Himitsu no Kii
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 Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven

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MessageSujet: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptySam 25 Juin 2016 - 13:10

Un autre jour de semaine, une autre journée bien remplie pour le jeune Néerlandais. Une journée de routine et de banalité affligeante, une journée de normalité, encore une. Comme chaque début de journée depuis qu’il avait été amené sur cette Île, depuis qu’il avait décroché cet emploi au lycée Danshi, il s’était levé au son doux et répétitif de son réveil matin. Il avait ouvert les yeux sur cette vision régénératrice du petit matin : sa si chère Elena. Son aimée aux cheveux d’ébènes et au regard d’océan encore voilé par l’heure matinale. Et directement, un sourire s’était épanoui sur son visage. Une fois encore, comme chaque matin, il se trouva chanceux. Chanceux d’avoir pu faire sa rencontre, chanceux d’être aimé de la sorte, chanceux de la savoir si compréhensive, chanceux de pouvoir juste s’endormir et s’éveiller dans ses bras, un rituel instauré dès la première nuit de leur relation. Depuis cette soirée où chacun s’était déclaré ne pouvant retenir les sentiments qui les unissait. Depuis un certain temps déjà, il partageait son existence avec cette étudiante en lettre, elle qui était encore son assistante et qui avait tout simplement ravi son cœur par la douceur et la grâce de sa personne. Il arrêta rapidement le rythme mélodieux et briseur de rêve pour ne pas la déranger plus que nécessaire et se glissa hors de la chaleur de son étreinte et de ses draps. Il déposa un tendre baiser sur son front, avant de s’échapper vers la cuisine pour préparer le café dont ils auraient bien besoin tous les deux. Puis, avant qu’elle ne s’éveille définitivement, le néerlandais se rendit dans la salle de bain pour ses ablutions matinales.

Un tout autre rituel qu’il avait dû mettre en place s’enclenchait alors. Encore maintenant, malgré les évènements de la Tour sans fin et son fantôme frappeur, il préférait la savoir endormie quand il se trouvait dans cette pièce. Car le temps de la discussion n’était pas encore arrivé, il n’avait pas encore eu le courage de répondre aux milliers de questions qu’Elena devait se poser à son sujet, et surtout sur son passé. Depuis la rencontre avec ‘Ghost’, ou du moins, cette apparition sortie des tréfonds de sa mémoire, l’américaine avait pu avoir un aperçu assez clair sur ce qu’il voulait lui cacher. Une bonne partie de son existence, concentrée en un peu plus de trois années où il n’avait plus été lui-même. Trois années de son adolescence, passés dans l’enfer de la drogue, des gangs et de la rue, cette vie qu’il avait embrassée de son plein gré à l’époque, trop bouffé par la colère pour voir une autre porte de sortie. Cette vie dont il était revenu marqué à l’encre sombre à même la peau. Depuis cette époque, ces dessins la parcheminaient, gravant cette passade pour l’éternité. Ses bras et son dos, noirci d’art de violence, ainsi que l’une ou l’autre cicatrice, d’altercation ou d’injection, voilà ce qu’il masquait encore à sa vue à elle, voilà ce qu’il avait réussi à lui voiler tout ce temps, voilà ce qu’il cachait au monde depuis tant d’années. Paradoxalement, il n’avait pas honte de son corps, il ne le pourrait jamais, ne fusse par respect pour celle qui lui avait permis d’ouvrir les yeux. Non, il appréhendait plutôt sa réaction. Pour lui, elle ne pouvait être que négative. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Car, plus le temps s’écoulait, plus il découvrait à cette femme qui partageait sa vie une bonté et une compréhension si profonde qu’il n’en voyait la limite. N’importe qui d’autre se serait enfui en devinant ses anciennes fréquentations. Personne ne serait resté pour une histoire ne datant que de quelques mois. Mais, pas Elle. Non, pas Elle, pas Elena. Elle attendait, patiente, qu’il soit prêt à lui faire part de tout ça. Elle attendait que ces mots bloqués dans sa gorge ne sortent d’eux même. Pour tout ça, Johan se voyait se convaincre un peu plus chaque jour de lui dévoiler ses bras, de lui dévoiler toute la vérité, si sale et dérangeante pouvait-elle être. Après tout, par respect pour elle, par respect pour eux, il ne pourrait garder ce statu quo beaucoup plus longtemps. La providence avait fait que sa bienaimée n’avait pas été curieuse de découvrir ces parties de son corps. En réalité, il la savait trop timide et réservée pour le faire. Et il avait pu user de ce temps supplémentaire pour s’habituer à cette perspective future.

Et encore ne fois, il songeait à tout ça sous la douche. Durant ces instants de solitude où l’eau chaude dégoulinant sur la peau devient étrangement à la fois le meilleur des psychologues et la meilleure des thérapies. Quand il eut terminé, il s’habilla, un simple jean’s et une chemise blanche, toujours à manches longues, toujours accompagnée de ce gilet vert tendre, malgré que le temps se faisait plus clément. Tout était bon pour masquer aux yeux des autres, et surtout de ses élèves, ce qui courrait sur sa peau. On ne pouvait être trop prudent, après tout. Même si tout ceci faisait partie de sa vie privée, il ne doutait pas que cela mettrait un certain coup à la réputation de l’école, et à la sienne.
Une fois sortis de la salle de bain, il se rendit dans la cuisine où il prépara tout ce dont ils auraient besoin pour petit-déjeuner. En réalité, il s’avait bien qu’il devait être le seul à se lever ce matin, son Elena ne débutant pas ses cours si tôt, aussi laissa-t-il simplement un petit mot doux, à côté de sa tasse pour quand elle se lèverait. Après une solide collation accompagnée d’un café assez bien sucré, il se glissa dans la chambre et finit d’éveiller son aimée par un tendre baiser. Une ou l’autre parole échangée, un simple ‘au revoir’, un simple ‘à ce soir’, et il sortit de leur appartement, direction son lieu de travail.
Il avait la chance d’habiter proche de lu lycée, puisqu’il résidait ans l’un des logements de fonction mis à disposition des enseignants. Aussi c’est à pied qu’il se rendait dans le temple de la connaissance, sa mallette un peu désuète en main. Il n’était pas reconnu comme étant le plus moderne des professeurs, et recevait bien volontiers les petites taquineries qu’il pouvait entendre à ce sujet. Simplement, il s’en fichait, et ne changerait jamais ce qu’il était pour de ces paroles adolescentes. Une courte matinée de cours l’attendait, où il enseignerait son savoir avec envie et passion, tout en gardant en mémoire que peu de ses élèves avaient une réelle passion pour la biologie. Qu’à cela ne tienne, du moment qu’ils pouvaient retenir une petite chose de son cours, il en serait content. Doucement mais surement, il arrivait à la fin de sa première année d’enseignement. Pour sûr, il s’était bien amélioré depuis le mois de septembre. Plus sûr face à sa classe, plus assuré dans ses propos, ses préparations de cours se faisaient de moins en moins à la dernière minute, tout comme ses corrections et ses photocopies. Il lui avait fallu un certain temps d’adaptation, mais il s’était découvert une véritable passion pour l’enseignement. De quoi exorciser un peu le fait que lui-même n’avait jamais pu mettre les pieds dans un lycée ‘normal’ et même si celui-ci ne serait jamais tout à fait dans les normes, il s’efforcerait de faire en sorte que tout se passe bien pour tout le monde.
Petit à petit, il entrapercevait l’espoir, celui d’une vie où il n’aurait plus à se soucier de ses anciennes fréquentations, celui d’une vie où il pourrait simplement être heureux, entouré des personnes qui comptait pour lui. Ah ! Il avait encore tant à faire pour se reconstituer un vrai réseau d’amis. Mais désormais, sur cette Île où il était retenu de son plein gré, il avait tout le temps dont il avait besoin et se laissait porter par le mouvement.

Ses cours se terminèrent, tout juste peu après midi, mais sa journée, elle, était de loin de l’être. Le néerlandais avait bien l’intention de profiter de ce temps supplémentaire pour s’adonner à sa passion et également second métier : la recherche en botanique. Les saisons avançaient, les mois défilaient et, avec elles, la nature se transformait, offrant au monde teinte et forme toujours plus changeante, toujours plus fascinante. Trouver des nouvelles espèces végétales, les caractériser, les répertorier, les dessiner dans son carnet, en recueillir divers échantillons et les analyser un peu comme il pouvait… La recherche est un métier très exigeant et pourtant au combien gratifiant. Le bonheur de découvrir quelque chose de nouveau, sur cette Île, il était présent presque à chaque instant. Toutes ces plantes… Parfois primales, parfois trop avancées, si éloignées de leurs homologues des continents, si éloignées des illustrations des livres et publications… Oui, s’en était réellement fascinant. Cet endroit était un vrai jardin d’Eden.
Alors comme souvent, il passerait l’après-midi dans sa si chère forêt, carnet à la main, l’œil aiguisé. Emportant sa sacoche de peau beige vieillissante, il quitta sa classe et traversa la cité scolaire pour se rendre au milieu des bois.
Le temps était splendide, le soleil éclatait depuis quelques jours déjà, signe d’un été naissant et pourtant bien installé. Mais il savait que cela pouvait changer à tout moment. En ce lieu magique, la météo était très souvent sujette aux caprices des possesseurs de la magie de l’orage et tempête. C’était un peu perturbant, mais on s’y faisait. S’enfonçant dans les lieux, il recherchait de quoi étancher sa soif de curiosité. L’astre de lumière frappait fort sur la cime des arbres qui, par endroit, se transformait en véritable serre vivante. Ça aussi, c’était quelque chose de perturbant. Les types de sous-bois n’était pas fixe, et contenant même une diversité telle que cela en était à peine croyable. Il n’était pas rare de voir sapin de palmier se côtoyer au beau milieu d’un champ d’hêtres. Des arbres et fleurs provenant pourtant de climat opposé pouvait ici se rencontrer. La raison ? Il ne l’avait pas. Du moins, pas encore. Mais il persévérait dans ses recherches. D’après ce qu’il voyait, il avait atteint la portion majoritairement tropicale. L’humidité ambiante avait bien augmenté et, se couplait à la chaleur déjà présente, l’amplifiant. Jusque-là, il n’avait voulu se défaire de la moindre pièce de vêtement, gardant son pull, gardant sa chemise longue. Il n’avait plus l’habitude de cela. Il était habitué à des étés tellement plus cléments, ceux des Pays-Bas, et avait toujours voyagé dans l’hémisphère sud durant leur hiver. En sueur, il se résolut à se stopper dans une trouée d’arbres et observa longuement l’environnement l’entourant. Mis à part les sons habituels, les chants d’oiseaux, le léger grouillement d’insecte, il ne percevait rien d’autre. Personne. Il ne pouvait y avoir quelqu’un ici, après tout. Il était seul.

Johan se détendit alors et posa son sac sur le tapis d’humus. Il ouvrit les pans de pull et l’enleva enfin. Il respirait un peu mieux, mais avait toujours affreusement chaud. Après avoir posé son vêtement sur ses affaires, il osa. Après tout, il était seul ici. Il osa défaire les boutons de ses manches de chemise et les releva. Il en fit de même avec ceux de son col, dévoilant son cou. Un temps, il se perdit dans la contemplation de l’encre qui courrait sur sa peau, traçant les contours de l’effleurement de ses doigts. Même après toutes ces années, ils ne s’étaient pas estompés. Morbidité noire mêlé à la beauté et la diversité de la nature, voilà de quoi il était couvert. Puis, gardant son sourire, il s’étira, et massa distraitement son épaule endolorie par le poids de sa besace. L’endroit était parfait pour un petite pause. C’est alors que son regard s’accrocha sur une teinte dénotant tellement avec l’environnement qu’il se demanda comment avait-il fait pour ne pas s’en rendre compte plus tôt. A peine à quelques mètres de lui, au pied d’un arbre, reposant à l’ombre, une seule et unique fleur, à la fois commune et très singulière. Une seule rose, dépourvue de son pied de rosier, comme si on avait planté une fleur coupée. Une seule rose d’un pourpre profond, qui parait ses pétales tout autant que ses épines. Véritablement, magnifique.
La scène était assez étrange pour être presque irréaliste pour lui, et pourtant, c’était bien la réalité. Il se devait de croquer la scène, pour l’offrir à son aimée quand il rentrerait. Il tira son carnet de croquis de sa ceinture, ainsi que son portemine et alla s’accroupir auprès de l’apparition. Et il commença à en tracer soigneusement les contours.
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyDim 26 Juin 2016 - 23:45

L'air ambiant était des plus bizarres, une curieuse sensation m'envahissait, une sensation de déjà vu. Le plus bizarre c'est que j'assistais à cette scène, scène que je voyais pour la première fois de l'extérieur. Mon corps si quelconque se trouvait dans ma chambre du pensionnat où je faisais mes études. En fait, j'avais vu juste... je suis quelqu'un de banal au physique banal. Etait-ce moi encore une fois qui me dénigrais comme beaucoup ces derniers temps ? Quoi qu'il en soit, j'étais donc dans ma chambre, simplement vetu d'un short et d'un tee-shirt d'une couleur vers d'eau me frictionnant énergétiquement l'extrémité des doigts. En assistant à cette scène j'avais l'intime conviction que cet étrange pouvoir provenait de cette chevalière, achetée pour trois fois rien quelques heures plus tôt. Comment expliquer dans ce cas là que j'arrive à produire des mini-éclairs ? J'avais repassé cette scène dans ma tête des centaines de fois, remémoré un nombre incalculable de fois ma journée et à chaque fois j'arrivais à la même conclusion à chaque fois : la chevalière était la seule chose qui changeait de mon quotidien habituel !

Oui, j'en avais la certitude c'est ce satané bijou qui a tout chamboulé ! Cet anneau sigillaire représentant une tête de lion en train de rugir devait être enchanté ou alors un truc du genre. J'avais beau chercher je n'avais plus de doute, en plus j'avais pris soin de bien choisir le doigt porteur de la bague à large chaton en raison de la signification qu'elle pouvait apporter mais au final ça ne prenait plus aucun sens. J'avais opté pour la main gauche car cela représentait la sensibilité, le coeur ainsi que pour l'index ayant la symbolique de la tempérance, sagesse mais surtout la justice ! Non pas que je suis un super héros dans l'âme mais je ne me voyais pas la placer sur le pouce symbole de l'égocentrisme et l'orgueuil. Véritable impression ou simple effet psychologique j'avais l'impression que mon index gauche était justement beaucoup plus chargé en électricité que mes autres doigts. Commençant à paniquer je tentais de retirer le bijou aussi fort que je le pouvais mais sans aucun succès, la bague ne voulait pas venir ayant même l'impression que plus je tentais de l'enlever plus elle resserait son étreinte autour de mon doigt. En plus de ça, je continuais de produire des éclairs de plus en plus forts, un ayant même détruit un de mes disques durs remplis de musique.

Devenu presque hystérique je voyais de grosses gouttes de sueur perler sur mon front devant cet état de stress avancé. Je me liquifiais totalement lorsque la chevalière s'illumina éblouissant toute la pièce. Automatiquement mes paupières se fermèrent avant de se rouvrirent sur un nouvel endroit.... C'était un rêve ou plutôt un cauchemar que je venais de revivre en direct ! Ce cauchemar était presque identique à ce que j'avais vécu la veille au soir hormis la fin bien évidemment. J'avais mis le temps mais j'étais persuadé avoir réussi à trouver le sommeil pour finalement me réveiller là, sur une plage au milieu de nul part. En réalité cette curieuse sensation comme quoi j'étais en sueur dans mon rêve provenait sans doute de l'eau qui était en train de me lécher progressivement le visage, encore quelques minutes et j'aurais été sous l'eau et complètement noyé ! Me relevant précipitamment je reculais dans le même temps pour me mettre à l'abris de l'eau comme un chat aurait plus le faire. Je pris quelques instants pour regarder aux alentours constatant que ma première impression était la bonne concernant l'endroit où je me situais. Mais comment avais-je pu faire mon compte pour me retrouver ici ? Même en étant somnambule il était peu probable voire impossible que je quitte ma chambre puis mon pensionnant pour faire après plus de 100 bornes pour arriver à la plage la plus proche. Non, on avait sans doute dû me transporter jusqu'ici, même me droguer pour assurer le transport ce qui pourrait expliquer ce rêve bizarre et peut-être même qu'au sujet de ces éclairs provenant de mes mains c'était des hallucinations dues à la drogue ? J'étais partagé entre la satisfaction de savoir que ces éclairs n'étaient peut-être le fruit de mon imagination et la peur concernant mon arrivée ici.

En tout cas j'étais toujours affublé des mêmes vetements que la veille, à savoir un simple short et tee-shirt. Ca n'allait pas être coton d'avancer comme ça, sans veste mais aussi sans chaussure voyant la forêt qui bordait la plage où je me trouvais. Un choix se portait donc tout naturellement à moi, rester ici et attendre sans savoir si la marez allait monter ou alors partir en exploration dans cette forêt. Une chose était sure je n'étais plus dans les environs de seattle, aucune forêt n'étant proche de la plage là-bas. Il ne me fallut pas longtemps pour me décider et me mis en marche direction la forêt.

Le moins que l'on pouvait dire c'est que ce bois était bien fourni en arbre ce qui n'était pas très étonnant mais j'étais un peu perdu déjà parce que je ne savais pas où j'étais mais aussi car ma Seattle était essentiellement entourée de grandes étendues désertiques et là j'avais le droit à une flore bien fournie. Pour ce qui est de la flore par contre on repassera mais ce n'était pas déplaisant, je me voyais mal faire face à un loup ou encore un ours. Machinalement, je mis mes mains dans les poches de mon short découvrant que j'étais encore en possession de mon Ipod ! La chance ! Malheureusement ma joie fut de courte durée remarquant que je n'avais plus mes écouteurs ayant du les perdre pendant que l'on me transportait ici. D'un coté si mon précieux appareil n'est pas endommagé ça voudrait dire que j'ai encore ma playlist ! Oui je sais cela peut paraitre bizarre mais lorsque vous passez plusieurs heures à vous battre contre ce logiciel si chiant qu'est itunes je peux vous assurer que c'est très important. L'importance est relative bien évidemment vu que je ne sais même pas où je me trouve mais dans des situations anxieuses on se rattache à ce que l'on peut et en l'occurence à mon préceux balladeur mp3.

Serrant mon Ipod dans ma poche je continuais ma progression dans ce dédale d'arbres ne remarquant même pas la présence de certaines balises indiquant la présence d'un sentier pas très loin, sans doute à cause de l'inquiétude ou encore le stress. Cependant, j'avais bien remarqué qu'il faisait chaud, très chaud mais pas seulement la diversité de la flore était très impressionnante. Bien que mes connaissances en la matière étaient très limitées je pourrais parier ma collection de vinyls qu'il était normalement pas normal voire impossible de croiser certaines espèces ensemble. Je n'étais pas dans un endroit normal, j'en avais la certitude. Mes pieds commençaient à me faire de plus en plus mal, le tapis d'une forêt n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour une randonnée à pieds nus mais pour l'instant tout ce que je pouvais faire c'était de serrer les dents et espérer trouver vite une solution pour sortir de là. Je commençais à penser que j'aurais dû rester sur cette plage, non je commençais à regretter plutôt ! Laissant enfin mon précieux appareil musical dans ma poche, j'écartais une fougère qui me bloquait le chemin m'enfonçant toujours plus. Jusqu'à l'instant où je vis quelq.... Je stoppais net restant juste derrière un gros arbre que je ne saurais nommé. Un nouveau dilemme, encore un se présentant alors. Devais-je demander mon chemin ou tout simplement des informations sur cet endroit ? Devais-je rebrousser chemin ou continuer à l'observer au risque de me faire voir ? Je n'étais pas très chaud pour cette dernière solution n'étant pas un voyeur je préfèrais limite me contourner cette personne... mais pour aller où ? Je n'avais aucun endroit où aller finalement ? J'haussais les épaules et tout en prenant une profonde inspiration me présentais devant l'inconnu qui selon toute vraisemblance prenait des notes. N'étant pas certain qu'il m'ait vu malgré le fait que je lui faisais vraisemblabement un peu d'ombre, je me raclais la gorge :

"Euh Monsieur... excusez moi de vous déranger... mais... euh je suis... comme qui dirait perdu. Enfin non je ne sais pas où je suis et comment j'ai atteri là pour être honnete."

Je passais une main derrière mon dos tout en attrapant mon autre bras, un air gene apparaissant sur mon visage. En plus je commençais à être drolement fatigué, faut dire que cette chaleur n'aidait pas vraiment, la tête commençant à tourner également je luttais pour montrer à mon interlocuteur mon  état de faiblesse naissant. Ne sachant pas vraiment qui il était je ne pouvais pas me permettre de me laisser aller comme ça. Mais une chose attira mon attention, une chose qui en temps normal pourrait effrayer certaines personnes mais pas moi, l'homme arborait des tatouages. Ne voulant pas paraitre trop familier, ni malpoli je jetais de temps à autre de petits regards en leurs directon afin de les visualiser. Meme si la situation ne s'y prétait pas, c'était plus fort que moi, les tatouages et ce qu'ils représentaient faisaient vraiment partis de moi.
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyDim 3 Juil 2016 - 23:22

Quelles teintes magnifiques ! Quelles couleurs chatoyantes à son regard de balance !  Oui, l’après-midi promettait déjà tellement. Dans cet environnement, dans son milieu naturel en quelque sorte, il se sentait réellement bien. Apaisé, coupé de ce monde de béton toujours à cent à l’heure, reposé. La forêt, et même la nature sous toutes ses formes était son élément naturel. Dire qu’il était né, avait été élevé dans un environnement plutôt urbanisé. Loin, très loin de cette Île enchanteresse, dans ce petit pays menacé à chaque instant de disparaitre sous les flots. Peut-être que si l’Homme n’avait pas provoqué la mer en repoussant ses frontières toujours un peu plus, sa nation ne serait sous le joug d’une terrible épée de Damoclès constante. Enfin, quelque part, il n’était plus concerné, pour le peu qu’il l’était avant. Désormais, c’est en ces lieux étranges et magnifiques qu’il s’était établi comme jamais. Il s’était installé, comme s’il ne comptait plus quitter l’Île. Plus jamais. Simplement parce que ici, comme nulle part d’autre ailleurs, il se sentait chez lui. Il se sentait lui-même. Ici, il n’avait plus à masquer son don au regard inquisiteur des autres, il n’avait donc plus à masquer sa nature profonde. Devoir s’empêcher, jour après jour, d’user de sa magie, la restreindre au maximum pour ne pas éveiller les soupçons, ne s’entrainer que dans le but de se contrôler. Nombres de descendants apprenaient pour leur pouvoir à peine quelques temps avant d’être invité sur Awashima. Johan n’avait pu s’empêcher de s’étonner quand il apprit cette information. La magie avait toujours été quelque chose de très naturel pour lui, une partie intégrante de sa personnalité même. Et pour cause, c’est dans sa petite enfance qu’il avait découvert qu’il pouvait faire éclore un véritable parterre de fleur avec ses mains, au grand dam de sa mère, au bonheur sans borne de sa grand-mère. Il avait grand mal de se souvenirs de cette époque où il était un profane. Par contre, il se souvenait bien plus nettement de ce que cette catégorie de la population, majoritaire, lui avait fait subir. Ostracisme, racisme, manipulation pour ses profits personnel, il ne pouvait tout comptabiliser tellement tout ceci faisait juste partie de son existence. Habitué à être différent, pas par choix, mais par rejet des autres. S’il n’avait été un homme profondément bon, pardonnant les erreurs, il en aurait pu garder rancœur. Il comprenait, mais se désolait de cet état de fait. Si tout ce rejet de l’autre n’existait pas, il n’aurait peut-être pas commis ces erreurs qu’il portait dans sa chair.
Ce n’était pas une façon pour lui d’amoindrir ses fautes, car elles étaient bien réelles et lui les assumait autant que possible, à défaut de le faire pleinement. La logique voudrait qu’il croupisse en prison après tout pour ses délits passés. Mais il n’avait eu le courage de se rendre, il n’avait eu le courage d’infliger d’autres années de solitude à sa grand-mère. Il n’avait eu le courage de l’abandonner à nouveau. Une excuse peut-être, mais cet environnement aurait eu tôt fait de détruire définitivement l’individu qu’il était, qu’il avait mis en suspend le temps de cette passade dans les rues. Et il serait devenu aussi pire qu’avant. Mais tout ça, c’était fini, faisant parti d’un passé pourtant pas si lointain. Les mois s’égrainaient et, doucement, il en arrivait à la fin de sa première année. Elle était passée si vite, en un clin d’œil. Pourtant, déjà, il ne voudrait l’échanger pour rien au monde. Car c’était en cette année qu’il avait rencontré son aimée, sur cette île en cette journée d’Automne qui resterait gravé en lui. Et depuis cette déclaration réciproque un bon mois plus tard, il vivait une idylle presque sans tâche avec sa belle américaine. Sa seconde chance. Son tout. De quoi le convaincre définitivement de ne plus jamais repartir d’ici. Ce n’est pas comme s’il le pouvait de toute façon. Il ne savait pas encore très bien ce qui se tramait, et l’expérience dans la tour d’Hizumu n’avait qu’ajouter du flou au ‘pourquoi’.
En attendant, le néerlandais profitait de la vie, et particulièrement en cette journée très clémente, presque étouffante.

Soigneusement, il traçait les contours de cette rose solitaire au milieu d’un environnement pourtant tropical. Peut-être tenterait-il d’en apprendre plus sur elle, de la recueillir dans un pot de terre, pour l’amener dans son appartement. Ou peut-être la laisserait-elle reposer à l’ombre tout le reste de l’été, jusqu’à ce que les premières gelées ne l’emportent définitivement. C’est sur son carnet en dessin, compilant ses recherches depuis son arrivée ici qu’il dessinait ce qu’il voyait. Quel dommage qu’il n’avait à disposition son critérium. Les nuances de gris, appliquées avec soin sur chaque pétale, lui paraissaient bien fade à côté de la réalité et de la profondeur de ce rouge carmin. Concentré, oui, il l’était. Et comme à chaque fois, il se coupait de l’extérieur pour ne se focaliser que sur son modèle, sa muse de l’instant. Son œil scrutait, imperturbable. Ses autres sens semblaient comme s’occulter, pour le plonger dans une bulle de concentration, isolé du reste du monde, comme s’il n’avait jamais existé. Sa capacité de concentration avait toujours été assez impressionnante, en particulier quand il rencontrait quelque chose qui captait son intérêt. C’était ainsi qu’il n’avait plus pu détaché son regard de sa chère Elena le jour de leur rencontre, trop absorbé par l’océan de ses yeux pour rejoindre la palette d’ocre qu’offrait pourtant la forêt à cette époque de l’année.

C’est pourquoi il n’entendit pas, ou ne remarqua pas l’intrus pénétrant dans la trouée d’arbres. Pas plus qu’il ne réagit lorsque celui-ci s’approcha, assez proche pour pouvoir le détailler avant qu’il n’ait pu camouflé quoique ce soit. Et pourtant, cette scène étrange du silence se brisa, quand une voix inconnue perça sa bulle de solitude. Coupé dans son élan, il tressaillit, manquant de peu de raturer son croquis si fidèle. Par reflexe, il tourna la tête vers le nouveau venu. C’est alors qu’il se déséquilibra à cause de sa posture accroupie, à cause la rapidité de son geste. Il fit alors un pas en avant, pour éviter de tomber à la renverse. Mais un craquement sonore et désagréable résonna à ses oreilles. Il n’avait même pas à le voir pour comprendre ce qui s’était passé. Il venait d’écraser la si jolie rose, tranchant la tige en deux, éparpillant les pétales sur le tapis de mousse.
Immédiatement, constatant sa faute, il oublia de répondre à son interlocuteur pour s’occuper d’une autre tâche. Il recula un peu, et déposa son carnet ouvert sur le sol. Avec une infinie délicatesse et minutie, il récupéra la fleur dans le calice de ses paumes. Il semblait réellement peiné par cette ‘mort’ injuste et, comme l’on réconforte un enfant effleurait ce trésor du bout des doigts. Très doucement, il murmura, comme s’il se croyait seul au monde.

« Excuses-moi, ma rose… Laisse-moi te réparer. »

Johan redéposa la rose au côté de sa tige blessée, et laissa sa magie affluer de ses veines. Lentement, elle monta dans tout son être, teintant ses yeux d’argent, pour finalement se concentrer dans sa main, ou plutôt, dans son portemine, son catalyseur. Il le planta dans le sol, tout contre la fleur et referma ses mains autour. Puis il ferma ses paupières et soupirant longuement, tout en se créant l’image mentale de l’apparition des sous-bois. A peine quelques instants plus tard, il les rouvrit, et constata, satisfait, que la plante était redevenue intacte. Fraiche comme au premier jour. Ce n’était pas un tour exceptionnel pour le descendant de Saruta qu’il était, un simple tour qu’il avait appris dans sa prime jeunesse. Et pourtant tellement utile dans ces situations maladroites.
Enfin, il daigna remarquer que désormais, il n’était plus seul. Il récupéra son carnet et se releva pour faire face à l’inconnu. Un jeune homme habillé plutôt simplement, bien que le fait qu’il n’ait pas de chaussures l’intriguait, blond et avec le regard si bleu. Comme d’habitude, il le dépassait un peu en taille, puisque le néerlandais était un homme assez grand, sans pour autant être un géant. Si cette rencontre paraissait très anodine, elle le mit dans une situation de stress immédiate et ce, à la seconde où il se rendit compte qu’aucune barrière de tissus ne voilait l’encre de ses bras. Pire encore, le nouveau venu jetait quelques coups d’œil intrigués à l’art noir. Il était le premier, à part sa grand-mère, à les voir depuis qu’il avait quitté ce milieu de violence. C’était si… soudain, que le botaniste n’eut même pas de mouvement réflexe pour les cacher. Trop tard de toute façon… le faire rendrait les choses plus suspicieuses qu’elles ne l’étaient déjà. Simplement, ne perdant pas son sourire qui masquait son trouble intérieur, il se rappela des dires du jeune homme et lui répondit.

« Désolé pour l’attente, je ne m’attendais pas à voir quelqu’un par ici. » Il le détailla discrètement, interloqué. « Tu es nouveau sur l’Île ? On aurait pu t’amener dans un endroit plus peuplé… » Il soupira devant cet état de fait, à croire que les « hommes en noirs » avaient un malin plaisir à les laisser dans des lieux complètement isolés. « Enfin, bienvenue sur Awashima, je présume ! Je ne sais pas si tu t’en souviens mais… tu as été emmené ici à cause de certaines aptitudes que tu possèdes, un don de magie si tu préfères. »

Peu à peu, sa propre magie se calmait dans ses veines et d'argent, ses yeux repassèrent à une balance plus naturelle de vert de brun. Il savait que le premier contact pouvait être crucial. Il ne savait pas si ce jeune blond avait été ne fusse que conscient de sa magie ou si, au contraire, il pouvait déjà déchainer certaines forces insoupçonnées. Il l’imaginait facilement déboussolé, voire apeuré et peut-être fatigué du voyage. En plus de sa balade en forêt en cette journée chaude. Il serait bon de lui montrer où il se trouvait exactement.

« Attends un peu, je reviens. »

Le néerlandais s’éloigna pour rejoindre son sac un peu plus loin. Il referma tout d’abord son carnet et le rangea à son emplacement sur sa ceinture-à-dessin que ne le quittait presque jamais. Puis, il s’accroupit, et ouvrit son sac. Une chance ! Il n’avait pas oublié sa carte pour une fois ! Il revint rapidement vers son interlocuteur avec la carte, mais également une bouteille d’eau qu’il tendit au jeune homme.

« Tiens, bois un peu. Elle n’est peut-être plus très fraiche par contre. » Il déplia le morceau de papier qui révéla une Île entouré d’un océan sans nom. En haut à gauche, juste une indication : le nom de l’Île. Il pointa un coin de verdure. « On est ici, dans la forêt qui compose une grande partie de l’Île » Il déplaça son doigt pour atteindre un point plus gris, la ville la plus proche, Kousha. « La ville de Kousha est assez proche d’ici, je peux t’y emmener si tu le souhaites. » Il le laissa promener son regard sur cette mer d’information. C’était beaucoup d’un coup, il le savait et ne pouvait malheureusement amoindrir la nouvelle. Il venait d’être arraché à sa vie et laissé seul dans une partie sauvage d’une Île inconnue. On faisait mieux comme destination de vacances. Il ajouta simplement, se voulant rassurant. « Au fait, je suis Johan, je viens des Pays-Bas. Et toi ? »
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 12:28

Une chose était sure et l’Américain ne dirait jamais le contraire : Les randonnés ce n’était pas son truc, surtout celles qui sont imprévues comme aujourd’hui. Oli n’en revenait toujours pas, il s’était réveillé sur la plage avec son vieux short lui servant occasionnellement de pyjama et maintenant il était dans une sorte de trek ressemblant (presque) aux émissions du style seul contre la nature ! Autant ne pas avoir ses vêtements ou devoir s’écorcher les pieds dans cette forêt luxuriante ça pouvait encore passer mais ne pas avoir son précieux iPod c’était tout simplement impensable. Même au niveau de la chaleur c’était assez éprouvant pourtant Seattle avait son lot de chaleurs insupportables mais la température actuelle était d’un tout autre niveau. Mais il n’y avait pas que ça, le stress de se retrouver dans un environnement inconnu et peut-être hostile devait jouer également sur son organisme. C’est donc lessivé, stressé ou encore perturbé qu’Oliver s’était présenté à un inconnu. Le seul qu’il avait rencontré après plusieurs kilomètres d’errance sans savoir où aller. L’Homme qui griffonnait sur une sorte de calepin ne semblait pas méchant, c’était même le contraire, presque trop innocent. Il était de grande taille, un peu plus grand que notre Américano-Finlandais mais pas de beaucoup, il avait également une chevelure brune claire, ébouriffée, pas très observateur Oliver ne remarquait rien de plus hormis que l’inconnu arborait une tenue assez classique sans pour autant paraitre quelconque. De toute façon Oli se disait que rien ne pouvait être pire qu'un short servant de pyjama ! Le nouveau-venu avait tenté de ne pas lui faire peur mais sans succès, le « gribouilleur » avait sursauté lorsque la voix à l’accent américain prononcé se fit entendre. Gêné d’avoir provoqué chez cet homme une telle émotion, Oliver recula de quelques pas, manquant de tomber au passage mais se rattrapa à l’aide d’un arbre sur le côté. Quant à son vis-à-vis il avait manqué lui aussi de tomber mais avait réussi à se retenir non sans casser la pauvre fleur. Voyant le désarroi du pauvre Monsieur, Oliver ne savait plus où se mettre, c’était de sa faute si une telle chose venait de se produire et si l’homme qui se tenait en face de lui était de nature colérique ou encore un dangereux criminel ? Le natif de Seattle n’avait jamais vu ou entendu parler de criminel colérique dangereux et dessinateur et de plus l’homme semblait garder son sang-froid. Un amoureux de la nature ? Il en avait tout l’air, puisqu’il se préoccupait plus de cette pauvre fleur que de lui répondre mais Oliver pouvait-il vraiment lui en vouloir ? Pas vraiment, encore une fois tout était de sa faute. Le blondinet s’abstint de parler même si il aurait voulu sincèrement s’excuser pour le dérangement, il ne voulait pas importuner le dessinateur (car oui il venait de comprendre en observant un peu plus qu’il s’agissait d’un dessinateur et la malheureuse rose n’était autre que son modèle). Il avait du gout car elle était tout simplement magnifique, d’ailleurs la rose avec toutes ses pétales imbriquées les unes aux autres était un des modèles qu’Oliver aurait voulu se faire tatouer.

Oli remarqua tout de suite que la personne se trouvant devant lui était un passionné, un passionné de dessin sans nul doute mais aussi de fleurs. Il ne pouvait pas lui en vouloir de l’ignorer pour le moment car lui-même aurait pu faire la même chose car avec de la musique dans les oreilles il pouvait lui arriver de s’évader se laissant bercer par les douces notes musicales bien que la plupart des musiques qu’il écoutait étaient plutôt orientées rock. Le semi-européen observa avec attention les gestes de son vis-à-vis, surtout lorsqu’il planta le porte mine dans le sol et qu’il joignit ses mains. Priait-il ? En tout cas il y avait quelque chose de surnaturel voire de mystique pour les plus croyants mais cette scène rappelait tout simplement la mésaventure qu’Oliver avait eu un peu plus tôt, la veille pour être exact. Il porte rapidement son attention sur la chevalière qui pour lui avait déclenché tout cela. Pourquoi avait-il un pouvoir aussi destructeur alors que l’homme en face avait un pouvoir aussi magnifique ? Pourquoi encore une fois il éprouvait ce sentiment de colère si rare chez lui habituellement. L’homme à la rose prit enfin la parole s’excusant de l’avoir ignorer jusque-là, Oliver relâcha presque immédiatement la pression, il ne lui en voulait pas et n’était pas rancunier. Le blond secoua la tête et tacha de prendre son plus bel accent anglophone.

« C’est à moi de m’excuser, je vous ai surpris et par ma faute vous avez dû… réparer cette magnifique fleur. C’est un talent incroyable que vous avez là, vous en avez de la chance ! »

Il le jalousait presque, en fait IL le jalousait pleinement regrettant une énième fois d’avoir cédé aux sirènes de l’envie lorsqu’il a croisé ce marchand et cette chevalière à tête de lion. Oliver se redressa rapidement lorsqu’on lui parla d’endroit peuplé et il ne put s’empêcher de répondre.

« Oui j’aurais préféré aussi mais d’un côté je n’aurais pas pu vous voir à l’œuvre et puis la forêt c’est tellement mieux que la plage où j’ai débarqué. » Il marqua une pause se rendant compte de l’absurdité de ces propos à venir mais il était obligé de les sortir. « Il n’y avait que du sable, rien d’autre, au moins ici il y a de la verdure, des plantes à foison et quelqu’un pour m’orienter. »

Pourtant pas très sociable d’ordinaire, Oli était pour une fois très content de rencontrer une personne, qui d’après le début de leur conversation aurait des réponses à lui fournir. Silencieusement, il écoutait son vis-à-vis. Le natif de Seattle apprit donc qu’il était à « Awashima » et à cause d’un fameux don. Un don ? Etait-ce ces éclairs qui vibraient dans ses mains la veille ? Cet homme avait peut-être plus de réponses à lui donner après tout. Oli resta silencieux n’ayant pas vraiment envie de débattre pour le moment sur ce sujet. Il attendrait le bon moment et sortira un bobard du style qu’il ne maitrisait pas de magie et qu’il ne voyait pas de quoi le dessinateur parlait. Lorsqu’il lui demanda de l’attendre, Oliver s’affaissa pour s’assoir contre un arbre étant exténué par cette péripétie qui lui était tombée sur le coin du nez. Lorsque l’inconnu revint, il lui tendit une bouteille d’eau qu’il prit sans broncher, la soif faisant son effet. Remerciant simplement Johan par un signe de tête trop occupé à boire pour parler, il l’écoutait néanmoins avec attention. Ce Johan semblait quelqu’un de très bien puisque sans en savoir plus sur le blondinet il se proposait sans hésiter pour l’accompagner jusqu’à la ville voisine.

« Vous feriez ça ? Pourquoi ? » Il marqua une pause « Par contre, vous parliez de magie il y a quelques instants… je n’en ai pas ! » L’Américano-Finlandais fut plus sec dans la fin de sa phrase, non pas pour attaquer Johan mais plutôt pour s’en convaincre lui-même, qu’effectivement il ne possédait aucun pouvoir magique. Oli avait peur de ce qu’il était capable de faire avec cette puissance qui vibrait dans ses veines. Revenir au passage de la magie serait forcément suspect surtout en insistant aussi grossièrement mais le jeune homme n’y pouvait rien n’ayant toujours pas digéré l’épisode de la veille où ses pouvoirs s’étaient éveillés.

« Ah oui pardon, j’ai oublié de me présenter, je m’appelle Oliver mais vous pouvez m’appeler Oli, natif de Seattle aux US » Il hésita avant de se lancer : « Vous savez des choses sur ce qu’il se passe ici ? Je veux dire pourquoi moi ? Pour faire payer une rançon à mon père ? Je suis qu’un gamin sans histoire je ne comprends pas. » Habituellement pas aussi bavard, il avait besoin de parler, beaucoup parler….
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyDim 14 Aoû 2016 - 1:20

Quelle étrange rencontre. Une de celle que l’on en peut devoir qu’au hasard. Une de celle que l’on ne peut prévoir, que l’on ne peut deviner. Après tout, jamais le néerlandais n’aurait cru être interpelé de la sorte par un autre être vivant, ou plutôt par un autre être humain de chair de sang. Pour ainsi dire, personne ne venait dans la partie plus sauvage, plus tropicale de la forêt de l’Île. Plus étouffante, plus inconnue, plus secrète également, elle devait un peu faire peur avec ses essence inconnue et la réputation de poison et de dangerosité que pouvoir avoir les sous-bois de l’hémisphères sud. Ce n’était pas forcement faux et il était plutôt bien placé pour le savoir. Certes, les essences de ces régions n’étaient toujours des plus accueillantes et nombres d’entre elles étaient bel et bien empoisonnées, assez pour que les autochtones s’en servent pour la chasse du moins. Mais Johan voyait au-delà de tout ça. Au-delà du premier abord, toujours pour entrapercevoir ce qui se cache sous la première couche. Apprendre à connaitre avant de se faire son opinion, qui elle serait sans nulle doute plus juste ainsi formée. C’est ce qui avait fait lors de ces voyages au Brésil, apprendre à connaitre cette flore des plus exotiques avant de se lancer dans les conclusions de son travail de recherche. C’est ce qu’il faisait encore maintenant, sur cette Île, en prenant soin de répertorier les plantes pourtant si semblables à celle du continent. Semblables mais très loin d’être identique, peut-être fallait-il posséder un don comme le sien pour s’en rendre compte. Se rendre compte de la sauvagerie de certaines d’entre elles, de leur primalité presque animale, alors que d’autres croissaient au contraire en se servant d’une relative intelligence.
Pour tout ceci, il ne s’attendait pas à faire une rencontre, et, surpris, il n’avait non seulement pu empêcher l’incident, ni couvrir l’encre de ses bras à la vue de l’inconnu. C’était un peu étrange de s’alerter ainsi pour si peu, mais Johan était persuadé que la vue de ce qu’il s’était gravé sur la peau, il y a si longtemps de cela, suffirait à donner une opinion très négative sur lui, voire même suffirait à en faire fuir plus d’un. Elevé « à l’ancienne », pour une partie de sa vie par sa grand-mère, il était de ceux qui étaient persuadés que cet art immuable ne pouvait se parer que d’une connotation négative et violente. Mais tout ça, ce n’était que l’avis d’un passé révolu depuis un certain temps déjà. Elle était loin cette époque de convention, de rigueur et de rigidité où le peuple se fait juge et parti, où la moindre sortie des normes ne peut être que négatif, où la jeunesse se doit d’être étouffée dans un moule souvent trop engoncé pour elle. Oui, ce temps était bel et bien révolu, même si le néerlandais n’en avait pas forcement tout à fait conscience. Il pouvait très bien découvrir sa peau, sans craindre que ses concitoyens ne changent de trottoir comme ils le faisaient jadis en l’apercevant. Après tout, les traits d’encre ne reflétaient pas uniquement que cette violence intestine de l’époque. Non, loin de là même. L’artiste de l’époque, bien que non reconnue, avait fait un travail plus que bluffant en suivant les croquis qu’il avait réalisé. Et le résultat, malgré les années passées, était toujours aussi saisissant. Ainsi, son bras droit était couvert en réalité d’une ode à son don, mais aussi à sa famille. Des entrelacs d’épines et de ronces étaient entrecoupés d’un singulier duo d’asphodèles éternelles maculées trop tôt de sang et, çà et là, d’ajoncs et de jacinthes pourpres piégées dans les piquants. Le tout était assez aéré pour ne pas paraitre trop chargé et suivait parfaitement les courbures naturelles de son bras. Mais bien plus que l’aspect esthétique, leurs symboliques étaient plus importantes. En opposition, son bras gauche ne reflétait qu’une certaine morbidité, un message plus brouillé également. C’était le lieu où une mort dans toute la splendeur, parée de sa faux et main tendue comme pour désigner sa prochaine victime, côtoyait toile d’araignées et serpent. Le symbole est souvent dans l’œil de celui qui regarde et en particulier quand les traits sont à double sens.

Mais au final, est-ce que tout ceci avait encore une quelconque importance ? L’étranger avait posé son regard sur lui, sans rien savoir de lui, de son passé et des années de troubles qu’il avait vécu, et pourtant, il ne s’était ni enfuis, et nulle expression négative n’avait tordu ses traits. Loin de là, il lui avait semblé un temps un peu fasciné, autant par sa peau, que par ses gestes, quand il dut se résoudre à réparer son erreur, ainsi que la magnifique apparition pourpre. Par ailleurs, le compliment qu’il reçut de son interlocuteur ne manqua pas de le surprendre un peu, tout en lui confirmant qu’il avait bien été observé durant tout ce temps. Mais après tout, il ne se cachait plus quand il usait de son don, pas comme sur le continent. Il était plutôt de content de voir une telle réaction.
De ce qu’il comprenait, le nouvel arrivant était plutôt enthousiaste d’avoir enfin trouvé quelqu’un pour l’orienter et peut-être aussi pour lui confirmer que l’endroit où il était tombé était bel et bien peuplé. Le botaniste comprenait que trop bien son état et imaginait sans peine sa surprise, son désarroi et peut-être même son inquiétude de se retrouver ainsi, dans ce qu’il pensait être un pyjama, seul et sans rien sur une plage dont on a aucun souvenir. Peut-être que le reste de ses affaires l’attendait patiemment à l’hôtel des nouveaux arrivants qui avait été érigé il y a peu en périphérie. Il n’en doutait guère, tout en se disant qu’il devrait sans doute le conduire, dans un second temps, à cet endroit ou du moins lui indiquer le chemin. Mais, avant de se mettre en route, il se devait de lui fournir quelques explications et de quoi tenir pour le reste de la route qui leur restait à parcourir. Ainsi, après lui avoir fournir de quoi s’hydrater en cette chaude journée, il en profita pour lui dévoiler grossièrement sur la carte l’Île d’Awashima. Puis, il se présenta, en se disant que s’ils apprenaient à se connaitre, peut-être que le jeune homme aurait moins d’appréhension.
Dans un premier temps, le jeune blond clama une peu brusquement qu’il ne possédait aucune magie d’aucune sorte. Cette déclaration étonna le néerlandais, puisqu’elle ne pouvait être que fausse. Tout être finissant sur l’île possédait forcement de la magie en lui, qu’il le veuille ou non et le fait que son interlocuteur ne réagisse pas comme les autres profanes à la vue de son don lui indiquait qu’il y avait déjà été confronté avant. Non, il devait y avoir autre chose. L’urgence et la brusquerie de son ton ne le trompait pas vraiment, il devait s’être habitué à masquer les forces qu’il pouvait appeler, à moins qu’il n’aimait tout simplement pas en parler. Johan y répondit par le sourire, même s’il était loin d’être dupe. Le sujet s’imposerait sans doute de lui-même, en temps et en heure. Puis, enfin, son interlocuteur se présenta. Oliver donc, de Seattle. Un américain. Il se retint d’ajouter qu’il était de la même nationalité que sa compagne, se rappelant, malgré que sa géographie américaine soit un peu rouillée, que cette ville se située à l’opposé de New-York. Rapidement, peut-être un peu trop pour le néerlandais dont l’anglais n’était pas sa langue maternelle, Oliver ajouta qu’il ne comprenait pas pourquoi il avait été amené ici, évoquant un enlèvement et une rançon. Plus qu’inquiet, il devait être en panique le pauvre, et la négation de son don n’arrangeait rien. Johan replia sa carte et vint s’installer au côté du nouveau venu. Avec toute cette histoire, il en avait presque complètement oublié sa propre angoisse d’exposer ainsi sa peau.

« Doucement, Oli, calme-toi. Personne ne te veut le moindre mal ici ou même demander une rançon à ton père. » Bien évidemment, le fait qu’un esprit frappeur avait terrorisé l’Île à peine une semaine plus tôt se devait de rester secret en cet instant. « Je te l’ai dit, si tu es ici, c’est parce que tu es spécial, on va dire. » La magie les rendait effectivement différents de la majorité des gens, soit les profanes, mais il ne pensait pas que cela le rendait supérieur d’une quelconque manière. Le ton sérieux, il se montra catégorique, pour ne laisser aucune place au doute. « Tu possèdes forcement de la magie en toi, c’est obligatoire pour être admis ici. Et l’Île ne se trompe jamais. » Plus doucement, plus souriant aussi, il continua après un temps d’arrêt. « Laisse-moi t’expliquer. Il existe 8 types de magie qui proviendraient d’anciennes divinités, le feu, l’orage, le vent, l’eau, la terre, l’ombre, la lumière et la foudre. »

Simultanément à ses explications, le descendant de la terre laissa son pouvoir affluer en lui. Lentement, le plus naturellement du monde, ses yeux virèrent à l’argent. Il ne voulait brusquer le nouvel arrivant, lui faire peur, surtout s’il était encore novice. Pour lui, les démonstrations valaient les plus longs discours. Il posa sa main à plat sur le tapis de mousse et laissa sa force s’écouler dans le sol. Presque instantanément, de multiples espèces végétales virent le jour et essentiellement parmi les plus commune pour les occidentaux. Ainsi, dans ce brouhaha de couleurs et de senteurs mêlées, se disputaient tulipes, hortensia, pensées, menthes, pâquerettes, pissenlits, ciboulettes et même une grande quantité de simple chiendent.

« Moi, je possède la magie de la terre, comme tu dois t’en douter. » Il retira sa main du sol et les végétaux se mirent à décroitre pour finalement disparaitre dans l’humus, comme s’ils n’avaient jamais existé. « J’ai été amené sur l’Île, avec d’autres, à cause de mon don. Quelque chose nous appelle et nous amène ici, toujours sans prévenir. La raison exacte m’échappe encore, mais c’est comme ça. Le fait n’est pas de savoir si tu as de la magie, plutôt de savoir laquelle tu possèdes. » Et il ajouta, très simplement. « Mais, tu sais déjà laquelle, non ? » Son intuition lui disait que ce novice avait déjà dû avoir un aperçu des forces qu’il possédait. Positif ou négatif, son avis sur la question lui semblait assez clair. Il leva le regard vers la cime inaccessible des arbres. « Je ne te forcerais pas à en parler, mais sache qu’ici, tu n’as plus à cacher ce que tu es réellement. »

C’était ce qu’il pensait, réellement. Johan n’avait jamais été aussi épanouis qu’en ce lieu. Véritablement à sa place, comme s’il avait attendu d’arriver ici toute sa vie durant. Son petit discours terminé, il se releva, espérant avoir été assez clair pour Oliver, sans trop l’avoir choqué. Il étira un peu son dos cassé d’être trop resté assis ces derniers jours. La magie quittant peu à peu son être, ses yeux reprirent une nouvelle fois leur teinte habituelle et plus naturelle. Il se les frotta un peu, et ajouta, plus léger.

« Ma compagne n’aime pas trop quand mes yeux changent de couleur, mais je n’ai pas trop le choix. » Un commentaire bien inutile, mais qui avait pour but d’alléger un peu leur conversation bien trop sérieuse. Puis c’était la réalité. Il savait parfaitement que sa chère et tendre Elena préférait largement sa teinte naturelle à l’argent dont il se parait quand la magie affluait. « Prêt à rejoindre la civilisation ? » Et il pointa une direction, à l’opposé de celle où ils étaient. « Ce n’est pas vraiment la porte à côté. »
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyDim 14 Aoû 2016 - 20:04

Une citation célèbre mais néanmoins hors d'usage pour Oliver lui vint en tête : "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." Mais lui, il n'en avait rien à faire du pouvoir qu'il pouvait bien détenir tout ce que le jeune homme voyait est que ça allait lui nuire, il n'y voyait que les cotés  négatifs et rien dans le positif. Le natif de Seattle n'était pas un héros, encore moins un de ces héros de bandes dessinées populaires à travers le monde. Il est vrai que de temps en temps il suivait leurs histoires mais vraiment de loin, préfèrant de loin son monde musical ou ses bouquins d'histoire alors se comporter comme un super-héros non merci ! Dès l'instant où il avait fait des dégats dans sa petite chambre du pensionnat où il vivait, Oli avait su qu'une part de lui même avait changé mais il était en plein dans le déni et n'était pas prêt à l'accepter. C'était de la peur qui prédominait dans tout son être et l'Américain se surprenait même à se demander si certains héros comme Spiderman ou bien même Wolverine avaient eu peur en découvrant leurs facultés spéciales. Si jamais il viendrait à sortir de cet endroit, Oliver foncerait directement sur un ordinateur pour aller sur le net et tenter de trouver des réponses à toutes ces interrogations. En plus de ce pouvoir que le blond s'obstinait à renier, il devait digérer le fait qu'il était sur cette île à cause de ce soit disant don. Il ne lui vint même pas à l'esprit que Johan avait sans doute deviné qu'il mentait au sujet des pouvoirs magiques, trop occupé à se torturer l'esprit à ce sujet.

Une autre chose occupait l'esprit de l'Américano-Finlandais : Les tatouages parant les bras de Johan. Bien qu'Oli n'était jamais passé sous le dermographe, il était un fan inconditionnel de cet art trop injustement décrié. Bien sûr il était vrai aussi que certaines personnes pouvaient abuser et se faire dessiner n'importe quoi mais pour d'autres c'était vraiment un art ! D'ailleurs pour Oliver féru également d'histoire il n'était pas rare d'associer les deux, un de ses mémoires était même porté sur l'histoire du tatouage. De la rome antique où la plupart des personnes tatouées étaient des esclaves, en passant par les civilisations amérindiennes où le tatouage était considéré comme un lien avec les dieux et les étoiles pour arriver plus récemment au monde d'aujourd'hui mais ce qui intriguait l'Américain c'était surtout l'HISTOIRE, le pourquoi du comment de tel ou tel oeuvre d'art imprimé désormais à vie sur une partie de son corps ! Le mélomane avait passé aussi pas mal d'heures sur les forums de discussion regroupant des témoignages pour se faire sa propre opinion mais malheureusement rares étaient les bonnes personnes car une bonne partie des gens interrogés s'étaient fait tatouer juste par effet de mode, un manque cruel de personnalité pour Oliver. Cela lui brulait les lèvres de poser la question sur l'origine et l'histoire des marques sur les bras de Johan mais cela ce serait avéré tellement impoli. Tout ce qu'il pouvait faire par respect pour la personne en face de lui était d'écouter et d'éventuellement répondre aux questions.

Johan continua à parler des pouvoirs et ainsi Oliver apprit qu'il en existait apparemment huit, le feu, l'orage, la terre, le vent, la lumière, l'ombre, l'eau et pour terminer la foudre... le sien sans doute, à en juger par la dernière manifestation magique. Le visage d'Oli pourtant d'ordinaire si rayonnant s'éteignit lorsque son vis à vis mentionna la foudre, comme si il l'avait touché en plein coeur, pourtant il n'avait aucun moyen de le savoir, aucun. C'est alors que le jeune homme vit les yeux de Johan changer de couleur pour se teinter d'une couleur argent assez particulière et tandis qu'il posait une main sur le sol de mousse, plusieurs espèces végétales sortirent de terre. C'était vraiment un pouvoir magnifique, tout le contraire du sien qui en une fraction de seconde pouvait griller et carboniser tout ce qu'il y avait autour. Cette démonstration eut pour effet de convaincre Oli qu'il n'avait pas reçu un don mais plutôt une malédiction, une malédiction destructrice ! Le sentiment de jalousie qu'il avait ressenti un peu plus tôt refaisait peu à peu surface et au fur et à mesure qu'il regardait les pousses dans le sol, il progressait le long de son être. Fixant toujours les créations végétales, Oliver sursauta lorsque le "tatoué" le mit devant le fait accompli. Autrement dit ce Johan savait que le blondinet lui avait menti un peu plus tôt. Ne répondant pas, encore plus blanc que blanc, Oliver resta interdit, muet alors que le néerlandais s'approchait de lui, non en fait il était déjà à ses cotés mais il ne l'avait pas vu s'installer, trop perturbé par ces révélations. Sa respiration devenait de plus en plus rapide alors que de nouvelles gouttes de sueurs perlaient sur son front. N'ayant pas écouté Johan, il se réveilla soudainement quand ce dernier lui demanda si il était prêt à rejoindre la civilisation et lui d'un naturel si enjoué que rien ne contrarie en extérieur du moins explosa littéralement !

"Mais je ne suis pas comme vous moi ! Je ne peux pas faire pousser de belles choses ou en réparer, je suis juste bon à..." Baissant de plusieurs tons pour prononcer juste un mot, un seul à audible "Détruire !"

Le natif de Seattle s'était levé sans s'en rendre compte et avait expulsé ces mots là encore sans vraiment s'en rendre compte. Réalisant peu à peu la betise qu'il venait de faire tant sur le plan de la politesse que sur le fait qu'il venait d'admettre avoir des pouvoirs, le visage d'Oliver se teinta légèrement de rose avant de faire volte face et de partir en courant dans la direction opposée, de là où il venait ! Peu enclin à assumer ce statut, ces pouvoirs, fuir était la seule chose qui lui paressait logique dans ce nouveau monde. Désorienté, abasourdi, il fallait qu'il se rende de nouveau à la plage et qu'il trouve un moyen de repartir, même si il devrait le faire à la nage. Epuisé et diminué, le blondinet trébucha une centaine de mètre plus loin, son pied nu se prenant dans une racine provoquant une torsion de son articulation au niveau de la cheville. Désormais, au sol il frappa le sol de toutes ses forces provoquant l'apparition de petites étincelles, qui lui piquaient les doigts,  aux extrémités de ses doigts.

Etendu sur le sol, le nez dans l'herbe, Oliver fermait les yeux croyant que la situation de la veille où il avait malencontreusement détruit un disque dur allait se répéter. Depuis le début de l'Humanité, la foudre avait été attribuée aux plus grandes divinités comme Zeus chez les Grecques ou Thor chez les scandinaves mais au delà de ça la foudre était un élément qui avait toujours impressionné l'Homme. C'est vrai qu'en y réfléchissant, le jeune homme n'avait jamais vraiment dû affronter quoi que ce soit. Depuis sa plus tendre enfance, il avait vécu de pensionnat en pensionnat recevant une éducation des plus fournies et avait vécu en quelque sorte dans une insouciance qui n'était pas vraiment bénéfique pour son développement personnel en tant qu'homme et ça Oli venait d'en prendre conscience, comme quoi se rétamer lamentablement et se retrouver le nez dans l'herbe pouvait avoir quelques vertues insoupçonnées ! Ouvrant les yeux, il roula sur le coté pour se retrouver sur le dos et dans un soupir se convainquit de retourner voir Johan pour s'excuser. Tentant de se remettre sur ses deux jambes, il retomba rapidement sur les fesses lachant un sifflement de douleur avant de se prendre la tête entre les mains prenant conscience que rien ne lui serait épargné sur cette île !
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyMer 24 Aoû 2016 - 0:26

Malgré le temps que Johan avait déjà passé sur l’Île, il n’avait jamais eu l’occasion d’accueillir en quelque sorte un nouvel arrivant. Certes, il arrivait à intervalles très réguliers que de nouveaux élèves soient implémenté à sa classe. Souvent, les premiers jours, ceux-ci avaient le regards flous, perdus dans le vague. Perdus. Il n’était jamais facile de devoir quitter son existence pour une nouvelle vie, loin de tout ce qu’on avait connu jusqu’à présent. Quitter père, mère, fratrie, famille, amis, quartiers, ville, pays, avec comme unique possession une valise pour atterrir dans un lieu étrange et inconnu, emplis de gens si différents. Mais tous n’avaient d’autres choix que de s’adapter, car la fuite était impossible, sous peine de sanctions lourdes et sévères. S’il n’y avait que ça, s’il n’y avait eu que ça... Car rapidement, une large majorité réussissait à se faire sa place dans cet environnement bigarré. De nouvelles amitié naissaient, de même qu’un nouveau quotidien, les retards étaient rattrapé souvent grâce à l’entraide. Il devient aisé d’offrir à son aide à une personne ayant traversé les mêmes épreuves, après tout. Et la vie reprenait. Tout simplement. Pour d’autres, ce n’était pas si facile. Certains débarquaient sur l’Île en ayant découvert que peu de temps avant leur pouvoir, quand ils n’étaient pas tout simplement aveugles à celui-ci. Et parfois, ils arrivaient avec leur bagage, leur passif. La maitrise d’un tel pouvoir menait parfois à de terribles drames qui laissaient des cicatrices profondes dans l’existence. A croire que le sort s’acharnait sur ceux qui avait eu le malheur -ou le bonheur ? - d’avoir une divinité parmi leur ascendant. Pour ceux-là, l’adaptation pouvait être plus lente, même si elle pouvait également être impossible.
Pour le néerlandais, une des premiers choses à faire dans ce cas-là était d’habituer ces adolescents à leur magie. Certaines ascendances pouvaient être réellement terrifiantes, il en avait bien conscience, mais il savait également faire la part des choses et voir le côté positif, et même bénéfique du plus horrifiant des pouvoirs. En ce jour, un jeune homme était venu à sa rencontre. Une rencontre du hasard comme il en existe des milliers chaque jour passant. Ce jeune homme, Oliver, faisait partis de la seconde catégorie, à n’en pas douter. Johan n’avait qu’à l’écouter se brusquer sur son don, le nier en bloc tout en étant à la fois fasciné et attiré par la magie de la terre dont il lui faisait la démonstration, pour comprendre plus ou moins de quoi il retournait. De son mieux. Il devrait faire de son mieux pour que le premier jour de l’américain se passe le plus sereinement possible. Mais ce ne serait pas chose aisée. A la fois compréhensif et rassurant, il se permit de lui faire un rapide topo de sa situation nouvelle. Tous les deux étaient sur une Île regroupant des personnes possédant un don de magie, une magie ancienne liée à des éléments bien précis qu’il énonça. Mais au final, il en connaissait bien peu. Les raisons, le pourquoi, le comment, tout ça lui échappait, sans pour autant lui peser. Son explication terminée, le botaniste décida de laisser le temps de la réflexion au nouveau venu. Peut-être qu’une marche, qu’un retour à la civilisation lu ferait le plus grand bien.
Mais il en fut tout autre.
Il ne l’avait pas remarqué sur l’instant, mais ses mots avaient bien plus pesé qu’il ne l’aurait imaginé. Et alors qu’il lui proposait de le suivre, le jeune homme explosa ses craintes et ses peurs devant lui. Le ton brusque, tout comme ses gestes quand il se leva d’un seul bond, envoyant valdinguer la bouteille d’eau tiédie par le soleil au sol, il hurla presque ce qui lui pesait sur le cœur. Sa phrase mourut sur un seul et uniquement mot, et bien qu’à peine audible, il n’en fallut pas plus à Johan pour comprendre de quoi il retournait. « Détruire ». Son interlocuteur avait donc bien expérimenté son don, et apparemment de manière désastreuse. Il ne pouvait en être que peiné de l’apprendre, lui qui avait toujours entretenu d’excellent rapport avec sa magie. Mais ils n’eurent pas le temps de poursuivre cette conversation. Oliver décida d’y couper court, visiblement gêné de son coup de sang, en s’enfuyant dans la direction opposée à la civilisation, sous le regard quelque peu médusé du néerlandais.

« Attends ! »

Mais il ne l’entendit pas. Ah ! Quel idiot ! S’il avait su qu’il réagirait de la sorte, jamais il n’aurait été aussi direct dans ses affirmations ! Il aurait pris plus de précaution, ou même l’aurait dirigé vers des personnes plus compétentes que lui dans ce domaine ! Aurait-il dû attendre qu’ils aient atteins une ville au moins ? Car maintenant, le nouveau venu irait se perdre dans les bois parfois inhospitaliers de l’Île. Et en cette chaleur, sans point d’eau aux alentours, il ne donnait pas cher de sa survie... Johan pesta entre ses dents contre cet état de fait et, très rapidement, se mit en marche. Il récupéra son sac et son pull à la hâte et s’élança à la poursuite d’Oliver, sans oublier au passage de saisir sa bouteille au vol. L’américain avait déjà plusieurs dizaines de mètres d’avance et, dans l’océan de végétation, il ne le percevait déjà plus, même s’il pouvait entendre le son de ses pas effrénés. Jusqu’où pensait-il courir ainsi ? Jusque la ville ? Ou plutôt, jusque la mer d’où il était venu ? Heureusement pour le néerlandais, sans rien pour se protéger les pieds, sa fuite n’en serait que ralentie et, à terme, il pourrait le rattraper. Au bout d’à peine ou deux minutes, un énorme craquement se fit entendre, suivi d’un son de végétations froissées. Le bruit de pas se fit silence, remplacé par un halètement d’épuisement. Johan ralentit sa course et fit quelques mètres supplémentaires. Au détour d’un arbre, il put assister à la scène. Oliver était au sol, sur le dos, il était visiblement tombé à cause d’une racine saillante. Il essaya lentement de se relever mais rejoignit rapidement son point de départ. Le botaniste se hâta à le rejoindre.

« Oliver ! ça va ? Rien de cassé ? » Les mains du jeune homme se frayèrent un chemin jusque sa cheville et un masque de douleur prit place sur son visage. Voyant qu’il était blessé, Johan s’accroupit à ses côtés et saisit délicatement ses poignets pour les écarter de sa jambe. Il inspecta de visu la blessure. Aucun angle étrange, d’après lui, il n’y avait rien de cassé, mais il pouvait se tromper. S’ils voulaient rejoindre la civilisation à pied, il lui faudrait consolider cette cheville. Relevant son visage vers lui, il lui annonça, rassurant. « Laisse-moi faire, je vais m’en occuper. Ne bouge surtout pas, s’il te plait. »

Une fois encore, il devrait utiliser son don pour lui venir en aide dans sa vie de tous les jours. Autant dire que s’il devait en être privé un jour, il serait très difficile pour lui de s’en remettre. Il n’avait jamais vécu sans magie, et ne concevait pas sa vie sans elle. Sa main rejoignit sa ceinture et il y détacha son portemine. Simultanément, ses yeux reprirent leur teinte d’argent alors qu’il ressentait sa force s’amplifier dans ses veines. Juste à côté de la jambe d’Oliver, il planta son catalyseur et y déversa sa volonté. La réaction ne se fit pas attendre. Avec une infinie douceur, des herbes folles émergèrent du sol. Elles s’enroulèrent délicatement autour de la cheville blessée, puis, des cales de bois virent s’insérer dans l’entrelacs tressé pour former une espèce d’atèle végétale. Johan était loin d’être un spécialiste en soin, mais un peu de soutien ne pourrait faire de mal. Un léger geste du bout des doigts sur la matière végétale, et elle se sectionna de la terre nourricière. Soudain, à cet infime contact, un flash. Des images inconnues s’imposèrent à son esprit. Un anneau de forme reconnaissable, du matériel informatique carbonisé, de la foudre et une odeur de brulé. Il eut alors un léger mouvement de recul et occulta sa vision brièvement avec ses doigts. Il secoua son visage une ou deux fois, et les tableaux disparurent. Etrange, très étrange. Que venait-il de se passer ? Il fronça les sourcils, loin de comprendre. Mais il balaya ses interrogations pour le moment, mettant ces apparitions sur le compte d’une trop forte utilisation de sa magie, et de la chaleur ambiante.
Il se frotta les yeux et dans le même mouvement, posa sa paume à plat sur son criterium. Très concentré sur ce qu’il faisait, rien n’aurait pu le perturber. Progressivement, deux morceaux d’écorces apparurent sur le sol. Dessus, des lanières de lianes naquirent. De forme reconnaissable, les constructions ressemblaient un peu à des sandales, et d’ailleurs, s’en était. Autant dire, le néerlandais n’avait jamais songé à user de son don de cette manière, et même, il n’était pas certain d’y parvenir au début. C’était si différent que de simplement faire naitre des fleurs ! C’est pourquoi il s’y était pris si lentement, décomposant chacun de ses gestes, chaque souffle de sa magie au travers de son catalyseur. Son œuvre incertaine terminée, il reprit son critérium en main et sourit à Oliver en s’adressant à lui.

« Voilà, j’espère que ça ira comme ça. Je ne pense pas que ce soit cassé mais tu devrais faire un peu attention. » Il pointa la paire de chaussure très improvisée. « J’espère qu’elles seront à ta taille, je me suis dit que ce serait toujours mieux que de rester pied nu. »

Il se releva alors. Pour lui, il avait une certaine responsabilité dans l’affaire. Non seulement il avait fortement insisté sur cette histoire de magie, tout en ignorant à quelles sortes d’épreuves son interlocuteur avait été confronté, mais aussi, d’après ce qu’il avait compris dans cette explosion soudaine, il lui avait exposé une partie très bienfaisante de sa magie. Bien évidemment, cela n’avait pas été son intention, mais le résultat était là. Oliver pensait n’être pourvu que d’une magie destructrice, alors que lui possédait le don de faire naitre la vie d’un claquement de doigt. Mais ce n’était qu’une facette des forces qu’il était capable de déchainer. Le temps était peut-être venu de le lui démontrer. Comme si cet incident n’était jamais arrivé, le néerlandais reprit cette discussion là où elle avait été arrêtée et se dirigea d’un pas lent vers l’arbre le plus proche.

« J’aurai sans doute dû commencer par là. » Tournant le dos à l’américain, il posa ses deux paumes sur l’écorce rugueuse et murmura pour lui-même un léger ‘désolé’. Il insuffla une force nouvelle à l’axe de bois. Une force bien plus destructive, à laquelle il ne faisait pour ainsi dire jamais appel. Un craquement sourd et soudain déchira le silence paisible de la forêt alors que le tronc se fendit sur toute sa longueur, de bas en haut, comme si une hache immense venait de tomber du ciel pour le faucher. Bien que dans cet état pitoyable, aucune des deux moitiés ne s’effondra. Il se retourna et se décala un peu pour lui laisser le loisir de contempler son ‘œuvre’. « La magie est ce qu’on en fait. Elle peut être aussi bien destructrice, que créatrice. »  Il se retourna une nouvelle fois et referma l’immense fêlure. Les fibres de bois se tressèrent entre les deux moitiés de tronc pour le ressouder à l’identique. « Le contrôle et la maitrise sont les clefs que tu possèdes, mais que tu dois apprendre à utiliser. »

Sa nouvelle démonstration terminée, il se décala et tituba sur quelques pas en portant une main à son front. Il avait puisé un peu trop violement dans ses réserves en à peine quelques minutes et en ressentait désormais le contrecoup. Il mit quelques instants à faire cesser ses légers vertiges mais finit par revenir vers Oliver. Toute manifestation physique de sa magie avait disparu, son sérieux également au profit de son sourire qui ne le quittait jamais. Il ajouta simplement.

« Des questions ? »

N’était-il pas professeur après tout ? Toujours prêt à dispenser son savoir à qui voulait bien l’entendre.
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MessageSujet: Re: Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven   Draw me a Scarlet Rose feat. Oliver Hiroven EmptyMar 24 Jan 2017 - 13:58

Détruire… Oui ce pouvoir n’étant bon qu’à cela. Il était évident qu’il était impossible pour Oliver de réparer les végétaux ou en créer avec de la foudre alors à quoi bon. Johan semblait connaitre le sujet mais c’était son pouvoir, il le maitrisait LUI. Dans d’autre circonstance le jeune Hiroven aurait explosé de rire, une simple chevalière était à l’origine de son mal sérieusement ? Pourtant il n’en avait pas vu sur la main du dessinateur. La douleur s’emparait de nouveau du visage du jeune blondinet. Quelle idée de prendre la fuite à pieds nus ! Johan n’avait pas tardé à le retrouver et encore une fois voulait lui porter secours. C’était donc en ce sens qu’il écarta les mains d’Oli de sa cheville blessée lui demandant de ne surtout pas bouger. Le natif de Seattle s’en doutait, Johan allait se servir de sa magie mais pourquoi faire ? Une plante ne pourrait pas l’aider à guérir sa cheville c’était absurde ! Une nouvelle fois Oliver aurait voulu fuir, se dérober pour retourner à cette plage où il s’était éveillé mais dans son état c’était peine perdue. Alors que les yeux de Johan changeaient, il constatait que de petites herbes s’enroulèrent autour de sa cheville abimée alors que de petites cales de bois vinrent s’insérer créant ainsi une sorte d’attelle de fortune.

« Incroyable. » Murmura le jeune homme, visiblement impressionné par une telle démonstration de pouvoir. Cet homme qui se tenait la devant lui était vraiment incroyable, avec son pouvoir il pourrait accomplir tellement de chose pour les autres…. Mais la suite était encore plus énorme ! Johan avait réussi à confectionner des chaussures, bien sûr ce n’était pas le dernier modèle de Converse mais c’était plus qu’il n’en fallait pour qu’Oli puisse regagner la civilisation. Johan avait le cœur sur la main c’était évident, il ne connaissait pas le nouveau venu qu’était Oliver et pourtant il faisait de son mieux pour l’aider, le guider et le renseigner. Bon cette histoire de magie c’était autre chose, si possible l’Américain aimerait ne plus en parler mais quoi qu’il en soit il devait déjà beaucoup au jeune homme.

Malheureusement, Johan ne comptait pas s’arrêter là. Outre sa gentillesse, il devenait évident qu’il était un homme des plus têtus. Oliver soupira intérieurement il n’aspirait qu’à une seule chose un lit et de la musique ni plus ni moins mais à ce rythme et devant leur entêtement respectif les deux jeunes gens allaient passer la journée dans cette forêt.

« Non je ne veu… » Le garçon aux cheveux blonds n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il ressentait à nouveau le pouvoir magique de Johan. Curieusement, Oli se doutait un peu de ce que le tatoué allait faire mais il ne voulait pas. Têtu comme une mule, pour Oliver la discussion était terminée et aucun débat n’était possible pourtant… lorsque l’arbre se fendit en deux il vit. Il vit que le pouvoir de Johan pouvait s’avérer aussi destructeur que le sien, même pire le dessinateur semblait bien plus puissant que lui. Un léger frisson lui parcourut l’échine, il ne valait pas mieux contrarier un mec comme lui.

« Je suis obligé ? Ce pouvoir ne m’intéresse pas. A quoi la foudre peut-elle bien me servir ? »

Oh bien sûr techniquement elle pourrait lui servir, cela pourrait s’avérer utile pour charger son iphone, ipod et autre ordinateur mais sinon ? Oliver ne voyait pas l’intérêt de maitriser un tel pouvoir, il n’en aurait pas l’utilité. Basculant sur le côté, l’Américano-Finlandais se mit alors à quatre pattes afin de se relever. Après quelques secondes d’hésitation, serrant les dents le jeune homme réussissait à se mettre sur ses deux jambes non sans prendre appui sur un arbre. Faisant désormais face à Johan, il souriait malgré la douleur lancinante.

« Je ne veux pas te paraitre impoli mais… » Il se stoppa cherchant ses mots. « Il est possible d’en parler plus tard ? Pour l’instant ce n’est pas mon truc… désolé. »

Oliver força alors un peu plus son sourire et ajouta : « Tu sais comment rejoindre la ville donc ? Tu sais s’il y a un foyer quelque chose où je pourrais passer la nuit ? »

Le jeune homme espérait ainsi orienter la conversation sur un autre sujet que les pouvoirs magiques.
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