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 Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life

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Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life Empty
MessageSujet: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptySam 17 Jan 2015 - 18:09

LYRA RIOKA (♀)

27/12/1998 à Passemille (Vendée) • française • bisexuelle • lycée (2 année) • susanoo • Asashio de Kantai-collection


DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Si vous l’observez de loin, en retrait, elle semble être une jeune fille tout à fait normale. Un peu survoltée peut-être, souvent à faire l’idiote. Elle a ce genre d’aura de bonne humeur, quand on la voit sourire, on a du mal à s’empêcher de sourire aussi. Elle est très avenante aussi, elle aborde les gens sans complexes et accepte tout le monde sans préjugés. Et la timidité, rien à faire, essayez même pas de vous en tirer avec cette excuse c’est pas la peine. En fait, je crois qu’il n’y a pas de barrière qu’elle ne puisse faire tomber dans le cœur des gens.

Seulement, comme toute chose, sa personnalité à son revers. Derrière les apparences, Lyra est une personne très sensible et secrète. Elle ne parle jamais d’elle ou de ses problèmes, elle a du mal à se confier. On pourrait croire qu’elle fait facilement confiance aux gens, mais c’est tout le contraire. Ce n’est pas qu’elle veuille cacher sa faiblesse, mais inconsciemment, elle agit de sorte à ce que les gens ne se posent pas de question en public. Il suffit d’un sourire, et les gens ne cherchent pas plus loin, c’est aussi simple que ça.

Lyra, c’est aussi une boule d’affection. Elle adore le contact, alors ce ne vous étonnez pas si elle vous saute dans les bras en guise de salutations. Surtout si elle vous trouve mignon(ne). Même si elle a l’air naïve, elle est très sérieuse côté relationnel. Ce n’est pas le genre de fille à vous faire la gueule pour une broutille, elle n’est pas très rancunière non plus, mais met du temps à pardonner. Le genre à vous ignorer un mois avant de vous reparler, quoi qu’elle fonde un peu trop facilement sur les excuses si la sincérité y est. Au fond, elle a vraiment besoin des autres et de se sentir appréciée, le reste passe après.


INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Lyra possède un pendentif, elle l’utilise pour canaliser son énergie, mais c’est simplement psychologique. Elle cache sa magie aux personnes à qui elle ne fait pas assez confiance.
• Affinité : Lyra semble être une force d’harmonie incroyable, tout le contraire de son pouvoir. Cependant, elle ne peut pas nier cette part de chaos en elle, c’est pourquoi elle est très prudente avec.


DESCRIPTION PHYSIQUE
Lyra n’a que 16 ans, mais même pour son âge, elle fait vraiment jeune. Elle est légèrement plus petite que la moyenne aussi, à peine plus d’1m65. Sa silhouette est fine et athlétique, pas étonnant pour une pille électrique comme elle, mais néanmoins féminine. On la dirait fragile comme une allumette à la regarder, et pourtant... disons qu’avec ce genre d’à-priori, vous vous risquez à des surprises. Enfin, pour parfaire ce portrait, de longs cheveux noirs qu’elle laissera toujours libres au vent. Une belle crinière d’ébène aux reflets d’azur dont elle est très fière.

Lyra, elle est jolie quand elle sourit. Des cœurs, elle en a fait chavirer, inconsciemment ou non. Elle a ce genre de charme innocent, qui donne envie de la protéger. C’est peut-être son visage aux traits fins et enfantins, son sourire lumineux comme le soleil ; ou peut-être ses yeux de jade, habités par cette étincelle de vie indescriptible mais si fascinante.

Son style vestimentaire à présent ? Eh bien, elle est le genre de personne à s’habiller léger et coloré en général, en accord avec l’image qu’elle veut donner, mais tout en restant sobre. Aussi, elle aime se sentir libre de ses mouvements, tout ce qui l’entrave sera refusé. N’essayez même pas de lui faire porter une robe ou ce genre de conneries ! Côté accessoires, elle n’a pas grand-chose. On la voit parfois avec un petit pendentif en forme de larme azurée, c’est son bien le plus précieux.


RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Si quelque chose te semble impossible, si le monde le rejette, alors tu dois l’accepter. Ainsi, tu lui donnes le droit d’exister, tu le rends réel. Oui, chaque personne que tu aideras à y croire, le rendra un peu plus réel chaque fois. Et un jour, nos rêves aussi, deviendront réalité.

Il n’y a rien d’absurde à croire en ses rêves. Tu sais, nous gardons toujours un lien avec ce monde éthéré, c’est quelque chose qu’on ne peut nous enlever. Pour qu’un jour, le futur heureux pour lequel nous avions tant prié devienne réalité.

* * * * *

Tu sais, je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance. J’avais une vie banale, je n’avais franchement pas à me plaindre. J’ai grandi dans l’amour et la chaleur d’un foyer heureux. Des parents aimants, un grand frère pour me protéger, j’avais tout ce que je pouvais rêver d’avoir. A part la richesse peut-être, mais je m’en fichais bien à l’époque. On avait notre appartement dans cette petite ville de campagne, c’était un peu à l’étroit pour quatre personnes et je devais partager la chambre de mon frère, mais on vivait bien. Les enfants n’ont pas besoin de se soucier des problèmes d’adultes, ils n’ont à se contenter d’être heureux et de faire sourire autour d’eux, c’est ainsi que marche le monde.

Et puis, il y a eu l’école. Je n’aimais pas trop y aller, j’étais plus jeune que la plupart des enfants dans ma classe alors ils me laissaient à l’écart. J’étais très timide avant, je n’avais pas le cran d’aller parler aux autres. Je passais souvent mon temps à regarder les autres jouer, à les envier de s’amuser autant. Mais d’une certaine façon, je ne m’ennuyais pas à les observer, c’était comme si je jouais aussi avec eux. Oui, chaque jour était heureux, et quand je rentrais chez moi à la fin des cours, je me remémorais tout ce que ‘‘j’avais’’ fait aujourd’hui pour leur raconter. Je savais bien que c’était un mensonge, que cela ne changerait pas la faible enfant que j’étais. Mais peu à peu, moi aussi j’ai commencé à y croire, et ces histoires se sont mêlées à la réalité. Je pouvais voir la réalité d’une manière différente des autres, un monde où tout le monde serait heureux.


Elle eut un petit rire gêné, s’enfonçant dans son siège tout en s’étirant longuement, les bras engourdis par l’immobilité. Ce genre de discussions, c’était commun entre nous. On se remémorait des souvenirs, on reparlait du passé, qu’il fut sombre ou lumineux. Pour passer le temps. On parlait de tout et de rien, de nos peines, de nos joies, de nos projets. Elle était la seule avec qui je pouvais parler de tout cela, car nous étions du même monde.

« C‘est la dernière fois que nous faisons cette route ensemble... avant un long moment.
- ... Ouais.
Un silence pesant résonna longuement dans l’habitacle baigné des lumières du crépuscule.
- On a encore le temps, tu sais. »

Elle esquissa un sourire, comme pour me rassurer, et replongea son regard dans l’infinité ambrée de l’horizon. Il restait encore du temps, bien plus que nécessaire. Mais il était trop précieux pour le perdre en lamentations.

Continuons alors, tu veux ?... Ca a duré à peu près sept ans. Sept ans avant que le destin ne rompe les liens qui me maintenaient hors de l’eau. Je ne sais plus exactement comment tout cela a commencé. Je n’étais qu’une petite fille, trop insouciante pour remarquer quoi que ce soit. Mes parents on commencé à ne plus s’entendre, à crier dessus. Je les ai surpris un soir alors qu’ils pensaient que je dormais, ça m’avait fait très peur. Chaque fois que je les entendais crier le soir, je me cachais sous ma couette et j’attendais que ça passe, jusqu’à ce que j’arrive à m’endormir. La journée, ils faisaient comme si de rien n’était, alors moi aussi, je faisais comme si c’était un rêve, un cauchemar. Je me disais que ça allait disparaitre, que comme le reste, mes rêves déteindraient sur la réalité et que tout le monde s’entendrait. Mais malheureusement, ça a eu l’effet inverse. Je ne prenais rien au début, mais mon grand frère, c’était une autre histoire, il prenait toutes les balles perdues. Il disait que ‘‘ça le faisait chier’’ et il s’enfermait dans notre chambre, il me faisait peur.

Franchement dit, je préférerais oublier cette période de ma vie. C’était comme descendre en enfer sans savoir pourquoi, je perdais mes repères. Ma mère pleurait beaucoup, mon père fuyait la maison, et mon frère aussi. Je me retrouvais souvent seule avec elle, ça me minait le moral. Et puis, je crois que les enfants ont cet instinct en eux, de vouloir protéger leur mère. Alors oui, du haut de mes sept ans, je me suis rangée de son côté. J’avais besoin de quelqu’un sur qui rejeter la faute, quelqu’un à haïr pour nos malheurs. Et cette personne, c’était mon père.

Après, tout est allé très vite, du moins dans les souvenirs que j’en ai. Ils ont tous deux disparus, du jour au lendemain, sans rien laisser derrière eux. J’ai appris quelques jours plus tard que ma mère était morte dans un accident de la route le jour où elle a disparu. Mon père... ils ne l’ont jamais retrouvé. Ma famille s’était brisée, et avait volé en éclat.

On était en mai, ou quelque chose comme ça. J’étais un peu ailleurs pendant cette période, alors je ne sais pas trop ce qui s’est passé exactement. Pendant plusieurs semaines, beaucoup de personnes sont venus nous voir, moi et mon frère. Ils voulaient nous placer dans une famille d’accueil, mais on allait être séparés et il a refusé. Il n’avait que seize ans, mais il ne m’a pas abandonnée. Il m’a protégée de toutes ses forces. L’appartement était devenu vide depuis que nous n’étions que deux, presque mort, mais habitable grâce à lui. Et moi... je continuais à aller à l’école comme si de rien n’était. Enfin... presque. J’avais la santé fragile, je tombais souvent malade ; mais ça, le docteur disait que c’était à cause du traumatisme et que les médicaments ne pouvaient pas me guérir. Ca frappait sans prévenir, de manière totalement imprévisible. L’école faisait avec, la vie continuait. Mais moi, je restais bloquée dans le passé.

J’ai beaucoup réfléchi, pendant cette période. Sur le sens de la vie, ce genre de choses. J’étais bien consciente du fardeau que j’étais pour tout le monde. Alors, quand je n’étais pas enfermée dans ma chambre, je marchais en ville, seule, et je méditais. Je connaissais tous les coins, toutes les ruelles, la tête de toutes les personnes du quartier même. Je n’étais qu’une gamine renfermée, personne ne me parlait. Mais au moins, je n’étais pas la maison, et mon grand frère pouvait se reposer.

C’est pour lui, j’ai décidé de me reprendre en main. Je me suis... forcée à sourire. Ca avait l’air stupide comme méthode, mais ça marchait. Les gens étaient rassurés, et ça allégeait un peu le poids que j’avais sur le cœur. Puis les vacances sont arrivées, et j’ai appris à m’occuper de l’appartement. Le ménage, les courses, la lessive, la cuisine aussi. Tout ce que je pouvais faire, je m’y essayais. Mon grand frère, ça l’ennuyait un peu au début, ça lui rajoutait du travail. Mais en fait, je crois que ça lui faisait plaisir de juste passer du temps ensemble. Il m’a appris à trouver ma place, dans ce monde où je me sentais si seule...


Un virage nous secoua brutalement, brisant l’atmosphère onirique qui s’était installée. S’arrêtant dans son récit, la jeune fille se tourna vers la vitre et regarda le paysage un moment. Cette route, nous la connaissions comme notre poche, elle m’accompagnait souvent sur le trajet. Ce trajet... était le dernier moment que nous passerions ensemble.

Lorsque je lui jetai un regard en coin, je vis qu’elle pleurait. Des larmes de nostalgie. Elle n’avait jamais été le genre de refouler ses émotions, je lisais en elle comme un livre ouvert. C’est pour cela que sa joie était aussi communicative... elle était sincère. Et il en allait de même pour sa tristesse, c’est pour cela qu’elle avait besoin de nous. Pour la soutenir dans les moments difficiles.

Pour être honnête, je crois qu’elle n’a pas encore fait la paix avec son passé. Elle a encore des regrets. Ce monde dont elle rêve, où tout le monde pourrait vivre heureux, il ne peut pas encore exister. Mais un jour... oui un jour, il existera. Car c’est à cela que servent les rêves.

« ... Dis, je t’ai parlé de Kiara ?
- Un peu... tu l’as rencontré à ton entrée au collège, c’est ça ? »

Ouep, c’est ça. C’était trois ans plus tard, alors que j’entrais dans ce qu’on appelait ‘‘la cour des grands’’, à l’époque. J’avais attendu ce moment avec impatience, l’opportunité de prendre un nouveau départ.

Beaucoup de choses avaient changé, j’avais changé. Je m’étais ouverte aux autres, je m’étais fais quelques amis avec qui trainer après les cours. Ca avait été difficile, mais ma vie prenait un nouveau tournant. J’avais tendu la main et saisi mon rêve, je l’avais tiré vers la réalité. Certes, j’étais encore loin de mes objectifs, mais c’était un premier pas. Et maintenant, je pouvais gravir cette marche, et tendre la main encore plus haut.

En fait, je me suis très vite intégrée. Dès les premiers jours, je parlais à tout le monde, et tout le monde semblait m’apprécier. C’est là que j’ai vraiment réalisé... je pouvais réunir les gens autour de moi, être leur meneuse. J’étais tellement populaire qu’on m’a proposée à l’élection des délégués, et j’ai été élue haut la main ! J’étais super heureuse, ça m’avait mise dans tous mes états, vraiment. Seulement...

Je dois l’avouer, je m’étais un peu monté la tête. J’étais populaire, je m’entendais bien avec la plupart des élèves, toutes classes confondues même, mais c’était tout. J’étais juste là pour la couverture, au fond, ils s’en fichaient pas mal de moi. Ce n’est pas qu’ils étaient méchants. J’avais simplement fait fausse route, et je m’en étais aperçu trop tard. J’étais une ‘‘amie’’ en classe, mais le terme exacte serait plutôt ‘‘connaissance’’. Même mes anciens amis de l’école avaient eut tôt fait de me délaisser. Tu peux pas savoir comme je me suis sentie conne, haha. Mais j’me suis pas laissée abattre, il n’était pas trop tard. Alors j’ai sélectionné quelques personnes, et j’ai tenté de me rapprocher.

... Ca a foiré, évidemment. Je ne savais vraiment pas m’y prendre, c’était pas naturel comme approche. Mais je me disais que si je ne tentais pas, je ne pouvais pas savoir, alors je continuais. Les gens ne me rejetaient pas brutalement, mais c’était juste par politesse. Les entendais parler de leurs projets, de leurs sorties, mais je n’étais pas invitée. Et lorsque je proposais d’organiser des choses, les gens n’étaient pas disponibles. Pourtant, j’ai continué. Je n’ai jamais abandonné. Mais je savais que ce genre de petites choses me minaient le moral petit à petit, et que je n’allais tenir l’année.

C’est là que Kiara est venue à moi. Elle m’a invitée chez elle pour la nuit, c’était ma première fois. Je savais qu’elle était très timide et solitaire, c’est pour cela que ça m’a surprise. Elle était trop super adorable en plus, large dans le top trois de mes peluches préférées du collège ! Enfin bref, la soirée c’est super bien passée. Ses parents étaient très gentils, j’ai beaucoup appris sur elle. Mais quelque chose a mal tourné. Elle a commencé à me poser des questions bizarres. Sur moi, sur mon passé. J’ai cru pouvoir éviter le sujet, mais ça l’a énervée. Je... je n’avais jamais entendu de paroles aussi tranchantes venant de quelqu’un que j’aimais. Je ne sais plus exactement le sujet de notre dispute... des rumeurs, des histoires de fantômes. Des choses horribles que je n’aurai jamais pu imaginer. Quand on essaye de cacher la vérité, l’imagination déforme les craintes. C’est ce qui est arrivé.

Alors, je lui ai crié dessus. De toutes mes forces. Que c’était faux, qu’elle n’avait qu’à croire ce qu’elle voulait, que je m’en contrefoutais qu’elle ne m’adresse plus la parole. Et les larmes me montant aux yeux, j’ai tout remballé. J’étais en pyjama, je n’ai même pas pris la peine de me changer. J’ai fais mon sac, enfilé ma veste, mes chaussures, et je me suis enfuie dans la nuit. Je m’en souviens, il s’était mis à pleuvoir très fort cette nuit. De gros nuages d’orage ont éclipsé la lune, le tonnerre s’est mis à gronder et me glaçait le sang à chaque fois qu’il frappait. J’ai couru, sans me retourner, pendant de longues minutes. J’ai fini par trouver l’abribus, là où elle le prenait tous les matins pour aller en cours. Exténuée, je me suis allongée sur le banc et j’ai fermé les yeux, me recroquevillant sur moi-même. J’avais froid, ma poitrine me brûlait, tout mon corps me faisait mal. Ca m’a semblé durer une éternité. Ensuite, je me souviens juste avoir vu une lumière, puis... plus rien.

Quand je me suis réveillée j’étais au chaud sous une couverture. La première chose que je vis, ce fut ses yeux. J’ai cru à un rêve tout d’abord, mais dès que j’essayais de faire un geste, la douleur me lançait dans tout le corps. C’était bien la réalité, finalement. Des qu’elle a vu que j’étais réveillée, s’est enfouie la tête dans ses bras et s’est excusée encore et encore. On aurait dit un mieux magnétophone cassé, ça faisait vraiment de la peine. « Je suis désolée, désolée, désolée, désolée, pardonne-moi... », elle répétait sans cesse. J’avais la tête dans le coton, je ne comprenais rien. Mais ça me faisait trop mal de la voir comme ça, alors je lui ai dit d’arrêter. Je me sentais aussi coupable qu’elle, je ne pouvais pas supporter de l’entendre m’implorer comme ça.

Elle m’a tout raconté. Ce qu’on lui avait dit derrière mon dos, comment elle avait commencé à y croire malgré elle. Kiara était vachement influençable, je m’étais parfois amusée à la mener à la baguette pour la taquiner. Elle voulait juste que je la rassure. Mais je m’étais payé sa tête en évitant ses questions, plutôt que lui dire franchement que je ne voulais pas en parler. Je ne voulais éviter de la blesser, et j’avais obtenu l’effet inverse. La moindre des choses, c’était de lui pardonner.

C’est ce que j’ai fais. Je lui ai sonné les cloches pour qu’elle arrête de s’excuser, et je lui ai pardonné. Oh, ça a pris le temps qu’il a fallu pour que ce soit vraiment effectif, mais les choses sont revenues à la normale. Et surtout, j’ai appris une grande leçon. Ca parait con, mais la confiance n’existe pas si elle n’est pas réciproque. Si tu veux qu’on te tende la main, tu dois tendre la main le premier ; alors peut-être, quelqu’un la saisira. J’aurai mis le temps pour comprendre quelque chose d’aussi con, hein ?...


« Tu sais, j’en connais qui ont toujours pas l’air d’avoir compris.
- ... Ouais, c’est triste.
- C’est pas pour ça que tu agresses les gens, en fait ?
- M-maieuh ! »

Nous partîmes dans un éclat de rire franc, chassant comme par magie toute la mélancolie du récit passé. Oui, le passé n’est pas toujours joyeux. Mais c’était les leçons que nous en tirions qui nous permettaient d’en rire ensemble aujourd’hui. Ne pas vivre dans le passé ne signifie pas toujours oublier. Certaines personnes vivent peut-être mieux ainsi, mais ce n’était pas son cas.

Le prochain fragment sera le dernier. Il est temps de terminer cette histoire. Peut-être l’avait-elle remarqué, mais je n’apparaissais pas dans les fragments de sa mémoire. Cependant... Lyra, je sais que tu t’en sortiras. Même sans moi à tes côtés, quelqu’un sera là pour te tendre la main. N’est-ce pas... Awashima ?

Après ça, six ans se sont écoulés jusqu’à aujourd’hui. Kiara et moi, on est devenus inséparables. Vers la fin de notre première année, j’ai appris qu’elle pratiquait le judo. Je venais à l’entrainement la regarder quelques fois, et puis j’ai voulu essayer. Ca l’a vraiment rendue heureuse qu’on puisse faire quelque chose ensemble. On a même participé à des tournois en tant que rivales, c’était amusant.

Je l’ai invitée chez moi aussi, pour la première fois, et je lui ai tout avoué. Je m’étais souvent demandé comment les gens réagiraient si j’en parlais. Mais elle m’a écouté tout du long, sans rien dire. Au final, ça ne changeait rien entre nous, j’avais déjà pardonnée. Elle se fichait bien de savoir qui j’avais été, ou quel genre de secrets je pouvais lui cacher. Les choses du passé ne regardent pas le présent, on a tous droit à une seconde chance.

C’est aussi ce jour que grand frère m’a donné la lettre. Le mot d’adieu que ma mère m’avait laissé avant de partir. J’avais jusqu’ici, toujours vécu dans la certitude qu’ils nous avaient abandonnés, sans rien laissé derrière eux. Mais cette lettre... elle lui avait demandé d’attendre que je sois prête pour me la donner, c’était sa dernière volonté. C’était peut-être juste mon imagination, mais elle avait quelque chose d’étrange. Je me revoyais petite, et elle était là, face à moi. Le ton de sa voix était calme et serein, mais triste aussi... Pour être honnête, je ne me souviens plus de ce qu’elle contenait. Ou plutôt, je ne peux plus accéder à ce souvenir. Il doit être quelque part, scellé au plus profond de mon âme.

... Après, la vie a continué son cours. Pour la première fois, j’ai fêté mon anniversaire avec une amie, c’était génial. C’est elle qui m’a offert ce pendentif, il est devenu mon trésor le plus précieux. Quand je me laissais aller à déprimer, il me suffisait de le serrer contre mon cœur pour me sentir mieux. Aussi, j’ai pris la résolution d’être plus sincère avec les gens. On s’est formé un petit groupe d’amis avec Kiara, et assez de souvenirs pour remplir trois albums de photos à craquer... bon d’accord, j’abuse un peu. Et puis, j’ai vécu ma première déclaration passionnée... je m’étais jamais sentie aussi gênée de toute ma vie, j’te passe les détails. Mais bon... j’ai réalisé que je n’avais pas ce genre de sentiments pour lui, alors j’ai cassé. Je suis souvent trop collante avec mes amis, qu’ils soient des garçons ou des filles. Tu sais c’que c’est, y’en a toujours un pour interpréter de travers...

Le reste, tu le sais déjà. Je me suis faite ma place au lycée, en tant que la Lyra que tu connais. Et maintenant... cette histoire est terminée, n’est-ce pas ?


Elle se tourna vers moi, me regardant dans les yeux. Oui, il était temps... Au revoir, Lyra. Maintenant, tends ta main vers la lumière. Ouvre les yeux... et réveille-toi.


DERRIERE L'ECRAN
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(c) Himitsu no Kii - Awashima


Dernière édition par Lyra Rioka le Sam 24 Jan 2015 - 12:50, édité 6 fois
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Kurai S. Ikazuchi
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MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptySam 17 Jan 2015 - 18:13

Bienvenue miss !

Bon courage pour finir ta fiche !

Par contre, je constate que tu as inversé le caractère et le physique ^^"
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Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life Empty
MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptySam 17 Jan 2015 - 18:42

Chalut :3 Je te souhaite officiellement la bienvenue sur le forum ! Courage pour ta fiche, cousine KanColle :D
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MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptyLun 19 Jan 2015 - 12:36

BIENVENUE MADOISELLE !
Bon courage pour teminer ta fiche ! ;)
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Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life Empty
MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptySam 24 Jan 2015 - 12:55

Présentation terminée !
Alors oui, pour prévenir, les histoires c'est un peu mon truc à expérimentations, alors j'espère ne paumer personne ~ Et merci pour l'accueil, c'est trop mignon, je vous offre plein de câlins pour la peine, surtout Elinou
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Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life Empty
MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptySam 24 Jan 2015 - 21:04

Salut salut ! Dans l'ensemble, ton histoire est bonne. Il y a deux-trois points qui me chiffonne cependant... Tout d'abord, la référence à Awashima. Si possible, j'aimerais bien qu'elle disparaisse^^ Ensuite... Tu parles de la fin d'un voyage, du fait que tu vas plus pouvoir voir la personne avec qui tu parles (dont on ne sait pas qui c'est lol), est-ce que cela veut dire que tu as conscience du fait que tu vas aller sur l'île?

Voilà, si tu pouvais me renseigner quelque peu là-dessus, je t'en serais gré :3
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MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptySam 24 Jan 2015 - 22:05

Bah, en fait... la scène décrite dans l'histoire n'a aucune existence dans la réalité. La personne à qui elle parle... c'est un peu plus complexe, mais elle non plus n'existe pas dans ce monde. On peut imaginer ça comme une personnification de papy Susanoo ou je ne sais quoi. La référence a Awa du coup, c'était juste un petit clin d’œil casé comme ça.

En ce qui concerne la dernière question : non Lyra n'a pas conscience qu'elle arrive sur l'île, et il n'y aura aucune trace de cette scène dans sa mémoire. Du coup, tu peux conclure que la mise en scène n'a... aucun sens, ouais.

J'vous laisse me dire si l'explication convient ou s'il faut quand même changer du coup, merci !
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MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptyLun 26 Jan 2015 - 21:25

Bienvenue parmi nous Miss o/
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MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life EmptyJeu 29 Jan 2015 - 15:27

Hey ~

Bon, ayant reçu le droit de valider les membres, je viens le faire de ce pas :3 Bienvenue parmi nous Lyrou ♥
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MessageSujet: Re: Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life   Lyra Rioka ▬ Requiem for a new life Empty

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