Do you want a contract with me ? [PV Edelweiss]

Voilà un peu moins d'un an que tu es arrivé sur l'île d'Awashima, le temps passe vite au final. Tu ne regrettes pas ta vie passée, tu te plais bien ici. Tu t'es trouvé un endroit calme où poser ton camping-car et tu commence à avoir une petite notoriété non négligeable auprès des habitants insulaires. Bon certes, tu n'as pas encore obtenu un contrat vraiment intéressant où tes talents seraient vraiment mis en valeur, mais tu ne désespères pas, surtout depuis que tu as reçu cet appel d'un client potentiel il y a quelques jours. D'après ce qu'il t'a dit au téléphone, il y aurait une belle récompense à la clé. Tu as rendez-vous aujourd'hui pour dix heures, mais tu t'es levé tôt comme à ton habitude. Avant de te préparer, tu as décidé de bricoler un peu ta bécane puisque tu en a le temps. C'est donc vers neuf heures que tu vas prendre une bonne douche avant de t'habiller simplement, un débardeur avec une chemise par dessus, un jean, tes boots et enfin ta veste et tes mitaines en cuir. Tu ne prends pas de casque aujourd'hui, tu ne risques pas de transporter quelqu'un d'autres avec toi et tu n'aie pas trop sentir ce poids sur ta tête. Avant de démarrer ton moteur, tu sors de la poche intérieur de ta veste tes boules Quies, tes oreilles sensibles ne supporteraient pas le bruits de ta bécane sans ça.

Tu arrives sur le parking du cirque vers neuf heures quarante-cinq, tu aimes la ponctualité, surtout pour un nouveau "job". Tu regardes l'entrée principale et au loin le chapiteau. Tu te demandes bien en quoi les propriétaires d'un cirque peuvent avoir besoin de tes services surtout si ça paye bien. Tu te présente devant les deux hommes qui gardent l'entrée et tu expliques ta venue. Ils acceptent de te faire entrer et t'indiquent l'emplacement des caravanes.

- Vous aurez aucun soucis à la reconnaître, elle se trouve au centre et c'est la plus imposante.

Tu remercies les deux hommes et suis leurs indications jusqu'à destination. Il y a beaucoup de caravane et tout ça ressemble à un vrai bordel à tes yeux. Mais il est vrai que tu aperçois et reconnais rapidement la caravane du directeur du cirque. Tu t'avances toujours, réduisant la distance à chaque pas, c'est là que tu la remarques. Une grande et jolie femme. Jolie oui, tu ne vas pas cacher que pendant un instant tu la "reluques", scrutant ses formes et les appréciant même. Mais tu n'es pas là pour ça et tu es très professionnel. Tu retires alors tes boules Quies pour les remettre à leur place, tu tentes de le faire le plus discrètement possible. Dès que tu les ôtes, les bruits provenant du chapiteau te parviennes aussitôt et pourtant il est éloigné. et heureusement dans un sens, sinon un mal de tête serait vite parvenu. La jeune femme est adossé contre l'extérieur de la grande caravane, une clope à la main, vos regards se croisent, mais le sien te semble un peu dédaigneux. Et pourtant, elle possède de magnifiques yeux verts qui se marient très bien avec la couleur de ses cheveux rouges, une teinture certainement. Mais ce qui t'intrigue, c'est cette cicatrice qui parcourt son œil gauche. Tu te demandes bien comment elle a pu se faire ça, mais ce n'est pas l'urgence. Tu t'arrêtes devant la porte, saluant la jeune femme au passage puis tu reportes ton attention sur le but de ta visite. Tu toc alors à la porte, trois coups vifs et appuyés.

Vous pouvez entrée, tous les deux.

Tous les deux ? Tu passes la porte et la femme qui se trouvait adossée à l'extérieur me suit, fermant derrière elle. Tu ne vois pas trop le pourquoi de tant de monde pour une signature de contrat. A côté de l'homme que tu as dû avoir au téléphone il y a quelques jours, est assise une femme dans les mêmes âges que lui. Et au vue de la ressemblance, tu en déduis que la jeune femme qui se tient un peu en retrait vis à vis de toi. Mais ton attention est surtout portée sur le but de ta visite et de ce fameux contrat.

Monsieur Davis, vous allez devenir l’homme de main de notre très chère fille, Edelweiss.

"Homme de main" c'est un peu vague comme terme. Certes, cela veut dire que tu vas obéir à des ordres variés, mais ... de quel sorte exactement. En plus, il s'agit de cette jeune femme au final. Nous savons tous ce qui intéresse les femmes et tu as déjà une petite idée de ce qu'elle risque de faire de toi. L'homme, ton patron maintenant, te tend une enveloppe et t'invite à y jeter un œil. Il sait y faire avec les chasseurs de primes dans ton genre, c'est une grosse somme d'argent et ce n'est qu'une petite avance. Il mise tout dans ce paiement pour obtenir tes services, même si la mission semble encore un peu flou. Tu ne sais pas réellement si le travail sera dangereux ou non. Pourtant lorsqu'on te propose cette somme c'est que la mission sera dure. De plus c'est un contrat sur le long terme. Tu hésites un moment. Mais tu es cupide, tu aimes trop l'argent pour renoncer à une telle proposition. Tu accepte donc de signer le contrat qui est ensuite rangé dans un étui que Mr Schwartzenberg garde avec lui. Apparemment c'est lui et lui seul qui a pris cette décision et sa fille qui ne ressemble pourtant plus à une adolescente, n'a sans doute pas son mot à dire dans cette histoire. Tu dois prendre tes fonctions dès à présent. Heureusement, tu n'avais rien prévu aujourd'hui, tu attendais justement de savoir ce qu'il en retournait et justement tu étais fixé.
C'est en sortant que pour la première fois tu entends la voix de la jeune femme, elle t'a à peine laissé le temps de sortir de la caravane que déjà elle semble avoir réalisé que tu étais à ses ordres.

Homme de main, hein ? Tiens Davis, ou peut importe ton nom, je m'en fiche... on va commencer par suivre mon programme de la journée, hein… Faire du shopping ! Donc tu vas m’emmener aux galeries marchandes d’Amishawa et ensuite, je verrais selon mon envie.

Elle vient de te balancer ses clés de voiture apparemment, heureusement que tu ne manques pas de réflexe, tu les a attrapé au vol sans difficulté. Tu la suis en silence. Du shopping hein, tu savais déjà dans ta tête que la journée serait terriblement longue pour toi ...
La jeune femme dont tu connais le prénom et le nom pour les avoir vu inscrit sur le contrat que tu as signé, s'approche alors d'une magnifique Porsche Carrera. Intérieurement tu jubiles, mais extérieurement tu reste calme et professionnel. Finalement tu t'installes au volant, Edelweiss à l'arrière, bon, tu allais être son chauffeur. Il y a pire, surtout que là tu es dans un beau petit bolide. Tu règles d'abord le siège que tu recules, tu es grand pour ce genre de voiture, puis les rétroviseurs. Tu croises un instant le regard de ta "patronne" puis tu exécute son ordre. Il est vrai qu'il fait beau. Tu reprends dans la poche de ta veste tes boules Quies que tu installes dans chacune de tes oreilles puis tu démarres enfin le moteur. Le bruit de ce dernier est un délice, il ronronne comme une femme qui a été comblée. Tu mes tes lunettes de soleil également, ta ceinture de sécurité, demandant à ta passagère d'en faire autant. Si elle refuse, tu ne partiras pas.
Finalement, tu appuies sur l'accélérateur, sortant de l'enceinte du cirque et prenant la route vers la ville Amishawa.

Non mais sérieusement, j'ai 27 ans ils trouvent encore le courage d'engager une nounous quoi... Tss

Tu n'interviens pas, ce ne sont pas tes oignons et tu sais être très professionnel. Tu te contente de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour l’apercevoir à peine quelques secondes avant de reporter ton attention sur la route. tu conduis à une allure normal. Tu aimerais bien pousser cette belle bagnole, voir ce qu'elle a dans le ventre, mais tu ne peux le faire sans l'autorisation de la demoiselle et tu préfères t'abstenir de lui demander. Vos rapports resteront basiques tant que tu ne sauras pas exactement à qui tu as affaire. Tu vas cependant lui poser une unique question.

- Vous voulez que je mette de la musique ?

Oui, pourquoi pas finalement...

Tu allumes la radio, cherchant une chaîne avec des musiques de ses vingt dernières années. Tu te permets d'en mettre car tu sais que tu as tes boules Quies et que tu ne risques donc pas d'avoir mal à la tête à cause des sons trop forts. Tu ne l'aurais pas allumé sans ça.

Tu comptes rester à 90 km/h... Tu rigoles, j'espère ?! Pousse là, ce n'est pas une caisse de vieille !

Tu grimaces légèrement, tu commences à comprendre à quel genre de personne tu as affaire. Apparemment, cette vieille fille, oui tu n'es pas bête, tu as déjà remarqué ce détail, semble être une "pourrie gâtée". La caisse, le rôle du chauffeur, sa position dans la voiture, le tutoiement employé envers un étranger et enfin le ton utilisé. Tu ne sais pas si tu vas accepté cela bien longtemps. Mais tu préfères attendre de voir dans les semaines à venir, après tout, peut-être que cette jeune femme cache son jeu ? Quoiqu'il en soit tu hoches la tête affirmativement et appuie sur l’accélérateur. 100 ... 110 ... 120 ... 130 ... Tu t'arrêtes là, tu ne veux pas prendre le risque sur une petite route comme celle-là de la pousser plus. Surtout que les toits de la ville sont maintenant bien visibles et que dans quelques minutes à peine, surtout à cette allure, vous serez en son centre.
Tu ralentis d'ailleurs en entrant dans les premières ruelles, suivant les indications de ta cliente qui te guide là où elle désire aller.

Tourne là et trouve une place, je vais aller dans un magasin de vêtements.

Tu suis ses directives mais tu mets du temps à trouver une place, la ville c'est toujours compliquée. Tu te gares finalement sur un petit parking, vous devrez marcher un peu pour rejoindre le ou les magasins que la jeune femme veut visiter. Mais vous êtes dans un quartier commercial, elle devrait pouvoir trouver son bonheur. Tu décroches ta ceinture, coupe le moteur et sors. Tu ranges les clés dans la poche de ta veste, après tout, tu vas faire le chauffeur une bonne partie de la journée, non ? Tu hésites un instant, mais ne voyant pas Edelweiss sortir de la Porsche, tu soupire et ouvre sa portière, lui tendant la main pour l'aider à en sortir. Tu te dis dans ta tête que c'est vraiment une princesse. Mais tu te contentes de prononcer à voix haute ...

- Fräulein.

Une fois près du magasin de vêtements où elle semblait vouloir se rendre, tu préfères attendre la jeune femme à l'extérieur et pour se faire, tu viens de te sortir une clope, prêt à l’allumer avec ton Zippo où un aigle royal, emblème de ton pays, trône fièrement.

Tu rigoles là ? Tu rentres avec moi à l’intérieur et c’est tout !

La jeune femme t'avais arraché ton Zippo des mains, chose que tu n'acceptais pas. Mais très vite elle te le rendis et heureusement. Tu aimais ce "briquet", tu l'avais depuis plusieurs années déjà, depuis que tu avais enfin quitté le domaine familiale pour te débrouiller seul et courir les routes. Tu soupires, tu pensais être tranquille mais apparemment ça ne serait pas le cas. Tu n'aimes pas particulièrement faire les magasins, surtout pas ceux de vêtements. Toi-même tu y va seulement quand le besoin s'en fait sentir et encore, tu sais ce que tu veux et au bout d'une demi-heure maximum, tu as déjà tracé ta route. Mais là, tu le sais, tu en as pour un moment. Tu passes ta main dans tes cheveux ébouriffés. Cela va être d'un ennui mortel ...

A peine rentré, tu te retrouves avec les bras chargés de vêtements que ta cliente à choisi d'essayer, tu n'as guère le choix, tu dois la suivre vers les cabines d'essayage. L'endroit qui risque le plus de te faire perdre patience. Mais tu te dois de résister, tu le sais. Bon, tu avoues, ce n'était pas si déplaisant de voir la jeune femme dans certaines tenues. Quelques unes lui allait vraiment bien et mettant ses formes en valeurs. Tu es un homme après tout, pourquoi ne regarderais-tu pas ce que tu as sous les yeux ? Même si c'est ta cliente ... bien foutue soit dit en passant. Elle ne te demande pas ton avis, mais étrangement, elle croise souvent ton regard. Se sert-elle de toi ? Es-tu si transparent ?

A un moment, Edelweiss a mal refermé le rideau, elle ne l'a pas assez fermé. Tu es professionnel, certes, mais aussi humain et depuis le temps que la jeune femme fait son défilé devant toi, tu ne résistes pas longtemps à l'envie de glisser un œil à travers ce "trou" providentiel. Tu la vois en cet instant en sous-vêtements. Ses courbes sont parfaitement dessinées. Des fesses rondes et fermes, une poitrine bien développée. Ce corps à tes yeux est presque parfait, tu ne peux le nier, tu es en train de te rincer l’œil. Seulement, tu n'es pas très prudent et pas très discret, la jeune femme finit par s'en rendre compte et tire violemment sur le rideau qui cède. La voilà maintenant aux yeux de tous en petite tenue, notre Fräulein.

C'est quoi ce magasin de merde avec un matériel de merde... purée, espèce de pervers, c'est de ta faute ! Cria t'elle en changeant de cabine d'essayage entourée du rideau étant tombé pour cacher son corps, passant uniquement sa main à travers le rideau: Donne-moi mes vêtements, à cause de toi, je me tape la honte... Espèce de pervers, tu ne pouvais pas regarder ailleurs ? Crétin...

Tu ne dis pas un mot et lui tend les vêtements qu'elle te demande. Tu restes ainsi silencieux, mais un sourire s'est logé sur tes lèvres et ne semble pas vouloir les quitter. Elle t'amuse beaucoup cette femme à l'instant. Vingt-sept ans, gênée comme une adolescente de quinze ans, les joues légèrement rosies, de gène ou de colère peut importe. Tu la trouverais presque mignonne si il n'y avait son caractère qui t'irrite quelque peu. Tu te lasses. Tu profites du fait que tu es hors de sa vue et retourne te balader dans le magasin. Très vite une vendeuse te rejoins, te demandant si elle peut t'aider. Tu vois bien qu'elle ne te regarde pas comme un client ordinaire, tu as tellement l'habitude de CE regard-là. Tu lui souris et commence à taper la causette avec elle. Un rencard pour les soirs à venir peut-être ? Tu serais intéressé, elle est plutôt jolie.

Le calme ne dura pas longtemps, puisque la jeune femme tyrannique qui commençait dès le premier jour à te mener la vie dure, venait de débarquer à tes côtés. Une réaction digne d'une petite amie mais là ce n'était évidemment pas le cas. Tu ne supporterais pas quelqu'un comme ça. La vendeuse était maintenant repartie derrière sa caisse, tu soupires alors, au pire, tu reviendras à l'occasion la voir. Tu te retrouves chargé de tous les vêtements que ta cliente a choisi, tu as juste l'impression d'être un serviteur, bon un serviteur vraiment bien payé pour le coup.Tu te souviens de la somme sur le chèque que tu iras encaisser dans la soirée et tu laisses courir un sourire. Ça vaut bien ces petits sacrifices.

Une fois que Fräulein eu finit ses achats, elle te laissa prendre le sac, ce qui arrangea bien la vendeuse qui te glissa discrètement par la même occasion un bout de papier dans ta main, certainement son numéro de téléphone. Tu suivais à présent Edelweiss dans la rue. Tu espérais quand même qu'elle n'allait pas trop te charger ou que vous retourneriez à un moment donné à la voiture pour déposer ses affaires. Un peu plus loin, la jeune femme alla s'acheter une barquette de framboises, la saison des fruits rouges commençaient. Ta cliente semblait les apprécier beaucoup, l'espace d'un instant tu as cru apercevoir un regard de petite fille.
Le magasin où vous pénétrer ensuite n'est pas pour te déplaire, une boutique de sport, plus à ton goût c'est certain.

Ce magasin devrait être intéressant pour toi, mais, ne t'éloigne pas trop, je n'ai pas envie de te chercher, ok

Dans ta tête tu te dis qu'on dirait une mère qui parle à son fils. Tu visitais d'abord un peu les rayons, tu ne connaissais pas encore cet endroit, tu n'y étais jamais venu. Peut-être pourras-tu trouver des chose intéressantes à des prix raisonnable ? Tu t'arrêtes la première fois devant des haltères, cela fait un moment que tu n'as pas pu pratiquer de musculation, à part lorsque tu fais des pompes et des abdos rien de bien fatiguant. Cela te fait penser que tu devrais te trouver une salle de sport, après tout, ton contrat va te rapporter pas mal maintenant. Tu essayes quelques haltères qui sont exposées. Tu optes alors pour le kit de celles de 30Kg. Tu attrapes donc une des mallettes, c'est largement dans tes moyens. Tu continues tranquillement ta visite et là un peu plus loin tu repères quelques Nunchakus. Tu pose la mallette puis tu en prends un histoire de l'essayer. Cela fait très longtemps que tu n'as pas pratiqué. Quand tu es parti de chez toi pour te débrouiller par toi-même tu avais laissé le tiens. Tu avais ton Katana et il te suffisait amplement, mais tu n'as jamais oublié comment un Nunchaku peut faire mal quand il est bien manié. Tu l'essayes, les gestes te reviennent rapidement comme si tu n'avais jamais cessé de pratiquer et tu portes même des coups en avant comme pour attaquer une cible invisible.

Monsieur Davis ?

Tu es un peu surpris sur le coup et tu manques ton objectif, le Nunchaku venant frapper dans une étagère ou des mitaines traînaient, les faisant toutes tomber du même coup. Tu te met à les ramasser puis tu ranges l'objet à sa place avant de te tourner de nouveau vers Edelweiss.

- Excusez-moi, je me suis laissé emporter. J'ai un achat a effectué si ça ne vous dérange pas que je passe moi aussi en caisse pour régler ce que je dois.

A la suite de cette petite incartade, tu suis la jeune femme jusqu'à la caisse, attendant ton tour patiemment et silencieusement. Au final tu auras quand-même profité de ce "petit" shopping pour t'acheter quelque chose qui te convient. En sortant du magasin, Edelweiss prit la direction de sa voiture.

On vas retourner déposer tout ça a la voiture et changer de quartier… j’ai encore une boutique pour familier à faire, je dois aussi passer chez le boucher… Et, une boutique de maquillage.

Tu n'en avais pas encore fini avec tout ça et tu soupirais tout en rejoignant la voiture. Sortant la clé de ta poche, tu ouvres le véhicule ainsi que le coffre et tu y ranges tous les achats qui ont déjà été effectués. Puis tu reprends ta place sur le siège conducteur, mettant rapidement le contact. Tu suis ensuite les directives de la jeune femme pour vous conduire jusqu'à la destination qui l'intéresse. A peine arrivés sur un parking où tu viens de te garer et à peine sortis de la Chevrolet, que l'autrichienne est entrée dans ne boucherie. Tu ne te poses pas de question, au début tu penses qu'elle fait quelques courses alimentaires pour elle-même.

Bonjour, j’ai passé une commande pour 50 kilogrammes de viande.

Là, en entendant ces mots tu es quelque peu surpris. Que va t'elle faire avec 50Kg de viande ? Avec cette quantité, elle pourrait nourrir les gens du cirque pendant près d'un mois. Après avoir obtenu son ticket de commande, la jeune femme ne traîne pas et passe au magasin suivant qui est une shop pour familier. Tu t'es suffisamment renseigné en arrivant sur l'île pour savoir que chaque descendant à un moment de sa vie et surtout de son level de magie, obtient un compagnon de fortune, doté du même pouvoir ou presque que son possesseur. Pour ta part, tu ne l'as pas encore rencontré, tu n'as pas même conscience de ton niveau réel, usant très peu de ta magie.Tu sais que tu es un Susanoo bien sûr, mais tu préfère utiliser ton Katana.

Davis, prends-en moi quelque un pendant que je regarde de l'autre côté, prend pour "non-adulte"

Des confiseries pour familiers ... tu aimes beaucoup les animaux mais là tu n'as aucune idée de ce que tu dois vraiment prendre. Tu saisis un paquet pour jeune familier comme demandé, mais tu ne prête pas attention au parfum, après tout tu ne connais pas les goûts du familier de Edelweiss. Oui tu en a déduis que c'est pour son propre familier, mais tu ne l'as pas encore vu. Tu te demandes quel aspect il a, tu sais, étant sur l'île depuis un moment que certains d'entre eux sont absolument hideux physiquement. Tu la rejoint ensuite en lui tendant le paquet, si ça ne lui convient pas, elle aura qu'à aller se servir elle-même, après tout tu n'étais pas son servant. La jeune femme était en train de choisir un collier, tu ne pensais pas qu'un familier avait besoin d'en porter. Pour ta part jamais tu n'en mettras un au tiens.

C'est parfait Davis, nous pouvons passer en caisse.

La Fraülein était satisfaite, bien, un bon point pour toi. Elle semblait cependant te considérer comme un esclave, t'obligeant à porter ses sacs. Tu ne t'en plaignais pas vu la somme alléchante qui se trouvait sur ton premier chèque. Seul le caractère détestable de la jeune femme pourrait à l'avenir compromettre ce contrat, mais pour l'heure, tu allais te plier à ses exigences de princesse pourrie-gâtée. Cette dernière ne s'inquiète ni des dangers de la route en tant que piétonnière, ni de sa vulgarité. Plus les minutes passent, plus tu te dis qu'elle tente de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas.

Encore une boutique, un magasin de maquillage, là s'en est trop, tu n'es le larbin de personne, certes tu viens de signer un contrat mais trop c'est trop. tu décides de rester à attendre ta cliente à l'extérieur, malgré ses menaces et ses ronchonnements. Elle finit par céder et rentre seule à l'intérieur. Enfin, tu peux souffler un peu et fumer ta clope tranquillement. Un quart d'heure de pause bienvenue jusqu'au retour du "Dragon".

Nous pouvons rentrer au cirque maintenant.

Alléluia ! Tu te gardes bien de l'exprimer à haute voix, tu restes passif et retournes jusqu'à la Porsche dans laquelle tu déposes les dernières commissions avant de reprendre ta place de chauffeur. Le point positif de cette journée, cette magnifique bagnole que tu as pu conduire avec plaisir. Le trajet du retour se fait silencieusement avec pour seuls bruits, celui du moteur et de la radio. En arrivant au cirque, tu gares la voiture exactement là où tu l'avais trouvé la première fois. Tu descends et aides une fois de plus la jeune femme à porter ses courses jusqu'à sa caravane, qui se trouve finalement près de cages où des tigres tournent, grondent, dorment. Tu n'y rentres pas, tu as hâte de retrouver ta liberté, ta bécane, ton "chez-toi". Mais tu sais aussi que le lendemain, le surlendemain et ce jusqu'à une date non-définie, que tu devras revenir pour être au service de cette vipère ...