JOYCE WATSON (♀)
DATE & LIEU DE NAISSANCE :
02/02/1999 À NEW YORK
NATIONALITÉ :
AMÉRICAINE MAIS D'ORIGINE FRANÇAISE ET ANGLAISE
ORIENTATION SEXUELLE :
Hétérosexuelle
OCCUPATION :
Etudiante Lycée 3ème année : terminale
GROUPE :
Fujin
PERSONNAGE SUR L'AVATAR :
NIYA DE TID
Caractère
Douce, Patiente, Adaptative aux situations et aux personnes • Timide, Effacée, Réservée • Terreur de l'eau (noyade) • Fixe le ciel d'un air absent • Courir (sélectionné en sprint 100m) • Intolérance • La peinture • Devenir Psychologue et aider sa soeur
Joyce est une jeune fille positive, elle a dû avec sa sœur faire face à des choses dans sa jeune vie mais contrairement à son aînée son caractère est restée stable et unique. Elle est très proche de celle-ci, ayant compris petite que quelque chose clochait dans leur enfance, elle s’est pourtant efforcé d’être présente pour cette aînée qui a toujours été là pour elle. Si elle ne peut forcer les autres à comprendre et apprécier sa sœur, elle le fait elle, ayant saisi les personnalités qui gèrent son être, elle se refuse d’aller dans les sens des autres qui ont peur de ce qui est différent. Joyce est donc effacée, en général elle ne réplique pas, reste même presque passive voire réservée face aux provocations surtout si elle se trouve visée directement. Elle tâche de se faire invisible, pour observer et mieux comprendre les autres. Presque trop timide, une fois qu’elle se trouve en confiance c’est une jeune fille enjouée et joyeuse, heureuse de vivre et d’être en vie. Cette timidité vient de ses yeux qui la complexe vraiment, contrairement à sa sœur sa différence à elle est visible et la pousse à marcher la tête vers le sol dans les foules.
Patiente avec sa sœur, elle l’est en fait avec tous les êtres qui croisent sa route, cherchant à comprendre avant de juger. Elle possède d’ailleurs une très grande capacité d’adaptation face aux autres, ce qui lui a permis de créer un réel lien avec son aînée et ses multiples personnalités. D’une douceur innée, elle a une âme d’artiste, un peu voyageuse, aimant se balader et s’évader en rêve, et peindre des nuages.
Physique
Vairon (vert et doré) • Blond d’origine mais teint en rose • 1m 65 • 50 kg • Maigre voire fine • Ses yeux de différentes couleurs
Joyce a des long cheveux blond qui lui tombent jusqu’en dessous des fesses qu’elle porte le plus souvent lâché. Cependant, pour copier sa sœur autant que pour la soutenir ils sont teint en rose ce qui il faut l’avouer lui va plutôt bien vu qu’elle a un teint comme son aîné pâle. Si on veut être certain de faire la différence entre les deux sœurs, les yeux de la cadette suffisent en général à faire la différence, en effet, Joyce a les yeux de leur mère, de couleur vairon. L’un d’un vert profond et l’autre doré comme ceux d’un félin. Ce ne sont pas des lentilles, cette hétérochromie est tout à fait naturelle et ne gêne en rien sa vision.
Joyce comme toute les lycéennes porte un uniforme à l’école, du moins c’est le cas dans celle qu’elle a intégré dernièrement dans son école anglaise. Elle a un style relativement effacé, en général elle évite les couleurs criardes et fait en sorte qu’on oublie sa présence. Cette manie de se mettre en retrait fait que dans les magasins elle hoche en fait simplement la tête pour ne pas avoir à affronter le regard des autres et valide en général ce que sa sœur lui choisissait.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Joyce ignore encore qu’elle possède comme sa sœur des pouvoirs, cependant, ses yeux brillent quand elle y fait appel sans s’en rendre compte. L’air semble se figer aussi, comme attendant des ordres qui ne viennent pas ou alors uniquement par instinct. Pour l'aider à appréhender ses dons, l’utilisation d’un sceptre ou de bijoux pour canaliser sera peut-être à envisager.
• Affinité : Peut-on aimer ce qu’on ignore ? Je pense que le jour où elle a découvert ses dons elle aura eu à la fois très peur et se sera sentit plus proche de sa sœur qui en a aussi. Donc son ressentit est pour beaucoup positif
• Affinité : Peut-on aimer ce qu’on ignore ? Je pense que le jour où elle a découvert ses dons elle aura eu à la fois très peur et se sera sentit plus proche de sa sœur qui en a aussi. Donc son ressentit est pour beaucoup positif
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Connaissez-vous le coup de foudre ? Cette impression que vous venez de rencontrer LA personne de votre vie ? Dans les mots de ma sœur c’est ce qu’on ressentit papa et maman quand ils se sont rencontrés. Si seulement je n’étais pas née alors peut être que ce bonheur aurait perduré ? Je m’appelle Joyce, Joyce Watson, et je suis née à New York d’une mère Française et d’un père Anglais. Je ne peux pas vraiment vous parlez de ma mère, les seules choses que je sais d’elle c’est son prénom : Emilie, et le prénom qu’elle m’a légué : Joyce. Est-ce que maman était belle ? La photo que j’ai réussie à préserver dans le temps est une pauvre chose toute déchirée d’un polaroïd qui a figé sur l’image celle d’un couple et de leur petite fille. La femme tient une main sur son ventre, c’est la seule photo de notre famille avant qu’elle ne soit détruite, avant que je ne la détruise.
Je suis venue au monde, en prenant celle de ma mère, du moins c’est ce que les autres disent dans mon dos quand ils pensent que je n’entends pas. Si seulement je n’étais pas là, Freddie n’aurait pas eu à affronter tant de ces horribles choses. Je n’ai pas encore deux ans, mais même si je n’ai plus de maman j’ai Freddie, elle s’occupe de moi, me fait rire, elle fait de choses étranges aussi mais c’est toujours très beau à mes yeux. Pourtant je ne dois pas rire trop fort, cela contrarie papa. Je ne comprends pas trop, j’ai fait quelque chose de mal ? Je ne sais pas, mais Freddie est là, elle est toujours là pour moi, c’est mon rempart et mon pilier. Alors je ne ris pas trop fort, je lui souris, pour la faire sourire, pour oublier que papa ne va pas bien.
J’ai quatre ans, les cubes qui me distraient d’habitude ne le font pas ce soir, parce que papa n’est pas lui-même. Je ne saisis pas ce qu’il fait, c’est sans doute mieux ainsi, après tout je n’ai pas l’âge de comprendre. Cependant, je sais que quelque chose de mal arrive, mais que puis-je faire moi ? Qu’est-ce qu’il fait à Freddie pour la faire pleurer comme ça ? Je ne dois pas pleurer en plus, cela va le fâcher encore davantage mais j’ai peur, je me tasse en boule sous mon lit et j’ai du mal à respirer. L’air lui-même devient comme pesant autour de moi avant de m’entourer. Sous le meuble je finis par m’endormir, respirant plus doucement alors qu’un voile semble flotter autour de moi. Le matin Freddie a un regard étrange, comme absent, je me colle à elle et j’essaie du haut de mes maigres années de la consoler. Je ne veux pas qu’elle me laisse, et je ne sais pas trop quoi faire de plus, alors je reste là, juste contre elle, à surveiller ses battements de cœur.
Les années passent, je sens bien que quelque chose de mal se déroule, mais je ne sais pas mettre de mots dessus. Freddie semble constamment en colère contre papa, je ne sais plus trop quoi penser, est ce que je n’aurais pas du exister ? C’est vraiment ma faute que maman soit partie ? Et pourquoi papa à ce regard blessé et étrange quand il me regarde parfois ? C’est dans ces cas-là que Freddie s’en prend à lui, comme pour reporter l’attention sur elle. Est-ce que c’est mal de penser qu’elle veut papa pour elle toute seule ? Mais moi je suis là pour toi aussi Freddie, je serais toujours là. Les autres peuvent parler dans notre dos, je serais ton soutien, comme tu es le mien depuis mes premiers pas que tu m’as aidé à faire.
A l’école cela se passe si mal pour toi, moi j’essaie de mon mieux, je ne suis ni trop mauvaise ni trop bonne. J’ai déjà mon lot de coups bas à cause de mon regard. Pourquoi je n’ai pas de beaux yeux comme les tiens Freddie ? Pourquoi je suis différente si visiblement ? Est-ce que cela te dérange grande sœur toi aussi mon regard étrange ? Pourtant je pourrais me faire des amies, il y en a d’autres qui ne sont pas exactement comme les autres. Mais si je me fais des amis ou amies, Freddie elle sera toute seule ? Alors je préfère rester avec elle, simplement pour tenir ma promesse, et elle arrive toujours à faire des choses étranges Freddie, donc tant que je resterais près d’elle tout ira bien n’est-ce pas ? Et puis Freddie à des fois besoin de moi aussi, comme si elle était plus petite que moi, cela me fait rire, mais pas trop fort, pour pas que papa vienne, pour pas qu’il s’en prenne encore à Freddie.
Pourtant, j’ai dû rire trop fort ce soir parce que papa vient dans ma chambre. Certaine de mes camarades de classe raconte que leur papa leur fait toujours un baiser sur le front pour qu’elles dorment bien. Est-ce que papa veut me faire comme elle ? J’ai l’espoir qu’il soit en effet là pour ça mais Freddie débarque sans prévenir dans ma chambre et le frappe. La suite, c’est une énième fois moi qui reste contre le battant à taper dessus pour qu’il libère ma sœur. Je ne saisis pas, pourquoi il lui fait tant de mal ? Les larmes brulent dans mon regard mais au matin il part, je peux alors apporter de la pommade à ma chère Freddie, en essayant de la soulager même si elle dit qu’elle ne ressent rien, j’ai de plus en plus peur. Est-ce que par ma faute qu’elle doit subir tout cela ?
Il parait que les gens ont toujours plusieurs facettes, moi je n’en ai qu’une, pourtant j’essaie toujours d’apporter avec mon unique personnalité quelque chose à ma sœur. Pourtant dernièrement elle a un comportement étrange, des fois elle essaie de faire des choses, pour s’en empêcher après. Je ne veux pas blesser Freddie, elle a toujours été là pour moi et malgré cela je n’ose pas m’ouvrir à elle. Je peux sentir le vent des fois, je pourrais pourtant essayer, des fois j’arrive presque à sentir le vent et à apposer une protection sur ma sœur avant qu’il ne la frappe. J’ai compris aujourd’hui, ce qu’il fait ce n’est pas bien, il ne devrait pas faire ça à Freddie, et c’est pour ne pas qu’il me le fasse qu’elle s’est toujours montré vexante envers lui. Alors des fois, quand Freddie veut que je me couche contre elle, je ne fais rien, si cela peut aider Freddie à se sentir bien alors ce n’est pas mal n’est ce pas ? Et puis il ne m’arrive jamais rien, malgré elle, elle ne peut pas me faire de mal même si elle essaie parfois.
Puis il y a eut le plan, celui pour faire en sorte que le démon qui a pris possession de père soit enfermé. Freddie ne me l’a pas demandé, mais j’ai bien compris que pour que cela soit, faudrait avoir des preuves, et pour cela, c’est moi qui serait cette fois la proie. Je ne vais pas dire que je n’ai pas peur, je tremble quand il passe la porte de la chambre mais je fais semblant de dormir. Je ne veux pas crier pourtant je me rends compte que je le fais, cette scène je m’efforce de l’oublier, refusant simplement de m’en souvenir. Cette fois encore pourtant Freddie me sauve, je refuse de me rappeler quoique ce soit de ce jour. Le principal est que le monstre est enfermé, puis il y a eu les interrogatoires, les questions embarrassantes. Chose étonnante j’y réponds calmement, j’ai peur mais quelque chose en moi s’est transformé. Je protégerais Freddie, elle a toujours tout pris sur elle, je ferais tout pour elle aujourd’hui, et quand la question vient de mon devenir je déclare fermement rester avec ma soeur.
C’est alors plus simple, tout devient plus évident, maintenant que le démon n’est plus là, je peux enfin souffler les nuits et dormir sans trembler. Je reste près de Freddie, quand elle parle de quitter les Amériques, je n’ai pas peur de lui sourire et de lui dire que tant qu’on sera ensemble, on peut bien partir où elle le veut. Son travail lui prend du temps, moi je m’applique, je veux l’aider, en moi le projet a murit, je sais que ce sont de longues études, mais maintenant que j’ai mis un mot sur la maladie de ma sœur je veux l’aider à guérir. Alors Oxford ou une autre ville, cela importe peu tant que je peux commencer à penser à me spécialiser. C’est trop tôt disent les professeurs, mais moi je ne change pas d’idée. Les journées se suivent et se ressemblent, je laisse bien souvent ma sœur dormir, nos vies sont quelques peu décalées. Pourtant un soir, je rentre et l’appartement est plongé dans l’obscurité. Un peu surprise, après tout, Freddie est du genre à mettre plein de lumière partout je me suis avancé et je ne l’ai trouvé nulle part. Je ne me suis pas inquiétée, après tout le travail de Freddie la fait souvent travailler de nuit. Je me fais à diner, étrange elle n’a apparemment rien mangé de la journée, je suis un peu inquiète tout de même. Mais la panique va venir plus tard, alors que je fais mes devoirs de maison et ma dissertation, le téléphone fixe sonne.
Quand je décroche mes craintes prennent vies, Freddie n’est pas à son travail et on me demande si elle ne s’est pas réveillée. Un sombre pressentiment me prend, ce n’est pas possible, Freddie ne serait pas partie. Une autre peur nait, est ce que monstre s’est libéré et a posé ses griffes sur ma sœur ? On m’entend paniquer et à l’autre bout du fil le patron de mon aînée tache de me rassurer. Peut-être qu’elle est seulement en route, au cas où il fait venir un remplaçant. Je raccroche, une boule au ventre, je n’ai jamais été séparée de ma sœur, et j’ignore ce qui peut lui passer par l’esprit. Et si elle faisait une bêtise ? J’abandonne là mes cours, et je me mets à courir dans les rues, je cherche ma sœur désespérément et je ne m’arrête que quand un policier m’interpelle. Je suis encore en uniforme, quand il parle de contacter mes parents je ne retiens plus mes larmes. Je suis conduite au poste, cela remonte de mauvais souvenirs mais je tâche d’expliquer la situation. Je finis par m’endormir d’épuisement, roulée en boule sur un divan des policiers. Au matin, aucunes traces de Freddie, la peur me prend, son patron me contacte mais je me retrouve malheureusement sans nouvelles d’elle.
Alors je prends un travail de nuit en plus de mes cours, pour pouvoir payer l’appartement. Je ne fais plus vraiment les courses, je ne me nourris presque pas et je dors encore moins, sursautant au moindre craquement de bois ou bruit incongru. J’enchaîne les journées, la routine s’installe, travailler les cours, travailler, appeler le poste de police. Je ne sais plus vraiment quel jour on est, les examens arrivent et j’ai de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Mon inquiétude grandit chaque heure, qu’est ce qui a pu arriver à Freddie ? A-t-elle succombé finalement à cette mauvaise personnalité ? Je ne sais pas comment j’ai pu continuer à survivre dans ce monde. Bien des personnes étaient à mes côtés pourtant, inquiète comme moi pour ma sœur. Pourtant … Pourtant cela n’explique en rien ce qui m’arrive aujourd’hui. Ai-je une fois de plus dérangé des gens mal placés ? Je ne me rappelle de rien que de m’être levée le matin, pour me préparer comme d’habitude. Alors pourquoi sur cette plage je ne me souviens de rien d’autre ?..... Freddie où es tu ?....
Je suis venue au monde, en prenant celle de ma mère, du moins c’est ce que les autres disent dans mon dos quand ils pensent que je n’entends pas. Si seulement je n’étais pas là, Freddie n’aurait pas eu à affronter tant de ces horribles choses. Je n’ai pas encore deux ans, mais même si je n’ai plus de maman j’ai Freddie, elle s’occupe de moi, me fait rire, elle fait de choses étranges aussi mais c’est toujours très beau à mes yeux. Pourtant je ne dois pas rire trop fort, cela contrarie papa. Je ne comprends pas trop, j’ai fait quelque chose de mal ? Je ne sais pas, mais Freddie est là, elle est toujours là pour moi, c’est mon rempart et mon pilier. Alors je ne ris pas trop fort, je lui souris, pour la faire sourire, pour oublier que papa ne va pas bien.
J’ai quatre ans, les cubes qui me distraient d’habitude ne le font pas ce soir, parce que papa n’est pas lui-même. Je ne saisis pas ce qu’il fait, c’est sans doute mieux ainsi, après tout je n’ai pas l’âge de comprendre. Cependant, je sais que quelque chose de mal arrive, mais que puis-je faire moi ? Qu’est-ce qu’il fait à Freddie pour la faire pleurer comme ça ? Je ne dois pas pleurer en plus, cela va le fâcher encore davantage mais j’ai peur, je me tasse en boule sous mon lit et j’ai du mal à respirer. L’air lui-même devient comme pesant autour de moi avant de m’entourer. Sous le meuble je finis par m’endormir, respirant plus doucement alors qu’un voile semble flotter autour de moi. Le matin Freddie a un regard étrange, comme absent, je me colle à elle et j’essaie du haut de mes maigres années de la consoler. Je ne veux pas qu’elle me laisse, et je ne sais pas trop quoi faire de plus, alors je reste là, juste contre elle, à surveiller ses battements de cœur.
Les années passent, je sens bien que quelque chose de mal se déroule, mais je ne sais pas mettre de mots dessus. Freddie semble constamment en colère contre papa, je ne sais plus trop quoi penser, est ce que je n’aurais pas du exister ? C’est vraiment ma faute que maman soit partie ? Et pourquoi papa à ce regard blessé et étrange quand il me regarde parfois ? C’est dans ces cas-là que Freddie s’en prend à lui, comme pour reporter l’attention sur elle. Est-ce que c’est mal de penser qu’elle veut papa pour elle toute seule ? Mais moi je suis là pour toi aussi Freddie, je serais toujours là. Les autres peuvent parler dans notre dos, je serais ton soutien, comme tu es le mien depuis mes premiers pas que tu m’as aidé à faire.
A l’école cela se passe si mal pour toi, moi j’essaie de mon mieux, je ne suis ni trop mauvaise ni trop bonne. J’ai déjà mon lot de coups bas à cause de mon regard. Pourquoi je n’ai pas de beaux yeux comme les tiens Freddie ? Pourquoi je suis différente si visiblement ? Est-ce que cela te dérange grande sœur toi aussi mon regard étrange ? Pourtant je pourrais me faire des amies, il y en a d’autres qui ne sont pas exactement comme les autres. Mais si je me fais des amis ou amies, Freddie elle sera toute seule ? Alors je préfère rester avec elle, simplement pour tenir ma promesse, et elle arrive toujours à faire des choses étranges Freddie, donc tant que je resterais près d’elle tout ira bien n’est-ce pas ? Et puis Freddie à des fois besoin de moi aussi, comme si elle était plus petite que moi, cela me fait rire, mais pas trop fort, pour pas que papa vienne, pour pas qu’il s’en prenne encore à Freddie.
Pourtant, j’ai dû rire trop fort ce soir parce que papa vient dans ma chambre. Certaine de mes camarades de classe raconte que leur papa leur fait toujours un baiser sur le front pour qu’elles dorment bien. Est-ce que papa veut me faire comme elle ? J’ai l’espoir qu’il soit en effet là pour ça mais Freddie débarque sans prévenir dans ma chambre et le frappe. La suite, c’est une énième fois moi qui reste contre le battant à taper dessus pour qu’il libère ma sœur. Je ne saisis pas, pourquoi il lui fait tant de mal ? Les larmes brulent dans mon regard mais au matin il part, je peux alors apporter de la pommade à ma chère Freddie, en essayant de la soulager même si elle dit qu’elle ne ressent rien, j’ai de plus en plus peur. Est-ce que par ma faute qu’elle doit subir tout cela ?
Il parait que les gens ont toujours plusieurs facettes, moi je n’en ai qu’une, pourtant j’essaie toujours d’apporter avec mon unique personnalité quelque chose à ma sœur. Pourtant dernièrement elle a un comportement étrange, des fois elle essaie de faire des choses, pour s’en empêcher après. Je ne veux pas blesser Freddie, elle a toujours été là pour moi et malgré cela je n’ose pas m’ouvrir à elle. Je peux sentir le vent des fois, je pourrais pourtant essayer, des fois j’arrive presque à sentir le vent et à apposer une protection sur ma sœur avant qu’il ne la frappe. J’ai compris aujourd’hui, ce qu’il fait ce n’est pas bien, il ne devrait pas faire ça à Freddie, et c’est pour ne pas qu’il me le fasse qu’elle s’est toujours montré vexante envers lui. Alors des fois, quand Freddie veut que je me couche contre elle, je ne fais rien, si cela peut aider Freddie à se sentir bien alors ce n’est pas mal n’est ce pas ? Et puis il ne m’arrive jamais rien, malgré elle, elle ne peut pas me faire de mal même si elle essaie parfois.
Puis il y a eut le plan, celui pour faire en sorte que le démon qui a pris possession de père soit enfermé. Freddie ne me l’a pas demandé, mais j’ai bien compris que pour que cela soit, faudrait avoir des preuves, et pour cela, c’est moi qui serait cette fois la proie. Je ne vais pas dire que je n’ai pas peur, je tremble quand il passe la porte de la chambre mais je fais semblant de dormir. Je ne veux pas crier pourtant je me rends compte que je le fais, cette scène je m’efforce de l’oublier, refusant simplement de m’en souvenir. Cette fois encore pourtant Freddie me sauve, je refuse de me rappeler quoique ce soit de ce jour. Le principal est que le monstre est enfermé, puis il y a eu les interrogatoires, les questions embarrassantes. Chose étonnante j’y réponds calmement, j’ai peur mais quelque chose en moi s’est transformé. Je protégerais Freddie, elle a toujours tout pris sur elle, je ferais tout pour elle aujourd’hui, et quand la question vient de mon devenir je déclare fermement rester avec ma soeur.
C’est alors plus simple, tout devient plus évident, maintenant que le démon n’est plus là, je peux enfin souffler les nuits et dormir sans trembler. Je reste près de Freddie, quand elle parle de quitter les Amériques, je n’ai pas peur de lui sourire et de lui dire que tant qu’on sera ensemble, on peut bien partir où elle le veut. Son travail lui prend du temps, moi je m’applique, je veux l’aider, en moi le projet a murit, je sais que ce sont de longues études, mais maintenant que j’ai mis un mot sur la maladie de ma sœur je veux l’aider à guérir. Alors Oxford ou une autre ville, cela importe peu tant que je peux commencer à penser à me spécialiser. C’est trop tôt disent les professeurs, mais moi je ne change pas d’idée. Les journées se suivent et se ressemblent, je laisse bien souvent ma sœur dormir, nos vies sont quelques peu décalées. Pourtant un soir, je rentre et l’appartement est plongé dans l’obscurité. Un peu surprise, après tout, Freddie est du genre à mettre plein de lumière partout je me suis avancé et je ne l’ai trouvé nulle part. Je ne me suis pas inquiétée, après tout le travail de Freddie la fait souvent travailler de nuit. Je me fais à diner, étrange elle n’a apparemment rien mangé de la journée, je suis un peu inquiète tout de même. Mais la panique va venir plus tard, alors que je fais mes devoirs de maison et ma dissertation, le téléphone fixe sonne.
Quand je décroche mes craintes prennent vies, Freddie n’est pas à son travail et on me demande si elle ne s’est pas réveillée. Un sombre pressentiment me prend, ce n’est pas possible, Freddie ne serait pas partie. Une autre peur nait, est ce que monstre s’est libéré et a posé ses griffes sur ma sœur ? On m’entend paniquer et à l’autre bout du fil le patron de mon aînée tache de me rassurer. Peut-être qu’elle est seulement en route, au cas où il fait venir un remplaçant. Je raccroche, une boule au ventre, je n’ai jamais été séparée de ma sœur, et j’ignore ce qui peut lui passer par l’esprit. Et si elle faisait une bêtise ? J’abandonne là mes cours, et je me mets à courir dans les rues, je cherche ma sœur désespérément et je ne m’arrête que quand un policier m’interpelle. Je suis encore en uniforme, quand il parle de contacter mes parents je ne retiens plus mes larmes. Je suis conduite au poste, cela remonte de mauvais souvenirs mais je tâche d’expliquer la situation. Je finis par m’endormir d’épuisement, roulée en boule sur un divan des policiers. Au matin, aucunes traces de Freddie, la peur me prend, son patron me contacte mais je me retrouve malheureusement sans nouvelles d’elle.
Alors je prends un travail de nuit en plus de mes cours, pour pouvoir payer l’appartement. Je ne fais plus vraiment les courses, je ne me nourris presque pas et je dors encore moins, sursautant au moindre craquement de bois ou bruit incongru. J’enchaîne les journées, la routine s’installe, travailler les cours, travailler, appeler le poste de police. Je ne sais plus vraiment quel jour on est, les examens arrivent et j’ai de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Mon inquiétude grandit chaque heure, qu’est ce qui a pu arriver à Freddie ? A-t-elle succombé finalement à cette mauvaise personnalité ? Je ne sais pas comment j’ai pu continuer à survivre dans ce monde. Bien des personnes étaient à mes côtés pourtant, inquiète comme moi pour ma sœur. Pourtant … Pourtant cela n’explique en rien ce qui m’arrive aujourd’hui. Ai-je une fois de plus dérangé des gens mal placés ? Je ne me rappelle de rien que de m’être levée le matin, pour me préparer comme d’habitude. Alors pourquoi sur cette plage je ne me souviens de rien d’autre ?..... Freddie où es tu ?....
DERRIÈRE L'ÉCRAN
• On m'appelle : Lunara
• J'ai : 37 ans la vieillesse ne se commande pas
• J'ai connu le forum grâce à : Promenade sans but réel sur le Web xD
• Je pense que le forum est : Aéré, agréable à lire, bien organisé, tout ce que j'aime quoi ;)
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerais ajouter que : Je sais qu'écrire me permet d'être bien, et je suis sur les forum rpg dans ce seul but, d'écrire et de découvrir d'autres plumes, dans le plaisir j'espère partager de croiser le clavier avec vous :)
• J'ai : 37 ans la vieillesse ne se commande pas
• J'ai connu le forum grâce à : Promenade sans but réel sur le Web xD
• Je pense que le forum est : Aéré, agréable à lire, bien organisé, tout ce que j'aime quoi ;)
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerais ajouter que : Je sais qu'écrire me permet d'être bien, et je suis sur les forum rpg dans ce seul but, d'écrire et de découvrir d'autres plumes, dans le plaisir j'espère partager de croiser le clavier avec vous :)
️ Himitsu no Kii