Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...*
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Sujet: Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...* Dim 6 Mar 2016 - 1:58
Erika Svea Lundgren (♀)
24 décembre 1994 • Kiruna (Norrbotten, Suède) • Suédoise • Bisexuelle • Etudiante en Cryptozoologie • Suijin • Xing Chen de Vocaloid
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Ah ! Pourquoi vouloir en savoir plus sur elle ? Pourquoi elle et toujours elle ? Est-elle si importante pour que vous souhaitiez la comprendre ? Elle est si banale, si peu intéressante ! C’est à n’y rien comprendre ! Pourquoi ne pas plutôt parler de moi ? Ah…oui…’ce détail’… Bientôt, cela n’aura plus d’importance de toute façon. Soit. Erika est d’une affligeante banalité. Une jeune fille tout ce qui a de plus normal. Elle est sociable, souriante et a toujours eu cette désagréable habitude de vouloir devenir amie avec tout le monde. Comme si le mal n’existait pas dans ‘sa’ petite réalité. Pathétique. Si peu digne de moi.
Je crois que ce qui m’énervera toujours le plus chez elle c’est sa façon de venir vous trouver, comme ça, l’air de rien, pour venir vous saluer, ou demander de l’aide. Incapable de résoudre ses propres problèmes seule, j’vous jure. Ah ! Mais si ce n’était que ça…non ! Bien sûr, il faut de ‘mademoiselle’ aide son prochain aussi. Genre, elle ne peut pas ‘rester les bras croisés’ devant une personne dans le besoin. Et ce, même si on lui a rien demandé. Elle est ce qu’on l’on qualifie de ‘douce’ et ‘adorable’, même si moi je préfère les termes ‘creuse’ et ‘inintéressante’.
Mignonne, optimiste, sensible, énergique, ouverte, toujours rieuse, cette joie de vivre portée en étendard, prompte à pardonner, extravertie, amicale et loyale, la coqueluche du lycée quoi. Je continue ou vous avez compris où je veux en venir ? Comment ça ‘une fille avec un cœur d’or’ ? Vous vous foutez de moi ? C’est à peine si elle mérite le terme de pimbèche. Et en plus, elle adore passer des heures et des heures en compagnie des animaux…la barbe, j’vous jure…j’aurai aimé ne pas avoir à assister à ça. Mais non. Non. Je dois me la coltiner chaque jour que ‘Dieu’ fait. Et oui, la gamine est curieuse en plus et plutôt adroite de ses mains. Dommage qu’elle les utilise pas pour quelque chose de plus intéressant. Ouai, comme s’étrangler…quoique…non, ça ne m’arrange pas qu’elle meure en fait.
Je dois l’avouer, elle a tout de même certaine ‘capacité intellectuelle’, pas stupide la fille, pas un génie non plus, mais je peux toujours faire avec. Dommage que sa modestie l’étouffe... et que sa légère naïveté finira par me tuer. Elle est littéralement incapable de haïr ou de détester, non, au pire préfèrera-t-elle vous ignorer poliment, si les atomes crochus ne sont pas là…Ah ! J’avais oublié sa politesse ! Oh ! Ce qu’elle peut m’énerver avec ça ! Le monde et les gens ne sont pas en sucres, tu as le droit de leur parler un peu plus vertement tu sais ?! Mais non ! Non ! Les insultes, tu ne connais pas, hausser le ton ne fait pas partie de ton vocabulaire ! Tchh, j’vous jure. Et puis c’est quoi cette passion pour le paranormal ? T’espère te rendre plus intéressante ? Comme si BigFoot existait…
Côté cœur, l’énergumène a la cote avec les garçons. Pour sûr, ces messieurs accourent pour protéger la fragile et délicate Erika. Ah ! Mais la demoiselle possède un grand amour dans sa vie, donc, elle passe son temps à décliner les propositions. Personnellement, je préfère les corps tendres de la gente féminine… Dieu, j’aimerai pouvoir toucher…
J’aimerai tellement avoir plus d’emprise sur sa vie.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie :Nul besoin d’intermédiaire, voyons ! J’accorde mes forces et mes faveurs au compte-goutte, à défaut d’autre chose, mais on me manie de manière naturelle. Je déteste quand elle me draine, donc parfois, j'interviens personnellement. • Affinité :Ah ! Oui, elle a tendance à m’adorer, la pauvrette….Vous ai-je dis à quel point elle m’exaspérait ?
DESCRIPTION PHYSIQUE
Que dire… Tu ressembles tant à une petite poupée coincée dans son coffre de verre. Si seulement tu pouvais être muette comme elles… Mais non, de ta petite et ‘sympathique’ voix fluette, tu me perces les tympans. Je pense que j’aurai mérité mieux que ça, mais je me contenterai de cette combinaison étrange que tu as héritée de tes parents. Pas bien grande, dommage, de l’ordre du mètre soixante-cinq, tu mériterais d’avoir un peu plus de chair à croquer. Certes, tu n’es pas cadavérique, mais tout de même, si tu pouvais cesser de manger aussi sainement… Quoique, non, ça, continue, ça m’arrange pour l’instant, mais, le sport, tu n’as jamais connu ? Non, bien sûr de non, trop plongée dans tes bouquins, si au moins c’était des sujets intéressants… Soit.
Ce qui frappe surtout chez toi, c’est cette espèce de grâce infinie de se dégage de chacun de tes gestes. Précision, douceur, volupté, tels sont les adjectif qui colle à ta peau blanche et satinée. Car, grand nord oblige, tu es pâle comme la mort…Bon, peut-être pas, mais tout même, un peu de banc solaire ne te ferais pas de mal. Traits harmonieux, pour sûr, tu n’es pas vilaine, mais quel dommage que tes courbes ne suivent pas assez à mon goût. À peine du B, si ce n’est pas malheureux… Ah, une chose est certaine, c’est que tu aimes tes yeux. Une couleur si rare, si exotique, celle de l’ambre tirant légèrement sur le brun. Pas de quoi être fière, tu n’as rien fait pour les obtenir, tu manques juste de mélanine et tu as trop de lipochrome dans l’iris, rien d’autre. Reste tes cheveux… Ah ! Ça ce n’est clairement pas naturel ! Mais bizarrement, depuis le milieu de ton adolescence, tu aimes à les teindre de cette couleur bleuté pâle. Pour sûr, vu ta masse de cheveux, ça te coute un bras à chaque fois…mais coquetterie oblige, tu ne failli jamais à tes séances chez le coiffeur. Dire qu’avant ils étaient blond, comme la plupart des personnes de ta ville.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Ah… Je nais. Oui c’est bien ça…étrange sensation que de naître, vraiment. Il fait noir, pourquoi est-ce que je ne ‘vois’ rien ? ‘Voir’ ? Qu’est-ce donc que ça ? Il y a-t-il quelques choses d’autre que ce néant noir ? Oui, je pense que oui. ‘J’entends’ quelque chose. Un battement sourd et régulier, apaisant presque. Etrange… Pourquoi ce son existe-t-il ? Tiens ? Il y en a deux désormais…Un faible, tellement plus faible…Depuis quand est-il là ? Pourquoi le plus faible exaspère-t-il ? Il sonne moins bien, non je ne l’aime pas. Il dérange le son plus doux, oui, je préfère celui-là. Voilà tout…Je crois que je me pose trop de questions. Qu’est ce qui produit ce son ? Je ne sais pas…Je ne sais pas… je sais juste qu’il est différent de ‘moi’. Mais qu’est-ce que ‘moi’ ? Je n’arrive pas…Je n’arrive pas à ‘voir’. Je n’arrive pas à définir mes contours. Ah…Je vais attendre… J’ai du temps. Je crois…. Un autre bruit maintenant. Il est différent de l’apaisant et l’exaspérant. Moins régulier, il fluctue, il s’arrête et reprends sans cesse, pour des périodes courte ou longue. Etrange… Je perçois ce son aussi comme ‘apaisant’. Mais il me parvient comme étouffé. Oh ! Encore un…Décidemment, pourquoi tout est si bruyant maintenant ? Le second son ‘étouffé’ me semble différent. Plus bas, non…plus ‘grave’. Allons donc, je suis…épuisé, « entendre » est épuisant. Je vais rester un peu dans le noir. Impossible encore de ‘voir’ ce qui produit ces sons. Je ne veux plus « entendre » pour l’instant… Je crois que je sombre.
****
Le temps a passé, je crois. J’ai l’impression que l’exaspérant est plus fort qu’avant. Mais l’apaisant s’affaiblit. Je n’aime pas ça, je ne veux pas rester ici, je veux retrouver l’apaisant. Mais tout reste noir. Non…il se passe quelque chose. ‘Ça’ s’agite. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose arrive. Il y a beaucoup de ‘bruits étouffés’ maintenant. Je ne les avais jamais entendu ceux-là. Le ‘ton’ aussi est différent. Le débit est rapide mais les intervalles entre les coupures diminuent. Urgence. Je ne comprends pas. Pourquoi l’exaspérant se renforce au détriment de l’autre ? Je ne veux pas. Je veux savoir ! Je veux savoir de ce noir ! Laissez-moi ‘voir’ ce son apaisant ! Ah ! Qu’est-ce que c’est que ça ?! Ça fait…ça fait ‘mal’. Où est le noir ?! Tout est blanc désormais…Ah ! Je n’entends plus le son apaisant ! Non ! Non ! Juste l’exaspérant ! Il est fort, si fort ! Et tous ces autres bruits…ils ne sont plus ‘étouffés’. Non, ils sont plus clairs. Je ne comprends pas ce qui se passe… Qu-quoi ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Je…’vois’ ? Est-ce ça…’voir’ ? Il y a des êtres dans la pièce blanche. Il porte des choses de la même couleur. L’un d’entre eux est plutôt de bleu. Qu’est-ce que c’est que ça ? Les êtres sont tous semblables. ‘Debout’ sur deux tiges, deux autres reliées à une autre forme. Et au-dessus…indescriptible. Je ‘vois’ cinq ‘trous’, deux remplis d’un objet rond qui portant semble percé en son centre de noir et cerclé de couleur. Ceux-là se couvrent parfois d’un voile de chair. Deux autres transpercent une saillie de chair au milieu de la chose indescriptible. Puis, un dernier. Celui-là est mouvant. Il « s’ouvre » et se « ferme » et quand il est ouvert, cela produit ces sons qui étaient étouffés. Je ne comprends pas très bien… Celui-là a l’air ‘content’. C’est celui qui possède l’autre son apaisant, celui qui fluctue. Ah ! Mais il possède aussi un bruit régulier et sourd. Je préfère l’autre…où est-il ? Pourquoi ne couvre-t-il plus l’exaspérant ? Qu’est-ce que ça ? Une surface ‘réfléchissante’. Je ‘me’ vois ? On dirait un modèle réduit des autres êtres…mais non. Non, ce n’est pas ‘moi’. C’est ‘elle’, ‘elle’ qui produit ce son désagréable sans cesse. ‘Qui’ suis-je alors ? Ah ! Là ! Oui ! C’est ça ! Là dans les globes ambrés ! Cette lueur, ‘ça’ ! ‘Ça’ c’est ‘moi’ ! Comment je le sais ? Aucune idée. Je le sais, c’est tout. On t’approche d’un de ces êtres qui te ressemble. Celui-là est couché, mal en point. On te pose dessus. Oh ! C‘est ça ! Ce bruit ! C’est l’apaisant ! Pourquoi est-il si faible ? Eh non ! Non ! Il s’est éteint ! Non ! Je l’aimais bien moins ! Rallumez-le ! Faites quelques choses ! Je ne peux rien, rien… !
…
…Je sombre à nouveau.
****
Ah… Le temps a passé. Tu as grandi, je le vois. Ton ‘bruit’ a grandi aussi. Toujours aussi horripilant. Tu as appris tant de choses déjà, donc, moi aussi j’ai évolué. Je commence à saisir, petit à petit. Je commence à saisir différent concept. Tu es une humaine, ils sont des humains. Tu vis dans ce qu’il nomme une ‘ville’, Kiruna, dans le pays qu’ils nomment Suède. Il existe deux types d’humain. Toi, tu es de type féminin, une ‘fille’. Et « Erika » est le nom qu’il t’a donné, seul. Il est ton père, celui qui est responsable pour moitié de ta venue au monde, et donc un peu aussi le mien, je suppose. Mais moi, je ne suis pas humaine. Oui j’ai décidé d’être ‘fille’ aussi. Je suis ‘autre chose’. Je suis cette lueur étrange dans l’ambre de ton regard. Quoi que je fasse, jamais tu ne me remarques. Personne ne me remarque jamais. Alors j’observe. J’observe avec tes yeux. Je sens avec ton nez. J’écoute avec tes oreilles. Je ressens ton cœur palpiter… encore et encore. Je perçois tes pensées. Je ne suis pas ‘toi’, je suis ‘moi’, ‘quelque chose’ de différent mais de coincé dans tes yeux. Je ne sais pas encore ‘quoi’, mais…
Je te hais.
Je hais tellement.
Tu as stoppé le ‘bruit agréable’, celui de ta mère. J’aimais ce bruit moi. Mais toi, tu t’en fiches. Tu ne t’en souviens pas. Je suis coincé en toi, sans être toi. Intimement imbriqué, indissociable. J’existe, mais n’ai aucune incidence sur l’extérieur. Tu es ma prison.
Et je te hais.
Plus sérieusement…tu pourrais accomplir des tâches plus évoluées ? Parce que ces ‘œuvres’ sont vraiment immondes. Des gribouillis sur une feuille. Laisse-moi faire, je te montrerai mieux ! Laisse-moi faire ! Laisse-moi interagir ! Laisse-moi ! Laisse-moi sortir !
Pourquoi tu ne m’entends pas ?
Je sombre une nouvelle fois. Au moins, je n’aurai plus à observer ce spectacle affligeant.
***
Combien de temps a passé ? J’ai l’impression que tes pensées s’organisent désormais. Tu as grandi, laisse-moi te voir. Un miroir. Juste un miroir. Oui ! Là ! Je ‘te’ vois ! Oh ! Tu te tiens ‘débout’. Tes grands yeux ambrés sont bien réveillé, conscient de ce qu’ils perçoivent. Je ‘me’ vois aussi. Plus brillante, mais toujours imperceptible pour toi. Tu dépasses déjà les rebords des meubles. Avant, tu peinais à te raccrocher aux poignées de leur porte. Quel ’âge’ as-tu ? Quel ‘âge’ avons-nous ? ‘Père’ entre alors dans ta chambre. Il sourit. Il est heureux. Dans son dos, un paquet, mais toi, tu ne sembles pas encore le voir. Vraiment ? Tu t’excites et saute partout.
« Joyeux anniversaire, Erika ! Tu es une grande fille aujourd’hui ! »
Oui, j’ai compris. Aujourd’hui, c’est ‘notre’ fête. ‘Nous’ avons dix ans. Ah…Il a l’air content de t’offrir cet objet… Ne vois-tu pas la détresse de son regard ? Non, bien sûr de non…Dix ans pour nous, signifie aussi que cela fait dix ans qu’il est seul. Mais ça, tu t’en fiches. Tu es égoïste. Seule cette poupée à peine sortie de cet emballage que tu as déchiqueté t’intéresses. Néanmoins, tu te redresses et accours dans ses bras. Ce ‘battement’ est plus agréable que le tien, sa chaleur t’entoure, tu te sens bien.
« Merci Papa ! Je t’aime fort fort ! »
Je ne suis pas dupe. Oui, tu l’aimes, évidemment, mais tu souhaites surtout sortir à l’extérieur et jouer avec ton cadeau. Jouer à la petite fille le fait craquer à chaque fois. Ainsi, tu recommences. Il ne pourra résister. Et voilà, une petite moue ‘adorable’, je peux déjà le ‘voir’ accepter alors que tu ne lui as encore rien dit.
« Je peux aller jouer dehors, maintenant ? »
Une caresse dans tes cheveux, tu attrapes sa main de la tienne. Il ouvre la bouche, son sourire est toujours plus radieux, mais son regard reste triste. Comment fais-tu pour ne pas le voir ?
« Bien sûr ma chérie. Mais ne t’éloigne pas de trop, je veux toujours t’avoir à portée de vue ! »
Tu souris et déjà parcours ta chambre pour atteindre la sortie. Tu descends les marches quatre à quatre et continue ton chemin à travers le salon, la salle à manger, la cuisine. Une douce odeur te parvient, te faisant saliver. Oui, il te prépare des douceurs sucrées pour la fin de l’après-midi. Tu t’habilles chaudement et sort courir dans la neige. ‘Nous’ habitons dans l’extrême nord de l’Europe. Il y fait froid, il neige souvent, mais j’aime ça. J’aime tout ce blanc. J’aime cette fraicheur. Ça ‘me’ revigore. Dans ce jardin couvert de poudreuse, tu laisses la nouveauté reposer sur un tas de neige et plonge tes mains dans le manteau blanc. Il est tout dérangé maintenant ! Alors qu’il était si parfait ! Pourquoi fais-tu toujours ça ? Gâcher les choses qui sont belles ?! Tu malaxes une petite boule dans tes mains, comme d’habitude, ta chaleur fait fondre le blanc de l’hiver, en faisant rougir tes petites extrémités. Je ne veux pas ! J’en ai marre maintenant ! Je ne veux pas que tu détruises ce que ‘j’aime’ ! Ça suffit maintenant !
…
Qu’est ce qui s’est passé ? Est-ce ‘moi’ qui ai fait ‘ça’ ? La boule de neige a cessé de fondre. Elle s’est même mise à grossir. Jusqu’à ce que tu la lâches, légèrement surprise. Je ne comprends pas très bien. J’ai juste senti ‘quelque chose’ sortir de ‘moi’ et se diriger vers tes mains. Puis, c’est sorti vers l’extérieur et voilà. Un tas de neige. Bon il n’est pas très impressionnant mais…J’AI créé ça ! Hé ! Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu es heureuse ? Tu penses réellement que c’est ton œuvre ?! Mais tu es si banale, si insignifiante…non c’est MOI qui ai fait ça ! Mais tu ne m’écoutes pas et retourne en trombe à l’intérieur. ‘Père’ a l’air étonné de te voir rentrer aussi vite. Tu accours vers lui, sans même prendre le temps de retirer ta veste. Quoi ? Tu comptes vraiment lui montrer ? Ah ! Mais c’est MOI qui ai fait ça, ne compte pas sur moi pour t’aider à t’attribuer tout le mérite de mon œuvre.
Qu’est-ce que tu fais ?! Cesse ça ?! C’est horrible ! ARRETE ! ARRETE ! Tu me déchires en deux ! Cesse de ‘me’ drainer ! Tu m’as arraché une partie de ‘moi’… et tu t’en es servi pour refaire apparaitre de la neige.
Dieu…Ce que je peux te haïr ! Sais-tu à quel point ça fait mal ?!
Père a l’air troublé. Puis, une larme perle de ses yeux, oui, là il a vraiment l’air heureux. Il te prend dans ses bras, tu ne comprends pas tellement pourquoi. Moi non plus d’ailleurs. Mais il reste comme ça pendant plusieurs minutes à te câliner. Il semble fier aussi.
« Ma petite fille…Ô ma petite Erika ! Tu ressembles tellement à ta mère… »
Et de longues explications commencent. Tu ne comprends pas tout mais pour moi, c’est la révélation. ‘Magie’. Je suis la ‘magie’. L’étincelle de tes yeux. J’existe ici, en toi, grâce à ‘Mère’. Elle aussi avait de la ‘Magie’ en elle. Un don… Il te demande de la cacher. Il te demande de faire attention. Mais je ne veux pas être cachée moi. Tu acquiesces, tu sais l’instant solennel et grave. Penses-tu réellement que tu es spéciale ? Mais ‘Magie’, c’est moi. Pas toi. Et maintenant, je sais que je peux filtrer vers l’extérieur ! Je dois juste passer par tes mains, pour l’instant.
Tu recommences ! ARRETE ! Je n’aime pas quand tu m’arraches par petits morceaux ! Je vais finir par ne plus rien avoir ! Une flaque d’eau maintenant. J’ai fait ça. Apparaitre de l’eau. Comment arrives tu m’atteindre aussi facilement ? Alors que j’ai tant de mal à rejoindre tes mains ? C’est injuste… Je ne compte pas me laisser faire si docilement ! Rend moi ce que tu m’as pris ! Oh ! On…on dirait que ‘je’ repousse. Moi aussi, je peux te drainer. Pour retrouver matière. Intéressant. Et à cause de ça, tu as faim maintenant, tu perds de l’énergie. Je comprends.
******
Depuis ce jour, je n’ai plus jamais réussi à sombrer. J’ai dû assister chaque jour, chaque minute, chaque seconde à ton existence. J’ai appris autant que toi. J’ai capté tout ce que tu ne voyais pas. Je perçois plus. Tellement plus au travers de tes sens. J’ai grandi. Toi aussi. Ce secret, tu l’as bien gardé. Personne ne sait, sauf ton père et toi. Et moi. Puisque j’existe aussi. Tu as tant grandis, mais ta vie est tellement banale et monotone. Tu es ennuyante. École primaire, collège, lycée, tout semble te réussir sans trop d’effort. Souvent, tu t’isoles et passe une partie de la journée à me drainer. La douleur est toujours dérangeante, mais plis supportable. En échange, je te draine aussi, pour refaire mes forces. J’en suis arrivé à cette triste conclusion. Si tu meurs, je mourais aussi.
Tu es ma prison de chair et mon bourreau.
Mais je dépends de toi.
Ce que je peux te haïr.
Ah ! Depuis ce jour, tu t’intéresses aussi au paranormal. Tu cherches à comprendre l’étrangeté de ta situation. Mais je suis bien réel, contrairement à ces créatures imaginaires. Fantômes, spectres, et autres chimères intangibles…Petit à petit, tu es passée aux mythologies. Hm, leurs histoires me semblent déjà plus concrètes, plus familières. Sans trop savoir pourquoi, d’ailleurs. Mais ça te passionne et j’en apprends autant que toi sur le sujet. Le lycée terminé, l’université te tendait les bras. Et tu y es allée, la bouche en cœur. Ces leçons étaient si inintéressantes que je n’ai pas retenu le nom de tes cours. Tu as beaucoup d’amis maintenant. Ils t’apprécient pour ta gentillesse et ton sourire. Mais jamais, tu ne me montre à eux. Puis, il est venu. Un garçon. Jamais ton bruit désagréable n’avait été aussi fort. L’amour. Je ne comprends pas. Pourquoi passes-tu autant de temps avec ce garçon ? Des journées, des mois…Presque deux ans. Tu l’aimes et maintenant, il t’aime aussi. Après plus d’une année a erré en sa présence. Tu es tellement prête à tout pour lui. Il me laisse complètement indifférente, mais pas toi…Oh non, pas toi… Tu as été si loin avec lui. Tu as confiance en lui, après tout. Il t’a fait connaitre une autre forme d’amour, l’amour physique. Ça, c’était autre chose…ça, j’ai vraiment apprécié, tout autant que toi. J’en veux plus, mais tu t’offres avec parcimonie. Tu as confiance en lui… Tu penses qu’il s’agit du bon. C’est ainsi que tu as décidé de me drainer en face de lui. Montrer mon existence à une autre personne. Tu n’aurais pas dû. Père t’avait prévenu. Et maintenant regarde ! Regarde à quel point il est effrayé ! Ah ! On ne connait jamais entièrement les gens. À moins d’être coincé à l’intérieur depuis leur premier battement de cœur. Regarde le s’enfuir ! C’est si drôle ! Ton cœur est en miette ! Ton battement en deviendrait presque agréable ! Doucement, des larmes roulent sur tes joues. Tu es bouleversée, tu es triste, tu pensais réellement qu’il était le bon, celui avec lui tu passerais le reste de ta vie. Mais lui ne veut pas de toi. « Monstre ! » a-t-il crié ! Ah ! Si je n’avais pas tant de mal à rejoindre l’extérieur, je l’aurai bien congelé sur place pour m‘avoir insulté. Blessée, tu es rentrée chez toi. Ton petit studio d’étudiante. Il n’y a pas d’université à Kiruna. Et là, tu as pleuré, toute la nuit durant. Idiote. Des garçons ce n’est pas ça qui manque par ici. Mais non ! Madame croit en l’amour véritable ! Ha ! Épuisée, tu as fini par t’endormir.
****
‘On’ m’appelle. Je dois y aller. ‘On’ appelle. Quelqu’un m’attends. Je dois y aller.
Je ne comprends pas pourquoi.
Mais j’y vais et je t’embarque avec moi.
Je sombre…
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle :Aisiah • J'ai :22 ans • J'ai connu le forum grâce à :Techniquement, toujours Kurai /o/ • Je pense que le forum est :toujours aussi cool o/ • J'ai trouvé le "Passe-Partout" :il est à trouver dans le règlement du forum et prouve votre lecture de celui-ci • J'aimerai ajouter que :Pour ceux que ne me connaisse pas, ici Johan et ceci est un DC test pour un nouveau style de RP, soyons indulgent s’il vous plait et toujours, en espérant que cela vous plaira ;)
(c) Himitsu no Kii - Awashima
Dernière édition par Erika S. Lundgren le Dim 6 Mar 2016 - 21:33, édité 5 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...* Dim 6 Mar 2016 - 2:02
Ca nous plait toujours quand c'est de toi =D
Surtout Johan >.>
Re-bienvenue =3
Hâte de lire ♥
Invité Invité
Sujet: Re: Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...* Dim 6 Mar 2016 - 7:56
Re-bienvenue :) J'aime bien le caractère que tu lui as donné ^^ Bon courage pour la suite.
Carte de Jeu Double Compte: Raitei {chien de foudre} Deuxième Magie: Tsukuyomi
Sujet: Re: Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...* Dim 6 Mar 2016 - 13:23
Hell'uhw o/ Tu connais le truc maintenant :3 Deux semaines pour terminer, tout ça tout ça ! Bon courage !
#J.
Invité Invité
Sujet: Re: Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...* Dim 6 Mar 2016 - 16:14
Présentation terminée o/
Pour ceux qui n'auraient rien capté, j'essaie un nouveau style, celui à la deuxième personne, globalement. Mais ici, la 'narratrice' de l'histoire est le 'pouvoir' d'Erika. C’est pour ça qu'il y a des passages à la première personne o/
Enjoy o/
Invité Invité
Sujet: Re: Erika S. Lundgren - "Nice to meet you!" *Just shut up please...* Dim 6 Mar 2016 - 18:01
COUCOU JE T AIME J AIME TON PERSONNAGE JE VEUX UN LIEN
mais en fait, je crois que j'aime juste la magie. Quand tu sera plus puissante jolie magie, toi et moi on va causer ! Enfin, quand je dis toi et moi, je parle de nos magies 8D