Invité Invité
| Sujet: Alice Windstock Ven 16 Jan 2015 - 18:51 | |
| IRL on m'appelle Quentin. J'ai 25 années derrière moi. J'ai connu le forum grâce à ma sœur et je pense que le forum est superbe ! Identité ✖ Nom : Windstock ✖ Prénom(s) : Alice ✖ Sexe : Féminin ✖ Date & Lieu de naissance : 12/07/1995 à Londres ✖ Nationalité : Britannique ✖ Orientation Sexuelle : indéterminée ✖ Occupation : Nonne en chômage technique ✖ Avatar utilisé : Original Character (Peut-être Argus, de l'artiste Vane ?) ✖ Passe partout : | La Magie ✖ Groupe choisi : Tsukuyomi ✖ Manière d'utiliser la magie : La magie d'Alice se manifeste parfois sans qu'elle n'en ai vraiment conscience, bien que celle-ci fasse exactement ce qu'elle souhaite. Le reste du temps, c'est en priant que sa magie lui obéit. ✖ Affinité : Alice estime que ce n'est pas sa propre magie, mais celle de Dieu. Aussi, elle considère cette dernière comme un don du ciel, littéralement. |
Physique Alice est une belle jeune fille de dix-neuf ans. Grande et élancée, elle mesure 1m70, pour un poids d’environ 60 kilos. Ses cheveux sont mi longs, lui descendant jusqu’au niveau des épaules. Et ceux-ci sont d’une couleur… particulière. En effet, ils sont blancs. Étrange n’est-ce pas ? Il en va de même pour ses yeux, qui sont rouges… Quelle est donc l’origine de ces étranges pigmentations ? Eh bien justement, c’est à cause de celle-ci qu’Alice se voit affubler de ces attributs pour le moins singulier. En effet, elle est atteinte d’une maladie rare de la pigmentation, qui se rapproche de l’albinisme. Cependant, il s’agit-là d’une forme atténuée, qui modifie la pigmentation plutôt que de ne pas en produire du tout. Ainsi, voici l’origine de ces couleurs peu communes, ainsi que de son teint de peau pâle.
Pour le reste, elle ne présente pas de traits physiques particuliers. Il faut cependant reconnaître qu’elle n’est pas dépourvue de charmes. Son visage dispose de traits fins et harmonieux, qu’il est agréable de regarder. Le tout s’accorde avec le corps aux formes généreuses de la jeune femme. En effet, vous ne manquerez pas de remarquer sa large poitrine, qui ne déforme cependant pas l’harmonie de son corps. Ainsi, d’en haut comme d’en bas, l’ensemble en fait une jolie jeune femme dotée d’attributs plein de charme.
Enfin, un dernier détail reste à aborder, et pas des moindres ! Il s’agit… de la tenue vestimentaire d’Alice. Celle-ci est loin de posséder une large garde-robe, tout au contraire. Elle ne possède en effet qu’un seul habit, en plusieurs exemplaires toutefois. Il s’agit de son habit de nonne, qu’elle porte en permanence. Mais celui-ci est quelque peu différent des larges atours que portent ses consœurs en temps normal. Déjà, celui-ci laisse voir davantage de peau, bien davantage même ! Il laisse ses épaules et ses bras à nus, excepté les avant-bras qui sont pourvus de larges manches qui recouvrent en partie ses mains. Son corps lui est recouvert d’une robe descendant jusqu’à mi-cuisse, et offrant un large décolleté à la poitrine de la demoiselle. À son cou, se trouve un col qui n’est rattaché à rien. Ses pieds, eux, sont chaussés de simples chaussures montant jusqu’à mi mollet. Enfin, sa tête est recouverte d’une coiffe, à laquelle sont attachées deux petites chaînettes se terminant chacune par une petite croix de chaque côté. L’ensemble de la tenue mélange le noir, présent en grande majorité, et alterne entre le blanc et le rouge pour le reste de sa coloration. Voilà un bien étrange habit de nonne, n’est-ce pas ? Mais il faut dire que l’ordre auquel appartient la demoiselle est assez… singulier, lui aussi.
| Caractère La première chose à savoir sur Alice, c’est qu’elle n’a pas les mêmes notions de bien et de mal que les autres. Pour elle, certaines choses que d’autres considéreraient comme un crime est un fait tout à fait banal. Par exemple, prendre une vie ne lui pose aucun problème de conscience. Attention toutefois, ce n’est pas parce que tuer ne la gênes pas qu’elle est une tueuse sanguinaire. Elle ne le fait qu’en cas de nécessité, à savoir lorsque sa vie est en danger. Cependant, elle n’aura aucun mal à dormir la nuit, car elle pensera n’avoir rien fait de mal. Mais ne vous méprenez pas ! Au fond, Alice est une personne d’une grande gentillesse, qui n’hésitera pas à vous tendre une main secourable. Si elle pense ainsi, c’est à cause du climat dans lequel elle a grandi, où ce genre de fait revêtait une signification différente. Ne vous étonnez donc pas de la voir faire des choses étonnantes avec la plus pure des innocences, même lorsque cela sans éloigne carrément.
Ensuite, sachez qu’elle est très pieuse. Après tout, c’est une nonne, et la grande prêtresse du Seigneur. Du moins, est-ce ainsi qu’elle se voit. Elle ne manquera pas de vous faire partager les voies du Seigneur, même si parfois, certains de ses propos pourraient vous paraître étranges… Mais ne vous inquiétez pas de cela, ses intentions sont bonnes, et même lorsqu’elle vous tanne avec ses paroles religieuses, ce n’est pas pour vous déranger, mais pour essayer de vous remettre sur le droit chemin. Dès lors, ne lui en voulez pas. Elle ne pense qu’au salut de votre âme…
Ensuite, Alice a vécu presque toute son enfance en étant servi comme une déesse, alors pour elle, il est normal que les gens soient à son service. Non pas qu’elle exige d’eux qu’elle la vénère, comme c’était le cas dans son Ordre, mais lorsqu’elle demande quelque chose, il lui paraît logique que les gens fassent tout ce qui ai en leur pouvoir pour répondre à ses attentes. Aussi, cela lui paraît étonnant lorsqu’elle essuie un refus, et elle pourrait se montrer insistante, tout en argumentant d’une façon tout à fait illogique. Mais toujours avec une innocence qui peut laisser perplexe…
L’innocence, telle est l’expression que vous la verrez arborer le plus souvent. Très calme, très sereine, Alice montre rarement des expressions intenses. Un étonnement poli, un sourire bienveillant, tout chez elle respire la bonté. Et même lorsqu’elle fait des actes répréhensibles, elle gardera ce même visage innocent. Même lorsqu’elle commet le pire… Il lui arrive cependant de se mettre parfois en colère, bien que cela ne fasse rien de plus que lui donner une mine boudeuse.
Alice est aussi une personne qui accorde facilement sa confiance aux autres. Elle voit le bien en chacun, même chez les pires individus. Car la demoiselle est assez crédule, elle aura tendance à croire ce qu’on lui dit, excepté lorsque cela va à l’encontre de ce qu’elle sait déjà, ou qu’elle croit savoir. Cependant, elle n’est pas non plus complètement naïve. Lorsqu’une personne est dotée de mauvaises intentions à son égard, elle aura tôt fait de le remarquer, et de ne pas lui accorder cette confiance qu’elle a pourtant si facile à donner. Il faudra se montrer très manipulateur pour réussir à tromper cette vigilance, pouvant s’apparenter à un instinct naturel. Cependant, elle-même l’interprète comme la protection de Dieu, qui la protège du malheur.
Ce qui nous mène à une nouvelle caractéristique. Alice croit dur comme fer que ses pouvoirs ne sont pas les siens, mais ceux de Dieu. Elle est sa prêtresse, sa messagère divine. Dès lors, il veille sur lui, se manifestant à travers elle afin de la protéger lorsque cela est nécessaire. Nul ne peut la blesser, car le Seigneur la protège. C’est ainsi qu’elle voit ses pouvoirs, une manifestation divine, et non quelque chose de son propre chef. Dès lors, tout le mal qu’ils peuvent produire ne sont pas de sa faute, mais bien celle du Seigneur. Sauf lorsqu’elle le prie de lui venir en aide, bien sûr, bien qu’il ne s’agisse là encore de la volonté de Dieu, et non la sienne.
Enfin, sachez une dernière chose : Alice n’est pas pudique. Pas du tout ! Elle s’est déjà retrouvée nue devant plusieurs personnes, et s’y est habituée. Ne vous étonnez donc pas si vous la voyez nue, sans que cela ne semble lui poser problème. Ne prenez cependant pas cela pour une invitation à agir de façon indécente à son propos. La dernière personne à avoir voulu goûter à son fruit défendu a été punie par le Seigneur. Il faut se montrer digne des faveurs divines que pour recevoir la bénédiction qu’elle peut procurer.
|
Passé, Présent, Futur Alice est née à Londres, en Angleterre. Sa famille ? Un mystère. Car elle fut recueillie à l’âge de trois ans par un orphelinat tenu par des nonnes, sa mère étant morte dans d’étranges circonstances, alors que son père, lui, avait disparu, tout bonnement. Était-il mort ? Avait-il fuit ? Personne ne l’avait jamais su, et Alice encore moins. La fillette, elle, avait été retrouvée auprès du corps ensanglanté de sa mère, inerte, comme si elle attendait que cette dernière ne se réveille. Elle était trop jeune que pour comprendre ce qui se passait, et que pour expliquer ce qui s’était passé. Toujours est-il que, n’ayant désormais plus de famille, elle fut placée dans cette institution catholique habituée à ce genre de cas précaire. Mais ce ne fut pas dans ce bâtiment que la demoiselle passa son enfance…
Dans un premier temps, tout se passa bien. Alice se montrait gentille envers les autres enfants, qu’elle voyait comme des compagnons de jeu. Elle était cependant quelque peu silencieuse pour une enfant de son âge, mais cela fut mis sur le compte de la macabre scène dont elle avait été témoin. Et puis, d’étranges évènements commencèrent à se manifester autour d’elle… Bien qu’aucun adulte n’en fût jamais témoin, les autres enfants rapportèrent des choses pour le moins inquiétante. La plupart affirmaient qu’il y avait des monstres qui se manifestaient la nuit, et qu’ils pouvaient voir leurs ombres se mouvoir. D’autres disaient que l’air refroidissait bizarrement, même lors des chaudes journées d’été. Et le pire, c’était ceux qui affirmaient avoir fait des choses sans le vouloir, comme si leur corps ne leur répondait plus. Dans un premier temps, on crut qu’il s’agissait là de simples racontars d’enfants, nés de leur imagination débordante. Cependant, à force, le doute fini par s’insinuer dans leurs esprits, le nombre d’enfants venant rapporter les mêmes faits ne cessant de croître. Pouvaient-ils s’être simplement donné le mot ? Cela semblait trop complexe pour des enfants de cet âge-là… Si bien que, finalement, les adultes cherchèrent à en apprendre davantage, investiguant au sein de l’orphelinat. Ils finirent même par faire appel à un exorciste, sans que cela n’apporte de résultat. Cependant, ce fut la venue de ce dernier qui mit un terme à l’existence d’Alice au sein de cette institution.
Ayant eu vent de cette tentative d’exorcisme, un prêtre d’une église reculée d’Angleterre se présenta à l’orphelinat. Il affirma que la volonté divine l’avait mené en ce lieu, afin de régler le problème auquel ils étaient confrontés. S’agissant d’une institution croyante, les bonnes sœurs n’eurent aucun mal à croire les paroles de l’homme de Dieu. Ce dernier prit alors ses quartiers parmi elles, afin d’étudier le problème de plus près. Et au bout de quelques jours, la vérité lui apparut : Une fillette de six ans semblait toujours se trouver sur les lieux des phénomènes, et semblait d’ailleurs être la seule à ne pas en être incommodée. Dès lors, il proposa d’accueillir la fillette dans son église, et de s’occuper d’elle afin que le Seigneur ne vienne à chasser les tourments qui les accablaient. Et à force d’affirmer qu’il saurait parfaitement gérer les phénomènes, la fillette, qui n’était autre qu’Alice, fut confiée à la garde du prêtre, et l’accompagna dans les coins reculés de sa paroisse. Alice ne comprenait pas en quoi cet homme serait plus même de comprendre ce qui se passait que les nonnes, mais l’avenir lui montra que ce dernier n’était pas sans avoir une idée en la matière…
Car l’église à laquelle appartenait le prêtre n’était pas celle que, de l’extérieur, on pourrait croire… Certes, lorsque l’on en franchissait les portes, on aurait du mal à se douter de ce qui se tramait dans les tréfonds des sous-sols de ce monastère séculaire. L’église avait même ses propres fidèles ! Cependant, ceux-là n’étaient pas les vrais fidèles de l’ordre qui gérait les lieux. En effet, les prêtres et les vrais fidèles priait un dieu. Mais pas LE dieu que vénéraient les catholiques. Car il s’agissait-là d’une secte occulte… Pour eux, Dieu n’était pas l’être de lumière que ces idiots aveugles priaient stupidement. Car le fondateur de leur ordre, lui, avait déjà pu voir ce qu’il était réellement : un être nimbé de ténèbres, qui vivait dans l’ombre et non la lumière. C’était lui qui répandait le malheur sur la terre, et tous les fléaux qui pouvaient accabler l’humanité. Dieu s’était manifesté à lui, et lui avait montré son vrai visage, au travers de son envoyé divin, qui avait montré les pouvoirs divins qu’il possédait, avant qu’il ne le rappelle à lui mystérieusement. Dès lors, de génération en génération, les membres de cet ordre avaient guettés l’apparition d’un nouvel envoyé divin, et leur longue attente allait enfin être récompensée ! Et ce fut en la personne d’Alice qu’ils identifièrent ce dernier. Ainsi, la fillette rejoint cet ordre pour le moins étrange.
Cependant, si les croyances de ces esprits tourmentés pouvaient paraître déroutantes, leurs rites l’étaient davantage… Car, afin de vénérer leur dieu des ténèbres, les membres de l’ordre pratiquaient différents rituels des plus lugubres… Il y avait les offrandes, classiques et inoffensives. Mais il y avait aussi de funestes banquets, lors desquels le vin était remplacé par du sang, et où la viande manquait un peu de cuisson... Il y avait aussi les cérémonies les desquelles les fidèles prouvaient leur dévotion envers Dieu, en leur faisant offrande de leur sang. Ainsi, après s’être entaillé la main, ils remplissaient peu à peu une coupe, avant que son contenu ne soit appliqué sur le corps de la prêtresse. Mais le pire, si cela était possible, était les sacrifices. Nombre d’animaux étaient sacrifiés au dieu des ténèbres, et lors des grandes occasions, les sacrifices humains étaient eux aussi pratiqués. Qu’ils s’agissent d’un pauvre mendiant ramassé au hasard, ou un orphelin trouvé dans la rue, tout convenait, pour peu que cela n’amène pas les autorités à venir fouiner sur leurs terres sacrées. Et dès son arrivée, Alice assista à chacun de ses rituels, et de façon répétée. Car elle était leur messager divin, et lui faire ses offrandes était le meilleur moyen pour eux de transmettre leur dévotion à leur seigneur tout puissant. Bien qu’au début, elle en fut effrayée, son esprit d’enfant ne tarda pas à identifier cela comme un fait normal. Elle restait cependant spectatrice de ces cérémonies macabres, sans jamais y participer. Aussi, se retrouver recouvert de sang, que ce soit celui des fidèles ou des sacrifices, ne l’incommoda plus, pas plus que de voir les croyants boire des coupes remplies de ce même liquide.
Douze années passèrent ainsi, et Alice, en tant que prêtresse de cet ordre, devint une figure emblématique pour tous ces croyants. Curieusement, malgré leurs obscurs rituels, l’Ordre avait beaucoup de point commun avec la religion catholique telle que beaucoup la connaisse. La charité était de rigueur, car tous étaient les sujets du dieu des ténèbres, et méritaient la pitié. C’était leur ignorance, et non leur désir de s’opposer à la voie du Seigneur qui les menaient à bafouer ses préceptes. Oui, ceux qui ne priaient pas Dieu au bénéfice de ce faux être de lumière se retrouvaient accablés du malheur. Et ceux qui en croyant en lui se voyaient eux-aussi frappés de tourments n’avaient simplement pas assez la foi en lui. Car on ne priait pas Dieu pour qu’il nous apporte le bonheur, mais pour qu’il nous préserve de sa divine colère et n’abatte ses fléaux sur nous. Ainsi, outre la charité appliquée à ces pauvres brebis ignorantes condamnées à la souffrance, il y avait également le respect de toutes créatures. D’ailleurs, les sacrifices n’étaient pas dépourvus de sens… Outre l’hommage rendu au Seigneur, c’était également un moyen de les laver de leur péché de blasphème. Ainsi, ils pouvaient errer en paix dans le royaume de Dieu, où ils seraient protégés à jamais de tout autre malheur. Donner sa vie n’était-il pas un maigre prix à payer que pour avoir cette paix éternelle ? Mais le rôle le plus important de l’Ordre, c’était de guider ces brebis égarées vers les voies du Seigneur, en prêchant sa bonne parole. Ainsi, les fidèles affluaient dans l’église, et lorsque ceux-ci démontraient leur aptitude à voir la vraie nature divine, on les présentait à la prêtresse, afin qu’ils puissent constater d’eux-mêmes ses pouvoirs divins conférés par le Seigneur.
Ainsi, peu à peu, le nombre de fanatiques augmenta, et le petit Ordre gagna en nombre depuis l’arrivée d’Alice en leur sein. En tant que prêtresse, elle était vénérée tout autant que le dieu qu’ils priaient. Si bien que toutes ses demandes devenaient une nécessité vitale, un ordre divin. Ainsi, la fillette s’habitua à ce que l’on soit à son service. Puis, un jour, vint ce qui arrivait à toute jeune fille atteignant une certaine maturité. Mais en tant qu’être divin, cela fut interprété tout autrement par le Haut-prêtre de l’Ordre. Cela était, affirmait-il, la preuve que le Seigneur était prêt à les bénir. Et que cette bénédiction se passait grâce à son envoyé divin, qui se chargerait de leur apporter cette dernière. Alors, il se dénuda, et commença à en faire de même pour la prêtresse. Cependant, l’instinct de la jeune fille n’avait pas été totalement effacé par les croyances qu’on lui avait inculquées. Dès lors, lorsque le Haut-prêtre se montra un peu trop entreprenant, elle laissa ses pouvoirs divins la protéger, et l’homme se retrouva transpercer par sa propre ombre. Ainsi, il en fut déduit que le Haut-prêtre était encore indigne de cette faveur divine, et que si lui l’était, personne ne pouvait l’être pour l’instant. Ils manquaient encore cruellement de foi…
Finalement, quelques années plus tard, la prêtresse fut rappelée auprès du Seigneur. Sa mission devait être terminée, et elle les avait laissés avec le moyen de se rapprocher de Dieu, et de se montrer digne de sa bienveillance. Si bien que sa disparition, bien qu’elle provoqua le chagrin des fidèles, ne les accabla pas, car il s’agissait-là d’une nouvelle épreuve qu’ils se devaient de surmonter. Alice, elle, se réveilla dans un endroit inconnu. Avait-elle été rappelée par celui qui l’avait doté de ses pouvoirs ? Apparemment non, à voir les étranges personnes qui l’entouraient. Peut-être avait-elle été envoyée pour apporter la parole divine auprès de nouveaux fidèles en devenir ? Cependant, la lettre qu’elle reçut en se réveillant ne semblait pas indiquer cela. Apparemment, elle n’était pas la seule à posséder les pouvoirs du Seigneur. Était-ce ici que se rassemblaient les messagers divins ? Elle devrait découvrir la vérité elle-même…
Les débuts sur l’île furent difficiles pour la demoiselle. Sans le sou, elle trouva refuge près du seul lieu de culte existant sur l’île. Bien que leurs religions divergent, les prêtres du temple offrir le gîte à la jeune nonne, qui apprit l’une ou l’autre chose, notamment qu’il y avait plus d’un dieu. Cependant, cette information n’ébranla pas les convictions de la jeune fille, qui en conclut qu’elle était la messagère divine du dieu Tsukuyomi. Au grand dam des prêtres et prêtresses du temple qui continue encore à ce jour à essayer de lui faire accepter la vérité…
|
|