Kathleen Duke [Finish]

Kathleen Duke est née au beau milieu de la nuit aux prémices de l'automne, un automne qui s'annoncerait pluvieux dans cette partie du monde. Car oui, Kat' vît le jour à Londres, dans un pays réputé pour son ciel chargé une bonne partie de l'année. Sa famille est très ancienne, Lord de génération en génération, Lady de mère en fille. Le père de Kathleen, Walter est donc un homme important et possède une grande firme internationale. Cette société lui prend beaucoup de son temps et sa mère, Elisabeth est souvent occupée à recevoir des personnes importantes de la haute société.

Kat' a donc grandit à l'abri du besoin, tout ce qu'elle voulait, elle l'avait. Tout ? Non, il lui manquait une chose essentielle ... l'Amour. Étant souvent seule, fille unique qui plus est, et n'ayant pas le droit de sortir jouer avec les autres enfants qu'elle regardait jouer à l'extérieur, la petite fille grandit à l’écart, en solitaire. Elle aimait lire, ainsi, elle pouvait quitter l'espace de ses lectures, ce monde austère qui l'entourait. Kathleen n'allait pas à l'école avec les autres, elle avait un précepteur qui venait lui donner des leçons.

Mais Kat', en approchant de l'adolescence commença alors à se montrer rebelle envers les conventions qui la bridaient depuis si longtemps. Chaque fois que des invités venaient, elle se comportait mal, irrespectueuse. Bien sûr, ce comportement lui valu la colère de son père. Ce dernier décida alors de pratiquer des punitions violentes, ne comprenant pas que sa fille faisait ça car elle ne recevait aucune attention de la part de ses parents. Un jour, il y eu une punition de trop. Kat' s'écroula à terre, mais lorsqu'elle se releva, elle attrapa son père par le col en le poussant violemment contre le mur. Il se passa alors quelque chose d'assez étrange, un éclair vînt s'abattre à quelques centimètres seulement de la tête de Walter. La peur s'était lu dans ses yeux, car il avait compris d'où venait ce phénomène. Ce qu'il en résultat ? Son père décida de l'envoyer en pension, à Oxford, ne plus l'avoir dans les pattes. C'était ça ou la renier, mais c'était sa seule héritière ... Seulement voilà, elle n'était pas réellement leur fille. Les Duke avait adopté Kat' lorsqu'elle avait à peine trois mois, mais ils n'ont jamais cru nécessaire de l'en informer. Leur entourage, leur société mondaine n'était bien sûr pas au courant non plus. Car oui, Walter était stérile, le dernier héritier mâle, cela aurait été mal perçu par sa famille. C'est ainsi que Kathleen l'appris, aussi brusquement, aussi violemment qu'une gifle cinglante.

Lorsque la jeune fille débarqua à Oxford, n'avait pas l'habitude de vivre en communauté, les règles, elle ne connaissait pas non plus et plus le temps passait en présence de ses camarades, plus la jeune fille développait un sadisme grandissant. A cause de son impétuosité, de son manque de "cœur", elle finissait par perdre le peu d'amis qu'elle se faisait. Mais son cœur (si elle e a un) dénué de compassion ou d'amour ne se souciait pas de ce détail pourtant si important pour les autres êtres humains. Un autre détail qui bien sûr a son importance, c'est que la jeune fille n'a jamais caché son pouvoir, faisant régulièrement pleuvoir la foudre au sein de l'établissement. Elle fût donc assez rapidement renvoyée chez elle. Pourquoi vous demanderez-vous, ses parents adoptifs n'ont ils pas essayé de s'en débarrasser, de la faire arrêter ? Malgré le fait qu'elle soit devenue insupportable et qu'ils ne s'occupaient pas vraiment de la jeune fille, ils l'aimaient. Mais c'était un sentiment que Kat' ne connaissait pas.

Kathleen poursuivit donc ses études avec un précepteur, n'écoutant rien, mais avec ses nombreuses lectures diverses, elle avaient néanmoins de bonnes connaissances. Arrivée à l'âge adulte, elle n'était que très rarement présentée en public, pour éviter les accidents que son pouvoir provoquait et qu'à présent elle maîtrisait bien. Elle s’amusait avec pour effrayer les gens de la haute société. D'un simple claquement de doigts, elle provoquait un éclair dans la salle de réception, faisant s'écrouler le lustre. Ce n'est qu'un exemple de ses nombreux "exploits". Quel avenir pour la jeune femme ? C'est simple, la caser avec un jeune bourgeois, mais bien sûr sans qu'il puisse avoir connaissance de cette magie avant le mariage. Ainsi, Kat' est promise depuis peu à un Gentleman qui bien sûr ne l'a pas encore rencontré et ne doit la voir que le jour de son mariage. Seuls les photos lui ont montré la beauté de la jeune femme, mais pour la personnalité, il risque d'avoir une mauvaise surprise.

Mais voilà, Kat' loin d'être d'accord avec cette décision où elle-même n'avait pas son mot à dire, commençait à détruire peu à peu la maison qui l'abritait. Il faut dire aussi que la jeune fille est lesbienne et ce n'est pas près de changer. Ses parents ne savaient plus quoi faire, à part accélérer la procédure de mariage. Cependant, rien ne se passerait comme ils l'avaient décidé. Car un matin, Kat' n'était plus dans sa chambre. Il pensait qu'elle avait fugué. Mais il en était tout autre ...

La jeune femme, approchant à présent de ses 20 ans, venait de se réveiller dans un monde qu'elle ne connaissait pas. Une île, une ville inconnue. Au début, oui, il faut l'avouer, elle avait été perdue. Mais très vite, grâce à sa personnalité séductrice, elle découvrit où elle était et pourquoi. Apparemment, elle était une descendante d'un dieu, Rajin, celui qui maîtrise la foudre, les éclairs. Soit, elle n'y croyait que moyennement, ce qui lui faisait plaisir, c'est qu'elle n'aurait pas à se marier avec un trou du cul, qu'elle pourrait utiliser son pouvoir comme elle l’entendait. Seulement, elle n'avait pas prévu le fait qu'elle devrait travailler, car à présent, elle n’avait plus la grande fortune familiale. Mais quel genre de travail ? A part écrire ... elle ne savait rien faire d'autre. Et pourquoi pas journaliste ...

Manipulatrice, calculatrice et machiavélique, elle attire sans cesse garçons ou filles dans ses filets dans le seul but de les humilier ou de se servir d'eux, même si, à présent qu'elle est en première année d'Histoire en université, sa réputation de prédatrice et de sadique la précède ...