MERYL S. SWAYER (♀)
DATE& LIEU DE NAISSANCE :
29 Fevrier 1988.
NATIONALITÉ :
Anglaise.
ORIENTATION SEXUELLE :
• Asexuelle, ça compte ?
OCCUPATION :
Professeur de littérature.
GROUPE :
Rajin.
PERSONNAGE SUR L'AVATAR :
Koko Hekmatyar de Jörmungand.
Caractère
Calme, Réfléchie, Génie • Cynique, Asociale, Un peu froide • Peur de déchirer un livre • Se ronger l’ongle du pouce gauche • Lire • Cuisiner • La littérature • Avoir une discussion avec ses auteurs préférés.
« Ne confondez pas entre ma personnalité et mon attitude. Ma personnalité est ce que je suis, tandis que mon attitude dépend de qui vous êtes. »
La jeune femme bien compliquée qu’était Meryl la rendait difficile à cerner, mais si nouvs faisions un effort : d’apparence calme et posée, elle n’était pas du genre extravagante, ni très bavarde. Mais elle ne se faisait pas discrète pour autant, sa carrure et le blanc précoce de ses cheveux la font remarquer, ce qui aurait pu la pousser à se cacher, mais dotée d’un caractère solide, elle n’en faisait rien. Elle n’agissait jamais sans y réfléchir à deux fois et ne manquait pas de prudence, la plupart du temps. Etant un génie, elle a des capacités intellectuelles qui lui rendent la réflexion rapide et efficace, elle apprend aussi très vite ; même si elle reste peu douée dans tout ce qui est manuel, autre que de tourner les pages d’un livre.
La cuisine est pour ainsi dire le domaine de tous les échecs pour elle ; elle n’a jamais sû cuire un œuf, et passe son temps à manger dehors, abonnée aux restaurants et fast-food près de chez elle.
Si vous la voyiez se ronger l’ongle du pouce droit (toujours impeccablement coupé, d’ailleurs), c’est que quelque chose la tracassait. Et Dieu savait à quel point cela pouvait signifier un état de concentration extrême. A ne surtout pas déranger, donc.
La littérature était sa grande passion dans la vie, elle lisait de tout, à rythme d’un livre par jour, une vraie mordue. Son plus grand rêve, malheureusement irréalisable, serait bien de discuter avec ses auteurs favoris, autour d’une tasse d’Earl Gray.
Physique
Yeux marron • Cheveux blancs • 1m76 • 59 kilos • Fine • Un petit tatouage au poignet.
Un vent frais vint faire virevolter les fines mèches blanchies, menteuses sur le nombre de printemps de leur propriétaire, héritage cruel de la généalogie; de fines paupières de porcelaine battirent, dissimulant le temps d’une seconde les pupilles ambrées concentrées, défilant sur les mots délicatement imprimés sur le papier jauni mais parfaitement entretenu de l’ouvrage tenu avec soin entre de longs doigts experts.
Le tailleur blanc et la cravate bleue étaient impeccables, nullement gênés par la posture assise, posée sur un banc au bois usé. Les jambes croisées ne craignaient la fraicheur de l’air, malgré leur habitude de la protection des pantalons, protégées de bas résilles et les escarpins avaient arpentés plus d’un pavé pour se sentir gêné sur celui-ci, bien que jonché des feuilles relâchées par les majestueux arbres tout autour…
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Sans artéfact, simplement par la pensée et avec les mains.
• Affinité : Elle trouve cela pratique, mais n’en fait pas le centre de sa vie. Elle ne va pas non plus s’en plaindre…
• Affinité : Elle trouve cela pratique, mais n’en fait pas le centre de sa vie. Elle ne va pas non plus s’en plaindre…
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
SITUATION INITIALE.
« Plus on s’élève, et plus on parait petits à ceux qui ne savent pas voler. » -Hemingway.
Meryl aimait les écrits d’Hemingway, mais cette citation, en particulier, l’avait déçue.
Malgré ses efforts, elle paraissait grande…
Le terme "enfance malheureuse" pourrait paraitre grand, car malgré une vie sociale semée d’embûches, l’amour parental n’était pas absent, loin de là. Couvée comme une petite princesse, elle n’avait pas à se plaindre, si ce n’était du fait d’être toujours au-dessus des autres. Elle n’aimait pas ça, mais elle n’y pouvait rien.
Pouvait-on lutter contre son propre génie ?
Elle avait essayé de toutes ses forces, sans succès.
Suppliant ses parents de ne pas la faire sauter de classes, elle eut des résultats époustouflants qui lui valaient les félicitations de ses professeurs; ces personnes seules qui semblaient ne pas la voir comme une créature venue d’ailleurs.
L’Angleterre avait un climat humide…
L’école primaire, le collège, le lycée…Elle ne vit pas réellement la différence, si ce n’était une sensible évolution du langage et des intérêts de ses camarades, ainsi qu’un changement physique conséquent. On tentait de la charmer parfois, mais elle était bien trop taciturne pour qu’on daignât lui parler plus d’une demi-heure d’affilée, ce qui était pour elle un record personnel. Elle ne faisait rien pour les faire fuir pourtant…
Ce génie qui l’habitait, la hantait, finit par trouver refuge douillet dans les livres, ces sources de savoir infini, autant scientifique, social, sentimental… Elle était curieuse de tout, même des choses les plus simples. Mais elle apprenait vite, alors une fois qu’elle savait, l’intérêt s’essoufflait comme barbe-à-papa au vent. Mais certaines choses intrigantes le restaient toujours ; elle avait beau avoir lu des centaines de romances, l’amour gardait des zones d’ombre qu’elle ne parvenait à éclaircir…
L’Amour, elle ne l’avait jamais connu, et doutait même de le connaitre un jour… Tout ce qu’elle pouvait espérer était l’amour qu’elle avait pour les livres ; elle n’avait pas à se plaindre, ils le lui rendaient bien.
L’entrée à l’Université marqua un cap dans sa vie : elle n’intégra pas la fac qu’elle visait, celle de Cambridge, la meilleure au Monde. Pourquoi ? Avec le génie qu’elle avait ? Elle y trouva alors un espoir, celui que tout n’était pas joué d’avance, et ce qui aurait pu être synonyme d’échec cuisant pour elle, ne fut que l’allumette qui remit le feu en elle. Pour la première fois, elle s’impliqua réellement dans ses études et se sentit vivante.
Elle s’était d’ailleurs mise à sourire bien plus souvent, sans raison particulière…
Suivant un cursus littéraire, elle parvint à devenir professeur de Littérature, ayant le choix d’enseigner à l’université ou au lycée. Elle choisit ce dernier ; peut-être une façon de revenir à ces années dont elle n’avait pas sû profiter et les voir d’un œil différent.
ÉLÉMENT PERTURBATEUR.
Car dans chaque histoire, il faut un élément qui vient chambouler la vie bien rangée (ou pas), ce fut une mutation qui la fit quitter son pays humide pour la chaleur du Sud américain. Mais là n’était pas tout.
Une lettre fit le même chemin qu’elle, la devançant jusqu’au pas de la porte de sa nouvelle demeure. Une lettre de menace. Sans vraiment se contrôler, elle se sentit projetée dans un polar digne de ceux de Sir Doyle. Qu’était-ce que cela ? Avait-elle fait du tort à quelqu’un ? Elle n’en avait pourtant pas le souvenir. Décidant d’ignorer la lettre pour le moment, elle pénétra la pièce.
Les jours se succédèrent, elle s’était installée et avait commencé à travailler à son nouveau poste. La lettre lui était totalement sortie de la tête, probablement n’était-ce qu’une farce d’un voisin au courant de son arrivée, elle n’allait pas en faire un drame… mais le fait était que peut-être aurait-elle dû, au vu de ces hommes qui se tenaient devant sa porte lorsqu’elle rentrait chez elle après avoir dîné dehors ce soir-là. Ils la prirent en tenaille et l’emmenèrent elle ne savait où ! Comment allait-elle pouvoir se sortir de là ?
PERIPETIES.
Elle avait bien tenté de se défendre mais elle était en large infériorité numérique ; elle doutait que ces méchants aient un quelconque sens du fair-play. Les liens qui entravaient ses bras et ses jambes étaient serrés, et elle pouvait entendre les respirations d’au moins deux personnes à côté d’elle. Pour un plan d’évasion, elle devait encore attendre.
Monsieur Holmes aurait déjà déduit qui ils étaient et pour qui ils travaillaient, mais elle n’avait pas encore son niveau et son expérience.
On finit par la jeter dans une pièce qu’elle devinait sombre et humide, assez grande et assez vide. L’écho jouerait en sa défaveur, elle devrait être la plus silencieuse possible.
Et elle remerciait son temps libre qu’elle avait passé à lire un livre sur les différents nœuds de cordes, car elle devina lequel avait été utilisé pour ses liens et parvint à le défaire. Mais il restait un autre problème : celui de sortir d’ici. Oh évidemment elle aurait aimé savoir qui l’avait amené ici, mais certainement pas au prix de sa santé ; elle avait bien l’habitude de vivre avec des énigmes existentielles.
« Meryl Shannon Swayer. » Elle se figea. Une voix venait de résonner à travers la porte de métal scellant la pièce. Elle connaissait cette voix…C’était une voix de jeune homme, qu’elle se souvenait avoir entendu lire un passage de la Tempête… Fichtre, un ancien élève à elle ! Que faisait-il là ?
« Votre tête bouillonne de questions, n’est-ce pas ? Je le devine. Vous vous demandez ce que vous faites là, qui je suis et ce que je vous veux. »
« Exact. »
Un rire lui parvint finalement. Elle sourit, elle aussi, presque par automatisme. Tout cela était réellement intriguant.
« Je vous ai amenée ici…Pour vous stimuler. »
« Me stimuler ? »
« C’est cela. J’ai bien remarqué, lorsqu’on s’est connu, que vous étiez lassée de la vie, n’est-ce pas ? Il vous est difficile, en ce monde crétin, de trouver une distraction digne de votre génie. »
Elle ne répondit rien. Un nouveau rire lui parvint.
« J’ai donc décidé de vous offrir cette chance de vous distraire, de vous amuser, de vous sentir vivante ! »
La Mort est le début de la vie…
Oh, elle n’aimait pas la tournure que prenaient les choses… Elle entendit des pas s’éloigner, d’autres s’agiter devant la porte et enfin, ô horreur, le son distinctif d’armes à feu qu’on charge sur l’épaule. Ils allaient visiblement tirer sur la porte !
« A vous de trouver la solution, Mademoiselle Swayer. Vous avez cinq secondes. »
Cinq secondes ? Une blague ! Mais elle devait le faire. Réfléchissons. Elle avait entendu beaucoup de boucan, il devait y avoir plusieurs hommes armés. Peut-être ne visaient-ils pas la pièce ? Non, cela serait insensé. La salle était grande, mais elle n’y voyait pas grand-chose. Devait-elle se protéger derrière les caisses qu’elle entrevoyait au fond à droite ? Ce n’était certainement pas cela qui allait la protéger. Il fallait qu’elle réfléchisse, vite !
Beaucoup d’armes, pas d’issue, une cachette sûre, une porte verrouillée…
Une porte verrouillée ! Verrouillée avec des cadenas solides. Une porte blindée !
Au moment où elle s’élança, la première balle fusa…Et transperça littéralement le mur. En trois enjambées et au prix d’une écorchure au bras, elle parvint à se mettre à l’abri, le dos contre la porte métallique. Le feu dura longtemps, jusqu’à ce que tous les chargeurs soient vidés, du moins lui semblait-il. Son cœur battait si fort…
Il ne restait plus grand-chose des murs, et la lumière de la pièce à côté éclaircit alors ce qui l’entourait ; et qui était en piteux état.
Un rire fort éclata, suivi de près d’un applaudissement.
« Bravo ! »
Des pas se rapprochant, elle n’osa bouger. Le bruit d’un cliquetis, et le soutien sur lequel elle s’appuyait se mouva, la faisant manquer de tomber. Sa blessure saignait.
« Mes félicitations ! J’étais sûre que vous trouveriez la solution ! »
Elle le regardait d’en bas, assise à même le sol. Il avait l’âge d’un lycéen, et était ridiculement habillé comme un Lord du XIXème siècle. Un excentrique ; elle ne l’avait pas remarqué en cours.
« Mais ne trouveriez-vous pas cela bien court si on s’arrêtait là ? » Un claquement de doigt, et une arme, une seule pointa vers son crâne. Son sang se glaça. Se défendre serait trop risqué, elle pourrait être criblée de balles par les autres. Alors quoi, elle devait simplement abandonner ? La situation était trop claire, trop limpide pour qu’elle y voie une quelconque échappatoire.
« Allons… » Il se baissa vers elle, souriant toujours. « Vous devez avoir une botte secrète, non ? Comme ce bon vieux Sherlock. » Une botte secrète… Si elle en avait eu une, ce gamin pouvait être sûr qu’elle en aurait déjà fait usage ! Fermant fort les yeux, serrant sa main sur sa blessure, elle attendit que la détonation retentisse ; ou peut-être n’allait-elle-même pas l’entendre ?
Un éclair électrique la traversa soudain, la faisant tressaillir. Elle crut son heure arriver… mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, le noir l’entourait de toute part. Les…Les plombs avaient sauté ?
« Que diable s’est-il passé ?! »
« J’ai vu comme la foudre tomber sur sa tête ! »
Elle entendait les gens en panique autour d’eux, certains parlant de démon ou de malédiction. Parlaient-ils d’elle ? Qu’avait-elle fait ? Se tâtant pour voir si tout allait bien chez elle, une petite source de lumière sembla jaillir de sa main. Elle crut halluciner lorsque cette dernière refit apparition la seconde suivante. Encore et encore, elle voyait des arcs électriques se dessiner dans sa paume… Un pouvoir magique ? Surnaturel ? Marvel ou D.C. ? Elle était si chamboulée qu’elle se contenta d’imaginer dans l’une de ces bande-dessinées et se releva. Elle saisit les visages qu’elle réussissait à apercevoir et les sentaient tomber, inconscient. Elle les assommaient avec cette décharge ? Trois étaient déjà tombés lorsqu’elle se sentit soudain lourde, comme si le contrôle de son corps et de son esprit lui échappait…
RÉSOLUTION (si on peut dire…).
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle se trouvait ailleurs. Elle ne savait où, des hommes et femmes en noir autour d’elle. On lui donna une lettre, qu’elle lut immédiatement (elle avait retenu la leçon, elle se souviendrait des lettres reçues à présent).
Ainsi…Elle était dans un endroit qu’elle ne devait tenter de quitter pour sa propre sécurité, à cause de son pouvoir surnaturel… Par pouvoir surnaturel, ils devaient parler de cette manifestation d’électricité étrange, dont elle gardait quelques flous souvenirs. La vie qu’elle connaissait avait été reproduite ici, donc elle pourrait probablement continuer à travailler ici, et se faire une nouvelle vie. C’était la seconde fois en à peine un mois, elle allait se lasser des déménagements et des nouveaux élèves si cela venait à se reproduire !
Ses blessures étaient bandées, ainsi que ses mains, légèrement douloureuses ; pourtant elle ne se souvenait pas s’être écorchée. A moins que ce ne soit à cause de son pouvoir…
Elle demanda aux personnes en costume ce qui était arrivé à son ancien élève, et à ses "hommes de mains", mais n’optint pas de réponse. Voilà que sa curiosité était encore titillée, elle était incorrigible. Mais malheureusement, elle doutait que quelqu’un ici puisse donner réponse à ses questions. Quoique…
Il devait y avoir d’intéressants livres ici !
SITUATION FINALE.
Awashima, cette charmante île réservée aux gens dotés d’étranges pouvoirs, "descendants des Dieux". Meryl aurait aimé demander à ses parents d’où sortait cette histoire abracadabrantesque, mais le règlement de l’île stipulait qu’il ne fallait en parler à personne, ce qui était bien dommage…Mais elle ne voulait pas d’ennuis gratuits.
Les habitants y étaient charmants et…Variés. Il y avait tout le confort dont on puisse rêver ici, elle n’avait vraiment pas à se plaindre !
Ses pouvoirs ? Elle tentait de les dompter, en connaitre les limites, les étudier…Si elle était capable de s’auto-disséquer et de faire l’autopsie de son corps, peut-être l’aurait-elle fait, même si elle doutait quelque peu de la fructuosité d’une telle opération. Mais tout de même, c’était amusant de pouvoir allumer la lumière sans toucher à l’interrupteur !
Et qui sait, peut-être finira-t-elle par avoir le coup de foudre qui l’électrisera et fera battre son cœur comme les décharges d’un réanimateur !
A y penser, elle devrait arrêter les jeux de mots…
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle :Nataku.
• J'ai : 16 ans.
• J'ai connu le forum grâce à : Xyumu-san m’a parainé 8D !
• Je pense que le forum est : Fabilos, sinon je serais pas là ouech maggle ! /sort/
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerai ajouter que : « …Horaires contraignantes (ouip), des problèmes de dyslexie (non ça ça va, merci), une connexion pourrie (carrément, oui). » A part ça je pense que ça ira 8D !
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© Himitsu no Kii