut ainsi que se termina la soirée.
Je me réveillais dans un endroit nouveau, pour tout dire dans une position plus ou moins désagréable et lorsque j'ouvrit les yeux, je sentais tout juste le sol rencontrer mon arrière train et la lumière du jour m'éblouir, deux hommes en noirs venaient de me libérer d'un sac qui devait servir à me transporter, ils me remirent une lettre. Tout s'expliquait alors, et mon hypothèse bien qu'incomplète était sur la bonne voie, j'étais un des descendant de Saruta-Hiko, dieu de la Terre, et son cadeau fut la poudre noire que j'apprenais à générer.
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle :Sha, Sasha, Shasha et Sashou pour les intimes :3 • J'ai :17 ans • J'ai connu le forum grâce à :Freddy Watson est mon parrain ( parce qu'en fait c'est une mafieuse o: ) • Je pense que le forum est :Beaucoup trop travaillé pour n'être qualifié que d'un "petit adjectif :3" • J'ai trouvé le "Passe-Partout" :il est à trouver dans le règlement du forum et prouve votre lecture de celui-ci • J'aimerai ajouter que :Je suis parfois contraint d'écrire mes RPs depuis mon téléphone, n'ayant pas un accès constant au pc, aussi, je RP depuis 3 ans mais n'ai pas touché à un forum depuis des mois, excusez moi à l'avance si je ne vous fait pas don d'une qualité de RP digne de mes 3 ans d'expérience, malgré quoi je ferais de mon mieux pour ma reprise o/
(c) Himitsu no Kii - Awashima
Dernière édition par Sasha Undermoon le Lun 15 Fév 2016 - 18:49, édité 5 fois
Kurai S. Ikazuchi ★ Absolute ★
Date d'inscription : 25/08/2014 Occupation : Etudiant en 2e année en informatique. Mi-temps dans une librairie Sexualité : Hétérosexuel/Jessophile Messages : 1464
Carte de Jeu Double Compte: Indra Deuxième Magie: Fujin
Sujet: Re: Sasha Undermoon Dim 14 Fév 2016 - 9:53
Déjà dit sur la CB, mais bienvenue à toi ! ^^ Bon courage pour ta fiche et t'en fais pas, ici, beaucoup sont des anciens qui avaient fait une pause et qui ont repris ici xD Si tu as des questions, n'hésite pas ! ^^
Par contre, tu devrais préciser dans la "manière d'utiliser la magie" que tu l'utilises pour créer ta poudre noire x)
Invité Invité
Sujet: Re: Sasha Undermoon Dim 14 Fév 2016 - 17:52
Merci du conseil et de l'accueil, je le ferais en éditant ma fiche pour l'histoire :3
Moi je dis, t'aurais ajouté un mécanisme de briquet dans ton gant c'était encore mieux *PAN* Bienvenue aussi, comme je l'ai pas dit ici ♥ J'ai pas lu ton histoire de 3 km, elle a l'air cool mais je passe pour le moment :3 Ta fiche est finie ?
Merci merci, oui elle est finit ^^ Et t'inquiète pour l'histoire, j'ai mis un moment à la taper et c'est juste pour expliquer tout et le pourquoi du comment sur la vie de Sasha xD
Bienvenue chez nous o/ Alors alors... En premier, je voudrais juste clarifier un petit peu : c'est quoi cette poudre noire et à quoi elle sert ? Comment elle est formée ? J'ai pas tout pigé là dessus ._. Ensuite, la fin de ton histoire ne va pas du tout ! ><' Les hommes en noir ne causent pas ; ils ne préviennent pas non plus de l'arrivée sur l'île. Tu ne sais même pas où tu es quand tu arrives. Comme si tu passais un portail dimensionnel à un moment de ta vie mais tu ne t'en souviens pas. Car tu n'as aucun souvenir du voyage, puisque tu es hypnotisé. Le seul indice que tu as sur ta "nouvelle vie", c'est la lettre que tu trouves dans tes bagages à ton arrivée. Et c'est tout ! Rien d'autre \o/
C'est tout pour le moment ! Pour répondre à ta question de tout à l'heure, tu devras te recenser quand tu seras validé ^^
Fiche éditée, La poudre noire (poudre à canon) est expliquée dans la "Manière d'utiliser la magie", J'ai édité la fin de l'histoire également pour tout clarifier et mettre au point les malentendus, plus d'homme noir avant l'arrivée, mais j'ai fais en sorte qu'il arrive tout de même avec son gant méchanique ^^
Sur ce s'il y a encore quelque chose à changer ... sinon bonne lecture à nouveau o/