Vamos a la playa ♫ [PV : Cia Redbird]

J’avais encore du mal à croire que l’on se tenait main dans la main sur la plage. Je l’avais guidé vu qu’elle ne connaissait pas encore bien l’endroit. Le bord de mer n’était vraiment pas loin et j’habitais juste à côté donc je connaissais bien le chemin à présent. J’avais d’ailleurs hésité à l’emmener chez moi…Mais après si ça devait vraiment se faire ça se ferait c’était à cent mètres donc bon ~. Sa main douce dans la mienne je ne pouvais pas être plus heureuse à cet instant. Quand je pense qu’une femme aussi merveilleuse s’intéressait à moi, je croirais rêver. Pourtant c’est bel et bien la réalité et c’est encore mieux.

Durant la soirée j’avais appris pas mal de choses sur elles et les dernières en datent c’était qu’elle avait un an de moins que moi et que pour elle les relations étaient exclusives donc quand elle était avec quelqu’un cette personne lui appartenait et elle n’était pas partageuse. Tant mieux parce que je n’avais pas vraiment envie de la partager non plus ça tombe plutôt bien. On avait donc quitté le bar assez rapidement en jetant un dernier coup d’œil à celui-ci et surtout au barman qui nous regardait sur le cul. Je souriais malicieusement l’air de dire pas de bol mec. Je le narguais et j’en étais assez fière en même temps il était beau gosse quand même alors le fait qu’elle me choisisse plutôt que lui c’était encouragent pour la suite.

J’avais remarqué grâce à cette première partie de soirée, qu’elle était en effet sensible au niveau de l’oreille et c’était trop mignon. Forcément joueuse comme je suis j’allais certainement en profiter à certain moment ~. Pour le moment je me contentais de marcher tranquillement à ses côtés en bord de mer, la brise était douce quoiqu’un peu fraîche. Ayant un peu peur qu’elle est froid je décidais d’ôter ma main de la sienne à contre cœur et déposais mon bras sur ses épaules la collant un peu plus contre moi.

Si j’avais choisi de quitter le bar, c’était aussi parce que les regards choqués ça me gavait un peu et qu’être tranquille toutes les deux c’était bien mieux. J’en avais marre d’être jugés sur mes préférences. Qu’est ce que ça pouvait bien faire d’avoir un mec ou une fille dans son lit, cela ne changeais en rien la personne qu’on était. Et puis quel était le con qui avait dit la normalité c’est un homme et une femme ? Personne que je sache c’était des idées préconçus que certains c’était mis dans le crâne et je trouvais ça vraiment con. Tout le monde à le droit d’être heureux que ce soit avec le sexe opposé ou le même sexe, je ne vois pas en quoi ça gène.

Surtout que je ne vois pas pourquoi je préférerais un mec alors que Ciara est dix fois plus belle que n’importe lequel d’entre eux. Plus douces aussi. Et elle sait se faire désirer. Ya pas à dire je suis raide dingue de cette fille. Comme je ne connaissais pas encore tout d’elle je me permis une nouvelle flopée de question.

Sinon tu as de la famille ? Qu’est ce que tu aimes faire ? Si jamais une de mes questions te gène n’hésites pas à me le dire, je ne veux pas te forcer à me dire les choses si tu n’en a pas envie. Je suis parfois trop curieuse…

Je souris me disant que parfois je prenais les choses à la légère pour paraître forte, mais ce n’était pas toujours le cas à l’intérieur. J’avais souvent peur de faire les choses de travers surtout quand il s’agissait d’une personne qui m’était cher. Je la stoppais finalement et lui caressais la joue tout en la regardant dans les yeux.

Je sais pas du tout où tout ça va me mener, mais j’ai besoin de te le dire Ciara. Je n’ai jamais ressentis des sentiments aussi forts pour quelqu’un en si peu de temps. J’aimerais savoir si j’ai une chance de pouvoir te faire mienne. Je sais  c’est complètement dément de te demander ça aussi tôt, mais cette attirance qu’on a l’une pour l’autre ce n’est pas simplement physique et tu le sais aussi bien que moi. Dis moi que je ne suis pas en train de me faire des films…

Je la regardais mes yeux déterminés dans les siens. J’avais besoin de savoir, car ses sentiments allaient tôt ou tard me submerger et je ne voulais pas l’encombrer avec ça si ce n’était pas ce qu’elle désirait.

Je sentais vraiment que ce moment entre nous deux était spécial. Ici main dans la main sur la plage. Je ne m’étais jamais sentie bien avec une autre femme pourtant je connaissais Cia que depuis environ une heure. C’était peu, mais elle était devenue plus importante que n’importe qui à mes yeux. C’est fou ce qu’un coup de foudre ça peut-être fulgurant. Je me mettais à croire que ça pouvait vraiment marcher entre nous et qu’on pouvait construire quelque chose de solide. Quand je passais mon bras sur ses épaules, elle ne me dit rien se contentant de changer son bras de position pour garder sa main dans la mienne tout en étant plus proche de moi. On était déjà sur la même longueur d’onde cela me plaisait de plus en plus. Plus j’apprenais à la connaître plus je me disais que c’était elle qu’il me fallait et aucune autre.

J’étais resté silencieuse durant le trajet du bar vers la plage, mais je pense qu’il était temps de combler le silence et de le remplacer par une conversation. Je reprenais donc avec mes questions en espérant que je ne mettais pas les pieds dans le plat. Je lui précisais qu’elle n’était pas obliger de me répondre si elle n’était pas prête à parler de quelque chose de blessant. On sait jamais, je ne voulais pas qu’elle se remémore des souvenirs douloureux à cause de moi si c’était vraiment trop pénible. J’étais capable d’attendre s’il le fallait.

Quand je vis qu’elle inspirait doucement avant de prendre la parole je me dis que j’avais abordé un sujet sensible. Je suppose que c’était la famille, car je n’avais pas entamé d’autres sujets sensibles mis à part celui-ci. Quand elle me fit part de l’accident de voiture, je me sentais vraiment conne. Je n’aurais pas du lui demander ça c’était personnel et certainement très douloureux encore. La perte de personnes chers ça l’est toujours j’en sais quelque chose. J’étais heureuse qu’elle soit saine et sauve, mais elle avait du se sentir bien seule depuis le perte. Cette assurance dont elle faisait preuve était en quelque sorte une carapace qu’elle s’était forgé pour ne pas qu’on ait pitié d’elle.

Je souriais face à la suite. Sauver des vies, sûrement l’accident qui lui avait fait choisit cette voie. J’étais assez fière d’elle, même si on ne pouvait pas dire pour le moment qu’on était vraiment liée. Il allait falloir que je m’en assure. Mais je notais bien qu’elle aimait faire du shopping et lire. Cela pourrait m’être utile pour d’éventuels cadeaux ou autres occasions. Je finis par l’arrêter et à prendre ses épaules entre mes mains doucement pour lui parler et lui exprimer mes sentiments. Je voulais que ce soit clair pour elle qu’elle ne pense pas qu’elle n’était qu’un coup d’un soir ou une aventure sans lendemain. Je voulais bien plus que cela et je voulais savoir si elle était du même avis.

Elle me fit un sourire encore magnifique avant de prendre mon visage entre ses mains et de me dire ce qu’il en était pour elle. Je ne me faisais pas de films apparemment et ça c’était déjà un bon point. Elle me dit que je la troublais et qu’elle n’allait jamais aussi vite d’habitude et cela me fit vraiment chaud au cœur c’était donc bel et bien réciproque. Elle scella cette déclaration par un baiser sur le front qui me faisait fondre de bonheur. J’avais bien fait de sortir ce soir ~. C’était vraiment génial ! Si je voulais j’aurais sauté dans tous les coins comme une folle pour faire exploser ma joie, mais ma belle m’entraînant au sol pour s’asseoir dans le sable alors je ferais ça plus tard.

Elle repris ma main dans la sienne, mais je changeais quand même de position préférant toujours être contre elle. Donc tout en gardant ma main dans la sienne je passais derrière elle et collais son dos contre mon buste l’embrassant sur la joue au passage et lui glissant deux trois mots à l’oreille pour la taquiner.

C’est mieux comme ça et tu n’aurais pas froid.

Je posais mon menton sur son épaule avant de réfléchir à ce que je pouvais lui dire. Peut-être déjà reprendre mes propres questions.

Je suis née dans une famille de riche. Mais mes parents n’ont jamais eu ne serait-ce qu’un égard envers moi. C’est ma grand-mère qui m’a élevée. Mais je l’ai perdue tôt à cause d’une maladie qui l’emporta. Je sais ce que ça fait de perdre une personne cher à son cœur. Désolé pour tes parents, je peux comprendre à quel point ça à du être dur pour toi. Mais je suis sûr qu’ils seraient très fier de toi aujourd’hui.

J’avais pris ses deux mains dans les miennes et les caressaient de mes pouces tendrement.

Quand elle est partie, j’ai déprimée. Mais j’ai finis par reprendre le cours de ma vie car je me suis dit qu’elle ne voudrait pas me voir comme ça. J’ai déménagé ne pouvant plus voir mes parents qui n’avaient eu aucun égard non plus pour ma grand-mère. J’ai fais des études intensives pour être archéologue et maintenant c’est le cas. Je suis sûr cette île aux côtés de la femme la plus merveilleuse de toutes. Alors je ne peux pas rêver mieux.

Je souris avant de passer à la question de ce que j’aimais faire.

J’aime beaucoup lire aussi tout ce qui a un rapport avec l’histoire, des écritures anciennes ou encore des légendes. Le shopping si c’est avec des amies ou ma copine ça me va tout aussi bien. Je n’ai jamais sauvé de vies, mais c’est un beau métier. Je te demanderais peut-être de m’apprendre les premiers secours au cas où… Sinon j’aime faire la fête et danser pour me détendre. J’aime bien le sport aussi, surtout ceux de balle. Et j’adore cuisiner. Mais ce que je préfère c’est prendre soin de la femme que j’aime si bien sûre tu veux être cette femme Ciara. Alors je me ferais un plaisir de te rendre la plus heureuse du monde.

Je souris avant de tourner sa tête vers moi pour l’embrasser tendrement, mais pas trop longtemps pour ne pas qu’elle est mal au cou.

Je souriais amusée quand on prit place sur le sable. Cela n’allait pas être pratique pour Ciara avec sa robe un peu courte le sable allait se faire un plaisir de s’infiltrer. Je me demandais si elle pensait que je ne l’aurais pas remarqué sans cette robe, mais c’était mal me connaître, même si elle était très sexy et charmante dans celle-ci elle aurait pu être en jogging que c’est elle que j’aurais choisis quand même. Ses yeux m’avaient capturée en premier. J’adorais ceux-ci et je décrocherais la lune pour sentir sans cesse son regard sur moi. Je me sentais tellement aimée et désirée quand elle me regardait c’était vraiment vivifiant et la première fois que je ressentais ça rien que par un regard.

Contrairement aux mecs je ne suis pas du genre à choisir la femme de ma vie sur les critères comme la poitrine ou les fesses. Certes ça jouait par la suite, mais le regard était primordial pour moi et le sien était le plus beau que je n’avais jamais vu. Elle avait réussi à me troubler grâce à ses yeux rubis et s’en était maintenant fini de moi. Personne ne pouvait lui ôter mon cœur à présent il était sien aussi longtemps qu’elle le désirerait et j’espérais que ce soit pour la vie tant qu’à faire parce que je l’aimais beaucoup trop déjà pour la laisser partir.

Une fois collée à elle je souris en me disant que si on nous voyait on se dirait forcément qu’on était un couple. Vu comme on était cela ne pouvait être autrement et ça ne me dérangerait pas. Je voulais être la seule à pouvoir connaître chaque facette de Ciara. Je devenais peu à peu possessive envers elle. Je n’étais pas comme ça d’habitude, il faut croire que j’avais trouvé le véritable amour avec un grand A cette fois, celui que je ne voudrais perdre à aucun prix. Vu que c’était la bonne autant lui en dire plus sur moi. Je voulais qu’elle sache le plus de choses possibles.

Je ne voulais pas lui mentir alors je lui racontais tout à propos de ma famille et de ma grand-mère. J’aurais aimé avoir une enfance normal où c’était mes parents qui s’occupaient de moi, mais ce ne fut pas le cas, heureusement que ma mamie avait été là. Elle avait été la personne la plus formidable que j’avais connu. Depuis son départ, j’avais toujours ressentis un vide en moi. Ciara le comblait petit à petit en me rassurant sur le fait que nos sentiments étaient réciproques. J’aurais toujours un sentiment de manque, mais je savais que Ciara pourrait combler le manque d’affection de mes années d’enfance. Elle était déjà si douce et adorable.

Je lui parlais ensuite de mon déménagement pour terminer sur les choses que j’aimais faire en lui disant que j’étais prête à prendre soin d’elle si elle voulait bien de moi de façon permanente. Je l’embrassais pour appuyer ma demande étant sincère au plus haut point et déjà capable de tout pour ses beaux yeux. Elle se tourna et se mit à genoux devant moi plantant son regard vermillon dans le mien. Un sourire éblouissant se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle s’exprima. Elle me fit savoir qu’elle aimait que l’on prenne soin d’elle et qu’elle voulait bien que je m’en charge.

Alors c’est réglé Ciara, je m’occuperais de ton bonheur comme la prunelle de mes yeux. Je serais toujours là pour toi quand tu auras besoin de moi, et je t’offrirais tout ce que tu voudras. Pour toi je suis prête à faire tout ce qu’il faudra, car je ne veux pas te perdre. J’ai enfin trouvé ma moitié alors je ferais tout ce qu’il faut pour te garder près de moi.

Elle enlaça mon cou et m’embrassa bien plus langoureusement que tout à l’heure et je répondis à son baiser avec autant d’ardeur finissant par m’allonger dans le sable. Je me tournais sur le côté pendant qu’elle s’installait à côté de moi afin de ne pas délier nos lèvres. J’avais posé mes mains sur ses hanches et je finis carrément par enlacer sa taille pour approfondir encore plus l’échange de nos langues, si délicieux et sensuel. Je ne voulais pas que ça s’arrête, mais elle finit par se décoller de moi et je souriais tout comme elle.

Tous ce que tu veux ma douce. J’ai hâte de goûter ta cuisine, je suis sûre que ce sera la meilleure que j’aurais mangé. En même temps, fait par toi ça ne peut pas en être autrement. Pour le shopping pareil quand tu veux, pour toi je serais toujours disponible. Je crois que mon emploi du temps risque de devenir très flexible, mais on s’en fiche du moment que je peux passer du temps avec toi peu importe.

Elle m’expliqua par la suite qu’elle se sentait responsable de la mort de ses parents car c’était dû au fait qu’elle avait fait le mur que leur voiture avait eut cet accident. Elle ne pouvait pourtant pas le savoir. Je la pris dans mes bras suite à ça et l’embrassais doucement avant de lui caresser ses beaux cheveux blonds.

Tu n’y es pour rien Ciara. Tu ne pouvais pas prévoir ce qu’il se passerait. Tes parents te diraient certainement la même chose. Je pense qu’ils avaient surtout peur du regard des autres pour ta relation, car il y a beaucoup de préjugés envers nous. Ils t’aimaient et voulait te protéger de ça. Je peux te promettre que je ne laisserais personne te dénigrer tant que je serais là. Tu es une femme formidable tu sauves des vies chaque jour, tes parents doivent vraiment être fiers de toi j’en suis sûr alors ne te blâme pas pour quelque chose qui n’est pas de ta faute. C’est la personne qui vous es rentré dedans qui est en tord personne d’autres et surtout pas toi.

Je pris son visage entre mes mains et l’embrassais tendrement.

Oui ma grand-mère était quelqu’un de formidable. Mais tu l’es encore plus Ciara et tu sais pourquoi ?

Je la laissais réfléchir avant de l’embrasser une nouvelle fois.

Parce que tu es la seule qui peut me rendre aussi heureuse que je le suis actuellement. Je sais c’est tôt, mais j’en suis sûre à 200%, je t’aime Ciara et tu es la femme de ma vie. Personne ne pourra être plus importante que toi dans ma vie tu passeras toujours en numéro un. Me ferais tu le plaisir de sortir officiellement avec moi ? ~.

Que l’on soit deux femmes importait peu je l’aimais d’une façon bien plus pure que n’importe qui ne le ferait. J’étais confiante sur le fait que j’étais la seule apte à la rendre heureuse plus que quiconque. J’étais prête à tout pour elle. Je n’ai jamais été aussi impliquée dans une relation avant elle. Je n’étais pas aussi déterminée et prête à tout. Je me rendais compte qu’avec elle tout changeais, je m’étais attaché à un point inimaginable en un temps vraiment très court et en plus je m’impliquais à fond dans cette relation quitte à y perdre mon job presque. Mais je saurais quand même faire ce qu’il fallait pour le garder. De toute façon, j’étais assez forte dans mon domaine donc ils auraient besoin de moi, ils ne pouvaient pas me virer comme ça. Je ferais mon job, à la maison même s’il le faut afin de la voir le plus souvent possible. Je ne me voyais pas la voir quelques minutes. J’aurais besoin de la voir tous les jours et plusieurs heures.

Toute la journée ce serait encore mieux, mais elle aussi avait un travail alors je ferais en sorte de calquer mon emploi du temps sur le sien afin que l’on puisse sortir et se voir. Je souriais quand elle s’accrocha à mon cou et me fit basculer en arrière sur le sable tout en m’embrassant avec un désir non dissimulé. Elle paraissait vraiment heureuse à cet instant et j’étais contente de lui procurer de tels sentiments. Je me voyais déjà loin avec elle. Habiter ensemble, se marier fonder, une famille. Pour moi, il était clair que c’était avec elle que je voulais faire tout ça. Je voulais partager tout ces moments ensembles. Pas maintenant bien évidemment, mais en temps et en heure, je comptais bien vivre tout ça si elle était d’accord elle aussi.

Elle finit par se confier à moi pour la mort de ses parents et je ne mis pas longtemps à la consoler du mieux que je pus. Elle n’avait pas à s’en vouloir, elle n’avait rien fait de mal, le fait de vouloir se rebeller contre les parents c’est récurrent à cette époque de notre vie. Surtout qu’elle l’avait fait par amour ou du moins c’est ce que je croyais. Elle voulait être avec cette fille à l’époque, mais ses parents ne voulaient rien entendre certainement pour la protéger contre les ragots méchants et méprisants. Mais ici ce serait différent le premier qui oserait dire quoique ce soit de ma dulcinée il aurait droit à mon poing dans sa face illico presto. Je la protègerais j’en faisais le serment. Elle était mon avenir après tout.

On me le dit tous les jours je n’en fais pas cas d’habitude ~. Mais quand c’est toi qui me le dit ça résonne très doux à mes oreilles j’aime bien dis-je amusée.

Je l’embrassais à la suite de ça et lui dis qu’elle était plus merveilleuse que n’importe qui à mes yeux. Je lui posais la question de savoir si elle savait la raison, même si je comptais bien le lui dire quelques minutes après lui avoir demandé. Je l’embrassais une fois de plus pour me donner du courage avant de me lancer dans une déclaration que je trouvais ma foi pas trop mal pour le coup. Pour de l’improvisation complète j’avais été pas mal inspirée. Surtout qu’à voir son sourire ça lui avait bien plut. Elle se colla davantage à moi et posa son front contre le mien l’air apaiser et sereine. Elle était si belle…

Elle me dit qu’elle voulait bien évidemment sortir avec moi, qu’elle était déjà toute à moi et qu’elle m’aimait elle aussi. Entendre ses trois petits mots sortir de sa bouche me fit monter le rouge au joue et sourire comme une idiote. J’étais tellement heureuse. Elle voulait tout savoir de moi et partager son futur avec moi. C’était vraiment trop craquant. Surtout qu’elle finissait en disant qu’elle ne voulait pas se séparer de moi. J’eus beaucoup de mal à me retenir de faire exploser ma joie, mais quand je vis son regard de nouveau plonger dans le mien et son visage approché vers le mien j’attendis patiemment que ses lèvres viennent se déposer sur les miennes. Ce ft un baiser chaste et rempli d’amour ce qui me fit chaud au cœur. Elle vint ensuite m’embrasser le cou pour finir par me mordiller l’oreille ensuite me demandant ce que je voulais faire pour la suite du programme.

Alors d’abord je compte faire exploser ma joie, parce que là j’en peux plus. Et ensuite je sais pas j’y réfléchirais une fois soulagée.

Je me relevais et fis face à l’océan avant de commencer à hurler haut et fort à qui voulait bien l’entendre.

Elle m’aime ! C’est le plus beau jour de ma vie !

Je souriais avant de retomber sur le sable en soupirant de contentement.

Ah je me sens plus légère d’un coup dis-je amusée.

Je la regardais par la suite.

Pour la suite du programme je sais pas trop ma chérie. Je ne veux pas te quitter non plus. Serait-ce mal de te proposer de dormir à la maison ce soir ? Ma coloc n’est pas là…

Je ne disais pas ça pour lui sauter dessus ou autre, dormir dans les bras l'une de l'autre me suffisait. Je ne voulais juste pas la quitter ce soir, je n'en avais pas le courage. Je pense pas en avoir plus le courage par la suite remarque...

Elle s’en voulait et je le comprenais, mais avec le temps elle apprendrait à se pardonner. Je serais là pour elle. Pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas responsable. De toute façon, elle ne pouvait plus rien y faire alors elle ne devait pas s’enfermer dans le passé, mais plutôt penser à l’avenir qui s’offrait à elle. Un avenir que je lui promettais plein de bonheur si elle me choisissait moi. Et apparemment c’était le cas donc je n’allais pas la laisser partir de sitôt croyez moi. Elle me dit que j’étais merveilleuse et fit mine de me vanter qu’on me le disait tous les jours même si ce n’était pas le cas, c’était simplement pour la faire sourire et ça marcha à tel point qu’elle me le dit une nouvelle fois avant que je ne l’embrasse pour la remercier d’être aussi adorable.

Je me déclarais à elle par la suite. Je trouvais les mots justes tellement elle m’inspirait. Je voulais vraiment lui avouer tout cet amour qui me submergeait depuis que je l’avais rencontré. Cela peu paraître complètement fou, mais tant pis je suis folle si ça peut faire plaisir à certains, je ne renierais jamais ce que je ressens pour elle, c’était hors de question, pas alors que je l’avais enfin trouvée. Moi qui pensais au départ qu’elle ne m’adresserait jamais la parole. Maintenant y avait de grandes chances pour qu’on finisse notre vie ensemble. Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois. On s’était trouver toutes les deux et je pense que l’une comme l’autre on ferait tout pour se garder.

Plus je la connaissais et plus je voyais à quel point elle étai tactile, à quel point elle avait besoin du contact de l’autre. Mais il était clair qu’avec moi elle aurait droit à tout le contact qu’elle souhaitait, même pas besoin de me demander elle me saute dessus quand elle veut je me ferais un plaisir de l’accueillir les bras bien ouverts. De toute façon j’étais comme elle, j’aurais envie de l’avoir proche de moi le plus souvent possible, de l’embrasser de lui caresser son corps, bref je ne me voyais pas rester loin d’elle très longtemps. Autant dire que si je devais participer à une fouille qui durerait plusieurs jours loin d’elle en rentrant je lui ferais une super fête et je ne la lâcherais pas de toute une journée pour recharger mes batteries. Des fois je me dis que je suis tarée, mais je suis moi, je ne peux plus changer pas maintenant que j’ai pris l’habitude d’être moi.

Je souris quand elle me demanda ce que je voulais faire après. Je sentais qu’elle ne voulait pas se séparer de moi et ça me rendait vraiment trop heureuse à tel point qu’il fallait vraiment que je crie sur tous les toits qu’elle m’aimait et que c’était le plus beau jour de ma vie. Vous auriez du voir sa tête quand je lui ai dis que je devais d’abord laisser exploser ma joie avant de pouvoir déterminer le programme par la suite. C’était assez mythique je dois bien l’avouer. Peut-être même qu’elle s’est dit une fois le mal fait que j’étais dingue, mais elle n’avait pas l’air de s’en formaliser outre mesure. Après tout un grain de folie a rajoute un peu de piment enfin si c’était qu’un grain…

Une fois l’esprit clair je lui demandais si elle voulait venir dormir chez moi. Ce n’était en rien une proposition malsaine, c’était simplement pour ne pas avoir à se quitter ce soir. Je ne me sentais pas de la laisser partir. Je vis des rougeurs se dessiner sur ses joues et je ne pus m’empêcher de rougir face à cette réaction. C’était la première fois qu’elle rougissait et je trouvais ça vraiment craquant. Cela me donnait envie de la prendre dans mes bras et de ne plus la lâcher. Mais sa gêne fit vite place à un regard malicieux tandis qu’elle s’asseyait à mes côtés. Ce qu’elle me sortit me fit doucement rire. Je me rapprochais doucement de son oreille pour lui dire ma réponse.

C’est prévu que je te mette dans mon lit ma toute belle, reste à savoir ce qu’on va y faire ~.

Moi aussi niveau séduction j’étais forte alors on verrait bien qui de nous deux réussirait à perturber l’autre en première. Honnêtement, je la voulais dans mon lit, et j’assumais ce fait je ne pouvais pas le nier, mais pour cette nuit et plusieurs autres je pourrais très bien me contenter de l’avoir juste dans mes bras. Je n’étais pas une bête de sexe qui n’attend qu’après ça. J’imaginais que ce ne serait pas sa première fois d’ailleurs, le jour où on le ferait, elle était trop belle, pour ne pas avoir eu de conquête avant moi avec qui passer le pas. Mais je voulais que notre première fois ensemble soit parfaite. Alors s’il fallait attendre qu’elle se sente prête ou autre j’attendrais. Je l’attendrais toujours, car c’est elle que je veux.

Elle alliait tellement bien son côté séducteur et enfantin qui plus est. Le petit baiser esquimau après sa remarque m’avait encore fait craquer. Et je frissonnais sous son doigt qui glissait sur mon bras tandis qu’elle acceptait ma proposition.

Je te prêterais autant de vêtements que tu voudras. On fait à peu près la même taille alors ça ne sera pas un problème.

Je la regardais ensuite se déchausser et entrer dans l’eau jusqu’à mi-mollet tandis que j’enlevais à mon tour mes spartiates pleines de sables soit dit en passant et que je la rejoignais tandis qu’elle me parlait de ma colloc. Attends je rêve où elle était en train de faire sa jalouse ? Je la rejoignais la collant de nouveau à moi et la regardant droit dans les yeux.

Alors je te le dis tout de suite oui j’ai une colloc et oui elle est jolie, mais ça s’arrêtes là, c’est toi que je veux, il ne se passera jamais rien avec elle pour trois raisons, je t’ai trouvé toi, elle a un mec et tu es largement plus belle qu’elle y a pas photo. Mais là encore, tu ne me plais pas juste grâce à ta beauté je t’aime toute entière chaque partie de toi m’attire inexorablement à toi. Alors tu n’as pas à t’inquiéter promis.

Je l’embrassais de nouveau passionnément avant de l’entraîner de nouveau sur le rivage.

Je pense qu’il vaut mieux rentrer, il se fait tard et tu vas finir par attraper froid dans cette tenue mon cœur.