Shirosaki Rosengald [EN COURS]

Il y baignait depuis qu'il était enfant, il était le fils du 9ème parrain de la famille. La famille Vongola ! Depuis qu'il était gamin, son père avait tenu à lui enseigner les différentes façon de gérer ce milieu. Recruter des alliés, se battre contre l'ennemi, les mises à mort, l'exécution de traîtres. Shirosaki avait assisté à des spectacles horribles et macabres et tout ça pourquoi ? Pour réunir encore et toujours plus d'argent, avoir encore plus d'influence et avoir des gens sous sa coupe comme des policiers, des politiciens et tout ce dont on peut imaginer. Son père ne lui avait jamais demandé s'il voulait récupérer les affaires familiales, il ne le souhaitait pas mais tout le monde s'en moquait.

On lui avait forcé à tuer sa première cible à l'âge de 6 ans, les hommes de mains de sa famille avaient bastillonnés un traître et ils avaient donné un pistolet dans les petites mains innocentes du jeune garçon. Bien qu'il ne le montrait pas, ça lui arrachait le cœur de devoir tuer cette personne. Cet homme qui avait le canon de l'arme braqué sur sa tempe, il jouait avec l'enfant dans ses temps libres, ils faisaient des parties de jeux-vidéos ensemble, ils jouaient au foot, bref c'était un ami. Et cet ami... Venait d'avoir le crâne transpercé par une balle 9mm...

Cet instant... Le futur parrain n'allait jamais l'oublier, c'était ancré dans sa mémoire et il se remémorait son acte très régulièrement. Le jeune garçon grandissait encore et toujours, on lui avait appris différents arts martiaux, on lui avait appris à tirer avec plusieurs armes différentes, on lui avait appris à devenir un vrai leader, on lui avait appris à étouffer ses sentiments pour commettre des actes terribles, on lui avait appris à perdre son humanité, on l'avait aidé à trouver son style de règlement de compte.

À ses 20 ans... Tout le monde avait vu qu'il se battait régulièrement et qu'il avait déjà battu à morts plusieurs personnes. Son père lui fit donc un cadeau, des gants en métal. Il y avait une sacré couche ce qui donnait du mal à les porter, il s'en servait donc uniquement pour tuer. Jusqu'au jour ou à une mise à mort pendant qu'il frappait à plusieurs reprises un politicien qui avait voulu leur faire de l'ombre et les arrêter. A un moment il attrapa le crâne de sa proie et alors qu'il s'apprêtait à apporter le coup de grâce, son gant se mit à chauffer à une très forte chaleur au point que la peau du politicien fondait au niveau du crâne du côté où Shirosaki le tenait. À ce moment là une flamme s'alluma sur son front mais étrangement celle-là ne brûlait pas. Il n'y avait qu'une sensation de chaleur agréable qui en ressortait. En revanche quand on regardait le politicien qui avait le visage brûlait et qui hurlait de douleur on pouvait bien voir que ses mains devaient être de vrais brasiers.

Pris de panique il retira ses gants et vit que ses mains étaient en feu mais étrangement à lui ça ne lui faisait rien. Le père qui était présent fonça sur son fils pour tenter d'éteindre les flammes mais ça n'avait eu pour effet que de le brûler encore plus gravement que le politico car il avait eu un contact direct avec ses mains. Voyant qu'il avait fait du mal à son père, ce dernier s'enfuit en courant de cet endroit et au moment où il traversa la porte il s'arrêta soudainement, rentra chez lui, fit ses bagages où il embarqua le strict nécessaire ainsi que ses gants, se dirigea dans un endroit spécial. Une fois là-bas il se fit mettre un sac sur la tête couleur chair et il se fit embarquer. Après plusieurs heures il se réveilla sur une île avec plusieurs personnes en noirs et on lui remit une lettre.

« Cher descendant,
Tu as été amené ici en raison de tes pouvoirs surnaturels. Tu ne pourras pas quitter ce lieu, ne devra pas essayer de le quitter. Nous avons essayé de recopier autant que possible le monde extérieur d’où tu viens. Nous espérons que tu ne seras pas trop dépaysé. Intègres toi aussi bien que possible dans ce monde où seuls les habitants te seront étrangers. Nous cherchons juste à te protéger et à préserver l’équilibre du monde.

A. »