Date d'inscription : 06/09/2016 Occupation : Étudiante, employée du café étudiant Sexualité : Hétérosexuelle Messages : 559
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Sujet: Un café, monsieur? [PV Arima] Dim 16 Avr 2017 - 20:09
« Le travail, c'est la santé! »
Un café, monsieur?
Miya était sur l'île depuis plusieurs mois maintenant et avait tranquillement fait son nid dans ce nouvel environnement. Elle n'avait pas encore trop de connaissances, hormis Hiiagara (et Xyumu, mais pouvait-on réellement la considérer comme telle alors qu'elle ne l'avait vu qu'une seule fois?). La gameuse n'était pas tellement du genre à aller vers les gens, sauf dans le cadre de son travail (pas trop le choix hein, puisqu'elle servait les clients du café). Du coup, elle se retrouvait seule la plupart du temps, sauf lorsque le médecin lui donnait des cours de premiers soins. Ça lui pesait un peu, mais en même temps, elle avait peur de tomber sur des gens qui lui feraient du mal. Elle n'osait donc pas trop se lier aux autres.
Bref tout ça pour dire qu'aujourd'hui, c'était jour de boulot, elle n'avait pas cours de la journée. Il n'y avait pas grand monde dans le café à cette heure-ci, il était assez tôt, le trafic du matin avant les cours était passé donc la majorité des étudiants étaient en classe. Quelques personnes étaient attablées çà et là, ceux qui séchaient et les autres qui, comme elle, n'avait pas de cours ce matin. D'ailleurs, l'un d'entre eux lui était bien inconnu, il devait être nouveau. L'étudiante était du genre très observatrice et commençait plus ou moins à reconnaître les habitués du café. Lui par contre, elle était certaine de ne l'avoir jamais vu auparavant.
Miya lissa sa robe de serveuse avant de s'approcher de lui, un doux sourire aux lèvres.
« Bonjour. Je peux vous servir quelque chose? »
Même si la majorité de ses clients avaient son âge, c'était une question de politesse que de les vouvoyer. M'enfin, en japonais surtout, puisque l'anglais n'avait pas cette forme de déférence. Ce qui était vachement compliqué sur Awashima, c'était, entre autres, l'abondance des langues s'y côtoyant. Heureusement pour elle, elle parlait également très bien l'anglais, ce qui la sauvait la plupart du temps. Mais elle commençait toujours en japonais, puisque c'était sa langue maternelle.
Arima avait décider de prendre sa pause au café étudiant, quoi de plus normal pour sa première journée à l'Université ? Il avait juste fait un petit détour pour aller chercher un livre, Croc Blanc, de Jack London. Aussi loin qu'il s'en souvenait, il avait toujours aimer ce livre, l'histoire simple mais émouvante d'un petit loup du nom de Croc Blanc. Enfin bref là n'était pas le sujet n'est-ce pas ? Il se posa à une table calmement et commença sa lecture quand une voie interrompit, et pas n'importe quelle voie.. Du japonais. UNE japonaise. Il déposa alors son livre et regarda l'origine de cette voie, une jeune femme, pas beaucoup plus jeune que lui, et, pour être parfaitement honnête, pas laide du tout. Était-ce la robe de serveuse ou bien son joli visage ? Il n'en savait rien, mais sa beauté n'en était pas moins indéniable. Il sourit alors et répondit dans la même langue que la jeune femme, avec un accent français parfait lorsqu'il demanda une viennoiserie avec son café.
- Un cappuccino avec un parfait à la fraise, je vous en serez reconnaissant... Mlle ?
Il posa sa joue droite sur son poing droit fermer en la regardant, le mouvement faisant ressortir les plaque de sa chemise blanche, des plaques, qui, en vu de la nationalité de la jeune femme, lui rappellerait sûrement des souvenirs de son pays natal. On pouvait aussi voir qu'il était plutôt musclé , vu que sa tenue en montrais assez. Elle était composée d'un pantalon sombre avec une chaîne sur le côté gauche, des chaussures de même couleur, et une chemise blanche aux manches retroussées avec deux boutons retiré au niveau du col. Il attendit donc calmement la réponse, voir la possible réaction quand aux plaques, vu que malgré sa maîtrise parfaite du japonais, elle pouvait tout aussi bien ne pas venir du Japon. Mais si elle venait du Japon, elle serais possiblement la première japonaise d’approximativement son âge qu'il croiserait depuis son arrivé sur cette île. Voir même la première japonaise tout court. Il la regarda donc, sans perdre son sourire, tout en feuilletant son livre par moment. Non pas qu'elle l'ennuyait, loin de là, mais sa passion pour les livres prenait souvent le dessus sur une discussion, bien que là, il faisait l'effort pour ne lire que du coin de l’œil, et de temps en temps. Se souvenant d'une chose importante pour sa commande, il fouillant dans la poche de son pantalon et sorti son porte-monnaie. Un portefeuille simple en cuir noir, donc il sorti un billet, ignorant totalement les prix, encore un peu confus quand à la monnaie de l'île.
- Désolé, je ne suis pas encore vraiment habitué au système économique de l'île, sans compter que c'est mon premier jours à l’université, mais vu que j'ai quelques heures de trous...
Il se gratta derrière la nuque avec gêne en riant un peu. Il es vrai que sur le coup, il n'avait pas songer à l'argent, une chance pour lui, il n'avait pas encore pris son repas du midi. Au pire il ne mangerait pas au déjeuner, ce n'était pas bien grave après tout, il se rattraperait le soir.
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Miya Hisakawa 8 ★ - Thief
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Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Mar 18 Avr 2017 - 1:30
« Le travail, c'est la santé! »
Un café, monsieur?
Miya fut agréablement surprise lorsque l'inconnu lui répondit en japonais. Ça arrivait à quelques reprises tout de même, mais beaucoup ne parlaient pas japonais. Règle générale, on lui répondait en anglais.
« Un cappuccino avec un parfait à la fraise, je vous en serai reconnaissant... Mlle ? »
« Hisakawa. »
La jeune femme ne donna que son nom de famille, c'était d'usage au Japon et puisqu'il parlait la langue du pays, il comprendrait certainement. La serveuse remarqua vite fait les plaques militaires, mais ne fit aucun commentaire à ce sujet, elle se contenta d'aller chercher, pour commencer, sa viennoiserie et de mettre le café en route. Elle déposa donc l'assiette devant lui et jeta un œil au livre qu'il lisait — en japonais d'ailleurs — : Croc-Blanc. Un classique.
« Désolé, je ne suis pas encore vraiment habitué au système économique de l'île, sans compter que c'est mon premier jour à l’université, mais vu que j'ai quelques heures de trous... »
Miya sourit et se pencha vers lui pour regarder ce qu'il avait en main avant de dire :
« Vous en avez assez avec ce billet. »
La gameuse lui rendit simplement quelques colizens en échange de son billet et ajouta :
« Vous venez d'arriver, donc. »
C'était plus une phrase de convenance, Miya avait déjà comprit, au premier coup d’œil, qu'il venait de débarquer sur l'île. D'une, elle ne l'avait jamais vu dans le coin, mais surtout, elle était très observatrice en général. Et comme il venait en plus de lui dire qu'il n'avait pas l'habitude de la monnaie...
Elle aussi avait eu du mal au début, c'était si différent des yens. Et pour bosser comme serveuse, il fallait connaître la monnaie, c'était plus qu'essentiel. Heureusement, elle apprenait vite (bien l'une des seules choses qu'elle arrivait à faire vite d'ailleurs) et s'était donc adaptée plus rapidement que la majorité des gens.
C'est en souriant qu'elle se redressa et qu'elle reprit la parole, dans un élan de gentillesse qui lui était usuelle.
« Ne vous en faites pas, on s'y fait vite. »
Enfin, tout dépendait des gens... Pour elle, ça aurait été bien compliqué s'il n'y avait pas eu Hiiagara pour la prendre en charge les premiers jours... En songeant à son ami, elle eut un petit sourire un peu triste sans même se rendre compte. Ça faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu. Elle espérait qu'il allait bien et qu'il ne s'était pas à nouveau mis dans une sale situation, comme il en avait l'habitude...
Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Mar 18 Avr 2017 - 16:56
Discussion
❝ Si rien ne change, provoque le changement ❞
Il hocha calmement la tête, soulagé d'avoir assez d'argent pour payer sa commande. La prochaine fois qu'il se ferait emmener contre son gré sur un territoire inconnu, il serait sûr de demander une notice. Il était assez ennuyeux de ne pas pouvoir survivre économiquement parlant, et l'ignorance des coutumes locales lui poseraient possiblement problème dans le futur. Enfin peu importait à l'heure actuelle dans tous les cas. Enfin bref, là n'était pas la question, il était vraiment heureux de rencontré une japonaise, qui en plus semble bien connaître l'île et ses coutumes.
- Ah ? J'en suis rassuré alors... La prochaine fois qu'on me kidnappe je demanderais une notice de vie.
Il avait dit ça sur un ton plaisantin, dans le but de détendre un peu l'atmosphère, lâchant un rire, assez léger afin de ne pas déranger les autres. Enfin bref, il décida de, au cas où, se décaler un peu pour laisser à la jeune femme une place, vu qu'elle semblait un peu intéressée par l'ouvrage, et il ne serait pas surpris qu'elle veuille discuter.
- Et en effet je viens d'arriver, je m'appel Kuronushi... Arima Kuronushi, Mais mes amis m'appel le plus souvent par mon prénom, ou juste Kuro-kun.
Il feuilleta son livre pour en lire quelque passage en souriant, aucun doute que Hisakawa était une femme très gentille, et très belle aussi. Sa beauté, elle on ne pouvait pas lui retiré, en revanche sa gentillesse, c'était peut-être simplement lier à son emploi. Bien qu'il en doutait, il se dit qu'il se ferait une meilleure opinion d'elle en lui parlant un peu, et puis, vu le peu de monde présent, elle ne devait pas croulé sous le travail, et puis si c'était le cas elle refuserait certainement tout discussion de toute façon. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il était un rustre simplement là pour son café et terminé. Non, il était indéniable qu'elle l’intéressait. Dans tous les cas il voulait en savoir plus, sur elle comme sur cette île. Il attendit donc qu'elle accepte de se joindre à lui, en profitant pour essayer de trouver un sujet de conversation. Il ignorait trop de chose sur elle.. En fait, il ne savais qu'une chose, c'est qu'elle était japonaise.. Bon, cela dit... Le sujet de discussion pourrait être d'en savoir plus sur elle en fait. Bon, pas une si mauvaise idée mine de rien.
- D'où viens tu ? Enfin je veut dire, dans quelle ville du Japon ?
Il sourit en la regardant, lui montrant qu'il voulait vraiment en savoir plus sur elle, ce qui était normal après tout, elle en savait bien plus que lui sur l'île, elle était jolie et sympathique, que de qualités ne pouvant que donner envie de mieux la connaître n'es-ce pas ? Puis il tilta...
- Dit, il n'y a pas un moyen de contacter le monde extérieur ? J'aimerais au moins rassuré mes parents, ils doivent être morts d'inquiétude à l'heure qu'il est...
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Miya Hisakawa 8 ★ - Thief
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Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Jeu 20 Avr 2017 - 18:11
« Le travail, c'est la santé! »
Un café, monsieur?
Miya sourit à la phrase du jeune homme, une notice plus explicite que cette fichue lettre de A. aurait en effet été plus qu'appréciée. Franchement, ils ne s'étaient guère forcés pour leur expliquer un peu ce qu'ils devaient faire au départ, ils se contentaient juste de les abandonner sur la plage comme de vulgaires coquillages. Bref, c'était bien loin pour elle tout ça maintenant, mais quand même, quand elle y repensait, elle ne pouvait s'empêcher d'être exaspérée.
« Et en effet je viens d'arriver, je m'appelle Kuronushi... Arima Kuronushi. Mais mes amis m'appellent le plus souvent par mon prénom, ou juste Kuro-kun. »
Miya sourit simplement, un peu étonnée de ces précisions sur ses surnoms. Est-ce qu'il voulait lui faire comprendre qu'elle pouvait l'appeler par son prénom? Plutôt étrange... Elle ne fit pas de commentaires, le laissant simplement continuer sur sa lancée.
« D'où viens-tu ? Enfin je veux dire, dans quelle ville du Japon? »
Miya n'était pas du genre à parler spontanément d'elle, généralement, elle laissait les autres lui poser des questions et décidait si elle voulait y répondre ou non. Le jeune homme semblait avoir besoin d'un peu de compagnie, ce qu'elle pouvait tout à faire comprendre puisqu'il venait de débarquer, il ne connaissait donc personne encore. Et cette solitude pouvait être pesante, Miya le savait mieux que personne, ayant eu une vie particulièrement solitaire. Voir d'autres personnes en souffrir lui était donc très désagréable, même si c'était de parfaits inconnus.
Elle décida donc de répondre simplement en souriant:
« De Kyoto. Tu connais un peu? »
En tant que grande ville japonaise, tout le monde connaissait plus ou moins, déjà de nom c'était certain, mais pas mal de gens n'y avaient jamais mis les pieds. C'était surtout ça le sens de sa question.
« Dit, il n'y a pas un moyen de contacter le monde extérieur ? J'aimerais au moins rassurer mes parents, ils doivent être morts d'inquiétude à l'heure qu'il est... »
Miya soupira un peu, comprenant très bien ce qu'il voulait dire. Elle se retourna vers le comptoir, se levant sur la pointe des pieds pour vérifier le café qui semblait être prêt. Elle lui fit signe d'attendre le temps de le lui servir, puis revint avec sa commande complète. Voyant qu'il lui avait laissé une place, elle s'assit à sa table pour lui expliquer un peu.
« Disons que c'est un peu compliqué... Rien ne nous empêche de contacter notre famille, mais malheureusement, nous ne pouvons pas leur dire grand chose. »
La gameuse appuya sa tête dans sa main, réfléchissant à la suite de sa réponse. Pour elle, ça avait été si simple, son père n'avait posé aucune question à laquelle elle ne pouvait répondre, ce qui l'avait d'ailleurs rendue très perplexe. On aurait dit qu'il avait comme eu l'intuition qu'elle ne pouvait pas parler librement... Bref, c'était très étrange, mais au final, cela l'avait bien soulagée.
Le regard de l'étudiante s'égara un instant vers la tasse de café brûlante qui laissait échapper quelques volutes avant d'enchaîner.
« On ne peut pas leur dire où on est, ce qui nous est arrivé, ni rien à propos de nos pouvoirs. Ça réduit pas mal le champs des explications possibles à donner... »
Elle se demandait d'ailleurs pas mal comment les autres avaient fait au final, ce qu'ils avaient bien pu dire à leurs proches. Certains n'avaient sans doute personne à contacter, mais les autres? Avaient-ils coupés les ponts? Pour Miya, ce serait impensable de faire une telle chose... Rien que d'y songer elle sentait son cœur descendre dans le fond de son estomac. Elle ne pourrait jamais abandonner son père, jamais. Et puis... Il y avait son meilleur ami aussi, à qui elle avait dû mentir effrontément... C'était vraiment difficile à vivre tout ça.
Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Jeu 20 Avr 2017 - 19:33
Réponses et réconfort
❝ Si rien ne change, provoque le changement ❞
Il sourit calmement en hochant la tête, écoutant attentivement tout ce qu'elle pouvait bien lui apprendre sur cette île. Après tout la moindre information pouvait lui être utile pour le coup. Quand elle évoqua Kyoto, il sourit en la regardant.
- Bien sûr, c'est la bas que mon père est né, et aussi la bas qu'il à rencontré ma mère. J'ai moi-même eût quelques fois l'occasion d'y aller, mais le plus souvent pour le travail que par plaisir personnel. Fort malheureusement, c'est une très jolie ville.
Il écouta la suite, bien plus importante à l'ordre du jours, le contact avec le monde extérieur. Il avait quelques « codes » avec son père pour ce genre de situations, mais comment lui expliquer qu'il était retenu contre son gré sur une île en mouvement perpétuel. Il en allait de même pour la localisation... Ça ne se ferait pas en un jours, mais en supposant que l'île fait un cycle de déplacement régulier, il pourrait tracer son trajet à l'aide des étoiles et ainsi, avec un peu de temps, tenter d'anticiper les mouvements de cette île. Il sourit donc à la belle serveuse et secoua doucement la main de droite à gauche.
- Oh ne t'en fait pas, je n'aurais qu'à dire que je suis en mission classée secret défense, il était dans le métier avant moi, il comprendra.
Il soupira un peu en regardant sa montre, à l'heure qu'il était, sa mère devait être au travail et son père... Très probablement en train de l'aider. Bon ce n'était pas d'une urgence absolue pour le moment, et puis il préférait obtenir plus d'infos avant de les contacter. Néanmoins, il devait se montrer discret, si il avait bien à faire à des dieux... Nul doute qu'ils pourraient possiblement manipulés la mémoire des ses parents, voir pire. Quoi qu'il en soit, il était encore trop tôt. Voyant qu'elle se sentait mal, et se doutant de la raison, il sourit et pris doucement la main droite de la jeune femme.
- T'en fait pas, je suis sûr qu'ils comprendraient si ils étaient à ta place, tu n'as pas à t'en vouloir, tu n'es pas venue ici de ton plein gré, tu n'as pas choisit d'avoir ces pouvoirs. Tout comme tu leurs à menti par obligation. Pour être franc avec toi, je suis admiratif devant la façon que tu t'es faite à ça malgré toi, ce n'est pas donner à tout le monde tu sais ? Je connais des gens qui auraient déjà craqués.
Il sourit en la regardant dans les yeux, caressant doucement le dos de sa main avec son pouce pour la détendre et tenter de la rassurée un peu. Il n'était pas, en temps normal, quelqu'un de très sociable, et encore moins compatissant vis à vis des inconnus mais là.. Elle semblait si fragile, et pourtant si forte à la fois. Il ignorait si c'était un genre de coup de foudre, ou bien même le simple fait qu'ils partageaient la même galère, mais il ne pouvait juste pas la laisser tomber de la sorte, il se sentait comme obligé de lui venir en aide. Peu lui importait la raison, dans le fond il sentait qu'il devait la protégée, coûte que coûte. Peut-être son instinct de militaire qu'il s'était fait au fil du temps.. Le soldat au service de son pays qui se devait de protéger ces citoyens à n'importe quel prix. Mais là, la seule personne présente pour lui était cette jeune japonaise qui avait répondu à ses questions et l'avait aider, même si elle n'y était pas obligée.
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Miya Hisakawa 8 ★ - Thief
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Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Ven 21 Avr 2017 - 3:43
« I don't understand why you're so cold. »
Un café, monsieur?
L'étudiante sourit légèrement à l'évocation de sa ville natale. Eh bien, il connaissait apparemment, même s'il s'y était rendu en grande majorité pour son travail. Qui était... L'armée, probablement, vu ses plaques. Enfin, peut-être aussi avait-il changé de métier, même s'il semblait plutôt jeune.
« Oh ne t'en fait pas, je n'aurai qu'à dire que je suis en mission classée secret défense, il était dans le métier avant moi, il comprendra. »
Elle avait vu juste, il était militaire de profession donc. Eh bien... C'était... Quelque chose. Pour Miya, qui ne voyait de la violence physique qu'à travers ses jeux vidéos et plus récemment lorsque Hiiag était revenu blessé d'une de ses escapades, le métier de militaire était très loin de sa réalité et cela lui convenait par ailleurs parfaitement. Elle n'aimait pas ça du tout, et il ne fallait pas lui parler d'armes à feu non plus... Pour elle, ça n'aurait simplement jamais dû être inventé.
Trop dans ses pensées, elle ne remarqua pas le geste d'Arima qui vint poser sa main sur la sienne. Surprise, elle sursauta et eut un léger mouvement de recul.
« T'en fait pas, je suis sûr qu'ils comprendraient s'ils étaient à ta place, tu n'as pas à t'en vouloir, tu n'es pas venue ici de ton plein gré, tu n'as pas choisit d'avoir ces pouvoirs. Tout comme tu leur as menti par obligation. Pour être franc avec toi, je suis admiratif devant la façon que tu t'es faite à ça malgré toi, ce n'est pas donné à tout le monde tu sais ? Je connais des gens qui auraient déjà craqué. »
Mal à l'aise face à ce laïus qui lui semblait sortit de nulle part, la gameuse retira sa main et la déposa sur ses cuisses. D'où sortait-il tout ce... beau discours? C'était comme s'il avait lu ses pensées... C'était la deuxième fois qu'elle se disait cela en quelques mois et c'était extrêmement désagréable pour le coup. Elle savait qu'il avait probablement voulu être gentil, simplement. Mais son ton paternaliste, alors qu'il était certainement à peine plus âgé qu'elle, la fit grimacer. Son expression se ferma imperceptiblement et elle recula sa chaise, comme pour lui faire comprendre de ne pas réessayer de la toucher.
« Tu ne me connais pas. »
Cette simple phrase résumait à peu près tout ce qu'elle pensait. Elle n'aimait guère qu'on s'insinue ainsi dans sa vie privée sans son consentement, et encore moins de la part d'un parfait inconnu. Il prenait un peu trop ses aises avec elle et elle détestait ça au plus haut point.
L'étudiante était naturellement méfiante envers les gens, et ce, depuis toujours. Du plus loin qu'elle se souvenait, elle préférait être seule ou simplement avec ses parents et avait donc développé une passion dévorante pour les jeux vidéos qui l'occupaient très bien. Ça et la compagnie des animaux qu'elle trouvait habituellement bien plus rassurante que celle d'un être humain. Les humains pouvaient être méchants et cruels, pas les animaux. Elle mettait en général beaucoup de temps à se lier aux autres (elle avait donc passé la majorité de son enfance seule) et quand quelqu'un devenait trop intrusif à son goût, elle fuyait, tout bonnement.
Profitant du fait qu'un client lui faisait signe, elle se leva de sa chaise, lissa à nouveau son uniforme, comme pour se donner une contenance, et s'éloigna du militaire afin de faire son boulot. Providentielle clientèle, elle avait l'excuse parfaite pour s'éloigner d'Arima. Elle prit sa commande avant de retourner derrière le comptoir pour la préparer, levant les yeux une seule fois pour regarder ce qu'il faisait. Plus pour surveiller ses faits et gestes qu'autre chose, d'ailleurs...
Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Ven 21 Avr 2017 - 12:34
Plus de questions
❝ Si rien ne change, provoque le changement ❞
Il regarda la serveuse s'en aller, ayant bien pris en compte tous ses gestes. La conclusion était simple... Une anthropophobie relativement avancée. Sur le coup il s'en voulait, il songea donc à s'excuser plus tard, mais pour l'heure, elle avait du travail... Il sirota donc son café en lisant son livre dans le calme et la concentration la plus absolue qui soit. A le regarder, rien ne pouvait le déranger, le perturber. C'était une de ses grandes qualités après tout, sa concentration hors norme. Mais il semblait plutôt plonger dans ses pensés à dire vrai, dans le fond, il cherchait un moyen de s'excuser sans effrayer la jeune femme. Il ferma son livre qu'il venait tout juste de finir, et s'approcha du comptoir. Il avait avec lui sa tasse de café vide et l’assiette dans lequel avait était servi son gâteaux.
- Hisakawa.. Tout d’abord je tien à m'excuser, je ne pensais pas à mal, je voyait bien que tu allais mal alors j'ai voulu te réconforter. Mais je me rend compte que je n'ai fait qu'empirer la chose, je ne voulait pas m’immiscer dans ta vie privé ou quoi que ce soit je t'assure. Ensuite, le café était parfait, rien à redire quand à la qualité du service, tu à même pris la peine de m'aider alors que rien en t'y obligée, et pour cela tu a ma gratitude la plus profonde.
Il posa son livre sur le comptoir avec ses couverts, s'inclinant comme le veut la tradition pour s'excuser de façon plus formelle et plus approprié en vue de la gravité de la chose. Il redressa simplement le visage pour observer la jeune femme.
- Je ne sais pas si tu es amatrice de livres... Mais je te prie de l'accepter en guise d'expiation de mes fautes. Et si jamais tu est dans le besoin, que tu à des problèmes ou juste besoin de te confier à quelqu'un, n'hésite pas à me contacter, c'est le moins que je puisse faire.
Il y avait son numéro de téléphone inscrit sur la première page du livre, une simple précaution de sa part pour si il venait à le perdre, bien qu'il y avait une toute autre utilité désormais. Néanmoins, il ne voulait pas brusquer la jeune femme, ainsi s’empressât il d’ajouter à la suite de ses mots précédents.
- Bien entendu tu n'es pas obligée, mais si tu en ressent le besoin, je serais là. Sur ce... Je doit aller m'entraîner, mon corps ne va pas s'entretenir tout seul.
Il sourit à la serveuse et s'en alla par la suite d'un pas calme et assuré vers la sortie du café, il ne doutait pas une seconde qu'elle ne le retiendrait pas, c'était juste que... Il avait encore du temps devant lui, et puis se presser ne l'avancerait à rien. D'autant plus que ça lui laisserait le temps de digérer tout ça d'ici à ce qu'il se déniche un petit coin tranquille pour s’entraîner. Qui plus est... Il n'aimait pas se presser lorsqu'il était en pleine réflexion. Il y avait encore plusieurs questions qui titille son esprit.. Qui est A.. Pourquoi regrouper tous les descendants comme elle les appels. Pourquoi en est il un, lui qui était né dans une famille tout ce qu'il y a de plus banale, et si il l'es devenu, qu'il ne l'est pas de naissance... Comment ? Quand ? Tant de questions sans réponses, et il se disait qu'à chaque réponses, une nouvelle question ferait son apparition. Ce n'est pas comme ça qu'il avancerait dans son but ultime, la destruction du monde. Au début, il ne pensait qu'à le changer, mais en voyant Miya, qui était apeurer par la simple présence d'autres êtres humains, il en venait à ce demander si l'espèce humaine ne devrait pas simplement disparaître de ce monde. Quand on y repense, la Terre se porterait bien mieux sans humains sur son sol. Plus de guerre, plus de pollution, plus de destruction. Si l'être humain était bien la cause de tout ça, et il l'était, il ne valait pas mieux qu'un cancer, une gangrène ravageant le monde à sa guise. Une si belle planète.. Peuplée en grande majorité par une espèce qui se dit civilisée, mais qui ne jure que par la contrôle. Le contrôle d’autrui, le contrôle monétaire, le contrôle des ressources et des territoires.. Que des concepts créer par l'être humain, pour l'être humain. L'argent est le nerf de la guerre ? Non, le seul et unique « nerf » de la guerre, c'est l'humanité.
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Miya Hisakawa 8 ★ - Thief
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Sujet: Re: Un café, monsieur? [PV Arima] Ven 21 Avr 2017 - 19:22
« I don't understand why you're so cold. »
Un café, monsieur?
Miya venait de remplir le lave-vaisselle lorsqu'elle vit Arima arriver du coin de l’œil. Elle se crispa directement, prête à de nouveau fuir s'il osait encore la toucher. Il déposa sa tasse et son assiette avant de repartir dans un long monologue.
« Hisakawa.. Tout d’abord je tiens à m'excuser, je ne pensais pas à mal, je voyais bien que tu allais mal alors j'ai voulu te réconforter. Mais je me rend compte que je n'ai fait qu'empirer la chose, je ne voulais pas m’immiscer dans ta vie privée ou quoi que ce soit je t'assure. Ensuite, le café était parfait, rien à redire, quant à la qualité du service, tu as même pris la peine de m'aider alors que rien ne t'y obligeait, et pour cela tu as ma gratitude la plus profonde. »
Elle ne répondit rien, se contentant de froncer des sourcils, suspicieuse. Il en faisait vraiment des tonnes et ce comportement faisait hurler son alarme interne qui lui disait clairement « Attention, ne te fait pas avoir! ». Oh, elle ne comptait pas tomber dans son panneau non plus...
Il se pencha pour s'excuser et Miya croisa les bras sur sa poitrine, insensible pour l'instant à sa tentative pour l'amadouer.
« Je ne sais pas si tu es amatrice de livres... Mais je te prie de l'accepter en guise d'expiation de mes fautes. Et si jamais tu es dans le besoin, que tu as des problèmes ou juste besoin de te confier à quelqu'un, n'hésite pas à me contacter, c'est le moins que je puisse faire. Bien entendu tu n'es pas obligée, mais si tu en ressens le besoin, je serai là. Sur ce... Je dois aller m'entraîner, mon corps ne va pas s'entretenir tout seul. »
Elle ne put retenir un roulement des yeux, il parlait vraiment trop et ça avait tendance à l'ennuyer profondément. Malgré sa méfiance envers les gens, elle n'était pas du genre à les juger au premier coup d’œil, mais quelque chose chez Arima la mettait vraiment mal à l'aise. Il valait mieux écouter son instinct dans ce genre de situation.
La gameuse le laissa s'en aller sans rien dire et baissa les yeux sur le livre qu'elle ouvrit. Son numéro de téléphone, vraiment? Mon dieu, il la prenait pour une idiote pour penser qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'il la draguait carrément. Elle finit par refermer le livre et soupira, les bras de nouveau croisés. Qu'allait-elle faire du livre? Elle tourna la tête vers l'un des murs du café. Mais oui. La bibliothèque du café!
Elle prit l'ouvrage et le rangea sur les étagères. Si quelqu'un voulait lire pendant qu'il était en train de siroter son café, plusieurs livres étaient mis à la disposition des clients, généralement provenant de dons des usagers. Comme ça, si le militaire voulait le récupérer, il pourrait, et elle n'aurait pas à l’appeler pour le lui rendre. Comme ça, tout le monde était gagnant.