And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Dim 21 Aoû 2016 - 11:20
Back to black
Pathétique, juste pathétique. Non, mais regarde toi quoi... Qu’est-ce que j’avais dit ? N’avais-je pas presque appelé cette situation ? Mais comme d’habitude, tu ne m’as pas écoutée. Non, comme d’habitude, tu es restée sourde à mes propos pourtant si plein de sagesse et de conseils. Ah ! Comme si...Comme si je ne me délecte pas de ton état actuel ? C’est si... si bon de te voir ainsi, de voir que ta petite vie t’échappe une fois encore. Elle te glisse entre tes doigts fins et c’est retour à la case départ. Comment en es-tu arrivée là une nouvelle fois ? Cela avait pourtant si « bien commencé ». Sur cette Île étrange où nous avons été emmenées de force, pour mon plaisir certain car cela casse un peu cette routine dans laquelle tu m’as habituée, tu commençais à vouloir refaire ta vie. Après cet « évènement », cette trop brutale rupture qui t’as laissée brisée, en morceau, tu avais enfin décidé de reprendre ta vie en main. Sortir de cet hôtel trop lisse, t’inscrire de nouveau à l’université, dans ce parcours que tu as eu tant de mal à amorcer, tu as été aidée. Un « si charmant jeune homme », si « sympathique », si « gentil » ... Mouai, il tient plus de la grenouille aux mains baladeuses pour moi, mais il faut dire que tu as un horrible gout en matière d’homme aussi. Et puis...Tu sais, si tu n’avais pas ce physique de poupée, il ne se serait pas retourné sur toi. Il ne t’aurait pas épaulée et rassurée quand le temps s’est stoppé et dans cette bibliothèque étrange. Dire que j’étais persuadée que je n’aurai plus à revoir ce regard d’ambre suffisant. Il ressemble tant à tes pupilles que je ne m’empêcher de haïr ses yeux tout comme je hais les tiens. J’ai eu un mauvais pressentiment sur lui. Je n’aime pas ça, il risque de te « faire du bien » ... Enfin, plus maintenant ! Aucune chance qu’il ait envie de faire de toi son amie, ou même plus, vu l’état déplorable dans lequel tu es ! Et dire que quand la malchance l’a replacé sur ton chemin, j’ai cru la partie définitivement perdue. Pour sûr, il doit être intéressé, et je ne vais pas te faire un dessin sur ce qui l’intéresse, n’est-ce pas ? Mais ce qu’il doit apprécier, c’est la « toi » joyeuse, pétillante, optimiste, à l’opposé de la larve que tu es en ce moment.
En ce jour où tu avais décidé de reprendre ta vie en main, en ce jour où tu l’as de nouveau rencontrée, tu as enfin pu quitter cet hôtel pour emménager dans l’appartement que tu occupes désormais avec Nate. Il se situe à Hizumu, dans le quartier résidentiel de la ville de pierre et de plante. Ma foi, il est de plutôt bonne taille, je ne vais pas m’en plaindre vu ce à quoi tu m’as habituée. Néanmoins, le standing diminue drastiquement dès que l’autre pointe le bout de son nez, c’est-à-dire tout le temps. Tu t’es installée dans la deuxième chambre, située à l’opposé de la première et séparée de celle-ci par un séjour plutôt lumineux. Ta chambre est plutôt chichement décorée, il faut dire qu’à part tes vêtements, peu d’objets t’ont suivi sur l’Île. Mais malgré tout, les pires ont fait le voyage. Idiote, à croire que ça te plait d’être ainsi recluse sur toi-même. Ces objets, je les connais par cœur, tant tu as pu passer des heures et des heures à les contempler. Et même ton regard emplis de larmes ne pouvait brouiller suffisamment leur vue. Tout avait « si bien commencé », les jours avaient passé et une nouvelle routine était née après ton installation. Tes nouveaux cours te plaisaient, oui tu avais plaisir à t’y rendre chaque jour. Petit à petit, tu oubliais. Petit à petit, tu l’oubliais. C’était sans compter son désir de se rappeler à ton bon souvenir. Cruel jusqu’au bout, même si au final, tu le mérites pleinement. Cela a commencé un matin où te préparait avant de sortir direction l’université. Devant ce miroir où tu passes de trop longue minute à arranger ta masse de cheveux bleuté, une légère vibration que tu n’avais pas entendue depuis des semaines est parvenue jusque tes oreilles. Ton portable, un message. Il ‘y a qu’une seule et unique personne qui a le droit de te déranger de la sorte, qui a le droit à échapper au mode « silence » quand tu te prépares à rejoindre ta classe. Oui, lui. Et malgré tout ce qu’il t’avait fait, tu n’as pas hésité une seule seconde. Et moi, cachée dans la lueur de tes yeux, je n’ai pu que sourire doucement en sachant ce qui se passerait. Ce message, tu l’as ouvert, espérant des excuses, espérant que ta disparition l’ai fait changer d’avis. Mais non. Oh que non ! Loin de là. Je me souviens encore du bruit de ton petit cœur quand il s’est brisé une nouvelle fois. Quel doux bruit charmant en enchanteur. Inscris sur ton écran, ces quelques mots, dans ta langue d’origine, évidemment. « Monstre, tu as bien fait de partir » et un deuxième s’en est suivi très rapidement. « Reviens et la chasse aux sorcières commencera. » Il ne fait pas les chose à moitié, c’est clair. Il a bel et bien l’air de te haïr, même pire d’ailleurs. Sur le coup, tu as été choquée. Tu ne le savais pas si virulent, si blessant... Et vu que tu tiens encore à lui, ça t’a fait mal et brisé tes maigres espoirs. Tu as encaissé, tant bien que mal et cette journée de cours, tu l’as suivie, mais le cœur n’y était plus. Fini le joli sourire, fini le doux enthousiasme, ces mêmes mots se répétaient en boucle dans ton esprit. Oh, tu as bien essayé de relativiser, de remonter la pente une fois encore, mais, à chaque fois que tu étais à deux doigts d’y parvenir, ce doux bruissement du téléphone sur ta table de nuit te remettait à terre. Cet état entre deux eaux, cela à bien duré une bonne semaine. Une bonne semaine où tu n’avais plus d’énergie, plus trop gout à rien, où tu mangeais à peine.
Et maintenant c’est pire.
Aujourd’hui, tu as décidé de ne plus lutter, de ne plus sortir de ton lit. Ce matin, au son de ton réveil, tu n’as pas bougé. Tu l’as laissé s’alarmer et finalement se calmer. Les yeux grands ouverts, car au final tu n’avais même pas vraiment dormi, tu es restée là sous tes couvertures et dans ta chemise de nuit bleu sombre. Pourtant, tu avais cours, certes pas du matin, et bien en début d’après-midi, mais c’est inhabituel que tu ne te lèves pas. Les heures passent et passent et tu ne bouges toujours pas... Pathétique, juste pathétique. Et dans tes petites mains, une photographie un peu froissée. Evidemment, c’est lui. Ses cheveux sombres, ses yeux bleus si clairs, son petit ait ennuyé d’avoir été pris en photo sans son accord. Evidemment, c’est vous. Du moins, c’était vous. Tu essayes vainement de te raccrocher à cette image parfaite et lisse que tu as de lui, n’est-ce pas ? Idiote, c’était drôle de voir que de simples mots de sa part suffisent à te mettre plus bas que terre, mais maintenant que c’est retour à la case départ, je commence à m’ennuyer sec. Et mon jeu des « 1001 insultes » ne me suffit plus. Quand vas-tu commettre les erreurs que j’attends de toi ? Je suis certaines que ce jeune et sympathique serveur voudra bien te « remonter le moral ». Un nouveau bruissement, de nouvelles vibrations. Quand vas-tu stopper de lire ces messages ? Mollement ta main rejoint ton téléphone et l’amène près de ton visage. Tu ouvres machinalement le message. Attends, laisse-moi lire. Hm, il en devient créatif le bougre. « Tu crois que si je te jette dans le lac avec un poids aux pieds, tu vas te noyer ? Hey ! Réponds-moi saleté quand je te parle ! A moins que tu en aies déjà fini avec ta monstrueuse existence... J’espère que t’étais pas contagieuse. » Contagieuse ? Comment ça ? Quoi ?! Tu penses que ma noble personne n’est qu’une tare ?! Le sale petit... Je te jure si je n’étais pas coincée dans ce corps déplorable je te ferai avaler mon poing et dix kilo de glace par la même occasion ! Oser me traiter de la sorte, non mais quel toupet ! Hey ! Réagis, toi ! Il m’insulte ! Fait quelque chose !
...
Evidemment, pourquoi je m’efforce à te demander quelque chose... Et voilà la crise de larmes. Pleurnicharde. Tu pleures si fort que tu n’arrives même plus à étouffer tes sanglots dans tes mains. Pathétique, qu’est-ce que je disais.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Mer 24 Aoû 2016 - 20:52
Please don't cry, I'm here.
Encore une belle journée se profilait à Hizumu, et comme chaque matin, semaine comme week end, Nate se levait à l'aube, réveillait par les premiers rayons du soleil s'infiltrant entre ses rideaux. Il ne rechigna pas, ne pesta nullement contre cette douce chaleur l'éveillant peu à peu. Après tout, ce serait le comble qu'un descendant de la lumière n'apprécie point le soleil levant. Ouvrant lentement ses pupilles d'ambre, Nate s'étira avant de regarder son radio-réveil. Encore une fois, il s'était levé avant l'alarme assourdissante de celui-ci. D'un geste, il appuya sur le bouton désactivant la mélodie du lever, avant de sauter du lit. Simplement vêtu du bas de son pyjama, il attrapa un T-Shirt blanc qu'il passa, par respect pour sa colocataire, cette jolie bleutée qui partageait maintenant son quotidien depuis plusieurs jours déjà.
Sortant de sa chambre, il ne trouva pas la demoiselle dans l'appartement, sans doute était-elle encore au pays des songes, comme d'habitude. Il se levait certainement beaucoup trop tôt, mais avait à faire. Lui n'avait pas cours ce matin-là, aucune urgence au cabinet vétérinaire pour le moment, il commencerait sa journée par un petit footing matinal. Il se glissa dans la cuisine, appuyant sur l'interrupteur de la cafetière pour la mettre en marche, comme d'habitude, il avait préparé le filtre et la réserve d'eau la veille. Pendant ce temps, il pourrait prendre tranquillement sa douche. Se dirigeant vers la salle de bain, il fit pourtant demi-tour, l'irlandais, certainement pas assez éveillé, ayant oublié de préparer ses vêtements de sport. Ainsi, après un passage express dans sa chambre pour y trouver boxer, chaussettes, short et T-shirt, il termina de s'éveiller sous le chaud et reposant filet d'eau.
Propre et prêt à parcourir quelques kilomètres en cette heure matinale, il ne manqua pas de passer par la cuisine pour se servir son café quotidien dans son mug blanc orné de petits soleils jaunes. Il entendit le réveil d'Erika et s'attendit à la voir apparaitre, sourire aux lèvres, lançant un "bonjour" joyeur comme chaque jour. Peut-être n'était-ce pas son jour et qu'elle souhaitait encore profiter du confort de ses draps ? En y réfléchissant, il ne l'avait pas tellement vue ces derniers jours, très peu, mais pourtant, d'habitude, elle se levait. Et il avait également remarqué le manque de joie sur son visage. L'européen n'avait osé la questionner, ne se considérant pas encore assez proche d'elle pour se permettre d'être trop curieux pour le moment. Avalant d'un traite le liquide brun, il fixa la porte de chambre, quelque peu inquiet, mais décida tout de même de poser sa tasse dans l'évier.
Ce fut donc quelque peu tracassé qu'il commença cette journée, ne manquant pas de penser à l'étudiante absente de leur "rendez-vous café" du matin. Entre deux, il était simplement repasser rapidement à l'appartement pour se débarbouiller, se changer, après son effort physique, accourant à l'appel de son patron, les animaux souffrants n'attendaient pas ! Quand bien même il avait remarqué que le niveau du café, n'avait pas du tout baissé, que sa tasse cotoyer la solitude dans l'évier, mais il n'avait toujours pas osé à vérifier la présence d'Erika dans sa chambre. Quelques heures plus tard, il la vit briller par son absence à l'université, à cette heure de cours qu'il partageait avec elle. Ce n'était pas normal, il se passait quelque chose de toute évidence. A cet instant, Nate s'en voulut de ne pas avoir été trop curieux à ce sujet.
L'irlandais ne rentra pas immédiatement, il avait quelques courses à faire pour remplir le réfrigérateur commun de quelques bonnes choses. Il prit soin de passer prendre un moelleux au chocolat à la boulangerie qu'il partagerait avec sa colocataire. Elle aimait le chocolat, ça il le savait. De retour devant la porte de son logement, il posa ses clés sur le premier meuble qu'il croisa et s'entreprit à ranger ses achats, avant d'aller déposer ses affaires sur son lit. Lorsqu'il revint dans le séjour, il entendit nettement des pleurs provenant de la pièce opposée. Erika pleurait ? Mais pourquoi ? Qu'avait-elle donc ces derniers jours ? Où était donc passé son air pétillant et sa joie de vivre ?
Cette fois-ci, il ne se défilerait pas. Doucement, il toqua à sa porte. "Eri ? ... Je peux entrer ? ..." Il attendit un instant, aucune réponse, seulement ce bruit de sanglot qui avait tendance à lui fendre quelque peu le coeur. Il tenta une deuxième fois, mais lorsqu'aucun retour ne vint, il tourna lentement la poignet, se rendant bien compte qu'il allait franchir les limites de l'intimité de sa colocataire. Entrouvrant la porte, il hésita quelques secondes avant d'en franchir le seuil et la refermer derrière lui.
Nate ne vit pas immédiatement l'étudiante, cachée sous ses draps semblait-il. L'air sérieux, une pointe de peine se lisant sur son visage, il s'avança dans sa chambre, s'approchant du lit. Encore une hésitation et il saisit le haut de la couverture avant de l'ôter doucement de sa colocataire, recroquevillée sur elle-même , téléphone à la main. Se mordant la lèvre, il espéra qu'elle ne lui en voudrait pas de s'être introduit dans sa chambre, surtout qu'elle portait encore sa chemise de nuit, mais il ne s'en formalisa pas. Il s'asseya au bord du lit, se tournant vers elle, s'adressant d'une voix douce.
"Hey, qu'est ce qui se passe Eri ? ..."
Une photo froissée, le téléphone entre les mains, le jeune homme devina que cette crise de larmes était en rapport avec certainement une personne qui lui manquait beaucoup. Soupirant, enlevant ses chaussures, il s'approcha un peu plus d'elle et se permit de lui ôter l'objet de ses mains. Il savait qu'il trouverait des réponses, peut-être paraissait-il sans gêne, mais il avait l'intuition que c'était la meilleure chose à faire. Son regard d'ambre se posa donc sur la page ouverte, sur des SMS. Des SMS, pas n'importe lesquels ... Des menaces, des méchancetés, des insultes. La stupeur dut se lire sur son visage tandis que son pouce défilait sur l'écran. La stupeur fit rapidement place à la colère. Pour qui se prenait-il pour lui écrire de telles atrocités ? Pour la traiter de monstre ? Comment pouvait-on faire ça à une si douce jeune femme.
Nate détestait cela, haïssait cela, il était bien rare de le voir en colère ... Il bouillonnait de l'intérieur, pourtant il ne laissa rien paraitre. Ses prunelles dorés se reportèrent un instant sur cette photo froissée, il avait face à lui l'auteur de ces textes. Un ex certainement ... Si seulement, il l'avait face à lui ! Il lui montrerait sa façon de penser ... Mais comment pouvait-on manquer de respect à une personne que l'on a aimée ? Cela le dépassait complètement. Il ne connaissait pas toute l'histoire, il n'en connaissait même rien du tout, mais jamais il n'oserait traiter un être humain de la sorte. Même lorsqu'il avait été trahi, blessé, brisé, il n'avait jamais eu un mot plus haut que l'autre, se contentant de mettre fin à cette histoire de mensonges.
De son plein gré, son amie n'étant pas en état de prendre une quelconque décision, il décida d'agir pour elle, pour son bien. Ses doigts pianotèrent sur l'écran, composant une réponse pour son destinataire, réponse qu'il garderait pour lui mais qui se résumait à la défense de la belle. Cet imbécile n'était pas digne de lui adresser ne serait-ce qu'un mot. Ainsi, de son propre chef, il bloqua le numéro pour plus qu'aucun message ou appel ne lui parvienne, effaça les messages d'horreur puis termina par le numéro. Il laissa retomber l'appareil mollement sur le matelas, c'était la meilleure chose à faire. L'ombre d'un instant, il chercha ses mots, calmant l'emballement de ses nerfs par la même occasion. Il ne la brusquerait pas. Il l'observa tout en s'adressant à elle.
"Je ne connais pas ses raisons, mais saches qu'il ne pourra plus te contacter, je suis désolé Erika, mais je ne peux pas le laisser t'insulter de cette façon. J'ignore qu'il est pour toi, mais tu ne mérites pas d'être traitée de cette manière. Si je peux me permettre, le monstre, c'est plutôt l'auteur de ces messages ..."
Avec la plus grande tendresse, il passa un bras autour de ses épaules et l'incita à se laisser aller contre lui.
"Allez viens là, je suis là ... Je suis ton ami, tu peux tout me dire ... Je suis là pour t'aider ... S'il te plait, ne te laisses pas détruire par cet idiot ..."
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Jeu 25 Aoû 2016 - 1:59
At last something new.... For want of anything better.
Et c’est reparti. Les sanglots, les larmes incessantes sur ton visage. Elles sont bien loin tes bonnes « résolutions », je me trompe ? Je pensais que tu devais « reprendre ta vie en main », que tu devais « l’oublier », que tu devais « avancer ». Quoi, tu m‘as menti ? Ou plutôt, tu n’as fait que te mentir tout ce temps ? Ne me dit pas que s’il t’avait donné la possibilité de revenir à ses côtés, tu l’aurais suivi comme un bon petit toutou ? Même avant tout ça, même avant son pétage de plomb sur mon existence contre nature selon lui, on ne peut pas dire que tout était rose. Oh mais la petite poupée Barbie de service était trop aveuglée par son petit cœur en sucre pour voir le crétin qu’elle avait en face d’elle ? Un crétin et une idiote, le couple idéal quand j’y repense. Mais réfléchis autant que te le permettent tes deux pauvres neurones, tu crois vraiment qu’il t’aimait ? Qu’il t’aimait vraiment ? Qu’il comptait passer le reste de sa vie avec toi ? Enfin, c’est ta conception du bonheur, pas le mien. Je ne supporterais pas de devoir me contenter d’une seule personne pour le reste de ma vie. L’horreur quoi, s’éveiller et s’endormir avec encore et toujours le même visage en face de soi, s’enfermer dans une routine et finir par se connaitre tellement qu’on en finit par se détester... Sans compter le peu de renouvellement dans l’intimité. L’horreur. Franchement, je ne pourrais pas. Je préfère m’imaginer avec une femme différente chaque nuit, et même chaque jour, pour mon plus grand plaisir. Des expérimentées, des candides, des possessives, des libérées, peu m’importe, pourvu qu’elles soient belles, pourvu qu’elles soient bonnes, pourvu qu’elles comblent mes attentes. Mais toi et ton côté romantique... Père t’a trop couvée c’est tout. Tu rêves de trouver quelqu’un qui te comprendrait, qui t’aimerait contre vent et marrée et surtout, quelqu’un que tu pourrais aimer aussi fort en retour. Et cette personne, tu pensais l’avoir trouvée. Bon, force est de constater que tu t’es bien plantée sur ce coup. Mais n’as-tu vraiment rien vu venir ? N’as-tu vraiment pas vu qu’il s’est foutu de toi ? Je pense qu’il a dû t’aimer, au moins un peu, sinon je n’explique pas comment il a pu te supporter aussi longtemps. Mais je pense aussi que ce sentiment s’est plutôt rapidement étiolé, contrairement au tien. Il t’a gardé dans les parages pour ne pas être seul. N’as-tu vraiment pas remarqué comment il regardait les autres femmes ? Un peu comme moi je les vois, du bon et tendre gibier. Mon Dieu, j’ai presque pitié de toi, pas pour ton état, par pour être tombée sur le mauvais car tu le mérites mille fois, mais pour ta conception de l’amour.
Hey, tu comptes faire quelque chose ? Je ne sais pas, n’importe quoi, mais cesser plus de deux minutes de contempler cette photographie d’une époque révolue. Même regarder le mur, que je puisse changer de décor. Tu vas continuer longtemps à rester aussi amorphe et apathique ? A rester cachée sous tes couvertures. Sérieusement, tu pourrais au moins aller te doucher, je sais pas... Faire quelque chose ! N’importe quoi ! Tu vas finir par me rendre folle si tu ne fais rien d’autre que de pleurer au moindre message haineux que l’autre t’envoie ! Je veux sortir ! Je veux voir du monde ! Je veux pouvoir les insulter à ma guise, contempler leur vie à défaut de pouvoir me satisfaire de la tienne. Je veux observer et entendre le monde extérieur. Je ne veux pas rester dans cette chambre pendant encore des jours, des jours et des jours... Ta dernière période de déprime a déjà failli me tuer d’ennuis, si en plus tu me coupes de l’île, le seul lieu un tant soit peu nouveau et intéressant depuis toutes ces années, je vais finir par craquer. Pitié faite que quelque chose arrive ! Un tremblement de terre, une météorite, n’importe quoi ! Oh ! Oh ! Tu as entendu ça ? Quelqu’un frappe à ta porte ! Tu trésailles. Qui ça peut bien être ? Une voix se fait entendre. Sérieux ? C’est lui ? En même temps, je ne sais pas qui d’autre je pouvais attendre que ton colloc’ rameuté par tes sanglots. Je retire ce que j’ai dit, je ne veux pas que quelque chose se passe, c’est bon, regarder le papier glacé morne dans tes mains est une activité suffisamment stimulante. Il frappe encore à ta porte. Tu ne lui réponds toujours pas, essayant de faire taire vainement ta voix tordue de larmes. Peu importe que tu essayes de te faire oublier, je pense que cette fois-ci, il est bien décidé à entrer. Tu entends ? La porte s’ouvre. Nate entre dans la pièce et referme derrière lui. Si ça tombe, il est juste incommodé par tes chouinements et va te demander de la fermer. Ce serait si drôle ! Toi, tu essaies justement de faire la plus petite possible. Tu ne veux pas qu’il te voit dans cet état pitoyable. Tu te sens pitoyable et tu l’es. Tu as honte. Il s’approche, tu n’oses tourner ton regard vers lui, tu n’oses lui adresser la parole. Il est à côté du lit, tu vas continuer longtemps à l’ignorer ? Sa main rejoint le haut de ta couverture dans laquelle tu t’es enterrée la moitié du visage et il la déplie. Tu n’as pas la force de l’en empêcher et tu ne fais que te recroqueviller un peu plus sur toi-même. Tu n’arrives pas à faire taire tes sanglots avec tes mains. Dieu, tu as si honte ! Et comble de tout ça, tu frisonnes un peu, ainsi privée de la chaleur réconfortante de tes draps. Malgré tout ça, ton regard ne se détache pas de ces deux objets. Ton téléphone, cette photographie stupide, j’en connais chaque millimètre. Il s’assoit sur le lit, te demande ce qui ne va pas. Ce n’est pas assez évident ? Elle déprime sévère à cause d’un type nul. Raison débile, mais raison quand même apparemment. Tu ne réponds pas, espérant vainement qu’il s’en aille. Oh, mais il n’a pas l’air de vouloir partir le bougre. Voyant que tu n’es pas en état de faire quoique ce soit, il te subtilise ton téléphone. Tu réagis à peine, mais ne protestes pas et profite de ta main libre pour te cacher le visage, lâchant ta photo par la même occasion. Tu as si honte, tu es même rouge de honte. Tu as deviné toi aussi ? Il est en train de lire les messages. Je ne vois pas sa réaction puisque tu as tout occulté avec tes mains, mais ce n’est pas difficile à deviner.
Qu’est-ce qu’il fait ? Je ne vois rien. Tu ne veux pas bouger tes mains ? Je perçois bien quelques bruits mais c’est très léger. Mais qu’est-ce qu’il fait ? De longues seconde passent sans que tu ne bouges. Tu essaies de te faire tellement discrète que tu en as réussi à faire taire tes sanglots bruyants. Tu as l’impression que ta vie s’autodétruit autour de toi, que Nate ne pourra que se moquer de toi lui aussi. Encore cette spirale négative. Enfin, il finit par reprendre la parole. Tu l’écoutes, lui et ses paroles si « justes », si « vraie ». Au fond, tu sais bien qu’il a raison. Tu sais que tu ne devrais pas te mettre dans des états pareils pour ce type, qu’il ne devrait pas réagir de la sorte. Mais, c’est plus fort que toi. Car tu l’aimes. Car ça fait si mal. Et mais... Il s’approche encore. Qu’est-ce qu’il fait ? Il... Il te prend dans ses bras ? En tout cas, il t’attire un peu à lieu et c’est sans la moindre réticence que tu vas te blottir et enfouir ton visage dans son haut que tu agrippes si fort. Sa chaleur est douce et apaisante, comme celle d’un petit soleil. A cet infime contact, à ces quelques mots qu’il ajoute tu éclates de nouveau en sanglots lourds et incontrôlables. Et durant de longues, très longues minutes, tu t’épanches de tout ton soûl en l’enserrant. Tu te sens presque fautive de ton état, de te montrer à lui comme ça, mais sa présence, en a besoin. Malgré tout, tu as bien besoin de quelqu’un pour aller mieux.
Petit à petit, tes pleurs se font de moins en moins violent. Ils s’affaiblissent pour finir par se calmer. Et l’apathie s’empare une nouvelle fois de toi. Tu redeviens amorphe, même si tu peux corps est encore secoué. Enfin, tu ouvres la bouche, et tu te décides à lui adresser la parole, tout en n’osant faire voir ton visage. Tu ne veux pas voir son regard, de peur d’être jugée, mais surtout, tu ne veux pas qu’il te voie.
« Je l’aimais... si fort...J’ai tout fait pour lui... Et j’ai cru, j’ai cru... » De légers sanglots se font encore entendre. Tu les étouffes avec ta main avant de reprendre. « J’ai cru qu’il était le bon. » Des larmes coulent de nouveau et tu fermes les yeux. « Avant... avant, il n’était pas comme ça. Mais quand je lui ai montré mon pouvoir, il a changé. » En repensant à ces mots qu’il t’a jeté au visage, tu te recroquevilles. « Je suis monstrueuse, il a raison. Je ne suis pas normale »
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Ven 26 Aoû 2016 - 22:45
You're not a monster ...
Nate n'avait pu ignorer plus longtemps les sanglots de son amie, il s'inquiétait beaucoup trop pour elle pour la laisser seule dans sa chambre avec son chagrin. Il espérait qu'elle ne lui en voulait pas d'être entré sans sa permission mais Erika ne semblait pas être en état d'éprouver de la rancoeur pour lui. Après l'avoir débarrassée de la couverture qui la cachait à sa vue, l'irlandais fit rapidement le point, remarquant ses doigts crispés sur son téléphone et d'une main et de l'autre, une photo quelque peu froissée. Devant le manque de réaction de celle-ci et les larmes qui continuaient à rouler sur ses joues, il n'hésita pas à lui subtiliser son téléphone. En voyant les messages que la douce bleutée avait reçu, il n'en crut tout simplement pas ses yeux, mais la colère envers cet être immonde l'avait poussé à agir en conséquence : une réponse expéditive et peut être un peu menaçante avant de bloquer le contact et finalement le supprimer.
Ce jeune homme présent sur ce portrait reposant sur le lit était certainement l'auteur des messages. L'européen était plutôt content de ne pas l'avoir face à lui à cet instant, ou peut être en aurait-il voulu le contraire ? Dans tous les cas, sans même le connaitre, sans même avoir connaissance de son nom, son âge, son lien avec l'étudiante, il le haïssait. C'était pourtant si rare pour Nate de ressentir un tel sentiment négatif, mais il ne put s'en empêcher, ce garçon aux allures gênés sur le papier glacé était pour lui ce que l'on pouvait appeler une ordure. Mais pour lui, le moment n'était pas à la haine ou à la colère. Non, le plus important à ce moment-là était sa colocataire et amie, celle dont le coeur semblait brisé en mille morceaux.
Les mots qu'il lui adressa ne reflétait aucunement cette colère bouillonnante intérieur, bien au contraire, il restait doux et calme, cherchant à trouver les bons mots pour ne pas la froisser ou la blesser. Il voulait la convaincre du fait qu'elle n'était pas un monstre, non pour lui, elle était simplement une jeune femme plus qu'adorable, portant son coeur sur la main. Bien que peut être peu proche d'elle puisqu'il ne la connaissait pas depuis si longtemps, il sentit qu'elle avait besoin d'un réconfort, ainsi, sans la forcer, il l'invita doucement à se réfugier dans ses bras. Toujours sans aucune arrière-pensée, tout ce qui comptait à l'heure actuelle pour le jeune brun était la jolie bleutée. Tandis que celle-ci suit le mouvement, s'accrochant peut être un peu trop à son T-Shirt, Nate la laissa faire, se permettant de lui caresser doucement le dos en signe de réconfort.
Il lui glissa de nouveau quelques mots, pas simplement de réconfort, juste emprunts de sincérité, comme toujours. Ce qui devait être un soulagement la fit plutôt fondre en larmes et Nate en fut quelque peu décontenancé. Mais il comprenait. Il comprenait qu'elle avait besoin d'extérioriser sa peine, sa douleur ... Il passa doucement ses bras autour d'elle, d'instinct et la laissa sangloter contre lui. Il ne la jugeait guère, il la soutenait glissant quelques mots de temps à autre pour lui faire comprendre qu'elle ne devait pas se retenir même en sa présence. Ses larmes étaient pour lui un déchirement, certainement son empathie qui lui jouait des tours pensa-t-il.
Lorsqu'elle prend la parole, il l'écouta, la laissant parler de sa petite voix saccadée de sanglots. Ah ce qu'il détestait la voir pleurer, la voir si malheureuse ... Comme il le pensait, l'expéditeur des messages n'était autre que son ex-copain. Erika ne semblait guère remise de sa rupture qu'il devina relativement récente. Il comprenait maintenant son regard triste au restaurant lorsqu'ils s'étaient revus à l'université. Elle pensait qu'il était le bon, mais lui ne la voyait plus que comme un monstre depuis qu'il avait connaissance de ses pouvoirs. Nate n'osa pas exposer sa pensée car pour lui, cet homme n'avait pu l'aimer sincèrement ...
Sa dernière phrase le fit réagir ... Erika croyait en ces paroles écrites ... L'irlandais se devait de prendre les choses en main. Doucement, il la prit par les épaules pour l'inciter à se redresser et remonta son menton pour qu'elle le regarde, pour qu'elle comprenne dans son regard d'ambre qu'il n'était qu'honnêteté et sincérité. Remettant ses mèches rebelles derrière ses oreilles pour ensuite sécher ses larmes de cette même main, il prit un air sérieux pour s'adresser à elle.
"Eri, je t'interdis de penser ça ... Tu n'es pas monstrueuse tu m'entends ? Notre magie est un don, pas une malédiction." Continuant à la regarder, il lui sourit légèrement. "J'ai rarement vu des personnes aussi adorables que toi alors s'il te plait tires toi cette idée de la tête. Je comprends ce que tu ressens, je sais que c'est difficile, mais ne le laisses pas te rabaisser de la sorte. Il faut être soi-même un monstre pour écrire de tels messages."
Posant une main sur son épaule, il lui lança un regard compatissant. Il n'aimait pas voir ces yeux d'ambre rougis et imbibés de larmes, bien que ses joues rosées la rendait un peu plus mignonne, mais là n'était pas le sujet.
"Je sais bien que je ne pourrais pas effacer ta peine par de simples mots, les sentiments ... ça ne s'oublie pas comme ça et je sais de quoi je parle. Mais il faut que tu ais la volonté d'avancer, ne pas t'enfermer sur toi-même. Je serais à tes côtés ... Saches qu'à n'importe quel moment, si tu as besoin de compagnie, de parler ou non, je suis là, OK ? Mais n'oublies jamais ça : tu n'es pas un monstre ! Tu aimes ta magie, continues à la considérer comme une chance que l'on t'a donnée."
En quelque sorte, le jeune brun avait décidé de la prendre sous son aile, jamais il ne la laisserait tomber dans cette spirale noire dans laquelle elle s'embarquait.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Ven 28 Oct 2016 - 2:54
Why am I still here?
Je m’ennuie. Sérieux, je m’ennuie vraiment là. Tu ne veux pas faire quelque chose ? Bouger, parler, te lever, sortir, je ne sais pas, n’importe quoi, mais fais quelque chose ! Tu vas finir par me rendre folle, plus que ce que je le suis déjà ! Maintenant plus que jamais, je me sens comme un animal en cage, je tourne en rond. Impuissante, je ne peux pas me soustraire à ses barreaux, ton corps, et à mon gardien, toi. Alors je tourne, tourne, tourne et tourne en rond. Encore, encore et encore. C’est ainsi depuis le jour où ‘Je’ suis née, bien avant toi, petite créature inférieure et pathétique. Mais j’ai beau hurler, j’ai beau m’échiner à écorcher les murs de chair de cette prison, rien n’y fait. Tu ne m’entends pas, je ne te blesse pas. Je suis prisonnière de ton intérieur. Alors j’observe. Encore, encore et encore... Comprends-tu désormais ? Comprends-tu la folie qui me guette quand tu décides pour la énième fois de t’enfoncer dans la dépression ? Et pour quoi ? Je te le donne en mille : pour un pauvre débile. Un pauvre débile qui, je ne sais pas comment, a réussi à ravir ton petit cœur tendre -et autre chose aussi...-, pour mieux le piétiner, le saigner à blanc par trois petits mots d’horreur et de haine. Et, alors tu te remettais péniblement de la rupture, il est revenu ‘Me’ couvrir d’insulte ! Car depuis le début, c’est ‘Moi’ qu’il insulte ! Et tu ne fais rien ! Rien du tout si ce n’est pleurer, encore, encore et encore ! Comment peut-on cracher ainsi sur ma personne ?! Je suis Magie, l’étincelle de ton regard d’ambre, la chose que tu arraches, petit morceau par petit morceau quand tu veux faire tes tours de cirque idiot et pathétique ! Je te croyais fière de m’avoir. Je te croyais émerveillée de me voir filtrer -de force- vers l’extérieur à ton commandement. Je le croyais, mais, une fois encore, tu m’as déçue. Terriblement déçue. Je ne suis pas un monstre. Même si tu as pris ces insultes pour toi, c’est à moi qu’elle était destinée en réalité. Mais tu ne le sais pas, puisque le monde est sensé tourner autour de ta petite et égoïste personne. Blessée par ces mots venu d’un prétendu être aimé, te voilà accrochée au haut d’un presque inconnu. Tu le serres si fort, tu vas finir par en étirer les coutumes, tu sais ? Et l’autre qui ne dit rien, et l’autre qui en profite pour caresser doucement, comme si tu n’étais que du verre, ton dos. Et l’autre qui te couvre de mots ‘gentils et réconfortants’. A croire que te voilà devenu un animal désormais, une promotion en comparaison de l’appellation que je te donne. J’en suis certaine, cette chère grenouille aimerait mettre ses bras, ses mains, autre part sur toi. Peut-être n’attend-t-il que ça ? Que tu baisses ta garde pour pouvoir en profiter. Oh oui, par pitié ! Que quelque chose se passe ! Je vais finir par mourir d’ennuis... Juste un conseil, passe-toi à la douche avant qu’il puisse profiter. Oh, et puis pourquoi ne fait-il pas ce qu’il veut, lui ? Tu n’es même pas en état de réfléchir à quoique ce soit ! Juste à ‘Lui’, à ce ‘Lui’ d’avant tous ces messages, tous ces mots, avant cette rupture, avant que tu ne lui dévoiles mon existence exceptionnelle. Tu regrettes, n’est-ce pas ? Oui, je le sais. Tu regrettes, tellement persuadée que ce blanc-bec décrocherait la lune pour toi, qu’il serait prêt à toutes les folies pour toi. Ah ! Laisse-moi rire ! Que tu es naïve ! A croire que tu préfères ce doux mensonge à la réalité ! Il s’est foutu de toi, et en beauté. Si je ne suis pas intervenue à l’époque, c’est par curiosité et par amusement. Un peu de nouveauté dans le reality show de la ta vie. Je l’ai regretté, durant ta première grande dépression. Et la seconde n’est pas meilleure. Un goût fade de réchauffé... Pourquoi l’autre imbécile ne met-il pas le piment que je réclame à cor et à cri ? Même ce... type fera l’affaire ! En attendant que je déniche une superbe blonde incendiaire... Mais... non. Il ne fait rien. Rien du tout. Tu évoques vaguement -je n’écoute plus ce discours depuis le temps- l’histoire de ton ex, terminant par énoncer la monstruosité de ton être. Bouhou, je vais pleurer... Si seulement j’avais des yeux pour le faire. Oh ! cette fois-ci, il a enfin décidé de se bouger ! Avec une douceur calculée, comme si tu étais faite de sucre glace, il saisit tes épaules. Tu sais ce qu’il va faire. Tu ne veux pas. Tu ne veux pas qu’il te voie dans cet état pitoyable et affreux. Tu sais quoi ? Trop tard. Il est bien décidé à agir. Il te force à te redresser, à lui exposer ce visage décoiffé et remplis de larmes. Tu n’as pas la force de lutter contre lui, aussi, tu le laisses faire. Tu as honte, si honte. Tu détournes le regard, honteuse de t’exposer ainsi au sien. Après tout, tu es tout sauf présentable. Encore coincée dans ta chemise de nuit, encore couverte des poussières de la nuit, le visage et le regard humide, décoiffée, loin, très loin, de la jeune femme pétillante et emplie de joie de vivre avec qui il a signé ce contrat de colocation. Il veut que tu le regardes, tu sais ? Tout aussi doucement, il sèche tes lourdes larmes, recoiffe un peu ta chevelure rebelle. Plus jolie est ainsi la poupée. Et pourtant, tu n’oses le confronter. Trop honte, comme une petite fille qui cache ses bêtises à son parent.
Il prend tout de même la parole. Hm, il essaie de remonter dans mon estime ? Les flatteries ne te mèneront à rien avec moi, crétin. Néanmoins, ça me fait plaisir d’être enfin considéré à ma juste valeur. Je ne suis pas une tare, mais un don enchanteur et magnifique, à la hauteur de ma personne. Tu acquiesces doucement, signifiant surtout que tu l’écoutes, à défaut d’accepter la vérité de ses mots. Quelque part au fond de toi, tu sais qu’il a raison, mais tu n’arrives pas à t’y résoudre. Oh, hey ! je n’ai pas dit que tu pouvais arrêter ! Et voilà, il repart sur son sujet favori, toi. Crétin mal fringué. Tu rougis à son compliment et ton regard glisse quelques secondes vers le siens. Si brillant, si franc, si sincère. Il a vraiment l’air de penser ses conneries, en fait. Tu caches ton visage entre tes mains, te sentant aussi laide que tu l’es réellement. Super, j’ai plus l’image, mais j’ai encore le son. Il continue son monologue interminable par un blablas mielleux sur l’amitié, la confiance et l’appréciation de son don. Bizounours, va ! Ok, je suis d’accord sur la dernière partie, mais tout de même... Qui est censé être en sucre entre toi et lui encore ? Durant d’interminables secondes, tu restes plantée devant lui, cachée derrière ses mains. Tu sais qu’il a raison, tu le sais, tu le sens, et tu lui es reconnaissant d’avoir ouvert cette porte, d’avoir brisé par sa présence, ce cercle infernal de ton marasme. Attend, sérieux ? Ça fonctionne ? Si j’avais su ! Bon, je t’aurai quand même insultée, puisque de toute manière, tu ne m’entends pas. Enfin, tu te décides à prendre la parole, même si ta voix fluette et insupportable s’étouffe dans tes mains.
« Je dois être affreuse. »
Wow, alors, là, bravo ! J’applaudis ! Sarcastiquement, évidemment. Est-ce l’instant de se pencher sur des considérations esthétiques ? Hm, sans doute serait-il plus enclin à te sauter dessus si tu ne ressemblais pas à un sac bleu. Mais bon. D’autres longues et interminables secondes passent, secondes durant lesquelles tu écrases les dernières larmes qui tentent de se frayer un passage sur tes joues. Tu ne veux plus être affreuse devant lui. Tu ne veux plus être la petite chose fragile devant lui. Tu as trop honte de ça, trop honte de toi dans cet état. Finalement, tu te décides enfin à dévoiler ton visage, non sans avoir frotter tes yeux auparavant. Bon, tu esquives encore un peu son regard, mais y’a un mieux.
« Merci, Nate... d’être là. Tu n’es vraiment pas obligé. » Tu passes tes mains sur tes bras dénudés, frissonnante. « Désolée pour ça. J’aurai préféré que tu ne me voies pas ainsi. »
Hésitante, tu ne sais que faire après et tu repars dans la contemplation dans couvertures en désordre. Enfin si, tu sais ce dont tu as envie. Tu aimerais retrouver la chaleur réconfortante de son étreinte malheureusement platonique. C’est vraiment qu’il dégage une chaleur étrange, est ce que c’est dû à sa magie ? Timidement, tu finis par rejoindre tout de même ses bras, nichant ton visage contre son torse. Tu es toute rouge, mais tu as trop besoin de son contact pour l’instant pour te séparer de lui. Ami, hein ? C’est ça. Je me demande s’il ne va pas reprendre ses bonnes vieilles habitudes de mains baladeuses, tiens. Encore de long instant de silence, où tu te perds à l’observation du mur, bercée par la mélodie de cœur de ton colocataire, puis, finalement, tu te décides à reprendre la parole. Ta voix hésite, encore teintée des sanglots et de la tristesse.
« J’ai toujours vu ma magie comme un avantage... » Evidemment, ne suis-je pas la perfection, après tout ? « Mais... » Comment ça ‘mais’ ? « Est-ce vraiment le cas... ? Est-ce vraiment bien d’être si différent des autres ? D’être isolé ici loin de tout... ? » Bien sûr que c’est bien ! Tu veux devenir un mouton bête et stupide ?! « Peut-être qu’on est ici parce qu’on fait trop peur aux gens, qu’on est trop dangereux. » Tu portes une main sur ta bouche, étouffant un sanglot. Tu as beau tenter de changer de sujet, en réalité, tout te ramène encore et toujours à ‘Lui’. « Je voulais juste... aimer, d’être aimée... avoir une vie avec lui. Mais je suis trop différente pour ça. »
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Dim 30 Oct 2016 - 16:16
Always here for you ...
Nate ne pouvait la laisser seule dans cet état, il était hors de question pour lui d'abandonner son amie dans ce flot de sentiments négatifs. La voir ainsi lui étreignait le coeur, certainement plus qu'il ne l'aurait pensé. Pourtant, rien d'étonnant dans tout ceci lorsqu'on connaissait bien l'irlandais. Simplement, il s'était attaché rapidement à la jolie bleutée, peut-être même trop rapidement. Tous les moyens seraient bons à faire naitre un sourire sur ce masque de tristesse et de sanglots, le jeune homme s'y engageait. La détachant de sa propre étreinte de chaleur et de réconfort, il s'appliqua à sécher ses larmes et remettre quelque peu sa chevelure en place. Gestes de douceur, pour ne pas la brusquer, pour ne pas la braquer.
Tout était calculé dans le seul et unique but de la réconforter, rien de plus. Nate n'était pas homme à profiter de la faiblesse d'une femme, cela ne lui effleurerait sans doute jamais l'esprit. Chaque geste, chaque parole, était soigneusement choisi dans l'espoir de toucher le coeur de la belle. La remonter, c'était tout ce qu'il voulait, la revoir sourire, même rire. Retrouver cette jeune femme dont il avait fait la rencontre peu de temps auparavant. Bien qu'ils n'avaient pas encore eu réellement l'occasion de se connaitre, les deux amis s'entendaient plutôt bien.
L'européen ne décelait que trop bien la gêne qui s'installait irrémédiablement sur le visage d'Erika, il en fut d'ailleurs peiné de la forcer ainsi à s'exposer à lui, mais il avait besoin de ce contact visuel, simplement pour lui prouver qu'il n'était que sincérité. Jamais il ne pourrait se moquer d'elle, jamais. Car lui connaissait bien les blessures du coeur, il savait à quel point celles-ci était difficile à refermer, à quel point les plaies sentimentales pouvaient être fragiles.
Alors, d'une voix emplie de douceur et de compassion, débordante de vérité, l'homme de lumière s'adressa à elle, lui exposant de nouveau le fond de sa pensée. Il ne pouvait la laisser se déprécier de la sorte, ni elle, ni sa magie. Pour lui, leurs pouvoirs étaient un don et il était certain qu'Eri n'en pensait pas moins. Juste, cet imbécile était parvenu à lui faire changer d'opinion, mais ce ne serait que temporaire, le vétérinaire remédierait à cela. Ses compliments la firent joliment rougir, ce qui le fit naturellement sourire, un sourire d'innocence et de joie. L'ombre d'un instant, il croisa son regard d'ambre avant que celui-ci ne soit de nouveau détourné. Il savait qu'il avait réussi à la toucher.
Mais de nouveau ses fines mains vinrent cacher son visage de poupée. Et l'irlandais poursuivit ses paroles. Il ne la lâcherait pas, il lui en faisait la promesse, concluant en lui répétant de nouveau ces mots concernant sa magie. Il se tut enfin, véritable moulin à paroles qu'il était, il se doutait que la demoiselle à la chevelure azurée avait besoin de quelques instants pour appréhender ses paroles. Plutôt sérieux, Nate ne détachait son regard de dorures de la belle dissimulée derrière ses mains. Les quelques mots étouffés de celle-ci eurent pour effet de faire apparaitre un léger sourire à la commissure de ses lèvres et ce fut d'un air amusé qu'il lui répondit. Amusé, taquin, mais non moqueur.
"Affreusement jolie oui ..."
Une fois de plus, le jeune brun était plus que sincère, ne pas être coureur ne l'empêchait guère de remarque la beauté d'une femme et il n'avait aucune honte à le reconnaître. L'avouer était un peu plus délicat, ses joues se parant d'un léger rose malgré tout. Il voulait avant tout la faire sourire, rien de plus. Il la laissa sécher ses larmes, heureux de voir qu'elle ne pleurait plus. Et enfin, il put revoir ce visage rougi mais pourtant légèrement moins chagrin. Alors qu'il la voyait frissonner, le bel irlandais trouvait cela dérangeant, mais pourtant, il ne se permit guère d'y remédier. Dans son esprit, il s'interrogea sur ce fait, devait-il s'imposer des limites avec la belle étudiante ? L'air compatissant, il lui répondit avec calme.
"Ne t'inquiètes pas pour ça. On ne peut toujours être au top de sa forme, surtout au vu de l'épreuve que tu traverses."
Cette fois, la proximité d'Erika le troubla quelque peu, loin de s'attendre à ce rapprochement de sa part alors que son moral semblait légèrement mieux. Mais en aucun cas, Nate ne songea à la repousser, bien au contraire, il la laissa se blottir contre lui avant de profiter pour la recouvrir de sa couette, remédiant là à ses frissons. Mais il ne s'arrêta pas là. Se reculant un peu pour s'adosser à la tête de lit dans une position plus confortable, il emporta son amie avec lui, passant ses bras autour d'elle, la laissant reposer sur son torse. Concentrant sa magie dans ses bras, il diffusa une douce chaleur autour d'eux, douce, réconfortante avant de venir de nouveau caresser les cheveux de la suijin de son pouce.
Le jeune brun garda le silence, il n'était ni pesant, ni gênant, laissant à son amie le loisir de songer à tout ce qu'il avait pu lui dire, à réfléchir à la situation ou tout simplement, de profiter de son étreinte amicale. Le silence fut étonnamment briser par la suédoise qui avait bien besoin de se confier, se questionnant de nouveau sur sa propre magie. Il ne l'interrompit, mémorisant chacun de ses mots pour mieux y réagir. Alors il laissa s'écouler quelques secondes avant de lui répondre.
"Ta magie est ce que tu en fais Erika. Bien sûr que certains descendants peuvent être dangereux, mais uniquement parce qu'ils le veulent ... La magie ne choisit pas sa propre direction, tout dépend de tes actes, de la raison pour laquelle tu t'en sers." Il marqua une pause. "Oui tu es différente en effet, nous le sommes tous sur cette île, chacun de nous n'est semblable à aucun autre car je suppose que nous avons chacun nos principes et nos idéaux, nous pensons tous différemment. Pour certains, la magie peut être une malédiction comme elle peut être un don pour d'autres. Et tu sais bien que c'est ton cas, tu aimes ta magie tout comme j'aime la mienne. Je t'ai déjà vue t'émerveiller devant cette magie qui nous entoure, je me trompe ?"
Sages paroles visant à lui redonner confiance en elle et en son pouvoir. Il posa sa main sur sa joue, diffusant une légère sensation de chaleur sur le visage de la belle, laissant échapper un sourire tendre, car de l'affection, il en avait pour elle. Il ne savait réellement le but de son geste, peut-être juste pour symboliser sa présence ? Ou simplement pour lui montrer que malgré le fait qu'il dispose d'un pouvoir pouvant être destructeur, il s'en servait à des fins pacifistes ? Il resta un instant pensif, effleurant doucement la joue de son amie avant d'en ôter sa main.
"Vouloir aimer et être aimé en retour ... C'est légitime. Malheureusement, il arrive qu'on ne retombe pas tout de suite sur la bonne personne. Je suppose que cela nous permet d'apprendre de nos erreurs ?" A son tour, il dévoila une partie de sa vie, certainement pour faire comprendre à la jeune étudiante que la vie ne s'arrêta pas à une déception amoureuse ? "Je suis passé par là moi aussi. Enfin ... Nos histoires sont sans doute différentes. J'ai mis un certain à me remettre ... d'Elle. Mais maintenant, je me dis que nous n'étions certainement pas faits pour passer notre vie ensemble. Peut-être qu'un jour ..."
Il se stoppa, laissant sa phrase en suspens. L'heure n'était pas aux espérances, il ne s'agissait pas de lui à cet instant, mais de son amie. Bien sûr, lui aussi aspirait à trouver celle qui lui fallait, mais il était persuadé que celle-ci viendrait à lui sans qu'il n'ait besoin de la chercher. Se contorsionnant un peu, il vint déposer un léger baiser sur le front de la jeune suédoise.
"Allez, je pense que tu devrais sortir un peu de ce lit ! Je te propose d'aller prendre une bonne douche, tu te sentiras mieux après ! Et ensuite, tu me rejoins au salon, d'accord ?"
Il s'extirpa de son étreinte avec douceur, cherchant à lui donner le courage de sortir de cette ambiance de déprime. Une fois debout, il lui prit doucement la main pour l'inciter à sortir de sa couette, une petite idée derrière la tête.
"J'ai quelque chose pour toi." Riant un peu, il la taquina d'un ton léger. "Ne me forces pas à te porter moi-même hors du lit !"
Lorsque son amie daignerait se lever, lui se dirigerait vers la cuisine, mais avant, il devait s'assurer qu'elle suive bien ses consignes.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Dim 30 Oct 2016 - 19:10
I hate you ! All of You !
Hey, tu es bien là ? ça va, je ne te dérange pas ? T’as pas l’impression d’abuser un peu de la situation et de la gentillesse de mister ‘trop parfait pour être honnête’ là ? Non, parce que faut me le dire, que je regarde ailleurs pendant que tu te jettes à moitié nue sur le premier crétin venu. Non, je plaisante. D’une part, je ne peux pas regarder ailleurs, il m’est juste possible de me couper légèrement du son lorsque tes paroles ou celles des autres me sidèrent à cause de leur bêtise abyssale. Mais de la vue, jamais. Je suis condamnée à regarder une mauvaise série de troisième zone encore, encore et encore, sans jamais pouvoir changer de chaine. Ouais, c’est un peu comme si j’étais câblée en permanence sur les TeleNovelas, avec ces doublages si ignobles qu’ils en deviennent drôles. Sans compter ces jeux d’acteur à s’en arracher les rétines. D’autre part, je suis plutôt curieuse de voir que quelle manière la grenouille va bien pouvoir fauter avec toi. Il est impossible que cet homme ignore la manière avec laquelle tu t’es affalée sur lui. Peut-être qu’il va commencer ‘en douceur’ en s’attaquant à tes jolies petites fesses, ou de manière moins conventionnelle, par l’autre face. Peut-être se montera-il plus chaste en préférant s’emparer de tes lèvres à sa merci. Wait&see, ma condition me force à être patiente, mais le fait qu’il passe ses bras autour de toi, qu’il ‘réchauffe l’atmosphère’ avec sa magie -à croire qu’il veut te donner encore plus chaud, technique intéressante-, me dit que c’est en bonne voie. Dire que tu prends ça pour de la gentillesse ! Dire que tu apprécies cette étreinte, blottie dans les bras presque inconnu, bercée au doux son de cœur, réconfortée par sa chaleur contre nature. Que tu es naïve, si naïve. Jamais un homme ne ferait ça par pure bonté d’âme. Il y a toujours un prix à payer, un prix charnel, évidemment. Ah ! J’en rirais presque ! J’en aurais même presque hâte ! Hâte de voir, d’entendre, ton petit cœur faire des bonds de surprise. Constater ta faible résistance s’éroder et s’effondrer face à la sienne et finalement t’abandonner dans ses bras. Une délicieuse relation abusive, le propre de l’homme... Et quand tu te rendras compte de ton erreur, il sera trop tard ! Bien trop tard ! Et j’aurai triomphé, sur tous les tableaux. Sans nul doute, tu ne voudras plus jamais toucher un homme de ta vie, et tu te mettras en chasse de chair tendre et ferme, de chair féminine, évidemment, pour mon plus grand plaisir ! J’ai hâte ! si hâte ! Peut-être que l’autre crétin verdâtre me sera utile au final !
Enfin, calme, tu n’en es pas encore là, malheureusement. Après t’être épanchée sur ta pathétique vie, il garde le silence un temps. Hellooo ? Tu as compris les interrogations stupides de cette dinde ? Tu n’as pas envie de ma défendre là ? Je pensais que tu m’aimais bien crevette. Ah ! Enfin, il prend la parole. Comment... ? Comment ?! Oses seulement me le redire en face espèce de sauterelle mal foutue et mal fringuée ! Comment oses-tu dégénéré de ton espèce ! Comment oses-tu prétendre que Je ne peux pas choisir ma direction ?! Que ma conscience n’existe pas ?! Je te le ferais regretter ! Soit en certain ! Dire que je fais tout pour t’apporter un coup facile sur un plateau d’argent et c’est comme ça que tu me remercies ?! Arrête ton jacassement insupportable et viens me le redire en face ! Et toi pauvre morue, arrête d’écouter ces conneries ! Arrête d’être touchée par ces paroles complètement creuses et vide de sens ! D’acquiescer à ses mots comme si tu étais d’accord avec lui ! Je ne le permettrais pas ! Tu ne vois pas qu’il va juste finir par te foutre dans son lit. Une avance sur loyer quoi ?! Crétine ! Crétin ! Je vous hais ! Je vous déteste tous ! Allez tous en enfer et pourrissez-y longtemps !
Rah !
« Oui... tu as raison. »
La ferme !
La ferme ! La ferme ! La ferme ! Regarde-le ton bel ami ! Regarde le faire le premier pas en ta direction ! Le premier qui va te mener à te soumettre à lui ! Ah ! Une ‘douce’ caresse sur le visage et de la chaleur, quelle technique ringarde en plus ! Et pitié...arrête de rougir, tu vas l’inciter encore plus ! Repousse-le, il a osé m’insulté !
Calme.
Calme, calme, calme, Magie. C’est ce que je veux après tout. Calme... C’est qu’un pauvre mec qui ne sait rien de ma grandeur et une débile qui va bientôt succomber à son charme en carton-pâte. Calme. C’est ce que je veux. Je lui ferai bien bouffer des dizaines de kilos de glace pour son affront, mais calme... Une fois qu’il aura fauté, je ne le reverrai plus jamais et je pourrai enfin passer du bon temps avec toutes les bombes sexuelles que j’ai vu sur le campus. Calme.
Ah, il n’a pas fini de débiter ses conneries en plus. Oh, il revient sur le sujet de l’amour. Super, tu sais que j’adore ça. C’est ironique bien sûr. Je te le dis parce que tes deux neurones ne comprennent pas l’ironie. Oh, le pauvre petit a connu une déception amoureuse. Bouhouhou, il va me faire pleurer le blanc-bec. C’est certain que je ne vais changer d’avis à son sujet maintenant. Par contre, vu son manque d’initiative vis-à-vis de ton séant, j’ai un peu de mal à croire qu’il était bien avec une femme. Soit il est juste super lent, soit il n’est pas du bon bord. Génial, je parie que sa déception l’a fait changer d’avis. C’est ben ma veine ! ça explique pas mal de choses mais j’aurai aimé tomber sur un hétéro pour une fois ! Oh, son histoire t’interpelle c’est ça ? Tu te demandes ce qui a bien pu lui arriver pour qu’il ait tant de mal à se remettre de son ex ? Et ça serre ton petit cœur en plus ? Tu te dis que si lui a réussi à s’en remettre, tu le pourras aussi ? Ne me dit pas que tu es touchée par ce genre de truc, je vais finir par re-perdre espoir en l’humanité. Tu l’écoutes attentivement, sans vraiment bouger de ta place, pourtant, tu te permets de complètement doucement ses mots.
« ... Tu trouveras la bonne personne. »
Il se stoppe, tu l’as vexé j’espère. Je ne sais pas comment. Ah ? Non, enfin un premier mouvement ? Allez, c’est pas vrai ça... C’est quoi ce petit bisou tout chaste ? Ce n’est pas comme ça qu’il va faire avancer les choses. Non ! Oh non ! Ne me dit pas que tu as réussis à lui couper l’envie ? Ce n’est pas vrai... Il s’écarte de toi, te suggérant d’aller prendre un douche -je suis d’accord avec lui sur ce point, tu es répugnante. Tu aurais aimé rester un peu plus longtemps au sein de cette chaleur réconfortante mais visiblement, tu n’as pas le choix. Pfff, il a repoussé une occasion en or de faire de toi sa chose pour la nuit. Quel idiot. Encore raté...mais ce n’est que partie remise. La guerre n’est pas terminée et ce n’est qu’une bataille perdue. A contrecœur, et devant son insistance et la prise de ta main, tu finis par te redresser. Tu n’es pas encore prête de sortir de ce lit vu la mauvaise volonté que tu y mets. C’est alors qu’il parle de te porter lui-même hors de ta chambre, qu’il parle d’une surprise pour toi dans la cuisine. Oh oui, s’il te plait ! Mais là, c’est trop pour toi. Tu as compris qu’il ne te laisserait pas retomber dans le marasme. Tu soupires, même si quelque part, tu lui es reconnaissante de ses efforts. Tu n’as juste pas la tête à ça. Finalement, après de très, très longs instants, tu daignes sortir du lit et pose te lève.
« Voilà, je suis débout. » Tu lâches sa main et t’étires, lissant le bas de ta chemise de nuit qui s’était un peu trop remontée à ton gout. Tu te diriges d’un pas lent et lourd vers ton armoire et prend les premières choses qui te vienne sous la main, soit des dessous dépareillés, un jean’s et un gros pull complètement informe et gris clair. Tu l’aimes bien parce qu’il te tient chaud et qu’il y a quelques flocons parsemés ça et là-dessus. Mais sérieux... Tu n’aurais pas pu choisir quelque chose de plus sexy ? « Je crois que je vais trouver le chemin de la salle de bain toute seule. » Pourtant, je suis sûre qu’il voudrait bien t’accompagner sous la douche. Tu n’as pas envie de l’y inviter ? Et lui, il n’a pas envie de s’inviter ? Je vais finir par croire qu’il n’y a que moi qui ai envie que quelque chose se passe ce soir. C’est déprimant. D’un pas toujours aussi lent, tu sors de la pièce mais juste avant, tu te stoppes. « Merci, Nate. J-j’avais besoin de ça je crois. »
Oh, attends la fin de la nuit pour ça. Et tu rejoins la salle de bain, et finalement la douche. L’eau chaude ruisselle sur ton corps et te relaxe, les produits de soin t’apaisent et surtout te décrassent. Tu décides même de te laver les cheveux. Oui, c’est surtout de ça dont tu avais besoin en fait. Au bout de près d’une demi-heure, tu finis par sortir de la salle de bain complètement enfumée. Ah, ça va faire exploser votre facture d’eau ça, il va te faire payer un supplément je crois. Tes cheveux sont à peine séchés et brossés, même pas coiffés et retombent mollement sur tes épaules. Pour le Sex Appeal, on repassera. Et en plus, tu as chaussé tes énormes pantoufles en forme de lapin blanc. Tu as vraiment décidé de ne faire aucun effort en fait. Désolant. Tu te diriges et va t’installer sur le canapé, face à la table basse plus ou moins rangée et la télé éteinte. Tu remontes tes genoux sur ta poitrine et daigne enfin tourner la tête ingénue vers Nate qui est dans la cuisine style américaine.
« C-c’est quoi la surprise ? »
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Lun 31 Oct 2016 - 16:49
Chocolate ~
Erika avait su terminer cette phrase laissée en suspens, l'irlandais ne savait réellement pourquoi il avait mentionné sa propre histoire. La bleutée avait en cet instant d'autres chats à fouetter plutôt que d'écouter les malheurs de son colocataire. Trouver la bonne personne. Nate ne serait pas contre, bien entendu, mais au fond de lui, il gardait une petite réserve, car les blessures du coeur étaient douloureuses et difficiles à soigner. Il n'en perdait guère son optimisme, mais régulièrement il s'interrogeait sur certains faits, à savoir s'il était prêt à s'engager de nouveau. Il avait souffert, énormément. Tout comme celle qui se blottissait en ce moment même dans ses bras.
Le jeune brun ne releva guère les paroles de la belle. A cet instant, le plus important était son état à elle et non les coups de blues de ce cher irlandais. Peut-être lui en parlerait-il un jour, mais ce jour ne serait pas celui-ci. Il avait l'habitude de se préoccuper des personnes qui lui étaient chères avant de se préoccuper de lui-même. Et puis, à quoi bon ressasser le passé ? Lui qui était censé être "guéri" ? Alors, au lieu de s'embarquer dans des souvenirs encore parfois douloureux, il en décida autrement, déposant ce chaste baiser sur le front de son amie avant de lui proposer de se lever.
L'atmosphère était loin d'être la meilleure pour lui remonter le moral, elle qui avait broyé longuement du noir dans cette pièce. S'écartant d'elle, il sortit du lit, l'encourageant à en faire de même en prenant sa main, plaisantant sur le fait qu'il n'hésiterait pas à la porter pour arriver à ses fins. L'étudiante avait besoin de quelqu'un pour cela, pour la booster, c'était primordial pour stopper ce tourbillon de déprime. Patient, l'européen attendit qu'Erika se lève, lui souriant d'un air encourageant lorsque celle-ci se retrouva face à lui. Se rendant compte que sa chemise de nuit était quelque peu remontée, le descendant d'Amaterasu détourna le regard, un peu gênée, lui laissant le temps de se diriger vers sa garde robe.
Il ne releva ses pupilles d'ambre que lorsqu'il entendit son nom. L'air paisible, un léger sourire sur les lèvres, il souffla à son attention. "Pas de quoi ..." Et sur ces mots, il sortit à son tour de la pièce, rejoignant la cuisine, là où attendait la surprise qu'il avait pour son amie. Ce n'était pas grand-chose, mais il savait que ceci lui ferait plaisir : un moelleux au chocolat, exactement ce que la suédoise avait commandé lors de leur premier repas ensemble, ou plutôt ce que Nate s'était permis de commander pour elle. Toujours si attentionné, parfois meme un peu trop. Mais l'était-il vraiment autant habituellement ?
Une idée émergea dans son esprit, une opportunité de montrer à la jolie bleutée ses talents en cuisine. Pas grand chose certes, mais un accompagnement parfait pour la douceur chocolatée trônant dans leur réfrigérateur. Alors, l'irlandais s'attela à la tâche, profitant du temps que son amie mettrait sous la douche. Il espérait réellement faire naitre un sourire sur son visage rien que par cette petite surprise. Quelques minutes plus tard, une crème anglaise onctueuse diffusait sa bonne odeur dans l'appartement. Eteignant les brûleurs pour qu'elle puisse refroidir avant d'être servie, le jeune brun se retourna en entendant les pas légers de la bleutée.
Il s'amusa de sa remarque, ainsi positionnée, le côté enfantin de la belle ressortait, ce qui ne déplaisait guère à l'européen pour être honnête. Il la fixa un instant, songeur, avant de secouer légèrement la tête et lui répondre, souriant. "C'est bientôt prêt, promis." Sortant la pâtisserie du frais, il le posa sur le plan de travail, à l'abri du regard probablement curieux d'Erika, avant de sortir assiettes et couverts. Se doutant que la suijin ne s'était pas sustentée de la journée, il découpa une grosse part de gâteau qu'il déposa dans l'assiette et une plus fine pour lui, avant de le recouvrir de crème anglaise encore tiède.
Se saisissant des deux plats, il se dirigea avec précaution vers le salon, plutôt fier de lui, prenant place aux côtés de sa colocataire. Lui tendant la plus grosse part de gâteau, il s'adressa à elle avec douceur. "Je suppose que tu n'as rien mangé de la journée et comme je sais que tu aimes le chocolat ... Je me suis permis de faire un peu de crème anglaise, je trouve que les saveurs se marient bien entre elles. Si tu n'aimes pas, je t'en coupe une autre part d'accord ?" Posant sa propre assiette sur la petite table basse, il réfléchit un instant. "Ca te dirait de regarder un film avec moi ? Je te laisses choisir celui que tu veux !" Il se leva pour allumer la télévision avant de se retourner brusquement vers la belle. "Au fait, tu veux quelque chose à boire ?"
Pour le bien-être de sa chère amie, Nate était prêt à mettre les petits plats dans les grands, prendre soin d'elle était sa priorité absolue, et ce, autant qu'elle en aurait besoin.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Lun 31 Oct 2016 - 18:39
Small Thing doesn't change anything
Dis-moi, tu le fais exprès ou est-ce que toute ton existence est vouée uniquement à l’objectif de me contrarier et d’anéantir mes plans ? Non, parce que là, tu as fait quand même, très fort, aucune chance qu’il se passe quoique ce soit d’un tant soit peu intéressant ce soir. Sérieusement, t’as vu comment tu t’es fringué ? On dirait une collégienne mal dans sa peau ! Non, pire, on dirait une bibliothécaire coincée qui n’a jamais vu le loup de sa vie ! Et il te manque le capital « lunette » pour qu’une homme puisse trouver ça sexy, malheureusement ! Tu t’es habillée comme un sac exprès pour que l’autre crétin verdâtre ne tente rien avec toi ou quoi ? Et ne me fait pas croire que c’est juste parce ‘c’est confortable’ ou que ce sont ‘les premiers vêtements de la pile de linges propres’, je ne suis pas née de la dernière pluie ! Pathétique, dire que je m’échine à agrémenter la vie intime d’un mec qui m’insupporte profondément et tout ça pour quoi ? Pour rien du tout ! Tous ces efforts, toutes ces suggestions tombées dans l’oreille d’un sourd, tout ça pour quoi... pour que dalle ! En même temps, si l’autre avait profité de sa chance plus que flagrante dans la chambre, on en serait pas là. C’est vrai quoi, qui repousse une poupée au plus bas vautrée sur soi et à moitié nue, c’est-à-dire toi ? Même moi je n’aurai pas pu résister, bien que ce verbe ne fasse pas tellement partie de mon vocabulaire. C’est une tentation trop grande pour être ignorée, même si toi, la fille en question, tu es plus proche du « pas mal » que de la bombasse, c’est vrai. Que veux-tu, tu manques « d’arguments », ma chère. Et par arguments, je ne parle pas de ta conversation mais de ton tour de poitrine. Dommage, ton colloc’ ne semble pas être un fétichiste des petites poitrines, en même temps le contraire m’aurait étonné. C’est un homme, et cela permet de justifier environs 90% de ses actions.
Les hommes sont déficients par essence. Déficients et prévisibles. C’est si facile de prédire leurs actions qu’ils en deviennent trop ennuyeux pour être intéressant. La plupart de leurs gestes sont intéressés. Quelque part, c’est un comportement que la prédatrice que je suis peut comprendre, mais... Ils ne comprennent juste pas. Pour eux, seule la « survie de la race » compte. Cet instinct primaire et primitif qui les poussent et les forcent à se répandre le plus possible temps qu’ils sont en vie. Juste détestable. Détestable et ignoble. Contrairement à toi, je ne suis pas une grande fan de romantisme, tu l’auras compris, mais contrairement à ces animaux, j’aspire à plus avec mes partenaires qui simplement prendre mon pied. Etonnant ? Je ne sais pas. Peut-être. Peut-être est-ce une réaction aux scènes auxquels j’ai assisté. A ces parodies d’amour, quand tu t’abandonnais à cet homme qui n’en avait rien à fiche de toi. C’est bien pour ça que je préfère les femmes. Les femmes sont belles, elles sont diversifiées, elles sont complexes, elles sont profondes. Appréhender leur psyché est un exercice tellement délicieux, stimulant même. De très bonne préliminaires intellectuelles avant de passer à la suite. Mais surtout, pour les femmes, « ça » signifie toujours quelque chose. « Ça » laisse toujours une trace, une marque, sur elle, même presque intangible. Et moi, je veux marquer de mon empreinte le plus de monde possible, je veux marquer l’univers même ! Prouver à tous que oui, j’existe bel et bien !
Enfin... de grands discours pour pas grand-chose.
La phase une de mon plan génial n’est pas près de se dérouler avec ton attitude tout sauf attirante. Regarde-toi, vautrée dans ce canapé comme une gamine à peine pubère. Le contraire même du terme désirable. Curieuse de ta « surprise », tu ne détaches pas ton regard encore légèrement tiré de l’autre sauterelle décevante. Une étrange odeur flotte dans l’air depuis que tu as quitté la chaleur moite de la salle de bain. Oh, non, ne me dit pas qu’il cuisine ? Il va encore se la péter avec ses prétendus talents de cuisinier. Super. Hm, tu ne vois pas très bien ce qu’il fait, à croire qu’il fait exprès de masquer à ta vue ses préparatifs. Étrange, étrange, tu ne cesses de l’observer, et ce durant de longues minutes. Ce n’était pas comme si tu avais autre chose de mieux à faire comme...je sais pas... Aller te changer pour enfiler un truc décent ?! Ah, il finit enfin par se diriger vers toi, deux assiettes dans les mains. Pitié, trébuche et tombe. Dommage, il arrive sans encombre vers toi et te tend une des assiettes. Curieuse de cette douce odeur qui te parvient, tu te redresses pour apercevoir un énorme morceau de gâteau au chocolat agrémenté de sa crème anglaise. Rassure-moi, irlandais qui s’assume de trop, dis-moi que tu n’as pas fait cette crème anglais uniquement pour ce gâteau mais que tu t’en réserves un peu pour un autre dessert. J’en doute, mais le mélange de la chair et du sucre doit être intéressant. Instantanément, la vue de cette douceur sucrée éveille ton estomac et te fait saliver. Et, oh ! Serait-ce un léger sourire qui nait sur ton visage ? Mais oui, c’est bien ça ! Tu souris, faiblement, mais tout de même émerveillée par ce présent qui te fait plaisir. Tu te saisis de cette ‘gentille attention’, faisant attention à ne rien renverser. Oui, oui, ça va, on a compris, tu es Mister parfait super sympa et attentionné qui pense aux gens avec ses pâtisseries, ses films et ses boissons et blablabla. Il veut quoi, un award ?
« Nate, tu es fou, je ne vais jamais pouvoir tout manger ! » C’est pas ce que me disent tes pensées et ton estomac. Tu es un peu gênée par sa prévenance, n’est-ce pas ? Mais s’il te le propose, profite de ses services. « Hm...d’accord. Dis, il reste du jus d’orange ?...Tu es sûre ? ça plus le gâteau, ça va te tomber sur les hanches, tu sais. Si pas, je prendrai de l’eau, merci. »
Puis, tu reposes ton assiette sur la table basse et daigne enfin te lever. Tu te diriges vers le casier de rangement de DvD, car oui, étrangement, parmi tout ce que tu as rapporté de Suède, il y avait aussi de nombreux DvD. Les autres, tu les as trouvés en magasin, sur l’Île, de quoi te faire une jolie collection de film de série Z. Oui, « Z », comme zombie, enfin je préfère Zéro, parce qu’il n’y a aucun intérêt à ces prétendues œuvres. Mais, mes gouts, tu n’en as rien à faire, et tu n’en auras jamais rien à faire. Tu parcours ta modeste collection à la recherche du ou des films qui pourraient vous plaire à tous les deux. Pourtant au final, ton choix s’arrête sur deux d’entre eux. Un bon vieux film de zombie post-apocalyptique bourré de costumes incertains, de répliques nulles et de jeu d’acteur misérable et un autre, plutôt axé sur l’action et l’aventure, avec une intrigue pas trop, trop mal. Tu poses les deux DvD sur la table et ouvre le boitier contenant le film d’action. Oui, c’est ça, les films d’horreur, c’est seulement pour quand le soleil sera couché. Comme tu veux, je n’en ai rien à fiche. Tu insères le CD dans le lecteur DvD et t’empare de la télécommande. Bien vite, la stupide pub pour dentifrice se transforme en menu de démarrage et tu pars te réinstaller dans le canapé, dans ta position précédente. Tu attends que vous soyez tout deux bien installé avant de démarrer l’enregistrement.
« J’espère que ça te plaira. Il parait que j’ai des goûts bizarres en matière de film. » Tu ris amèrement, perdant un peu ce si faible enthousiasme qu’il avait réussi à faire ressortir. Cette remarque, tu la tiens de ‘Lui’, car ‘Lui’ aimait critiquer à peu près tous tes goûts. Tu secoues la tête, pour t’enlever cette idée de la tête. « Je ne sais pas trop ce qu’il vaut, je ne l’ai pas encore vu. » Tu t’empares de ton morceau de gâteau. Un coup de fourchette et une première et énorme bouchée est avalée. Evidemment, il ne pouvait que faire mouche avec ton gâteau au chocolat, tu adores ça ! Et tu adores cette explosion de saveur en bouche. Et ton faible sourire refait surface. « Hm, Nate ! C’est trop bon ! Tu dois me dire où tu as eu ce gâteau ! Et ta crème anglaise est géniale aussi. » ça y est, la shootée du chocolat refait surface. Il parait que ça permet d’améliorer l’humeur, mais je n’y crois pas tellement. Vous n’allez pas discuter tout le film quand même ? Parce que après les sempiternelles bandes annonces et autres pubs qui défilent maintenant, l’action va commencer.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Lun 31 Oct 2016 - 23:00
Keep smiling
Véritable cordon bleu, Nate avait eu envie d'ajouter sa petite touche personnelle à ce met déjà fort appétissant. Bien entendu, rien d'industriel dans tout ceci, il ne se permettrait pas de servir des produits "bas de gamme". Une habitude qu'il avait prise, qu'il avait certainement hérité de sa mère. Et ces petits efforts qu'il avait accomplis furent récompensés comme il se devait. Un sourire, aussi léger soit-il, mais un sourire tout de même se dessinant sur les lèvres de la belle bleutée. Sourire contagieux puisque le jeune brun ne put s'empêcher d'afficher la même expression, heureux de voir cet émerveillement dans les pupilles d'ambre de son amie. Amusé, il se permit de rire légèrement.
"Je suis sure que tu ne vas pas en laisser une miette !" Alors, il écouta la "commande" de l'étudiante, réfléchissant un instant. "Il doit encore y avoir du jus d'orange ... Comme si c'était fait ma chère ! Je te laisse t'occuper du film en attendant." Et le vétérinaire s'éclipsa dans la cuisine, non mécontent de constater que sa colocataire se lever pour s'exécuter. Se dirigeant machinalement vers le réfrigérateur. Il fut satisfait de constater qu'une bouteille de jus d'orange y trônait. Il sortit le contenant de verre, le posant sur le plan de travail pour attraper deux verres dans un placard en hauteur pour y verser le liquide orangé. Et avec précaution, il revint sur ses pas pour poser les deux boissons sur la petite table à côté de son assiette.
Alors que la suédoise pianotait sur la télécommande, Nate se hâta d'aller chercher un plaid douillet dans sa chambre, le posant sur les épaules de celle-ci pour plus de confort. Un sourire aimable sur le visage, il rassura la demoiselle. "Je suis sûr que mes goût cinématographique sont encore plus bizarres que les tiens ! On verra qui détient la palme !" Attrapant son assiette, il s'installa à son aise dans le canapé, s'y asseyant en tailleur. Il planta sa fourchette dans le moelleux avant d'en porter un morceau dégoulinant de crème à sa bouche. Délicieux, il se rendrait certainement régulièrement à cette boulangerie. Se permettant à coup d'oeil à sa voisine, il sourit en voyant l'expression sur son visage, appréciant son compliment.
"Merci ! Content que ça te plaise ! C'est une recette de ma mère. Le gâteau je l'ai achetée à la boulangerie du coin, je trouve qu'ils y font de merveilleuses pâtisseries. Si tu veux, on testera leurs spécialités !"
Le film commençant, il se tut, grignotant lentement son gâteau pour mieux le savourer. A vrai dire, lui aussi le trouvait délicieux et sans vouloir se vanter, sa crème anglaise était divine. Nate n'avait pas réellement d'idée sur ce que son amie avait choisi parmi les DVD mais il fut fort heureux de constater que l'action mettait en scène un super héros, enfin un dieu nordique pour être plus précis. Selon lui, Erika n'aurait pu choisir meilleur film, lui qui, dans son adolescence avait été friand des bandes dessinés, comme beaucoup d'autres de son âge.
Ce fut dans le silence qu'ils regardèrent le film, Nate prit dans celui-ci, mit un certain temps à terminer sa part de gâteau, reposant distraitement l'assiette sur la table devant lui sans perdre une miette des images qui s'exposaient à lui. L'intrigue était prenante, en tout cas pour lui et il espérait que la belle à ses côtés ne s'ennuyait guère, le but étant tout de même de lui changer les idées. Lorsque le mot "FIN" apparut à l'écran, entamant le générique et la défilement du casting, tout sourire, le jeune brun se tourna vers Eri.
"Alors ça t'a plu ? J'ai adoré pour ma part ! En tout cas pour ce film, tu n'as pas de goût bizarre, je te rassure." Il tendit le bras pour attraper son verre de jus et en but quelques gorgées pour se rafraichir la gorge. La pièce auparavant illuminée avait fait place à une certaine obscurité sans que Nate ne s'en rende réellement compte. Il consulta sa montre, s'étonnant quelque peu de l'heure. "Déjà cette heure-ci ... Hmm ... Tu veux une autre part de gâteau ou un autre verre de jus d'orange ? Ou tu préfères que l'on passe tout de suite au second film ?"
Reposant son verre, il attrapa le second boitier pour en prendre connaissance, le style l'étonnant quelque peu. Il n'imaginait pas réellement la belle friande de ce genre de film d'épouvante. Il laissa échapper sa surprise. "Alors là, on peut dire que tu m'épates. Moi qui te pensais plutôt du genre à aimer les romances ..." L'air malicieux et amusé, il termina sa phrase en posant ses pupilles ambrées sur elle. "Tu es vraiment surprenante, tu le sais ça ? Je suis certain que tu me caches encore beaucoup de choses n'est-ce pas ?" Et sans attendre, l'européen s'approcha du lecteur, rangeant le premier DVD pour mettre le second. Se retournant sur son amie, il s'adressa à elle tout en attrapant son verre et son assiette.
"Je reviens, je vais servir mademoiselle." Taquin, il effectua une légère révérence tout en se rendant dans la cuisine pour revenir quelques minutes plus tard auprès de son amie, déposant les mets sur la table. "Et voilà, régales-toi, il y en a encore si tu veux. J'ai l'impression que tu peux être un vrai petit ogre quant il s'agit de chocolat." Et tout naturellement, il se mit à rire, taquinant de nouveau la jeune femme dans l'unique but de la rendre plus joyeuse.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Mer 2 Nov 2016 - 2:20
Worst movie ever
Je m’ennuuiieee. Ce qu’il peut être pourri ce film. Sérieusement, comment tu as pu acheter un navet pareil ? L’intrigue tient sur un timbre postal, le jeu d’acteur est nul et je ne parle même pas des dialogues. Tellement profond que j’en chercher encore la signification. Quel ennui... Et quelle histoire sans intérêt. Un dieu nordique banni parmi les humains qui doit apprendre l’humilité pour pouvoir revenir auprès des siens et... une fois qu’il l’a apprise, il préfère rester sur Terre. Et son pseudo-frère qui essaie de l’en empêcher parce que... Parce qu’il a des problèmes à régler avec son père et que c’est juste un emo ? Sérieux, c’est un Dieu de la tromperie ou un gosse de 14ans prêt à s’enfermer dans la salle de bain avec un cutter et un disque de Nightcore ? Wow, bravo, j’applaudis -de manière sarcastique- l’originalité là-dessous. J’aurai pu te décrire chaque scène avant qu’elle apparaisse à l’écran tellement ce film était prévisible. Prévisible et ennuyant. Quel est intérêt d’un truc pareil ? Je parie que c’est encore une de ces ‘œuvres cinématographiques’ tirée d’un de ces comics pour geek. Les mecs, arrêtez d’écrire et de lire ces conneries, ce n’est pas pour rien que vous n’êtes qu’une bande de puceaux no-life branché vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur des sites pornographique. A défaut de pouvoir se trouver une vraie femme, celle pixélisée sur le net feront l’affaire, c’est ça ? Pathétique... Et dire qu’il existe des producteurs qui ont accepté de donner de l’argent pour faire ce film... Et dire qu’il existe des gens qui aiment ce film en plus ! Car, évidemment, il a fallu que tu apprécies ce film, toi ! Et tu n’es pas la seule d’ailleurs, vu le silence qui a régné entre toi et ta grenouille de colloc’ pendant près de deux heures. Et en deux heures, tu as réussi non seulement à ne jamais décrocher de ce navet mais tu as aussi englouti tout ce gâteau au chocolat et le verre de jus d’orange allant avec. Heureusement que tu n’avais pas faim. Bravo, avec tout ce sucre, tu n’es pas prête à aller te coucher, sans compter les kilos en trop qui vont s’installer. Si tu pouvais éviter de ressembler à une baleine, ça m’arrangerait pas mal. Le film terminé, le blanc-bec décide de briser ce silence confortable et de prendre la parole. Blablabla, des banalités, ce mec n’est qu’une banalité, je ne crois pas qu’il soit apte d’une quelconque manière à servir mes intérêts, malheureusement. J’ai plus qu’à trouver un autre mâle assez...assez ‘homme’ pour se servir de toi comme quatre heures. Pourquoi tu n’as pas gardé le numéro de l’autre blond ? Il était plus intéressant lui et au moins, je n’ai aucun doute sur son hétérosexualité à lui. A moins qu’il ne soit bi... Qu’est-ce que tu en penses toi ? Ah oui... t’en a juste rien à foutre de ce que je raconte, c’est vrai. Tu préfères discuter avec l’autre empafé.
« Oui, oui c’était un bon film. Ils ont pris pas mal de liberté avec les légendes de mon pays mais j’ai bien aimé. » Toujours ce sourire si léger qu’il aurait pu s’effacer en une brise. Ce film est mauvais, et plutôt éloigné de tes standards habituels, mais il l’est assez on pour te vider l’esprit quelque temps, et c’est bien de ça dont tu as besoin en cet instant. Ne plus penser. Ne plus penser à rien. L’heure avance, Nate te le fait remarquer, mais heureusement pour toi, et malheureusement pour moi, il n’a pas envie de cesser cette séance cinéma. On voit qu’il ne connait pas le second film que tu as choisi ! Une horreur, dans tous les sens du terme, d’ailleurs. Tu acquiesces doucement à sa demande, un peu gênée de te faire servir de la sorte mais... tu n’as pas tellement le courage de te lever et de quitter la couverture douillette qu’il t’a mise sur les épaules. « J-je veux bien encore du gâteau. Et du jus aussi, merci. »
Super, une boulimique en devenir ! Si tu prends des fesses, ne viens pas te plaindre surtout ! Bon il s’exécute l’autre larbin ? Faudrait pas faire attendre la ‘princesse grosse fesses’ non plus. Ah, non, d’abord, il installe le second DvD dans l’appareil. Wow, mais c’est qu’il en profite pour te draguer là non ? Ou alors il s’agit du commentaire le plus lourd et le plus mal placé au monde. Hey, crétin, ce genre de chose, fallait le faire quand elle était vautrée sur toi, maintenant, c’est un peu tard. Réagis, toi ! Dis-lui que ce n’est qu’un lourd ! Mais non, bien sûr que non. Tu préfères rosir comme une pauvre dinde. C’est vrai que c’est le premier à complimenter tes choix de film mais ça n’excuse rien.
« Non, en fait, je n’aime pas les films de romance, ils se ressemblent tous au bout d’un moment. » Plus un pour la greluche, mais ne t’y habitue pas non plus. « Par contre, j’ai toujours adoré les films d’horreurs. Surtout les biens gores avec des effets spéciaux douteux. »
Et par douteux, tu veux dire complètement ratés et minables, bien sûr. Ah, enfin, il daigne te servir. Y’a pas à dire, la sauterelle ferait un horrible serveur, c’est certain. Cesse donc de lui sourire et de t’amuser de ces gestes théâtraux minable. Tu me fais honte. En attendant qu’il revienne avec trois kilos de sucre dans chaque main, tu récupères la télécommande et lance le DvD, juste le temps de passer les interminables et obligatoires pub et autres bandes annonces. Puis, tu mets la pause en attendant qu’il revienne. Bam ! ça c’est de la remarque que je n’aurai pas appréciée moi ! A ce point-là, on ne parle même plus d’ogre je crois, mais bien d’un aspirateur à chocolat ! Surtout quand tu déprimes, tu engloutirais tablettes sur tablettes si tu ne restais apathique au fond de son lit pendant des heures et des heures. Mais toi, tu ne le prends pas mal, bien que cette remarque te gêne. Jouant la contrariété, tu gonfles tes joues et fronces les sourcils avant de lui répondre.
« C’est pas vrai ! » Wow, ça c’est de l’argumentation de folie. Mais bien vite, ta fausse contrariété se brise en un fin rire durant à peine un instant. « C’est juste que... j’aime ça, c’est tout. » Tu te saisis de ta nouvelle assiette débordant de chocolat et de crème anglaise alors qu’il vient s’installer à tes côtés. A ton tour de le taquiner. « Je te préviens, tu risques d’avoir peur. Mais je n’arrêterai pas le film pour autant. »
Un bouton pressé et l’enfer commence. Oh, c’est ce volet ? Je crois que tu ne l’as vu que quoi... quatre ou cinq fois celui-là ? Un record. Je me souviens de son intrigue minable, pour peu que l’on puisse appeler ça une intrigue. Une bande de lycéens, du camping dans un vieux parc de loisir abandonné et un tueur à la hache rouillé. Ah, non, ce n’est pas celui-là. Ça c’était le premier volet.... Oui ! Je me souviens ! C’est celui où les lycéens reviennent à la vie par une espèce de rituel Voodoo complètement pété et où ils commencent à s’attaquer aux habitants d’un petit village par trop loin. Oui parce que c’est connu, les rituels Voodoo au beau milieu du Texas ramène toujours les lycéens à la vie sous forme de zombie. Je passe les détails, mais ce film est inutilement gore et les scènes tellement ridicules que... que tu en ris en fait. Oui, une fois ta seconde part de gâteau engloutie et l’assiette reposée, tu t’esclaffes devant des scènes telles que la pom-pom girl blonde qui se fait attaquer dans les vestiaires ou le fait qu’un groupe de résistants constitué des derniers survivants du massacre ne trouve rien de mieux à faire que de se retrouver au beau milieu d’un cimetière. Je passe aussi l’espèce de sous-intrigue avec ‘Brandon et Clarisse’, deux zombies du premier volet qui sont toujours amoureux après la mort et qui s’organisent un diner de cervelle en tête à tête sous la lune et milieu du stade. C’est complètement con comme truc, mais le pire, c’est que ce n’était pas prévu comme ça à la base. Ce film était censé être sérieux, mais le résultat final n’en est que plus risible. Après une bonne heure trente de petits rires et autres commentaires sur ce navet, la projection se termine sur une fin à la fois clichée et augurant malheureusement une suite. Il y en a bien eu trois autres en plus. Film à petit budget, facile à produire. En voyant le mot « the End » s’inscrire en lettre de sang sur l’écran, ton cœur se serre et ton sourire s’évanouit. Cette prétendue bonne humeur retrouvée s’effondre comme un château de carte et tu enfouis ton visage dans tes genoux. Tu sais ce qui va se passer, n’est-ce pas ? La soirée est terminée et tu vas devoir retourner dans ton lit. Seule. Déprimée. Seule. Tellement seule. Tu ne veux plus être seule. Mais tu n’as pas le choix. Ni toi, ni l’autre inutile ne peut rester éveillé toute la nuit. La fatigue finira pas le gagner et avec son travail... il ne peut se le permettre. La mélancolie s’empare de nouveau de toi alors que tu te perds dans la contemplation du sol. Non... Attends, c’est une blague ? Mais... t’es sérieuse ? Tu penses réellement lui dire ça ? Après tous les efforts que j’ai faits pour que lui fasse un pas -lubrique- dans ta direction, tu... vas finir par le faire de toi-même ? Wow, même moi je ne m’y attendais pas. Vas-y, et si après ça, il ne fait toujours rien pour se conformer à mon plan, je crois qu’on pourra dire qu’il n’est définitivement pas de ton bord. Tu resserres tes bras autour de tes jambes, angoissée de sa réaction à ta demande.
« Nate... J-je ne veux pas rester seule cette nuit. Est-ce... je peux rester avec toi ? »
Awn, dommage. Finalement, tu ne penses pas à ce que moi je pense. Tu veux rester avec lui mais pas pour pouvoir fauter avec lui. Juste pour avoir un peu de compagnie... Eh bien, on va voir ce que lui en pense. Tu te souviens ? C’est un homme et les hommes ne font jamais rien sans arrière-pensée.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Sam 5 Nov 2016 - 21:52
First Night Together ~
Le premier film s'acheva, marqué par l'obscurité soudaine de la pièce. Enfin, pas si soudaine que cela, seulement, Nate n'y avait guère prêté attention jusqu'à maintenant. L'irlandais se permit de commenter le film qu'il avait plutôt apprécié, espérant qu'il en était de même pour sa colocataire. Sa remarque ne fut pas dénuée de logique, car en effet, elle avait raison. Même si le jeune brun n'était pas spécialiste en la matière il lui semblait que la mythologie nordique était quelque peu différente. Malgré l'heure tardive, le vétérinaire lui proposa de nouveau de quoi se sustenter avant de passer au second film, si la belle était d'accord. Pour lui, la soirée n'était pas terminée et il sentait qu'Erika avait encore besoin de se changer les idées, même si son mal être ne passerait pas en quelques heures avec un gâteau au chocolat et un film, il le savait bien. Mais il ferait son possible pour lui venir en aide.
Mais avant de resservir son amie, Nate se permit de changer de DVD afin de se passer des diverses publicités et bandes annonces qui défileraient avant le début du film. Il se permit une remarque concernant la jolie bleutée, loin de s'attendre à la voir choisir un film de série Z. Sans doute lui était-il un peu trop dans les clichés. Ou peut-être avait-il l'habitude des romances avec son ex-petite amie ? Lui était ouvert d'esprit et pouvait s'intéresser à tout et n'importe quoi. L'étudiant ne put réellement se retenir de sortir la première chose qu'il avait en tête, à savoir que la jolie bleutée était des plus surprenantes, mais lorsqu'il posa les yeux sur elle, il s'en voulut presque instantanément en voyant son air gêné et ses joues teintées de rose. Bien sûr, il ne put s'empêcher de penser que cette couleur lui allait admirablement bien au teint.
L'européen fut heureux de constater que la gêne passa rapidement laissant place à une réponse tout de même inattendue qu'il le fit sourire. Plus il en apprenait sur elle et plus il se rendait compte qu'Erika ne manquait pas d'originalité, la rendant "spéciale" par rapport aux autres filles qu'il avait pu connaître. Une fois, le film inséré dans le lecteur, l'irlandais se saisit de la vaisselle de son amie afin de la servir, non sans un petit geste théâtral qui, à son grand bonheur, la fit sourire une fois de plus. Revenant quelques minutes plus tard, il déposa l'assiette et le verre sur la petite table non sans lancer une petite taquinerie à l'étudiante, amusé par la réaction de celle-ci. Le jeune homme vint la rejoindre dans le canapé, riant un peu.
"Je plaisantais, fais-toi plaisir voyons !" Ce fut au tour d'Eri de le taquiner, de manière plutôt bon enfant. Prenant un faux air sérieux, une moue tracassée, le jeune brun rentra dans son jeu. "Hmm ... Je perdrais beaucoup à ma virilité de mâle si c'était le cas, j'essaierais de contenir mon effroi." Il ne put se retenir de sourire, gâchant ce sérieux qu'il n'avait pu conserver que l'affaire de quelques secondes. Le film commença et ils se turent.
Durant celui-ci, Nate se permit d'observer son amie de temps à autre, amusé par ses commentaires et ses petits rires spontanés. Il était satisfait de voir qu'il avait pu lui remonter quelque peu le moral en cette soirée improvisée, loin de lui avoir déplu de son côté. Il ne manquait pas ne lancer quelques boutades sur certaines scènes assez irréalistes pour faire sourire un peu plus sa colocataire. Le film fini, l'européen réfléchit quelques instants.
"Ce film était assez ... distrayant et même si on peut clairement dire que c'est un navet, j'ai plutôt passé un bon moment ! On recommence quand tu veux Eri !" Son regard d'ambre se posa sur la suédoise, fronçant légèrement ses sourcils en voyant la mine renfrognée de son amie. "Hey ... Ca va aller ?"
La demande de la belle fut hésitante et Nate en resta quelque peu interdit, loin de s'attendre à celle-ci. Son coeur se serra en voyant cet état de fragilité dans lequel était actuellement la jolie bleutée. Restant quelques secondes muet, il s'approcha d'elle, passant un bras autour de ses épaules pour l'attirer vers lui, posant sa tête sur la sienne avant de lui répondre doucement.
"Bien sûr. Je te l'ai dit, je serais toujours là si tu as besoin de moi." Quelques minutes et Nate finit par se relever, éteignant télévision et lecteur DVD avant de débarrasser rapidement la vaisselle sale. Hésitant, il revint vers l'étudiante, souriant.
"Je vais enfiler mon pyjama. Tu peux ... t'installer en attendant."
Et il se dirigea vers sa salle de bain, appréhendant légèrement le fait qu'il ne passerait pas la nuit seul, mais il lui avait renouvelé la promesse d'être toujours là pour elle.
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Jeu 15 Déc 2016 - 22:30
False promise
Tu vas vraiment faire ça ? T’es sérieuse ? Alors que j’essaie depuis le début de la soirée d’inciter l’autre grenouille à faire le premier pas, Tu vas le faire ? Wow, même moi je n’en reviens pas là. T’as changé... Quand est-ce que tu as changé ? Et pourquoi tu ne m’as rien dit ? Ce n’est pas bien de me cacher des choses tu sais, même si tu te caches à toi-même « la chose » que je suis. Alors ? C’est quoi le plan ici ? Tu vas l’attendre dans son lit, comme il te l’a si bien suggéré et quoi ? Tu vas lui sauter dessus ? Peut-être qu’il aime les femmes entreprenantes après tout... Ou alors tu vas attendre patiemment que ses mains baladeuses fassent le reste ? C’est vrai qu’il est plutôt balèze quand il s’agit de mettre ses sales pattes dégoutantes là où il ne faut pas. Ah ! Tu ne vois de quoi je parle je parie, essentiellement parce que tu ne m’entends pas, mais je me souviens clairement de cet épisode dans les escaliers miteux de la bibliothèque abandonnée et figée. ‘Pour t’empêcher de trébucher’, bien sûr, et moi, je suis une bonne-sœur au couvent de l’île ! La bonne blague, je suis sûre et certaines qu’il a apprécié d’avoir ta personne tout proche de lui... Comme dans ton lit, un peu plus tôt aujourd’hui. Rien de tel qu’une petite poupée sans consentement pour passer du bon temps, non ? Comment pourrais-tu le repousser dans ton état de dépravation ? La réponse est simple, tu ne pourrais pas. Tu ne pourrais pas repousser sa ‘tendresse’, ou plutôt son envie dévorante qui laboure le ventre de chacun de ces répugnants hommes sur cette planète. Soit. Si ça peut servir mes intérêts, pourquoi m’en plaindre ? Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer et après, j’aurai droit à toutes les jolies bombasses qui gambadent sur cette île. Un véritable jardin d’Eden où les fruits les plus délicieux sont à portée de main. De ma main. Enfin, si j’en avais une. Et vu que ce n’est pas le cas, je vais devoir me rabattre sur les tiennes. Surtout, garde-les toujours aussi douce, pour que lorsque tu les passeras sur la peau veloutée d’une belle blonde, tu le fasses frissonner comme il faut. Oh... J’ai hâte ! Si hâte ! Si seulement tu n’avais pas seulement en tête l’idée d’avoir une compagnie platonique cette nuit ! En quoi ce serait un problème que tu uses de cette chère grenouille pour te sentir mieux, après tout ? A ta place, j’aurai déjà été courir les plus belles dans les bars au lieu de me morfondre inutilement pendant des jours sur une photographie stupide. Chacun sa manière de faire le deuil d’une relation, mais la tienne est stupide et sans le moindre intérêt. Oui, comme ta personne. Comme ta vie. A ta question sous-entendant tant de dépravation à mes oreilles, ce cher irlandais répond affirmativement, tout en venant se coller un peu plus à toi. Doucement, grenouille, attend au moins d’être dans la chambre avant de la presser ainsi ! Tu resserres légèrement ton étreinte autour de tes genoux avant de te détendre, rassurée qu’il ne prenne pas mal cette demande. Vraiment ? Comment veux-tu qu’il la prenne mal ? S’il parle le même langage que tous ces autres porcs masculins, tu viens littéralement de lui donner l’autorisation et à l’accès à une belle partie de jambe en l’air sans lendemain. Et ça, aucun mâle ne peut y résister. Même pas le plus vert qui soit. Il finit par se détacher de toi et par rejoindre la salle de bain, t’invitant à rejoindre son lit. Ah ! Il n’aura pas hésité longtemps le bougre ! Mais sur ce coup-là, même moi je peux le comprendre. A peine la porte de la salle de bain se referme que tu te lèves et rejoins ta propre chambre. Hey, qu’est-ce que tu me fais là ? La nuit de débauche est dans l’autre pièce. Oh ! Oui, forcement. Forcément, tu te dois de mettre ton pyjama. Tu rejoins ton armoire, te disant que la moindre des choses serait que tu enfiles quelque chose de propre. Oui, c’est le minimum quand même. Tu n’hésites pas longtemps avant de t’emparer d’une chemise de nuit -tu en as des tas, c’est dingue- bleu pâle couverte du col au bord de motif en forme de flocon de neige. Ces motifs luisent un petit peu à la lumière et tu t’en amuses, comme la bonne gamine que tu es. Quel intérêt de choisir ce vêtement avec soin puisque qu’il va rester maximum dix minutes sur tes épaules ? Tu es sûre que tu ne préfères pas lui faciliter la tâche en arrivant dans ses bras en tenue d’Eve ? Ce sera parfait ça, au cas-où il n’a pas bien compris le message sous-jacent que tu lui envoies sans t’en rendre compte. Petite allumeuse. Avec une lenteur que tu sembles calculer, tu retires tes vêtements un à un et les plies avec soin. Hm, tu aurais pu choisir une dentelle plus sexy comme bas, tu ne crois pas ? Un peu de classe, que diable ! Un dessous en coton blanc, il risque de croire que tu es encore au collège, sérieux ! Mais une fois encore, tu m’ignores. Tu m’ignore et enfile ta chemise de nuit qui ne sera que temporaire. Puis, sans plus de cérémonie, tu ressors de ta chambre et te dirige vers la sienne. Il ne s’y trouve pas encore. Une chose est sure, il est moins bordelique que toi, même s’il n’a vraiment aucun style pour choisir ses meubles.
Hésitante, tu t’avances vers le lit bien refait et t’installe dans les épaisses couvertures. Tu le sens ? Oui, bien sûr que tu le sens, tout ici est imprégné de l’odeur de ce cher Nate. Quelque chose qui te rassure même si en songeant brièvement la scène dans ta tête, tu te mets à rosir légèrement. Ah ? Enfin tu te rends compte des signaux dépravés que tu lui envoies ? Pas trop tôt. Mais ce n’est pas ça qui va te faire sortir de ses draps, n’est-ce pas ? Ah ! Sous tes grands airs, tu ne vaux pas mieux que les autres, au final. N’empêche... Je commence un peu à douter là... Tu ne feras pas le premier pas, même si tu ne pourras le repousser... Mais, et si lui ne le faisait vraiment pas non plus ? Vraiment, une tentation pareille, tout le monde y cèderait... à moins de ne pas être du même bord. C’est vrai que quand j’y repense, il n’a pas ramené la moindre fille ici. Et si... il n’aimait pas ça en fait ? Oh, c’est mauvais ça, très mauvais pour moi. Mais non, ce n’est pas possible. Sur tous les mecs de cette île, tu ne peux pas être tombée sur le pauvre gars, le seul à préférer l’autre bord quand même ? Nous verrons bien, si ses mains baladeuses rejoignent ta peau pour se glisser sous tes tissus ou pas. Tu reposes ta tête sur l’oreiller. De toute manière, tu as décidé, tu ne partiras plus. Enfin, il daigne se montrer, apprêté pour la nuit. Gênée par la situation, tu oses à peine le regarder. Tu n’aimes pas être comme ça, te montrer ainsi, faible, déprimée, fragile. Mais ma chère c’est ainsi que je te vois tous les jours moi. Eventuellement, il finit par s’installer à tes côtés et tu finis par briser ce silence pesant.
« Désolée de m’imposer ainsi... » Ah ! Désolée, tu ne l’es pas le moins du monde ! On dirait une petite fille apeurée par un cauchemar mais, bien vite, c’est certainement la femme en toi qui va l’intéresser et je ne parle pas de ma plantureuse personne. « Je...Hm... bonne nuit... ? »
Oh oui, la nuit va être bonne. Pas forcément pour moi, mais elle nous mènera à tellement plus intéressant. Tu te blottis dans les couvertures, sans trop oser t’approcher de celui que je nommerais ton futur amant et finis par fermer les yeux. Pour combien de temps ... ?
Invité Invité
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole Ven 16 Déc 2016 - 23:53
So cute. Really ...
Tout en gagnant sa chambre, Nate commençait à se demander s'il n'avait pas été trop loin en acceptant la requête de la belle. Mais rapidement, il balaya cette idée de sa tête. Elle était son amie. Son amie avait besoin de lui. Et s'il fallait qu'il partage un peu de son espace et un peu de son temps pour qu'elle se sente mieux, il le ferait volontiers. L'irlandais était loyal, bien qu'un peu trop naïf sans doute la plupart du temps. Afin de ne pas être surpris par la venue d'Erika dans sa chambre, celui-ci se rendit dans sa salle de bain après avoir attrapé un pantalon de pyjama noir et un simple T-shirt blanc qu'il porterait pour la nuit. Il n'était guère habitué à porter de haut pour la nuit à l'accoutumé, son pouvoir de lumière rendant sa température corporelle un peu plus élevée que la normale, mais il ne pouvait se résoudre à s'imposer à moitié nu à l'étudiante au coeur meurtri.
Bien qu'il n'y avait guère de raison de l'être, l'européen était quelque peu nerveux à l'idée de partager son lit avec une jeune femme, chose qu'il n'avait pas fait depuis très longtemps. Non pas en raison de ce à quoi cette situation aboutissait la plupart du temps, il n'en avait aucune intention, l'idée ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Simplement, il avait peur d'être maladroit, dans ses mots, dans ses gestes. Qu'attendait-elle exactement de lui ? La simple présence ? Ou une légère proximité ? Depuis quand ne s'était pas pris la tête à ce point pour un simple détail ? Longtemps ... La bleutée était parvenu à le mettre dans tous ses états. Soupirant, il vint observer son reflet dans le miroir, fixant ce regard d'ambre qu'était le sien avant de s'emparer de sa brosse à dents, continuant à réfléchir tout en poursuivant sa tâche. Une fois terminé, le vétérinaire quitta la pièce pour rejoindre sa chambre, là où la belle l'attendait déjà, blottie dans ses draps.
Se stoppant un instant, il contempla un instant ce tableau si agréable, plus qu'il ne le pensait. Il devait le reconnaitre, sa colocataire était jolie. Très jolie. Mignonne avec cette légère teinte rosée sur ses joues et cet air gênée qui régnait sur son visage. Profitant qu'elle ne lui accordait aucun regard, un léger sourire ourla ses lèvres, son coeur s'emballant quelque peu. Beaucoup trop jolie. Difficile pour un homme de résister à une telle tentation finalement, même pour ce cher Nate. Bien entendu, celui-ci se comporterait en parfait gentleman avec la suédoise. Il serait là pour elle, en tant qu'ami. Jamais le mage de lumière ne pourrait profiter ainsi de son chagrin induisant une certaine fragilité afin de passer du bon temps. Il était bien trop correct pour cela. Alors, comme pour détendre l'atmosphère, il lança un petit "Hey !" avant de venir se glisser à ses côtés, laissant tout d'abord une certaine distance entre eux. Alors qu'il analysait la situation, lui-même rosit un peu, mais le jeune brun se reprit rapidement lorsque son amie lui adressa la parole, démentant ses dires.
"Non Eri, tu ne t'imposes pas. Je t'ai dit que je serais toujours là. De jour comme de nuit."
Ses pupilles d'ambre ne se détachait pas de son visage de poupée, elle avait bien meilleure mine que lorsqu'il l'avait délivrée de sa couette. Il s'amusa des petits flocons ornant le col de sa chemise de nuit, appelant à un certain côté enfantin de la part de la jeune étudiante. Il trouvait cela particulièrement adorable pour être honnête. L'hésitation qui s'invita de nouveau dans la voix de la bleutée le conforta dans l'idée de la rassurer.
"Allez, viens ..."
Décidé, il finit par s'approcher d'elle, veillant à ne pas poser ses mains à des endroits qui pourraient la gêner et l'attirant doucement contre lui. Correct, il le serait, bien qu'il ne pouvait qu'apprécier de ressentir le doux contact de la jolie jeune femme. L'enserrant dans ses bras, il caressa doucement la chevelure d'azur avant de déposer un baiser sur son front, soufflant quelques mots à son intention.
"Bonne nuit Eri ... Et ne t'inquiètes pas, tout finira pas s'arranger, je te le promets."
Levant ses iris de dorure vers le lustre, un simple clignement de paupière suffit à plonger la pièce dans la pénombre. S'installant au mieux pour que la belle se sente à son aise, il finit par poser sa tête contre son oreiller, cherchant à trouver le sommeil alors que son coeur palpitait certainement un peu trop rapidement à son goût. L'appréhension certainement.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole
And you cry, you cry and cry again. How pathetic feat. Nate J. Cole