Himitsu no Kii
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Vient incarner un descendant des dieux de la mythologie japonaise et vivre des aventures avec nous !
 
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 Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole

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MessageSujet: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 5 Mai 2016 - 0:57

A new life...? Sure


L’hôtel, encore. Tu dors encore. Quand vas-tu enfin te décider à te trouver un logement décent ? Quand vas-tu enfin t’établir dans ton chez toi ? Non pas que je n’apprécie pas de me faire servir, mais, à la longue, ça en devient…lassant. Depuis ces étranges évènements, ceux du temps figés, ceux de cette bibliothèque sombres où tu as évolué sans crainte, ta vie n’a pas bougé d’un pouce. Toujours la même chose, toujours cette petite routine qui s’est installée en si peu de temps. Mais aujourd’hui, aujourd’hui, tu t’es enfin décidé à avancer. Aujourd’hui, tu décides de prendre ta vie en main. Car tu as trouvé quelque chose à faire, quelque chose d’intéressant pour toi. Des études, de nouvelles études, proches de celle que tu suivais en Suède. Des études de Biologie, axé sur les animaux, car tu aimes les animaux, tu les adores même. Au point de les étudier sans relâche, sans pour autant avoir eu le courage d’apprendre à les soigner. Trop lâche, trop fragile pour observer la souffrance animale, pour l’apaiser. Mais tu ne veux pas simplement reprendre ce cursus, non, tu veux te spécialiser en autres choses, en quelques chose de plus…magique. J’ai tellement marqué ta vie. Les animaux « fantastiques », ceux dont l’existence bascule entre mythe et réalité, ceux dont les théories les plus farfelues emplissent le net. Ces études, tu sais qu’elles existent, grâce à lui. Ce gringalet de vert vêtu et aux mains baladeuses…celui qui t’as accompagné dans les sous-sols de la tour étrange d’Hizumu. J’espère sincèrement ne jamais le revoir… mais malheureusement, pas toi. Secrètement, tu espères le revoir à l’université, alors que tu n’y es même pas encore inscrite. Tu espères le revoir, et lui accorder ce qu’il t’a demandé dans cet escalier dangereux : Un peu de ton temps. Un peu de ton temps en échange de son aide.

Pourtant, depuis cette trop longue journée, tu ne l’as plus revu. Car, au final, que sais-tu de lui ? Il est vétérinaire, il est irlandais, il habite à Hizumu…mais la ville de pierre et de plantes est immense, et toi, encore un peu trop timorée pour l’explorer. Tu as un peu de mal à t’adapter. L’Île est si grande… et Le changement, brutal. Toi, tu es encore déboussolée par tout ça. C’est si intéressant de te voir dans cet état, non, pas celui des larmes, celui-là est contre-productif, mais celui où tu sembles peu à peu perdre pied. Peut-être finiras-tu par fauter, par te réfugier dans les bras de la première venue…Ah…J’espère… Mais je pense plutôt qu’à la moindre petite chose qui te le rappellera lui, tu sombreras à nouveau dans les larmes. Tu as beau te voiler la face, tu ne peux me berner moi. Tu forces quelque peu ton optimisme, tu essaies d’occulter cette rupture si…violente. Mais ces paroles de haine qu’il t’a jeté au visage, jamais tu ne pourras les oublier, n’est-ce pas ? Pathétique… S’accrocher ainsi aux souvenirs d’un être qui a osé m’insulter moi ! Chaque jour qui passe me prouve à quel point j’ai raison de te haïr, voilà tout.

Aujourd’hui, après une nuit où tu l’as encore revu, lui, tu te réveilles, un peu abattue. Un long moment, tu restes là, à observer le plafond blanc, pensive. Tu joues avec tes cheveux, les entortillant autour de tes doigts. Tu hésites. Tu hésites à rester au fond de ton lit. A rester à ruminer tes pensées le concernant lui. Pas encore…Ne me dit pas que tu vas recommencer à pleurer, pitié. Mais non, tu te forces à te lever et t’engouffre dans la salle de bain. Ce petit rituel que je connais par cœur… Une fois propre, tu choisis tes vêtements avec soin. Tu aimerais faire bonne impression. Un jean’s, un haut blanc et simple, bien qu’il ne mette pas assez en valeur ta poitrine à mon goût, et une veste bleu sombre. Tu aimes le bleu, tellement… Tu agrémentes tout ça d’une paire de ballerine de la même couleur et de deux-trois breloques couleur argent : un long pendentif où pend une étoile à douze branches et quelques bracelets bas-de-gamme. Mais tu aimes le bruit qu’ils font en s’entrechoquant. Tu inspires profondément et sourit, pour effacer, pour oublier ce mauvais rêve qui aurait pu t’entrainer dans le fond de ton lit. Tu attrapes ton sac en bandoulière et sort, sans même prendre de petit déjeuner. Tu n’as pas faim, de toute façon. Cette fois-ci, tu n’as pas oublié ta carte, un véritable miracle. Une fois dehors du bâtiment, tu la sort de ton sac, et, replaçant une mèche rebelle derrière ton oreille, tu l’ouvres. Quelques instant à la contempler, à l’étudier et tu choisis ton itinéraire, direction, l’université Tetteiteki.
Tu as encore du temps devant toi, aussi le prends-tu et marche à un rythme plutôt lent. Il fait beau, un rayon de soleil perce les nuages sans pour autant les anéantir complètement. Mais Il ne fait pas si chaud que ça. Tu veux t’imprégner de ton nouvel environnement, de la ville du campus, des gens qui y vivent. Peut-être réussiras-tu à retrouver une bande d’ami ? C’est ce que tu espères. Tu as besoin de contact social pour t’aider à remonter cette pente savonneuse sur laquelle tu glisses inexorablement. Mais tu ne veux plus y penser...Non, aujourd’hui es le jour où tu commences ta nouvelle vie ! Celui où tu essayeras de t’inscrire à tes nouveaux cours, à ton nouveau cursus. D’ailleurs, tu as réussi à mettre la main sur tes anciens diplômes et bulletins, pour ne pas devoir reprendre tout de zéro. Du moins, tu l’espères.

Ça y est, tu es arrivée. Devant ce bâtiment administratif immense, te voilà une nouvelle fois hésitante. Ou plutôt, tu es…perdue. Par où dois-tu aller ? Où se situe le bureau des admissions ? Tu regardes autour de toi, à droite, à gauche et finalement, tu remarques ce panneau indicateur. Ton sourire s’élargit et tu te diriges dans la direction indiquée. Elle t’emmène vers un second bâtiment, plus modeste. Enthousiaste, tu t’approches de la porte et saisit la poignée. Fermé. C’est fermé. Tu paniques un peu avant de remarquer les horaires affiché pourtant en grand… Le personnel ne sera de retour qu’après quatorze heures, heure de table oblige. Tu vérifies ta montre. À peine midi…. Tu soupires. Tu as passé trop de temps à flâner, et maintenant, tu dois attendre. Contrariée dans te plans, tu retournes au premier bâtiment, celui possédant la plupart des salles de cours, des lieux communs et te décides à y pénétrer. Une vraie touriste, tu regardes partout avec cet air ingénu et complètement stupide.

Finalement, ton regard s’accroche sur un des panneaux d’affichage. Pourquoi celui-là ? Il y en a tant d’autre…Ah…je vois. C’est celui regroupant toutes les propositions de logement et de collocations. Tu as du temps devant toi et les autres étudiants sont aussi en heure de table…Ils pourront te répondre si tu les appelles. Tu t’approches et, de toi-même, préfères t’attarder sur les annonce de logement à partager. Parce que tu ne veux plus être seule. Parce que tu ne te sens pas la force de vivre encore toute seule. Parce que cette situation ressemblerait trop à l’ancienne, celle de la Suède. Autant faire d’une pierre deux coups. Quitter cet hôtel et peut-être te faire un ou une nouvelle amie. Tu t’arrêtes sur une feuille en particulier, l’annonce est simple, il y a peu d’informations sur le locataire proposant sa chambre supplémentaire, mais les photos t’attirent. L’appartement te semble lumineux, spacieux et à un prix raisonnable. Mais surtout, il est sur Hizumu. Une ville si charmante, pour le peu que tu y as été. Un numéro en bas de page… Tu sors ton téléphone, bien décidée cette fois-ci a enfin quitter cet hôtel, mais, te stoppe au dernier moment. Tu hésites à appeler directement. Et si tu n’arrivais pas à te faire comprendre ? Avec ton accent, avec ta maitrise de l’anglais pourtant plutôt bonne, c’est une possibilité à ne pas écarter. Dès lors, tu pianotes rapidement un message, demandant si le logement est toujours disponible et indiquant que tu es intéressée pour le louer. Tu indiques également que tu te trouves sur le site de l’université en ce moment même et qu’il t’est possible de venir à sa rencontre. Tu n’as tellement pas l’habitude de faire ce genre de chose que tu oublies de te présenter dans ce message et l’envoie au numéro indiqué, un peu sans trop y réfléchir. Va-t-on te répondre ? Tu l’espères… mais continue à éplucher les annonces au cas où.



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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 5 Mai 2016 - 13:52

Cherche colocataire



Nate s'habituait peu à peu à sa nouvelle sur cette île immense. Son emploi du temps était partagé entre les cours qu'il suivait à l'université et son emploi en tant que vétérinaire. Soigner les créatures magiques était un travail passionnant, le jeune homme n'aurait pu rêver mieux et bientôt, il pourrait se prétendre chirurgien pour résoudre le moindre de leurs problèmes. Aider les animaux, ce qu'il pouvait aimer cela. Certes, il n'avait pas énormément de temps pour lui, mais pour l'instant, rentrer chez lui était synonyme d'un appartement vide et sans vie. Il se sentait seul, ses parents lui manquaient. Même si son visage affichait toujours un sourire joyeux, il lui arrivait parfois de s'en attristé, mais l'irlandais ne le montrait que très rarement. Malgré tout, Nate parvenait toujours à trouver du temps pour s'adonner à une activité physique et à sa seconde passion qu'était la photo. Découvrir un nouvel endroit comme celui-ci représentait en quelque sorte une mine d'or pour un photographe, amateur ou professionnel.

Ainsi, il avait décidé de commencer sa journée en faisant un footing, histoire de garder la forme et de profiter du soleil d'Hizumu. Il n'avait pas cours ce matin et ne travaillait pas non plus, autant en profiter, une demi-journée de libre était plutôt rare dans son emploi du temps. Une petite heure de course aux alentours avant de rentrer chez lui pour se doucher et de changer avant de se préparer à rejoindre le campus.  Ce matin là, il repensa à cette journée étrange et intemporelle, celle où il avait dû faire face à un esprit  se jouant de lui et de cette demoiselle qui l'accompagnait. Il se sentait relativement idiot puisque les évènements qui les avaient menés à se rencontrer l'avaient également fait omettre de lui demander un moyen de la contacter. Oui, complètement idiot ... Lui qui lui avait promis de l'aider pour son inscription à l'université. Mais, dans son optimisme inné, il ne doutait qu'il  la croiserait un jour dans une salle de cours ou dans les couloirs du bâtiment. Sa chevelure bleutée était loin de passer inaperçue et il était persuadé de la reconnaître au premier regard grâce à sa mémoire presque photographique. Comment oublier un si joli visage ? Il fallait avouer qu'elle avait un certain charme, mais Nate n'était pas le genre d'homme à draguer la première jolie fille passant sous ses yeux, il aimait apprendre à connaître avant. C'était donc sans aucune arrière pensée qu'il souhaitait revoir Erika, mais plutôt dans l'espoir de pouvoir en faire son amie.

Une fois douché, le jeune irlandais se décida de choisir avec soin sa tenue. En tant que vétérinaire, il voulait être pris au sérieux et son look habituel lui enlevait quelques années aux yeux des autres. Il décida donc d'abandonner sa combinaison verte à capuche pour cette fois et de la troquer contre un simple T-Shirt blanc, d'une veste noire et d'un jean foncé. Se regardant dans la glace, il ne se reconnaissait pas vraiment mais se dit que cela ferait l'affaire pour éviter de passer pour un adolescent au look urbain. Malgré tout, il devait avouer que sa capuche lui manquait, surtout en voyant son éternel épi ressortir de ses cheveux foncés. Mais pourtant, il sourit à son reflet avant de sortir de son appartement, y revenant assez rapidement lorsqu'il se rendit compte qu'il avait oublié ses affaires. Affublé de son sac noir en bandoulière qu'il choisissait pourtant de porter par les poignets, il prit donc la route vers l'université. Le jeune homme irait sans doute grignoter quelque chose dans son restaurant préféré, n'ayant pas réellement confiance en la nourriture qu'on lui servait au self du campus et sa bande de nouveaux amis aimait beaucoup le charrier avec ça. Enfin, "amis", dirons-nous plutôt "connaissances".

Arrivé à Kousha, il consulta l'écran de son téléphone pour vérifier l'heure mais décida d'attendre un peu avant d'aller se sustenter, la faim ne tiraillant pas encore son estomac. A peine avait-il rangé l'appareil dans sa poche qu'il émettait une discrète et brève sonnerie lui indiquand un message. Il ressortit, se demandant quel pouvait être le destinataire et se souvint de cette annonce qu'il avait épinglé au tableau d'affichage de l'université prévu à cet effet. Nate l'avait presque oubliée puisque cela faisait plusieurs jours que celle-ci trônait au milieu des autres paperasses. Le message était plus succinct, sans signature, lui demandant si l'annonce était toujours valable. Il sourit, avoir un colocataire lui permettrait d'être plus aisé au niveau financier et il pourrait peut être s'offrir un matériel plus performant pour ses photographies. Il pianota une réponse sur son téléphone, répondant positivement à la personne intéressée. Il réfléchit un instant avant de proposer un rendez-vous d'ici dix minutes devant le bâtiment principal de Tetteiteki, faisant une rapide description de sa tenue avant de signer tout simplement "N." comme à son habitude.

Il se rendit donc à l'endroit indiqué, s'adossant au mur du bâtiment, posant sa bandoulière entre ses jambes, les mains nonchalamment dans les poches. Il prit soin de vérifier que personne ne pouvait correspondre à la description qu'il avait faite de lui. Une fois fait, il attendit, se perdant quelque peu dans ses pensées tout en fixant un point sur le sol. Le jeune irlandais se demandait tout de même quelle rencontre il allait faire et était bien décidé à choisir soigneusement son ou sa futur(e) colocataire. Au bout de quelques minutes d'attente, il ressortit son téléphone, son regard doré se reflétant dans l'écran. Il était en avance et devrait attendre encore quelques instants pour découvrir le visage de l'inconnu.








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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 5 Mai 2016 - 19:27

Why him?!



Aujourd’hui, tu te décides enfin à prendre ta vie en main. Du moins, c’est ce souhait qui hante ton joli petit cœur tendre. Un cœur couturé, aux attaches lâches, si lâches… En un souffle, il pourrait se briser de nouveau. En un souffle, les fils pourraient se rompre. En un souffle, les liens pourrait se distordre et te blesser, t’entrainer une nouvelle fois au fond de ton lit pour des heures et des heures de sanglots, de larmes et de pleurs. Pathétique. Tu es si fragile, si facile à briser. Une pointe de rejet, des paroles un peu trop violente, quelques insultes, et te voilà heurtée au plus profond de toi-même, marquée dans ta chair. Petite poupée. Rester dans une cage de verre ne te sied guère, surtout que je ne pourrais plus voir le monde depuis le balcon de ton regard d’ambre si tu te coupais du monde. Mais ce monde est laid. Si Laid. Et en heurtant à lui, tu le deviendras toi aussi. Enfin, encore plus que maintenant. C’est vrai, regarde toi ! Tu brises tous les clichés sur les femmes de ton pays ! Oui, tu n’es pas d’une mocheté sans égale, je veux bien te l’accorder, mais tout de même ! Tu n’es ni assez grande pour prétendre être mannequin, ni assez petite pour que ce soit ‘mignon’. Tu n’as pas assez de formes et es bien trop maigrichonne. Puis, tu pourrais te maquiller un peu tu ne crois pas ? Mais c’est vrai qu’ayant été élevée par un père célibataire, ce genre de chose ne te concerne pas, quelque part.

C’est de ta faute. Si tu n’avais pas tué mère, on n’en serait pas là aujourd’hui. Si tu n’avais pas stoppé son ‘son’ agréable, elle aurait pu t’apprendre à prendre plus soin de ton apparence. Tu n’aurais pas ces cheveux bien trop long, bien trop encombrant que père n’a jamais eu le courage de couper. Et il ne serait pas de cette étrange couleur bleutée que tu affectionnes tant. Tu penses être ‘originale’ pour ça ? Pouvoir te ‘démarquer’ des autres ? Mais si les gens se retournent sur toi, c’est plus pour se moquer, pour remarquer ton étrangeté…Oserai-je dire monstruosité ? Hihi…Tu hais tellement ce mot, celui qu’il t’a jeté au visage. Celui qui reste autour en arrière-plan dans ton esprit. Un peu occulté, jamais oublié. Tu vas continuer à glisser. Je te connais si bien…trop bien même. « Par cœur », même si je n’en possède pas qui me sois propre. Tu as beau forcer ta nature, vouloir voir les choses du bon côté, tu ne peux oublier les mots de ton premier véritable amour. Il a fait battre ton cœur vite, si vite. Il t’a fait attendre. Il t’a fait rougir. Il t’a fait bafouiller. Il t’a fait trembler, légèrement vibrer…Puis il t’a jeté. Il t’a brisé. Et s’il ne m’avait pas insulté dans foulée, je l’en aurai presque remercié. Bon, bon, je l’avoue. Si je n’aime pas te voir heureuse, ta déprime peut être parfois pire. Mais ta souffrance est toujours délicieuse… Ce n’est que justice ! Justice pour me drainer, me blesser sans jamais demander mon avis. Justice pour être ma prison et mon bourreau. Justice pour cette vie que tu as éteinte en prenant ta première goulée d’air. Justice pour ton égoïsme envers Père.

Pourquoi ne m’entends-tu jamais quand je te hurle mon dégout ?

Je veux dire…mais regarde-toi ! Tu es là, dans cette université où tu t’es rendu à la fois trop tôt et trop tard pour ton inscription. Tu veux t’y inscrire dans un cursus qui ne te donnera certainement aucun emploi ! Pour partager cette passion sans fondement avec d’autres qui seront du même calibre que toi. Profondément ennuyants. Trop calme, pas drôle, le nez sans aucun doute plongé dans les bouquins… Rien ne bouge véritablement. Ta vie n’est pas excitante et je m’ennuie. Cette passion pour tout ce qui ne peut être réel, couplé à ton amour pour le règne animal. Dire que tu es ici juste à cause de ce jeune homme « mignon » selon tes dires. Et s’il t’avait menti ? Non, tu n’y as pas pensé, évidemment. Mais peut-être que ce cursus de tes rêves n’existe tout simplement pas. Et tu auras l’air stupide devant les personnes chargées des inscriptions. Au moins, tu ne le reverras sans doute jamais, surtout vu la taille de cet endroit. Enfin une chose bien dans ma vie. Je ne l’aime pas. Ce « Nate ». Je n’aimais pas sous sourire. Je n’aime pas ce regard qu’il a, si semblable au tien. Je n’aime pas cet air ingénu qu’il abhorre. Pourquoi ? Je ne sais pas très bien en fait… L’instinct ? Ou peut-être juste parce qu’il s’est montré gentil avec toi…Oui, c’est exactement ça. S’il te sort de ton état assez instable avec sa gentillesse, les changements de ta personnalité n’arriveront jamais et tu souffriras moins.

Pfff, regarde-toi à vérifier l’écran de ton portable toute les trois secondes. Tu penses vraiment que celui ou celle qui a mis cette annonce va te répondre dans la seconde ? Et puis, qui irait rencontrer un potentiel locataire directement sans avoir entendu e son de sa voix, sans avoir vérifié son sérieux et juste après un simple SMS ? Il faudrait au moins une personne aussi naïve que toi. Depuis que tu as pianoté ce texto, tu regardes distraitement les autres annonces, sans vraiment en trouver d’autres qui pourrait t’intéresser. Il y a peu de demande de colocation à cette époque de l’année. Aussi, après de longues et passionnantes minutes à scruter le blanc sur le liège, tu te détournes du panneau et observes les gens circuler autour de toi. Aucun ne vient t’aborder, au mieux récoltes-tu quelque regard en biais, attiré par ta chevelure exotique. Tu leur souris poliment. Une sonnerie familière retentit et une légère vibration engourdit ta main. Sérieux ? On t’a déjà répondu ? Tu allumes l’écran de ton portable. Un nouveau message, du même numéro que sur l’annonce. Ton sourire s’élargit, même si ton cœur s’emballe un peu. Tu ouvres ce message. Oh, il semble enthousiaste, t’as répondu positivement. Cette personne te propose même de le rencontrer dans une dizaine de minutes sur le site de l’université. Est-ce qu’il s’agit d’un garçon ? Ce n’est pas vraiment précisé, et ce simple ‘N’ en guise de signature ne t’aide pas vraiment à le savoir. Mais tu penses que oui. Un colocataire masculin ? « Après tout, pourquoi pas ? » Comment ça, pourquoi pas ? Parce qu’en plus, tu me priverais de la possibilité d’avoir une jolie colocataire sexy en tenue légère à scruter dans la salle de bain ? Tu fais vraiment tout pour me pourrir la vie… Pourvu que cette rencontre se passe mal. Pourvu que ce soit en réalité une jolie femme aux courbes généreuses. Tu réponds de suite à ce message, indiquant que tu arrives tout de suite, décrivant également à ton tour ta tenue. Un pantalon en jean’s, un haut blanc et une veste bleue sombre. Une fausse manipulation et te envoie ta réponse avant le fin, oubliant non seulement ta signature, d’indiquer ton nom, mais aussi le détail qui aurais pu te faire voir des mètres à l’avance : tes cheveux. Tu soupires et passes ta main sur ton visage. Puis, tu souris de plus belle. Après tout, ce n’est pas si grave, les informations principales ont été envoyées. Tu te mets dès lors en route.

Arrivée au lieu de rendez-vous, tu ralentis et te met à regarder tout le monde autour de toi. C’est qu’en cette heure de midi, il y a pas mal d’étudiants de sortie. Et si tu étais arrivée trop tôt ? Tu balayes du regard l’endroit avant qu’il ne soit accroché par une silhouette correspondant à la description que tu as. C’est une blague ? Sur toutes les personnes habitant sur cette Île, fréquentant cette université, il a fallu que tu tombes sur la seule annonce qui te guiderait vers lui ?! C’est une conspiration, ce n’est pas possible ?! Ton sourire se fait presque radieux. Evidemment que tu as reconnu ce jeune homme appuyé sur ce mur, son téléphone dans les mains. C’est lui… Le jeune homme qui t’as accompagné dans la bibliothèque hantée. Tu es contente de voir un visage familier, même si tu ne le connais pas beaucoup. Tu sais qu’il est sympathique. Il t’est très sympathique. Tu espères qu’il se souvient de toi, même si cet étrange évènement est assez récent, voire même très récent. Tu n’es pas très maline quand tu stresses, c’est sûr…  Avec hâte, tu vas à sa rencontre et tu l’apostrophes, enthousiaste.

« Hey, Nate ! » Tu te plantes face à lui, visiblement contente de le voir. « J’y crois pas de tomber sur toi comme ça » Tu émets un petit rire en repensant à la situation. « C’est toi qui a mis l’annonce pour la colocation ? »

Après tout, sans sa confirmation, tu ne peux être sure que ce soit bien lui. Mais il n’y a personne d’autre correspondant à la description.




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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 5 Mai 2016 - 21:43

Friendship ?



Le jeune irlandais était plutôt impatient de rencontrer la personne intéressée par son annonce, un bon moyen de se faire un nouvel ami car Nate aimait être entouré, même s'il avait sans doute plus de feeling avec ses amis les animaux. Son côté sympathique et posé l'avait toujours aidé à se fondre dans la masse, à se faire apprécier des autres dès les premières minutes. Il était bien loin d'être contrariant et aimait parler de tout, respectant le point de vue de chacun, n'étant pas du genre à étaler ses problèmes à tout va. Le jeune homme allait toujours bien, en tout cas à l'extérieur. Il ne montrait pas la souffrance qui pouvait parfois s'emparer de lui quand ses pensées bifurquaient vers cette ancienne relation qu'il n'oublierait sans doute jamais. La plus grosse blessure qu'il avait subi certainement, il avait accordé sa confiance, sa patience, donné tout l'amour dont il était doté et pourtant il avait été trahi de la pire des façons par celle qu'il aimait autrefois. Il ne pleurait plus pour elle depuis bien longtemps, mais elle avait laissé une marque au plus profond de lui. Mais pour lui, c'était simplement un poids, un fardeau qu'il devrait porté tout au long de sa vie ou peut être jusqu'à ce qu'il rencontre la bonne ?

Mais pour lui, ce n'était pas une priorité, sachant que l'amour pouvait apparaitre à chaque coin de rue comme on le dit souvent, au moment où l'on ne s'y attend. Pour l'instant, il préférait tout simplement se concentrer sur ses passions et profiter de ce que cette île pouvait lui offrir. Il tenait déjà un nouvel album photo, regroupant des clichés de tout et de rien, d'animaux comme de plantes, de bâtiments comme de paysages, bien qu'autrefois, il se portait surtout sur ses amis les bêtes. Mais dorénavant, tout était différent, un nouveau monde, une nouvelle vie, il voulait éterniser sur papier glace chaque chose qu'il trouvait jolie. Heureusement que durant cette transe qui l'avait conduit jusqu'ici, il avait eu l'esprit d'emporter tout ce qui lui tenait à coeur, son matériel de photographies, ses albums photos et d'autres babioles. Nate avait les cartes en mains pour réussir, le travail, les études, un appartement dans lequel il se sentait bien, bien qu'un peu seul dans ce grand espace silencieux, c'est pourquoi il avait déposé cette annonce à l'université.

Ce message lui avait fait plaisir, bien qu'il évaluerait bien entendu la personne avant d'accepter l'offre, il ne voulait pas non plus vivre avec n'importe qui. Pour le moment, il n'avait pas tellement idée des critères de sélection, mais partager son loyer serait d'une grande aide pour lui. Ce n'est que lorsqu'il sortit son téléphone de sa poche pour vérifier l'heure qu'il se rendit compte de la réponse sur celui-ci, sans doute que sa sonnerie avait été étouffée par le brouhaha des transports en commun à ce moment là. Le SMS lui signifiait que la personne allait le rejoindre, une tenue similaire à la sienne bien que différente de par sa couleur, mais toujours aucune signature. D'un côté, il avait lui-même signé d'un simple N. qui n'apportait pas énormément de précision. Il commença donc à scruter la foule, mais ne savait pas vraiment qui chercher. Un homme, une femme ? La description du look allait très bien à l'un comme à l'autre.

Il fut arraché de ses recherches par une voix familière et détourna directement le regard sur elle. Ses pupilles d'ambre se posèrent d'abord sur les siennes, détaillant son visage, son doux sourire et ses longs cheveux de couleur tellement inhabituelle. Il lui rendit son sourire, se rendant compte que plusieurs personnes s'étaient retournées sur elle. Elle ne passait pas vraiment inaperçue ... Le jeune homme était plutôt heureux de la croiser de nouveau et il se promit de ne pas oublier de prendre son numéro de téléphone lorsqu'il la quitterait pour vaquer à ses occupations, il ne ferait pas la même erreur deux fois.

"Salut Eri, c'est une sacrée surprise ! Je suis très heureux de te revoir ! Comment vas-tu ?"

Un peu long à la détente, Nate n'avait pas tout de suite pensé à prendre connaissance de la tenue de la jeune femme. Ce ne fut que lorsqu'elle évoqua l'annonce qu'il se permit de baisser son regard sur le corps de la belle. T-Shirt blanc, veste bleue, jean's ... Il sourit de plus belle, se rendant compte de cette coïncidence flagrante, amusé que cela se produise le jour où il culpabilisait d'avoir oublié de prendre son numéro de téléphone lorsque le temps avait repris son cours. Un peu gêné du regard qu'il avait porté sur elle, il vint se gratter la nuque avant de lui répondre, en riant quelque peu.

"Oui c'est bien mon annonce ! Et donc ... Le destinataire inconnu, c'est toi ? Et bien je suppose que le destin nous a voulu nous réunir."

L'irlandais laissa de nouveau échapper un petit rire pour se détendre quelque peu, suite à sa formulation bien étrange. A croire qu'il était condamné à faire l'idiot devant Erika. La jeune femme allait réellement finir par croire qu'il la draguait lourdement ... Il baissa un instant les yeux, rangeant finalement son téléphone dans sa poche et s'abaissant pour récupérer sa bandoulière par les poignets avant de se reporter sur son interlocutrice.

"Je suis vraiment désolé, je pense qu'après ces moments éprouvants, j'en ai oublié de te demander comment te contacter ... Mais en tout cas, mon offre tient toujours, je suis prêt à t'aider pour ton inscription si ce n'est pas déjà fait !" Il hésita un instant avant de se lancer, toujours gêné. "Concernant l'annonce, si ça ne te dérange, j'aimerais qu'on en discute un peu avant ... Juste quelques formalités bien sûr ! Mais je n'ai aucun doute sur le fait que tu puisses être une colocataire exemplaire. Enfin ... Peut être qu'on pourrait aller quelque part pour ... grignoter un truc ? Qu'en penses-tu ?" Il lui sourit d'un air rassurant. "Je connais un endroit sympa si tu es d'accord. Je ne suis pas très fan du self ..."





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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 5 Mai 2016 - 23:14

Need help to charm her? You Jerk


Il a fallu que tu tombes sur lui, sur ce jeune homme à qui je n’ai que reproche à faire. Tu l’abordes, l’air de rien, contente de tombée sur lui par hasard. Pendant que tu lui parles, je le détaille. Je n’ai que ça à faire de toute façon…Ce n’est pas qu’il m’intéresse outre mesure, mais, ne doit-on pas apprendre à connaitre son ennemi ? « Soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemis ». Je n’ai pas tellement d’amis et ne peux être plus proche de on opposante principale, toi… Et chaque être t’approchant avec cette attitude positive et exaspérante iront également dans cette catégorie. Pourquoi ? Mais pour la haine voyons. Privée de tout, même d’existence, il ne me reste plus que ça pour me distraire. Je le détaille et, en réalité, toi aussi. Tiens ? Où est passé sa…’superbe’ combinaison verte et criarde ? Mais si, cette espèce de tenue de travaille que l’on aurait trop raccourcie au niveau des bras et des jambes. Celle teinte en une couleur plus que douteuse. Dire qu’un stylist s’est dit que ce serait une bonne idée de rajouter une capuche à cet ensemble étrange. Je me demande dans quelle boutique il avait pu dénicher ça… à moins que ce n’ai été un cadeau, une fabrication ‘maison’ ? Je me le demande…Sans que cela m’intéresse réellement. Mais aujourd’hui, non. Il ne porte pas ça. Il s’est affublé d’un T-shirt blanc, une veste noir et un jean’s foncé… Il est habillé un peu comme toi en fait, mais version ‘homme’. Pour peu que l’on puisse le qualifier de cette façon. ‘Crevette’ lui va bien mieux, si tu veux mon avis. Si j’avais des poumons, si je pouvais user des tiens, je soupirerais. Car ceci n’est toujours pas ton avis. À toi, sa tenue d’émeraude ne t’avait pas dérangée, même plutôt intriguée. Tu la trouvais ‘jeune’ et ‘originale’. Et pourtant il était plus âgé que toi. Mais ainsi habillé, c’est comme si vous aviez le même âge. Mais aujourd’hui, tu le trouves plus… adulte ? Juste un petit peu, car son large sourire te rappelle qu’il est toujours le même garçon que tu as rencontré dans cette bibliothèque. C’est vraiment ça que tu penses ? Vraiment ? Pour moi, il a toujours ce petit air idiot porté en étendard…

Ah…si tu pouvais m’entendre, peut-être me cataloguerais-tu de ‘personne’ négative, toujours de mauvaise humeur. Jamais contente. Jamais satisfaite. Et tu aurais raison. J’en suis bien consciente et je ne ferai rien pour changer. Surtout pas pour une meurtrière. Après t’être adressé à lui, il te répond. Vraiment…vraiment pas malin. Evidemment que c’est elle le ‘destinataire inconnu’ ! Tu vois une autre personne te demandant si tu as mis l’annonce à part elle, ici ? Oh, attends, attends, ça veut dire que c’est bien lui celui qui a mis ce bout de papier sur le tableau de liège ? Génial… tout simplement génial ! Même moi je vais finir par croire en cette histoire de destinée si ça continue. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui ?! Pourquoi je n’ai pas eu droit à ma bombasse pour une fois ?! Oh, parce que je sais ce que tu penses… à la seconde où tes pensées se forment dans ton esprit je le sais. Tu es contente qu’il ait répondu affirmativement, que ce soit bien lui ton potentiel futur colocataire. Même si c’est un garçon, ça ne te dérange pas. Génial ! Juste, Génial ! Ça veut dire que si cet ‘entretiens’ se déroule bien, je vais devoir me coltiner l’irlandais de service en plus de la greluche bleutée. Tout simplement génial ! Cette journée est déjà parfaite ! De ta voix fluette qui perce les tympans, rehaussée de ton accent du grand Nord, tu lui réponds.

« Ça va » tu émets un autre petit rire. Sa phrase digne d’un dragueur de plage t’amuse. Trop bon publique… Je vais lui faire ravaler son petit sourire moi ! À croire que « l’homme aux mains baladeuses » n’en a pas fini avec toi ! « C’est bien moi. Je me suis dit qu’il était temps pour moi de quitter mon hôtel. » Et tu lui souris en prime. Pathétique. « Rappelle moi de remercier ce ‘destin’ alors. »

Tu sais, à force de te montrer sympa avec tout le monde, et particulièrement les loosers, certains vont finir par tenter d’aller plus loin. Et dans ton état… mais justement. Dans ton état, tu repousserais la moindre avance. On a le petit cœur en sang, c’est si abjecte… Il reprend la parole et s’excuse. Il s’excuse pour avoir oublié de prendre tes coordonnées quand vous vous êtes séparé quand le temps a repris son cours. Tu ne lui en veux pas, même si tu aurais aimé qu’il le fasse, tout simplement car tu sens une pointe de culpabilité étreindre ton petit organe palpitant. Après tout, tu ne peux le blâmer. Toi-même, tu as oublié de lui donner ton numéro, ou de lui demander le sien. Vraiment, pas malins. Et il réitère sa ‘promesse’. Celle de t’aider contre le monstre de papier qui est l’administration. Cela te rassure tellement. Tu ne peux compter que sur toi-même ici, vu que tu es coupée de Père et savoir que quelqu’un va te donner son aide pour rejoindre le cursus de tes rêves, cela tranquillise ton esprit. Tu lui es reconnaissante.

« Merci, je veux bien, oui. »

Puis, il embraye sur le sujet pour lequel tu es venue le trouver : son annonce, et votre potentielle future colocation. Il veut en discuter. Evidemment, tu trouves ça normal. Tu n’es peut-être pas une experte dans ce genre de matière, mais tu te doutes que certains points doivent être abordé avant que, tu l’espères, tu puisses envisager emménager avec ton ‘ami la sauterelle’. Il te propose d’en parler autour d’un repas, ajoutant ensuite qu’il préfèrerait éviter le resto U. Impossible pour toi de dire non ! Non seulement cela te permettrait d’apprendre à le connaitre, mais ça te permettrait également de tenir ta propre promesse que tu lui avais faite. En échange de ses ‘services administratifs’, ne t’avait-il pas demandé simplement un peu de ton temps ? Avec ce dîner, quelque part, ce serait chose faite. Du moins, c’est ce que tu penses. Puis, il y a une dernière raison. Tu as sauté le petit déjeuné ce matin et tu dois bien avouer, ton estomac ne va pas tarder à crier famine. Un petit resto avec ce jeune homme te semble donc une excellente idée. Tu acquiesces doucement à ses mots en ramenant une de tes mèches derrière ton oreille pour dégager un peu plus ton visage et ton regard d’ambre figé.

« Ça me semble être une excellente idée. Puis… » Tu portes une main au creux de ton estomac, un peu gênée. « J’ai oublié de manger ce matin, je pensais arriver à l’heure pour les inscriptions, mais c’est fermé sur l’heure de midi et je meurs de faim maintenant… » Puis, tu donnes tes propres ‘exigences’. C’est que tu sais te montrer difficile. Tu entrecroises tes doigts derrière ton dos. « Du moment que l’on évite les trucs trop gars genre fastfood, moi, je te suis. » Et tu regardes autour de toi. « C’est la première fois que je viens ici aussi… je dis pas non à une visite guidée. »




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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyVen 6 Mai 2016 - 19:28

Faire connaissance



Le destin. il n'avait rien trouvé d'autre à dire face à cette rencontre fortuite qui lui avait permis de recroiser cette jeune femme si intrigante, autant par sa chevelure que par ses goûts. Ils avaient une passion commune, les animaux et Nate se souvenait lui avoir proposé de lui conter des histoires qui finissent bien au sujet des nombreux animaux qu'il avait déjà sauvés. L'irlandais était bien loin d'avoir oublié, il n'oubliait jamais rien, veillant toujours à tenir ses promesses. Son sourire ne trompait pas, il était tellement heureux de la revoir, ce petit bout de femme qui semblait pleinement s'assumer de par cette couleur de cheveux qui lui allait si bien, faisant ressortir ses pupilles d'ambre.

En tout cas, elle semblait bien, décidée à prendre sa vie en main et de quitter sa chambre d'hôtel pour un nouvel appartement. Nate était déjà persuadé qu'elle ferait une parfaite colocataire, ils semblaient si bien s'entendre tous les deux. Il ne put s'empêcher de sourire à sa réplique concernant le destin et ses joues se teintèrent même d'un très léger rose. Il profita de la réceptivité d'Erika pour lui présenter ses excuses quant au fait qu'il n'avait pas pensé à prendre son numéro lors de ces évènements étranges, il s'en voulait d'ailleurs depuis ce jour là, même si peu de temps s'était écoulé depuis. De nouveau, il lui réitéra la proposition quant à l'aide à l'inscription à l'université. La voir si perdue lui faisait un peu mal à coeur, mais il se promettait de faire son possible pour la rassurer. Pourquoi ? Parce qu'il avait développé une certaine sympathie pour la belle, sans doute la galère de la tour ?

Le jeune homme n'en resta pas là après avoir souri à l'affirmation de la jeune femme, il décida de lui proposer un repas ensemble où il pourrait discuter de cette éventuelle collocation, bien que tout ceci ne soit que formalité. Il lui fit part de son horreur de la nourriture de l'université, évoquant un petit restaurant auquel il était habitué depuis son arrivé, ils y servaient un peu de tout. Sa nouvelle amie semblait affamée, tout comme lui, aussi elle accepta son offre, le laissant plutôt satisfait. Il laissa échapper un rire lorsqu'elle évoqua les fast-foods. Il prit un air faussement sérieux, se forçant à ne pas afficher de nouveau un large sourire, un peu taquin.

"Parce que tu penses qu'un homme comme moi se contente de la nourriture d'un simple fast-food, tu te trompes ma Chère, je suis quelqu'un de raffiné ..."
Il lui tire la langue avant de rosir un peu plus, se disant qu'elle finirait vraiment par le prendre pour un idiot. Mais pourtant au lieu de se sentir gêné, il émit un rire léger. "Ne t'inquiètes pas, l'endroit dont je te parle est un petit restaurant sympathique où l'on peut manger à peu près tout ce que l'on veut. Leurs salades sont exquises ... J'avoue ne pas pouvoir me passer de leur cuisine, bien meilleur que cette nourriture industrielle qu'ils nous servent à l'université ..." Il porta de nouveau une main à sa nuque avant d'écouter la suite. Ainsi la demoiselle souhaitait une visite guidée du campus, il pencha la tête et fit un léger signe en affirmation.

"Je serais ravi de te faire visiter les lieux Eri, mais je pense que l'on devrait aller manger tout de suite, je ne voudrais pas que tu te sentes mal puisque tu n'as pas mangé de la journée."
Sans vraiment se formaliser d'une certaine distance qu'il devait appliquer, il lui saisit la main pour l'entrainer avec lui avant de se rendre compte de son geste. L'irlandais se stoppa, lui adressant un sourire gêné. "Excuses moi ... Je suppose que tu sais marcher toute seule ..." Il s'éclaircit la gorge l'air de rien tout en continuant à marcher vers le lieu qui lui avait indiqué. Nate se stoppa devant celui-ci contemplant la façade de son restaurant favori.

"Voilà, nous y sommes ! Et bien entendu, je t'invite."

Le brun adressa un petit clin d'oeil à l'étudiante avant d'ouvrir la porte, lui tenant pour qu'elle puisse entrer dans le bâtiment. Peut-être le trouverait-elle un peu ringard, mais Nate avait appris les bonnes manières et pouvait parfois en abuser. Trop de galanterie tuait la galanterie, mais il avait en tête que son ex petite amie aimait son côté galant et charmeur. Bien qu'il n'avait absolument pas en tête l'idée de séduire la jeune bleutée, il n'en oubliait pourtant pas ses manières. Il sourit au serveur l'ayant reconnu, l'amenant à sa table habituel, un peu à l'écart pour qu'ils soient plus tranquilles pour manger. Il se retint de tenir la chaise d'Erika, ne voulant pas en faire trop afin qu'elle ne se fasse pas d'idée, il ne voulait pas qu'elle se sauve en courant. Serein, il s'asseya face à elle, lui tendant un menu pour ensuite prendre le sien, scrutant les plats qu'il connaissait désormais par coeur. Au bout de quelques minutes, il abaissa sa carte pour croiser le regard d'Eri, plongeant l'ambre dans l'ambre.

"Tu as choisi ?"






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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptySam 7 Mai 2016 - 1:38

What a nice waiter~


Une destinée. Tu crois vraiment à la possibilité d’une quelconque destinée qui vous aurait réuni ? Je ne te pensais pas si idéaliste. Ce que tu peux être naïve, ce que tu peux être stupide. Ce n’est que le hasard qui vous a réuni. Si tu n’avais pas trainé en chemin, tu serais à l’heure actuelle en train de t’occuper de ton inscription. Et lui vaquerait à ses occupations. Tout ne se passe pas grâce à une volonté supérieure et bienveillante. Ou alors elle serait diablement cynique et cruelle. Imagine…Tout ne s’est joué qu’à quelques minutes, qu’à quelques détails. Après tout, tu aurais très bien pu choisir de rester au fond de ton lit aujourd’hui, de rester à déprimer une journée de plus. Tu aurais pu choisir de finalement te rendre à l’université l’après-midi, et l’éternelle crevette au sourire si énervant aurait sans doute dû se rendre en cours. Et tu ne l’aurais pas retrouvé aujourd’hui. Et il n’aurait même sans doute jamais cherché à te revoir. Et si une force supérieure existe bel et bien, je préfère la nommer ‘fatalité’, surtout quand elle me joue un tel tour. Idiote. N’as-tu pas pensé au fait qu’il ne voulait peut-être plus entendre parler de toi ? Peut-être ne te montre-t-il qu’une politesse de façade, pressé à rapidement se débarrasser d’une petite poupée encombrante et collante. Non, bien sûr que non. Après tout, il s’est excusé de ne pas avoir pris ton numéro il y a quelque jour. Il a réitéré sa proposition de t’aider pour ton inscription. Et tu l’as acceptée, un grand sourire ouvert en deux sur ton visage. Soulagée.

Cherches-tu à t’en faire un ami ? À retrouver un peu de ces liens que ton arrivée ici a tranchés ? Je pense que oui. Tu te sens affreusement seule. Et juste pour ça, je ne l’aime pas. Car finalement, il semblerait que ce soit son objectif à lui aussi. Une pointe de gêne dans la voix, une main glissant sur sa nuque, il finit par lâcher cette proposition, cette rétribution pour son aide que tu as consenti à lui accorder dans cette bibliothèque sombre. Il t’invite à déjeuner en sa compagnie. Seul à seul. Pour discuter de votre potentielle colocation, pour faire connaissance en réalité, j’en suis sûre. Evidemment, tu acceptes. Tu es affamée, puisque tu as sauté le petit déjeuné ce matin. Encore un peu et ton estomac émettra ce petit gargouillis si peu classe et reconnaissable. D’ailleurs, tu espères que ça n’arrivera pas en sa présence car cela te gênerait terriblement. Mais tu donnes tes conditions, en la petite princesse pourrie gâtée que tu es, pas d’aliments trop gras. Tu tiens à garder ta ligne et ta forme physique.
Il prit un air sérieux et te répondit… consternant. Il prit cet air faussement snob ou quelque chose comme ça, et te rassura sur votre destination. Pas de fastfood donc. Pas de burger bien gras et de soda sucrés pour vous deux. Et de nouveau, il rit. Oui, c’est ça qu’il appelle plaisanter apparemment. Et pourtant, tu te mis à rire avec lui, pendant que je ris de lui moi. Alors comme ça, il déteste la nourriture ‘industrielle’ ? Car c’est déjà la seconde fois qu’il critique le resto U et sa cuisine…impersonnelle. Tu ne peux qu’acquiescer à ses mots. Il a l’air de tenir à ce petit restaurant. Tu espères que c’est aussi bon qu’il te l’affirme, mais tu as confiance en son jugement.

Et en plus tu voudrais qu’il te serve de guide ? Mais bien sûr, tu ne vois pas qu’il n’a d’autre à faire de sa journée ? Quoique… Il n’a sans doute pas grand-chose à faire d’intelligent de ses journée...Pas vraiment une grosse pour son employeur donc. Mais lui semble plutôt pour le faire d’aller manger directement. Il s’inquiète du fait que tu puisses te sentir mal à cause de ton estomac vide. Aww, c’est « mignon »…Non, je rigole, c’est pathétique. C’est vrai, tu la connais à peine et tu t’en fais déjà pour elle ? C’est du miel que tu as dans les veines ou quoi ? Mais, une fois encore, tu ne peux qu’être d’accord avec lui.

« Oui, tu as raison, surtout que tu commences à me faire envie avec ton fameux resto ! »

A ton tour de rire un peu, de sourire un peu plus. Hey ! Mais que fait-il là ?! Il saisit ta main sans même te demander ton avis et t’entraine vers ce que tu penses être le chemin vers ce restaurant. Il ne manque pas d’aplomb le gringalet ! Qui lui a autorisé à commettre un tel geste ?! Mais toi… toi, ça ne te dérange pas. Certes tu as été surprise, mais tu ne t’es pas soustraite à ce contact. Oh non… Tu ressens sa main « chaude et délicate » autour de la tienne. Et ça te ramène invariablement quelques mois en arrière, avec celui que tu nommes désormais ton ‘ex’. Quand il te faisait te sentir bien juste par sa simple présence. Mis c’est du passé tout ça. Désormais, ce n’est qu’un poids glacé autour de ton cœur que tu ressens en songeant à lui. Rapidement, Nate lâche ta main et s’excuse. Ce n’est qu’à cet instant qu’une pointe de gêne s’installe dans ta poitrine, qu’une pointe de couleur nait sur tes joues.

« N-non, ne t’excuse pas. Ce n’est pas grave »

Et tu souris pour le rassurer. Ce contact ne t’a pas dérangée. A vrai dire, tu n’aurais même rien dit s’il t’avait accompagné de la sorte qu’à votre lieu de restauration, s’il ne s’était pas stoppé. Il se remet à marcher, comme si de rien n’était, et tu le suis, marchant à sa hauteur pour être certaine de ne pas le perdre. Bien vite, vous arrivez à votre destination qu’il te présente simplement. La façade est plutôt simple et la carte, affichée à la fenêtre te semble d’une taille raisonnable. Assez grande pour que chacun puisse trouver son bonheur, assez petite pour assurer une cuisine faite « maison ». Il te propose de t’inviter et, sur l’instant, tu ne sais quoi répondre à cela. Personne ne t’a encore invité de façon aussi spontanée avant, et tu ne sais pas très bien comment le prendre. Mais au lieu de t’encombrer l’esprit avec de vaines pensées, tu les écartes. Car pour toi, Nate est juste un garçon très gentil et tu aurais bien l’occasion de lui rendre la pareille. Il te devance et ouvre la porte avant de te laisser pénétrer dans la salle de taille modeste. La décoration est assez simple mais te plais globalement. Alors, on se montre ‘galant’ et ‘grand seigneur’ ? A quoi cela te servirait de montrer sous ton meilleur jour ? Un serveur arrive à votre rencontre et vous propose une table pour deux, légèrement à l’écart. Tu sais, jeune idiot, si c’est un rendez-vous galant que tu veux, tu peux lui demander directement tu ne crois pas ? Mais si…histoire qu’elle refuse, parce que trop meurtrie par sa rupture récente et que tu te sentes encore plus idiot que d’habitude. Ah ! Ce serait si drôle ! Ce Casanova avec une mine contrariée serait un spectacle du plus bel effet ! Je vais peut-être pouvoir m’amuser en fait. Les cartes vous sont données et, après un léger remerciement, tu te plonges dedans. Il y a vraiment pas mal de choix et tu ne sais que choisir. Et puis… d’un côté, tu ne voudrais pas trop peser sur le portefeuille de ce garçon, mais de l’autre, la sélection de dessert te fait également envie.
Ça te gêne un peu d’être invitée de la sorte. Non pas que ça ne te plait pas, loin de là, un repas gratuit est toujours bon à prendre, surtout en si bonne compagnie, mais tu ne voudrais pas abuser. Au bout de quelques minutes, il te pose la question fatidique. Tu as choisis, aussi tu poses la carte sur la table et lui sourit. Tu attrapes tes cheveux entre tes doigts et les triture un peu. Ce petit tic que tu as quand une chose te tracasse un peu.

« Oui, et toi ? » Tu attrapes tes cheveux entre tes doigts et les triture un peu. Ce petit tic que tu as quand une chose te tracasse un peu. « Je vais me laisser tenter par une salade norvégienne. » C’est une de celle possédant du poisson de poisson cru et des morceaux de pommes. Ça te rappellera ton pays. « En fait, j’ai aussi repéré un dessert, un moelleux au chocolat, mais je ne voudrais pas que tu croies que je profite de ton invitation. Puis, je peux payer, tu sais. Ça ne me dérange pas. »

C’est à cet instant que le serveur s’approche de votre table, prêt à prendre votre commande. Il s’agit d’un jeune homme aux cheveux blond et attaché. Il porte une chemise blanche et un pantalon sombre comme tous les autres travaillant en salle. J’aurai préféré la jolie brune derrière le comptoir, pourquoi il n’y a que des mecs qui t’approchent ? Tu les attires ou quoi ? Il attrape son stylo bille posé sur son oreille et sort son carnet de commande. Toi, tu reprends la carte pour vérifier une nouvelle fois le nom de ce plat en anglais. Tu ne voudrais pas te tromper.

« Alors, que puis-je apporter à notre sympathique petit couple ? »

Lui je l’aime bien en fait, finalement. Aha ! C’est trop drôle si tu voyais ta tête ! Tu es presque cramoisie ! Gênée par la situation, tu te caches un peu plus derrière le menu avant de lui répondre.

« Mais on est pas… » Tu soupires. Le serveur a ce sourire si radieux que tu n’as pas le cœur à le briser. Aussi tu te contentes d’ignorer sa remarque, non sans garder ce rouge aux joues. « J-je prendrai une salade norvégienne et un verre d’eau s’il vous plait. »

Tu omets de communiquer la suite sucrée de ta commande, te cantonnant au plat uniquement.  De toute façon, il va revenir après pour les desserts.




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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptySam 7 Mai 2016 - 19:23

She's ... so cute ...



Le jeune irlandais ne semblait pas se lasser de plaisanter ne serait-ce que pour faire apparaitre un sourire sur les lèvres de la belle Erika, pour le simple plaisir des yeux car oui, il la trouvait jolie, il ne pouvait en être autrement. Mais en plus de cela, il l'aimait bien et voulait faire d'elle son amie si possible, il espérait que ce soit réciproque. En plus du fait qu'il prenait un malin plaisir à la faire rire, il s'inquiéta quelque peu du fait qu'elle  n'avait rien dans le ventre  et ne voulait pas prendre le risque de la voir faire un malaise durant la visite du campus. Il accepta donc sa demande, mais lui imposant d'aller prendre un repas avant. Son inquiétude pouvait paraitre beaucoup trop exagérée dans la mesure où il voyait la jeune femme simplement pour la deuxième, mais il était Nate, il était comme ça, sa gentillesse prenant le pas sur tout le reste losqu'il s'agissait d'une personne qu'il appréciait.

L'étudiante accepta sa suggestion, apparemment intriguée par ce fameux restaurant dont il lui parlait. Sourire aux lèvre, le jeune brun attrapa la main de la belle pour l'emmener avec, la lâchant rapidement en se confondant en excuses. La notion d'espace personnel n'était pas vraiment dans ses attributions, mais au moins, il s'en était rendu compte seul avant que la demoiselle n'ait envie de le lui faire remarquer. Ses yeux d'ambre se posèrent sur les joues d'Eri se parant de quelques couleurs, ce qu'il trouva chez elle clairement adorable, ses propres joues prenant la même teinte. Pour autant, il continua la route sans reprendre la main de son amie, ne voulant pas paraitre inconvenant. C'est presque avec fierté qu'il l'emmena devant ce restaurant assez modeste, mais qui allait certainement donner envie à Erika d'y revenir. Lançant une parole pour lui informer qu'il souhaitait lui offrir le déjeuner, il prit les devants pour tout simplement lui tenir la porte, ne pouvant étouffer ce côté galant et gentleman qu'il avait eu depuis toujours.

Ils furent dirigés à la même table où Nate mangeait habituellement, celle qui lui permettait de plonger un peu son nez dans ses livres dans l'attente des repas. Mais ce jour là, les ouvrages resteraient dans son sac qu'il posa à côté de lui contre le mur avant de prendre place en face de son invitée. Scrutant la carte qu'il connaissait pourtant par coeur, son choix était déjà fait mais il se permit de vérifier qu'il en était de même pour Erika. Il sourit tout en acquiesçant à sa question, prenant connaissance du plat qu'elle avait choisi de son côté. Ceci ne l'étonna guère, elle s'était portée sur une valeur sûre, une recette typique de ses origines. Il la laissa poursuivre, amusé par le fait qu'elle craque déjà sur un dessert avant même d'avoir mangé sa salade. Le jeune homme lui lançant un regard pétillant.

"T'inviter est un plaisir pour moi, mais je ne veux aucunement te forcer. Mais si tu acceptes, ne te soucies pas du prix."


Le serveur blond approcha, carnet en main pour prendre leur commande. Contrairement à Erika qui semblait relativement gênée, la réplique du jeune homme amusa quelque peu l'irlandais, se demandant si celui-ci n'avait pas user d'une ruse simplement pour savoir si la demoiselle était sa petite amie. Nate était observateur et avait bien remarqué ses regards perdus sur quelques jeunes femmes ou les quelques remarques qu'il se permettait de faire à ses clientes pour les charmer. Plutôt malin comme technique, mais il se devait d'essuyer la gêne de son amie. Pour ce faire, il la laissa prendre sa commande, remarquant qu'elle omettait ce moelleux au chocolat qui lui faisait pourtant tellement envie, puis il s'adressa au jeune blond qui lui paraissait si enfantin.

"Nous sommes simplement amis. Et pour ma part, ce sera une salade caesar s'il vous plait ... Vous pouvez ajouter une carafe d'eau, un crumble aux pommes ainsi qu'un moelleux au chocolat pour la demoiselle."


Il avait prononcé les derniers mots tout en lançant un regard amusé à la personne concernée, hors de question qu'elle ne se prive de quelque chose dont elle avait envie de peur d'abuser de l'invitation. Après tout, il travaillait, et pouvait se permettre de faire un petit cadeau à sa nouvelle amie et potentielle colocataire. Le serveur semblait tout simplement heureux d'apprendre que les deux jeunes gens n'étaient pas ensemble puisqu'il semblait déjà commencer sa séduction, dévorant littéralement la jeune femme des yeux en lui adressa un large sourire suivi d'un clin d'oeil charmeur avant de partir en cusine. Nate se mordit la lèvre, un peu hésitant, mais se permit tout de même un commentaire.

"Je pense que tu lui as tapé dans l'oeil ... Je suppose que ton copain ne serait pas très content ... Ce serveur a pour habitude de draguer toutes les jolies clientes."

Non pas qu'il se mêlait de ce qui ne le regardait pas, mais il préférait tout de même en avertir l'étudiante. Le vétérinaire ne se rendit même pas compte du fait qu'il venait de lui avouer qu'il la trouvait plutôt jolie, et ceci ne heurta même pas son esprit. De toute façon, il était persuadé que la belle devait avoir quelqu'un dans sa vie, étrangement, il ne la voyait pas célibataire. Il scruta de nouveau la porte où avait disparu le serveur avant de se reporter sur la bleutée.

"Profitons de cette attente pour discuter un peu de la colocation ! Je suppose que l'appartement te plait de par les photos, mais je compte bien te le faire visiter avant que tu ne prennes ta décision. Pour le loyer, je ne suis pas vraiment difficile, on peut négocier ... Tu as un job ?"

Il se stoppa un instant avant de reprendre, n'ayant pas vraiment réfléchi à ce qu'il pourrait dire à un potentiel colocataire.

"Pour être honnête, je n'aime tout simplement pas être seule dans ce grand appartement et un colocataire permettrait d'y mettre ... un peu de vie. Bien sûr, on se répartirait les tâches ménagères et je suis plutôt bon cuisinier pour ma part. Et je n'ai rien contre le fait d'inviter des amis de temps en temps et puis je suis assez pris entre les cours, le travail et mes loisirs. Je suis prêt à entendre tes attentes."





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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyMar 17 Mai 2016 - 0:04

Will she stop talking one day?


Ah ! Si tu voyais ta tête ! C’est juste à mourir de rire ! Enfin, je ne peux que l’imaginer en fait, puisque que je ne peux voir qu’à travers ton regard d’ambre. Oui, je ne peux qu’imaginer tes joues teintées de ce rouge de la gêne devant la remarque de ce tout à fait sympathique serveur finalement. Le jeune blond note ta commande peu assurée, alors que tu te caches derrière ta barrière de feuille et de carton que l’on nomme « menu ». Tu fais tout pour ne pas trop le regarder, mais la bienséance te pousse tout de même à tourner ton visage dans sa direction pour donner ta commande. Tu n’es plus une petite fille pouvant se réfugier dans le vêtement de son père désormais. Non, ici, c’est bien en adulte que l’on va te considérer, tu le sais, tu t’en doutes, même si ce statut est encore un peu étrange pour toi puisque tu ne sembles pas avoir changé depuis ton adolescence. Toujours aussi naïve, toujours aussi ingénue, toujours aussi exaspérante, toujours aussi…aussi toi en fait. Et je sais de quoi je parle, malheureusement. As-tu remarqué ses yeux bleus ? As-tu remarqué cette teinte familière que tu pensais avoir enfouis loin, très loin dans ta mémoire ? Oui…Bien sûr que tu l’as remarqué… Ses yeux, même si ce serveur ne lui ressemble guère, ses yeux bleus te rappellent ceux de ton ancien amour, celui qui te blessa si fort. Bien sûr que tu l’as remarqué, bien sûr que cela t’as emmené en arrière, en ces jours soi-disant doux et béni où c’est avec lui que tu te rendais au restaurant, un petit tête à tête romantique, même si lui ne l’était pas vraiment. Mais tu décidas d’encore une fois forcer ta nature. Ne pas laisser ce marasme t’emporter, non, surtout pas face à Nate, ton potentiel futur colocataire, celui que tu aimerais avoir pour amis. Aussi, tu ne fais que simplement et finalement rendre un faible sourire gêné à ce jeune homme en chemise immaculée, avant de laisser celui qui t’accompagne prendre commande à son tour. Il t’invite, et, à cette retenue sur le prix de ce repas que tu lui as communiqué, il répond simplement en commandant pour toi ce dessert de sucre et de cacao qui te faisait très envie. Tu es surprise, mais ne peut masquer que ça te fait plaisir, cette petite lueur dans ton regard, qui pour une fois n’est pas de ma faute, ne trompe pas. Un peu de chocolat, rien de tel pour se donner du courage, n’est-ce pas ? Tu sais que ça va e tomber directement sur les hanches ? Je dis ça, je dis rien, de toute façon, tu ne m’écoutes jamais, mais quand tu ne pourras plus rentrer dans tes pantalons, tu ne viendras pas pleurer, très chère. Enfin, je m’époumone pour rien… Mais je n’ai rien d’autre à faire.
L’autre crevette verte a choisi lui aussi une salade, agrémentée de poulet pour sa part, alors que toi, tu as préféré le poisson. Puis, également ce dessert aux pommes. Est-il aussi ennuyant que toi ? On dirait bien. Une salade quoi… Avec de l’eau. Elle est belle la jeunesse tien ! Pas même une petite goutte d’alcool ? Un apéritif, non ? Rien du tout ?! Alors que le serveur termine de noter la commande, il ne décroche son regard de ta personne. Tu le remarques du coin de l’œil et cela te gêne toujours un peu. Tu n’es clairement pas habituée à cette situation et ne sait pas en jouer. Pathétique, c’est justement quand ils sont dans cet état qu’il faut les attirer dans tes filets, petite dinde ! A croire que tu n’as rien appris. En plus, il a l’air plus intéressant que l’autre vert là. Mais non. Tu restes rosissant devant ce clin d’œil enjôleur, sans chercher à y répondre, mais néanmoins, ce petit sourire flottant sur tes lèvres. Si tu n’as pas encore compris la situation, ton interlocuteur se fait un plaisir de t’expliquer les intentions dragueuses de ce serveur blond. Une fois encore, tu rosis face à ce compliment, même si tu penses ne pas vraiment le mériter. Apparemment, il te trouverait jolie selon ses dires. Mouai, il est plus intéressant mais n’a pas forcement de bon goût alors. Enfin. Attend un peu, c’est quoi cette manière détournée de te demander ta « situation » ? Tu croyais que je ne m’en rendrais pas compte ?! Ah ! C’est mal me connaitre ! Apparemment, tu as la côte, ma belle. Bravo, si tu n’avais pas le cœur en miette, tu auras de quoi t’amuser un peu. Mais non… Cette question d’apparence innocente, tu n’en comprends pas le sous sens, pour peu qu’il y en ait eu un. Tout ce que tu vois, c’est qu’à la mention « copain » tu ne peux plus répondre comme avant et cela t’attriste un peu. Mais tu essayes de garder ton sourire, même si un voile de tristesse marque tes traits.

« En effet, s’il existait, il ne serait pas très content. »

Tu espères qu’il ne cherchera pas à épiloguer sur la question. Car ta solitude nouvelle, ton statut de célibataire ne te plait guère et tu n’es pas certaine de ne pas fondre en larme devant Nate s’il persiste  te rappeler celui qui t’a rejetée. Note, ce serait très drôle aussi ça ! C’est la providence qui a amené ce serveur, ce n’est pas possible autrement. Si tu pouvais te mettre à pleurer devant lui, cela anéantirait peut-être toutes tes chances. Oh, parfait, parfait… Voyons ce qu’il a d’autre à dire… Zut, il embraye sur un autre sujet. Je me demande s’il a remarqué quoique ce soit, tient. Il te parle de la colocation, et te demande tes revenus. A vrai dire, tu n’en as pas vraiment, juste une espèce d’aide au logement qui te permet de vivre et d’aller en cours sans trop avoir à te soucier de ça. Cette Île est bien faite. Puis, Père te verse encore une partie de son salaire sur un compte, comme il avait l’habitude de faire pour te permettre de poursuivre ton cursus. Néanmoins, tu n’as pas de job à proprement parlé. Serait-ce un problème ? Je l’espère.

« Oui, l‘appartement est superbe. Je n’ai pas encore de job ici mais j’ai droit à une aide au logement et mon père m’aide un peu aussi. Je pense que cela devrait être suffisant pour le loyer. »

Enfin, tu l’espères. Et si ne pas avoir de fiche de salaire était un obstacle ? Tu espères vraiment que non. Car cet appartement te plait vraiment, et tu ne veux pas rejoindre ce campus estudiantin. Il ressemble trop à celui que tu as quitté et tu veux refaire ta vie, pas t’enfermer dans l’ancienne et douloureuse routine. L’irlandais reprend la parole, exposant ses attentes pour cette potentielle colocation. Tu ne peux qu’acquiescer à ses mots. Il ne semble pas être très dérangeant ni trop exigeant, pour sûr. A ton tour, tu exposes tes souhaits, puisqu’il te l’a demandé.  

« C’est pareil pour moi. Je ne veux pas être seule dans un des studios du campus, donc la colocation me semble être la solution idéale. » Tu ris un peu, en pensant à ses mots « Je me demande si la cuisine irlandaise est comme on le raconte. Je peux aussi aider en cuisine et pour le reste des tâches ménagères, c’est la moindre des choses. L’idéal serait de faire un planning, je pense. » Tu ne crois pas que tu te projettes un peu de trop là ? « Je ne sais pas encore comment se passera mes cours après contre et pour ce qui est des amis et bien… Je n’ai pas vraiment encore eu l’occasion de m’en faire ici, alors tu seras un peu tranquille de ce côté-là avec moi. Je suis plutôt quelqu’un de calme. » Bouhou, tu vas me faire chialer avec ta tirade de la pauvre fille sans amis. Tu espères le prendre en pitié ou quoi ? Vraiment. Pathétique. Tu réfléchis un instant. « Je n’ai pas réellement d’attente, à part peut-être habiter avec quelqu’un de sympa, mais ça, on dirait que c’est ton cas, alors, ça va. » Dis, t’es sûre de ne pas lui envoyer des signaux contraire là ? Si tu le dragues, tu devrais me le dire au moins. « Oh, est-ce qu’il y a un DVD ? J’aime beaucoup me faire des soirées films un peu trop prolongée parfois. »

Et te revoilà à jouer avec tes cheveux, quoi ? Tu as peur qu’il te trouve étrange pour ça ? Tient ? Revoilà notre « séduisant serveur », avec la carafe d’eau, mais sans les plats encore. Eh bien, c’est sûr, tu lui as tapé dans l’œil vu comment il te regarde. Même si tu lui souris poliment, pour toi, ça n’ira pas plus loin. Il vous sert un verre d’eau chacun et, très discrètement, trop discrètement, glisse un petit mot à ton attention, sous ton verre, avant de reprendre son service. Avec ce monde, il n’a pas le temps de te parler plus longuement. Agile le bougre. Je n’arrive pas à lire et toi, tu n’as évidemment rien remarqué, évidemment. Tu ne fais que continuer la conversation.

« Idéalement, on pourrait même penser à se partager les courses, mais je vais trop vite en besogne. » Tu souris. Enfin tu te rends compte de ta propre bêtise ! « Tu peux me dire comment on se répartirait les charges ? »




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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyMer 18 Mai 2016 - 21:15

She's ... so cute ...



Nate fut amusé de voit la réaction de la jeune femme face aux paroles du serveur. Celle-ci ne semblait pas s'être aperçue que cette réplique était à but intéressé. Mais le jeune irlandais ne voulait être un obstacle, doutant pourtant qu'une si jolie femme soit toujours "sur le marché", bien qu'il se demandant ce que le jeune blond avait bien pu faire de ses précédentes conquêtes, il ne semblait pas se contenter d'une seule ... Le jeune brun n'aimait pas ce genre d'homme qui considérait les filles comme de simples distractions, lui qui n'en avait aimé qu'une seule jusqu'à maintenant, on voyait bien où cela l'avait mené ... Sans doute aurait-il beaucoup de mal à retomber amoureux comme il l'était, mais malgré tout, son jeune âge faisait que tout était encore possible. S'il pensait encore à elle, cela lui arrivait oui ... S'il souffrait encore ? Bonne question, difficile d'y répondre devant cet éternel sourire affiché sur son visage.

Pour l'instant, il tentait de nouer une nouvelle amitié et de conclure l'accord de collocation avec l'étudiante qu'il invitait avec plaisir dans ce restaurant modeste, commandant un plat presque semblable au sien, sous forme d'une salade également, agrémentant le tout d'un dessert tout en se permettant d'ajouter cette douceur qui faisait saliver son amie. Il s'était également permis de démentir les propos du serveur, il n'avait après pas à m'immiscer dans cette histoire de drague. Seulement, il jugea utile et prudent d'informer Erika du comportement volage de l'intéressé, ne remarquant pas réellement que lui-même venait de lui demander la confirmation de sa situation actuelle, ainsi que de la complimenter de sa beauté naturelle.

Malheureusement, ce fut une maladresse de plus de la part de l'européen qui ne put passer à côté de cet air triste qui passa sur le visage de la jolie bleutée, même si elle tentait tant bien que mal de le dissimuler derrière un faux sourire. Il perdit le sien, son regard ambré devenant soudainement compatissant, mais il décida de faire preuve de délicatesse en ne relevant pas la réponse de la jeune fille, se doutant qu'elle devait certainement vivre une situation douloureuse. Nate ne savait que trop bien ce qu'était une peine de coeur, peut être celle-ci était trop récente pour elle, ou peut être avait-il tout simplement tout faux.

Pour détendre l'atmosphère et tenter de rendre plus vrai ce sourire sur le visage de l'étudiante, il détourna la conversation sur leur potentielle colocation, lui expliquant ses attentes si peu exigeantes concernant le loyer. Il sourit en entendant la réponse d'Erika qui le satisfaisait pleinement, il acquiesça d'un signe de tête avant de poursuivre sur cette vie commune qu'il voulait la plus agréable possible. Nate fut même heureux d'entendre ce petit rire sortant de la gorge de son interlocutrice et écoutant poliment ses paroles. Bien qu'elle semblait plutôt bavarde, notre jeune irlandais n'en semblait pas du tout gêné, bien au contraire, il appréciait de plus en plus sa compagnie. Il la laissa terminer, riant un peu à l'évocation du lecteur DVD.

"Bien sûr j'ai tout le matériel nécessaire, je suppose que l'on devrait bien s'entendre là-dessus. Je vois déjà la soirée entre colocataires devant un bon film et un bon paquet de pop-corn ! Et je suis ok pour le planning des tâches ménagères ..."

Nathan fut interrompu par l'arrivée du serveur et de leur carafe d'eau, il mourrait littéralement de soif à force de parler. Son regard doré se porta sur le jeune homme, le remerciant poliment, mais celui-ci semblait captivé par l'étudiante qu'il avait en ligne de mire. En bon observateur, le vétérinaire crut déceler une certaine gêne chez elle tant qu'il remarqua le discret geste du serveur glissant un bout de papier sous son verre. L'irlandais en fut quelque peu agacé en sachant qu'il réservait ce numéro à toutes les jolies filles qu'il servait. Il se contenta tout d'abord de prendre une gorgée d'eau fraiche tout en écoutant Erika, avant de reposer ton verre pour lui répondre.

"Nous allons faire notre possible pour que cela reste équitable, mais nous pouvons nous arranger le temps que tu trouves un travail ... Je te propose de te faire visiter à la fin des cours si tu es d'accord, pour moi je ne vois aucune raison de te refuser comme colocataire."

Il lui fit un clin d'oeil puis ses yeux bifurquèrent sur ce bout de papier qu'Erika n'avait pas remarqué. Il hésita un instant avant de fixer la jeune femme en avançant sa main vers son verre. "Je me permets ... Je crois qu'il y a quelque chose pour toi là dessous ..." Il souleva le verre par le pied, se saisissant de la feuille un peu humidifié par la fraicheur de l'eau. Grâce à sa bonne vue, il peut clairement déchiffrer de loin le petit message : Au cas où tu voudrais prendre un verre ..., un numéro de téléphone écrit sous celui-ci. Nate le tendit à son amie, un sourire gêné.

"Désolé, je suis peut être trop curieux, je devrais me mêler seulement de ce qui me regarde ... Mais ... Pour être honnête, j'ai bien peur ... qu'il ne fasse cela à chaque service ... Je peux lui demander de ne plus t'importuner si tu le souhaites, je ne pense pas qu'il ait un fond méchant ... Disons qu'il semble ... aimer s'amuser ..."


Le jeune homme se tut, ne voulant pas paraître trop insistant, voyant le serveur qui revenait avec leurs salades qu'il disposa devant chacun d'eux, le bon appétit ne s'adressa cette fois qu'à l'étudiante, mais Nate ne s'en vexa guère, simplement coupable d'avoir amener la jeune femme dans cet endroit, sans penser au fait que le serveur était un pur dragueur ... De l'avis de notre romantique, il s'y prenait réellement comme un manche ...







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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyDim 22 Mai 2016 - 14:27

I like this waiter. Can I take it back home?~


Tu donnes tes doléances, comme il te l’a demandé. Une véritable pipelette, je me demande s’il n’a pas tout simplement décrocher en cours de route, tellement tu peux parler, et parler, et encore parler. J’espère pour lui qu’il n’aime pas trop trop le calme, parce qu’une fois sur ta lancée, une fois que tu sais que tu peux l’ouvrir, tu ne peux t’empêcher de deviser. II est vrai qu’après ce léger vague à l’âme que cette question sur ton… « Statu » a provoqué, tu as eu besoin de te changer les idées, d’oublier avant de fondre ridiculement en larme au milieu de ce restaurant. Il n’aurait pas dû te lancer sur cet autre sujet, quoiqu’il n’ait pas eu tellement le choix au final. J’espère que ton discours l’aura refroidi et que tu retourneras à ton hôtel. Il finit par ouvrir la bouche à son tour, un peu amusé. Et… Je n’ai vraiment pas de chance… Il acquiesce, semble d’accord avec tes exigences d’enfant pourrie gâtée. Il a même un lecteur DvD ! Oh non ! Je ne veux pas revoir tous ces navets stupides pleins de zombies et de créatures sensées faire peur ! Ayez un peu de pitié pour une étincelle de Magie coincée dans ce regard rare. Sa collection de films, enfin si je peux appeler ça des films, me semble juste inépuisable ! Pourquoi a-t-il fallu qu’elle se débrouille assez en anglais pour aller fouiner dans le fond du fond du panier du 7ème art anglais et américain ? Et l’autre qui l’encourage en plus ! Et voilà ! Il veut lui faire un tour du propriétaire, il semble d’accord pour la prendre comme colocataire. Mon pire cauchemar de cette journée se réalise. Ton sourire s’élargit, c’est comme si tu venais de passer un examen très important, même si rien n’est encore signé au final. Oui, tu es contente, presque excitée par cette visite de son endroit. Si tout se passe bien, si tout se passe comme dans ta petite tête vide, tu pourrai emménager dans cet endroit de « rêve » le plus rapidement possible, profiter que n’a pas encore commencer tes cours pour prendre ta valise et tes affaires et commencer ta nouvelle vie.

« Oui, je suis d’accord. Je attendrai que tu termines tes cours »

Nouveau sourire, cela ne te gêne pas de devoir l’attendre sur ce campus inconnu. Comme ça, tu auras le temps de visiter un peu, mais aussi, de remplir tes papiers d’inscription, ou du moins, d’aller les chercher, histoire d’avoir une base pour remplir ton dossier. Tiens, que regarde-t-il ? Aurait-il lui aussi remarqué ce petit message que ce serveur blond à déposer sous ton verre ? Et pourtant, toi, tu ne remarques toujours rien, tu n’es vraiment pas maline quand tu t’y mets. Moi, la curiosité me ronge depuis cet instant, ce n’est pas comme si il se passait grand-chose dans ta vie…résultat, je dois bien me raccrocher sur tout ce que je trouve, même un petit bout de papier laissé par un jeune homme ma foi…entreprenant je dirai ? Je suis certaine que s’il n’était pas en plein rush de midi, il serait venu pour discuter avec toi, voire même te draguer complètement devant la grenouille en chef. Ah ! Ce serait si drôle ! L’Irlandais de service n’aurait plus qu’à aller se rhabiller ! Mais… tu ne feras pas ça, n’est-ce pas ? S’il t’aborde, tu refuseras poliment, comme d’habitude. Ta rupture est trop récente pour que tu puisses ne fusse que songer de fréquenter quelqu’un d’autre. Au final, que ce soit lui ou l’autre coloc’ de service, aucun des deux n’aura la moindre chance avec toi. Pas dans ton état actuel, du moins. Je me demande si l’un ou l’autre va oser, histoire que tu puisses me distraire un peu avec ta gêne de devoir refuser. Il regarde ton verre, tu t’interroges. Quand il te dit cette étrange phrase énigmatique, tu ne fais qu’acquiescer doucement. Il soulève ton verre et tu l’observes. « Depuis quand ce papier est-il sous mon verre ? » voilà ce que tu te dis. Il te tend ce message que tu saisis entre tes doigts avant de poser ton regard dessus. Tu lis, je le fais aussi. Non…j’y crois pas, Il vient de te donner son numéro en fait ! Aha ! Mais il est juste génial ce type ! Il sait ce qu’il lui faut, quand il lui fat et apparemment, c’est bien tes petites fesses qui lui font envie ! Après tout, tu ne lui as même pas encore adressé la parole, il n’a pu te juger que sur ton physique de poupée…Et ça a dû lui plaire…beaucoup. Bon, il n’a pas énormément de gout, au final, je suppose qui prend ce qu’il trouve et aujourd’hui tu es sur son menu ! Oh j’aimerai bien que tu l’appelles lui, que tu sautes toute cette partie ennuyante des présentations et de l’amour pour passer directement à la partie intéressante, dans la chambre donc. Mais…Tu ne le feras pas ça. Indécrottable romantique sentimentale, tu me gâches mon plaisir. Face à ces mots griffonnés, tu rougis une nouvelles fois, ne sachant si tu dois bien le prendre, en rire ou t’en offusquer. Après tout, c’est plutôt flatteur, mais…quel culot ! Toujours selon toi.
Nate reprend la parole et tu relèves le visage pour l’écouter. Ainsi, c’est comme je le pensais, c’est un pur séducteur et collectionneur de femme, de quoi s’amuser sans contrainte, donc. Devant cette révélation, tu te sens de plus en plus gênée. Tu n’as eu qu’un seul partenaire dans ta vie et n’a jamais vraiment songé à en trouver un autre depuis. Je crois que ton désir est trop relié à ton petit cœur couturé au lieu de n’être lié qu’au plaisir des sens. Ah !, tu es désespérante…Si moi j’avais eu cette proposition, j’aurai sauté dessus sans hésité ! Peut-être même dès la fin du service de ce jeune éphèbe… Puis, il aurait pu me présenter à sa jolie collègue derrière le bar, bien plus à mon goût avec ses formes à tomber. Ah ! Si seulement… Tu es presque cramoisi, une nouvelle fois. Décidemment, pour une fois que tu sors de ta chambre, tu te fais déjà la proie de la gente masculine.
Tu ne sais quoi dire sur l’instant, surtout que le serveur revient avec vos commandes. Poliment, parce que tu sais que cela ne se fait pas d’ignorer simplement les gens, tu lui rends son sourire et souffle un discret « merci ». C’est bizarre, l’autre ne décroche plus un mot, qu’est-ce qu’il a encore ? Il a un ver dans sa salade ou quoi ? Ah, je m’en fiche, mais tellement en réalité… Tu reposes ce papier sur la table, bien qu’un peu rose encore, tu décides d’oublier cette histoire pour l’instant, histoire de ne pas « gâcher le moment ».

« Merci de m’avoir prévenu, j’irai le voir quand nous aurons fini. » Ah ? Aurai-je peut-être enfin de la chance ? « C’est flatteur, mais ça ne me ressemble vraiment pas de papillonner. Ce n’est pas vraiment dans l’ère du temps je suppose, mais je préfère apprendre à connaitre avant. » Dommage, j’ai presque eu de l’espoir. « Je suis un peu romantique sur les bords, je suppose. » Pourquoi est-ce que tu tiens à te justifier devant lui au juste ? Tu prends une gorgée d’eau, avant de saisir tes couverts et de te reporter sur ton assiette. « En tout cas, si c’est aussi bon que cela en a l’air, j’aurai vraiment bien fait de te suivre ici. » Et tu ajoutes, enthousiaste. « Bon appétit ! »

Un nouveau sourire et tu commences à picorer dans ton assiette. Oh, pour une fois, tu n’as pas tort, c’est plutôt bon, le poisson est frais, la salade aussi et je ne sais pas ce que c’est que cette vinaigrette mais elle s’accorde plutôt bien avec l’assemble. L’irlandais n’aurait pas menti alors ? Il connait un bon resto sur cette Île ! Bon, je ne vais pas non plus lui jeter des fleurs, ce n’est qu’un plat dans un restaurant après tout. Après tes premières bouchées que tu prends à vitesse raisonnable, pas trop vite pour ne pas révéler ton degré avancé de faim, pas trop lentement pour ne pas l’ennuyer, tu lui donnes ton avis.

« C’est délicieux, tu avais raison. » Et tu ouvres sur un autre sujet. « Tu as cours cet après-midi ? Tu peux m’en dire plus ? J’aimerai me faire une idée avant de m’inscrire aussi. » Puis, tu réalises, peut-être va-t-il être en retard à cause de toi. « Oh ! J’espère que ça ira pour toi ! Tu ne risques pas d’être en retard si on traine trop ici ? »



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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyMer 25 Mai 2016 - 22:03

Un bon feeling



L'accord de collocation semblait déjà conclu, mais Nate tenait absolument à ce qu'Erika visite les lieux avant de signer un quelconque papier. Il ne voyait aucun inconvénient à ce que la demoiselle emménage dans l'appartement le soir même, sans doute se sentirait-elle mieux que dans cet hôtel impersonnel ? L'irlandais n'avait pu se résoudre à y rester très longtemps, lui qui aimait poser quelques une de ses photos ça et là ou même les accrocher au mur. Bien que son choix s'était rapidement porté sur cet espace lumineux, il était bien loin de le regretter, il avait d'ailleurs fait une bonne affaire, mais une présence lui manquait, lui qui avait toujours résidé au domicile familial avec ses deux parents. Cette fois, il était bien seul, un trop à son goût et la collocation était un bon compromis pour remédier à ce problème et en plus lui permettre de garder un peu d'argent de côté.

L'étudiante semblait prête à attendre la fin de ses cours pour l'accompagner ensuite à Hizumu et il n'était que plus heureux de voir à quel point ils pouvaient s'entendre. Une nouvelle amie dans sa nouvelle vie, eux qui partageaient le même amour des animaux, qui semblaient aimer passer des soirées devant la télévision à visionner des DVD ... Peut être pourrait il lui montrer ses clichés ? Peut être pourrait elle comprendre l'importance que ce papier glacé représentait pour lui ? Etrangement, il n'en doutait pas, elle semblait compréhensive et s'intéresser à beaucoup de choses. Oui, il était tellement sûr qu'ils pourraient bien s'entendre tous les deux.

Mais la bleutée ne semblait pas attentive au moindre détail comme l'était notre cher vétérinaire, puisque ce bout de papier glissé par le serveur sous son verre était sans aucune doute passé inaperçu sous le regard ambré de celle-ci, n'échappant pas à la fine observation de Nate qui se permit d'éclaircir le mystère en tendant le message à la principale concernée. Oui, il en était quelque peu agacé, non par jalousie, simplement, il n'aimait pas voir les batifoleurs à l'oeuvre. Il regretta soudainement son geste en voyant le teint de la suédoise virer au rouge, comprenant qu'il avait provoqué chez elle un sentiment de gêne relativement visible. Pourtant, une si jolie fille avait certainement attiré les coureurs plus d'une fois.

L'irlandais resta naturel lorsque le blondinet revint avec leurs plats, lui souriant poliment tout en le remerciant d'un signe de tête avant de se reporter sur son interlocutrice aux joues un peu moins colorées. Il l'écouta sans l'interrompre, pensant tout d'abord qu'elle semblait intéressée par le serveur, tandis qu'elle démentait rapidement cette pensée de nouvelles paroles. Elle bifurqua ensuite sur la nourriture, mais Nate était simplement resté bloqué sur les révélations personnelles d'Erika, ainsi celle-ci avait les mêmes principes que lui, ce qui semblait se faire de plus en plus rare à cet époque. Il lui sourit, prenant sa fourchette, avant de lui répondre.

"Bon appétit à toi aussi, je t'assure que ce sera même meilleur que tu ne le penses ! Et ... Honnêtement, on s'en fiche de l'ère du temps, je suis sans doute l'opposé de ce serveur si tu veux mon avis ..."

Il n'avait pu s'empêcher de la rassurer sur le sujet puisqu'il n'avait que trop subi le "papillonage" d'une certaine femme, celle à qui il avait accordé sa confiance. Tatonnant un instant son assiette de sa fourchette, son visage s'assombrit légèrement en y repensant, mais il chassa bien vite cette mine maussade pour se concentrer sur son assiette qui lui faisait relativement envie. Il se contenta simplement de lever les yeux vers Erika lorsqu'elle complimenta son propre plat, affichant un léger sourire, bien moins prononcé qu'à son habitude, la nostalgie s'étant quelque peu emparé de lui.

Nate fut heureux de pouvoir détourner son esprit sur sa passion première lorsque son amie le questionna sur les cours avant de s'inquiéter de l'heure qu'il pouvait être. Regardant sa montre, il lança un sourire rassurant à la jeune femme.

"Ne t'inquiètes pas, j'ai le temps, mon cours ne débutent qu'à 14h30, j'aime venir en avance pour manger ici en général ! J'aurais même le temps de t'accompagner aux bâtiments des admissions."
Il se permit quelques fourchettes de salade, avant de s'essuyer le coin des lèvres avec sa serviette et reprendre une fois ses aliments bien avalés. "Concernant les cours, je n'en ai pour l'instant pas suivi énormément, mais j'ai déjà beaucoup appris sur les familiers. C'est fascinant de voir que toutes ces créatures hors du commun existent ! Ca me donne une autre vision des choses, comme quoi tout est possible, je ne serais pas étonné de croiser un jour un dragon dans mon cabinet !"

Il rit un peu, quelque peu excité à cette idée. Après tout pourquoi pas ? Il semblait y avoir tellement d'animaux divers et variés sur cette île.

"Plus sérieusement, je pense que les cours te plairont, on pourrait même bosser ensemble sur les projets si tu es d'accord et je pourrais même m'arranger avec mon patron pour te faire venir un jour durant mes consultations si tu le souhaites, on apprend beaucoup sur le terrain !"

Il lui lance un nouveau clin d'oeil avant de se remettre à manger doucement jusqu'à finir son assiette, buvant une nouvelle gorgée d'eau avant de risquer un coup d'oeil discret vers le serveur qui semblait totalement absorbé par Erika. Se reportant sur celle-ci, il tente de continuer la conversation comme si de rien était.

"J'espère que le plat t'a plu ? Et qu'il te reste un peu de place pour ce moelleux au chocolat qui te faisait tant saliver ..."

Joueur, peut être un peu trop familier, il lui tira la langue pour la taquiner, sans vraiment se rendre compte que ce geste pourrait ne pas être apprécié.






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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyDim 29 Mai 2016 - 0:50

Maybe this can lead to something good for me


Allons bon, voilà que tu commences à t’inquiéter désormais. Depuis quand tu t’intéresses à autrui au fait ? C’est vrai après tout, ton égoïsmes est si flagrant pour moi. Tu n’as pas vu la solitude dans laquelle tu as plongé père, tu n’as pas remarqué mon existence. Non, ce à quoi tu as toujours eu un peu d’attachement, ce n’est jamais que ta personne au final. Tu es gênée par les avances de ce délicieux serveur car tu ne sais comment y répondre, ou ne pas y répondre. Tu n’as même pas songé ce qu’en pensait cette très chère ex-grenouille en face de toi. Ah ! Tu penses qu’il t’offre le repas par pure sympathie ? Ne sois pas si naïve ! N’as-tu pas remarqué ses paroles ? Comme par hasard, môsieur ici présent aurait la même vision de l’ »Amour » que toi ? Ah ! Aucun Homme n’est ainsi, mais toi, tu l’as cru. Idiote. Tu as relevé l’information, sans pour autant rebondir dessus. Tu es comme un énorme pot de miel posé au milieu d’un champ d’insectes. Tu les attires ma chère. Je ne sais pas si c’est à cause de ce look criard, de tes manières de petites filles, ou simplement de ce que tu dégages, mais c’est ainsi. Tu ne songes qu’à tes propres sentiments. Tu es encore trop « triste » trop « blessée » par ta rupture pour songer à t’engager ou même rechercher quelqu’un d’autre. Mais on dirait bien que d’autre préfèrerait te voir t’ouvrir déjà, faire ressortir ta séduction quelque part, même si tu n’en as jamais eu vraiment. Tu aurais pu au moins m’en faire part non ? De cette soudaine envie de t’intéresser aux autres… Ah ! En réalité, je me fiche bien des états d’âme de l’Irlandais de service ou de ce serveur trop insistant. Tu n’as jamais remarqué les miens et c’est tout ce qui m’importe. J’ai bien le droit d’être égoïste, moi ! Je n’ai même pas mon propre corps, et chaque parcelle de moi que tu me voles m’est précieuse.
Soit. Je ne vais pas revenir sur ce débat stérile et en sens unique. Ainsi, tu te demandes et lui demande si tu n’abuses pas trop de son temps. Pour sûr il a mieux à faire que de diner en ta compagnie… C’est ce que j’aurai aimé affirmer, mais il semble apprécier ta compagnie, malheureusement. Quoique… Lui est un Homme, et comme tout Homme de son âge en face d’une « jolie jeune femme », il ne doit, en réalité, que songer à une seule chose : comment tu mettre dans son lit. Hm… Je me demande s’il est plus doué que l’autre maintenant… Je peux être curieuse moi aussi, même s’il ne possède pas les bons attributs, selon moi. Et comme par hasard, il ne rechigne pas à accepter cette collocation. Une collocation mixte, ce n’est pas si courant que ça, après tout… Peut-être que je pourrais trouver mon compte dans cette histoire.
Aurais-tu commis un impair ? Certes, c’est assez subtil et tu dois être trop concentrée sr ta salade pour pleinement t’en rendre compte, mais l’autre là… Depuis l’incidence du morceau de papier, il tire un peu la tronche. Étrange… Oh ! Oui ! C’est vrai ! Je n’en ai absolument rien à faire.
Interpelé par ta question, par ton changement de sujet, il regarde sa montre rapidement et te répond. Il ne reprend les cours qu’à partir de 14h30. Génial… En plus il va te coller quand vous aurez fini de manger. Encore mieux ! Il va vraiment t’aider pour t’inscrire à tes cours. On ne peut pas sauter toute cette partie ennuyante de « drague » pour passer à l’autre plus… intéressante ? Et non, je vais devoir me coltiner ces scènes stériles encore longtemps apparemment. Tu l’écoutes et ton sourire s’élargit en l’entendant tenir cette promesse qu’il t’avait faite dans cette bibliothèque d’ombre. Avant qu’il reprenne la parole, tu ne peux t’empêcher de lui communiquer ta gratitude.

« Génial ! Merci Nate. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me rassure ! »

Ah ! C’est vrai que tu appréhendes encore de te frotter seules aux arcanes administratives de l’Université. Ce n’est pas un lieu que tu connais, ce n’est même pas une langue que tu maîtrises parfaitement et tu as un peu peur de ne pas comprendre toutes les subtilités que l’on pourrait me communiquer. Et il continue à parler, obliquant désormais sur les cours qu’il suit, sur les cours que vous pourriez suivre tous les deux, en commun. Une nouvelle fois, tu l’écoutes, simplement, continuant à déguster ta salade. Ah ! Ça y est, ça ressort. Au fur et à mesure de ses paroles, ton visage doit s’illuminer alors que cette excitation mêlée de curiosité resurgit. Tes yeux pétillent, et ton sourire s’élargit. Pour sûr, il a capté ton attention, définitivement. Parler ainsi à une fana de « monstres » de la possibilité qu’un dragon puisse fouler ces terres magiques, c’est faire un « strike ».
Par pitié ! Stoppe toutes ces questions et ce flot de pensée ! Je ne peux plus suivre, là ! Je sais que tu es une espèce de tarée du fantastique et surtout des bestioles, mais arrête là ! Je sature ! Un peu trop promptement,  tu réponds à cette proposition qui ne devait être que purement rhétorique en réalité.

« Tu ferais ça ? J’adorerai pouvoir t’assister ! J’ai déjà hâte d’y être ! » Tu te rends compte de ton trop grand enthousiasme et porte une main à ta bouche, à la fois confuse et rosissante. Tu as parlé un peu vite, n’est-ce pas ? Ce n’était pas très ‘poli’ de montrer ainsi autant d’intérêt. « Désolée… Ne te sens surtout pas obligé. Mais, tu as parlé de ‘dragon’ alors… »

Et pour passer ce moment gênant, tu reprends une gorgée d’eau, avant de finir ce qui restait de ton plat. Tes pensées vagabondent encore sur cette possibilité de l’accompagner à son travail. Des animaux et des familiers…même si tu n’apprécies pas de les voir souffrir, tu sais que e travail de vétérinaire ne se résume pas simplement à prendre en charge des cas graves. Lui aussi a fini son plat et te lance une dernière remarque. Qu’est-ce que c’est que ces manières ? Te tirer ainsi la langue… Il a quel âge au fait ? 10 ans ? Ou moins ? Toi, ça ne te dérange pas. Non, cela t’amuse et tu pouffes légèrement. De plus, ça te permet d’oublier cette légère ‘bourde’ que tu as fait.

« Oui, c’était délicieux. » Comme ce petit serveur que j’observe du coin de ton regard. À croire qu’il ne voit plus que toi. A ton tour, tu t’essaies à la plaisanterie, mimant un peu ces filles se croyant au-dessus des autres. « Tu apprendras, très cher, que j’ai toujours de la place pour un dessert ! Si tu ne fais pas attention, ton crumble va y passer aussi ! »

Et tu ris un peu, appréciant ce moment toujours un peu plus. Puisque vos plats sont maintenant terminés, ce délicieux serveur revient à la charge pour débarrasser. Rapide le bougre, cela ne m’étonnerai pas qu’il ait passé une table ou l’autre après la vôtre, juste pour pouvoir revenir auprès de toi plus rapidement. Bien qu’intéressé par ta personne, il sait se montrer légèrement professionnel, à moins que ce ne soit à cause du regard un peu noir de la jolie brune derrière le comptoir. Est-ce qu’elle l’aurait pris à part pour lui faire la remarque pendant que tu ne regardais pas ? Hm, dommage, même si son objectif a été rempli en fait. Tu as toujours son numéro. Le blond s’approche de votre table et, cet air rieur dans la voix, sort cette phrase que tout serveur se doit de poser, tout en reprenant les assiettes.

« Alors ? J’espère que ça vous a plu! » Et il ajoute « Je peux vous proposer un café ou un thé avec vos desserts ? C’est aux frais de la maison !»

Il s’adresse à vous deux, même si un petit regard en coin de sa part m‘indique que ta réponse doit plus l’intéresser que celle du gringalet d’en face. Passant outre sa tentative de drague, tu lui réponds poliment.

« C’était vraiment très bon. » Tu réfléchis à sa proposition. « Je ne dirai pas non à un café, avec du lait, merci. »

Il s’enquiert de l’autre commande avant de repartir en direction de la cuisine. Tu te doutes qu’il reviendra à la charge à la fin de son service, quand vous quitterez cet établissement, mais, cette fois-ci, il est resté dans son personnage de serveur. Maintenant qu’il est parti, tu peux revenir sur un autre sujet de conversation.

« Dis… Tu as déjà vu des familiers ? Je veux dire… en vrai. Vu que je suis encore nouvelle dans le coin, je n’en ai pas encore vu, pas plus que je ne sais comment en obtenir un. »


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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 2 Juin 2016 - 20:36

Coffee and Sugar



Nate avait cette nette impression que la jeune suédoise avait peur de la solitude, elle semblait relativement perdue sur cette île inconnue, rassurée en entendant le jeune homme lui proposer son aide pour son inscription. Après tout, elle était jeune, l'irlandais, lui, avait eu le temps de vivre sa vie de jeune adulte, de trouver sa voie du haut de ses vingt-cinq ans. Sa profonde gentillesse l'amenait à vouloir lui apporter son aide, la guider dans ses démarches administratives qui la mèneraient à débuter une nouvelle vie. Plus que des cours, il partagerait aussi son espace avec cette jeune femme et il n'en était que plus heureux, après tout, ils avaient des passions communes, que demander de plus pour une collocation ?

Non pressé par le temps, il se permit de répondre à ses interrogations sur les cours qu'il suivait, bien qu'il ne put que rester vague puisque lui aussi était arrivé sur l'île depuis peu. On pouvait clairement sentir l'enthousiasme de l'irlandais dans sa voix, lui qui serait bientôt en mesure de soigner toutes créatures se présentant à lui. Fascinant ... Une idée vint même lui effleurer l'esprit, proposant à la demoiselle de venir l'assister durant une journée de travail. Bien sûr, il lui épargnerait les cas difficiles, de sorte de ne pas la blesser, mais les cas bénins étaient assez communs, ce qui permettrait à Erika de peut être elle-même aider un animal, pour qu'elle soit plus en confiance.

Le vétérinaire avait bien remarqué l'illumination du visage de son interlocutrice au fur et à mesure de ses paroles, et il ne put que sourire de plus belle en notant sa réaction, certes beaucoup plus spontanée qu'il ne l'aurait pensé. Il se mordilla discrètement l'intérieur de la joue pour cacher au mieux son air amusé face aux joues rosissantes de l'étudiante. Bien sûr, sur le moment, il la trouva particulièrement jolie et adorable, il était impossible de penser le contraire. Ainsi, l'évocation du potentiel dragon avait fait son effet. Amusé, il retourna à son assiette pour ne pas augmenter la gêne de sa nouvelle amie, la terminant tout en prenant son temps avant de reporter le sujet sur la nourriture. Mais Nate ne manqua pas de la taquiner une nouvelle fois, c'était plus fort que lui, il doutait qu'Erika ne s'en offusque et espérait avoir raison. En effet , la jolie bleutée pouffa doucement avant d'approuver la qualité de son plat, mais ce fut au tour de Nate de laisser échapper un rire discret lorsque la demoiselle répondit à sa taquinerie. Elle était si vive, si naturelle, l'irlandais ne pouvait que l'apprécier.

"Oh, c'est bon à savoir, je vais bien surveiller mon assiette ..."


Riant tous deux, ils furent une nouvelle fois interrompus par le blondinet qui venait débarrasser leurs plats, toujours avec son air poli. Il laissa Erika répondre la première, la galanterie était bien trop présente chez l'européen. Ainsi, elle commanda une boisson chaude, offerte par la maison selon les dires du serveur, pourquoi n'en profiteraient-ils pas après tout ?

"Merci, pour moi ce sera simplement un café noir."


Ainsi, le serveur repartit en cuisine, plats vides sur le bras. Les deux étudiants purent reprendre leur conversation qui tournait toujours autour de cette passion des animaux, mais la demoiselle semblait notamment curieuse concernant les familiers, ces animaux légendaires que l'on ne voyait "habituellement" que dans les romans fantastiques. Nate avait lui même eu beaucoup de mal à se faire à l'idée que ces créatures si irréelles existaient bel et bien et pouvaient même être une sorte "d'animal de compagnie". Le vétérinaire acquiesça à la question de la jeune femme.

"Oui, j'ai eu l'occasion d'en voir quelques uns au cabinet. Si je comprends bien, certains mages de niveau élevé sont capables d'invoquer un familier relié à son élément. J'ai vraiment hâte d'en être capable ... Mais d'où te vient cette passion des créatures magiques ? De romans peut-être ?"


Le blondinet revint assez rapidement, portant un plateau comportant deux tasses ainsi que les deux desserts commandés. Il servit Erika en premier, soit par pure galanterie, ou certainement par pure drague. Certainement que le jeune homme ne lâcherait pas l'affaire tant qu'il n'aura pas eu la réponse de la belle bleutée. L'irlandais se mordilla un instant la lèvre devant ce fabuleux crumble aux pommes qui l'attendait, il en connaissait déjà très bien la saveur mais en avait pourtant déjà l'eau à la bouche. Saisissant sa fourchette, il lança un regard amusé à son amie.

"Je devrais peut être le manger avant que tu ne jettes ton dévolu sur mon crumble ..." Souriant, il en prit une bouchée, savourant la douceur des pommes caramélisées, puis reprit un peu son sérieux, s'adressant de nouveau à elle, portant une main sur sa propre nuque. "Si tu veux goûter ... N'hésites pas ..."

L'irlandais n'était pas certain que ceci était une chose à dire à une jeune femme qu'il connaissait à peine, mais de nouveau, il avait simplement voulu se montrer gentil avec elle. Il mangea son dessert en silence tout en réfléchissant.

"Je peux exceptionnellement louper le cours de cet après-midi pour te faire visiter l'appartement juste après ton inscription si tu veux ... Comme ça, s'il te convient, je pourrais ... t'aider à emménager ! Enfin, si tu as besoin de moi ... Et nous pourrions même regarder un film dès ce soir !"






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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyLun 6 Juin 2016 - 23:53

Hope breaker


Pourquoi dois-je subir ces petites discutions sans aucun intérêt au fait ? Pourquoi ne puis-je pas tout simplement fermer mon esprit à ton extérieur si ennuyeux, et juste m’éveiller quand cela devient enfin intéressant ? Si seulement je le pouvais… Mais non, à la place, me voilà en train de scruter un humain sans grand intérêt mais qui t’es très sympathique. Dire que tu comptes habiter avec lui, le voir tous les jours que tu passeras sur cette drôle d’Île sibylline. N’ai-je pas mon mot à dire dans tout ça ? Je suppose que non, comme d’habitude. Au milieu de toutes ces paroles sans aucun intérêt que tu lui prononces, il y a néanmoins un simple sujet qui a pu capter une étincelle de mon attention. Oui, cette question sur les familiers. Non pas que ça me transcende d’intérêt, je suis loin d’en avoir la voie lactée brillant dans les yeux, mais quelques bribes d’informations sur la magie est toujours bon à prendre. Tu en sais si peu sur mon engeance…Je n’en sais donc beaucoup plus, à ma grande honte. Après avoir commandé un café noir auprès de ce si sympathique serveur, celui dont je me ferai bien mon petit quatre heures, il répond à ta question.
Tu l’écoutes presque religieusement. Ces animaux de rêves, ils sont ta passions, ton intérêt premier et ce, depuis tellement d’année. La seule possibilité qu’il existe dans le même plan d’existence que toi excite ton petit cœur à un rythme incroyable. Encore ce battement désagréable… Je le déteste, évite donc de l’accentuer, veux-tu ?! Attends, attends…Il a vu ces créatures ? Donc il ne fait pas que te baratiner pour s’amuser un peu ? Il les a vus ?! Cela veut dire…Que toutes tes chimères ridicules… sont réelles ? J’ai… du mal à y croire et en même temps, s’ils sont le fruit de magie, ce n’est que logique implacable. D’après lui, un mage s’adjoint les services d’un animal lié à son élément quand il développe assez sa magie… Donc je pourrais bientôt… me développer ? Grandir ? Invoquer une bête fabuleuse à mes ordres et uniquement mes ordres ?! Ah ! Je l’espère ! Pour une fois, j’espère qu’il a raison, une bête féroce qui pourrait lui sauter au cou, ou arracher ton petit sourire suffisant juste selon MA volonté ! Car c’est ainsi que cela fonctionne, non ? Lié à l’élément, à la magie… et Magie, c’est moi. Et personne d’autre. Ce petit discours te captive et te donne cette envie incroyable d’en savoir plus. Encore toutes ces questions, une nouvelle salve empli ton esprit.

« Combien ? » « Lesquels ? » « Comment ? » « Qui ? » et j’en passe. Et pourtant, tu parvins à les retenir, simplement parce que tu sais que si tu commences sur ce terrain, tu ne t’arrêteras tout simplement plus…Et tu ne veux pas qu’il garde de toi une impression d’une « pauvre fille coincée dans l’imaginaire, bien plus intéressée par un dragon que par les avances d’un jeune homme, ou même son inscription à l’Université »… Là-dessus, tu n’as pas tort, tu n’es qu’une pauvre et pathétique fille qui passe trop de temps à rêver de monstres hideux. Pour sûr quand il verra ta « fameuse » collection de film, il va sans doute changer d’avis sur toi. Si tu pouvais les lui montrer seulement après qu’il ait profité… Mais je parle dans le vide. Tu stoppes tes interrogations, car ton attention est attirée par sa question à lui. D’où cette passion vient-elle? S’attend-t-il à une explication pleine de sens et de sentiments ? Il risque d’être déçu, comme je le suis un peu plus à chaque seconde de ta vie. Enthousiaste, tu lui réponds, ce genre d’information n’est pas un secret d’état, te dis-tu.

« J’ai commencé à m‘intéresser au paranormal quand j’ai découvert mes pouvoirs. » Depuis que je me suis révélé à l’extérieur plutôt ! Cesse de déformer la réalité à ton avantage ! « De fil en aiguille, j’ai dévoré tout ce qui me tombait sous la main concernant le sujet. » Tu marques une toute légère pause. « Mon père m’a toujours encouragée dans cette voie. Il adore tout ce qui concerne ma magie » Oui, c’est bien le seul à me reconnaitre pour ma véritable valeur. « Il dit que ça lui rappelle ma mère… »

Et tu t’arrêtes là. Tu n’aimes pas tellement parler de mère. L’assassin n’aime pas se rappeler l’existence de sa victime ? Mais moi je m’en souviens, je ‘en souviendrais tout le reste de ma vie. Tu as stoppé son cœur. Tu n’es pas une bonne personne et tu ne le seras jamais ! Tu as beau te voiler derrière tes sourires, derrière tes rires, cela ne changeras jamais ! Tu n’as même aucun ressenti en parlant d’elle ! Monstre… Notre mère et tu ne ressens rien. « Parce que je ne l’ai jamais vue » « Parce que je ne l’ai jamais connue » Ce ne sont que des mensonges drapés de blanc que tu te racontes pour pouvoir fermer les yeux la nuit. Mais je n’oublie pas. Je n’oublierais jamais ton crime. Si tu t’es stoppée c’est autant pour éviter plus de question que parce que le jeune éphèbe blond est de retour, vos desserts et cafés reposant sur son petit plateau rond. Il te sert, puis s’occupe de ton nouvel ami avant de repartir simplement, non sans un dernier regard sur ta personne. Pour sûr, il n’a pas l’air de vouloir lâcher l’affaire, même toi, tu l’as compris. Tu songes à aller le trouver une fois le repas terminé, même si cette perspective t’angoisse un peu. Soit, tu écartes cette pensée de ton esprit, préférant te reconcentrer sur ton dessert légèrement chaud. Sur ton assiette, un moelleux au chocolat accompagné de sa traditionnelle boule de glace vanille. Un coup de cuillère dans le monticule sucré et un coulis marron s’en échappe. Cela s’accompagne de doux effluves qui viennent chatouiller tes sens et te mettre l’eau à la bouche. Oui… Tu ne pouvais que remercier Nate pour t’avoir permis de prendre cette douceur. Ce dernier s’adresse à toi avec une autre plaisanterie qui ne cesse d’entretenir ton sourire avant de gouter à son crumble. Scrutant son plat, il est vrai qu’il te semble tout autant appétissant. Sans doute l’a-t-il remarqué, puisqu’il te propose un morceau. La petite profiteuse que tu es ne va pas refuser, je me trompe ? Non, évidemment.

« En fait, je dis pas non. » Hé ! Tu sais que ce que ce n’est pas super poli de prendre directement dans l’assiette d’un autre avec ta cuillère ?! Même avec cette lueur rieuse, presque taquine, dans ton regard, tu ne peux te faire pardonner à tous les coups ! Tu portes le morceau de pomme dans ta bouche et le savoure. « Juste délicieux ! Attends, goûte aussi mon moelleux. »

Sans vraiment lui demander son avis, tu coupes un morceau de ton gâteau et le dépose dans son assiette. Ainsi, pas de protestation, c’est ça ?  J’espère pour lui qu’il n’est pas allergique au chocolat… ou à la lourdeur de ta personne. Une petite gorgée de café chaud et tu repars dans la dégustation de ton plat. Ce n’est pas l’envie qui te manque de discuter avec lui, loin de là, mais il te semble un peu perdu dans ses pensées. Tu t’interroges un peu, même si le cacao finit toujours par brouiller le fil de tes pensées. Le mélange chaud-froid n’aide pas. C’est lui qui brise ce léger silence de quelques instants. Rater ses cours, t’aider à emménager, un film ? Vraiment ?! Holà, holà, doucement bellâtre en carton, vous n’avez même encore rien signé que tu te proposes de fouiller dans ses affaires. Cette proposition t’interloque un peu, mais au moins tu as ta réponse, c’est bien à ça qu’il devait songer durant ce flottement. Tu ne vas pas dire le contraire, l’optique de quitter cet hôtel impersonnel dès ce soir t’enchante et tu ne penses à certaines choses comme je ne sais pas…la prudence ? Non, bien sûr que non…trop jeune, trop naïve.

« Si ça ne te dérange pas, pourquoi pas ? J’ai hâte de voir l’endroit de mes propres yeux ! » Et tu ajoutes, toujours enthousiaste. « J’ai aussi hâte de quitter cet hôtel maintenant. Je n’ai qu’une grosse valise tu sais, ça devrait aller. »

Ton dessert terminé, tu prends une grande inspiration pour te donner du courage. Oui, il te semble temps de t’expliquer avec ce serveur…Et malheureusement, pas dans mon sens. Allez…Juste une fois… Je parle juste à un mur. Sans donner trop d’explications supplémentaire, tu prends temporairement congé de ton futur colloc’ « serviable ».

« Tu m’excuses un instant ? Je reviens tout de suite. »

Et tu te lèves, sans oublier d’emporter avec toi le petit morceau de papier où est griffonné le numéro de ce jeune blond. Tu vas vraiment l’éconduire devant tout le monde ? Le pauvre… Je rigole, je m’en fiche en fait, il n’avait qu’à être plus subtil pour arriver à ses fins. Tu pars le trouver, il semble s’être fixé au bar, un endroit un peu éloigné de ta table. Durant plusieurs instants, tu discutes avec lui, sans perdre ton air et ton intonation sympathique. Puis, tu lui rends son numéro, discrètement et t’excuses. Tu n’es pas encore prête pour une nouvelle relation, encore moins une relation volage. Certes, tu as choisi tes mots pour ne pas trop le blesser, mais il semble un peu déçu tout de même. Ceci fait, tu retournes à ta place, face à Nate, et soupire longuement. Tu n’aimes pas faire ça…vraiment pas, mais tu n’avais pas le choix, selon toi. Tu préfères stopper là et ne pas lui donner de faux espoir. Idiote. Je ne trouve même plus les mots face à ta stupidité.

« Bon… ça c’est fait.. » Tu prends une grande gorgée de café, ignorant la brulure courant dans ta gorge. « Merci pour ce repas, Nate, j’ai vraiment adoré. La prochaine fois, je t’invite ! »

Repue, tu es prête à partir, une fois que tu auras fini ta boisson. Sans doute direction les méandres administratifs de l’université.




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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyMer 8 Juin 2016 - 19:39

Retour au campus



Son enthousiasme concernant les familiers étaient presque palpables, Nate avait capté l'attention de la jeune femme par ce simple sujet. Ainsi, il se permit de la questionner un peu à ce sujet pour apprendre qu'elle s'intéressait au paranormal depuis la découverte de sa magie. Il l'écouta avec attention, un sourire aux lèvres, celui-ci se voilant quelque peu lorsqu'elle mentionna sa mère. Phrase typique que l'on prononçait pour un proche disparu. Aussi, Nate s'en voulut une nouvelle fois, prenant ceci comme une nouvelle bourde. Il l'avait déjà fait à propos d'un potentiel petit ami, et maintenant concernant sa mère qu'elle a certainement perdue. Bien trop gentil, il ne songeait pas au fait que sa question n'était pourtant pas le problème, la demoiselle ayant choisi de parler d'elle même de ses parents. Espérant ne pas s'embarquer dans un sujet délicat, il décida de se dévoiler quelque peu à elle.

"Mes parents possédaient tous deux des pouvoirs eux aussi."
Il rit un peu amusé en repensant à eux. "Ils avaient hâte de savoir quel don je développerais, ils prenaient ça comme une petite compétition ... Oui je dois avouer qu'ils leur arrivaient d'avoir un petit souci de maturité !" Il marqua une pause, un peu nostalgique. Même s'il communiquait encore avec ses parents depuis son arrivée, le jeune homme ressentait tout de même un manque les concernant. "Pour ma part, j'ai beaucoup plus d'intérêt pour le paranormal depuis mon arrivée sur cette île et depuis que je sais que les créatures fantastiques existent. Les animaux ont pris une grande place dans ma vie depuis mon plus jeune âge car lorsque j'ai développé mes pouvoirs, j'ai compris que les autres me jugeraient, comme le veut la nature humaine sans doute ... Mais pas les animaux, ils ne font pas de discrimination eux." Il replace une main sur sa nuque, la mine amusée, mais tout de même gêné. "Je suis désolé, je parle trop une fois de plus !"

Les desserts arrivant, Nate décida de plaisanter quelque peu avant de lui proposer de goûter à son crumble, de bon coeur, comme à son habitude. Souriant, il la laissa donc prendre une cuillerée de son plat, attendant son verdict, elle ne pourrait qu'apprécier, il en était persuadé, et ce fut le cas. Il fut surpris de la voir déposer un morceau de son moelleux au chocolat dans son assiette. "Tu n'es pas obligée tu sais mais ... merci." Il attrapa le morceau de gâteau et le porta à sa bouche pour une explosion de chocolat. Il sourit, avalant le morceau avant de s'adresser à Erika. "C'est super bon ! Mais dommage ça aurait été plus drôle de piquer dans ton assiette." Il rit de nouveau avant de se reporter sur sa propre assiette.

Dégustant son dessert fruité tout en alternant avec l'amertume du café noir il réfléchissait avant de lui faire entendre qu'il pouvait exceptionnellement rater son cours pour lui faire visiter l'appartement et la délivrer de l'enfer qu'était cet hôtel, Nate n'avait pu le supporter longtemps pour sa part. L'idée semblait lui plaire et l'irlandais acquiesça. "Ok, on fait comme ça alors. On file aux admissions pour ton inscription et ensuite je t'emmène à l'appart' !" Mais avant, Erika prit un instant congé de lui pour certainement régler cette affaire de serveur, il lui adressa un signe de tête pour lui faire comprendre que cela ne le dérangeait pas. Ainsi, il attendit patiemment , ne lançant aucun regard vers elle et le serveur par simple respect. L'étudiante revient quelques instants tard, l'européen lui lançant un regard compatissant, mais sourit rapidement lorsqu'elle le remercie. Il lui adressa un nouveau clin d'oeil.

"Pas de quoi ! Et j'accepte l'invitation si tu y tiens !" Terminant son café, ce fut au tour du vétérinaire de se lever munie de son porte-feuille et de sa besace. "Je vais régler la note, on se rejoint devant le restaurant si tu veux bien."

Attendant une quelconque réponse de son amie, il se dirigea vers la patronne, réclamant l'addition pour la régler. Puis il se dirigea vers le blondinet pour glisser un pourboire dans sa main, lui souriant en le remerciant pour son service, faisant mine d'ignorer son air dépité. Nate supposait que pour un dragueur tel que lui, se prendre une veste n'était pas très glorieux, mais secrètement, l'irlandais se disait que cela lui servirait de leçon. Pourtant, il ne fit aucun commentaire et lui souhaita une bonne journée avant de sortir du bâtiment pour rejoindre la jolie bleutée, tout sourire.

"Je suis content que le repas t'ait plu ! Et si tu aimes les pâtisseries, je suis sûre que ma spécialité te plairait beaucoup !"  Il rit un peu et lui lance une nouvelle plaisanterie. "Et ne penses pas que je cherche à t'acheter pour que tu acceptes d'être ma colocataire mais si tu aimes les cheesecakes ..." Il prend un air innocent l'ombre d'un instant puis regarde sa montre. "Parfait, le temps que l'on revienne à l'université, le bureau des admissions sera ouvert ! Je t'y emmène." Il prit la route, marchant à côté de la jeune femme.

"Comment te sens tu sur cette île ? Personnellement, j'y vois une seconde chance mais honnêtement, mes parents ont tendance à me manquer ... Je pensais qu'ils viendraient aussi sur l'île puisqu'ils ont eux aussi un don, mais ce n'est pas le cas. Enfin ... Si tu ne veux pas en parler, je comprendrais."







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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyJeu 23 Juin 2016 - 11:33

Serious questions.... Boring questions


Ah, ce pauvre serveur…Il ne voulait qu’un peu de réconfort, qu’un peu de bon temps en ta compagnie. Mais non. Non, tu as préféré l’éconduire devant tout le restaurant, sur son territoire. Ah ! ça lui a fait un coup ! Tu ne le vois pas. Tu ne vois jamais ce genre de chose toi, petite égoïste que tu es. Après tout, il ne demandait pas grand-chose, ce jeune blond à l’air si sympathique. Tu ne vois pas cette déception qui emplis ses yeux à la seconde où il a compris que ne répondrais pas positivement à sa proposition détournée. Ah…quel dommage. J’aurai bien aimé moi le voir après son service… Ou même pendant d’ailleurs. Oui, on se serait trouvé un petit coin tranquille et… Ah…Si seulement j’avais un corps, si seulement je n’étais qu’une simple lueur accrochée à ton regard d’ambre. Je pourrais faire tellement plus… Pas seulement observer, pas seulement ressentir à travers toi mais bien… Toucher. C’est le toucher qui me manque le plus. Car c’est le toucher qui me parvient le plus difficilement. Alors que tu me hurles tes pensées sans intérêt, je ne ressens que du coton au travers tes mains.
C’est toujours mieux qu’avant. Avant…Bien avant, c’est à peine si je ressentais ta peau. Oui, c’est différent. Quelque chose à changer. Peut-être toi, peut-être moi. Peut-être me suis-je plus développer que ce que je ne pense. Peut-être. Être coincée dans ta rétine n’est pas une vie. Je voulais de ce serveur moi ! Je veux toujours éconduire cet irlandais trop propre sur lui ! Lui rabattre son sourire trop grand, lui dire ce que je pense de lui en face ! Mais je ne peux pas ! je ne peux pas ! J’ai beau m’agiter, au mieux puis je seulement produire une bête flaque d’eau ! Mais je ne renonce pas… Je ne renoncerai jamais. Un jour, j’arriverai à te pourrir la vie. Plus que jamais.
Alors en attendant, je vais t’observer. Déceler tes failles, apprendre tes angoisses que je connais pourtant par cœur. Être prête pour l’instant où je trouverai comment sortir.
Après cette discussion que tu redoutais, mais qui s’est bien déroulée de ton point de vue, tu retournes à ta table, pour mieux terminer ton café. Nate ne te pose aucune question, même tu te doutes qu’il sait ce que tu as fait. Cela te rassure, tu te voyais mal lui expliquer ce que tu avais dit à ce jeune homme. Après tout, de ce que tu as compris, il vient souvent ici. Peut-être est-il ami avec ce serveur. Et ça ne fait jamais plaisir de voir l’un de ses amis se faire éconduire de la sorte. À son tour, il termina son café et se leva, s’apprêtant à aller payer pour le repas, te demandant de l’attendre à la sortie. Tu acquiesces.

« D’accord. Je ne comptais pas m’enfuir de toute façon »

Et tu gardes ce sourire. L’exaspérant sourire. Tu te lèves donc et prend ton sac, le mettant en bandoulière, avant de sortir du restaurant. Tu salues brièvement les serveurs, leur souhaitant une bonne journée. Le fait qu’il accepte ton invitation t’aide à te sentir moins gênée par tout ça. Après tout, ce n’est pas parce que tu viens d’arriver, que tu dois te faire entretenir par le premier venu. Tu n’aimerais pas que l’on pense cela de toi, que l’on pense que tu profites de la gente masculine pour obtenir ce que tu veux. Si tu veux savoir, je te trouve mais tellement stupide de penser ça.
Ces hommes sont des adultes et s’ils sont assez crétins pour perdre de l’argent au moins joli sourire, c’est leur problème. C’est si facile de les mener par le bout du nez… Un clin d’œil par ci, un geste présument innocent, et ils perdent tous les moyens. J’aime ce pouvoir, dommage que tu ne veuilles t’en servir. Tu fais quelques pas à l’extérieur. La journée est belle, le soleil est là, bien présent et sa caresse sur ton visage t’apaise. Tu fermes les yeux, aveuglés, et laisses les rayons chauds t’envelopper. Oui, pour l’instant, c’est une bonne journée. Tu as l’impression d’avancer, au moins un petit peu. De prendre les choses en main après avoir passé si longtemps à ressasser la boue de ta rupture. Quel doux mensonge ! Car je sais que tu penses encore constamment à lui. Il reste là, bien présent, dans un coin de ton esprit. Si tu ne fais pas attention, il resurgit, étreignant ton cœur de ses paroles assassines et vulgaires. Comment peux-tu encore t’accrocher à l’image de ce type ?! Il t’a jeté, il t’a jeté, c’est tout, il n’y a pas à se torturer de la sorte… Oui, c’est plaisant à voir, mais tellement lourd à la fin. Oui, je sais…C’est parce que c’était le premier. Tu as encore du mal à te voir avec un autre que lui mais si tu te doutes que tu devras t’y résoudre un jour. Après tout, tu es venue seule sur cette Île. Lui est un profane de ce que tu sais. Lui ne viendra pas te rejoindre sur son beau cheval blanc, s’excusant platement. Lui n’est pas un monstre. Tu serres les poings et secoues ton visage. Tu ne veux pas y penser maintenant. Tu ne veux plus y penser. Avec quelques difficultés, tu ravales cette boule qui s’est formé dans ta gorge.
Enfin, l’irlandais sort du restaurant. Et tu lui souris alors qu’il vient à ta rencontre. Comme si de rien n’était. Il ne sait rien et change de sujet sans vraiment s’en rendre compte. Tu l’écoutes et rit un peu. Il ne doit pas savoir. Une proposition de gâteau, et si je le renommais l’estomac sur patte ? Peut-on être une crevette et avoir plus de cinquante pourcent de ses sujets de discussion qui tourne autour de la bouffe ? Et bien on dirait bien que oui.

« En fait tu veux m’engraisser c’est ça ? Comme si je pouvais résister à une telle proposition ! »

Cesse de l’encourager ou il ne va jamais s’arrêter ! Et voilà, il reprend la parole, bravo. Oh, mais c’est qu’il compte vraiment t’aider dès maintenant à t’inscrire. Par reflexe, parce qu’il le fait aussi, tu jettes un coup d’œil rapide à ta montre discrète, noyée dans l’argent de tes bracelets. Il a raison, le bureau va bien rouvrir, tout comme les cours vont bientôt reprendre. La capacité qu’ont les administrations à s’ouvrir durant les heures de cœurs ou les horaires de travail m’impressionnera toujours je crois. C’est si stupide, de ton calibre, quoi. Et tu le suis, reprenant le chemin de l’université.

Petit à petit, tu vois le campus se vider un peu, tu vois les étudiants rejoindre leur amphithéâtre tout autour de toi ou, au contraire, rejoindre leur studio pour une après-midi que tu supposes studieuse. L’ambiance a l’air de te plaire. Simple, cette université est de taille très modeste au vu du nombre d’habitant de l’Île. Un peu perdu dans tes pensées et la contemplation curieuse de l’endroit, tu es tiré de ta rêverie par ce jeune homme t’accompagnant. Etrange question, à laquelle tu ne sais que répondre. Tu n’y as pas tellement songé encore. Pourquoi parle-t-il de seconde chance ? Drôle d’expression pour un vétérinaire apparemment heureux de son travail. Y-aurait-il autre chose ? Tu ne te vois pas lui poser la question directement, polie que tu es, mais ça t’intrigue un peu. Ça et son petit speech de tout à l’heure sur les animaux. Peut-être n’a-t-il pas eu une vie si facile que cela ? Peut-être a-t-il aussi subit le rejet ? Un temps, tu réfléchis. C’est vrai, c’est un peu comme une seconde chance, une chance d’oublier certaines choses, mais tu n’es pas certaine que, si on t’en donnait le choix, tu choisirais de rester ici.

« Je ne sais pas très bien. Mon père me manque c’est vrai, même si j’ai l’habitude d’être séparée de lui. » Les merveilleuses années à l’Université loin de son petit chez soi douillet. « Et je ne sais pas quoi dire à mes amis, ou même si je peux les contacter. » De toute façon, la rumeur sur moi à dû se répandre. Tu n’as pas très envie de recevoir ces messages de haine que tu devines déjà. « Mais je suppose qu’on peut dire que c’est une seconde chance pour moi aussi, jusqu’à ce que je me fasse une opinion définitive » Pfff. Optimiste indécrottable.« Je crois que ça ira déjà mieux quand j’aurai quitté mon hôtel, même si ça ne dépend pas tout à fait de moi »

Un rire léger, un peu gênée, après tout, il est encore tout à fait en droit de refuser. Parler d’autre chose t’aide à occulter l’autre sujet hantant tes pensées, sans cesse. Mais puisqu’on en est au question philosophique sur le lieu, tu te permet d’en poser une autre, autrement plus sérieuse.

« Tu crois qu’on va rester ici longtemps ? Je ne sais même pas très bien pourquoi on nous a amené sur l’Île ou si on pourra un jour rentrer chez nous. » Tu tritures tes trop longs cheveux les nouant autour de tes doigts « C’est perturbant tout ça. Ça ne me dérange pas de refaire ma vie mais on dirait qu’on a pas tellement le choix. »

Est-ce un sujet tabou ici ? Tu ne sais pas, tu n’avais pas encore essayé d’aborder le sujet avec qui que ce soit. Puis, certains ont l’air d’être là depuis bien plus longtemps que toi…peut-être des années ? Et si tu ne pouvais jamais repartir d’ici ? Déjà, l’administration est en vue, portes grandes ouverte et tu te stoppes peu avant préférant recevoir sa réponse avant d’avancer plus loin.



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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyLun 4 Juil 2016 - 19:54

Retour au campus



L'irlandais faisait preuve d'une extrême gentillesse avec sa nouvelle amie, toujours emprunt de douceur et de prévenance, sans aucune arrière pensée. Il l'appréciait et la respectait, ne pouvant s'empêcher de vouloir tisser des liens avec la jolie bleutée. Car pour lui, elle pouvait être une amie sincère et fidèle et Nate en avait besoin pour avancer. La jeune femme semblait friande de sucre et il en connaissait un rayon sur diverses pâtisseries. Le jeune homme était bien loin de chercher à l'amadouer, tout simplement, il voulait lui faire plaisir. Sa réponse le fit sourire, il aimait beaucoup sa façon d'être, son regard pétillant, sa joie de vivre, même s'il devinait certaines souffrances derrière ce joli sourire.

Un coup d'oeil à sa montre, le moment était venu pour eux de se diriger vers le bureau des admissions. Durant le trajet, l'européen se permit d'engager la conversation sur ce sujet qui tracassait tant d'esprits sur cette île, parfois le sien également car il ne pouvait ignorer le manque qu'il ressentait par rapport à ses parents. Il était rare pour le vétérinaire de se confier à autrui, surtout à une "presque inconnue", mais il se sentait à l'aise avec Erika, sans doute de par sa fraicheur et sa gentillesse. Malgré ce fait de vouloir en savoir plus sur elle, il lui ne l'obligeait guère à parler de ses tracas.

Pourtant, de son accent des pays du Nord, elle lui répondit, se confiant à son tour. Un manque par rapport à son père, mais sa mère ? Quand était-il ? Nate avait bien trop de tact pour rebondir là dessus, éviter de faire une bourde. Il était vrai que lui s'était posé également la question quant à contacter ses amis de son pays natal. Le jeune brun semblait heureux d'avoir pu lui permettre de penser également à une seconde chance.

"En effet, quitter cet hôtel te fera du bien, tu pourras amener ton nouveau chez toi."

Un nouveau clin d'oeil, Nate se demandait s'il ne commençait pas à en abuser avec la demoiselle. Ce fut à son tour de poser une interrogation, si légitime, puisque lui-même se le demandait depuis son arrivée. Malheureusement, il n'avait aucune réponse à lui apporter puisqu'il n'en savait pas plus qu'elle. Mais il tenta de la rassurer.

"Je ne sais pas non plus pourquoi nous sommes isolés sur cette île, pourquoi nous avons été choisis parmi d'autres et je serais réellement curieux d'en connaître les raisons. En attendant, je pense que fuir de cette île semble impossible. Tu as raison, nous n'avons pas le choix, mais c'est maintenant à nous de prouver notre force et de nous adapter."

Il marqua une pause, réfléchissant à ses propres paroles. Il ne faisait que tourner autour du pot, il en avait bien conscience mais que dire d'autre ? Que pouvait-il répondre à la jeune étudiante ? Il ne pouvait lui mentir, lui donner de faux espoir. Levant les yeux sur le chemin, Nate se rendit compte qu'ils étaient arrivés à destination, il n'avait même pas eu l'impression de marcher autant, bien trop absorbée par ses réflexions et sa conversation. Il se stoppe donc, souriant à Erika tout en désignant d'un mouvement de tête le bâtiment des admissions.

"Voilà, on y est." Reportant son regard d'ambre sur le visage de la jeune femme, il remarque le vent emportant l'une de ses mèches bleutées. Peut-être par geste maniaque ou par sympathie, il leva doucement sa main vers son visage, attrapant cette fine mèche d'un doigt pour la placer derrière son oreille, souriant distraitement. "C'est mieux comme ça ..." Puis il se rendit compte de son geste, rosissant légèrement, un peu confus. "Désolé ... Je ... Je suis assez maniaque !" De nouveau, l'irlandais consulte sa montre, peut être dans l'espoir de détourner un peu les pensées de la jeune femme de son précédent geste sans doute un peu trop familier.

"Et bien, nous sommes à l'heure, je pense que tu seras l'une des premières, tu verras le formulaire n'est pas difficile à compléter. Je t'attends ici et nous irons à l'appartement ensuite si tu es d'accord. Enfin, si tu as besoin de moi, je suis là."






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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyMar 12 Juil 2016 - 23:52

Great... Just fucking great!


La journée s’avance et s’égrène mine de rien. Qui l’aurait cru ? Tu es en compagnie de ce jeune homme rencontré au fil du hasard dans cette rue figée dans le temps, perdu de vue, noyé dans la masse de gens composant l’Île, pour malheureusement être retrouvé par la force du destin. Ah ! « Destin ». Je hais ce mot. Je le hais presque autant que toi, si cela est possible. Comment peut-on croire en une « force supérieure », guidant nos gestes vers une conclusion prédéfinie à l’avance ? C’est stupide… Sans fondement. Comme si nos actions n’avaient le moindre intérêt, le moindre impact sur les autres, sur l’environnement. Comme si tout pouvait avancer de lui-même vers une douce et heureuse conclusion. Mais le monde est sale. Le monde est laid. Et le temps des fées et des princesse noyées dans un océan d’arc-en-ciel est révolu. Je ne crois pas au destin, car cela signifierait qu’une        « force » a choisi cette existence pour moi. Une existence sans toucher, sans vue, sans écoute, sans étreinte, sans rien. Rien du tout. Juste une étincelle piégée dans un regard, dans un corps de poupée qui ne serait jamais le mien. Conscient et piégée. Immobile et immuable. Eternelle peut-être, sans sommeil si ce n’est le tien. Cela signifierait que cette « force » a choisi que mère meurt de ton premier souffle, qu’elle a choisi ta vie et donc un peu la mienne par la même occasion. Je ne veux croire qu’il existe en ce monde une « force » aussi cynique et cruelle. Assez pour créer, assez pour s’amuser à détruire, assez pour observer son petit spectacle déchirant, l’air rieur. Je ne veux croire que pareille chose existe, car cela signifierait que l’on pourrait mettre sur son dos la moindre de nos petites contrariétés, la moindre de nos erreurs. Et ça, jamais. Jamais tu ne me feras admettre que tu n’es responsable d’un matricide, ma chère. Ce son si doux… stoppé si brutalement. Ta cruauté n’est pas l’œuvre d’une quelconque puissance intangible. Elle est tienne. Tu es née cruelle.
Tu auras beau te draper derrière ton voile d’innocence, derrière tes sourires de façade, derrière ta sympathie, moi je sais qui tu es vraiment, tout au fond. Et ce que je vois ne m’a jamais plu. Jamais. Tu n’es qu’une égoïste de la pire espèce, aveugle à l’évidence de mon existence. Mais jamais je ne m’effacerais à ton profit. Jamais ma vie n’aura de fin et, dès que j’en aurait l’occasion, je ferai tout pour prendre ma revanche sur toi. Petite dinde écervelée. Les mots sont insuffisants pour retranscrire ma haine pour toi.
Le destin… On dirait que toi, tu commences à y croire. Idiote ! Tu commences à te dire que « peut-être », il y a une raison à tout ceci. Une raison à cette deuxième rencontre avec ce jeune homme si sympathique. Alors que tu avances à ses côtés vers le lieu d’inscription des étudiant, tu y penses, tout en répondant à ses questions, tout en en posant d’autres. Pitié, ne me fait pas vomir… Tu n’as même pas parlé d’elle. Tu ne l’as même pas mentionnée une seule fois. Pas même une petite fois. Elle ne te manque même pas. Ignoble créature… Tu ne mentionnes même pas ta propre mère… Parce que tu l’as jamais connue, parce que tu ne sais ce que c’est d’avoir une mère dans sa vie, tu ne ressens pas le besoin d’en parler, de communiquer au monde le fait qu’elle ait existé. Je te le ferais regretter. Comment peux-tu oublier ton crime ? L’oublier elle… revient à la tuer encore et encore… Et l’autre estomac sur pattes qui abonde dans ton sens… « Une seconde chance », « un nouveau chez soi » …
Si risible. J’ai juste hâte de voir la désillusion se marquer sur ses traits, quand il comprendra qu’il ne pourra profiter de la situation avec toi. Quand il comprendra que tu es loin d’être la pétillante poupée tout le temps. Enfin, quand il aura surtout soigné son infection oculaire. Quel crétin de tenter des clins d’œil toutes les 10 minutes. On verra comment il réagira quand il se rendra compte que tu passes tes journées uniquement à chialer un homme trop con pour voir le trésor que je représente. Il a pris ce qu’il voulait et tu n’arrives à passer au-dessus. C’est tout ce que tu mérites.
Tu en profites. Tu profites d’aborder ce sujet qui te semble délicat avec quelqu’un. Une des questions qui hante ton esprit : le retour. Était-il possible ? Tu te le demandes, sans trop savoir si tu souhaites rentrer ou non. Moi, j’ai déjà la réponse. Je veux rester ici. Ici, je veux découvrir s’il existe d’autres comme moi. Non pas d’autres mage de l’eau, mais bel et bien d’autres magies conscientes. Ce ne sera tâche aisée, je ne sais même comment communiquer avec l’extérieur autrement qu’au travers de tes mains, mais j’y arriverai. Je me développerais assez pour rejoindre ce monde que je ne peux toucher.  En attendant, tapie dans l’ombre de tes yeux, j’attendrais mon heure. Et j’apprendrais, tout ce qu’il est possible de capter. Sa réponse ne te satisfait pas tout à fait. Car il n’en sait pas plus que toi. Il est là depuis peu, lui aussi.
Son optimiste booste le tien. Tu te dis qu’à défaut de rentrer sur le continent, tu pourrais bien te faire une petite place par ici. La fuite n’est pas une option, l’abandon non plus. Prouver sa force… Prouver sa force de caractère peut-être, comme avec ce temps figé que tu as expérimenté. Etrange épreuve magique… Peut-être était-ce pour ça que tous avaient été concentré en un lieu bien particulier : pour subir des épreuves de ce genre. Pour prouver une espèce de supériorité comparé aux profanes ? Tu ne vois pas en quoi posséder un quelconque don magique peut démontrer ta supériorité par rapport à une autre personne et, dès lors, tu écartes ce raisonnement de ton esprit. Simplette… Bien évidemment que je suis plus importante que tous ces singes sans magie que tu as osé appeler tes amis ! Ah ! mais regarde autour de toi ! C’est bel et bien l’élite de la race humaine que tu vois là ! Et moi, étoile parmi les étoiles, je montrerais bientôt ma supériorité écrasante !

Tout nous oppose, une fois encore.

Le bâtiment des admissions, enfin ! Enfin il va se taire ! Enfin cette discussion va prendre fin ! Enfin je ne serais plus forcée d’observer ce théâtre de marionnette grotesque ! Toutes ces politesses futiles qui m’ennuient profondément… Comme tout le reste de ta vie. Soudain, une bourrasque de vent plutôt violente se lève, peut-être l’œuvre d’un des étudiant maitrisant cet élément. Pratique pour voir sous les jupes des filles… Dommage que tu portes un pantalon. Surprise, tu essaies de faire en sorte que ce vent ne te décoiffe de trop juste avant cet entretien si important. Tu n’as pas de miroir sur toi et refaire ta coiffure est exclu en cet instant ! Cela prendrait trop de temps au vue de la masse de cheveux bleuté que tu as. Tu évites le plus gros des dégâts. C’est alors qu’une main s’approche de ton champ de vision légèrement obstrué par tes mains. Il s’agit de celle de Nate, lié à son visage souriant. Un peu interloquée, tu le laisses continuer son geste. Simplement, il replace une mèche rebelle derrière ton oreille avant de se confondre en excuse. Je crois que c’est la technique de drague la plus minable que je n’ai jamais vu de ma vie. Sérieusement. Mais non ! Toi tu ne le vois pas comme ça ! Evidemment ! Pauvre cruche… Ton air interrogateur se mue à nouveau en un large sourire, peut-être tout de même un peu rose.

« Merci »

Il te propose d’attendre à l’extérieur, ce n’est que quelques feuilles à remplir, après tout. Tu lui es déjà bien reconnaissante du fait qu’il veuille bien sécher ses cours pour t’accompagner jusqu’ici. C’est quand même une drôle de façon de changer de sujet. On ne va absolument pas revenir sur son entrée dans ton espace personnel ? Non… ? D’accord, d’accord… Je m’incline alors. Il est vrai que tu aimerais qu’il t’accompagne à l’intérieur, mais tu ne peux lui tenir rigueur de cela. Tu te dois de prendre ta vie en main, de te comporter en véritable adulte.

« Ça ira, ne t’en fait pas. Je ne serai pas longue. J’ai même hâte que ça se termine pour que je puisse enfin apercevoir mon nouveau ‘chez moi’. »

Tu pouffes un peu de rire, puis entre dans le bâtiment. Après quelques pérégrinations dans les couloirs, tu découvres enfin le bureau des admissions. Tu t’installes en face de l’unique bureau de la pièce. La dame t’accueille simplement et commence son blabla administratif interminable. Mais tu n’en perds pas une miette, enregistrant parfois avec difficulté ses mots. Son débit de parole ne t’aide pas toujours à comprendre mais globalement ça va. Tu lui racontes ton cursus personnel, ton souhait de continuer dans ta branche, tout en ajoutant que tu souhaiterais t’orienter vers les créatures mythiques et fantastiques. Le couperet tombe, la formation si parfaite que tu ne pensais même qu’elle existait réellement : des études en cryptozoologie. Juste parfait. Tu exploses presque de joie mais arrives à te contenir. Passer sa vie à prouver existence d’animaux incertains, les répertorier, les caractériser… Juste tout ce que tu aimes. De plus, tu remarques, en parcourant les divers fascicules qu’elle te remet, que certains de tes cours se feront en commun avec d’autres sections… dont celle de Nate. Chance ! Joie ! Bonheur ! Petit zoizeau !

Par pitié… tuez-moi.

En plus de me le coltiner le soir pour les repas, je vais devoir le supporter pendant tes cours qui me gave déjà, mais d’une force… C’est fait exprès ou quoi ? Ni une ni deux, tu signes des deux mains, prête à commencer le lendemain même. Tu reçois un horaire de cours et quelques autres documents pour diverses aides financières à compléter de chez toi. Tu glisses ces feuillets dans le livret qu’elle t’a remis. L’entretien finit, elle te remet ta carte d’étudiant. Puis, tu te lèves et la salue avant de sortir rejoindre Nate, une peu guillerette. Triomphalement, tu te plantes devant lui et exposes ton butin, ce morceau de plastique avec ton nom dessus, ainsi que celui de ton année et de cette étrange université.

« Tadam ! Inscrite directement en troisième, tu as vu ça ! C’est génial, je ne perdrai pas d’année ! » Au bout de quelques instant, tu finis par ranger soigneusement la carte et le fascicule dans ton sac. « J’ai choisi de suivre le cursus pour devenir cryptozoologue ! C’est un peu comme un spécialiste des animaux mythique si tu veux. » Wow, ton sourire a rarement été aussi radieux ces derniers temps. « Et en plus j’aurai des cours en commun avec toi, enfin, si tu ne les sèches pas pour aider d’autres étudiantes perdues » Tu ris de bon cœur, c’est comme si tu laissais exploser cette joie qui t’avait quitté si longtemps. Juste un sursaut avec de sombrer à nouveau. « J’ai encore deux-trois papiers à remplir pour des aides financières et après ce sera fini. »

Soulagée que la « difficile épreuve » soit passée, tu souffles doucement, pour faire retomber ton enthousiasme d’un seul coup beaucoup trop débordant. Après tout, l’autre estomac sur patte te connait encore assez peu et tu ne voudrais pas te montrer trop…envahissante, juste trop toi.

« Enfin, je ferai ça plus tard. J’espère que je ne t’ai pas fait trop attendre. On peut y aller si tu es toujours d’accord pour partager ton espace avec moi. »




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MessageSujet: Re: Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole   Open your heart and forget…just kidding, keep crying~ ft. Nate J. Cole EmptyMar 9 Aoû 2016 - 16:15

The End



Un simple geste désintéressé qui aurait pourtant pu être mal interprété, Nate ne s’en rendit compte qu’une fois celui-ci accompli, ne pouvant empêcher le rosissement s’emparant de ses joues, tandis qu’il se confondait en excuses. Sa gentillesse et sa serviabilité n’avaient pas définitivement pas d’égale, bien qu’il ne se permettrait pas un tel geste avec n’importe qui. Simplement, il remerciait la destinée ou la coïncidence de lui avoir donné l’opportunité de revoir la belle bleutée puisqu’il l’avait beaucoup appréciée lors de leur rencontre, lors de ces évènements étranges dans lesquels ils avaient été tous les deux embarqués. Bien que protecteur et peut être un peu trop parfois, peut-être trop avenant également ? Dans tous les cas, malgré la frêle stature de la demoiselle, l’irlandais n’avait pu s’empêcher de remarquer que celle-ci avait un certain cran tout de même.

Malgré un certain caractère qu’il pouvait deviner chez elle, l’étudiante ne repoussa pas ce geste innocent, se contentant de le remercier tout en rosissant à son tour. Heureusement son sourire ne montrait aucune gêne, ce qui le rassura. Pour être honnête, le vétérinaire ne pouvait que comprendre la tentative de drague du serveur devant ce joli minois, mais lui ne la voyait pas comme une distraction, plutôt comme une amie avec laquelle il pourrait passer de longues heures à discuter. La perspective de partager son quotidien avec elle le réjouissait, il ne pouvait rêver mieux au vu de la brillante entente entre eux. Paradoxalement, il était clair qu’il n’aurait séché ses cours pour n’importe qui. Sans trop savoir pourquoi, le courant passait bien et rien de plus.

Nate lui proposa de l’attendre dehors pendant qu’elle remplirait ses formulaires d’inscription à l’université, il resterait tout de même à sa disposition si Erika souhaitait être accompagnée bien entendu. Il ne doutait guère que la jeune femme soit capable de se débrouiller seule. Ainsi l’européen la regarda s’éloigner de lui et franchir la porte du bâtiment. Les mains dans les poches, celui-ci s’adossa à un poteau, doté d’une patience à toutes épreuves, il savait que cela prendrait un certain temps tout de même. Il profiterait de la chaleur du soleil en ce début d’après-midi de printemps.

Pensif, le bruit de la porte non loin le ramena à la réalité et le jeune brun leva son regard d’ambre vers sa future colocataire au visage plus que guilleret à cet instant qu’il préférait largement  à l’air triste qu’elle lui avait exposé une heure plus tôt. Il rit légèrement lorsqu’elle brandit sa carte étudiante avec fierté et lui répondit avec enthousiaste. « Génial ! Le système ici est bien pratique. » Puis il la laissa exprimer sa joie, la laissant expliquer son nouveau cursus qui semblait l’emballait de plus en plus. Il fit mine de réfléchir à sa taquinerie. « Je devrais pouvoir m’en sortir sans de nouveau sécher les cours, je n’ai pas prévu d’offrir mes services à toutes les étudiantes perdues … » La regardant du coin de l’œil, il la taquina à son tour, dans le but de voir une quelconque réaction de sa part. « … surtout que ça risque de me couter cher si je les invite toutes au restau ! » Il termina en riant de bon cœur.

« Non tu as été plutôt rapide d’ailleurs. Et je suis toujours prêt à te faire une petite place dans mon appartement pour parfaire mon rôle de bienfaiteur ! » Il s’avança vers la ligne de bus mise à disposition aux étudiants et exécuta une révérence quelque peu ironique et exagérée tout en invitant son amie à grimper dans le car. « Après toi … » La suivant, il s’installa auprès d’elle, tout sourire. « J’espère vraiment que l’appartement te plaira ! »











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