Invité Invité
| Sujet: Jody Sitey • L'espoir est une drogue douce qui te fait planer selon la dose d'attentes irréalistes qu'on t'injecte. - Terminée - Lun 23 Mai 2016 - 12:37 | |
| Jody Sitey (♀)
29 Novembre - Michigan • Américaine • Homosexuelle • Vendeuse dans au magasin de jeux vidéo • Susanoo • Jen - Fisheye Placebo DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE Impulsive, le premier mot qui la définit. Elle est habituée à ne pas réfléchir, se laissant bercer par le feu de l'action jusqu'à que les conséquences viennent heurter son insouciance particulière. Totalement irréfléchie, elle préfère avoir une action et observer les conséquences engendrées avec cette moue moqueuse qui la caractérise. Elle est totalement bornée, têtue, impossible de la faire changer d'avis. Pourtant, elle n'ouvre jamais la bouche sauf pour sortir les crocs. Elle n'a pas une grande gueule ; préférant observer et intervenir en cas de besoin mais, il s'avère qu'elle est colérique et violente. Son caractère n'est pas simple à vivre. Elle est de ceux qui se cachent, qui tirent les ficelles dans l'ombre, quelqu'un qui vous cogne l'épaule et s'excuse platement alors qu'il vous maudit intérieurement. Au cours de sa vie, elle a appris à faire primer ses bénéfices sur ceux des autres ainsi, elle vit continuellement comme ça. Pourtant, elle s'attache vite. Si la franchise et l'honnêteté ne font pas parties de ses traits de caractères primaires, elle sait le devenir quand elle est attachée à quelqu'un. De nature rebelle, elle peut devenir serviable, attentionnée, douce même mais encore faut-il gagner sa confiance. Elle est joueuse, très joueuse et du genre à jouir de la détresse des autres. Elle a des facettes malsaines mais, ne se le cache pas. Un léger côté lunatique la caractèrise et pourtant, elle intériorise toutes ses émotions jusqu'à exploser. Oh et sa dépendance... si par malheur elle est en manque ; elle devient rapidement assez sale, limite flippante, branque, criptique et elle se met à parler aux satellites. L'addiction la rend dingue, névrosée et sujette au manque et les effets secondaires qu'il engendre. INFORMATIONS MAGIQUES • Manière d'utiliser la magie : Jody déclenche sa magie avec ses émotions incontrôlables qu'elle réprime. Quand elle parvient finalement à s'énerver, elle peut déclencher de gros nuages et quand elle fond en larmes alors il y a un début d'averse. • Affinité : Malheureusement, elle n'en a pas encore réellement conscience ; elle s'en doute mais ne connaît pas réellement son pouvoir mais, elle l'aimera. C'est certain. DESCRIPTION PHYSIQUE La première chose notée est sa petite taille ; un mètre soixante tout au plus pour une cinquantaine de kilogrammes. Elle est fine possédant une musculature finement dessinée mais assez faible à la poitrine moyenne, un 85B environ. Ses cheveux en bataille sont d'un noir intense, ébène et quelques mèches caressent ses yeux bruns puis son nez droit, ses lèvres fines, ses joues creuses. L'arrête de sa mâchoire est presque aiguisée en lame de couteau. Elle a bien souvent une moue moqueuse au visage qui la caractérise particulièrement. Quand on descend, on décèle un cou nu, des épaules carrées, des bras fermes qui trahissent une activité sportive régulière. Son ventre est plat, ses hanches marquées mais ses côtes saillantes quand elle lève les bras. L'addiction lui a bouffé la chaire autant que le cerveau. Son teint est plutôt pâle à cause de cela et sa constitution plutôt fragile. Elle se balade souvent avec un bras qui enserre son ventre, ses côtes à cause de la douleur post-addictionnelle, les mains dans les poches mais, le droit droit. La demoiselle n'a jamais été très féminine favorisant les jeans et chemises aux robes et jupes de ses homologues. Quelques particularités ; ses bras sont parsemés de petites cicatrices à cause des seringues qui s'y sont plantées et elle a un tatouage illuminati dans la nuque partiellement caché par sa chevelure. RACONTE NOUS SON HISTOIRE À cette époque, le traumatisme n'était pas là. Il faisait nuit noire dans les rues New-Yorkaises et Jody se baladait les deux mains crochetées à celles de ses parents avec un large sourire qui étirait ses lèvres. Parfois ils la soulevaient pour faire mine de la laisser s'envoler avant de lui faire toucher pied à terre. Elle n'avait que cinq ans, heureuse dans un foyer moyen avec des parents aimants. Ils étaient en vacances dans la grande ville d'Amérique, jouissant des magasins, des cinémas immenses, des parcs d'attraction ; un de ses plus beaux souvenirs. Hi hi, on s'amuse tellement ici ! Son regard enfantin était happé par le moindre élément curieux qui différait des villes banales du Michigan. Une lueur amusé animait son regard. « - Je ne veux plus jamais partir d'ici affirma t-elle soudainement d'un ton enjoué. - Ha ha mais, tu as l'école Jody ! Il faut que tu y ailles pour trouver un travail qui te plaira et emmener ici tes propres enfants plus tard... et nous, nous devons travailler pour t'emmener ici l'année prochaine, on reviendra, promis rétorqua son père avant d'ébouriffer la chevelure noire de son enfant. » Malheureusement, ils n'y sont jamais retournés. --- Ce soir-là il faisait nuit. Elle se faufilait dans les rues dont elle connaissait les aboutissants par coeur. Son coeur tambourinait dans sa poitrine couplé à sa respiration saccadée qui rythmait sa course hâtive. Les masses indiciplinées de zombies lui faisaient face ; des employés, ouvriers, hommes et femmes d'affaires qui gagnaient leurs pénates pour une nuit de repos avant de réitérer ce cercle vicieux qu'était l'emploi : perdre la santé pour gagner l'argent puis perdre l'argent pour retrouver la santé. Un homme crocheta son épaule manquant de la faire tomber. Tu pourrais dire pardon, tu es nul ! Un regard froid échangé avec l'individu et la voilà qui reprit sa course folle jusqu'à atteindre le pavillon où sa maison était logée. Essouflée, elle s'appuie sur ses genoux à l'orée du jardin alors que les cris parvinrent jusqu'à ses oreilles ; insultes, grognements, des disputes d'adultes. Un soupir se délivrait de ses lèvres alors que se muait sur son visage l'air pennaud de la gamine en retard. Timidement, elle saisit la poignet avant de la faire coulisser discètement, cherchant à échapper à une réprimande. L'air chaud de la maison enveloppait son corps dans une bienséance agréable palliée par les disputes continuelles de ses deux parents. « - Jody ! Merde, tu es encore en retard hurla son père situé dans la cuisine qui vint vers elle d'un pas lourd. - Désolée pap... - Je m'en fiche de tes excuses ! À sept ans on ne traîne pas dehors aussi tard, combien de fois faut-il que je te le répète ?! - Mais je jouais au foot avec des co... - Cesse de me répondre ordonna t-il d'une voix froide avant de se rapprocher d'elle. » La gifle siffla l'air pour venir heurter la joue de l'enfant y laissant une large marque rouge. Les larmes se pressaient derrière ses paupières alors qu'elle levait son regard humide vers son géniteur. Il ne m'a jamais frappé avant. La stupeur l'avait plongé dans un mutisme ; aucune parole, aucun cri, elle se hâtait dans sa chambre, grimpant les escaliers pour plonger sous la couette protectrice qu'offrait son lit. Les larmes brûlaient sa peau froide et la dispute perdurait. La femme reprochait à l'homme d'avoir touché sa gamine. --- La fatigue la berçait, éreintée dans son lit, étalée en étoile, les yeux rivés sur le plafond orné d'une tapisserie aux traits jaunes absolument immonde. Toi, je t'ai assez vu durant toute mon enfance. Elle soupirait, un soupir lourd, bruyant alors qu'en bas ; une musique rétro animait les pas de danse de sa mère, très certainement alcoolisée, ivre et insouciante. Parfois, Jody aimerait se prêter à l'insouciance qu'offrait l'alcool mais, elle craignait bien trop l'état de trans dans lequel il pouvait plonger un adulte. Depuis quelques temps, son père la battait, sa mère moisissait ivre sur le canapé une fois rentrée du boulot et elle ? Elle essayait de maintenir la situation familiale en se pliant aux tâches ménagères, alimentaires et parfois aux courses mais faire perdurer cette vie commune devenait difficile. Ses géniteurs se détestaient mais, ils tentaient tant bien que mal de rester ensemble pour le bonheur de leur gamine. Au bout d'une demie-heure à somnoler, elle se levait pour gagner la cuisine en prenant soin d'éviter sa mère. Comme d'habitude, elle s'attelait à la préparation du repas, se déplaçant dans la cuisine avec l'aisance d'une danseuse dans son ballet, maintenant habituée à cette tâche. La porte s'ouvrait soudainement pour laisser place à un homme imposant à la barbe mal rasée, négligé, il avait pris quelques kilogrammes et perdu quelques espoirs. « - Jesus... faites taire cette musique à la con ! J'ai mal au crâne maugréa t-il avant de jeter son manteau sur le canapé puis rejoindre la cuisine à la recherche d'un anti-douleur. Il reprit alors que le rouge lui montait aux joues : quoi ?! Tu fais encore la cuisine ? Je croyais de t'avoir ordonné de laisser ton ivrogne de mère le faire ! Tu m'écoutes donc jamais.- Mais Papa, tu vois bien qu'elle n'est pas en ét... aie. - J'en ai rien à battre rugit-il. » Cette fois, ce n'était pas une gifle mais, un véritable coup de poing qui avait fendu l'air pour claquer le visage de l'adolescente. Sous la force du coup, elle chancelait en arrière avant de s'appuyer contre le mur, son père tout proche d'elle avec son haleine putride au relent alcoolisé. Des apparitions jaunes et noires tâchetaient son regard alors que sa tête semblait peser lourd sur ses épaules ; elle était sonnée. Heureusement, la musique se fit radoucie avant de s'éteindre totalement, la femme approchant d'un pas discret pour observer la scène. Elle-même craignait son mari maintenant. L'homme pivota alors pour observer sa dulcinée, prêt à jurer d'autres obscenités. L'adolescente en profita alors pour s'échapper et grimper le long des escaliers jusqu'à gagner sa chambre, abandonnant le repas, ses parents pour gagner une énième fois sa couette. Cette scène se réitérait tous les jours, inlassablement. --- Logée à même le sol, les genoux rabattus contre la poitrine, les bras les enserrant et la tête logée dessus, elle observait le va et vient constant des passants qui parfois lui accordaient une pièce, un regard de pitié ou un sourire narquois. Depuis deux jours, elle harpentait les rues à la recherche d'un endroit ou vivre, où loger, des espoirs animés par les vues de ces punks à chien qui créchaient dans des squattes mais, personne. Elle était seule, logeant dans un duvet tantôt sur un banc, tantôt dans l'herbe fraîche d'un parc. Peut-être que je ferais mieux de rentrer... Papa et Maman m'attendent après tout... Du jour au lendemain, elle les avait abandonné, elle avait abandonné l'école, l'alcool, la violence du foyer pour affronter celle des rues, persuadée qu'elle y trouverait refuge. Elle commençait seulement à perdre espoir quand elle l'a rencontré, lui, un homme d'une quarantaine d'année au crâne dégarni et à la toison grisonnante. Elle l'observait en contre-plongée, il était debout, elle assise, il jugeait ses cicatrices, blessures, son coquard, elle jugeait son aspect impeccable ; ils contrastaient l'un à l'autre et pourtant, seront liés à jamais. « Bonjour jeune homme, comment tu t'appelles questionna t-il avec un grand sourire. - Je suis une fille rétorqua t-elle... je m'appelle Jody. - Oh excuse-moi... avec tes cheveux et tes vêtements... enfin, qu'importe. Tu es seule ? Tu es partie de chez tes parents ? Quel âge as-tu ? - Oui, j'ai seize ans... mon père était un ivrogne qui me battait et ma mère une extension du canapé affirma t-elle. » Il eut un rire bref et gêné avant de tendre sa main cailleuse à l'adolescente. Elle plissa les yeux sans la prendre, méfiante. « Je m'appelle Sam, je connais des jeunes plus âgés que toi qui tiennent un squatte pas loin d'ici. Il m'arrive de leur apporter des clopes et de quoi à manger parfois, aimerais-tu te joindre à eux questionna t-il. » Une lueur de joie animait les yeux de la gamine qui se saisit de la main sans plus attendre pour se relever et prendre ses affaires. Elle acceptait, sans crainte, sans peur, prête à le suivre n'importe où tant qu'il l'éloignait de ses parents, de la crasse et la laideur du trottoir. --- Une musique rythmait ses pas sur la piste de danse ; de la techno, peut-être un peu trans, quelques lumières pour donner des allures plus agréables à la vieille maison dans laquelle ils créchaient et une foule de jeunes de seize à trente ans qui se déhanchaient comme des malades pour oublier leurs potentiels soucis. Un nuage de fumée râclait le plafond ; un mélange d'herbe et de tabac. Jody était appuyée contre un mur en train de tirer une latte d'un joint qui lui détruirait le cerveau comme les poumons en échange de quelques heures de plénitudes des sens. Elle avait dix-sept ans et refusé un nombre incalculable de fois, de fumer, se droguer mais, elle avait fini par craquer et ce n'était que le début de l'addiction. Ses yeux se gorgeaient d'une teinte rougeâtre et soudainement, elle se sentit plus légère avec cette impression si particulière. C'est toujours pareil... Si je ne bouge pas, j'ai l'impression que je vais clamser. À ses côtés, sa petite-amie du moment issue d'un autre squatte et qui s'accrochait à elle maladroitement, l'alcool mélangé au THC ne lui réussissant pas bien. Soudainement, elle tirait sur sa manche avant de capturer ses lèvres dans un baiser ravageur. « - Ma puce, Tony file une dose d'héroïne gratuite à tout ce qui veulent... viens on essaye ! - Mouais, je suis pas certaine, c'est une drogue dure ce truc. Du tamia, de l'herbe, de la LSD okay mais... ça... - Aller, viens, s'il-te-plaît, il nous arrivera rien, promis. - Bon okay, si tu veux souffla t-elle avant de suivre sa dulcinée dans la masse indiciplinée à la recherche de ce fameux Tony. » Une partie d'elle-même craignait l'héroïne et les méfaits qu'elle pouvait engendrer mais, elle ne voulait pas laisser sa partenaire se lancer seule dans cette aventure. D'autant plus qu'elle n'avait plus grande confiance envers les hommes. Qu'importe, elles furent bientôt dans la queue au bout de laquelle une seringue leur fut donnée pour créer une addiction et les forcer à acheter. L'héroïne est plus forte que n'importe quel être humain ; une dose et c'est fini. Jody a prit cette dose. Dans un coin, la ficelle liée au bras en guise de garrot, serrée, l'aguille qui transperçait la peau, l'injection du liquide et quelques secondes plus tard, le trip. Illusion visuelle, auditive, colorée, bonheur assuré, addiction créée. Oh merde. --- « - Je vais crever ! Merde, qu'est-ce qu'ils font ?! J'en ai sérieusement marre d'attendre là grognait-elle, enfoncée dans le canapé. - Ils vont arriver... calme-toi Jody. - Non... je peux pas me calmer... je suis en manque, là, tu vois ?! J'ai mal au ventre, à la tête, j'ai l'impression que je vais crever, j'en ai besoin merde ! - Ils vont arriver répétait un de ses collègues dont le joint faisait encore effet. » La jeune femme ne pouvait se retenir de gémir, se plaindre avant de se lever pour faire les quatre-cents pas dans le nouveau squatte constitué d'une vieille cuisine à gaz et d'un canapé miteux. La rage commençait à la saisir ; une rage incontrôlable engendrée par son addiction à l'héroïne. Deux autres junkies étaient partis chercher de la came depuis plus d'une heure mais, personne n'était revenu. À croire qu'ils la gardent pour eux... ça me rend dingue. « - Calme-toi Jody répéta t-il d'un ton toujours aussi calme. - Non hurla t-elle. » L'écho se répercutait dans tout le squatte et une soudaine rafale de vent vint fouetter le visage de son interlocuteur avant de faire virevolter quelques papiers et notamment son contrat de serveuse dans un bar pour adulte. Elle écarquilla les yeux, ébahie, il en fit de même et échangèrent un regard, perplexe. Docilement, elle vint s'assoir sur le canapé avant de saisir une couverture pour s'y envelopper. Alors ça... c'était une sacrée hallucination. --- Assise devant la table, enveloppée dans une couverture, le teint pâle, les joues creuses et les traits tirés, elle observait la policière fouiller ses papiers avant d'en sortir un dossier. Son coeur s'affolait dans sa poitrine, cognant celle-ci presque douloureusement alors qu'elle lorgnait le moindre geste de son interlocutrice. Elle pinçait ses lèvres jonchées de petites entailles symbole de manque. « - Madame Jody Sitey, 20 ans, c'est ça questionna l'agent des forces de l'ordre. - Exacte Madame. - Bien... donc, vous êtes dans l'affaire d'héroïne. De la "came" a été retrouvée chez vous ainsi que plusieurs kilogrammes de cocaïne mais, votre collègue Logan Jons a affirmé qu'absolument toute la marchandise était à lui, vous confirmez les dires questionna t-elle en arquant un sourcil. La demoiselle était ébahie, perdue, perplexe, incapable de réagir pendant quelques secondes, les lèvres entrouvertes et la bouche bée. Ses lèvres s'étiraient finalement en une esquisse discrète. Je te rendrais la pareil vieux... - Oui Madame, je confirme, rien ne m'appartenez. - Bien. Donc, vous ne serez pas jugée et simplement relâchée seulement, le gouvernement vous offre une cure de désintoxication qui commencera dès demain, 8h à l'hôpital des Vosges, tâchée d'être à l'heure ordonna t-elle d'un ton froid. » Jody n'avait rien écouté. Elle était bercée dans un paradis factis ; elle n'aurait pas à aller en prison. Elle aurait sauté de joie si le lieu lui le permettait mais, non. Quelques heures plus tard, la revoilà dans les rues, perdue comme une gamine avec son air pennaud et la couverture que la police avait jugé bon de lui laisser. Je pourrais retourner chez mes parents ? Non... ils sont sans doute séparés voir... pire... mort ? Suicide. Un long frisson parcourait son échine, hérissait les poils de sa nuque et animait sa peau. Et là... étrange. L'hypnose. Elle perdit conscience de ses faits, de ses gestes, prenant le peu d'affaires qui constituait son logement en pleine rue et se dirigeait avec le peu d'argent dont elle disposait jusqu'à une ville portuaire non loin de là. Vous connaissez la suite ; les hommes en noirs, le sac de tissu beige, Awashima. --- Le réveil est violent. Tant à cause de l'hypnose que du manque qui survenait instinctivement dans son métabolisme. Des maux de ventre la secouaient ainsi que des maux de tête et une envie de vomir soudaine. Elle se hâtait dans toutes les pièces d'un petit appartement jusqu'à trouver les toilettes pour déverser sa bile, secouait d'une quinte de toux violente. Merde... il m'en faut... Première réfléxion, premier besoin. L'héroïne est maintenant un besoin physiologique. Après s'être essuyée, elle se relevait maladroitement avant de gagner la table d'une petite cuisine où était disposée plusieurs enveloppes. Son nom était inscris sur chacune d'entre elles. C'est quoi ce bordel ?! Je suis où ? Hâtentivement, elle prit soin de lire le contenu de toutes les enveloppes ; l'une indiquant sa présence ici à cause d'un pouvoir surnaturel et l'autre contenait son contrat, aujourd'hui, elle devint vendeuse dans un magasin de jeu vidéo. Elle aimait la culture vidéo-ludique et s'y était toujours intéressée de près malgré ses escapades entre héroïne, ectasy et autres joyeusetés. Son manque d'expérience professionnelle et son manque d'étude lui empêchait de faire autre chose... elle était condamnée. Quant à l'histoire de pouvoir ; l'évènement du courant d'air lui revint en tête mais, elle l'effaçait bien assez tôt, persuadée d'être sujette à une blague.Après tout je m'en branle... de ce que je dois faire, d'où je suis... je veux juste de l'héroïne. La porte du petit appartement s'ouvrit violemment et un éclair brun descendait les escaliers quatre à quatre à la recherche de son précieux : l'héroïne. DERRIERE L'ECRAN • On m'appelle : Fluffy • J'ai : 20 ans • J'ai connu le forum grâce à : Quelqu'un qui a balancé le nom du forum et j'ai retenu. • Je pense que le forum est : Intéressant. • J'ai trouvé le "Passe-Partout" : Vous avez failli m'avoir. e.e • J'aimerai ajouter que : Mh... je suis là h24 car je n'ai pas de vie ? //PAN (c) Himitsu no Kii - Awashima
Dernière édition par Jody Sitey le Lun 23 Mai 2016 - 21:13, édité 8 fois |
|