Coupe la poire en deux. En deux ? Pour en faire quoi ? On ne mange pas une demi poire. [Ami et Os] (suite!)

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Osnate l’avait inviter chez elle, c'était un signe de confiance. On invite pas n’importe qui dans sa taniere. Les deux jeunes filles s’y étaient rendus en silence, Amiwael ne voulant pas brusquer sa camarade, ni même la déranger. Elle l’avait assez ménager pour aujourd’hui. Mais heureusement, les compteurs se remettent a zéro chaque nuit, et Osnate n’en avait pas encore finis avec Amiwael!
Arrivé au seuil de l’appartement, la culpabilité l'emportât et elle finis par prendre la parole.

- Je suis désolé. Je suis entré chez toi sans autorisation. J'ai commis un faute grave.

Elle avait violé le domicile de son amie et risquait ainsi de perdre tout ce qu’elles avaient commencer a construire. Mais peu importe. Elle se devait d’être franche. Osnate le méritait.
A ces pensées, elle repassât la journée dans sa tête. Une journée inattendu. Et ça, elle ne l’avait vécu que quelques fois dans sa vie. Elle se voyait changer, s’ouvrir un peu plus au monde extérieur, et même si cela ne concernait pour le moment qu’Osnate, elle savait que cette rencontre était importante pour qu’elle puisse continuer d’avancer.

Son regard parcourut le mobilier qui remplissait la pièce. Il était sobre, basique. Mais derrière tout ça, se cachait deux portes vers des univers différent. Amiwael n’avait eu l'occasion de n’en visiter qu’un seul. Et même si son passage avait été bref, elle s’en souvenait parfaitement. Il était remplis de pyramides légo, au couleurs basique et mélangé, formant des constructions étrange et pourtant incroyables. Il était dépourvus de jaune et de marron, couleurs détesté d’Osnate. Un martelât était étendu sur le sol, et les seuls meubles étaient un bureau, une chaise, et une armoire. Il y avait aussi des livres. Tous différents , sur des sujets qui allaient des particules humaines au théorème les plus connus. Sa, c’était l’univers d’Osnate. Celui d’Amiwael était nettement différent. Premièrement,elle vivait seule. deuxièmement, il n’y avais absolument RIEN qui pourrait trahir un aspect caché de sa personnalité. Son appartement pourrait être celui de n’importe quel individu.

Les murs de sa maison étaient blanc cassé, et possédaient pour seuls vêtements une petite pendule et une étagère de livre. Le seul meuble de rangement était en chêne et ne contenait que des assiettes et des couverts. Il se situait derrière un bar blanc, qui lui servait de planche de découpage géante pour sa cuisine, pas très variée en général a cause du manque de four. Au centre de la pièce commune, il y avait une petite table transparente entourée d’un sofa gris et d’une chaise a bascule en bois. Sa chambre, elle, se situait au fond, derrière une petite porte que on remarquait a peine. Et c’était le seul endroit ou elle était elle même. Le seul endroit ou personne ne pourrait jamais entrer.

Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées et attendit la réaction d’Osnate. Lui pardonerait-elle ?

Osnate et Ami

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Tu veut un thé ?

Dans ma chambre, il y avait une petite tour Eiffel arc en ciel et un sphinx vert. Dans ma chambre, il y avait un golden gate, un christ rédempteur et un colisée argenté. De grandes oeuvres, construites en guise de passe temps, alors que je ne voulais penser qu’à me recentrer. Il y avait ces oeuvres connues, et il y en avait d’autres. D’autres seulement belles, sans histoires particulières. Un immense dragon noir et rouge a deux têtes pour commencer, suspendu au luminaire, au dessus de mon matelas. A coté de celui ci, il y avait plusieurs tables de nuit, des carrés basiques, creux en leurs centres, ou étaient posées des piles entières de livres. C’était principalement des ouvrages nécessaires pour les devoirs de Monsieur Coves. A chaque fois que la pile devenait trop haute, je créais un autre carré. Mon bureau ? Il était occupé par une armée complète de petits soldats, faisant le siège d’ une vielle cathédrale. Pas de place pour le moindre livre. Au dessus de celui ci était suspendu le vaisseau amiral de la franchise star wars. Quand à mon armoire, du lierre fané tombait sur ses portes, et d'immenses papillons bleus s’y posaient, graciles. A ma fenêtre il y avait un bac de fleur artificielles, et un robot qui les plantaient. Ma chambre, petite et encombrée.

Je suis entrée dedans, mon faible gabarit me permettais de m’y déplacer sans rien toucher. Je suis entrée, et ai pris plusieurs livres que j’ai fini par lui tendre. Maintenant, elle pouvait partir. Je suis rentrée dans la cuisine, je ne pensais pas qu’elle m’y suivrait. J’ai été étonnée qu’elle m’y suive. Elle ne voulait pas partir ? Mais je lui avait donnée les livres… attendait t’ elle autre chose ? Cette question me faisait travailler le cerveau.

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Elle n’avait pas eu sa réponse. Et elle ne partirait pas sans.
Osnate était entrée, lui avait donné des livre, et été repartie comme si Amiwael avait fait de même. Mais ce n’était pas le cas.
Premièrement, parce qu’elle lui avait demandé pardon et que l’autre l’avait royalement ignorée.
Deuxièmement, parce qu’elle ne voulait pas partir. Elle voulait en savoir d’avantage. Sur sa camarade, mais aussi sur l'île. Et il était or de question qu’elle s’adresse a quelqu’un d’autre. Elle ne voulait pas a avoir à écouter pendant trois heures des blabla stupide. Elle voulait juste savoir les choses principale. Et elle savait que sa nouvelle amie ne prendrait pas la peine de lui expliquer des choses futiles. elle irait droit au but. Où, comment, et pourquoi. et si elle n’avait pas les réponses, tan pis. Au moins, elle ne serait pas seul a être dans l'inconnu.

Elle regardât les livre empilés dans ses bras. Ils n’avaient rien d'anormal. C'était juste de simples livres d'université. pourquoi la vie ici semblait si simple, pourquoi tout le monde faisait comme si de rien était ? Les personnes avec qui ils étaient avant ne leurs manquaient pas? Amiwael n’avait pratiquement aucune attache au monde extérieur. Pratiquement. Car elle en avait tout de même une, qui était bel et bien réel. Une qui avait pris au dépourvus la jeune fille. Elle se fichait du fait d'être partie . De toute manière, ici où la bas, c’est la même chose. Cependant, elle savait que cette vielle femme qui l’avait acceuillit bras ouvert malgré toutes les casseroles qu’elle traînait derrière elle, était sûrement très triste de son départ si soudain. Car cette personne l’aimait réellement. Et cela la touchait l. Son hôte ne lui avait jamais fait de reproches, elle avait toujours respectée ce silence dont la jeune fille avait besoin. Amiwael savait qu’un jours, pendant une nuit, elle partirait. Elle aurait finis son temps dans cette ferme éloignée. Et le lendemiain matin, il n’y aurait plus aucunes trasses de son passage. Mais avant de disparaitre, elle aurait voulu lui dire merci. Mais les hommes en noirs ne lui avaient pas laissé cette chance et elle éprouverait le besoin de rentrer tant qu’elle n’aurait pas acomplis cette tache.
Elle était comme ça. Les rares choses importantes a ses yeux, elle se devait de les faire. Sinon, elle ne pourrait pas continuer à avancer.

Elle fixa Osnate, mais ce n’était pas ce regard déstabilisant qui lui été habituel. Non, c’était un regard sérieux, déterminé.

- Parle moi de cette Île. Il faut absolument que je la quitte.

Simple, clair, et net. Elle avait décidée d’oublier sa demande de pardon, parce qu’il y avait plus important. Si il fallait revenir ici après, elle le ferait. Mais elle devait retourner voir cette dame don elle ne connaissait même pas le nom.

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Café à la vanille

Je me servais un cacao. Les cacao se boivent le soir, avant d’aller dormir. Après lui avoir donnée les livres, je comptais aller dormir. Je comptais la renvoyer. C’était avant de l’entendre plaquer ses deux paumes sur la table de la cuisine, et me demander des questions de but en blanc. J’ai soupirée vous savez. J’ai soupirée, et ai vidée ma boisson dans l’évier. J’ai lavée la tasse, avant de la ranger, je l’ai lavée en même temps que mes mains. Devenues poisseuses a cause du produit a vaisselle. Après avoir essuyée les trois, j’ai rangée la tasse. Je n’allais pas dormir, prendre un cacao aurait été stupide. Illogique.

Alors, je me suis tournée vers elle, j’ai encore une fois soupirée, et ai regardée les placard de notre cuisine. J’en ai ouvert un, avant de prendre deux paquets de gâteaux. Les gâteaux, c’est quand on a beaucoup a dire, ou du temps a passer devant la télévision. Avec Amiwael, c’était la première option. J’ai fait chauffée de l’eau, et ai servit deux tasses de décaféinés au lait. Dans le mien, j’ai mis une demi gousse de vanille. Seulement dans le mien, j’ai remarquée que les gens ne sont en général pas très fans de mes mélanges. Le café, c’était pour tremper les biscuits. Sans cela, ils étaient trop secs. Je n’aime pas les biscuits trop secs.

Alors, je me suis assise à la table, et ai ouvert les fingers. C’est comme cela que ça s’appelait. Des biscuits fins et longs enrobés de chocolat au lait, à tremper dans la boisson, et à sucer. J’aimais les fingers. Amiwael allait donc certainement les aimer aussi. C’est bien connu, tout le monde aime les biscuits au chocolat. Je lui en ai tendue trois, en prit le même nombre, et ai commencée à manger. Quand j’ai fini les miens, je me suis mise à parler.

- On ne quitte pas cette île.

J’ai repris trois biscuits, et ai commencée à les tremper dans mon décaféiné bouillant. Il fallait finir ce paquet avant d’ouvrir le second. Le second, c’était des cookies à la nougatine. Un choix judicieux, beaucoup de gens aimaient les cookies. Moi y compris. Cela dit, je les préfère avec du beurre de cacahouète dessus. Ça rajoute de la douceur.

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Amiwael regardat la jeune fille faire. Elle parraissait ennuyé par tout, comme si chaque choses était la exprès pour la déranger. Elle devait sûrement considérer Amiwael comme une personne fatiguante qui la troublais sans cesse. Mais Ami s'en fichait. L'autre l'intriguait bien trop pour porter attention à son jugement.
Osnate s'installa avec une boîte de biscuit, après avoir vidé sa boisson pour en préparer une autre. Ca non plus, la jeune fille ne le saisissait pas. C'était ce genre de petites manières qui faisait de son hôte un mystère.

"On ne quite pas cette l'Île" . Amiwael eu un soubresaut. Comment ca?! On les avait ammenés ici pour une raison qui lui échappait, mais il y avais FORCÉMENT un moyens de s'évader. Même les îles qui servaient au bagne des prisoniers à l'époque n'étaient pas infaibles. Mais que pouvaient ils bien leurs vouloir pour les empêcher ainssi tout contact extérieur ? Depuis qu'elle était arrivée ici, la jeune fille n'avait pas vue une personne qui réagisse au fait qu'ils soient enfermé contre leurs grès. Certe, elle n'avait pas réellement établie de conversation avec d'autres personnes mais tout de même. Elle avais l'impression qu'ici, la vie continuait comme si de rien était. Peut être mettrait elle du temps à s'habituer à tout ca, mais elle savait que jamais l'envie de partir ne la quiterait.

Elle se tournat vers Osnate et saisie la tasse qu'elle lui avait préparé. Mieux valait ne pas protester contre sa réponsse, ca serait inutile, rageant et fatiguant. Elle aprochas le breuvage de ses lèvres et se brûlait légèrement. Le silence avait pris place, mais cela lui allait très bien. Le silence sert à réfléchir, et non pas à être comblé comme le pensse la plupart des gens. Finalement, elle le rompus après un petit moment.

- Tu doit me trouver insuportable, n'est ce pas ?

Amiwael sourit légèrement et but une nouvelle gorgée

- Si tu veut que je te laisse tranquille, dit le moi.

Maintenant, elle pouvais se permettre de la laisser respirer un peu. Elle savait qu'elles avaient créé un lien, aussi infime soit il, mais il éxistait. Elle savait aussi que pour qu'il subsiste, elle avait le devoir de laisser un peu de distance avec Osnate de temps en temps ou sinon, sa camarade n'en pourrait plus d'elle au bout de quelques jours.
Mais tout cela, Amiwael ne le ferait que si l'autre le lui demandait.

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On a dit pas chiante Osnou, PAS chiante

Oui, tu l’es. Insupportable. Mais je pense pouvoir faire de toi quelqu’un de convenable. Il va de soit que je veux être tranquille, mais, là encore, tu vas t’imposer. Car ça à l’air d’être un trait récurent de ta personnalité. Prend un gateau.

J’ai désignée du menton les trois biscuits qu’elle n’avait pas touché. Il fallait qu’elle les mange, pour que je puisse en reprendre. Agaçant. Le temps qu’elle se décide, je décida de ranger les légos que j’avais dans mes poches. Trois rouges, trois verts, trois bleus, trois noirs, trois blancs, pas de jaunes, pas de marrons. Ces deux couleurs étant bannies de mon registre. D’ailleurs, il faudrait que j’en rachète. Je pensais à faire ce bonhomme que j’avais vue sur l’affiche d’un film il y a trois jours. Il me faudrait exactement trois milles huit cent quarante six briquettes. Plus cinq cents quatre vingts trois pour le chien. Que d’apaisement à travailler ces choses dures et inflexibles. Que de bonheur à les voir former un tout harmonieux, une structure cohérente et unie, pour le meilleur comme pour le pire. Oui, cette seule pensée me m’était du baume au coeur. Baume qu’elle m’enleva, elle et ses questions stupides, dès que je repris un peu conscience de la réalité. C’était vrai qu’elle était encore là. J’ai soupirée, avant de lui tendre trois nouveaux finger et d’en reprendre moi même. Avant de les tremper dans mon café toujours brûlant.

- Prend un gâteau.

Il fallait tout lui dire. Incroyable. Il y avait vraiment du boulot, et pas qu’un peu. Agaçante, frustrante, cette jeune fille ‘m’ inspirai des sentiments vraiment forts, et pourtant, pourtant, je ne la chassait pas d’ici à coups de balais. Preuve en était qu’avec un peu de temps, j’allai réussir à la rendre plus intéressante. Plus inteligente.

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