Cendrillon | Event

Être Divin Date d'inscription : 25/01/2015 Messages : 149

Cendrillon

La vie de bonne fée n'est vraiment pas facile... On aide les gens, et qu'est-ce qu'on a en remerciement ? Même pas un merci ! Cette fois encore, elle avait mis tout son talent pour faire de la vie de Cendrillon un véritable conte de fée ! Mais non, cette fois encore, pas un merci... Trop, c'est trop ! Cette fois, fini d'être une gentille fée ! Et voilà que la bonne fée se met à transformer en légumes tous ceux qui ont le malheur de tomber sous ses coups de baguettes... Et l'une des premières victimes n'est autre que le prince ! Le voilà transformer en courge... Heureusement, aider du chancelier, Cendrillon parvint à s'échapper... D'ailleurs, ce dernier semble soudainement... bien sympathique à la demoiselle... Mais la bonne fée l'a mit tout en haut de sa liste noire, et elle est bien décider à en faire un concombre ! Qui donc peut bien l'aider à s'en sortir ? Étrangement, le nom de sa marâtre s'impose à elle...

Avec Brook dans le rôle de Cendrillon, Sasha dans celui du Chancelier et PNJ dans la peau de Marraine la Bonne Fée.

Prochaine intervention de PNJ dans 6 messages.

Invité

Le bal était entrain de se dérouler sans le moindre accro, les invités semblaient tous ravis de l’ambiance que ces musiciens venus de tout le royaume avaient su instaurée grâce à leurs mélodieuses compositions qui emportaient danseurs et danseuses dans l’allégresse de la fête. Pour ma part ce genre de batifolage n’était pas ma tasse de thé, je préférai de loin regarder que participer, je me réfugiais donc derrière mon rang pour m’éviter ce genre de tracas bien trop embarrassant pour ma petite personne. Et pourtant, il y avait bien toujours une belle demoiselle prête à m’extirper de mon siège, et face à de si belles femmes, je ne pouvais que m’incliner et céder à leurs caprices. Ce n’était que le temps d’une soirée, je pouvais bien mettre de côté la froideur et la droiture que m’obligeait de tenir ma fonction. Et c’était donc avec une assurance non feinte que je me retrouvais entrain de danser au beau milieu de tout ce petit monde. La soirée aurait pu poursuivre sur sa si belle lancée, si un élément improbable n’y était pas venu semer un chaos sans nom en transformant en légumes les invités par dizaine.

Une fée, une horrible fée, s’amusait sans aucune raison apparente à transformer leur salle de balle en véritable potager. Et comble de l’horreur, la première victime de ses maléfices avait été le prince. Quel malheur pour le royaume ! Et bien que la situation soit catastrophique, je me devais d’agir et de limiter les dégâts. Je ne pus alors m’empêcher de remarquer cette demoiselle en détresse, cette dernière avait malheureusement chuté sur ses talons de verre et la baguette de la fée était entrain de la cibler. Sans réfléchir, je me suis alors élancé puis jeté sur elle afin de lui éviter un rayon légumiseur qui s’en alla ricocher sur le carrelage de la salle et frapper un autre malheureux. Mais çà je ne le vis pas, cela m’aurait en effet désolé de constater qu’en voulant sauver une personne j’en avais condamné une autre. Dans tous les cas, il fallait quitter la salle au plus vite.

« Relevez-vous vite mademoiselle, ne restons pas ici ! »

Il fallait se hâter avant de cette fée folle dingue ne repose son attention sur eux. J’étais bien conscient que je ne pourrais guère sauver tout le monde, dès lors il me fallait au moins sauver cette demoiselle. L’aidant à se remettre sur ses deux jambes, il m’était déstabilisant de la découvrir plus grande que moi, mais soit j’avais toujours été de petite taille. Et oui, j’avais beau jouir d’un haut statut, mère nature n’avait pas voulu me doter d’un corps aussi bien bâti que celui de mon prince. Je faisais fort efféminé et jeune pour un homme de mon âge, cela rendait parfois mon travail bien pénible, mais d’un autre côté cela facilitait la plupart du temps grandement mes relations avec la gent féminine.

« Echappons-nous par la baie vitrée, vite ! »

Invité

Où suis-je ? Rêve-je ? Non... Cela semble bien vrai. Mais pourquoi diable aie-je un étrange sentiment ? Comme si... Comme si je n'étais pas, moi-même ? Et pourtant... Je suis bel et bien moi. Je me nomme Cendrillon, je vis en compagnie de mes deux belles-sœurs et leur mère. Mon père est décédé il y a de cela bien longtemps déjà... Et pourtant, j'ai cette désagréable impression d'être une autre... Enfin, ce ne doit être ma débordante imagination me jouant des tours ! Après tout, comment pourrais-je être quelqu'un d'autre que moi ? Impossible.
Attends... Gnéééé ?! Mais j'raconte quoi là ? Bien sûr que j'suis pas moi-même ! Je suis Brook ! Brook Chase Sparrow... Oooh, c'est bon, j'ai pigé... Je rêve... Héhé, sérieux, je fais des drôles de rêves moi des fois... Eurk. J'aurais jamais cru que, même en rêve, je porterais un jour une robe... On dirait celle de Cendrillon... Oh ! Mais oui ! C'est pour ça que je disais m’appeler Cendrillon avant de me reprendre... Gosh, ça fait très... Schizo c't'histoire... Baaah, c'est un rêve what the fuck après tout, why not ? Et en fait, c'est marrant d'être In Character ! Breeeeef … Il s'passe quoi dans ce rêve chelou ?

Aujourd'hui s'avérait être un grand jour. Un jour attendu par le royaume au grand complet. Celui du bal. Bal dans lequel, main dans la main, l'héritier du trône et moi-même, danserions. Bal auquel je pouvais participer grâce à ma chère marraine bonne fée qui, d'un coup de baguette magique, changea mes haillons en une robe des plus resplendissantes. Le tout accompagné d'une paire de pantoufles de verre.

C'était donc ainsi paré que je pris part aux festivités. Il y avait foule, c'était impressionnant, mais la présence de mon doux prince ne pouvait qu'être rassurante… EEEERK, pourquoi mon personnage dit ça ? On s'en fiche du prince, trouve-toi une jolie donzelle Cendri-Brooky !
Joie et bonne humeur étaient au rendez-vous. La salle était vaste, somptueuse... Un château dans toute sa splendeur ! La soirée était agrémentée d'un imposant buffet où petits fours et rafraîchissements s'avéraient aussi tentant les uns des autres, d'une talentueuse troupe de musiciens composés en grande partie d'instruments à cordes et à vent... Vraiment, c'était un début de soirée magique, merveilleux... Puis vint le drame... Personne ne si attendait, ce fut la panique générale... Cool ! Du fight ? J'aime les rebondissements ! Allez, on fait péter les ost de Mortal Kombat

Ma marraine, la gentille, intentionnée, douce bonne fée, venait de... Changer de camp ? En effet, la cause du désastre n'était autre qu'elle et ses pouvoirs. Elle semblait énervée et sa colère avait, semble-t-il, prit le dessus sur la raison. Commença alors... La jardinière de légumes humaine ? Ah ouaiii... Il va loin mon subconscient là...

La première victime me fit sursauter. Ce fut le prince. Nous dansions la valse, l'un contre l'autre quand soudainement, ses vêtements tombèrent au sol. Il avait disparu ! Enfin... Non... Il avait été réduit... À l'état de légume (Les jeux de mots pourraves de la Rpgiste je sais je sais !)

-Q-Que...

À cet instant, je me trouvais pétrifiée, sous le choc, si bien que, sans l'intervention d'un jeune homme, le même sort m'était réservé.

- Relevez-vous vite mademoiselle, ne restons pas ici !

Redressant la tête, je pus remarquer avec étonnement que mon sauveur n'était qu'autre que le chancelier. Acceptant la main qu'il me tendait, il me permit de me redresser. Une fois sur mes deux jambes, la différence de taille se montrait flagrante. Mais là n'était pas le sujet. Il fallait sortir d'ici, sain et sauf, au plus vite ! Les invités courraient, criaient dans tous les sens... C'était la zizanie ! Bousculades étaient, ainsi, aisément au rendez-vous.
Le chancelier m'empoigna alors par le bras et indiqua l'une des baies vitrées merveilleusement bien entretenues. Il proposa de sortir par l'une de ses portes de verre et, en vu des circonstances, tous les moyens étaient bons pour s'enfuir, je n'allais donc pas chercher d'autre issu, il fallait se lancer, maintenant, ou nos comptes étaient bons. Je le suivais donc, avançant du pas le plus rapide que mes talons me permettaient d'atteindre, évitant les faisceaux lumineux qui, d'un simple contact, pouvaient nous transformer en aliment.

C'est essoufflés que nous nous trouvions désormais hors de portée de la fée coléreuse. À bout de souffle, une seule question ne vint à mon esprit brumeux :

-Qu'allons nous faire désormais ? ...

Invité

Nous avions réussi à quitter la salle de bal et ainsi réussi à échapper au chaos qui y régnait. Cependant malgré ce moment de répit que la situation nous offrait, la terrible menace qui pesait sur nos têtes continuait de persister. Derrière nous, on pouvait entendre les dernières victimes de la fée hurler face à la fatalité, avant de finir incontestablement transformer en légumes. Tant que leur voix nous parvenait, nous aurions le luxe de nous trouver un abri susceptible de nous protéger. Toutefois je craignais que le silence n’arrive bien vite en signant en même temps le retour de cette fée à nos trousses. Pas de temps à perdre donc, il nous fallait vite trouver une échappatoire à cette situation de crise. De plus, je ne pouvais guère laisser la seule demoiselle que j’avais pu sauver s’inquiéter davantage. Cette dernière me demandait que faire désormais, et bien je n’avais pas trente six milles réponses à lui offrir.

« Il ne faut pas s’arrêter de courir, l’idéal serait de parvenir à quitter les jardins royaux avant que cette fée n’en ait fini avec les gens du bal. »

Non, mais comme osai-je parler de la sorte ? N’éprouvais-je aucun remord à laisser ces innocents derrière moi ? Oh que si, mais je demeurai réaliste face à ce que je pouvais accomplir seul, sans la moindre escorte, et sans la moindre arme. La fuite demeurait donc la meilleure alternative qui nous restait, et peu importe l’épuisement que nous montrions tous les deux suite à notre première course, nous nous devions de nous remettre en route en toute hâte.

« En passant à travers les rosières princières, nous pourrons atteindre assez vite la sortie sud des jardins ainsi que les écuries. Êtes-vous bonne cavalière mademoiselle ? »

Oui, il nous fallait déjà penser à la suite, et je doutais fort que nos jambes nous soutiennent éternellement. Cette fée était une magicienne après tout, de ce fait ses pouvoirs pouvaient sans aucun doute lui permettre de se téléporter ou que sais-je. Angoissé par cette éventualité, je préconisais la décision de partir nous quérir des chevaux rapidement afin de mettre le plus de distance possible entre nous le château royal. Il n’était pas de notre ressort de nous opposer à une fée démoniaque, seul un héro pouvait nous tirer d’affaire. Cependant le seul héro potentiel du royaume que je connaissais était le prince, et ce dernier était déjà hors course.

Invité

« Il ne faut pas s’arrêter de courir, l’idéal serait de parvenir à quitter les jardins royaux avant que cette fée n’en ait fini avec les gens du bal. »

Évidemment, cela semblait être la solution la plus judicieuse afin de rester tout deux saints et saufs. Bien sûr, je voulais de tout cœur fuir, sauver ma peau... Cela devait probablement être l'envie principale du Chancelier, lui aussi. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'agir ainsi était d'un égoïsme monstrueux. Après tout, nous n'étions que deux minuscules êtres parmi une bonne centaine, non, bien plus, d'autres, ici, en tant qu'invités à la cours royale.

-Et les autres ? Que faire des autres ? I-Il doit bien y avoir d'autres rescapés, non ? Ne pouvons-nous réellement rien pour eux ?

J'étais rongée par l'angoisse, l’appréhension, la peur. Au fond de moi, je connaissais déjà la réponse, pas besoin de celle de mon sauveur, car nos deux avis devaient sûrement concorder en tout point. Si nous retournions dans la salle de bal, nos chances de fuir à nouveau ont maigres, très maigres. D'autant plus que rien ne pouvait prouver qu'une décision chevaleresque, une envie d’héroïsme, porte ses fruits. Peut-être même que, dans le fond, le meilleur moyen de venir en aide à ces malheureux demeure fuir, afin de trouver de l'aide et réfléchir à une solution, un remède serait-il envisageable ? ...

J'suis curieuse de savoir comment ça va finir cette histoire... Vraiment, drôle de rêve.

Secouant la tête comme pour me remettre les idées en place, je repris la parole :

-Non, laissez tomber. Vous avez probablement raison ! Il nous faut parvenir à fuir, car, qui sait, nous sommes peut-être les seuls rescapés... Et ainsi, les seuls susceptibles de secourir ces pauvres gens...

Même si je me voulais sûre de moi, assurée, on ne pouvait qu'ouïr mon remords en prononçant de cela. Ce choix semblait le plus juste pour nous, pas pour les pauvres cibles à portée de baguette de ma marraine. Mais il fallait s'y faire, il fallait faire un choix, car si l'on n'avançait pas, nous nous condamnons nous-même à subir un sort similaire que le prince et les trois quarts de l'assistance.

« En passant à travers les rosières princières, nous pourrons atteindre assez vite la sortie sud des jardins ainsi que les écuries. Êtes-vous bonne cavalière mademoiselle ? »

Voilà qui m'extirpa de mes réflexions. Je me hâtais donc de répondre à l'homme à mes côtés.

Bonne, je ne saurais dire... Disons que je sais tenir sur une monture et la diriger ! Cela devrait faire l'affaire le temps d'un repli stratégique, je suppose...

Cela semblait se calmer dans la salle des festivités. La fée en avait-elle déjà fini de tous ces innocents ? Il n'y avait vraiment plus aucun temps à perdre ! Prenant la main du Chancelier, je m'empressais de débuter mon chemin en direction des écuries.

- Ne perdons plus une seule seconde, monsieur. Pressons, tentons de semer l'écart le plus vaste profile entre elle et nous !

Il ne nous fallut quelques minutes, tout au plus, pour nous rendre jusqu'aux logis des équidés. Ces-derniers étaient calmes, loin de se douter du désastre s'étant produit chez leurs maîtres humains. Les bêtes étaient musclés, leur pelage brossé et privé de toutes imperfections, de braves et belles bêtes.
Par chance, quelques uns d'entre eux se trouvaient attelés. Parés d'un tapis, d'une selle et d'une bride, comme s'ils attendaient patiemment notre visite pourtant passée à l'improviste.

Il m'était impossible de monter sur l'un des chevaux ainsi vêtue. La robe, je pouvais encore faire avec, je trouverais bien un moyen de m'installer sur le dos de l'animal. Les escarpins de verre, eux, causaient problèmes. Deux choix s'offraient alors à moi : me déchausser, ce qui donnerait un indice à notre poursuivante sur notre passage ici. Ou, briser les talons afin d'en faire des ballerines. J'optais pour la seconde option. Les petits talons seraient bien plus facile à dissimuler sous la paille que les chaussures complètes ! Une fois chose faite, je pus enfin grimper sur l'une des bête, me tournant vers mon aîné.

-Où allons nous maintenant ? Ouvrir le portail risque d'attirer son attention... Mais nous ne pouvons toutefois pas rester au sein du palais... Que pensez vous faire ?

Invité

De moins en moins de bruits se faisaient entendre depuis la salle de réception. Pour nous deux cela était signe de mauvais présage, car cela signifiait que la fée en avait fini avec les personnes qui s’y étaient jadis trouvées. Je revus en flashback le chaos auquel j’avais assisté, en y repensant c’était vraiment un miracle d’avoir pu fuir comme nous l’avons fait. Et dans la présente situation, il valait mieux ne pas ruiner tous nos espoirs en nous attardant d’avantage dans les jardins. La jeune femme dont j’ignorais pour finir toujours le nom était du même avis que moi, et elle me devança même en m’attrapant par la main et en nous refaisant reprendre notre course effrénée. La rosière était grande, la traverser de part en part nous prit plusieurs minutes qui me semblèrent durer une éternité. Je craignais à tout instant de voir la fée surgir devant nous, mais fort heureusement cette dernière ne se montra pas et nous atteignîmes les écuries sans aucun problème. Et le calme qui y régnait était déstabilisant, étant donné notre état d’agitation intérieure. Je délaissais quelques instants celle qui m’accompagnait pour inspecter les différentes montures présentes.

« C’est bizarre… Plusieurs montures sont déjà attelées, mais je ne vois personne dans les alentours. Il devrait pourtant toujours rester un écuyer ou deux dans les écuries. »

Bien que cette absence me turlupinait, je me pressais de sortir deux bêtes de leur box. Nous n’avions pas le luxe de nous attarder au moindre détail. Nous étions pressés par le temps et c’était là bien malheureux car peut-être aurions-nous pu repérer dans un coin certains amas de vêtements accompagnés de légumes frais. Toutefois nous étions en plein nuit, et nos yeux bien qu’accoutumés désormais à l’obscurité, ne pouvait voir aussi clairement qu’en plein jour. J’offris alors l’un des chevaux à la demoiselle qui m’accompagnait, cette dernière monta sans mal sur ce dernier. Pour ma part, je dus en raison de ma petite taille me servir du rebord d’une mangeoire comme tremplin. A présent prêt à nous enfuir à une toute autre vitesse, il nous fallait savoir où nous rendre.

« Je ne pense pas que nous soyons déjà les seuls survivants à ce carnage. Prenons le risque de nous enfuir par là. De toute façon, plus nous attendons et plus nous ne faisons qu’augmenter les risques de tomber sur cette fée sauvageonne. »

Sans attendre, je donnais un coup de talon dans le flanc de ma monture, cette dernière se mit alors à avancer au pas, me permettant ainsi d’avancer jusqu’au portail et d’en défaire les crochets qui le maintenaient fermé. Une fois cela fait, j’exerçai une poussée avec mon pied pour le faire s’ouvrir devant nous. Le grincement qui en suivit fut le plus effrayant qui soit, certes ce n’était pas le bruit en lui-même qui nous horripilait, mais bien la perspective que ce dernier suffise à rameuter la fée sur nous. Dès lors une fois le portail ouvert, j’adressai un regard à la demoiselle avant braquer mon attention droit devant moi et donner le signal de départ de notre fuite.

« Ne perdons pas de temps, essayons de rejoindre au plus vite la ville. »

Oui, la résidence royale était assez reculée de la capitale, toutefois avec nos chevaux lancés à pleine vitesse, nous pourrions y être en une bonne vingtaine de minutes. A condition que rien de fâcheux ne nous arrive, mais sur le coup je préférai ne pas encore envisager le pire.

Invité

Le chancelier connaissait, bien mieux que moi, les lieux. Il fallait dire que, sans ma gentille bonne fée, enfin, avant qu'elle n'aille de l'autre côté de la barrière, mon rang social ne me permettait point d'assister à de tels événements. J'étais une fille du peuple, une "bonniche" auprès de ma famille, mais j'avais, fort heureusement, eu une bonne éducation par mon père faisant que mon vocabulaire s'avérait plutôt soutenu pour mon seuil social. Enfin, je m'égarais !
L'homme connaissant le château et la cours royale, je ne pouvais que lui accorder une confiance aveugle au sujet des décisions qu'il prenait. Et puis, de toute manière, nous n'avions pas un flot illimité de possibilités. Quitter le palais était probablement la meilleure chose à faire en priant pour semer les coups de baguettes magiques réduisant la populace en salade composée.

Le chancelier engagé la marche, faisant avancer son cheval au pas. Je fis de même avec ma monture et le suivis en file indienne. Les clapotis des sabots sur les dalles résonnaient dans la nuit. J’espérais profondément que ces petits « cataclop » n'attire pas l'attention de la fée furieuse. Fort heureusement, nous atteignîmes la grille sans encombre. Il ne nous rester plus qu'à ouvrir le portail et lancer au triple galop les équidés en suivant le sentier menant au village. Le portillon s'ouvrit, accompagné d’insupportables crissements métalliques. Si les pas des deux bêtes n'avaient pas attirer la fée, il ne fallait pas se faire d'illusion ce coup-ci, n'importe qui dans les environs aurait put ouïr ce son effroyable ! Ce fut pourquoi mon guide avait entièrement raison : pas une minute à perdre.

Sans plus attendre, nous nous élançâmes en direction de la ville, ne nous doutant pas que les problèmes étaient loin de s'achever. Bien au contraire, le jeu de la fée ne faisait que commencer.

//En attente du passage du PNJ//

Être Divin Date d'inscription : 25/01/2015 Messages : 149

La bonne fée, qui n'était plus si bonne que ça, ne voulait laisser personne s'échapper. Hors de question que ces ingrats s'en sortent après tout ce qu'elle avait fait pour eux ! Malheureusement, il semblerait que la petite pimbêche avait réussi à s'éloigner de la zone. Pas suffisamment pour ne pas être entendue lors de sa fuite. D'abord les pas des chevaux l'avait mise sur la voie. Mais le grincement du portail avait été plus puissant qu'une balise de marquage. Elle n'allait plus la laisser s'enfuir !
Elle se tourna vers une citrouille qui était près d'elle - probablement un de ces ingrats d'invités - et, avec un sourire joyeux, lança sa fameuse formule magique. "Bibidi bobidi boo !". La citrouille grossit, grossit, grossit, et grossit encore. Elle avait la taille d'un carrosse, désormais. Mais elle n'allait pas refaire comme avant ce bal ! La citrouille géante ne se transforma pas en carrosse. Mais plutôt en sosie de Jack O' Lantern. La bougie en moins. Jugeant que ce n'était point assez, elle fit pousser des lianes autour. Certaines devinrent des roues. D'autres des fouets. Lorsqu'elle jugea son chef d'oeuvre accompli, elle pointa sa baguette dans la direction où cette petite parvenue avait fui. Le carrosse/citrouille hanté poussa alors un long hurlement qui résonna aux alentours, avant de partir à toute vitesse dans la direction indiquée...

Prochaine intervention du PNJ dans 6 tours

Apparence du carrosse : Ici

Invité

La cadence des chevaux était bonne, les bêtes avaient eu tout le temps de bien se reposer dans les écuries, et le fait de galoper en pleine nuit ne semblait guère les incommoder. A cette allure, j’espérais même que nous atteignîmes la ville en l’espace de quinze minutes de folle cavalcade. Mais ce faible espoir fut vite balayer lorsque je me mis à entendre un bruit inquiétant derrière moi. Cela avait semblé être un hurlement bestial, mais je ne connaissais aucune créature capable de pousser un tel cri. Tournant la tête afin de regarder derrière moi, je vis la jeune demoiselle qui me suivait toujours à vive allure, et un peu plus loin une ombre suspecte qui se rapprochait bien trop vite de nous.

Pas le temps d’essayer de deviner ce que c’était, que des sons de roues de carrosses me parvinrent jusqu’aux oreilles. Pas de doute possible, ils provenaient de cette masse ténébreuse qui les rattrapait de seconde en seconde. Il était inconcevable que des chevaux puissent tirer une pareille masse à une telle vitesse et parvenir à nous rattraper. Nous poussions déjà nos montures au maximum de leur capacité, et il me semblait avoir fait attention à choisir les meilleures montures du box. Quelle était donc cette infamie qui nous coursait ?

Ma compagne de fuite semblait avoir remarqué elle aussi le danger qui fusait droit sur nous. Il fallait nous hâter de prendre une décision avant que ce dernier nous rattrape mais les options qui s’offraient à nous étaient peu nombreuses et très risquées. Raah, il fallait faire vite, il était presque sur nous désormais et je pouvais sentir la panique gagner nos chevaux. Rejetant un regard en arrière, je vis alors l’abomination, cette dernière était presque sur ma partenaire, et je pouvais voir ses tentacules épineuses prêtes à la saisir dans sa course. Dans ma position, je ne pouvais rien faire pour l’aider, néanmoins je fis inconsciemment réduire l’allure de mon cheval. Si le monstre pouvait se contenter d’une monture, nous pourrions toujours nous enfuir à deux sur celle restante.

Invité

Nous filions à toute allure. Nos montures, énergiques, avaient, semblait-il, besoin de se dépenser. La preuve étant qu'ils galopaient à une vitesse fulgurante, ce qui, nous n'allions pas le cacher, était assez rassurant.
Le palais royal devenait, petit à petit, un point dans l'horizon, derrière nous. Étions-nous enfin sortis d'affaire ? Peut-être, bien que, je devais l'avouer, cela me paraissait un peu trop gros à mon goût. La fée n'allait point abandonner pour l'unique et bonne raison que le chancelier et moi quittions la cour du château ! Et, je venais, hélas, de voir juste.

Un effroyable hurlement fendit le silence de la nuit, faisant fuir de leur perchoir, quelques oiseaux apeurés par ce soudain brouhaha. Que diable était-ce ?! Un ours ? Non... Les ours ne criaient pas de la sorte. Et quand bien même, cela n'aurait point résonnait ainsi !

Ce cri m'avait glacé le sang, un long frisson m'avait parcourut l'échine. Contrairement à mon guide, je n'osais me retourner pour découvrir l'auteur de ce son.
Je pus ouïr le son produit par des roues. Les roues semblaient dévaler la pente et, en vue de l'intensité du bruit, la chose ne devait être qu'à quelques mètres seulement ! Mais, comment était-ce possible ?! Nous étions partis il y a de cela maintenant un bon cinq minutes... Impossible de rattraper une telle avance aussi facilement...

- Qu'est-ce ?! Demandais-je, paniquée.

Cependant, aucune réponse de la part du chancelier qui se contenta de ralentir le pas afin d’arriver sur le flanc droit de mon cheval. L'incompréhension me gagnait jusqu'à ce que je sente une étrangeté me frôlait l'épaule. Cette chose s’agrippa à mes épaulettes, comme les chardons et leurs piquants s'accrochant à tout type de tissu. Il ne me fallut que peu de temps avant de comprendre : le monstre à roulettes était juste derrière moi.
Je regardais dans les yeux mon compagnon de fugue et sans un mot, nous semblâmes nous comprendre : Je devais sauter, sacrifier le pauvre animal sur lequel je suis assise et grimper à l'arrière de celui supportant déjà un cavalier sur son dos.

Avalant ma salive, je respire un bon coup. Il n'y a pas d'autre choix, l'animal seul, où l'animal avec supplément moi-même... En un bond, je quittais ma selle et me cramponnai à la monture du jeune homme. Avec son aide, je parvins assez vite à m’asseoir convenablement.

La monstruosité s'arrêta, faisant du pauvre équidé une véritable charpie. Au moins, le sacrifice de la bête n'aura pas était vain : grâce à cette "offrande", nous regagnions l'avance que nous avions semés.

Invité

Peu de solutions s’offraient à nous pour contrer un tel danger, et le choix de nous délaisser de l’une de nos deux montures fut sans aucun doute la meilleure décision à prendre. J’avais pu réceptionner en pleine course la jeune fille sur mon cheval, et une fois qu’elle eut placé ses bras autour de ma taille, j’invitais d’un coup de talon dans le flanc à ma monture de reprendre de la vitesse. Derrière nous, je pouvais entendre les hennissements de la pauvre bête que nous abandonnions, ainsi que les grognements de ce monstre qui la réduisait en charpie. Et bien que nous avions gagné un moment de répit, je ne me sentais nullement rassuré par notre situation, car vu la taille de la créature qui nous coursait, il y avait de grandes chances que notre pauvre canasson ne la retiennent qu’une ou deux minutes. De ce fait, je craignais que cette dernière ressurgisse derrière nous d’un instant à l’autre ; surtout que notre cheval rescapé allait vite s’épuiser avec deux cavaliers sur son dos.

Il nous fallait donc impérativement et rapidement trouver une autre alternative de fuite et de préférence avant que cette créature du diable ne nous rattrape. Continuer de fuir à cheval n’était plus une option, quant à fuir par nos propres jambes, c’était peine perdue également. Notre meilleure chance de survie restait dès lors de trouver une cachette dans les environs et de laisser passer le monstre leurré par notre destrier qui aurait continuer seul cette course vers la mort. Oui, telle était l’unique solution qui nous restait, pas le temps de l’expliquer à ma partenaire, elle allait devoir me faire confiance et suivre mes directives.

« Levez vite vos bras, et attrapez la branche droit devant vous. »

Sans attendre j’illustrais les directives que je venais de lui donner, levant les bras en l’air, mes mains ne tardèrent pas à saisir brusquement la branche d’un arbre et à me désarçonner de ma monture que je vis continuer seule sa folle cavalcade. Il ne nous restait plus qu’à grimper plus haut encore dans cet arbre et de nous y cacher. Mais avant cela je jetais un regard autour de moi pour repérer la jeune femme. Je l’avais prévenue un peu au dernier moment, donc je craignais qu’elle n’ait eu le temps d’exécuter les manœuvres ordonnées. Toutefois si la monture avait continué seule son chemin, cela signifiait que cette demoiselle avait au pire chuté du cheval lorsque je m’étais fait désarçonner.

« Mademoiselle, tout va bien ? Il nous faut vite gagner la cime de cet arbre et nous y cacher. »

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