Son coeur n'était pas loin de l'explosion. Sa belle s'était blotti contre lui avant de lui voler une nouvelle fois ses lèvres. Un baiser si tendre, si doux, ne pouvait que signifier un amour partagé, n'est-ce pas ? Ses bras se refermèrent autour d'elle, délicatement, comme s'il s'agissait d'une poupée de porcelaine. Nate était heureux. Heureux de l'avoir là, au creux de ses bras. Heureux de recevoir un nouveau baiser en réponse à cette déclation implicite. Ses doigts glissèrent sur sa nuque, à la naissance de ses cheveux, jusqu'à ce que leurs lippes se quittent. Jusqu'à ce qu'elle s'écarte de lui. Son regard profond se plantait dans celui de la native alors que ses lèvres s'arquaient de ce sourire séducteur qu'il ne réservait qu'à elle.
"Tu es la seule à pouvoir profiter de la vue."
Elle rougissait. Il adorait ça. Il ne l'avait jamais vu rougir en présence de quelqu'un d'autre. Et le bel irlandais espérait au plus profond de lui qu'il était le seul à la voir ainsi. Si belle, si vulnérable, si adorable. Il voulait être le seul à provoquer ce genre de réaction chez elle. Ses pupilles d'ambre la suivaient alors qu'elle s'éloignait de lui. Magnifique. Sublime. Désirable ... Secouant la tête, il s'abaissa pour ramasser son T-Shirt avant de se stopper net afin de reporter son attention sur elle.
Elle l'aimait ... beaucoup plus qu'il ne le pensait ? Tout d'abord surpris, son regard s'illumina, alors qu'un sourire bien plus large marquait ses traits lorsqu'elle lui tirait la langue. Elle savait pourtant ce qui l'attendait par ce simple ce geste. Le beau brun réagit rapidement, se déplaçant agilement pour l'attraper et la faire tomber doucement dans le canapé, prenant place au dessus d'elle.
"Tu connais la sentence, n'est-ce pas ?"
Et sans attendre, il s'emparait de ses lèvres, avec fougue, passion, glissant ses doigts sur l'une de ses cuisses. Les esprits s'échauffaient bien vite alors que Nate n'hésita guère à jouer de sa langue alors que ses muscles se tendaient de nouveau sous les caresses de sa belle blonde. La mélodie de la sonnette le fit ouvrir les yeux, rompre le baiser dans une once de déception. Mais bien vite, il sourit, croquant délicament le nez de Ringo qui n'hésitait pas à le taquiner du regard. Un dernier baiser, quelques mots ...
"Ce soir, tu dînes avec moi. C'est pas négociable."
Oh non ... Encore un autre pour la route ! Le beau brun lui volait ses lippes, une nouvelle fois, tout en se redressant, forcé de les quitter. Il attrapa ses vêtements, tentant de les enfiler malgré les mains baladeuse de sa jolie Sun. Il riait, silencieusement, avant de finalement se rhabiller. Ce fut un peu débraillé, les joues roses, qu'il ouvrit la porte du cabinet, se présentant sous le regard faussement inquisiteur de Saki.