En quête d'une nouvelle vie

Invité

Me voici dans une ville inconnue, sur une île inconnue avec rien de plus que mes vêtements, une carte et une valise. Je n'avais pas remarquée la valise avant. Je me demande ce qu'elle contient. Je vais la poser par terre pour y jeter un œil. J'y vois des affaires et je dirais même mes affaires. Je les croyais encore chez père. Des vêtements de rechange, mon maillot de bain, des rubans, une brosse à cheveu et il y a même ma peluche. Comment à-t-elle fait pour arriver dans cette valise, je suis seule à savoir quel est cachée sous une planche sous mon lit. Enfin cela doit être magique. Peut être que cette île à tout téléporter comme par magie.

Comment je suis arrivée ici, c'est vraiment une question dont j'aimerais avoir la réponse. D'un côté je me sens un peu dépaysée. Mais, au vu de ce qui est arrivé avec père je n'y perds pas grand-chose, je n'avais ni amis, ni famille autre que père. Il me semble donc que je vais devoir vivre ici. Enfin faudrait-il déjà que je sache situer "ici".

De ce que je vois on dirait une ville campagnarde, d'un côté ça me rappelle un peux chez moi, mais en plus... ancien en quelque sorte. Ça doit être agréable la vie ici, tout semble si paisible et il y a si peu de passant.

Je devrais peut-être demander mon chemin d'ailleurs. Mais ça risque d'être difficile, je n'ai pas pris de douche depuis plusieurs jours, du coup j'ai l'air un peu poisseuse. Et j'ai l'impression que ça se sent, c'est comme si tout le monde m'évitait du regard. Ou je deviens juste paranoïaque. Ce qui serait possible après toutes ces années d'étude à me faire juger par le regard des autres élèves.

J'aperçois un homme, j'ai l'impression qu'il ne m'a pas vue, je devrais tenter ma chance. Cet homme à l'air grand, je me sens toute petite en comparaison. D'ailleurs j'y pense, je ne sais pas quelle langue on parle ici. S'il ne me comprend pas ça ne va pas m'aider. Et puis flûte, dans le pire des cas je tenterais le langage des signes.... le langage des signes façon Jessica évidemment.

-Bon... bon...bonjour monsieur. Pou... pouvez-vous m'indiquer où nous nous trouvons s'il vou... vous plait ?

Je le lui dis en français, mais surtout en bégayant, j'ai vraiment du mal avec les inconnus. Je devrais ouvrir la carte pour qu'il puisse me montrer, comme ça même s'il ne me comprend pas il pourra peut-être m'indiquer où nous somme.

Aujourd'hui j'avais décidé de me balader un peu dans le village en quête de quelque chose à faire. Cette fin de matinée s'annonçait laborieuse. Je n'avais pas la motivation de travailler mon don, j'avais déjà fait pas mal de progrès et je ne prenait pas encore pleinement conscience de ce dont j'étais à présent capable. Je cogitais aussi, quel animal adopter en combat ? Peut être privilégier plusieurs formes en fonction de la situation ? Le serpent m'avait fait une bonne impression. Létal, discret, symbolique, il était parfait. Le rat aussi, enfin une colonie de rats tant qu'à faire. Là encore le symbolisme y est et l'effet de masse pourrait jouer en ma faveur. Peut être une troisième forme serait souhaitable. Cela faisait longtemps que je n'avais pas cherché dans le bestiaire pour des créatures intéressantes et vers lesquelles tourner mon intérêt. Pourquoi pas un fauve ? Non fait de roche ce n'est pas un avantage en soit. Les reptiles m'attirent bien plus comme totems de la terre. Une tortue géante. Un parfait bastion pour se défendre. Bonne idée tient.

Je continuais ainsi mes réflexions, réfléchissant à des moyens de m'exercer. Le parc était un peu trop fréquenté avec la chaleur qui règne en ce moment. Il faudrait que je reprenne mon exploration de l'île et de ses mystères aussi. J'en savais déjà plus qu'à mon arrivée, c'est une certitude. Ces histoires de dieux m'enchantent guère mais je n'ai pas franchement de meilleure explication. Tant pis, encore un truc à éclaircir. Mais au moins j'avais avancé mine de rien. C'est utile de temps en temps de se poser pour réfléchir. Mais alors que je voguais sans but, une voix féminine me tira de mes pensées, qui plus est une voix qui s'adressa à moi dans ma langue maternelle. Forcément je tournais le regard vers la source sonore. Je le tournais et le baissais aussi. Une jeune fille aux cheveux bleus s'adressait à moi. Elle portait une valise et semblait un peu paumée. Timide aussi je suppose puisqu'elle bégaya. Elle tenait une carte et une enveloppe. C'était une nouvelle alors ? Bon ben on va lui en expliquer pas mal direct, histoire de lui épargner la découverte fastidieuse de cette île et de son fonctionnement.

"Alors laissez moi deviner, vous avez un trou de mémoire, vous savez pas où vous êtes, comment vous êtes arrivée ici ni pourquoi toutes vos affaires vous ont suivies ? Je vous préviens ça risque d'être un peu long. Si on allait prendre un café ou n'importe quelle boisson et je vous explique tout ce qui est essentiel à savoir ici ?"

La balle était dans son camps. Si elle voulait juste notre localisation sur la carte je la lui donnerait, sinon elle n'avait qu'à me répondre positivement. Au moins cela occuperait ma journée un peu. Après qui sait ce que je ferai par la suite.

Invité

Il parle français, j'ai de la chance. Cependant, je ne m'attendais pas à cette réponse, c'est pour le moins surprenant. Comment pouvait-il en savoir autant ? A t'il un lien avec tout ceci ? Je comptais simplement savoir où j'étais mais c'est une occasion d'obtenir des réponses, je ne peux pas refuser.

-J'accepte volontiers votre invitation... merci beaucoup monsieur.

J'ai peur de lui faire perdre son temps. Enfin non je ne devrais pas penser ça, il veut m'aider je n'ai pas à avoir peur, ce serait impoli de ma part, flûte alors.

Je me mets donc à suivre ce grand homme aux cheveux obscure. Cependant, j'ai un peu de mal à le suivre. Déjà, car je n'ose pas être trop près de lui, trop timide pour être plus proche. Et ensuite, car mine de rien, la valise est un peu lourde. Enfin bon, le café n'a pas l'air très loin. Je pense que l'on doit être dans une ville pas très grande, on dirait un peu Arcachon. Enfin ce qui est sur c'est qu'on n'est pas dans une grande métropole. Mais ça ne me dérange pas, j'ai l'impression de me sentir un peu chez moi d'une certaine façon.

On est arrivé sur la terrasse d'un café. Il s'assoie à une table, je suppose qu'il veuille qu'on discute à cette table. Je vais donc m'asseoir en face de lui.

-Je.... enfin.... heu....

J'aimerais lui dire que je n'aime pas le café, mais il m'a inviter je ne veux pas faire la difficile. Mais si je ne pose pas de question il ne répondra peut être pas. Allez il faut que je me lance.

-Savez-vous ce qui m'est arrivée ?

La jeune femme accepta et me suivit jusqu'au café non loin. M'asseyant à la première table disponible, j'attendais que l'on soit vu par un serveur. Elle commença à bégayer quelque chose avant de se reprendre. Que voulait-elle me dire mais qu'elle n'osait pas ? Tant pis, pour le moment je conçois qu'elle soit timide, après tout il parait que je suis parfois un peu effrayant. Du moins impressionnant. Mais le problème n'est pas là, elle finit par se lancer et me demander si je sais ce qui lui est arrivé. Ah ça, je le sais bien oui, pour avoir vécu la même chose je ne le sais que trop bien...

"Pour faire les choses dans l'ordre, nous nous trouvons sur une île nommée Awashima. Plus précisément nous sommes dans le village d'Ikazuchi. Vous n'avez pas été amené ici par hasard. Je suppose que vous avez lu la lettre alors le terme 'descendant' utilisé dans cette lettre est important. Il semblerait que, comme toute personne vivant en ce lieu, nous soyons des descendants lointains de certains dieux de la mythologie japonaise. De ce fait, il existe plusieurs catégories. Ceux apparentés au feu sont appelés 'Kagutsushi', du nom de leur ancêtre. Du moins c'est la conclusion à laquelle je suis arrivé après quelques recherches."

Je marquais une légère pause avant de continuer, est-ce que je devais lui détailler tous les groupes ? Peut être, après tout ça sera plus pratique pour la suite je suppose. Il y en a bien un dont je n'ai pas réellement saisi toutes les nuances et compagnies. Mais sinon je dois pouvoir lui expliquer, au moins à peu près du moins. Avant de reprendre la parole je fis léviter une pierre au dessus de ma main posée sur la table.

"Voyez-vous, je suis pour ma part un 'Saruta-Hiko', ce qui signifie que je suis lié à la terre et aux plantes. Bien qu'en fait je ne puisse contrôler que les matières minérales. Je ne sais pas à quel élément vous êtes affiliés, peut être ne le savez-vous pas vous même, au début ça peut être assez obscure après tout. Mais sachez qu'il y a les Fujin pour le vent, les Suijin pour l'eau, les Amaterasu pour la lumière et le soleil, les Tsukuyomi pour les ombres et les ténèbres, les Rajin pour la foudre, et enfin, le groupe des Susanoo. Ce dernier groupe est un peu obscur, ils ont un pouvoir lié aux orages et aux intempéries mais il semble que ce soit aussi le groupe dont le pouvoir est le plus instable. Bref je n'ai pas compris grand chose à ceux là."

Je m'arrêtais là pour l'instant histoire qu'elle digère un peu toutes ces informations nouvelles, et aussi parce que j'avais aperçu un serveur un peu plus loin. Je lui fis signe que nous voulions commander et il vint. Je m'adressai alors à lui en anglais, après cette discussion en français.

"Je prendrai une pression je vous prie."

Je me tournai ensuite vers la demoiselle pour lui demander en français ce qu'elle désirait. J'aurais peut être dû lui dire que la langue officielle est l'anglais, c'est sûrement plus utile que tout ce que je venais de déblatérer. Je dois me calmer avec mon obsession pour mes dons...

"J'ai oublié de préciser que la langue officielle est l'anglais ici, mais si vous ne connaissez pas assez bien cette langue, je peux commander pour vous."

Invité

Il commença à parler. « Pour faire les choses dans l'ordre, nous nous trouvons sur une île nommée Awashima. Plus précisément nous sommes dans le village d'Ikazuchi. » Bon bah je sais où nous somme maintenant, c'est un bon début. « Vous n'avez pas été amené ici par hasard. Je suppose que vous avez lu la lettre alors le terme 'descendant' utilisé dans cette lettre est important. Il semblerait que, comme toute personne vivant en ce lieu, nous soyons des descendants lointains de certains dieux de la mythologie japonaise. » Descendant des dieux. Je serais une Demi-déesse alors !? Du calme Jessica, ne commence pas à prendre la grosse tête xD Y à plein de monde ici, je ne doit donc pas être un cas isolée. Et honnêtement cet aspect mythique m'intrigue, après tout j'aime l'histoire, et je ne m'y connais pas beaucoup en mythologie oriental. D'ailleurs cela voudrait t-il dire que les gens parle japonais ici ? J'ai quelque base mais pas de quoi suivre une conversation. « De ce fait, il existe plusieurs catégories. » Plusieurs catégorie de descendant je suppose. « Ceux apparentés au feu sont appelés 'Kagutsushi', du nom de leur ancêtre. Du moins c'est la conclusion à laquelle je suis arrivé après quelques recherches. » Il marque une pause suite à cela.

Du feu... je sens de veilles angoisse remonter. Du calme, j'ai travailler la dessus, je ne doit ps angoisser pour ça, même si l'idée que des descendant d'un dieux tout puissant capable de faire du feu se balade partout sur une île m'angoisse un peux. Et puis qu'est ce que je raconte, je suis la première à savoir qu'il ne faut pas juger les gens sur leur différence, je devrais avoir honte de penser ça. D'ailleurs il à parler de recherche. Cela veut t'il dire que c'est un historien ou quelque chose de ce style ?

Ha il reprend. « Voyez-vous, je suis pour ma part un 'Saruta-Hiko', ce qui signifie que je suis lié à la terre et aux plantes. Bien qu'en fait je ne puisse contrôler que les matières minérales. » Ça semble beau comme pouvoir. Je le regarde avec de grands yeux, faudrait peut être que je prenne une pose plus naturelle, il va finir par penser que je le prend pour une bête curieuse. « Je ne sais pas à quel élément vous êtes affiliés, peut être ne le savez-vous pas vous même, au début ça peut être assez obscure après tout. » Effectivement je ne sais pas. Si il s'agit effectivement de ce qui c'est passée chez père mon pouvoir serait... de glisser de façon incontrôlable ? Oui mas non je vois vraiment pas de quel élément pourrait être apparentée un pouvoir aussi bizarre. « Mais sachez qu'il y a les Fujin pour le vent » Mon pouvoir serait-il le vent? Non j'avais l'impression de toucher le sol quand je glissait, c'était plus comme si je marchait sur des plaquette de beurre. « Les Suijin pour l'eau » L'eau, quel belle élément. L'eau glisse, peut être que c'était ça. Mais bon ça semble un peut bizarre, j'arrête pas de me dire que cet évènement était bizarre, comme si la providence m'avais sauver. Peut -êetre était-ce mes pouvoirs, ou peut-être était-ce juste car le sol glissait... glisser sur un sol en bois parait si étrange, je me pose des question. Peut-être trop de question. « Les Amaterasu pour la lumière et le soleil, les Tsukuyomi pour les ombres et les ténèbres » La lumière et l'obscurité, deux face d'une même pièce. J'ai toujours trouver la dualité entre les deux intéressante, mais bon je philosophe un peux trop sur ce coups la. « Les Rajin pour la foudre » Pratique pour recharger un téléphone je supose. Je me demande si j'ai toujours mon téléphone sur moi. En même temps je me vois pas appeler père donc bon. « et enfin, le groupe des Susanoo. Ce dernier groupe est un peu obscur, ils ont un pouvoir lié aux orages et aux intempéries mais il semble que ce soit aussi le groupe dont le pouvoir est le plus instable. Bref je n'ai pas compris grand chose à ceux là. » Bah il peut être rassurer, avec son explication j'y est pas compris grand chose non plus. En gros il font apparaitre la mauvaise météo.

Le grand monsieur s'arrêta et fit signe à quelqu'un. Un serveur je suppose. « Je prendrai une pression je vous prie. » Tien il lui parle en anglais. La langue principale de cet île serait donc l'anglais ? Il se tourne vers moi justement. « J'ai oublié de préciser que la langue officielle est l'anglais ici, mais si vous ne connaissez pas assez bien cette langue, je peux commander pour vous. » Bien sur que je maîtrise l'anglais. Vu la pression monstre que je me mettais lors de mes année d'étude il le fallait bien. Par ailleurs, cela m'a beaucoup servie dans le magasin dans lequel je travaillais. Je vais lui répondre en anglais tien

-Merci de vous inquiéter mais j'ai un bon niveau d'anglais. D'ailleurs je ne me suis même pas présenter. Je me nomme Jessica Wha... j'ai un moment d'hésitation. Kagahari. Jessica Kagahari

Je me sentait enfin apte à lui parler normalement. Cependant j'ai hésiter. Whales était le nom de mon père et techniquement mon nom officiel. Mais je tien au nom de ma mère. Si je doit refaire ma vie ce sera avec celui-ci. Bon j'ai de l'assurance, autant en profiter.

-Si vous me le permettez je vais commander moi même. Cependant je n'est que peux d'argent sur moi et mon compte, à juger que mon compte soit encore actif. Enfin ça n'a rien à voir, oublier cela.

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai parler de ça, c'est sorti tout seul. Enfin prenons commande, je fait attendre le serveur.

-Pour ma part je prendrais.... heu... et bien...

Je venais de me tourner vers le serveur et j'ai perdu toute confiance. Il faut vraiment que j’apprenne à être plus à l'aise avec les inconnue. Bon aller Jessica, dit lui quelque chose, n'importe quoi, la première boisson qui te traverse l'esprit.

-Je prendrais.... je prendrais un... je prendrais un verre de lait je vous prie.

Un verre de lait !? C'est la seul chose qui m'est venu à l'esprit, du lait !? Je veux me cacher dans un trou de souris immédiatement.

Elle avait été bien attentive durant toute mes explications. Au moins cela semblait l'intéresser, je ne parlais pas de le vide c'est déjà ça. Pour en revenir là où j'en étais, elle s'adressa à moi dans un anglais tout à fait remarquable. Visiblement elle pourrait se débrouiller pour commander. Elle prit même le luxe de se présenter. Il est vrai qu'on était pas passé par cette étape. Bon ben je lui donnerai mon nom aussi alors. Elle commença à me parler de problèmes d'argent, elle avait pas compris que quand je l'avais invitée à boire un verre je sous-entendais de payer nos consommations à tous les deux moi-même. Et puis ça me donnera l'occasion de lui présenter le système monétaire de l'île. Il y a tout de même pas mal d'informations à intégrer pour un nouveau. Je m'en suis pas forcément rendu compte puisque j'ai tout appris au fur et à mesure mais tout de même...

Lorsqu'elle eut prit commande, j'entrepris de reprendre la parole, afin de poursuivre les explications. Je structurais un peu mes pensées pour ne pas que tout soit trop brouillon et incompréhensible et je finis par me lancer, voyant le serveur retourner dans la salle. Hop, faux départ, dans quelle langue devais-je m'adresser à elle du coup ? Bon, autant continuer en français, j'ai pas envie de faire d'efforts linguistiques inutiles.

"Je vois que vous vous en sortirez très bien pour la langue. Mais effectivement je ne me suis pas présenté non plus, je m'appelle Shultz Loran. Et soyons clair, l'addition sera pour moi, je vous ai invité je vous rappelle."

Un sourire s'était dessiné sur mon visage lorsque j'avais prononcé cette dernière phrase. Autant essayer de paraître sympathique de temps à autres. Et puis elle n'a pas l'air antipathique cette jeune demoiselle. Je finirai presque par apprécier certaines personnes sur cette île moi, cela ne va pas du tout, j'ai un but qui n'est pas compatible avec cela... M'enfin, je verrai bien ou tout cela me mène de toute façon.

"Il faut aussi que je vous explique l'argent sur l'île. Ici la monnaie s'appelle le Coliz. Ici pas de centimes non plus mais des Colizens. Vous avez encore accès à votre compte en banque d'ici ne vous en faites pas. Et pour ce qui est de la valeur de change elle est de 10 coliz pour 1 euro. Voilà pour le principal à savoir il me semble. J'ai peut être oublié quelque chose donc si vous avez une question n'hésitez pas à la poser."

Lorsque j'eus fini de parler je vis arriver notre commande. J'attraper ma bière et je réglais l'addition en disant au serveur de garder la monnaie. Je bu une gorgée avant de poser le regard sur mon interlocutrice et d'attendre ce qu'elle avait à me dire.

Invité

Il reprit la parole. « Je vois que vous vous en sortirez très bien pour la langue. Mais effectivement je ne me suis pas présenté non plus, je m'appelle Shultz Loran. » Il continue à me parlez en français. Ça m’arrange, ça évite les effort de traduction. Il s’appelle donc Shultz. Dans ma tête Shultz ça fait Australien, mais un nom ne veut rien dire, sinon je serais américaine selon les dire de certains. « Et soyons clair, l'addition sera pour moi, je vous ai invité je vous rappelle.» C'est très gentils de sa part. Du coup j'affiche un sourire gênée, c'est plus fort que moi. Halala, moi et mes mimique je vous jure.

« Il faut aussi que je vous explique l'argent sur l'île. » Donc on paye pas en euro. Flûte. « Ici la monnaie s'appelle le Coliz. » c'est jolie comme nom. « Ici pas de centimes non plus mais des Colizens. » au moins ça se ressemble. C'est pas comme euro et centime qui n'ont rien à voir. « Vous avez encore accès à votre compte en banque d'ici ne vous en faites pas. » j'ai surtout peur que père l'est vider. Après il n'a pas le code, un des avantage de la majorité en somme. Mais bon avec ma disparation, car au final je pense qu'aux yeux du monde j'ai disparue et qu'on est pas hors du temps, il puisse avoir accès à ce compte. Je m'inquiète surement pour rien. Et puis j'ai pas une grosse fortune, j'avais juste de quoi payer le loyer, mais comme j'achète ma propre nourriture, mes propre vêtement, tout lui donner aurait été trop juste. Peut être était-ce égoïste de ma part. « Et pour ce qui est de la valeur de change elle est de 10 coliz pour 1 euro. » On y gagne on dirait. M'enfin je dit ça, tout dépend des prix sur cet îles, peut être que finalement ce n'est pas tant que ça.

« Voilà pour le principal à savoir il me semble. J'ai peut être oublié quelque chose donc si vous avez une question n'hésitez pas à la poser." » Ha bah des question.... remarque je ne sais pas trop quoi demander.

Nos commande vienne d'arriver. Il pris sa bière, moi mon verre de lait. On dirait un père et sa fille à ce stade, c'est un peux embarrassant. Je ne connais même pas son âge d'ailleurs, mais ce genre de chose ne ce demande pas. Pendant que je cogitait, Shultz à réglé l'addition et à même laisser la monnaie au serveur. Il à l'air gentils. Il me regarde, je suppose qu'il attend une question de ma part. Je boit juste une gorgée de lait, j'ai pas mangée depuis un moment et bue... disons que l'eau n'était pas des plus potable ces dernier temps. Je m’essuie la bouche avec un mouchoir, ce serait impolie d'avoir une moustache de lait, et pas très sérieux dans ces circonstance. Heureusement que j'ai toujours des mouchoir sur moi.

Voyons, je pourrais lui demander comment je suis arriver ici... mais est ce que cela m'aiderait à avancer pas vraiment. Et il à peut-être vécue la même chose que moi vue que c'est un descendant et si je ne me souviens pas il est probable que lui non plus. Puis je commence à me sentir sale. Sans compter que j'ai peur pour l'avenir. Dans l'immédiat je pense qu'il serait mieux de lui demander ou est ce que je pourrais crécher.

-Monsieur Shultz. Savez-vous s'il y à des logement abordables dans le coin ? Ou alors s'il est possible de trouver des collocation ? Je sais que ma question arrive un peux vite, mais je n'est pas dormis dans un lit depuis un moment. Je n'est pas beaucoup d'argent mais j'en est un peux, et je peut me rendre utile si besoin. Après vous n'habitez peut être pas la région, et dans ce cas savez vous ou je pourrais me renseigner.

J'étais un peux mal à l'aise de demander ça. Je faisait tournée mon verre doucement sur la table pour déstresser. Je sais que je devrais me reprendre, j'ai une mine abattue c'est un peux pathétique. Mais c'est vrai que j'ai peur de vivre encore dans la rue.

Effectivement j'avais oublié un gros détail tout de même. En effet elle me posa une question à laquelle je n'avais pas pensé, où dormir. Je manque de logique des fois tout de même... J'aurais peut être même dû commencer par là en fait quand j'y pense. M'enfin ce qui est fait est fait, autant lui répondre maintenant. J'avais encore quelques heures à tuer avant d'aller chercher Ingrid et de devoir reprendre le travail. Je n'avais rien d'autre à faire que de garder mon portable sur moi et la transporter de la villa à l'école ou chez le psy et consort. Quand je ne l'avais pas à charge j'étais libre. Ca me laissait pas mal de temps libre ce qui est grandement appréciable. Pour le moment c'était un travail tranquille, et toujours plus intéressant que le précédent, comme à peu près n'importe quoi en fait quand j'y repense... Mais bref, revenons à nos moutons.

"Des logements abordables il y en a Ikazuchi, des studios pas chers et pas grands. Mais vu que tu viens de débarquer tu peux être logée pendant un mois gratuitement dans un 'hôtel' en périphérie. Mais pour le long terme il vaut mieux un emploi. Pour ça rien de mieux que de chercher, justement je vois un journal à la table d'à côté."

Je me penchai pour attraper le journal et le feuilletai jusqu'à tomber sur les petites annonces. Je les parcours rapidement, que des petites missions ou des trucs saisonniers, rien d'intéressant pour une jeune femme comme elle. Soudain, un emploi à long terme pour un poste de femme de ménage, entretenir la villa, la garder propre en somme. C'est bien ça pour un début. Je regarde l'adresse et... Tiens, chez monsieur Coves, c'est pas banal ça. Je sors la tête du papier et le tends à la demoiselle. Je pointe du doigt l'annonce intéressante.

"Tu vois cette annonce ? Elle a était postée par mon employeur, en fait je suis chargé de m'occuper de sa fille. Mais là ton boulot serait assez simple non ? Et pour le salaire t'inquiète pas, ça sera bien payé, il a de la thune tout le tour du ventre ce monsieur. Je dois même pouvoir te recommander si tu veux."

Je la regardais, attendant qu'elle me dise ce qu'elle pensait de cette proposition. Si elle acceptait, il ne me restait plus qu'à passer un coup de fil au patron et lui dire que j'ai trouvé quelqu'un pour le poste à pourvoir. Et avec un peu de chance elle emménage dans la foulée qui sait. M'enfin bon, voyons déjà si elle accepte l'offre que je lui mets sous les yeux.

Invité

Il me parle des logement. De logement pas chère en ville et même d'un logement gratuit en dehors. Mais comme il le dit un emploie simplifie les chose. Ça me rappelle mon travail à la superette. J'aimais ce travail, quand je travaillait je me sentait utile. Et puis même pas chère, je ne pourrait garder un logement sans emploie. Mais qui voudrais m'employer vue mon état actuel ?

Tien il me montre un journal. Donc cet île à son journal, c'est utile ça me permettra d'avoir plus d'info. « Tu vois cette annonce ? » Une annince ? Lisons cela. Cherche dame de menage au nerf solide. Possibilité d’être nourri, logé, blanchi. Poste à pourvoir. " Contacter William Coves dame de ménage. Ça me rapellerais un peux le magasin, loge et blanchi, cela semble intéressant, puis il est sûrement préférable de loger au même endroit je supose. Mais qui est William ? « Elle a était postée par mon employeur, en fait je suis chargé de m'occuper de sa fille. Mais là ton boulot serait assez simple non ? » Alors lui aussi travail là-bas. Intéressant. Et il a une fille, elle doit être sympathique. « Et pour le salaire t'inquiète pas, ça sera bien payé, il a de la thune tout le tour du ventre ce monsieur. Je dois même pouvoir te recommander si tu veux. » Un bouleau qui loge, qui paye, et on me propose une recommandation, je ne peut pas refuser. D'ailleurs il m'a tutoyer, je devrais faire de même par respect. Je devrais lui répondre.

-Ma foi, j'ai déjà fait des bouleau similaire, et si tu loge là-bas également alors cela me fera un visage "familier" en quelque sorte. Je serais honoré si tu me présentais ton employeur. Merci infiniment pour ton aide.

Je remarque que je n'avais pas fini mon verre. Je vais tout boire d'un coût. Et maintenant je doit me tenir prête à partir je supose. Montre lui ton regard le plus décidée Jessica, qu'il voit que tu est motivée !

Elle accepta mon offre et me remercia bien au delà du nécessaire. J'esquissai un sourire en la voyant tomber ce qu'il restait dans son verre. Je suppose qu'elle veut être prête à partir le plus vite possible soit parce qu'elle est pressée de commencer, soit parce qu'elle ne voulait pas me retarder. Je dois encore passer le coup de fil au patron pour le prévenir, pas la peine donc de se presser autant. Je bus une grande gorgée de ma pression avant de prendre la parole à mon tour.

"Pas la peine de te presser autant enfin, je ne suis attendu nul part. Laisse moi appeler ce monsieur pour le prévenir. Ensuite je te conduirai là où tu passeras ton entretien."

Sur ces paroles, je sortais mon portable et passait mon coup de fil. Je m'étais levé pour aller me placer un peu plus loin afin de ne pas ennuyer la jeune fille. Après quelques tonalités, la secrétaire décroche.

"Allo ? Ouais c'est le nounou, je voudrais parler avec monsieur Coves, je lui ai trouvé une femme de ménage normalement."

Elle me dit de patienter un peu, ce que je fis. Puis j'entendis la voix du riche employeur que je commençais à bien connaître maintenant. C'est partit, vendons cette petite du mieux possible.

"Oui monsieur, je me permets de vous appeler suite parce que comme je l'ai dis à votre secrétaire, je pense vous avoir trouvé une femme de ménage. C'est une nouvelle arrivante sur l'île, elle doit avoir 18 ou 20 ans et est motivée. Elle serait enchantée de pouvoir prendre ce poste et elle me parait tout à fait adaptée pour travailler dans la villa. Voulez-vous que je vous l'amène ? Et si oui où ?"

Il me répondit favorablement et me dit de l'amener à la villa. Parfait, dans ce cas, pas de temps à perdre alors. Je retourne à la table, finit ma bière d'une traite et fais signe à la demoiselle de me suivre. Nous montons dans la voiture et nous voilà partis pour la demeure nommée "villasionnaire". Je trouve que c'est un peu pompeux comme nom, mais évitons de fâcher un type qui a déjà toutes les raisons de ne pas m'aimer. Bref, nous étions en route.

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