JOYCE WATSON(♀)
02/02/1998 à New York • Américaine mais d'origine française et anglaise • Hétérosexuelle • Étudiante en Art Appliqué • Saruta-Hiko • Niya de TID
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Joyce n’est pas quelqu’un que l’on peut appeler d’aimable à première vue. Plutôt froide et distante au premier abord, la demoiselle sait qu’il ne faut pas se fier aux apparences et semble ne pas vouloir trop s’engager avec des gens pour ne pas être déçue. Mais cela n’est qu’une pure et simple réaction de peur face aux attitudes des autres auquel elle commence à être confronté depuis quelques années. Dans sa vie quotidienne, on peut voir la personne qu'elle est vraiment et c'est cette face qu’elle montre aux gens. Une jeune fille douce, gentille, timide, simple mais qui a quand même du caractère.
Joyce est quelqu’un qui aime aider les autres, mais ce n'est pas la peine d’essayer de l’aider car elle refusera préférant se débrouiller seule ou bien rester dan les ennuis. Pour finir, c'est quelqu’un de très observateur, qui sait reconnaître si quelqu’un ne va pas très bien. D'un simple coup d'œil sur les attitudes et les mimiques des gens et elle pourra dire dans quelle condition morale se trouve la personne lui faisant face.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Joyce n'a pas conscience de ses propres pouvoirs, ils ne se sont pas encore manifestés mais n’étant attachée à aucun objet précisément, elle ne devrait rien utiliser de spécial pour débloquer sa magie, à part son simple désir d’utiliser ses pouvoirs.
• Affinité : Joyce n’est pas du genre à se mettre en avant. Bien qu’elle ne déteste pas le fait d’avoir un pouvoir, elle ne sera pas de celles qui narguent les autres avec.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Joyce est une jeune fille mesurant environ 1m60. Demoiselle de petite taille et d'allure plutôt fragile, elle ne doit être guère plus lourde qu'un sac à patates. Elle possède une longue chevelure blonde, qu’elle a préféré teinter en rose pour ... selon ses dires, ne pas perdre de vue que la vie est trop courte pour ne pas en profiter (en faite, elle ne faisait que copier son ainée). Ses yeux vairons, un vert et un jaune, ont une tendance à captiver le regard des gens qui l'entourent. Bien que ses lèvres fines ne laissent que très rarement apercevoir l'ombre d'un sourire, son visage exprime une douceur et une candeur étonnantes pour cette jeune fille des plus déterminées. Ses tenues sont des plus simples puisqu'en dehors de l'uniforme scolaire, elle porte souvent chemise blanche et jupe mi-longue. Très féminine, elle prend soin de son apparence même si elle n'aime pas être au centre des attentions des autres.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Les « il était une fois », ce sont des contes que l’on raconte aux enfants le soir pour s’endormir mais je ne suis plus une enfant depuis bien longtemps et les contes de fée, je n’y crois pas. Certains diront que c’est beau de rêver et que nous avons besoin d’imagination pour vivre et devenir quelqu’un mais pour ma part, rien que la réalité a fait de moi ce que je suis. Une jeune fille discrète qui souhaite seulement faire ce qu’elle a à faire et qu’on ne vienne pas l’embêter. Mais aussi une jeune fille qui aimerait que sa sœur soit heureuse, que son père devienne un bon père et que sa mère soit là. Voilà pourquoi je me retrouve aujourd’hui, installée dans ce café avec un verre d’eau et toi sur la table, toi mon journal, toi mon confident, celui à qui je raconte tout parce que même si je suis très proche de Frédérique, il ne faut pas croire, j’ai moi aussi mes propres secrets.
Je me sais par où commencer … Jamais je n’avais pensé à écrire mon histoire avant aujourd’hui et même encore, je me demande pourquoi je fais ça. Surement un besoin de me vider de toute cette tension qui m’habite, cette tension qui aura surement raison de moi un jour si je ne fais pas attention. Devrais-je commencer par le début ? Possible … Même si je doute que cette histoire soit lue un jour, toutes les histoires ont un début et la mienne ne fait pas exception.
Je m’appelle donc Joyce Watson, je suis née le 2 Février 1998 à Manhattan dans une famille des plus banales. Enfin … c’était le cas avant ma naissance mais ma venue au monde sembla changer la donne et ça commença par le décès de ma mère, celle qui m’avait portée pendant neuf mois et avait hâte de me rencontrer s’en était allée à peine quelques minutes après que je pousse mon premier cri. Quel souvenir ais-je gardé d’elle ? Dans ma tête aucun bien sûr mais physiquement oui. C’est elle qui a choisi mon nom et j’ai hérité de son groupe sanguin si rare. Tout comme ma sœur d’ailleurs.
De ma petite enfance, je ne pourrais pas dire grand-chose. Jusqu’à mes quatre ans, je fus chouchouter par mon ainée et même si papa avait tendance à crier dès que nous faisons un peu trop de bruit, je ne comprenais pas la véritable raison qu’il y avait là-dessous. Ce n’est qu’après que j’ai compris, bien longtemps après …
La violence dont mon père usait sur Frédérique me faisait peur et même si je savais que mon ainée faisait tout pour me protéger, je n’aimais pas du tout qu’elle se prenne les coups à ma place. Son changement de comportement dans ces moments-là me laissait stupéfaite et même si j’en avais discuté avec elle, je savais que ce n’était pas normal mais à qui pouvions-nous en parler sans prendre de risque ? Personne … On se confiait l’une à l’autre mais personne d’autre ne savait ce qui se passait entre les murs de notre petit appartement.
A l’école, je me sentais un peu plus libre même si j’étais sur la défensive dès qu’on essayait de me faire parler de ma famille. Timide et discrète, j’appréhendais l’attitude de Frédérique en classe mais cette dernière ne faisait que sourire en me disant que tout se passait bien. Pour ma part, j’étais une élève des plus silencieuses et même si j’avais des facilités en cours, je n’en faisais guère plus que ce qu’on me demandait. C’est aussi pendant ces moments où j’avais du temps à moi que je me découvris une passion pour le dessin. Dès que mes devoirs étaient terminés et pendant que les autres s’acharnaient sur des exercices que j’avais finis en un tour de main, j’en profitais pour noircir de dessins de nombreux cahiers.
J’avais douze ans quand mon père s’introduisit dans ma chambre en pleine nuit. Je me suis réveillée en sursaut quand ce dernier repoussa vivement mes couvertures pour poser ses mains sur mon corps. Poussant un cri de peur et de surprise, je n’eue pas le temps de comprendre la suite que Frédérique s’était déjà jetée sur notre père avant qu’il ne l’emmène de force dans sa propre chambre. Me recroquevillant dans mon lit, je passai le reste de la nuit à pleurer et à maudire le jour de ma naissance. Si je n’étais pas venue au monde, rien de tout ça ne serait arrivé …
Je passerais sous silence les moments parfois difficiles où je me retrouvais face aux différentes personnalités de ma sœur. Même si je les gérais pas si mal que ça, l’une d’elle me mettait très mal à l’aise. Méchante et manipulatrice, elle profitait de mon entrée dans l’adolescence pour me pousser à m’interroger sur ma sexualité alors que je n’avais pas du tout envie d’y penser. Voir l’état de mon père depuis la mort de ma mère, me suffisait largement pour que je refuse toutes propositions.
Lorsque Frédérique atteint la majorité, elle vint me voir et m’expliqua son idée pour nous débarrasser de l’emprise de notre père. C’était risquer mais je voulais aider ma sœur afin qu’elle puisse avoir une vie un peu plus normale que ce qu’elle avait vécue jusqu’à présent par ma faute. Oui, même si je ne lui disais pas, j’estimais que tout ça était de ma faute. L’aidant donc dans son plan, notre père se retrouva bientôt derrière les barreaux et après de nombreux rendez-vous et dossiers à signer Frédérique obtint la tutelle. Heureuse de l’avoir libérer, je me promis de faire mon maximum pour qu’elle soit fière de moi.
Me lançant donc à fond dans mes études, je décidai de m’orienter vers les arts appliqués, les professeurs disant de moi que j’étais très douée avec un crayon ou un pinceau à la main. Ma sœur paraissait heureuse à son travail et bien que certaines choses bizarres ne semblent pas vouloir la quitter, je me disais que le plus dur était derrière nous. Du moins, c’était ce que j’avais pensé jusqu’à ce fameux matin … aujourd’hui même … Où suis-je ? Où se trouve ma sœur ? J’ai peur … Un sentiment que je pensais avoir chassé en faisant emprisonner mon père et qui, pourtant, semblait revenir au triple galop.
Cher journal, je consigne tout ça parce que je ne sais pas ce qu’il va m’arriver. Je suis perdue et j’ai besoin d’aide. Je sais que ce n’est pas toi qui pourras m’aider mais en écrivant ainsi, j’espère retrouver un semblant de confiance en moi et me reprendre. Oui c’est ça, je vais me reprendre … Tout d’abord, il fait que je me renseigne d’où je suis et ensuite, j’essaierais de retrouver ma sœur. Oui c’est ça ! Maintenant je sais ce que je dois faire. Je t’abandonne un moment, je vais voir ce que je trouve et bientôt, j’ajouterais quelques lignes par ici, pour te faire part de mes découvertes. A bientôt …
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle : Lyra
• J'ai : 34 ans
• J'ai connu le forum grâce à : FB
• Je pense que le forum est : très intéressant
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerai ajouter que : J'ai une co extrêmement pourrie et une vie bizarre alors désolée si je ne passe parfois qu'en coup de vent mais vous inquiétez pas je serais quand même active à ma façon ♥