Une nuit inhabituelle [PV Sol, suite du rp.]

Invité

Osmund
Damian L.

Trior
Soliana A.

Une nuit inhabituelle.

Nous étions finalement arrivés chez moi après un trajet assez calme, ponctué uniquement du doux ronronnement de moteur de la Ducati lancée à bas régime, voulant lui faire profiter de la vue sur la plage que nous offrait cette route. De nuit, avec les étoiles se reflétant sur l’eau étrangement calme pour une fois, on dirait que le ciel se prolonge sous nous et que l’on roulait sur une route située dans celui-ci. C’était mon moment préféré.

J’ouvrais la porte du garage à distance, m’insérant à l’intérieur de ce dernier lentement, coupant enfin le contact. Je mettais la béquille et descendais finalement du siège, aidant la douce demoiselle m’ayant accompagné à descendre, lui retirant lentement le casque que je lui avais laissé afin de pouvoir à nouveau accéder à ses lèvres. Je déposais ce dernier sur la selle de la moto, et pendant que la porte automatique du garage se refermait lentement, je posais délicatement une main sur sa joue, la regardant tendrement avant d’ajouter :

« - Bienvenue chez moi… j’espère que ça te plaira. »

Je la serrais ensuite contre moi, dans une étreinte presque amoureuse avant de déposer un baiser sur ses lèvres, l’empêchant de répondre tout de suite. Je restais bien comme ça plusieurs secondes, profitant de ce moment de tendresse que je n’avais pas pu avoir sur la route. Lorsque je la la relâchais enfin, j'étais totalement gêné, rougissant, détournant légèrement le regard.

« - Pardon. Je sais qu’on l’a déjà fait plusieurs fois dans la journée s’embrasser comme ça mais… la c’est différent, c’est sous mon toit, je suis un peu moins, comment dire… confiant peut-être ? »

Je ne saurais pas vraiment décrire mon état d’esprit. Après tout, le fait qu’elle soit chez moi, et qu’elle soit la première femme que j’invite ici avait son importance. Est-ce qu’il avait rangé ? Est-ce qu’elle apprécierait la déco ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête alors que j'essayais de trouver un moyen de reprendre confiance en moi, cherchant à tâtons les mains de la jeune femme afin de les saisir fermement, toujours gêné.

« - Qu… quoi qu’il en soit… et si on… on allait s’installer dans le salon ? Que tu puisses te débarrasser de ton sac, et… et on ne va pas passer la nuit dans un garage non plus, hein ? »

Je lui souriais maladroitement, récupérant mon sac, en sortant la boîte de gâteau afin de la tenir à plat et ne pas les abimer, l’emmenant donc vers la porte du garage donnant dans l’entrée, lui faisant rapidement un descriptif des lieux en l’entraînant dans la cuisine pour mettre les pâtisseries au frais.

« - Alors voilà, ici, c’est la cuisine, comme tu t’en doute… maintenant, direction le salon. J’espère que la déco te plaira… »

A ces mots, je l’emmenais directement avec moi, arrivant dans une grande pièce bien éclairée, grâce à une baie vitrée donnant sur une terrasse ombragée avec un petit jardin, avec un panier de basket dans le fond, le ballon posé au sol juste à côté. L’intérieur était quant à lui assez sobre. Accrochée au mur, une télévision, installée face à un canapé en cuir blanc plutôt grand, ainsi que deux petits fauteuils de la même matière et couleur. Un petit tapis au sol, noir, et une table basse en verre avec une petite plante installée dessus, en très bon état. Une cheminée moderne était installée contre le mur de gauche, non loin de tout ça.

La bibliothèque était assez fournie, allant de ses différents livres de droit à des bouquins beaucoup plus fantaisistes, certains écrits dans sa langue maternelle, les autres tous traduits en anglais. Cette dernière était installée sous l’avancement de l’étage, la fameuse mezzanine qu’il appréciait tant. Mais l’étage n’était pas important pour l’instant, après tout, ce n’était que la première nuit ou elle venait chez moi, je n’avais pas encore besoin de lui montrer où se trouvait la salle de bain et ma chambre, si ?

Je récupérais le sac qu’elle tenait toujours contre elle, le déposant au sol non loin des placards de l’entrée avant de la laisser se balader seule quelques temps, sortant sur la terrasse pour vider mon cendrier de poche, laissant ce dernier ainsi que mon paquet de cigarette à l’extérieur, ne voulant pas le garder sur moi pour ne pas être tenté d’en allumer une plus tard. Lorsque je revenais dans le salon, je reprenais confiance en moi, la regardant avec un sourire alors que je refermais la porte vitrée derrière moi :

« - Alors, ça te plaît ? J’envisage de changer un peu la déco bientôt mais… pour l’instant, je suis bien comme ça. Et surtout prend ton temps, j’ai envie de profiter encore un peu avec toi avant que tu n’aille dans la cuisine, s’il te plaît…»

Je me laissais aller sur le canapé, continuant de lui sourire, attendant de voir si elle me rejoindrait ou s’installerait dans un des fauteuils.

Invité

J'observe, émerveillée, le paysage sur le trajet. Magnifique, avec les étoiles qui semblaient vouloir nous accueillir parmi elles. J'aimerais voler pour les rejoindre... Mais je sais qu'avec Sagamas, j'en serais capable, ce qui brise un peu le rêve. Tant pis. Je me serre un peu plus contre mon chauffeur, profitant simplement de sa présence.

Une fois arrivés, il me reprend une nouvelle fois dans ses bras, où je me laisse aller, sans même stresser le moins du monde. Je me sens si bien, là, comme ça, tout contre lui... J'aimerais que cet instant ne finisse jamais.

Lui, par contre, il a l'air tout gêné... C'est mignon. Mes mains quittent doucement les siennes, et je le serre tendrement contre moi :

- Tu as peur... Il n'y a aucune raison, voyons. Tu es là, ça ne peut que me plaire.

Puis je profite de la visite. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est riche... Je trouve sa maison un peu trop moderne, mais je ne le lui dis pas. Cependant, je repère la bibliothèque et le jardin, qui risquent de vraiment me plaire, eux. Et il me laisse seule ? Je vais directement à la bibliothèque, observant les tranches de chacun des livres qui s'y trouvent. Je me rends vite compte que j'ai démarré du mauvais côté. Il n'y a que des livres de droit, ici... Je vais donc directement à l'autre bout, et les titres m'intéressent bien plus... Je reste là, à explorer, jusqu'à ce que j'entende de nouveau sa voix. Je me retourne donc vers lui. Je lui souris, puis récupère un livre au hasard derrière moi, avant de le rejoindre :

- Super bibliothèque ! Je pourrai t'emprunter ça ?

Je lui montre mon exemplaire, me blottissant dans ses bras, à moitié allongée sur le canapé. Ce n'est pas la position la plus confortable, mais peu importe. Au pire, je pourrai toujours bouger plus tard. J'ai juste envie d'être près de lui...

- Et demain, je visite le jardin !

Je ne lui laisse pas le choix de me l'autoriser ou non, cette fois.

Invité

Osmund
Damian L.

Trior
Soliana A.

Une journée pas si normale

Comme je m’en doutais, la première chose qu’elle avait décidé d’observer de plus près était la bibliothèque donc. Pour l’instant, elle ne me surprenait guère. Après tout, elle bossait dans une bibliothèque, donc elle devait vraiment aimer les livres. Elle se tournait vers moi, souriante, ayant attrapé un… un livre en Norvégien ? Elle est sûre ?

« - Super bibliothèque ! Je pourrai t'emprunter ça ?

- Heuu… si tu veux, mais je ne sais pas si tu vas comprendre quelque chose. C’est un recueil de mythes et légendes Norvégiennes en langue originale que j’ai ramené avec moi à mon arrivée ici le livre que tu as choisi ! »

Je la serrais dans mes bras lorsqu’elle s’installait contre moi, caressant machinalement sa longue chevelure bleue entre mes doigts, la regardant tendrement. Elle était venue d’elle-même, s’allongeant presque sur le canapé en même temps pour être au plus proche de moi. Je l’appréciais de plus en plus…

« - Et demain, je visite le jardin ! »

Je ne lui répondais pas immédiatement, trop occupé à détailler concrètement chacun de ses traits, l’ayant enfin tout près de moi pour un long moment puisqu’on allait rester ainsi quelques temps. Une silhouette qu’on pourrait qualifier de normale, ni trop fine ni trop grosse, le poids parfait pour sa taille donc probablement. Son visage avait des traits assez fins, et ses yeux d’un vert de jade étaient vraiment magnifique lorsqu’elle souriait comme ça. Surtout après l’avoir vue aussi neutre à la bibliothèque au début. Cette fois-ci, on pouvait lire le bonheur sur son visage, elle devait vraiment m’apprécier donc… ce qui me faisait vraiment plaisir.

« - Si tu veux… il n’est pas très grand mais bon, ça fait toujours du bien de prendre un peu l’air le matin. Je viendrais avec toi si je suis réveillé, ça fait longtemps que j’ai pas utilisé le panier au fond du jardin. »

A vrai dire, je n’avais plus vraiment eu le temps de faire du sport ces dernières semaines, j’avais voulu prendre de l’avance sur mes cours histoire de réussir mon année sans aucuns soucis, donc j’avais énormément bossé et pris très peu de temps de relaxation en dehors du bar. Et de la lecture d’aujourd’hui.

Je déposais un baiser sur le haut de son nez, lui souriant, avant de dire :

« - Sinon… pour ce soir, tu préfère dormir sur le canapé ou je te laisse ma chambre ? Ça ne me gène pas de dormir ici… et ouais, c’est un peu tôt pour décider mais bon, j’aimerais bien prévoir un peu à l’avance ! »

En réalité, je voulais qu’elle dorme avec moi… mais je ne le dirais pas, pour ne pas la gêner. J’attendrais simplement de voir si elle le proposerait.

Invité

De quoi ? Pardon ? Mythes et légendes, ça m'intéresse, ça, mais... Prise d'un doute, je regarde enfin le livre en question... Oups. ça m'apprendra à ne pas regarder ce que je prends... C'est sûr que si c'est en norvégien, je ne vais pas comprendre grand-chose... Je me libère un peu de son étreinte, le temps d'aller poser le livre un peu plus loin, puis je reviens dans la même position, replaçant sa main sur moi, comme si je n'étais jamais partie. Je le vois me regarder et lui rends son regard, souriant doucement. Il me détaille, c'est évident. Mais je me force à ne pas me cacher. Et j'en profite pour l'observer aussi de mon côté. Comment le définir ? Je ne sais pas, les mots me manquent. Et puis, le physique ne m'importe pas. Je veux savoir qui il est, vraiment, à l'intérieur. Et pour ça, il n'y a qu'une solution : rester avec lui, laisser faire le temps pour apprendre à vraiment le connaître.

Bon, il m'a répondu au sujet du jardin. Concentrée, Sol, tu dois lui répondre !

- Je peux t'attendre, ce n'est pas un problème. Pour être honnête... J'aimerais te voir dormir.

Je ne réponds pas à sa dernière question, estimant y avoir déjà répondu. Ensuite, libre à lui de comprendre ce qu'il voudra... Mais il est clair que je n'ai pas envie de bouger... Enfin... Si. Justement, je change de position, pour opter pour une à la fois plus confortable et plus proche de lui. Puis je ne le quitte pas des yeux, appréciant ce moment, simplement à l'observer.

Invité

Osmund
Damian L.

Trior
Soliana A.

Une journée pas si normale

Elle s’était rendue compte de son erreur… enfin, je l’avais aidée à se rendre compte de son erreur, et elle avait donc posé le livre un peu plus loin, déçue, avant de se remettre dans mes bras comme avant. Je m’empressais de l’enserrer à nouveau dans mes bras, la laissant s’installer bien plus confortablement, souriant.

« - Je peux t'attendre, ce n'est pas un problème. Pour être honnête... J'aimerais te voir dormir. »

Me voir dormir, hein ? Donc elle dormira avec moi dans la chambre, dans mes bras. Je la préviendrais plus tard, pour l’instant, profitons juste de l’instant présent. Je continuais à lui sourire, mon regard planté dans le sien. Je déposais un doigt sur ses douces lèvres, la maintenant ainsi, mon désir pouvant se lire dans mes yeux. J’approchais lentement mon visage du sien, les yeux mi-clos avant de retirer ma main, laissant mes lèvres se déposer délicatement sur les siennes, dans un baiser aussi tendre qu’agréable, laissant ma main se perdre dans sa longue chevelure, la serrant encore plus contre moi.

J’oubliais le salon dans lequel on se trouvait, j’oubliais le canapé sur lequel nous étions installés. La seule chose que je n’oubliais pas dans cet étreinte et ce baiser, c’était elle. Ma partenaire. J’oubliais même le temps qui s’écoulait lentement autour de nous, prolongeant cet étreinte et ce baiser plus que de raison. Mais après tout, la raison avait-elle encore quelque chose à faire ici ? Pas sûr…

Après un long moment, je relâchais enfin ses lèvres, déposant mon front contre le sien, souriant, les yeux toujours clos.

« - Dans ce cas, tu dormiras avec moi, dans la chambre à l’étage… c’est plus confortable, on y sera mieux. »

Je la gardais dans mes bras, blottie contre mon torse, la serrant amoureusement contre moi. Amoureusement ? On pouvait dire ça oui… après tout, c’était probablement ce qu’on pouvait appeler un coup de foudre, non ? Je déposais mes lèvres sur le haut de son crâne, restant ainsi, tendre, profitant de sa présence apaisante avec moi. Puis, j’entendais un bruit, et une sensation très familière faisait surface… je commençais à avoir faim. Un peu gêné, je bougeais légèrement, me replaçant correctement, la gardant tout de même contre moi… j’espérais qu’elle n’avait pas entendu mais en même temps, j’avais installé son visage contre mon torse, donc elle avait forcément pu entendre les gargouillis.

« - Je… tu m’avais bien dit que tu voulais préparer le repas non ? J’ai pas envie de briser l’ambiance, je suis vraiment bien ainsi avec toi dans mes bras mais… comme tu l’as probablement entendu, je commence à avoir faim… donc je veux bien goûter à ta cuisine, si tu es toujours d’accord ? »

Je regardais un peu ailleurs en prononçant cette phrase, gêné d’avoir à le lui demander. Mais la faim était une sensation que je n’appréciais guère, donc…

Invité

Il me serre un peu plus contre lui... Je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis que je suis sur cette île. Rien que pour ça, je lui dois une reconnaissance éternelle. Puis suit un moment hors du temps, durant lequel nous nous contentons de nous regarder dans les yeux, sans bouger. Je vois les siens briller, sans réussir à vraiment savoir ce qu'ils traduisent comme émotion. Mais peu importe. Je suis là, avec lui, ça me suffit. J'aimerais que cet instant ne s'arrête jamais... Puis un autre baiser... Je me serre un peu plus contre lui, fermant les yeux, ne pensant plus à rien. Seul lui existe désormais. Et c'est largement suffisant. Ce moment dure longtemps, un instant de pur bonheur. Mes yeux brillent sans doute de joie quand je les rouvre pour le regarder, une fois le baiser terminé. J'ai fait le bon choix en le suivant, j'en suis sûre, maintenant ! C'est vraiment le meilleur des hommes, je n'ai qu'un seul regret : ne pas l'avoir rencontré plus tôt.

Puis il m'explique ses plans pour la nuit. Je me blottis un peu plus contre lui, imaginant comme je le peux cette nuit que je passerai à ses côtés. Sans doute la meilleure de ma vie, mais je n'arrive pas à me faire la moindre image précise. Seule des sensations me viennent... Et je sais qu'elles n'ont rien à voir avec ce que je ressentirai vraiment à ce moment, puisque c'est une chose que je n'ai jamais vécue auparavant. J'ai toujours dormi seule, même lorsque ma sœur et moi étions encore enfants.

Soudain, un bruit me fait sursauter. Le son d'un estomac affamé. Je le regarde, me disant que je ne devrais pas en être si surprise... Après tout, je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis que nous sommes entrés dans cette maison, et nous n'avons pas fait de vrai repas, ce soir... Il serait peut-être temps d'y remédier...

Et le voilà qui s'excuse, essayant d'expliquer l'évidence. Je ne peux m'empêcher de rire et le force à me regarder de nouveau :

- Ne t'en veux pas, c'est normal, d'avoir faim, à cette heure. Alors, je vais commencer par aller voir ce que tu as comme provisions, voir ce que je peux en faire... Tu me guides vers la cuisine ? J'ai la fâcheuse habitude de me perdre...

C'est on ne peut plus vrai. Voilà que je lui dévoile déjà un de mes (nombreux, selon moi) défauts. Mais bon, encore faudrait-il qu'on trouve la motivation de nous lever... Personnellement, je n'en ai aucune envie.

Invité

Osmund
Damian L.

Trior
Soliana A.

Une journée pas si normale

« - Ne t'en veux pas, c'est normal, d'avoir faim, à cette heure. Alors, je vais commencer par aller voir ce que tu as comme provisions, voir ce que je peux en faire... Tu me guides vers la cuisine ? J'ai la fâcheuse habitude de me perdre... »

Elle était si adorable… je souriais, continuant à la regarder bêtement, le regard pétillant. Ma gêne était partie. Je bougeais lentement, l’éloignant un peu de mes bras, à contrecœur, afin de pouvoir me lever. Je prenais mon temps, m’étirant un peu avant de la prendre totalement par surprise, décidant de la porter dans mes bras jusqu’à la cuisine, à la manière d’une jeune mariée.

« - Je ne voulais pas te lâcher… c’est la meilleure solution que j’ai pu trouver donc. »

Je déposais encore un baiser sur ses lèvres, bien plus court que le précédent, et commençait à me diriger lentement vers la cuisine, décidant de parler simplement :

« Tu sais… comme je te l’ai dit, tu es la première que j’invite ici… mais aussi la première personne que je fréquente depuis mon arrivée sur cette île. Je voudrais savoir si ça te tentais, après ce soir, de continuer à se voir… et finalement… je vais peut-être accepter tes leçons d’espagnol après tout. »

Je lui souriais. J’étais vraiment détendu avec elle, c’était assez rare pour que je puisse en profiter. Je marchais très lentement dans le couloir, voulant prendre mon temps avant d’arriver à la cuisine… mais malheureusement le trajet fut tout de même trop court à mon goût. On venait d’arriver devant la porte. Je l’ouvrais donc lentement, tenant toujours la demoiselle dans mes bras, déposant un baiser dans son cou avant de m’engouffrer à l’intérieur de la pièce.

La cuisine. Entièrement moderne et équipée, dans des tons rouges et noir. Un évier noir, les robinets de la même teinte, situé devant une petite fenêtre donnant sur la rue extérieure. Les placards rouges, remplis de produits divers et variés. Un frigo, noir, dernier cri et plutôt luxueux, et bien rempli. Et tous les équipements de base que l’on pouvait trouver dans une cuisine.

Je déposais délicatement Soliana, laissant enfin ses jambes toucher à nouveau le sol, la gardant près de moi, toujours dans mes bras.

« - Bon bah,… on y est. Tu veux un tablier pour cuisiner au fait ? Et tu veux que je t’aide ou alors je reste simplement avec toi dans la cuisine en attendant patiemment de pouvoir goûter à ta délicieuse cuisine ? »

Invité

<

Ah, mais !? À l'aide ! J'ai quitté le sol ! Je m'accroche à lui, paniquée, avant de me détendre... Un peu. Je reste cependant bien accrochée. Puis une proposition... Intéressante. Trèès intéressante.

- Bien sûr que je veux te revoir !

Et je me blottis un peu plus contre lui. Finalement, ce n'est pas si mal, d'être portée comme ça...

Lorsque je retrouve le sol, je m'écarte doucement de lui pour aller explorer la cuisine, retenant toutes les denrées qui s'y trouvent, et aussi l'emplacement des ustensiles, tant qu'à faire. Et lorsque vient sa question, je reste un instant figée, sans savoir que faire, le frigo ouvert devant moi. Puis je me décide enfin à bouger, fermant le frigo et revenant vers lui, décidant d'ignorer son compliment, simplement pour ne pas rougir.

- Alors, pour le tablier... Comme tu veux. Et tu peux m'aider, oui. ça te permettra de manger plus vite !

Je ponctue cette dernière phrase d'un sourire taquin. Je n'ai pas oublié les protestations de son ventre, et je compte bien l'embêter avec ça. Après quoi, je retourne à mon exploration. Une fois terminée, je réfléchis un moment, puis décide d'improviser quelque chose. Enfin... Pas totalement :

- Il y a certains trucs que tu voudrais absolument comme ingrédients ?

Puis je ne fais plus attention à lui, lui prêtant seulement une oreille pour ne pas louper sa réponse. Et je refais un deuxième tour, cette fois pas pour découvrir ce qu'il y a, mais pour voir ce que je peux faire. Et il se trouve que j'ai pas mal de possibilités... Il va me falloir des contraintes. Les ingrédients qu'il veut en seront une. Je me retourne une fois de plus vers lui :

- Quelques consignes particulières ?

Invité

Osmund
Damian L.

Trior
Soliana A.

Une journée pas si normale

« - Alors, pour le tablier... Comme tu veux. Et tu peux m'aider, oui. ça te permettra de manger plus vite ! »

Je la regardais en souriant, remarquant son petit sourire en coin avant qu’elle ne se retourne pour vadrouiller un peu dans la cuisine, observant les alentours, ouvrant les différents placards et tiroirs sûrement pour repérer les ustensiles. J’hésitais à l’aider, j’avais proposé ça simplement pour ne pas passer pour un rustre, mais en réalité j’avais envie de la regarder faire, pour une fois que quelqu’un d’autre voulait me faire la cuisine… Bah. Tant pis, autant l’aider un peu.

« - Du coup, va pour l’aide ! »

Elle semblait être plongée en pleine reflexion, ayant enfin finie de courir partout dans la cuisine. Lorsqu’elle ouvrit la bouche, elle dit simplement :

« - Il y a certains trucs que tu voudrais absolument comme ingrédients ?

- Hein ? Oh heuuu… pas vraiment. A la limite ça va faire un moment que j’ai pas fait de la viande pour un repas, il me semble en avoir acheté hier mais… »

Elle reprenait à nouveau son tour de la cuisine, mais cette fois-ci elle ne semblait pas chercher les ustensiles, plutôt une idée vu comment elle s’attardait sur la nourriture dans les placards… je dois avouer qu’actuellement, je ne savais pas vraiment ce que je voulais manger.

« - Quelques consignes particulières ?

- Pas vraiment, à part évite de te blesser, je ne vois pas quoi dire… et pour le tablier, ne bouge pas, d’accord ? »

Je retournais à l’entrée de la cuisine et fermait la porte, attrapant ledit tablier, accroché sur cette dernière. Je revenais ensuite vers elle et le lui enfilait rapidement avant de la prendre une dernière fois dans mes bras quelques instants, déposant un délicat baiser sur sa nuque avant de m’éloigner à nouveau, ouvrant le frigo pour en sortir finalement les deux pièces de viandes provenant de la boucherie non loin, ayant décidé de manger ceci pour commencer, me demandant ce qui pourrait être sympa en accompagnement et surtout comment préparer ces derniers.

«- Alors niveau qualité de la viande, elle est optimale, et on peut à peu près en faire ce qu’on veut. Je vais t’aider, je vais faire l’assistant. Mais c’est à toi de choisir le plat et surtout l’accompagnement. Après tout, c’est toi qui porte le tablier… »

En réalité, j’avais bien une idée de plat intéressant, mais je voulais vraiment qu’elle choisisse elle-même, je voulais manger un plat qu’elle avait choisi de faire uniquement, ne voulant pas l’influencer plus que ça. Elle voulait me faire un repas après tout, autant voir ce qu’elle valait au niveau culinaire, non ?

Invité

J'observe la viande. Deux bons morceaux... C'est trop. Sans un mot, j'en range un. Puis je réfléchis. Je ne vais pas la faire frire, ce serait trop gras. Mais quoi faire, du coup ? Songeuse, j'observe le morceau de viande... Avant de finalement décider de commencer par le découper. Et je décide une fois de plus d'improviser quelque chose. Je me retourne vers lui après avoir pris cette décision :

- Est-ce que tu pourrais voir pour un accompagnement plutôt doux ? Je vais faire cuire cette viande à la manière de mon pays, donc ça risque d'être un peu épicé !

C'est vrai qu'en Amérique du Sud, on aime bien manger épicé... Peut-être que ça ne plaît pas aux gens d'ailleurs, mais tant pis.

- Je te confie l'accompagnement, une seule consigne : fais-toi plaisir !

Voilà. Quelque chose de doux qui lui plairait, ça ira avec ma viande, et je suis sûre qu'il aimera. Je sais, je ne prends pas beaucoup de risques, mais tant pis... Après tout, il a accepté de m'aider ! Je sais que je me cherche des excuses, mais bon...

Bon, assez rêvassé ! Concentrons-nous ! Je découpe et nettoie correctement mon morceau de viande, observant de temps en temps mon compagnon pour voir comment il s'en sort. Une fois la viande prête à cuire, je décide de revenir vers lui, afin de voir plus précisément ce qu'il a décidé de faire, pour pouvoir mieux m'adapter, mais aussi... Je lui fais un gros câlin qui dure quelques minutes, avant de le lâcher, souriante.

Invité

Osmund
Damian L.

Trior
Soliana A.

Une journée pas si normale

«
Je commençais à avoir réellement faim, salivant en imaginant toute sorte de plats divers et variés qui pourraient être intéressants à manger maintenant. Je ne remarquais pas le fait qu’elle n’utilisait qu’un seul morceau de viande sur les deux, perdu dans mes pensées, me demandant ce qu’elle pourrait bien décider de préparer, essayant d’imaginer toutes les possibilités.

« - Est-ce que tu pourrais voir pour un accompagnement plutôt doux ? Je vais faire cuire cette viande à la manière de mon pays, donc ça risque d'être un peu épicé ! »

Hein ? Épicé ? Accompagnement doux ? Hmmmm… j’hésitais. Quel genre d’accompagnement irait bien avec de la viande épicée ? Je te confie l'accompagnement, une seule consigne : fais-toi plaisir !

Plus je réfléchissais à cette question, plus mon estomac me faisait savoir qu’il aimerait que je me dépêche et le remplisse. Je décidais donc de faire quelque chose de simple qui pourrait aller avec tout, et qui pourrait se consommer facilement avec la viande même si de la sauce est mélangée avec par la suite.

« - Du riz, tout simplement. Comme ça, on pourra aussi utiliser l’assaisonnement de la viande dessus si on le souhaite. »

Je lui souriais avant d’ouvrir rapidement les placards, attrapant une casserole et la boîte de riz, remplissant la casserole d’eau avant de la placer sur le feu, attendant patiemment de pouvoir faire cuire tout ça. Je l’observais préparer la viande du coin de l’œil, n’ayant pas grand-chose à faire en réalité, attendant simplement devant la casserole pour remuer de temps en temps, voulant absolument goûter à cette cuisine le plus rapidement possible, étant réellement affamé.

Lorsqu’elle revenait vers moi et me prenait dans ses bras, je me laissais un peu aller contre elle, souriant, lâchant la surveillance de mon plat quelques instants, oubliant presque la faim qui me tiraillait le ventre, profitant simplement du moment, sourire aux lèvres. C’était agréable d’avoir un peu de compagnie, autant en profiter un maximum, hein ?

Après quelques minutes, elle finit par s’éloigner à nouveau. J’avais pris sa main dans la mienne, la laissant petit à petit s’échapper de mon étreinte jusqu’à enfin la lâcher, me concentrant à nouveau sur ma tâche simple. Je décidais de goûter le riz, voir ou en était la cuisson actuelle, sentant à nouveau les protestations de mon estomac. Je plongeais donc rapidement une cuillère pour remonter un peu de riz, virant l’eau avant de la porter à ma bouche, afin de vérifier si tout était bon. C’était presque prêt, encore une minute ou deux et la cuisson serait parfaite.

J’avais besoin de m’asseoir un peu. J’attrapais la chaise située non loin et la tirait vers moi, m’installant simplement ainsi à côté des plaques de cuissons, observant en souriant la jeune femme concentrée sur sa préparation, commençant à sentir la délicieuse odeur dégagée par ce qu’elle était en train de préparer, salivant d’avance à l’idée de goûter ce plat.

« - J’ai hâte de pouvoir manger tout ça… méfie-toi, si c’est vraiment délicieux, je serais tenté de te garder avec moi ensuite, tu sais ? »

J’avais dit ça sur le ton de la plaisanterie, ne voulant pas l’effrayer. Je voulais la revoir le plus souvent possible, certes, mais il était bien trop tôt pour qu’elle reste avec moi sous ce toit. Après tout, pouvait-on savoir si c’était des sentiments ou simplement de l’attirance entre elle et moi, aussi tôt ? Pas sûr. Donc j’espérais qu’elle comprendrait la plaisanterie et ne fuirait pas, ou ne s’emballerait pas directement. Cela dit… si son plat était vraiment délicieux, pourquoi pas la laisser rester un weekend, juste pour profiter un peu, hein ?

Invité

blockquote><

Du riz... Simple, mais efficace. Ce sera parfait pour atténuer des épices qui pourraient être piquantes, donc, je peux y aller... Mais j'hésite encore : est-ce que ça veut dire que je peux mettre du piment, ou je dois quand même y faire attention ? Après tout, je ne connais pas ses goûts en la matière... Observant, songeuse, le jeune homme assis sur une chaise non loin, je l'étudie, je réfléchis. Comme s'il avait perçu mon hésitation, le voilà qui me parle. Je rougis et me retourne vivement, essayant de le cacher, saisissant des épices au hasard pour me donner une contenance. Je ne réponds pas tout de suite, de peur que ma voix me trahisse. Au lieu de ça, je choisis soigneusement les épices. Pas de piment, finalement, il va falloir faire sans.

Une fois l'ensemble presque terminé, quand il ne reste que quelques instants de cuisson, je prends une grande inspiration pour que ma voix ne tremble pas, puis je me retourne de nouveau vers lui :

- Ce n'est pas un peu trop rapide ? On se connaît à peine...

Mais je crains d'avoir du mal à masquer que mes mots ne sont qu'une excuse de plus. Je veux rester avec lui, en fait. Mais il est hors de question que je le lui dise !

Et pour éviter cette possibilité d'arriver, je me concentre sur ma cuisine... Je sens bien que j'y suis trop attentive pour être naturelle, mais tant pis. Je ne peux pas faire mieux.

» [-18 suite] Des retrouvailles explosives. [Pv Ava.]
» Une nuit de folie ! [PV Matt]
» [Libre] Horaires de nuit
» A l'ombre de la nuit [Lise ~]
» La nuit pour compagnie [Solo]