Seiko Iweko {Je ferais toute la lumière sur cette affaire !}

Passé :

C'était une froide nuit d'hiver, assis comme un bosozoku en haut de la pente qui mène a la baie d'Osaka, au loin on pouvait entendre les sirènes des bateaux s’apprêtant a rentrer au port, la pluie commençait a tomber au moment ou Seiko sorti son zippo pour allumer sa cigarette, les volutes de fumée se perdant dans la nuit, il inspirait longuement, et le bruit du tabac se consumant craquait quelque peu.

"Ils sont en retard ..." expira t'il en même temps que la fumée, ses habits de lycéen blancs et bleus luisait un peu quand une voiture passait près de la route , il n'avait bien entendu pas de parapluie, ses joues étaient encore tuméfiés de son altercation de la veille, les motos se firent finalement entendre, au nombre de trois. "Des Suzuki modifiés ..." 3 hommes et une femme enlevèrent leur casque et vinrent à sa rencontre.

"Pas trop trempé Iweko ?" se moqua le plus grand des trois hommes.

"Bon Katari, ou est le gamin ?" dit il en jetant sa cigarette dans l'eau

"Je ne vois vraiment pas pourquoi tu t'intéresses à lui Iweko c'est juste un otaku qui nous paye notre repas de temps en temps ... par bonté d’âme." ironisa t'il

Seiko lâcha sa réplique toujours aussi détaché ce qui fit que la phrase parue, étrange "Et c'est aussi par bonté d'ame que vous vous amusez à l'enlever et lui faire subir les pire saloperies ? Vous êtes vraiment une belle bande d'enfoirés ..."

"Tu devrais surveiller tes paroles Iweko, ça serait dommage qu'on reparte maintenant qu'on est là, non ?"

Seiko lança a l'homme un sac de sport qu'il avait a ses côtés "Tiens, comme prévu"

"J'ai pas besoin de recompter je suppose Iweko-kun ?" sourit il

"Nan, bon alors, ou il est ?"

L'homme pointa du doigt un entrepot plus bas dans la baie "Tu vois l’entrepôt là bas ? Tu le trouvera entre le beaujolais et les figurines"

Iweko sourit une fois l'information en sa possession, "Je te remercie"

L'homme commença a se retourner parti en franche rigolade "Mais c'est nous qui te remercions Iweko-kun !"

"Au fait Katari, tu n'aurais pas l'heure ?"

L'homme se retourna pour donner l'heure a Iweko et bientôt vu le ciel d'osaka et sans vraiment comprendre se retrouva à terre.

"Maintenant, réglons nos comptes ... salopards"

Un sourire carnassier s'affichait sur la bouche de Seiko et la peur dans celle des hommes lui faisant face.

Présent :

Sur la porte on pouvait lire "Iweko Seiko : Détective privé"

Les stores vénitiens fermés on entendait périodiquement les glaçons cogné contre le verre a fond épais rempli d'un liquide brun, sur la table en bois brut un cendrier duquel une fumée s'échappait encore de la dernière cigarette qui avait été écrasée à l'intérieur. Quelques dossiers traînaient par ci par là sur le bureau, les jambes de Seiko appuyé sur le coin droit, le bruit de la chaise a roulette grinçant sur le parquet. Il était dans son élément, d'un des dossier ressortait quelques photos prises au Polaroïd, on pouvait voir un homme d'affaire en charmante compagnie dans les quartiers chics d'Osaka.

"Pauvre femme ..."

Malgré ses 3 ans d'activité et sa bonne réputation son éthique l'empêchait de prendre tous les contrats qui se présentait à lui, il avait une affection particulière pour les mystères et les enquêtes conjugales ... décrédibilisé des enfoirés lui procurait une certaine satisfaction. Il aurait pu rentrer chez les flics, mais leur inefficacité et leur codification administrative lui sortait par les trous de nez. Il n'aurait rien contre des co-équipiers, mais il n'en avait jamais trouvé à sa mesure. Résoudre une affaire demandait préparation, concentration, c'était une partie d'échec et il gagnait, toujours. Seiko était un loup parmi les brebis, un de ces hommes que rien n'atteint a par l'adrénaline du moment présent et l'excitation d'un mystère demandant à être résolu, pour lui c'était son monde, sa façon de vivre.

Son téléphone portable vibra, Seiko resta figé un instant, puis son image disparu au bout de quelques instants, laissant uniquement le bruit de la porte de son bureau claquant derrière lui.

"Mais maintenant, j'ai un as dans ma manche."

Et à ce moment là tout devint noir, Seiko repris conscience ses fesses touchaient douloureusement le sol, il sentait le vent sur son visage et entendit le claquement de sa valise sur le sol.

La seule chose qui lui vint a l’esprit à ce moment là c'était un simple et empli de conviction : "Naniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?!"

Futur :

Et si nous l'écrivions ensemble ?