Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai]
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Kurai S. Ikazuchi ★ Absolute ★
Date d'inscription : 25/08/2014 Occupation : Etudiant en 2e année en informatique. Mi-temps dans une librairie Sexualité : Hétérosexuel/Jessophile Messages : 1464
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Sujet: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Jeu 30 Oct 2014 - 10:00
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Ven 31 Oct 2014 - 20:56
Hold-up
Voilà maintenant quelques jours que Sayuri était en possession de son domicile, elle le devait à la Banque qui lui avait donné accès à tous ses biens monétaires ainsi qu'un petit «cadeau de bienvenue», une petite somme bonus. Pour la première fois de sa vie, la blonde du apprendre à remplir des documents importants et apprendre à gérer ses dépenses celons les impôts qu'elle recevait. Eh oui, depuis son arrivée sur cette île l'adolescente avait dû apprendre à rapidement passer de la vie calme est paisible des enfants insouciants à celle d'une jeune femme responsable. La petite chenille s'était métamorphosé en un splendide papillon lorsque son cocon d'indépendance parentale se brisa. En parlant de papiers importants, tout était en règle à l'exception d'un document. La confirmation de son logement qui devait être validée à la Banque. Cependant, contrairement à l'autre fois, la nippone allait être seule dans ce vaste bâtiment. Sa chère amie n'allait pas être là pour lui venir en aide, elle allait donc devoir prendre son courage à deux mains et parler en évitant de bégayer.
C'est ainsi que la jeune fille ne put profiter d'une grasse matinée reposante, car elle devait se rendre au point de rendez-vous aux petites heures. Mais malgré cette heure si matinale un samedi, il y avait foule. À un tel point que l'on aurait dit l'heure de pointe. Eh bien voilà une matinée qui se montrait longue et ennuyante, avec un peu de chance l'adolescente allait avoir le même traitement de faveur qu'à sa première visite et qu'elle passerait en priorité ? Peu probable. Toutes les caisses étaient ouvertes et pleines à craquer ! Il n'y avait donc aucune autre issue que de devoir faire la queue comme tout le monde. Il n'y avait pas à dire, le temps semblait passer au ralentit. La jeune fille baillait à s'en décrocher la mâchoire. Toutefois un événement vient pimenter cette matinée mollassonne.
Une bande d'hommes armés, masqués, et qui n'avaient franchement pas l'air de vouloir discutailler se pointèrent dans le courant de la matinée. Un homme grand et musclé qui semblait être le cerveau de l'opération avait entamé un discours des plus sérieux. De quoi dissuadés chaque personne ici présente d'une quelconque fuite ou appel au secoure. La peur s'emparait de Sayuri, aussi bien qu'elle ne se fit pas prier pour obéir au doigt et à l’œil des terroristes. Placée adossée au mur, là où l'un des braqueurs lui avait indiqué de se mettre, la nippone regardait autour d'elle. Il y avait des enfants parmi les otages... Elle voulait leur ordonner de les libérer, eux et leurs mères, cependant elle n'en avait pas le courage. Qui sait comment pouvait réagir ce genre de personne ? Une balle dans la tête serait sûrement leur réponse favorite.
Figés, en pleure, tous étaient dans un état de choc, à l’exception d'un homme, dos contre le muret à la droite de Sayuri. Il semblait calme, comment pouvait-il l'être ? À force de le fixer ainsi, ce dernier finit par croiser le regard de la jeune fille. La nippone tremblotait, elle ressemblait à un agneau apeuré comparé à cet homme au blouson rouge.
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 1 Nov 2014 - 12:12
Adossé au mur, bras derrière la tête, Kurai jouait le parfait petit otage. A un détail près. Là où tous les autres étaient terrifiés, Kurai, lui, était parfaitement calme. Tout simplement car il avait décidé de se laisser faire, simplement, pour une fois. En réalité, il en profitait même pour se reposer, puisqu’il faisait le pied de grue depuis un petit bout de temps à attendre que son numéro apparaisse. Donc, en l’occurrence, rester assis à ne rien faire était plutôt agréable.
Enfin, sur le principe. Car, même s’il était plutôt calme, il n’était pas pour autant détendu. En effet, idiot serait celui qui relâche pleinement sa garde alors qu’il est au milieu d’une bande armée de mitraillettes. Ne pas paniquer, d’accord. Se reposer, pourquoi pas. Mais se détendre ou baisser sa garde, ça, jamais.
Mais bien sûr, peu d’otages abordaient cet état d’esprit. Et c’était compréhensible. Sans doute que la plupart n’étaient que de simples habitants de l’île. Quant aux utilisateurs de pouvoir, hé bien, malgré tout, la plupart n’avaient sans doute jamais réellement combattu ou simplement côtoyé la mort. Mais, malgré tout, malgré leur peur évidente, tous se tenaient bien. Même si la menace des armes y était sans doute pour quelque chose. Mais, inconsciemment, la semi-liberté dont ils jouissaient devait aussi aider…
Tout à ses pensées, il ne s’aperçut pas tout de suite que son calme apparent semblait étrange à une personne. En effet, il était assis à côté d’une jeune fille qui ne semblait guère âgée. C’était tout juste s’il lui donnait une quinzaine d’année. Et la jeune fille aux cheveux blonds tremblait en regardant Kurai, sans doute à la fois apeurée par les braqueurs et intriguée par Kurai lui-même. Instantanément, en la voyant, Kurai pensa à un petit agneau apeuré. Et l’image était sans nul doute appropriée. Alors, il lui sourit.
Ce n’était pas un sourire narquois, cynique ou carnassier. Ni même un sourire séducteur ou amusé. Non, c’était un sourire destiné à la rassurer. Un sourire qui lui disait que tout allait bien se passer, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Puis, à voix basse pour ne pas déranger, mais avec un ton malgré tout calme, il s’adressa à la jeune fille.
-Tu sais, ça ne sert à rien de trop paniquer. En tout cas, je te conseille de ne pas pleurer, ils risqueraient de ne pas apprécier.
Du pouce, il désigna les braqueurs qui les surveillaient, armes dans les bras. Heureusement, ils étaient suffisamment loin pour ne pas les entendre et, donc, pour ne pas s’en offusquer. Puis il reprit, cette fois en se désignant du pouce, en adressant un clin d’œil à la jeune fille et avec un ton plus amusé.
-Mais ne t’inquiète pas, le onii-chan que voici va veiller sur toi, jeune fille. Et si tout le monde se tient tranquille, il n’y aura aucun problème. Enfin, j’espère qu’il y aura aucun problème. Mais en tout cas, tu peux compter sur moi.
Kurai, pourquoi tu as parlé japonais avec les mots « Onii-chan » ?
Sais pas. J’avais envie. Puis ça rend mieux en japonais qu’en anglais, non ?
Si tu le dis…
Kurai onii-chan, pourquoi tu te dis le Onii-chan de quelqu’un d’autre ?
Mais ne t’inquiète pas, je reste ton frère ! Et puis fermez-la, vous deux…
Au niveau du guichet, l’homme au masque blanc semblait faire sa demande pour effectuer son « retrait » à la seule personne qui n’était pas contre le mur, autrement dit, une guichetière. Ailleurs, les hommes armaient semblaient s’ennuyer. Certains montaient la garde, d’autres faisaient des allers et retours tandis que d’autres enfin semblaient discuter, sans doute de leur prochain casse, ou un truc du genre. Kurai soupira. Où qu’il regarde, il ne voyait aucun espoir d’évasion. Et il était sans doute utopique de croire que tout se passerait bien…
Mais en attendant, il reporta son attention sur la jeune fille à qui il s’était présenté comme un Onii-chan, donc un grand frère. Il lui sourit à nouveau, toujours de ce sourire rassurant dépourvu de malice. Un sourire qui, finalement, était assez rare, quand on y pense. Mais à chaque situation son sourire, je suppose, pour Kurai…
-Je m’appelle Kurai, et toi ?
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 1 Nov 2014 - 18:52
Hold-up
Lorsque l'homme eut croisait le regard de la nippone, ce dernier ne perdit pas de son sang-froid, laissant apparaître un sourire et une expression sereine contrairement aux autres ayant les lèvres crispaient dans des rictus de peur. Son sourire était si sincère et rassurant que Sayuri aurait bien été se loger dans les bras de ce garçon dégageant une aura protectrice si elle ne redoutait pas la réaction des braqueurs en voyant un quelconque mouvement brusque de sa part. À voix basse, le grand brun qui semblait être majeur conseilla la blonde de faire profil bas et de contenir ses émotions face à ses gens ayant la gâchette facile. Bien heureusement pour eux, les types armés étaient trop éloignés pour entendre leurs messes-basses. Puis, il se pointa du doigt disant que l'adolescente pouvait compter sur son Onii-chan. "Onii-chan", la jeune nippone tiqua à ce mot. "Grand frère" dans sa langue natale, ce simple petit mot en japonais semblait avoir fait de l'effet à Sayuri qui lui répondit par un sourire accompagné d'un lent hochement de tête pour ne pas s'attirer un viseur lumineux sur elle. Gardant une expression paisible, il se présenta avant de demander le prénom de la petite. Lançant un rapide coup d’œil aux assaillants de la banque qui semblait s’ennuyer et regardait ailleurs que dans l'heure direction, elle répondît d'une voix tout aussi basse que celle de son interlocuteur.
S-Sayuri... Elle fit une courte pause avant de poursuivre, hésitant à appeler cet homme Kurai-kun ou Onii-chan. O-Onii-chan.. Tu crois qu'ils vont partir sans faire de mal à personne quand ils auront ce qu'ils veulent?...I-Il n'y a pas de moyen de leurs en empêcher... Ils ont dit que les détenteurs regretteraient toutes tentatives...
Quand bien même elle le souhaiterait, aurait-elle le courage d'essayer? Il en était fort peu probable. De plus sa magie était bien plus utile de manière défensive qu'offensive. Mais surtout... En quoi des plantes et des pierres feraient peur à une bande armée jusqu'aux dents?
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 1 Nov 2014 - 22:36
Alors qu’il se présentait comme un Onii-chan à la jeune fille, celle-ci sembla réaigr à ce mot et eut un grand sourire en hochant lentement la tête. Elle avait compris quelle était la limite à respecter pour ne pas risquer sa peau. Intelligente petite. Qui se présenta comme s’appelant Sayuri lorsqu’il lui demanda son nom. Et ce prénom ainsi que sa réaction face au mot « Onii-chan » pouvaient laisser penser qu’elle n’était pas originaire de cette île.
Elle sembla hésiter un instant, avant de reprendre. Pourquoi hésitait-elle ? A poser sa question ? Question qui, d’ailleurs, était pertinente. Est-ce que tout allait bien se passer ? Est-ce que les braqueurs s’en iraient sans nuire à quiconque une fois leur affaire finie ? Est-ce qu’il y avait un moyen de les en empêcher ? Elle mentionna ensuite le fait que les détenteurs de pouvoir regretteraient toutes leurs tentatives. Et cette dernière remarque laissait supposer ce que Kurai avait déjà commencé à penser, à savoir, qu’elle était elle-même une détentrice de pouvoir… Qui venait sans doute du japon, pour avoir tilté face au surnom que Kurai s’était lui-même donné.
Alors, face à l’inquiétude de la jeune fille, il poussa un soupir et se passa la main dans les cheveux, hésitant. Il ne savait pas trop s’il était préférable de mentir à la jeune fille pour qu’elle ne s’inquiète pas trop ou bien s’il valait mieux être honnête, quitte à l’inquiéter d’avantage. La première option présentait certes ses avantages, mais s’il voulait vraiment protéger la jeune fille, il valait mieux qu’elle ne soit pas envahie par un faux espoir. Alors, il se décida.
-Sayuri, hein ? Un joli nom qui te va bien. Mais, pour être honnête, Sayuri-chan, je ne sais pas quoi te répondre. J’espère que tout va bien se passer. Et je vais faire tout mon possible pour. Mais il y a tellement de choses imprévisibles… Enfin, normalement, tu n’as pas à t’inquiéter. Pour l’instant, les gens ne cèdent pas à la panique. Donc, il y a de fortes chances que tout se passe bien pour tout le monde. Enfin, ça ne veut pas dire que nous autres utilisateurs de pouvoirs ne puissions rien faire.
Il fit une courte pause. Il ne savait pas s’il devait en dire d’avantage, au cas où des oreilles traîneraient. Mais, puisque son discours précédent avait plutôt été alarmiste, il se devait d’en atténuer l’impact immédiat pour rassurer un peu la jeune fille. Il eut un autre sourire, toujours aussi rassurant.
-Bien sûr, nous serons punis si on se fait prendre. Mais justement, l’astuce est de ne pas se faire prendre. Et pour ça, la subtilité a son intérêt. Donc, pour répondre à ta deuxième question, on peut faire quelque chose. Bien sûr, pas dans la force brute, mais bon, tout travail parfaitement visible n’est pas forcément utile, et tout travail invisible n’est pas inutile. Donc ne t’inquiète pas, je vais faire en sorte qu’en s’en sorte tous, Sayu-chan.
Il termina sa phrase, toujours prononcée à voix basse sur un ton calme, par un sourire, pour montrer à Sayuri qu’il savait de quoi il parlait. Il fit une petite pause puis, poussé par la curiosité, il demanda confirmation de ses doutes.
-Dis-moi, tu viens du japon, non ? Donc tu peux me dire quel est ton pouvoir ? Et puisque ça serait pas juste que je sache sans que tu saches, moi, j’ai un pouvoir sur la foudre, ce qui en l’occurrence n’est pas très subtil, mais aussi sur l’électricité en général. Et ça, je pense que ça devrait pouvoir nous aider…
Il est une chose intéressante à remarquer, c’est que Kurai avait peu à peu commencé à accepter son pouvoir. Il le haïssait toujours, mais avait finalement compris qu’il ne pouvait pas s’en débarrasser. C’était tout de même déjà un grand pas en avant, comparé au moment où il était arrivé sur cette île…
Souriant toujours, gardant son sang-froid, il attendait maintenant la réponse de Sayuri.
Invité Invité
Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Dim 2 Nov 2014 - 19:45
Hold-up
Passant une main à l'arrière de son crâne, tout portait à croire que la question qu'elle lui avait posé, embêter le jeune homme. Hésitait-il à dire la vérité? Si c'était cela, c'était que la situation était imprévisible, ce qui voulait dire qu'une mauvaise fin pouvait achever ce hold-up. Toutefois son expression tracassée redevint calme, ornée de son doux sourire sincère. Il lui expliqua qu'il ne savait comment cela finirait, que si tout le monde restait calme ça pourrait aller, mais que ce n'était pas confirmé. Il fallait donc croiser les doigts et espérer que tout se déroulera sans encombres. Il expliqua aussi qu'il était possible d'agir, il fallait le faire en toute subtilité, mais cela ne résolvait pas le problème de savoir comment faire pour. Cependant pour ça, Sayuri devrait attendre, tout d'abord elle devait répondre à son Onii-chan et de plus, un plan délicat ne se faisait pas sur un coup de tête.
Elle hocha la tête lorsque Kurai lui demanda si elle était d'origine nippone.
-J'ai en effet un pouvoir mais...
Regardant autour d'elle, l'adolescente ne vit ni plante ni pierre ce qui était logique étant donné qu'ils se trouvaient au sein d'un bâtiment. Contrairement au don de son camarade, celui de Sayuri ne servira à rien si elle n'a pas son élément sous la main. Certes elle pouvait faire sortir du sol des pousses mais elle avait du mal à voir à quoi ça pourrait lui servir. Elle soupira donc baissant la tête.
-En vue de l'environnement, il ne me sera pas d'utilité... Je contrôle tout ce qui vient de la Terre... Végétaux et minéraux... Mais ici... Il n'y a pas grand-chose que je puisse faire...
Lorgnant furtivement les environs une dernière fois, la jeune fille ne repéra qu'une plante en pot posé dans le bureau vitré de la guichetière. Oui... Pour agir contre la bande armée, elle n'avait pas choisi le meilleur endroit....
Un des braqueurs se tourna dans leur direction, Son masque impassible ne laissait certes rien transparaître mais Sayuri avait bien compris qu'elle devait se taire. Elle avait dû parler un peu trop haut à son gout. Il la scruta du regard un instant, ce qui lui fit frissonner l'échine. Puis il se tourna à nouveau vers son collègue. Un soupire de soulagement s'échappa des lèvres de la nippone et cette fois-ci s'assura de parler à voix basse.
-Le chef... Il en met du temps... C'est louche... Il retire une si grosse somme?
Peu après ces paroles, le cerveau de l'opération ordonna à deux de ses hommes de placer toutes les liasses de billets dans un grand sac. Il fit volte-face et contempla les otages comme s'il était un acteur contemplant ses spectateurs. Ordonnant alors à deux autres d'un signe de la main de fouiller les otages dans le but de trouver quelques coliz supplémentaires ou autres objets de valeur. La jeune fille s'inquiéta en voyant cela, le stress montait en elle.
-K-Kurai-kun... Je n'ai rien sur moi... Je n'ai rien à leur donner...
La jeune femme redoutait la réaction de ces derniers en voyant qu'elle n'avait aucune possession intéressante à leur céder.
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Lun 3 Nov 2014 - 18:15
Lorsqu’il lui demanda si elle était bien japonaise, Sayuri lui donna rapidement confirmation, avant de préciser qu’elle avait en effet un pouvoir. Elle s’arrêta cependant alors qu’elle semblait sur le point d’émettre une précision, regardant autour d’elle, comme si elle cherchait quelque chose, avant de reprendre la parole pour préciser que son pouvoir était, ici, plus ou moins inutile, puisqu’elle maîtrisait les plantes et les minéraux.
Oui, il était vrai que, dans la banque, les chances de trouver des plantes ou des minéraux exploitables étaient assez minces. Mais peut-être y avait-il tout de même un moyen que ce pouvoir se révèle utile pour la suite des événements…
Mais, en l’occurrence, il valait mieux rester prudent. Surtout que l’un des braqueurs armés devait avoir jugé qu’ils parlaient trop, car il tourna la tête dans leur direction, leur imposant le silence d’un regard totalement silencieux. Il laissa son regard courir un instant sur la jeune fille pour reporta son attention sur son collègue. Sayuri poussa alors un soupir de soulagement qui faisait écho à celui que Kurai poussait intérieurement. La jeune nippone reprit alors la parole, mais en prenant cette fois bien garde à ne pas parler à voix trop haute.
-Le chef… Il en met du temps… C’est louche… Il retire une si grosse somme ?
Kurai ne put retenir un sourire, amusé par la remarque de la jeune fille. Non, ce n’était pas si louche, car sans doute comptait-il prendre le moindre coliz présent dans la banque. C’était ce qu’il était sur le point d’expliquer à la jeune fille quand il quitta enfin le guichet en ordonnant à deux de ses hommes de remplir les sacs. Puis il se tourna vers les otages, qui attendaient toujours la suite des événements, comme s’il se prenait pour un incroyable artiste. Alors, d’un signe de la main, il ordonna à deux autres de ses hommes, dont celui qui avait détaillé Sayuri quelques secondes plus tôt, de fouiller les otages. En effet, il voulait vraiment accumuler le moindre coliz.
Et ce fut à cet instant que Sayuri lui adressa à nouveau la parole, paniquée.
-K-Kurai-kun… Je n’ai rien sur moi… Je n’ai rien à leur donner…
Aïe. Ce n’était pas bon, ça… Puisqu’ils semblaient vouloir prendre le moindre coliz qui traînerait, si quelqu’un n’avait rien à leur donner, sans doute que les braqueurs le prendraient très mal… Heureusement, il existait tout de même une solution…
Le braqueur de tout à l’heure s’approcha des deux compères, fusil mitrailleur en avant. Il tendit la main devant Sayuri, lui ordonnant directement de lui remettre tout ce qu’elle avait. Mais, comme elle ne pouvait rien donner, il commença à s’impatienter. Alors, il parla. Et sa voix donna des frissons à Kurai.
-Alors, ma jolie, tu veux pas me donner ce que je demande ? Tu peux pas, peut-être ? Tu sais, tu peux me payer d’une autre… façon…
La lubricité dans sa voix était telle que Kurai, instinctivement, serra Sayuri contre lui dans un geste protecteur en frissonnant de dégoût. Puis, toujours de son ton rassurant, il entreprit de rassurer la jeune fille.
-T’inquiète pas, petite sœur, je le laisserais pas te faire de mal…
Il défia un instant l’autre du regard mais détourna vite les yeux, jouant en partie la comédie de l’otage effrayé.
-Ne faites pas de mal à ma sœur, c’est moi qui ait tout l’argent. Nos parents ont peur qu’elle puisse être distraite et le fasse tomber, donc c’est moi qui gère toujours ça… Tenez !
Il sortit son portefeuille en faisant des gestes lents, pour ne pas être suspecté par ce mec qui semblait être fou. Puis il l’ouvrit et sortit tout son argent liquide, soit 25 000 coliz. Ce qui, finalement, pour lui, ne représentait pas grand-chose. Mais, en même temps, il essayait quelque chose avec son pouvoir. Il voulait voir s’il pouvait réussir à activer l’alarme sans que les bandits ne s’en aperçoivent. Et il n’avait pas besoin de son téléphone puisqu’il avait son casque…
Le voleur lui arracha les billets des mains, comme un affamé se jette sur un steak, et fit mine de s’éloigner avant de remarquer que les yeux du jeune homme avaient viré au rouge. Alors, le fusil fut de retour, menaçant.
-Toi, c’est quoi ces yeux rouges ? Ils sont bizarres ! Tu serais pas en train de mijoter un sale coup, non ?
Yeux rouges ? C’est quoi ce bordel ?
Oups… Je crois que mon pouvoir n’est pas si… discret, finalement… Je vois que ça comme hypothèse : mes yeux deviennent rouges quand j’utilise mon pouvoir… Ce qui est assez embêtant, d’ailleurs… Me demande si je devrais pas m’acheter des verres de contact, pour des cas comme celui-ci ?
Cherche plutôt une excuse quelconque au lieu de sortir des âneries…
Alors, contrefaisant une voix tremblante de peur, il improvisa quelque chose :
-C’est… C’est une maladie. Héréditaire. Pas contagieuse. De… De père en fils. Mes yeux deviennent rouges quand… quand j’ai peur. C’est… c’est tout.
Soupçonneux, l’homme avança son masque grimaçant plus près du visage de Kurai, qui tenait toujours Sayuri dans ses bras. Puis il pointa le canon de son fusil vers le jeune homme.
-Si t’es malade, vaut mieux t’achever, moi je dis ! -Qu… Quoi ?! M… Mais c’est… c’est dan… dangereux, votre truc ! Que… Quelqu’un pourrait être blessé ! -Oh, mais c’est le but, gamin, c’est le but !
Il leva un peu le canon, pour le pointer juste au-dessus de la tête de Kurai. Instinctivement, Kurai rentra la tête dans les épaules pour s’éloigner de la cible du futur tir, qu’il attendit. Il se força cependant à garder les yeux ouverts quand il vit l’index de l’homme se rapprocher dangereusement de la gâchette.
Clic.
Clic ? Pas de coup de feu ? Est-ce que, par le plus grand des hasards…
-Merde, le chargeur est vide ! Tu es un veinard, gamin… Et toi, ma petite, ne t’inquiète pas, je t’aurais…
Il s’éloigna en ricanant, tandis que Kurai poussait un soupir de soulagement. Encore une fois, il avait eu de la chance. Non, même bien pire que cela. Il avait joué avec sa vie, à cause de la folie de cet homme. Mais, maintenant, c’était terminé. Il entreprit alors de rassurer Sayuri avec un petit clin d’œil.
-Je joue bien la comédie, pas vrai ? « C’est… C’est une maladie. » Vive l’impro, tout de même… On a eu chaud, sur ce coup. Ça va ? Pas trop secouée ?
Invité Invité
Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Mer 5 Nov 2014 - 22:19
Hold-up
L'homme armé s'approchait dangereusement de Sayuri, tendant la main vers elle, réclamant l'argent. Remarquant qu'après un certain temps, sa main était toujours vide de toute richesse, le braqueur lança un regard foudroyant à la jeune fille, s'impatientant sérieusement. Quant à elle, l'adolescente tremblait comme une feuille, fouillant ses poches espérant y trouver comme par magie des pièces qui ne s'y trouvaient pas quelques secondes auparavant. Hélas cela n'était aussi facile. Lorsque l'homme comprit que la blonde n'avait aucun bien de valeur en sa possession, il prit une voix lubrique en disant ses mots. Malgré l'expression neutre et figée de son masque, on pouvait deviner un sourire carnassier et pervers sous ce casque de tissu, ce qui fit frissonner la jeune fille. Il s'apprêtait à poser sa main sous le menton de la nippone pour lui faire relever la tête et contemplait d'un peu trop près son joli minois quand il en fit empêcher par Kurai qui avait plaqué la jeune fille contre son torse dans un acte de secourisme. Son Onii-chan mentit à l'agresseur, disant que leurs parents de peur que leur fille tête en l'air ne perde l'argent, donnés la responsabilité de gérer cela au grand brun. Bien heureusement le type armée ne pouvait pas savoir que ceci était du bluff, une mise en scène pour sortir du pétrin la petite innocente. Retirant violemment des mains de son propriétaire les billets, l'homme masqué s'apprêter à passer à une autre fouille quand il pointa pour une raison inconnue à Sayuri son fusil, le viseur pointé sur Kurai. La nippone se cramponna encore plus à son grand frère, regardant totalement horrifier l'arme braquée sur lui. Kurai tenta d'improviser une excuse pour ce sortir de la situation délicate dans laquelle il s'était fourré, hélas le masqué prit un grand plaisir de lui dire que s'il était souffrant, autant abrégé ces dites souffrances. Le braqueur pointa dangereusement le bout de la mitraillette sur le front du garçon, pressant sur la détente. À l'entente du "clic" de l'engrenage activé par la pression de l'index sur la détente retira un glapissement de peur de la part de l'adolescente qui ferma les yeux s'accrochant comme sur une bouée au buste du jeune homme. Puis, elle ouvrit un oeil, puis le deuxième. Aucun coup de feu... Il avait pourtant appuyé sur la détente du fusil, non? Elle entendit alors s'élever un grognement de rage de la part du type armée, jurant son arme comme s'il insultait un être humain. De ce qu'avait compris l'adolescente, mises à part les nombreuses grossièretés, il avait été à court de munitions. Kurai avait eu une chance inouïe! Alors que celui-ci avait frôlé la mort, il garda un large sourire et fit un clin d'oeil à Sayuri, se vantant du coup de bol qu'il avait eu. La nippone ne put retenir son poing venir cogner dans l'estomac du garçon, un coup aussi puissant qu'un coup de poing d'un enfant, oui la jeune fille n'avait pas de force et n'avait pas frappé son compagnon dans le but de lui faire mal
-I-idiot! C-comment tu arrives à sourire après ça?!...J'ai... J'ai eu peur... S'il t'avait fusillé...ça aurait viré en cauchemar ici... P-Pourquoi tes yeux son devenu rouge? Je n'ai pas vu la scène... Mais c'est bien ce que tu as dit non?...Je t'en prie soit prudent Kurai-kun...
La petite retenait ses larmes, si le garçon ne lui avait pas dit de retenir ses pleures pour ne pas agacer les braqueurs, elle se serait probablement mise à fondre en larmes depuis un moment.
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 8 Nov 2014 - 15:28
Alors qu’il lui souriait pour la rassurer, la jeune nippone lança son poing dans le ventre de Kurai. Mais, avec sa force, nul doute qu’elle n’avait pas tapé pour faire mal, puisqu’il n’avait pas senti grand-chose. En effet, si elle le tapait, c’était surtout, semble-t-il, car il l’avait foncièrement inquiétée, puisqu’elle se mit à le tancer vertement, bien que toujours à voix basse, lui reprochant son manque de prudence et arguant que, s’il mourait, ce lieu deviendrait un cauchemar.
A ces mots, et lorsqu’il vit les larmes qui perlaient au coin des yeux de la jeune fille, il ressentit une grande pointe de remord. Il se sentait désolé de l’avoir si inquiétée. Alors il resserra son étreinte autour d’elle, tant pour la rassurer que pour s’excuser. Puis, à voix basse, mais d’un ton grave, il lui murmura à l’oreille.
-Désolé si je t’ai inquiétée, Sayuri-chan. Mais il fallait que je teste les limites. Tu n’as pas vu, mais ce type a levé son arme avant d’appuyer sur la gâchette. Donc, pour l’instant, ils n’ont pas ordre de nous tuer. Je pense donc que tout peut encore s’arranger. Mais ne t’en fais pas, je n’ai pas l’intention de mourir. Pas aujourd’hui. Ni jamais, si je peux l’éviter. Mais je te promets que ton onii-chan va être plus prudent. Je suppose que ce n’est pas bon de faire son plan et de le dévoiler après…
Il marqua une pause. Il espérait avoir réussi à rassurer Sayuri. Maintenant, il devait répondre à sa question concernant ses yeux rouges.
-Et pour mes yeux rouges… ça a été une surprise pour moi aussi. Mais si je devais émettre une hypothèse, je dirais que ça se produit lorsque j’utilise mon pouvoir… J’étais en train de voir si je pouvais déclencher l’alarme sans que les braqueurs s’en rendent compte… Peut-être au mauvais moment, mais j’ignorais totalement que mon pouvoir était visible… C’est assez embêtant…
Il essayait de réfléchir, en même temps qu’il rassurait Sayuri, à ce qu’impliquait ce qu’il venait d’apprendre. C’était réellement quelque chose de problématique. Il n’eut cependant pas le temps d’y réfléchir énormément car de l’agitation commençait à se faire sentir chez certains otages…
En face de là où les deux nippons se trouvaient, d’autres hommes essayaient de faire main basse sur les bijoux d’une femme. Alors, un homme se dressa. Et il se mit à parler d’une voix forte, au mépris des armes qui, soudainement, s’étaient braquées sur lui.
-Hors de question que je vous laisse continuer vos méfaits, j’en ai assez ! Je vais vous faire payer ce que vous nous faites subir au centuple !
Alors, dans sa main apparut une boule de feu. Intérieurement, Kurai se mit à prier. Pitié, pas encore un utilisateur du feu. Il en avait vraiment marre. Enfin, pour l’instant, rien n’indiquait que ce mec était une menace potentielle… Mis à part le fait qu’avec son pseudo comportement chevaleresque, il mettait tout le monde en danger !
A ton avis Kurai, courage, bêtise ou folie ?
Les trois, sans hésiter. Son courage est le résultat de sa bêtise, et sa folie l’affecte.
Pourtant, une surprise attendait encore Kurai. En effet, alors que celui-ci s’attendait à ce que le courageux se fasse descendre par une rafale, le chef s’avança et, avec force emphase, pris la parole, s’adressant au fou.
-Jeune homme, votre fougue vous honore. Mais, voyez-vous, elle est surtout dangereuse pour les autres. Je pourrais très mal prendre cette insubordination de votre part et ordonner votre mort à tous. Mais je préfère penser que vous pourrez m’être utile. Si vous avez tant de fougue, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Voyez-vous, nous ne sommes pas de simples braqueurs de banque qui ne visent que le profit personnel. Au contraire, notre objectif vous concerne aussi. Puisque nous œuvrons pour la liberté. Nous avons besoin d’un maximum de Coliz, mais nous recrutons aussi des membres, car nous savons comment quitter cette île ! Rejoignez nous. C’est un appel à tous les utilisateurs de pouvoirs présents dans cette banque ! Nous pouvons améliorer votre existence !
Peu dupe, Kurai s’apprêtait à répliquer, tant cela lui semblait ridicule, lorsqu’il croisa le regard de Sayuri. Alors, se remémora-t-il le sermon que la jeune fille, les larmes aux yeux, lui avaient fait. Alors, il garda le silence. Car il doutait bien que ce n’était qu’un simple mensonge. Pourtant, tous ne semblaient pas de cet avis. Le discours pseudo unificateur du braqueur en avait touché certains, dont le courageux utilisateur du feu. Celui-ci sembla hésiter quelques instants avant de se détourner de la femme qu’il avait voulu aider avec un air de regret. D’autres se levèrent et le rejoignirent. D’autres hésitaient, ne sachant quoi faire. A priori, Kurai était l’un des seuls à ne pas être du tout crédule face à cette affirmation. Alors, il murmura à Sayuri, pour s’assurer qu’elle ne serait pas tentée.
-C’est un piège. Un piège bien pensé, mais un piège quand même. Ils ont peut-être un but supérieur à la simple accumulation de richesses… Mais j’en doute. Et même si c’était le cas, peu importe. Leur plan est ingénieux, il faut dire… Repérer les menaces potentielles et donner l’impression qu’ils font le bon choix en les rejoignant. Afin de pouvoir les sacrifier en premier en cas de soucis. Leur chef est intelligent…
Oui, malheureusement pour les deux nippons, le chef se révélait être un habile manipulateur, qui avait tout de même réussi à convaincre quelques otages de changer de camp, leur offrant de s’allier aux vainqueurs. Ou du moins, à ceux qui se présentaient comme telles… Kurai aurait presque eu envie de citer le fameux meme « The Cake Is a Lie ». En l’occurrence, le gâteau était la liberté, comme dans le jeu, finalement…
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Dim 9 Nov 2014 - 14:25
Hold-up
Les mots de la jeune fille, ou plutôt ses larmes, touchèrent profondément Kurai qui resserra son étreinte. Plaquée contre son onii-chan, Sayuri se sentait mieux. La chaleur de ce dernier lui faisait oublier en partie ce qu'il venait de se passer, il était en vie c'était le plus important. À l'oreille, il lui fit par d'une de ses remarques. Les braqueurs n'avaient pas ordre de tirer, toutefois ça ne changeait rien. Si l'homme aurait descendu Kurai, autorisation ou non si les otages se seraient mis à paniquer les hommes de main du cerveau de l'opération auraient tiré sur tout ce qui bouge. En ce qui concernait ses yeux pigmentés de rouge, pour lui-même cela était étonnant, le jeune homme en avait donc déduit que cela se produisait lors de ses utilisations de pouvoirs. Son acte pouvait être dit héroïque, mais lorsqu'il expliqua dans quel but il voulait user de sa magie, l'adolescente se retint de lui asséner un nouveau coup de poing.
-Toi tu n'es vraiment pas futé! Si l'alarme se serait déclenchée... Les guichetières seraient les premières personnes suspecter car elles peuvent activer l'alarme depuis leurs bureaux. En faisant ça tu aurais pu mettre leur vie en péril, tout comme la vie de chaque otage... La nippone lâcha un profond soupire de désespoir. Trouver une solution sans encombres relève presque de l'impossible...
Soudainement, tout autour d'eux se fit plus bruyant. Un homme, plus précisément un otage, s'était levé hurlant que ce gang avait accompli assez de méfaits pour aujourd'hui. Suivit de ses mots, le garçon abrasa son poing, la première réaction de Sayuri fit de faire un bond en arrière. Il fallait dire que le premier descendant du dieu du feu avec qui elle avait fait connaissance n'était pas le meilleur exemple de quelqu'un digne de confiance et de protection... Et même sans cela, un Saruta-hiko avait instinctivement peur d'un détenteur de flamme, après tout terre et feu n'ont jamais fait bon ménage! Ce courageux jeune homme allait vite regrettait son acte de bravoure. Du moins c'était ce que pensait la jeune fille avant de voir le chef du groupe s'avançait vers lui, un sourire amusé aux lèvres avant de prendre la parole, captant toute l'attention de son auditoire.
De bien belles paroles, alléchantes. En temps normal, beaucoup de personnes ici auraient remarqué la supercherie, cependant avec la peur les envahissants ce n'était pas le cas ici, la majorité des détenteurs, enfin... Majorité, Sayuri ne savait pas le nombre de magiciens ici présent mais il devait probablement en avoir moins d'une vingtaine dans la centaine d'otage. La majorité des détenteurs se levèrent, changeant de camp. Sur le coup et avec sa naïveté enfantine, Sayuri les avait cru sur les paroles, elle ne souhaitait qu'une chose, rentrée chez elle. Mais les paroles de son grand frère la firent redescendre sur terre. Entre la bande armée et Kurai, elle savait sans aucune hésitation qui croire, c'est pourquoi elle ne bougea pas d'un pouce, restant auprès de celui disant la vérité.
Alors que Sayuri regardait les prisonniers restants, elle capta l'attention de deux adolescents se trouvant en face à gauche d'elle. Ils étaient tous deux assis comme les autres et en vue de leurs ressemblances, le jeune homme et la jeune fille devaient être des jumeaux. Sans un mot, tous les trois se comprirent parfaitement. Sayuri tira sur la manche de Kurai, pointant discrètement du doigt les deux jeunes gens. La jumelle pointa du doigt son collier représentant un soleil et celui de son frère représentant une lune. Puis elle leva l'index vers les lumières.
-Onii-chan... Tu penses qu'ils pourraient nous aider?...D'après leurs pendentifs je dirais que leur magie est en rapport au dessin... Le jour et la nuit?
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Mar 11 Nov 2014 - 17:41
Alors que Kurai lui avait dit qu’il comptait activer l’alarme, Sayuri lui avait répliqué qu’il n’était pas très futé, n’ayant pas pensé aux conséquences que cela pourrait avoir. Ce qui était faux, car il n’avait pas expliqué à la jeune fille la façon dont il comptait s’y prendre. Ce qu’il n’eut ensuite pas le temps de faire puisque survint la scène où le chef des braqueurs tint son discours fédéraliste qui a déjà été narré précédemment…
Les mots du braqueur semblèrent toucher la jeune fille, mais ceux de son onii-chan la calmèrent et l’empêchèrent de se jeter droit dans la gueule du loup. Tant mieux, il avait réussi à la sauver pour l’instant. Mais tant qu’ils n’étaient pas sortis de la banque, rien n’était joué…
Perdu dans ses réflexions, il ne sentit pas tout de suite que Sayuri lui tirait la manche, mais, une fois qu’il réalisa, son attention fut aussitôt portée dans la direction que pointait la jeune fille. Deux jumeaux se tenaient non loin d’eux. La fille montra son pendentif qui représentait un soleil, et celui de son frère, qui représentait la lune. Alors, Sayuri lui demanda s’il croyait qu’ils pouvaient les aider tout en émettant une hypothèse sur leurs pouvoirs, supposant que la fille était liée à la lumière et le garçon à l’obscurité. Cela semblait cohérent. Alors, Kurai hocha la tête dans leur direction pour les saluer.
-En effet, je pense qu’ils pourraient être utiles… L’ombre et la lumière, hein ? Cliché, mais ça peut être intéressant… Maintenant, faudrait pouvoir communiquer avec eux sans parler directement… Et le langage des signes n’est pas forcément la solution la plus discrète. J’ai peut-être une idée…
Il regarda autour de lui pour vérifier qu’il n’y avait pas de braqueur dans les parages, et vit le taré de tout à l’heure qui était non loin d’eux. Heureusement, il ne regardait pas dans leur direction. Non, il regardait l’utilisateur du feu et son corps semblait tendu. Malheureusement, Kurai n’était pas un spécialiste du langage corporel, donc il ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’il se passait. Heureusement, un des complices du taré s’approcha de lui et lui adressa la parole. Suffisamment faible pour que la discussion reste discrète. Du moins le croyaient-ils, car les oreilles de Kurai étaient à l’affut.
-Hé bien, Jefferson, ça ne va pas ? -Hum ? Si, ça va. Ce mec me rappelait juste mon petit frère… Il s’est fait prendre à cause d’un gamin, il paraît… Celui-là, si je le tiens, je le tuerais lentement, avec le plus grand des plaisirs, crois-moi. -On est avec toi. C’est triste, il était important. -Merci, Johnatt…
A ce moment-là, un troisième les rejoignit et les sermonna à voix basse.
-Qu’est-ce que vous foutez ? Dois-je vous rappeler que la première règle est « pas de noms » ? Nos noms de codes sont suffisants, Jaune et Jaime. Jaime, je sais que tu es triste pour Tyrion, mais il faut faire avec !
Il s’en alla, tandis que les deux autres se séparaient, comme s’ils étaient gênés. Et Kurai, lui, restait estomaqué. En l’espace de quelques secondes, il avait appris trois choses importantes. Primo, en plus des masques, ils devaient avoir un nom de code. Signe d’une grande organisation, ce qui était assez inquiétant. Deuxio, et tertio aussi, le taré était le grand-frère d’Ulysse S. Grant, qui faisait aussi partie de cette bande ! Il avait parfaitement reconnu la référence à Games of Thrones. Et Tyrion était le petit frère nain de Jaime… La conclusion était logique, mais lui glaçait les sangs. Il soupira. Cette famille était donc une famille de psychopathe ?
Il resta figé quelques secondes, mais se ressaisit en secouant légèrement la tête. Ce n’était pas le moment de se soucier de ça. Il devait toujours communiquer avec les deux jumeaux. Il y avait plusieurs options, mais il préférait agir de manière plus subtile. Alors, il utilisa à nouveau son pouvoir. Il ne voulait pas, cette fois, déclencher l’alarme, mais juste utiliser un appareil qui se trouvait juste au-dessus de lui. Cet appareil, c’était l’écran de défilement des informations, qui, étrangement, continuait à fonctionner. Il continuait à afficher les mêmes informations que tout à l’heure, si bien que plus personne n’y prêtait attention. C’était donc parfait ici.
Alors, utilisant la partie subtile de son pouvoir, il pirata directement le système et commença à en changer le message, petit à petit, sans que les braqueurs ne voient le changement du texte défilant. Au bout de quelques instants, il sourit et, regardant à nouveau dans la direction des jumeaux, il pointa, avec son doigt, la direction du panneau d’affichage. Ils levèrent les yeux et virent le message, que Kurai transmit en simultané à Sayuri, qui ne pouvait pas le voir de là où elle était.
-Vos pouvoirs : l’ombre et la lumière ? Répondez discrètement. C’est ce que je leur dis sur le panneau des messages au-dessus de ma tête.
Ils écarquillèrent les yeux et hochèrent lentement la tête. Kurai hocha une fois la tête, accusant réception de la réponse. Très vite, le nouveau message apparut.
-Vous pouvez et voulez bien nous aider à se sortir d’ici sans problèmes ?
Nouveau hochement de tête silencieux. Kurai eut un léger sourire. Ces deux jumeaux pouvaient en effet se rendre utile… Mais, avant ça, il avait besoin d’une diversion…
Comme si le destin l’avait entendu, une femme que tout indiquait enceinte poussa un long cri de douleur, attirant l’attention de tous. Et, sous elle s’étendait une flaque liquide. Elle était pâle, mais l’homme à côté d’elle, qui lui tenait la main, l’était encore bien plus. Alors, vint le choc.
-Oh non… J’ai perdu les eaux…
Entendant cela, Kurai pâlit et maudit une fois de plus son étoile. Parce qu’il y avait diversion et diversion… Il se demandait bien ce qu’il pouvait faire dans ce genre de cas… Après tout, déjà, de base, à part les gestes de premier secours, il n’avait absolument aucune connaissance en médecin ou en obstétrie, alors, en situation d’otage, d’autant qu’il avait déjà attiré l’attention du grand-frère Grant précédemment…
Cependant, son hésitation fut assez courte, car un des braqueurs s’avança, menaçant et leva la crosse de son arme comme pour assommer la femme. Alors, Kurai fit un clin d’œil à Sayuri, puis aux jumeaux, et montra discrètement le plafond, et plus précisément, les lumières, l’air de leur signaler que c’était le bon moment pour les éteindre, avant de se lever brusquement en s’assurant bien de lâcher sa « onee-chan » pour qu’elle ne soit pas impliquée dedans.
-ARRÊTEZ ! ça ne sert à rien de l’assommer. Je ne suis pas un expert en la matière, mais je suis persuadé qu’il y a toujours un certain délai entre la perte des eaux et l’accouchement à proprement parler !
Son intervention avait malheureusement eu le malheur d’attirer l’attention de « Jaime », qui se dirigea vers lui, avec une posture qui indiquait un air mauvais, sans doute prêt à l’abattre. Kurai déglutit et parla, apparemment, à personne en particulier, juste comme s’il pensait à voix haute.
-Euh… Là, ça serait bien si je pouvais disparaître, genre, si les lumières s’éteignaient, là, maintenant…
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Jeu 20 Nov 2014 - 12:28
Hold-up
Il fallut un certain moment avant que Kurai remarque la tentative désespérée de sa petite sœur pour capter son attention. Après une longue durée où il semblait plongé dans ses pensées, le jeune homme remarqua enfin que la nippone tentait de lui montrer quelque chose en lui tirant la manche en toute discrétion. Il suivit alors du regard le doigt de l'adolescente pointant dans la direction des deux jumeaux. D'un hochement de tête il les salua et dit à Sayuri qu'ils pouvaient en effet s'avérer utile mais qu'il fallait un moyen de communication entre eux, précisant que le langage corporel n'était pas un excellent exemple de discrétion. La question était donc comment ? Apparemment, le grand frère protecteur de la blonde semblait avoir eu une idée, toutefois il ne dit pas ce qu'était cette idée laissant patauger dans un profond mystère la saruta-hiko. Ce dernier avait gravé sur le visage une profonde concentration que la demoiselle ne voulait pas interrompre. Elle porta alors à nouveau son regard sur les deux adolescents se trouvant à l'autre bout de la salle en se demandant toujours comment Kurai allait pouvoir communiquer discrètement avec la distance qui les séparaient. C'est alors que les deux jumeaux eurent les yeux rivés en hauteur, que regardaient-ils ? La petite blonde ne pouvait pas le savoir car de là où elle se trouvait elle ne voyait pas ce qui avait attiré leur attention et qui semblait avoir attiré uniquement leur attention à eux et non pas celle des autres otages. Le regard de ses deux jeunes gens faisait des allées-retours entre le plafond et Kurai à qui ils hochaient la tête pour une raison toujours inconnue à la nippone. Mais Sayuri n'avait pas le temps de réfléchir à cela car un cri s'éleva dans la salle silencieuse attirant l'attention des otages tout comme des braqueurs. C'était une femme aux rondeurs dénonçant sans aucun doute le fait qu'elle attendait un enfant et se dit enfant avait choisi le mauvais moment pour décider de voir la lumière du jour, car oui cette pauvre femme venait de perdre les eaux événement annonçant l'arrivée proche du bébé. Alors qu'un homme armée s'avançait dangereusement vers elle, cross de l'arme pointé vers elle, Kurai prit la parole haut et fort faisant faire volt-face au braqueur se dirigeant vers la future mère. S'étant à nouveau attiré les foudres du pervers, l'onii-chan de Sayuri déglutit et parla sans interlocuteur particulier en bégayant disant que cela serait bien que miraculeusement la pénombre prenne place dans cette pièce lumineuse.
Le regard de Sayuri ainsi que celui de sa sœur se porta sur le garçon au pendentif lunaire qui n'eut aucun mal à comprendre que c'était à lui de jouer. C'est alors en un simple claquement de doigts de la main droite que celui-ci éteignit toutes les lumières. Maintenant que le noir complet régné, Sayuri chercha de la main son grand frère en lui demandant.
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 22 Nov 2014 - 18:41
Hé bien, le jeune homme au pendentif lunaire avait capté le signal pas très subtil que Kurai lui envoyait, sans aucun doute, puisque les lumières s’éteignirent bien vite, semant la confusion chez les braqueurs. Et l’étudiant en informatique profita de cette diversion pour s’éloigner un peu de la trajectoire apparente du fusil qui s’était pointé sur lui. Et il fit bien car, sous le coup de la surprise, le grand-frère Grant avait tiré une fois. La balle alla se ficher dans le mur, sans rencontrer aucun obstacle vivant, heureusement. Kurai poussa un soupir de soulagement.
Bon, les choses allaient, normalement, se calmer, maintenant. Cette petite extinction des feux allait certes augmenter la panique… Mais aussi changer les idées de tout le monde. C’était donc un bon moment pour agir en toute discrétion.
Il s’apprêtait à s’éclipser discrètement quand la main de Sayuri attrapa la sienne et que la jeune fille demanda, d’une petite voix quelle était la suite, maintenant. Il sourit, amusé de voir qu’elle continuait de s’accrocher à lui, puis, tout en lui passant rapidement la main dans les cheveux – et en les ébouriffant légèrement au passage – dans un geste affectueux, il lui répondit, presque murmurant, mais avec une pointe de son ton sarcastique habituel.
-Maintenant, Sayu-nee-chan ? Hé bien… Je dirais que c’est l’heure de la deuxième manche… Celle où la balle change de camp et passe dans le nôtre. Suis-moi, et surtout, me lâche pas la main.
Puis il reprit, avec un ton plus amusé, plus chaleureux, celui qu’il avait utilisé depuis le début avec Sayuri :
-Je t’aurais bien proposé d’aller t’enfermer dans le coffre-fort pour que tu sois en sécurité jusqu’à la fin de cette affaire, mais quelque chose me dit que tu n’aimerais pas ça, pas vrai ? Donc, reste bien avec moi. D’accord ?
Il attendit la réponse de Sayuri, puis commença se marcher lentement, pour ne pas faire de bruit et ne pas fatiguer la jeune fille. Il s’avança dans la direction des deux jumeaux et leur murmura un bref message avant de repartir.
-Restez vigilants. J’aurais peut-être encore besoin de votre aide. Guettez les panneaux d’affichage, notamment… Et, jeune fille, attends quarante secondes et rallume les lumières, si tu peux…
Puis il repartit, tirant doucement Sayuri près de lui, et se glissa derrière un bureau, non loin de là. Quelques secondes après, les lumières se rallumèrent. Kurai sourit à Sayuri.
-Et maintenant… C’est l’heure d’apprendre à ces braqueurs qu’il ne faut pas trop jouer, sinon, ils risquent s’en mordre les doigts… Have fun !
En même temps, il remonta son casque, pour avoir tout de même son catalyseur en main, et ses yeux devinrent rouges. Puis il claqua des doigts et les lumières s’éteignirent à nouveau pendant quelques secondes, avant de se rallumer en clignotant, tandis que des grilles s’abattaient devant les issues dans un claquement métallique qui fit sursauter la plupart des braqueurs, sauf le chef, qui reste stoïque et, d’une voix pleinement sarcastique, il lança :
-Hé bien, hé bien, hé bien ! Vous voulez nous enfermer ici ? Ne serait-ce pas une mauvaise idée ?
Il menaça avec son fusil mitrailleur un guichetier, qui se mit à bégayer pour expliquer ce qu’il s’était sans doute passé selon lui.
-N… Non C… Ce n’est p… Pas nous ! C… C’est u… Une cou… Coupure de cou… Courant. D… Dans ce c… Cas, p… Par m…Mesure de s… Sécurité, les g… Les grilles se referment au… Automatiquement. E… Et i… il y a un gr… groupe é… électrogène de s… secours p… pour les l… lampes et les ordinateurs.
Caché derrière le bureau, Kurai sourit à Sayuri et lui chuchota quelques phrases à l’oreille.
-Maintenant, on a disparu de leur vue. Et ils ne peuvent pas deviner que je suis responsable de cette coupure de courant. J’ai surchargé un peu le réseau, ça, c’est très facile de le saturer, vu que je n’ai pas à y pénétrer pleinement, contrairement à ce que je faisais avec le panneau d’affichage pour transmettre des messages aux jumeaux.
Il sourit à nouveau, confiant. Il savait ce qu’il voulait faire, et il ne lui restait donc plus qu’à l’expliquer à la jeune fille.
-Maintenant, petite leçon tactique. Quand tu es en très large infériorité numérique, tu as deux options, pour gagner. La première, c’est la guérilla. Des frappes rapides suivies de retraites pour se cacher. Le problème, c’est qu’il faut connaître les lieux. Là, c’est pas le cas. Donc, on va passer directement à la deuxième option. Diviser pour mieux régner. Le but, c’est de réduire le nombre d’adversaires petit à petit. Et, si, en plus, on peut faire une scission dans le groupe, c’est encore mieux. Donc, c’est ce qu’on va faire, mais pour ça, j’aurais besoin de ton aide, d’accord ?
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 29 Nov 2014 - 17:58
Hold-up
L'absence soudaine de tout éclairage avait créé dans le cœur de chacun une certaine panique le plus problématique étant les hommes armés comme le pervers qui, sous l'étonnement et la colère, avaient la gâchette facile. Car presque aussitôt que l'obscurité eut englouti la banque qu'un coup de feu se fit entendre dans la direction où se trouvaient Sayuri et son grand frère protecteur. Il n'était pas difficile à comprendre que le tir était destiné à Kurai, cadeau du pervers qui semblait depuis tout à l'heure se retenir de l'abattre. Le son de la balle sifflant dans l'air ainsi que celui de l'impact dans le mur arracha un sursaut à la petite nippone, toutefois elle fut rassurée rapidement car elle savait que la balle n'avait fait aucune autre victime que la brique du bâtiment. Ce qu'il voulait donc dire que sa cible l'avait esquivé et en parlant de cette « cible », le jeune homme avait posé sa main sur le crâne de la blonde, venant ébouriffer sa longue chevelure avant de répondre à sa précédente question. Il fit par d'un conseil à la demoiselle qui lui semblait plus qu'évident. Car en effet, son nii-chan n'avait pas besoin de préciser qu'elle ne devait pas s'éloigner de lui car loin de là cette idée avait traversé l'esprit de la nippone ! Puis, d'un ton plus taquin qu'avant, Kurai dit qu'il avait songé à ranger dans un coffre-fort bien fermer l'adolescente pour être sûr de sa sécurité mais que ce plan n'allait probablement pas plaire à celle qui allait se retrouver enfermé. Cela avait réussi à faire se dessiner un sourire amusé sur les lèvres de la petite qui n'avait pourtant aucune envie de rire dans cette situation critique, mais au moins la voilà moins tétanisé. D'une petite pression des doigts venant renforcer leurs mains jointes pour ne pas s'éloigner dans cette pénombre, Sayuri prit ce geste pour indiquait une réponse positive à Kurai, comme quoi elle resterait bien sagement avec lui. Une fois cela fait, elle suivait le rythme de marche de son aîné sans pour autant savoir où ils allaient jusqu'à ce que la blonde entende ce dernier s'adressait à quelqu'un d'autre qu'elle. Il communiquait avec les deux jumeaux qui, sans eux, n'aurait pas pu mettre à exécution ce plan astucieux. Il demanda à la fille ayant la capacité de rendre à nouveau à la pièce un aspect lumineux de faire un compte à rebours de quarante secondes ni plus ni moins et user de son pouvoir lorsque celui-ci arrive à zéro. Et sans plus d'explications, le brun tira doucement sur le bras de Sayuri pour lui faire comprendre de le suivre.
Lorsque les ténèbres furent chassées par la lumière, bons nombres des personnes présentes firent aveuglés pendant quelques instants. Pendant ce temps-là, les deux jeunes gens s'étaient planqué derrière un bureau où Kurai annonça la suite du programme. Casque audio sur les tympans, iris virant au rouge vif et un claquement de doigts suffirent au garçon à faire grésiller les néons et déclencher les fermetures d'issues. Cette soudaine action fit sourire le meneur des délinquants qui vint menacer de son arme un pauvre guichetier innocent essayant tant bien que mal à expliquer l'événement.
Et alors que ce pauvre homme s'expliquait, Kurai qui était la cause de tout cela expliqua la suite du projet qui, si tout se faisait de la bonne manière, devait parfaitement fonctionner. Neutralisé le groupe élimination par élimination en toute discrétion, cela était faisable s'ils s'y prenaient bien.
-D'accord, mais en quoi vais-je t'être utile ? Comme je te l'ai dit mon pouvoir va être difficile à exploiter dans l'enceinte de la banque. Je peux créé des plantes de mes propres mains comme des lianes pouvant servir de fouet par exemple... Mais le problème est que je n'arrive pas utiliser longtemps cette façon de faire.
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Ven 12 Déc 2014 - 23:07
Sayuri acquiesça à la demande d’aide de Kurai, tout en demandant comment elle pouvait être utile, avant de préciser que la seule chose qu’elle pourrait faire serait de faire apparaître des lianes pour s’en servir comme fouet, mais seulement pendant un laps de temps assez court. Alors il eut un nouveau sourire et lui ébouriffa à nouveau un peu les cheveux.
-Ne t’inquiète pas, petite sœur, je ne compte pas te demander de combattre. Non, dans le pire des cas, ce que tu auras à faire, ça sera d’assommer une ou deux personnes avec un objet lourd, je pense qu’on pourra en trouver dans les bureaux, si je n’arrive pas à tous les gérer. Tu sais, un truc du genre un presse-papiers ou quelque chose comme ça. Enfin, d’abord, il faut en trouver un… Donc, on va se diriger vers les bureaux. Mais d’abord, je vais t’expliquer un peu mon plan. Vu que je veux que personne ne soit mis en danger, je ferais l’appât.
Voyant que la jeune fille semblait vouloir protester, il leva la main pour lui demander de le laisser continuer. Après tout, c’était tout de même assez rare qu’il partage ses idées avant de les mettre en œuvre.
-Laisse-moi continuer, s’il te plaît. Je disais donc, je ferais l’appât. Le but, je te l’ai déjà dit, c’est de les séparer, de les diviser. Donc, j’ai deux étapes : premièrement, les séparer géographiquement. Deuxièmement, les séparer mentalement. Ils semblent assez organisés, donc ça risque d’être dur, mais tout à l’heure, j’ai surpris une discussion qui montre que la hiérarchie n’est pas non plus absolue. Donc, il y a un petit moyen. Honnêtement, je me demande quel est l’ascendant psychologique exact du chef sur ses hommes. Je sais déjà comment je vais fissurer leur bande. Enfin, plus ou moins. Mais avant ça, on va d’abord sur la séparation géographique. Jusque là, tu me suis ? OK, bon, on va bouger un peu pour trouver un meilleur endroit, donc reste bien près de moi, il ne faut toujours pas faire de bruit.
Il reprit la main de sa sœurette et commença à marcher courbé derrière les bureaux. Il cherchait à s’éloigner des braqueurs, pour attirer moins l’attention, mais il voulait aussi protéger la jeune fille. Donc, mieux valait l’éloigner des dangers immédiats. Finalement, l’idée du coffre-fort n’était peut-être pas une si mauvaise idée que cela ? Même si bien sûr il ne comptait pas la mettre en œuvre. Notamment parce qu’il se doutait que cela risquait fort de déplaire à la jeune fille. Alors, il se contenta de se fier à son instinct pour se diriger vers un des bureaux, que les braqueurs avaient vidé de leurs occupants au début du casse. Il espérait que certains bureaux puissent leur offrir un angle mort, pour qu’ils puissent respirer un peu. Car il commençait tout de même un peu à être lassé et agacé par cette ambiance lourde. Tout en avançant, il continuait d’expliquer à mi-voix son idée.
-Donc, pour les séparer, je vais d’abord attirer leur attention. Je ne compte pas apparaître directement devant eux, ne t’inquiète pas. Mais je vais plutôt leur lancer un défi. Mais leur premier réflexe risque d’être de me menacer avec les otages. C’est là que tu interviens. C’est très simple. Leur chef est intelligent. Donc il va vouloir tenter un petit jeu psychologique, mais je ne dois pas entrer dedans. Donc, c’est là que tu vas te rendre utile. Dans ce genre de cas, j’aurais peut-être tendance à me laisser entraîner et à jouer son jeu, ce qui ne serait pas bon. Tu vas être là pour m’aider à garder les pieds sur terre. Donc, ce n’est pas avec ton pouvoir que tu vas m’aider. Mais avec ta présence, je garderais à l’esprit le but premier : protéger tout le monde.
Continuant à inspecter rapidement les bureaux devant lesquels ils passaient, Kurai fit une pause dans son explication puis fit un sourire à Sayuri, comme pour diminuer l’impact de ses dernières paroles.
-Après, si tu vois une occasion de donner un coup de main, n’hésite pas. Et pareil, si tu vois l’occasion d’assommer un ennemi par derrière, te gêne pas, ça m’en fera toujours un de moins. Mais par contre, je refuse que tu te mettes en danger à cause de moi, d’accord ? Ah, on dirait qu’on a trouvé une aubaine !
Cette dernière phrase était évidemment due au fait que Kurai avait enfin trouvé un bureau qui pourrait les abriter, puisqu’il était à l’abri des regards. Il entra et fit rapidement entrer Sayuri derrière lui avant de se glisser derrière un bureau. Là, ils étaient complètement hors de vue. Il poussa un soupir de soulagement et repris la parole, sans toutefois trop hausser le ton. Hors de vue ne signifiait pas hors d’atteinte.
-Bon, maintenant qu’on a réussi à se trouver une planque plus sûre que juste derrière un comptoir, c’est mieux. Mais il ne faut quand même pas parler trop fort. Donc… Tu as des suggestions ou des remarques à faire, maintenant que j’ai fini de t’expliquer ce que je compte faire, petite sœur ?
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Ven 16 Jan 2015 - 23:24
Hold-up
Alors que la demoiselle était inquiète à l'idée d'être un poids mort pour son grand frère étant donné que ses services étaient soumis à de nombreuses restrictions. Kurai souriait encore et toujours, ébouriffant la chevelure blonde platine de sa petite sœur. Il lui affirma que cela n'était pas un problème car en aucun cas il n'avait imaginé la faire se battre. Elle allait en quelque sorte servir de couverture à son aîné, couvrir ses arrières lorsqu'il jouera l’appât. Jusque-là, c'était clair, il ne manquait plus que quelques, longues, précisions sur la manœuvre à suivre et c'était là que le brun avait à semi-perdu son auditoire c'était à dire, la jeune nippone. Déjà, le simple fait que son nii-chan décide de jouer les téméraires en étant à découvert ne lui plaisait pas, elle voulut d'ailleurs protester mais un geste brusque et net lui fit comprendre qu'elle devait se taire et le laisser poursuivre. C'était donc sans broncher que la demoiselle écoutait, avec anxiété, ce que prévoyait le jeune homme.
Ce que ne comprenait pas l'adolescente, c'était son utilité dans l'affaire. Kurai expliqua qu'il fallait les diviser psychologiquement, les dessouder, en gros les faire se retourner les uns contre les autres. Mais le nippon disait savoir comment faire, Sayuri n'avait donc rien à faire à ce sujet. Ensuite il lui parla d'une séparation géographique, faire en sorte qu'ils soient dispersés... Pour faire cela, il ajouta qu'il valait mieux changer de position, de préférence trouver un endroit discret où ils pourraient camper le temps de fignoler leur opération. Ayant élu domicile sous un bureau, Kurai s'assura qu'ils étaient bien en sécurité avant de poursuivre ses explications, gardant un ton bas pour ne pas attirer l'attention.
Il voulait jouer un jeu ? La demoiselle n'avait pas compris, enfin, en partie. Dans tous les cas son grand frère se mettait bêtement en danger... Il était si sûr de lui, mais qu'est-ce qui prouvait qu'un braqueur ayant la gâchette facile ne se mette pas à le transpercer de toutes parts pour le simple fait que le garçon ait surgi de derrière le bureau ? Rien. Absolument rien ! C'est pourquoi la petite avait peur... L'action n'était pas faite pour elle. Si ça ne tenait qu'à elle, elle ferait comme tous les otages, rester assise les mains sur la tête, pleurant, suppliant les dieux de l'île de faire quelque chose... Et puis... Kurai comptait sur elle pour lui apporter un soutien moral. Or, comment apporter un soutien psychologique si son propre mental lui faisait défaut ? Comment encourageait quelqu'un alors que mentalement elle ne voyait que la vie en noir ? Et puis... Comment allait-elle faire si elle devait remettre dans le droit chemin le raijin ? Elle ne pouvait pas vraiment lui hurler « Tombe pas dans le piège onii-chan » ! Vive la discrétion !
Non ! Elle devait se ressaisir ! Kurai prenait de gros risques, il était hors de question qu'elle lui tourne le dos ! Jamais... Elle devait tout faire pour stopper son pessimisme et vite, il fallait que son grand frère puisse compter sur son aide. De plus, le jeune homme ajouta que si jamais une faille dans la surveillance des cibles se faisait voir, Sayuri pouvait toujours profiter de l'occasion pour lui filer un coup de pouce. Puis, soudainement, il s'exclama, gardant un ton bas, « une aubaine ».
Derrière leur comptoir, Kurai demanda si la demoiselle avait quelques choses à ajouter avant de mettre en œuvre le plan, celle-ci se contenta de nier de la tête silencieusement...
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Sam 17 Jan 2015 - 18:11
Comme sa petite sœur secouait la tête silencieusement, en réponse à la question lui demandant si elle avait des remarques ou des suggestions, Kurai eut un sourire. Un sourire à mi-chemin entre son sourire rassurant et son habituel sourire carnassier.
-Très bien, dans ce cas, la contre-attaque peut commencer.
Dans la salle principale de la banque, le chef menaçait toujours le pauvre guichetier avec son arme. Cependant, lorsqu’une voix retentit dans les haut-parleurs, il se retourna, intrigué, et laissa le pauvre guichetier tranquille.
-Etto… Désolé de vous déranger, mais… Je suis celui à l’origine de la coupure de courant. Donc vous serez gentil de le laisser tranquille. Parce qu’il n’a rien fait.
La voix, qui était bien entendue celle de Kurai, était parfaitement et absolument sarcastique. Le chef se détourna du guichetier et fit signe à deux de ses hommes de chercher après le jeune homme. Et il prit la parole d’une voix calme, assurée.
-Qui es-tu, jeune homme ? Tu veux avoir la mort des otages sur la conscience, peut-être ? -Oh, que non ! Les otages ne risquent rien… Et vos hommes non plus, s’ils ne les approchent pas. -Tu ne devrais pas me provoquer. Toi ! Tue un otage, peu importe qui.
Cet ordre s’adressait à un de ses hommes, qui s’approcha d’un des otages. Cependant, il n’alla pas loin, car une sphère de foudre apparut et tomba juste devant ses pieds, l’arrêtant net. La voix retentit à nouveau, on l’imaginait presque agiter un doigt avec un léger sourire.
-Ttt… J’ai dit, on ne s’approche pas des otages. La prochaine fois, je ne raterais pas.
Le chef fit signe à son homme de reculer.
-Trouvez-le ! Et tuez-le ! Je veux voir son cadavre !
-Je vous souhaite bonne chance !
Dans le bureau où les deux japonais s’étaient réfugiés, Kurai eut un sourire et arrêta de parler dans son téléphone, ses yeux quittant leur coloration rouge pour retrouver leur coloration verte.
-Bon, ils ont mordu à l’appât. Parfait. C’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Reste sous le bureau pour l’instant, je les ramènerais ici petit à petit… Donc, je peux commencer… Mais d’abord…
Il remonta à nouveau son casque. Ses yeux virèrent à nouveau au rouge et il tendit la main devant lui. Un arc électrique apparut. Il referma le poing sur l’arme et eut un sourire. Cependant, son sourire s’effaça quelques secondes alors qu’il avait un flash.
Des zombies, partout. Dont un… Qui ressemblait à Akane. Puis des monstres, partout. Un bras. Et un symbole. Ce symbole…
Il bascula quelques instants et se rétablit en s’assurant que cet instant n’avait pas été remarqué par Sayuri.
Encore ces flashs… Pourquoi je revois toujours ce rêve ? Enfin, peu importe…
Il sortit dans le couloir, son arc en main, prêt à attirer l’attention de ceux que le chef des braqueurs avait envoyés. Mais, pour être sûr de commencer la division psychologique, il reprit son téléphone et parla à nouveau, s’adressant, via les haut-parleurs, à une personne bien précise.
-Oï ! J’oubliais un truc ! Jefferson – non mais paye ton prénom pourri – je crois que tu as un petit frère, non ? Ulysse S. Grant, pas vrai ? Je vais te dire un truc… C’est moi qui l’ai battu ! Tu devrais me remercier, je t’ai débarrassé d’un inutile ! Après tout, vu sa faiblesse, il devait te gêner plutôt qu’autre chose, non ?
Jefferson, autrement dit, le malade de tout à l’heure, poussa un hurlement de rage et voulut partir à sa recherche, mais un ordre brusque de son chef l’interrompit.
-Tu ne bouges pas ! Il cherche à jouer avec nous. -LA FERME ! Je ne t’obéissais que parce que je pensais que tu pourrais être utile ! Mais pendant quatre mois, il ne s’est rien passé ! Tu parles d’un chef ! T’es un lâche qui dit préparer minutieusement ses actions, oui ! Maintenant, je me casse, je vais buter ce gosse ! -Pars si tu veux. Mais si tu reviens, je te tues.
Alors que les autres braqueurs observaient la dispute sans rien dire, certains commençaient à s’éloigner du chef, comme s’ils doutaient de lui. D’autres s’en rapprochaient, marquant leur soutien.
Kurai, qui avait assisté à toute la scène, sourit. Il avait réussi à faire germer les graines de la discorde et à commencer à séparer géographiquement le groupe. Alors, ce qu’il avait prévu commençait bien…
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Dim 1 Fév 2015 - 0:16
Hold-up
Dès qu'il eut sa réponse, Kurai s'exclama que la contre-attaque allait pouvoir débuter. Il semblait si sûr de lui avec son sourire et son regard déterminé, à côté, Sayuri faisait bien tâche. Elle n'avait pas le courage de son grand frère, elle l'enviait et le détestait donc pour cette qualité. L'enviait parce que, si elle possédait autant de confiance en soi, beaucoup de choses iraient mieux pour elle et détestait, car elle ne pouvait s’empêcher d'avoir peur pour ce genre de personne tête brûlée ne se souciant du danger qu'une fois le mal fait... Mais, la demoiselle n'avait pas le droit de se montrer si pessimiste. Le bon fonctionnement du plan de son frère reposait sur son soutien et sa confiance, elle devait faire preuve de bravoure pour lui et pour les otages. Serrant les poings, la nippone semblait s'auto encourager avec ce geste, de s'auto persuader qu'elle était capable de faire preuve d'un minimum de sang-froid et de bon sens pour le bien du jeune raijin.
Ce dernier avait piraté le système des haut-parleurs afin de communiquer avec le cerveau du groupe tout en restant à couvert. Il dialoguait avec des paroles nettes et précises, des menaces plus précisément. Cependant Kurai n'entrait pas dans le jeu de l'homme masqué ce qui agaça bien vite ce dernier qui avait donné l'ordre général de trouver ce fauteur de troubles et de le lui ramener mort. Des mots déjà si rudes en à peine quelques minutes de parlotte... Cela s'annonçait mal aux yeux de la nippone mais, quand elle regardait son aîné, ce dernier restait décontracté. S'il restait ainsi calme, c'était qu'il était sûr de ne craindre aucun danger pour le moment ? Ou était-ce juste qu'il ne voulait pas inquiétait sa petite sœur déjà bien assez apeurée par la situation ? Difficile à dire, plutôt impossible, car l'adolescente n'était pas dans la tête du garçon. Une réponse fut bien vite offerte à la question de Sayuri. Le brun venait de se réjouir, disant qu'ils étaient tombés dans le panneau... C'était donc prévu que les braqueurs se mettent à le chercher ? La jeune fille devait bien avouer qu'elle ne comprenait rien à rien à l'opération de Kurai...le seul truc qu'elle avait bien compris, c'était qu'elle ne devait surtout pas se mettre dans le pétrin et ne pas sortir de sa cachette.
Le jeune homme remonta son casque sur ses oreilles et créa en un éclair -éclair...raijin...T'as compris x'D- un arc de foudre avant de sortir à découvert, sous le regard inquiet de sa cadette. Toutefois, il n'usa pas de son arme électrique. Non, il parla de nouveau dans les haut-parleurs. Il visait une personne en particulier, cependant Sayuri ne voyait rien de la scène planquée sous son bureau. Elle entendait cependant une dispute entre « Jefferson » et le cerveau de l'opération... Kurai avait réussi la première partie de son plan, la division.
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Lun 6 Avr 2015 - 18:27
Le jeune homme s’avança dans le couloir, arborant un sourire carnassier. Tout se déroulait comme prévu. Apparemment, ils étaient tous tombés dans le piège, pour une raison simple : le cerveau du braquage sous-estimait sans aucun doute l’étudiant en informatique et, du coup, les autres aussi. Et le seul qui aurait pu les éviter de faire cette erreur était aveuglé par la colère. Autrement dit, Kurai était le grain de sable, l’imprévu parfait qui fait foirer tout un plan judicieusement préparé. Et, ça, c’était un rôle qu’il adorait jouer. Après tout, il était parfait pour ça, donc pourquoi s’en priver ? Alors, certes, il se faisait des ennemis. Mais ça faisait partie du jeu.
A ce moment-là, il vit les deux premiers braqueurs à l’autre bout d’un couloir. Eux ne l’avaient pas encore vu. Alors il porta sa main à la corde de son arc et la tendit. Il visa calmement et tire sur un des deux, le mettant K.O sur le coup. L’autre se tournait pour savoir d’où venait la menace, mais il n’eut pas le temps de réagir qu’il se prenait déjà lui-même une flèche électrique privée de sa pointe. Il s’évanouit, électrocuté. Kurai sourit à nouveau. Et de deux. Il se cacha derrière un mur et se rapprocha un peu de son camp de base.
En vérité, son plan était simple. Et, dans sa finalité, il tenait en deux points : réduire le nombre d’adversaires… Et gagner du temps. Car, s’il ne se trompait pas, lorsqu’il avait coupé le courant tout à l’heure, cela avait déclenché l’alarme. Bien entendu, dans la banque, elle n’avait pas été entendue… Mais le poste de police, normalement, oui. Comment le savait-il ? Il avait déjà accompagné plusieurs fois son père dans des grandes banques et avait fini par comprendre comment elles fonctionnaient en général. Aussi savait-il que, dans ce genre de situations, la police ne tarderait pas à arriver. Tout ce qu’il avait à faire était de gagner du temps, mais s’il pouvait réduire le nombre de braqueurs, c’était un bonus qu’il ne pouvait clairement pas négliger.
Voyant un autre braqueur, qui, cette fois, était seul, il tira une nouvelle flèche, mais fit exprès de le rater, dans le but d’attirer son attention. Puis il se cacha alors que le braqueur tirait, faisant voler des éclats de mur. Le jeune homme ne put s’empêcher de lancer une petite provocation.
-Dis-donc, t’es pas chez toi, ici ! Respecte un peu les murs des autres, espèce de malappris !
Arme au poing, le braqueur s’avança vers l’angle du mur pour faire payer à Kurai son insolence, mais il fut accueilli par une masse électrique qui vint percuter son visage, l’envoyant au pays des songes, tandis que le jeune homme recréait son arc avec un petit sourire. Utilisant son pouvoir, il demanda ensuite aux jumeaux d’éteindre les lumières pendant exactement quinze secondes. Ce qu’ils firent dès qu’ils virent son message. Le jeune homme en profita pour se déplacer un peu et prévenir sa prochaine action.
Plusieurs minutes plus tard, le jeune homme se rendit calmement au bureau qui était son camp de base, un sourire amusé sur le visage. Il entra et sourit à sa petite sœur d’un air triomphant. Il fit disparaître son arc.
-Hé bien… Mission accomplie. La police va arrive d’ici quelques secondes et ils sont soit complètement K.O, soit cachés, et j’ai pas forcément envie de partir à leur recherche. Je laisse ce plaisir à la police. Tu viens, on va les accueillir ? Après tout, on leur donne un joli petit cadeau, donc autant leur remettre en main propre, tu crois pas ?
Et c’est ainsi que, quand les policiers investirent les lieux, ils trouvèrent, dans le hall, quasiment tous les braqueurs qui étaient assommés, réunis en tas. Derrière eux, adossé au guichet, se trouvait Kurai, toujours sarcastique. Il ouvrit les bras pour montrer qu’il était désarmé, pour que les policiers ne le prennent pas pour un des braqueurs. Puis il les salua en s’inclinant.
-Vous tombez à pic, messieurs les policiers ! Voici la plupart des braqueurs de la banque. J’ai bien peur que quelques uns ne m’aient échappé, par contre, et j’ignore où ils se cachent. Mais comme je ne suis qu’un simple civil, j’ai préféré éviter de partir à leur recherche.
Les policiers, étonnés, regardèrent ce drôle d’énergumène se présenter si naturellement à eux. Et, à ce moment, ils prêtèrent attention aux murmures des autres otages, qui remerciaient le jeune homme pour ce qu’il avait fait. Un des policiers, toujours éberlué, s’avança d’un pas en s’éclaircissant la gorge et demanda, hésitant :
-Euh… Jeune homme, c’est vous qui…
Kurai sourit, amusé, mais pas surpris.
-En effet. La guérilla est clairement une bonne façon de faire. Mais je n’aurais pas réussi seul, j’ai été aidé par plusieurs personnes.
Il désigna les jumeaux et Sayuri, puis regarda à nouveau les policiers en désignant la femme enceinte.
-Par contre, vous feriez mieux d’appeler une ambulance, parce que je crains que cette femme n’ait perdu les eaux tout à l’heure.
A ces mots, un des policiers appela rapidement les secours pour qu’ils viennent avec une ambulance. Les forces de l’ordre embarquèrent ensuite les braqueurs K.O après leur avoir passé les menottes. Kurai, accompagné de sa petite sœur, les suivit car ils voulaient l’interroger, ce qui était logique.
Cependant, ils n’allèrent pas bien loin, car, très vite, Kurai entendit un cri de rage qui venait de derrière lui. Agissant par réflexe, il poussa Sayuri, se prenant de plein fouet une charge violente qui provenait de Jefferson. Heureusement pour lui, le jeune ne se retrouva pas propulsé très loin et put assez vite se rétablir. Les policiers avaient dégainé leurs armes, mais ils ne pouvaient tirer, simplement car l’autre avait lui aussi sorti son arme. Et il eu un sourire carnassier.
-Tu m’as pris mon petit-frère. Alors il n’est que justice que je te prenne ta petite-sœur, pas vrai ? Dis-lui adieu !
Tout se passa alors très vite, mais, pour Kurai, le temps sembla se dilater. Il vit Jefferson appuyer sur la détente de son arme et se prendre une balle qui le désarma presque immédiatement. Il vit Sayuri sur la trajectoire. Alors, il ne réfléchit pas. Il courut de toutes ses forces et sauta, se retrouvant soudain sur la trajectoire de la balle. Il sentit la balle lui transpercer l’épaule, heurter l’omoplate et s’arrêtant, cessant son travail de déchiqueteuse. Sous l’impact, il atterrit presque sur Sayuri.
Un instant, il crut voir le cerveau du braquage, qui s’éclipsait tranquillement en le saluant de la tête et en lui adressant un sourire, comme s’il reconnaissait sa défaite, mais c’était sans doute son imagination. Il essaya tant bien que mal de se relever, tandis que les policiers hurlaient qu’ils auraient besoin d’une autre ambulance. Finalement, le jeune homme réussit à s’appuyer sur un bras. Il grimaça sous la douleur et tenta d’adresser un sourire rassurant à la jeune fille qui se tenait à côté de lui.
-Ne t’inquiète pas, Sayu… Je… Je vais… Bien… J’ai juste… Un peu… mal. Je t’avais bien… dit… qu’il ne… t’arriverait… rien, pas vrai ? Je suis content… d’avoir… tenu… ma… promesse.
Ne pouvant plus lutter, il ferma les yeux, s’évanouissant. La dernière image qu’il eut à l’esprit fut l’hallucination d’Akane, qui se précipitait vers lui.
Et ce fut ainsi que le jeune homme s’évanouit, du sang répandu autour de lui…
FIN DU RP POUR MOI ! o/ Je te laisse conclure, soeurette ! ^^
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Sujet: Re: Aller à la banque, c'est dangereux ! [Sayuri/Kurai] Dim 31 Mai 2015 - 22:08
Hold-up
Ainsi planquée sous son comptoir, Sayuri était dans un angle mort, impossible de voir la situation ni même sa rencontre du jour, cette personne qu'elle appréciait déjà énormément, Kurai. Le fait que la nippone ne voyait rien ne faisait qu'amplifier ses craintes. Les coups de feu, les « arg » et autres grommellements de douleurs lâchaient après avoir était touché... Tout cela faisait peur et pour couronner le tout, la demoiselle était recroquevillée sur elle-même, la tête entre les jambes, les paumes serrées contre les tempes, sans savoir si celui qu'elle appellait « onii-chan » allait bien. Sayuri se sentait si honteuse... Honteuse d'être si peureuse, inutile dans des situations si critiques... Mais elle n'y pouvait rien. Elle, cette petite miss ayant grandi loin des villes dans un cadre de vie paisible et sécurisé... De sa naissance jusqu'à son arrivée ici, les choses les plus dangereuses qu'elle avait pu rencontrer étaient des insectes à dards, des plantes vénéneuses et les animaux carnivores rodant trop près de son village natal. Autrement dit, elle ne savait rien des lieux urbains, elle ne comprenait pas les habitants des villes à tel point qu'à ses yeux, ces êtres humains là semblaient d'une autre race que la sienne. En bref, comment pouvait-elle garder son calme et le peu de courage qu'elle possédait dans un tel pétrin ?
Les lumières s’éteignirent brusquement. La blonde déduisit que le raijin avait demander un coup de main aux deux jumeaux de tout à l'heure. Cela voulait donc dire qu'ils allaient bien, tous les trois, ainsi que, probablement, la totalité des otages. À cette pensée, Sayuri se mettait soudainement à se faire un sang d'encre pour la jeune femme enceinte qui avait apparemment perdue les eaux... Et si cette pauvre dame perdait son enfant ? Sayuri avait lu ça dans des livres, les fausses-couches dû à un état de stress, des choses comme ça, elle n'avait pas tout compris à cette époque, car elle avait dû lire ça assez jeune.
Mais apparemment, elle n'avait pas trop à s'en faire. Kurai était revenu vers elle, lui annonçant sa victoire face aux assaillants de la banque ainsi que l'arrivée des policiers qui ne devait désormais n'être qu'une question de secondes. Il l'invita aussi à sortir de sa cachette afin d'accueillir les forces de l'ordre. La miss était assez réticente, mais accepta tout de même, restant près, presque collé à son grand frère. Elle fut d'ailleurs très gênée lorsque le brun la désigna devant les gendarmes comme étant d'une précieuse aide lors de la mise en arrêt d'état de nuire des voyous.
La femme enceinte emmenée dans une ambulance, les malfrats menottés, tout semblait dire que tout était bien qui finissait bien... Or, un élément perturbateur arriva. Jefferson, une arme à la main, semblait enragé. Se dernier s'était jeté contre Kurai avec violence, sa véritable cible n'étant cependant pas le raijin, mais la saruta que le brun avait poussé dans un réflexe de protection.
L'homme furieux, prétendait que prendre la vie de la demoiselle serait légitime, car Kurai avait pris celle de son frère. À partir de là, tout vira au cauchemar. Sans même avoir le temps de comprendre, une détonation se fit entendre, suivit d'une rafale d'autre. Jefferson et Kurai tombant à terre presque instantanément, le braqueur criblé de balle, mort sur le coup, le raijin grièvement blessé à l'omoplate.
Le frêle corps de la nippone se crispa, les yeux écarquillés, éclairaient par une seule lueur, celle du choc, de la peur… Les larmes commençaient à perler d'elles même. Kurai était à ses pieds, le sang s'étalant sur le carrelage blanc du bâtiment. Un policier avait eu le réflexe de poser une main devant les yeux de la saruta tremblant comme une feuille.
Kurai assurait que tout allait bien, qu'il était heureux d'avoir tenu sa promesse, celle de la garder saine et sauve, avant de sombrer dans le coma, suivit des appels à l'aide des policiers et l'arrivée des ambulanciers.
Sayuri les voyait l’emmener, en criant « Kurai-kun ! » Les sanglots brisant sa voix. La demoiselle fut, elle aussi prise en charge par les infirmières, la recouvrant d'une couverture et la faisant monter dans l'un des véhicules, ils l'emmenaient à l'hopital voir si besoin un psychologue car elle venait là, d'etre exposé à un choc des plus brutal ...