Mais qui est réelement Homer Simson ?

16h32.
L’heure idéale pour un goûter.
Amiwael venait de dénicher ce petit magasin de donuts, oublié du monde et inconnu de tous.
Il se situait a l’angle de la rue Darwin’s, caché derrière ce grand centre commercial qui imposait son image pour mieux faire de l’ombre au boutiques marchande des alentours.
Mais la jeune fille détestait les endroits aussi grand et se sentait perdu quand elle entrait dans ce labyrinthe remplis de jeunes écervelés qui ne pensait qu’a leurs décolté et à leurs jeans moulant.
Amiwael n’aimait pas les jeans. Ça grattait et empêchais les mouvement souples. En plus, il était impossible de courir vêtus de cette façon. Elle ne portais que des robes, noir en général, de plusieurs formes, toutes dans un style vintage/Lolita. Et cela lui allait plutôt bien.

Elle s’était approché de la boutique coloré, intrigué pas cette originalité peu commune.
Le magasin était petit, et l'extérieur était entièrement recouvert d’une peinture rose bonbon. Il y avait deux grande vitrines sur chaque cotés de la porte, exposant toutes au grand jours des donut’s arc en ciel. Il y avais du Cook Art, des dégradé multicolores, il y en avais même recouvert de bonbon inconnus de formes et couleurs peu ordinaire. La porte ressemblais a une tablette de chocolat blanc, et il était difficile de se retenir de la croquer. Bref, possédait bel et bien tout le nécessaire pour attirer les clients gourmands, pour qui la vision du magasin ne pourrait qu’engendrer l'irrésistible envie d’y entrer. Et Amiwael n'échappait pas a cette règle.

L'intérieur était tout aussi mignon que la devanture, remplis de table pastel et de photos de patisserie. La jeune fille c’était assise sur une petite table bleu clair, et une dame rondelette au cheveux roux s’était empressé de venir lui présenter ses donut’s, sautant sur cette cliente envoyé par dieux pour sauver la boutique qui n’avait reçu personne depuis belle lurette.

Amiwael se sentis hypnotisée par la forme circulaire du beignet. Elle était comme dans un rêve. Il n’y avais qu’elle, dans ce décors digne d’un dessin animé, entouré de petite sucreries qui lui criaient toutes en coeur:
Mange moi! Mange moi!
Dite moi QUI n’aurait pus résisté a tel tentation diabolique?
La pâtisserie se rapprochât dangereusement de la bouche de sa victime et…..

Ding, Dong ♪

La sonnette de la porte retentis comme un “alléluia” pour la bonne femme. 2 clients en une journée, c’était un miracle! Mais... Ça ne fit pas le même effet a Amiwael, qui s'indignât d'être interrompus a un moment pareil. Elle se retournât pour fusiller du regard le nouveau venu mais s'arrêtât net en l’apercevant. Il ou elle dégageait une énergie étrange qui intriguat la jeune fille, au point de lui faire oublier la petite douceur qu’elle s'apprêtait a déguster.

C'était vraiment une journée étrange. L’île, les hommes en noirs, son pouvoir naissant, son nouvel appartement...C'était pas tout les jours qu'on changeait de vie comme ça! Noa, un peu déboussolé, ce promenait dans les rue d'Ikazuchi, espérant y trouver quelque chose à faire, ne serai-ce que de découvrir le théâtre de sa nouvelle vie. Il faisait plutôt chaud pour la saison et le doux soleil de l’après-midi venait caresser sa peau mate. Oui, c'était dur de rompre comme ça, tout à coup avec tout ce qu'il avait connu jusque la. Peut être ne reviendrait il jamais…

-Grwoeuillauwou…

Son estomac se mit à gargouiller quand il aperçue la petite boutique à la façade rose bonbon. Des donuts. C'était bon ça, les donuts. Et ceux-ci étaient vraiment beaux. Tout un panel de couleurs plus éclatante les unes que les autres, agrémenté de petits bonbons aux allures peu ordinaire voir insolite. Il aimait ça les choses insolites. Il s’arrêta un moment pour observer ces petites viennoiseries de forme circulaire quand son regard fut attiré par autre chose.
A l’intérieur de la boutique, il y avait une jeune femme, d’à peu près son age en train de commander une pâtisserie. Elle était plutôt jolie avec ses long cheveux noir et sa robe peu commune. M'enfin, mieux valait ne pas se fier aux apparences, c'était peu être une vrai peste. Après tout, il avait déjà fait l’expérience de ce genre de personne attirante au physique mais repoussante dans l’âme. Cette fille avait néanmoins un certain charme et les donuts affiché dans les vitrines paressaient appétissants. Et puis il avait besoin de détente après tout! Un donuts ça n'était pas aussi bon qu'un macaron mais sa ferait l'affaire. Aussi prit il l'initiative de pousser la porte au allure de tablette de chocolat, faisant retentir la petite clochette annonçant l'arrivé des clients.
Il se figea. Net.
La fille, qui s’apprêtait visiblement à déguster sa pâtisserie le fusillait du regard. Un regard plein de la haine de quelqu'un qui venait de se faire déranger en plein milieu d'un moment de bonheur intense. «Impardonnable» semblait susurrer son regard perçant. Toujours figer, Noa déglutit. Cette fille le terrifiait. Et lui il devait avoir l'air d'un abruti finit à rester immobile à l'entrée de la boutique. Le regard de la fille changea soudainement. Elle semblait surprise. Peut être avait elle remarqué. Légèrement mal à l'aise, Noa lui souris. Un sourire franc et un peu intimidé. Puis il se tourna vers la vendeuse qui lui indiqua très poliment (peut être même un peu trop) une table vert pomme vers laquelle il se dirigea. Il tira vers lui une des deux chaises qui l'entouraient et s'y installa confortablement. La fille le fixait toujours. Il détourna le regard. Une goutte de sueur glissa le long de sa tempe. Ça le stressait. Pourtant il avait pris l'habitude d'ignorer le regard des autres. Mais cette fille l'intimidait un peu. En même temps c'était normale qu'elle s’interroge. Il tourna son visage au regard hésitant vers elle. C'était peut-être l'occasion de se faire une connaissance dans se lieu ou il ne connaissait personne.

-Heu...je, bredouilla il.

Merde! Pourquoi fallait il qu'il bredouille à chaque fois qu'il s'adressait à quelqu'un. Pour une chose aussi simple en plus. Il repris:

-D-Désolé, c'est la première fois que je viens ici et je...je ne sais pas trop quoi commander. Est ce que vous...vous auriez quelques choses à...me conseiller? S-S'il vous plaît…

PI-TOY-ABLE. Nan mais sérieux, est ce que c'était possible d’être aussi empoté? Inquiet, il observa la réaction de l'inconnue.

Minable.
Cette personne était bien ignorante pour m'aborder de cette manière. Elle était bien ignorante pour m’aborder tout cour. Il y avait deux règles primordiale pour qui conque voudrait m'adresser la parole. Deux règle a ne jamais enfreindre.

1: Le parler seulement si vous avez une raison RÉELLEMENT valable.
2: Aller droit au but. Je déteste tourner autour du pot.

Le problème dans tout ça , c'est que cette personne qui se tenait devant moi avait enfreint les deux en un seul coup. Pas de bol. Il était désormais évident que je m'apprêtait à l'envoyer bouler, de manière froide, dure et méchante. Pourtant, contre toute attente, ce ne fit pas ce que je fis. Ce fut la même chose qui m'avais empêché de le fusiller du regard tout à l’heure qui stopa mes paroles encore une fois.
Cette sensation de différence. Elle émanait de lui comme un torant contre lequel on ne pouvait luter. Mais d'ailleurs, c'était “lui” ou “elle” ? J'aurais plutôt penché vers “lui” a sa façon de parler, sa gestuelle et sa démarche mais la légère poitrine troublais mes hypothèses. Peut être une lesbienne ? Non, il ou elle était bien trop masculin. Mais pas un masculin recherché et garçon manqué. Non, un masculin réel, et fondé. Je pourrais lui poser la question… Non, c'est malpoli. Mais après tout, je déteste la politesse. Ce n’est que de la grossière hypocrisie.
Je lui demanderais après. D'abord, je vais répondre à sa question débile et irréfléchi qui ne lui sert que de passerelle pour m'aborder. Et je compte bien pimenter un peu le tout. Après tout, il ma quand même gâché ma dégustation!

- Je viens moi aussi d’arriver. Et je t’aurais volontairement conseillé si tu m'avais laissé le temps de goûter à ses merveilles! Je DÉTESTE être dérangé.

Je le vis rougir , probablement embarrassé et désolé, autant pour moi que pour lui. Cette réaction me tiras un sourire que je m'empressai d’effacer. J’etait stupide. Je n'avais aucune raison d'être heureuse. De toute façon, le bonheur m'avait laissé depuis longtemps et les rares moments comme celui ci s'évadaient avant même que je n'ai pu en profiter. Cependant, j'éprouvais le besoin de le remballer. Parce que je n'arrivais pas a lire en lui. Il était indescriptible. Et ça, ça m’énervait sincèrement!
Et si… Et si je refoulais ma haine contre les autre, juste pour un moment. Si je lui accordait une faveur d’une rareté exepsionelle?

STOOOOOOOP! Je vous arrête tout de suite. Je ne suis ni prise de générosité, ni en train de flasher sur ce mec au corp de femme. Je suis juste véxé. Je ne sais rien de lui, alors que je sais tout des autres. Voilà pourquoi les relation humaines me sonts inutiles. Cependant, je n'ais pas l’habitude de ne rien connaître dune personne. Et cette sensation est très désagréable. Alors je me suis juste dit que en lui parlant un peu, je reprendrais très vite mes marque et il deviendra aussi inutile que les autres des que j'aurais déverouiller la serrure de son esprit. Mais pour l’instant, il n'est pas sans intérêt. Alors je veut bien lui accorder un peu d’attention. Mais je te previen. Profite en, car cette chance, aussi brève quelle soit, ne se representerat pas de si tôt.

- Assis toi.
[C'est celui là le bon texte :p]

- Je viens moi aussi d’arriver. Et je t’aurais volontairement conseillé si tu m'avais laissé le temps de goûter à ses merveilles! Je DÉTESTE être dérangé.

Noa dégluti. Il l'a vexé. Enfin, ce n'est qu'un constat pas une affirmation (elle va revenir souvent cette phrase ><). Mais il ne peut s’empêcher de rougir, embarrassé. Comme d'habitude quoi...MAIS QUEL CORNICHONS DIPLÔMÉ!!!!!!!! Ta seule «connaissance» sur cette île et tout ce que tu trouve a faire c'est...ça?!? Je t'en foutrais moi des «conseils» !! Quel crétin ce Noa…
Devant lui, la fille le fixait. Hésitante peut être. Le silence devenait gênant.

- Assis toi.

Noa sursauta légèrement. L'inconnu avait briser le silence. Net. Proprement, sans cassure. Il mit bien 10 secondes avant de comprendre ce qu'elle venait de lui demander.

- Que...Oui j'arrive...

Toujours aussi pourri…
Noa se leva, pris discrètement son sac et s’avança vers la table bleu pastel. Après un léger moment d'hésitation, il s’assit sur une chaise en face de la fille. Il détailla ses traits. Elle ressemblait à Blanche-Neige. Une princesse qui était venue se réfugier dans ce petit magasin colorer pour échapper à l'ennuie, aux gens, au bruit, à ces souvenirs, à la rudesse de la vie...peut être un peu de tout ça. Ou alors peut être qu'il se trompait totalement. Ça n'était ni une constatation ni une affirmation...juste une vague impression. Subitement, il eu envie de la dessiner. Son visage, pourtant clair, semblait marqué des cicatrices du passé. Un visage remplit d'histoire, des pages sur lesquelles on avait écrit plus que nécessaire. Et une couverture solide, remise à neuf, bien cadenassée. Elle avait l'air forte. Et dire que lui avait faillit mettre fin à ces jours pour si peut…Un sourire nostalgique se peignit sur son visage.

- Je peut te dessiner?

Aussitôt il plaqua une main sur sa bouche. Les mots étaient sortit tout seul, surpassant son jugement. Il détourna le regard. Pas ça! Pas ça! Il détestait cette situation.

- Non!...c'est pas...je...c'est juste que j'étudie en art et...Tu...tu n'est pas obligé, oublie ce que…

Il se tue, retira ses mains de son visage couleur cannelle. Après un instant de silence il reprit.

- Excuse moi. C'est une demande idiote. On ne se connaît même pas.

Il se leva brusquement, renversant sa chaise. Son comportement était puéril. Il se laissait guider par ses moindres sentiments sans réfléchir. C'était juste un acte irréfléchi parmi tant d'autres. Cette situation pourtant si banale le torturais, lui tordais le cœur. Qu'est ce qui lui avait pris? Hein? Pourquoi avait il demandé quelques choses de si...précieux? Peut être que l'autre s'en fichait après tout. Un dessin ça ne représentait pas grand-chose pour une personne lambda. Non?
Non. Un dessin c'était la chose la plus précieuse qu'il pouvait demander à quelqu'un. Du moins à ces yeux. Les gens ne comprenaient pas. Un simple bout de papier gribouillé, sa n’avait pas de valeur.
Il resta figé comme ça, pendant quelques secondes qui lui parurent une insoutenable éternité.

- Désolé...lâcha il en soupirant. C'est sortit tous seul.

Il releva la tête. Essaya de sourire, maladroitement. A en juger par l'expression de l'autre, il devait vraiment avoir une sale tronche. Elle devait le prendre pour un idiot finis à ce mettre dans tous ces états pour des "conneries" pareil. Tant pis.

Mais au fait...C'était pas pour commander des donuts qu'il était venu à la base?

- C'est d'accord.

Il se crispa. Il ne s'attendait même pas à ce qu'elle réponde. Elle aurait du s'énerver, l'engueuler ou n'importe quoi du genre...Sa bouche s'ouvrit plusieurs fois mais les mots refusaient de dépasser le seuil de sa gorge. C'est a peine s'il arriva à articuler son prénom lorsqu'elle le lui demanda. Noa. Son nom, il l'aimait bien. Parce que c'était le sien et celui de personne d'autre. Et elle? Comment s’appelait-elle ? Il le lui demanderai plus tard…

Timidement il releva la tête. La fille le regardait. Dans les yeux. Elle avait ancrée son regard dans le sien et ne tolérait aucun écart avec cette ligne invisible qu'ils avaient tracés. Elle avait de joli iris gris, embrumés, et de longs cils noirs. Des yeux qui, tout à l'heure le repoussaient froidement, le captivaient, intensément.

- Très bien Noa. Tu vas me dessiner mais si quand tu me montreras mon portrait, je ne me reconnaît pas émotionnellement, du devra le détruire et m’oublier. Bonne chance.

Nonchalamment, elle croqua dans un donuts, l'air pensive. Cette fille était folle. Merveilleusement folle. Forte aussi. Sans dire un mot, Noa se baissa pour ramasser sa chaise avant de s’asseoir. Il sortit de sa sacoche un carnet de dessin ainsi qu'une petite trousse à tête de vache. Qu'est ce qu'il était en train de faire? Est ce qu'il pouvait considérer sa comme une sorte de marché? Rapidement , il esquissa les traits de constructions. Un visage, un buste, des mains.... Il poussa un léger grognement ; quelque chose n'allait pas. Sans lever les yeux de son carnet, il appela la gérante et commanda quelques donuts. Presque aussitôt, plusieurs beignets colorés atterrirent sur la table. Là c'était mieux. Toujours sans cesser de dessiner, il attrapa un donuts (sans les mains), prenant garde à ne laisser aucune miette. Depuis le temps, il s'était habitué à manger sans ses mains, même si certaine personne le traitait de mal élevé. Mais bon...aujourd'hui il se fichait bien de ce que les gens pensaient de lui. Il s'en était bien trop préoccupé au paravent et cela l’avait amené à se demander s'il s’écraserait s'il sautait d'un pont assez haut (question idiote me direz vous…). Et puis soudain, il réalisa quelque chose...une chose cruciale, vitale même, qu'il n’avait jamais remarqué auparavant. Surpris, il exprima sa constatation par une phrase:

-Ya un trou dans les donuts...

Incroyablement stupide mais vrai, Noa n'avait jamais remarqué le petit orifice qui caractérise si bien les donuts...Amateur.
Puis comme si de rien était, il continua ses croquis, tandis qu'à l'horizon déclinait le soleil, tapissant les murs de sa lumière dormante.

Mon regard perdu se tournât automatiquement vers Noa.
Oui, j’avais bel et bien entendu. “Ya un trou dans les donuts” . C’était sa phrase exacte.
… Se fichait-il de moi ?! Nan mais c'était quoi cette constatation a deux balles ?! Et dire que je lui ais accordé une chance… Parfois, je suis vraiment insouciante. Cette personne que je croyais emplie de mystères, était juste stupide. C'était aussi simple que ça. Mais heureusement pour lui, j'ai pour principe de ne pas revenir sur mes choix. Une foi qu’ils sont fait, on se doit d’en assumer les conséquences. Quoi qu’il arrive.
Mais maintenant que j’avais pris conscience de ma grossière erreur, je comptais bien faire en sorte de la regretter le moins possible. Quitte a lui pourrir sa journée.
16h48.
Parfait. J’avais jusqu'à 17h 20 pour rattraper ma faute. Largement suffisant.
Décidément, j’étais d’humeur sadique aujourd’hui (va savoir pourquoi), et qui conque aurait la mauvais idée de m'approcher le payerais cher. Au oui, très cher.
16h49.
J’avais déjà perdu une minute a penser. Il faudrais vraiment que je m'entraîne a réfléchir plus vite. Ça fait perdre un temps fou. Je me demande bien comment fait l'héroïne du roman “ Le miroir de Cassandre” de Bernard Werber… Ses idées défilent a une vitesse incomparable, lui permettant ainsi de réagir a des situation avant qu’il ne soit trop tard. Si je me faisait agresser dans la rue, que quelqu’un s'apprêtait a me poignarder, je serais sûrement morte avant même d’avoir réalisé la menace. Comme la plupart des gens, j’imagine. Mais même si vie et mort n'ont aucunes différences a mes yeux, j’aimerais rester vivante assez longtemps pour pouvoir remercier les rares personnes qui m'ont acceptés, qui m'ont réellement aider. Après cela, il pourrait m’arriver n’importe quoi, ça me conviendrais.
16h50
Et voila, j'ai encore recommencé. La demi heure restante va finir par se passer sans que je n'ai pu faire quoi que ce soit. Je me demande ou il en est dans son dessin… bref, ne divaguons pas, et récapitulons.
Mon idée de base: en savoir plus sur lui. Ou elle.
Mon erreur: Il est totalement inintéressant et dénué de toute transes d'intelligence.
Comment rattraper la faute commise pour éviter tout regrets: En revenir a l’idée de base, même si elle est stupide, vu le personnage.

Bon, aller. Les questions camouflées, c’est terminé. On passe directement a l’artillerie lourde. La franchise, il n’y as rien de tel.
Tout d’abord, commencer par une question simple, claire, et net.

- Qui est tu?

Noa sursautât et lâcha son stylo, apparemment troublé par ma question. C’était tellement simple de le mettre mal a l’aise, que ça en devenais presque ennuyant. Mais cette question était nécessaire. Elle résumait beaucoup en seulement trois mot. Ça pouvait vouloir dire:

Quel est ton nom, ta date de naissance, ta ville…
Quel est ta sexualité.
Qui est tu psychologiquement.

La première, elle s’en fichait. Les deux autres en revanche, lui en apprendraient beaucoup plus sur ce camarade sans cerveau.

-Je...Je ne sais pas exactement ce que tu entend par "Qui es-tu". Tu connais déjà mon nom, tu sais que j'étudie en art...Je suppose que ce n'ai pas ça que tu veut savoir.

Il se pencha et ramassa son stylo. Il devait être un peu moins de 17h. Le soleil, pourtant loin d’être couché, se faisait plus doux. L'atmosphère était calme, propice à une dégustation de donuts. Il regrettait qu'elle lui ai posé cette question. Cette phrase qu'il redoutait plus que tout au monde. C'était le moyen idéal de briser une future amitié. Mais pouvais on vraiment parler d'amitié dans ce cas la? Noa ne voulais pour rien au monde revivre sa solitude. Mais il ne voulais pas mentir.

-Après tout, qu'est ce que j'y perd... murmura t-il pour lui même.

A travers la paroi translucide de la vitrine s'introduisait une lumière doucereuse, apaisante. Il soupira. Tant pis pour cette fois. Sans quitter la vitrine colorée des yeux, il continua.

-J'ai un secret. Et j'ai toujours peur de le révéler. Tu sais pourquoi? Parce que ce secret est dégouttant. Enfin...ça c'est ce que pensent les gens à qui je le révèle.

Il marqua une pause, tourna la tête dans sa direction, la fixa. Si ça continuait comme ça, il allait finir par la détester à cause d'une simple question. Il ne voulais pas.

-Tu veut le savoir?

Tu veut vraiment savoir ce qu'il y a de dégouttant en moi? Pourquoi j'ai failli sauté d'un pont? Pourquoi pendant des années j'ai senti le regard haineux des gens et entendu les saloperies qu'ils disaient de moi? Si oui tu es bizarre. Sadique. Alors pourquoi je brûle d’envie de te le dire?


(PS: Désolé si la réponse est un peu courte >///<)