Damian L. Osmund (♂)
DATE & LIEU DE NAISSANCE :
né(e) le 27/04/98 à Oslo
NATIONALITÉ :
Norvégien
ORIENTATION SEXUELLE :
hétérosexuel
OCCUPATION :
Barman, ESS droit.
GROUPE :
Susanoo
PERSONNAGE SUR L'AVATAR :
Heiwajima Shizuo de Durarara
Caractère
Sérieux, Détendu, Confiant • Mégalomane, impatient, Fourbe • Les lapins adultes. • Fumeur • BARFIGHT • LES CHIENS ! • Les chats • Obtenir une place parmi les hautes sphères.
En surface, Damian a l'air sympa. Toujours l'air détendu, sérieux lorsqu'il est en cours, et très confiant en ses capacités, il n'hésitera pas à vous apporter un coup de main si vous en avez besoin. En surface seulement. Lorsqu'on commence à l'agacer, sa vraie personnalité semble apparaître. Il est impatient, n'hésitera pas à employer n'importe quel moyen pour arriver à ses fins, et montrera vite qu'il vous est supérieur si vous l'ennuyez.
Il deteste les chiens, leur préférant les chats, plus autonomes, indépendants, et surtout plus gracieux que cette chose puante et baveuse qui vous saute dessus pour vous dire bonjour. Souvent croisé avec une cigarette à la bouche ou sur l'oreille, montrant une réelle dépendance au tabac.
Il a peur des lapins adultes. Ne me demandez pas la raison, il n'a jamais pu s'approcher de cette petite boule de poil toute mignonne et n'a jamais su pourquoi, mais il ne supporte pas la simple vue de cet animal et changera de pièce ou partira loin chaque fois qu'il en verra un. Cependant une simple image lui hérissera seulement les poils.
Physique
Noisettes • Blond • 190cm • 79kg • Sec • Toujours en costume,
jamais de la même marque.
jamais de la même marque.
"Mon physique ? Parfait. Quoi comment ça je dois faire plus précis. Oh, la flemme... NARRATEUR, BOSSE !"
Bon. Déjà, pour commencer, il est blond. Les cheveux mi-longs, généralement coiffés en pétard, donnant ces quelques mèches rebelles partant dans tous les sens. Un visage aux traits fins, donnant l'impression de voir une statue italienne, alors qu'il est Norvégien. Des yeux couleur noisette. Il porte très souvent des lunettes de soleil.
Assez grand, mesurant 1m90, il est assez sec, pesant 79kilos avec une légère musculature que l'on peut deviner si l'on y prête attention. Toujours habillé en costume peu importe les occasions,son préféré est un costume légèrement bleuté, avec un veston simple à manche courte. Autrement, il peut lui arriver d'en porter un noir avec une chemise pourpre, ou un noir accompagné de sa chemise blanche avec une cravate en soie noire. Il a tout de même des tenues plus… normales, dira-t-on, lorsqu’il fait trop chaud pour sortir en costume ou alors qu’il veut simplement se détendre à la plage.
Il fait toujours attention à sa tenue, il doit toujours avoir l'air impeccable, à la moindre tâche, il est capable de repartir pour se changer si cette dernière le dérange vraiment. Cependant, il tolère assez bien de voir du sang sur certaines tenues.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Pas d'objet spécial. C'est un pouvoir sur lequel il a une certaine fome de contrôle. Lorsqu'il le décide, une brume légère va se former sur une distance de 3mètres autour de lui, plus ou moins rapidement selon son humeur. Plus elle est massacrante, plus la brume se formera rapidement et sera dense. Ceci lui permettant simplement de brouiller légèrement la vision de la personne en face de lui. Cela peut permettre des attaques plus simples, notamment dans son boulot lorsqu'il doit se débarrasser d'un client gênant. Qui dit vision brouillée dit également reflexes diminués, et donc il est plus facile de porter un coup à l'adversaire. Il ne cherche pas vraiment à cacher son pouvoir, mais compte tenu de son utilité actuelle plus que limitée, il ne l'utilise que lorsqu'il en a réellement besoin.
• Affinité : votre personnage aime-t-il sa magie ? Bien sûr ! C'est toujours pratique d'avoir un certain avantage tactique contre un adversaire. Par contre, en dehors des combats, c'est assez inutile actuellement... à voir au fur et à mesure de son évolution.
• Affinité : votre personnage aime-t-il sa magie ? Bien sûr ! C'est toujours pratique d'avoir un certain avantage tactique contre un adversaire. Par contre, en dehors des combats, c'est assez inutile actuellement... à voir au fur et à mesure de son évolution.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Bien, mon histoire donc…
Tout commence en Avril 1998, dans la capitale Norvégienne, Oslo. Je suis issu de l’union entre un grand entrepreneur Norvégien et une étrangère qu’il avait rencontrée lors d’un voyage d’affaire en Floride. Laissez-moi vous les présenter.
Mon père, donc. Svein Osmund, 48ans aujourd’hui. Il dirigeait l’entreprise familiale depuis ses 20ans, lorsque son père Leif est mort. Petite brasserie locale lorsqu’il avait récupéré l’affaire, il avait d’autres projets pour les bières familiales, et avait commencé à rechercher des partenaires commerciaux dans différents pays afin de s’exporter et donc d’augmenter le capital de l’entreprise. Ce qu’il avait réussi à faire. En cinq ans, on était passé de petite brasserie de quartier à multinationale produisant quelques-unes des bières les plus connues d’Europe et du monde. Enfin, c’est vite dit, les noms ont été modifiés et les usines déplacées dans d’autres villes d’Europe, la maison mère servant maintenant uniquement de manoir pour la famille. Il est souvent en voyage professionnel, donc très rarement à la maison.
Ma mère, quant à elle, s’appelle Emily Aldrige. Américaine, 45ans à l’heure actuelle. Ils se sont rencontrés 3ans avant ma naissance. A l’époque de leur rencontre, elle avait 23ans et lui 26. Il était allé en Floride afin d’essayer d’y vendre une nouvelle bière qui venait seulement de sortir de la brasserie, un produit étudié directement pour les Etats-Unis. Elle était son contact, elle était supposée l’accueillir au pays et le convaincre de signer avec sa boîte pour la distribution de la marque. Au final, c’est lui qui l’a convaincue de revenir en Norvège avec lui, et un an plus tard, elle l’a épousé. Elle avait quitté son boulot et était devenue une « femme au foyer ». Mon père souhaitait l’embaucher comme secrétaire mais elle avait refusé, prétextant vouloir s’aérer l’esprit et ne plus vouloir se prendre la tête avec le boulot.
Revenons-en à moi après cette brève présentation. Je m’appelle donc Damian L. Osmund, ma mère ayant choisi mon prénom, et le L figurant pour Leif, le nom de mon grand-père. J’étais donc arrivé dans une famille riche avec un paternel redoutable dans me monde des affaires. Et qui voulait un fils encore plus redoutable que lui. Dès mon plus jeune âge, l’on m’enseigna la lecture, l’écriture, et les calculs simples pour commencer. Alors que les autres enfants sortaient pour s’amuser au parc, moi, dès l’âge de cinq ans, je pouvais parler anglais couramment avec ma mère, je savais lire, écrire, et compter, et je commençais à apprendre les autres matières principales, en plus de cours sur la finance et la bienséance. Mon père voulait, dès mon plus jeune âge, que j’ai une mentalité de conquérant, que je le surpasse, et que je rende l’entreprise familiale beaucoup plus grande qu’il ne l’as fait pendant qu’il la dirigeait. S’il avait su…
A l’âge de 7 ans, j’avais été envoyé dans une école privée internationale, enfin, un pensionnat pour gosses de riches. Le genre d’école ou l’élève le plus pauvre est issu d’une famille multi millionnaire tout simplement. Cependant, de ce qu’on m’en a dit, la seule différence entre cette école et une école publique se trouve dans ce détail. Autrement, il y a les mêmes stéréotypes. J’étais celui qui s’en sortais le mieux : issu d’une famille ayant vu sa fortune grimper rapidement, père à la tête d’un empire valant au bas mot une centaine de millions de dollars, intelligent car formé dès son plus jeune âge pour être le parfait petit requin, je nageais déjà dans un aquarium rempli de nourriture. Néanmoins, je n’étais pas le seul prédateur de l’aquarium, j’avais beau être le premier, il y en avait un autre. Il se nommait Adam. Fils d’un Lord anglais, il avait reçu le même genre d’éducation que moi, bien qu’il ait été plus maladroit. Au niveau des résultats, il me suivait de très près. De ceci naquît une rivalité, puis une amitié franche quelques années plus tard, lorsque nous arrivâmes à l’âge de 10ans. Et nous avions rapidement formé un petit groupe avec d’autres élèves, plus faibles, plus manipulables… de la chair à canon, en somme. Oui, dès mon plus jeune âge, j’aimais déjà être supérieur aux autres et dicter ma « loi ». Un homme doit diriger, les autres doivent suivre, c’est dans l’ordre des choses.
Avec cette bande, on causait quelques ennuis dans l’établissement. Les ennuis de bases : des blagues aux professeurs, quelques bagarres, parfois quelques vols,… mais Adam et moi n’étions jamais impliqué dans les incidents. Du moins, personne ne pouvait le prouver. L’école avait une politique assez unique concernant ses cas : tout se réglait en interne, les parents n’étaient jamais mis au courant de rien. Comprenez bien, s’ils apprenaient que leurs petits chéris se faisaient malmener et voler leur argent de poche et que les profs avaient du mal à savoir qui était derrière tout ça, la sacro-sainte image de marque de l’établissement en prendrait un coup, non ? Donc c’est comme si on avait carte blanche, il fallait juste se montrer plus malin que la direction. Vous n’imaginez pas à quel point des gosses de dix ans peuvent être ingénieux parfois, surtout lorsqu’il s’agit de faire tomber les mauvaises personnes à leur place.
Toujours est-il qu’au bout de 6mois, après une farce étant allée trop loin et ayant coûté son bras droit à un professeur –pas de panique, il a juste été brisé, pas découpé- le « chef » de la bande se faisait attraper alors que nous, nous arrêtions subitement toute activité litigieuse, le temps que l’affaire se tasse et que notre faux coupable subisse les sanctions à notre place. Mais plus le temps passait, moins Adam semblait rassuré, j’avais l’impression qu’il commençait à avoir des doutes sur nos petites activités, et qu’il hésitait à nous dénoncer,… je devais m’assurer qu’il ne parle pas.
On avait alors 12ans. J’avais déjà décidé de la marche à suivre. Quelques mois plus tôt, on avait trouvé le moyen d’accéder au toit de l’établissement, zone qui était normalement interdite aux élèves. Je lui avais donc tout naturellement donné rendez-vous là-bas, afin de s’expliquer sur cette affaire à l’abri des regards. Ce jour-là, le temps était incertain, le ciel aussi brouillé que mes émotions. J’allais vraiment faire ça ? Allais-je vraiment devoir réduire au silence un ami ? Il était 19h30, juste après le repas, nous aurions-du regagner nos chambre, mais au détour d’un couloir au troisième étage, au lieu de prendre à droite, nous nous étions glissés dans une salle de classe vide, attendant cinq minutes que le couloir se vide. Ensuite, nous avons pris la direction de la porte menant au toit. Il suffisait de pousser pour l’ouvrir, la serrure ayant été bloquée avec du chewing-gum quelques mois auparavant. Ce qui n’avait toujours pas été remarqué par la direction, étant donné que personne ne va sur le toit plus d’une fois par an et que la porte est supposée se verrouiller une fois fermée.
Une fois arrivé sur le toit, une pluie fine commençait à tomber alors que mon cœur s’assombrissait. Il était temps de commencer l’interrogatoire. Les réponses qu’il allait donner allait-elle me plaire ?
Ça avait duré cinq minutes. Cinq minutes durant lesquelles je l’ai roué de coup, hurlant à chaque coup porté, de rage mais aussi de désespoir. J’étais obligé de le réduire au silence. Il ne mourrait pas, mais je ne pouvais pas le laisser rester dans cet établissement. Il avait un bras complètement retourné dans l’autre sens, une jambe brisée, la bouche en sang. Et pas une larme ne coulait sur son visage. Uniquement des gouttes de pluies. Il n’avait pas hurlé une seule fois pour les coups portés. Uniquement lorsque le tonnerre grondait, lorsque l’os de son bras a été brisé. J’arrêtais de le frapper, le regardant dans ce piteux état, et lâchait un simple : Tire-toi d’ici, s’il te plaît… je veux plus jamais te voir. Je me relevais péniblement, et redescendait les marches jusqu’au dortoir en chancelant, bloquant la porte du toit en position ouverte, pour que quelqu’un aille le récupérer le lendemain. J’observais le temps par la fenêtre une fois arrivé dans ma chambre. La tempête se calmait, laissant place à une pluie fine. C’était terminé. J’avais perdu mon égal, mon unique rival et ami.
Voyez-vous, certains requins peuvent vivre en groupe, et d’autres évoluent en solitaire,… j’avais choisi d’être solitaire. Adam, quant à lui, avait demandé son transfert, et s’était dénoncé pour le prof. Son père avait appris qu’il avait été retrouvé sur le toit, roué de coups, mais personne ne savait par qui, aucune trace de sang n’ayant été retrouvée sur les vêtements des autres élèves. J’avais piqué la tenue d’un autre élève, et l’avais mise dans l’incinérateur de l’école le lendemain. Puis tout avait repris son cours normalement.
Au bout de quelques temps cependant, je remarquais quelque chose : le temps autour de moi semblait suivre mes émotions. Selon ce que je ressentais, une zone brumeuse faisait son apparition, parfois de la pluie, parfois un orage,… jamais une tempête aussi intense que cette nuit-là, mais il me semblait que je pouvais exercer un certain contrôle sur mon environnement. Enfin, un contrôle relatif. Je pouvais déclencher un évènement donné, par exemple faire tomber une pluie fine alors qu’il était supposé faire beau toute la journée, mais à part le déclenchement et la fin, le reste ne dépendait pas vraiment de ma décision. La zone d’implication du phénomène semblait limitée à quelques centaines de mètres, tout au plus. C’était assez intéressant pour que je décide de mener quelques expériences sur ce phénomène, afin de le comprendre et le maîtriser.
A partir de là, ça devient moins intéressant, tout ce qu’il y a à savoir c’est que j’avais compris le fonctionnement de ce « pouvoir » et que je m’en servais pour mon bon plaisir. Un cours de sport en plein air que je n’appréciais pas ? Une bonne grosse pluie torrentielle. J’avais besoin de plus d’argent que ce que mon paternel envoyait chaque moi ? Une brume épaisse dans une ruelle et je récupérais discrètement le portefeuille d’un autre élève, le vidant scrupuleusement. Enfin, le genre de choses qu’un ado irresponsable ferait avec ce genre de pouvoirs quoi.
Puis, on arrive à peu près à mes 17ans. C’était les vacances, j’étais rentré chez mes parents pour l’occasion. Tout ce dont je me souviens, c’est d’être sorti acheter un paquer de cigarette, et puis… et puis je me suis réveillé sur une île. Réveil désagréable d’ailleurs. Ayant un sommeil assez profond, il a fallu y aller à grand renfort de claques dans la gueule et un seau d’eau de mer en pleine tronche. J’ouvrais péniblement les yeux pour découvrir un endroit que je ne connaissais pas. Et des gens que je ne connaissais pas non plus. Deux hommes et deux femmes, en costume complet noir (et même pas de marque, quel manque de goût flagrant.) en face de moi, l’une d’elle riant à moitié, le seau d’eau encore à la main. Un des deux hommes prit la parole. Je ne me souviens plus exactement de son discours. Tout ce dont je me rappelle, c’est son explication. J’avais donc été amené sur cette île, Awashima, car je possédais un pouvoir spécial, jusque-là aucune surprise. Cependant, l’on m’avait appris qu’il avait été légèrement… « Altéré ». En effet, jugé trop puissant pour un débutant, ils avaient décidé de le brider. Fini la pluie, les orages et les tempêtes. Bonjour la petite brume sur trois mètres de portée. On m’avait ensuite filé une carte des lieux et une lettre, avant de me remettre mes valises et de me laisser me débrouiller.
Mes valises, parlons-en. Apparemment, elles avaient été remplies uniquement avec mes costumes, ce qui m’arrangeait. Hors de question que je m’habille comme la plèbe, j’ai un statut à respecter. A ce que j’avais cru comprendre, ce lieu était supposé être ma nouvelle demeure ? Très bien… après tout, le continent ne me manquerait pas, j’étais promis à un destin chiant. Patron d’une multinationale, c’est bien trop peu pour mes talents… alors qu’ici, j’allais pouvoir faire ce que je voulais. Mais d’abord, il faudrait faire preuve de… patience… Raaaaah… je déteste ce mot. La patience. Celui qui a inventé ce concept devait être vraiment chiant à vivre. Enfin bon, tant pis, c’est le jeu.
J’allais donc me comporter normalement, jouer le rôle du type sympa et sérieux. J’allais en cours, j’avais trouvé un petit boulot de barman pour combler mes soirées, même si niveau finances j’étais assez à l’aise pour me permettre de ne rien faire, j’avais besoin de m’occuper. Et puis, le patron était sympa avec moi, je pouvais m’occuper des clients gênants. Et par « m’occuper », ça voulait dire passer mes nerfs et ma frustration dessus à grands coups de poings dans la tronche, puis en les sortants du bar et en les balançant dans les ordures. A mes 18ans, j’avais décidé de me prendre une moto pour me déplacer sur l’île par moi-même au lieu de prendre les transports en commun. Déjà pour ne plus avoir à constamment me mêler à la foule, mais aussi et surtout pour la sensation de liberté que cela procure lorsque l’on roule à moto. Et puis c’était beaucoup plus pratique.
Bien évidemment, avec les cours, je m’en sortais plutôt bien, si bien que j’avais décidé de poursuivre plus loin mon cursus, et qu’après mon diplôme j’avais choisi de continuer les études avec du droit. Cette île était un vrai petit paradis. Et j’allais le faire mien, en usant de ses propres lois et codes. Ce n’est pas le plus rapide, certes, et ma patience est inexistante, mais tant pis, j’allais devoir sacrifier ça afin d’être sûr d’atteindre mon but ultime. Je suis un requin, ma place est parmi l'élite, pas parmi les petits poissons. Je ne me contenterais pas de la mare, je veux l'océan.
Tout commence en Avril 1998, dans la capitale Norvégienne, Oslo. Je suis issu de l’union entre un grand entrepreneur Norvégien et une étrangère qu’il avait rencontrée lors d’un voyage d’affaire en Floride. Laissez-moi vous les présenter.
Mon père, donc. Svein Osmund, 48ans aujourd’hui. Il dirigeait l’entreprise familiale depuis ses 20ans, lorsque son père Leif est mort. Petite brasserie locale lorsqu’il avait récupéré l’affaire, il avait d’autres projets pour les bières familiales, et avait commencé à rechercher des partenaires commerciaux dans différents pays afin de s’exporter et donc d’augmenter le capital de l’entreprise. Ce qu’il avait réussi à faire. En cinq ans, on était passé de petite brasserie de quartier à multinationale produisant quelques-unes des bières les plus connues d’Europe et du monde. Enfin, c’est vite dit, les noms ont été modifiés et les usines déplacées dans d’autres villes d’Europe, la maison mère servant maintenant uniquement de manoir pour la famille. Il est souvent en voyage professionnel, donc très rarement à la maison.
Ma mère, quant à elle, s’appelle Emily Aldrige. Américaine, 45ans à l’heure actuelle. Ils se sont rencontrés 3ans avant ma naissance. A l’époque de leur rencontre, elle avait 23ans et lui 26. Il était allé en Floride afin d’essayer d’y vendre une nouvelle bière qui venait seulement de sortir de la brasserie, un produit étudié directement pour les Etats-Unis. Elle était son contact, elle était supposée l’accueillir au pays et le convaincre de signer avec sa boîte pour la distribution de la marque. Au final, c’est lui qui l’a convaincue de revenir en Norvège avec lui, et un an plus tard, elle l’a épousé. Elle avait quitté son boulot et était devenue une « femme au foyer ». Mon père souhaitait l’embaucher comme secrétaire mais elle avait refusé, prétextant vouloir s’aérer l’esprit et ne plus vouloir se prendre la tête avec le boulot.
Revenons-en à moi après cette brève présentation. Je m’appelle donc Damian L. Osmund, ma mère ayant choisi mon prénom, et le L figurant pour Leif, le nom de mon grand-père. J’étais donc arrivé dans une famille riche avec un paternel redoutable dans me monde des affaires. Et qui voulait un fils encore plus redoutable que lui. Dès mon plus jeune âge, l’on m’enseigna la lecture, l’écriture, et les calculs simples pour commencer. Alors que les autres enfants sortaient pour s’amuser au parc, moi, dès l’âge de cinq ans, je pouvais parler anglais couramment avec ma mère, je savais lire, écrire, et compter, et je commençais à apprendre les autres matières principales, en plus de cours sur la finance et la bienséance. Mon père voulait, dès mon plus jeune âge, que j’ai une mentalité de conquérant, que je le surpasse, et que je rende l’entreprise familiale beaucoup plus grande qu’il ne l’as fait pendant qu’il la dirigeait. S’il avait su…
A l’âge de 7 ans, j’avais été envoyé dans une école privée internationale, enfin, un pensionnat pour gosses de riches. Le genre d’école ou l’élève le plus pauvre est issu d’une famille multi millionnaire tout simplement. Cependant, de ce qu’on m’en a dit, la seule différence entre cette école et une école publique se trouve dans ce détail. Autrement, il y a les mêmes stéréotypes. J’étais celui qui s’en sortais le mieux : issu d’une famille ayant vu sa fortune grimper rapidement, père à la tête d’un empire valant au bas mot une centaine de millions de dollars, intelligent car formé dès son plus jeune âge pour être le parfait petit requin, je nageais déjà dans un aquarium rempli de nourriture. Néanmoins, je n’étais pas le seul prédateur de l’aquarium, j’avais beau être le premier, il y en avait un autre. Il se nommait Adam. Fils d’un Lord anglais, il avait reçu le même genre d’éducation que moi, bien qu’il ait été plus maladroit. Au niveau des résultats, il me suivait de très près. De ceci naquît une rivalité, puis une amitié franche quelques années plus tard, lorsque nous arrivâmes à l’âge de 10ans. Et nous avions rapidement formé un petit groupe avec d’autres élèves, plus faibles, plus manipulables… de la chair à canon, en somme. Oui, dès mon plus jeune âge, j’aimais déjà être supérieur aux autres et dicter ma « loi ». Un homme doit diriger, les autres doivent suivre, c’est dans l’ordre des choses.
Avec cette bande, on causait quelques ennuis dans l’établissement. Les ennuis de bases : des blagues aux professeurs, quelques bagarres, parfois quelques vols,… mais Adam et moi n’étions jamais impliqué dans les incidents. Du moins, personne ne pouvait le prouver. L’école avait une politique assez unique concernant ses cas : tout se réglait en interne, les parents n’étaient jamais mis au courant de rien. Comprenez bien, s’ils apprenaient que leurs petits chéris se faisaient malmener et voler leur argent de poche et que les profs avaient du mal à savoir qui était derrière tout ça, la sacro-sainte image de marque de l’établissement en prendrait un coup, non ? Donc c’est comme si on avait carte blanche, il fallait juste se montrer plus malin que la direction. Vous n’imaginez pas à quel point des gosses de dix ans peuvent être ingénieux parfois, surtout lorsqu’il s’agit de faire tomber les mauvaises personnes à leur place.
Toujours est-il qu’au bout de 6mois, après une farce étant allée trop loin et ayant coûté son bras droit à un professeur –pas de panique, il a juste été brisé, pas découpé- le « chef » de la bande se faisait attraper alors que nous, nous arrêtions subitement toute activité litigieuse, le temps que l’affaire se tasse et que notre faux coupable subisse les sanctions à notre place. Mais plus le temps passait, moins Adam semblait rassuré, j’avais l’impression qu’il commençait à avoir des doutes sur nos petites activités, et qu’il hésitait à nous dénoncer,… je devais m’assurer qu’il ne parle pas.
On avait alors 12ans. J’avais déjà décidé de la marche à suivre. Quelques mois plus tôt, on avait trouvé le moyen d’accéder au toit de l’établissement, zone qui était normalement interdite aux élèves. Je lui avais donc tout naturellement donné rendez-vous là-bas, afin de s’expliquer sur cette affaire à l’abri des regards. Ce jour-là, le temps était incertain, le ciel aussi brouillé que mes émotions. J’allais vraiment faire ça ? Allais-je vraiment devoir réduire au silence un ami ? Il était 19h30, juste après le repas, nous aurions-du regagner nos chambre, mais au détour d’un couloir au troisième étage, au lieu de prendre à droite, nous nous étions glissés dans une salle de classe vide, attendant cinq minutes que le couloir se vide. Ensuite, nous avons pris la direction de la porte menant au toit. Il suffisait de pousser pour l’ouvrir, la serrure ayant été bloquée avec du chewing-gum quelques mois auparavant. Ce qui n’avait toujours pas été remarqué par la direction, étant donné que personne ne va sur le toit plus d’une fois par an et que la porte est supposée se verrouiller une fois fermée.
Une fois arrivé sur le toit, une pluie fine commençait à tomber alors que mon cœur s’assombrissait. Il était temps de commencer l’interrogatoire. Les réponses qu’il allait donner allait-elle me plaire ?
- Alors ? T’as prévu de faire quoi, nous dénoncer ? Il n’a eu qu’un simple bras cassé. Les os, ça se reforme, c’est rien.
- Et ? Ça aurait pu être plus grave. Et s’il avait reçu le seau en plein visage ? Ou sur la nuque ? A l’heure qu’il est, il serait mort, et le type qui a été fouetté et enfermé pendant un mois à notre place aurait peut-être eu une sanction plus grave.
- Il est VIVANT. On s’en fiche de savoir s’il aurait pu mourir, il est en vie. Et toi, tu veux qu’on revienne la dessus alors que la direction a eu le coupable parfait ? Je… je ne peux pas te laisser faire. Je ne me ferais pas prendre parce que TU as décidé qu’on était peut-être allé trop loin… désolé, Adam. Crois moi, ça va me faire autant de mal qu'à toi.
Je m’avançais droit vers lui, calmement, malgré ce sentiment de haine qui grondait en moi. Le tonnerre grondait tout autour, un vent monumental c’était levé. C’était presque comme si les éléments se déchaînaient au fur et à mesure que ma fureur montait. Il était paniqué, il avait peur de l’orage, et actuellement c’était une tempête qui nous tombait dessus. Personnellement, je m’en fichais. Je trouvais même cette ambiance parfaite, presque comme si je l’avais choisie. Je commençais à courir droit sur lui, le poing armé, prêt à frapper. Des larmes de haines et de tristesse se mêlant aux gouttes de pluies ruisselant sur mes joues. J’étais en train de me battre contre la seule personne que je considérais comme mon égal. Chaque coup porté me faisait autant mal qu’à lui, sauf que ma souffrance était psychologique et non physique. D’autant plus qu’il ne répliquait pas, paralysé par sa peur de l’orage.- Et ? Ça aurait pu être plus grave. Et s’il avait reçu le seau en plein visage ? Ou sur la nuque ? A l’heure qu’il est, il serait mort, et le type qui a été fouetté et enfermé pendant un mois à notre place aurait peut-être eu une sanction plus grave.
- Il est VIVANT. On s’en fiche de savoir s’il aurait pu mourir, il est en vie. Et toi, tu veux qu’on revienne la dessus alors que la direction a eu le coupable parfait ? Je… je ne peux pas te laisser faire. Je ne me ferais pas prendre parce que TU as décidé qu’on était peut-être allé trop loin… désolé, Adam. Crois moi, ça va me faire autant de mal qu'à toi.
Ça avait duré cinq minutes. Cinq minutes durant lesquelles je l’ai roué de coup, hurlant à chaque coup porté, de rage mais aussi de désespoir. J’étais obligé de le réduire au silence. Il ne mourrait pas, mais je ne pouvais pas le laisser rester dans cet établissement. Il avait un bras complètement retourné dans l’autre sens, une jambe brisée, la bouche en sang. Et pas une larme ne coulait sur son visage. Uniquement des gouttes de pluies. Il n’avait pas hurlé une seule fois pour les coups portés. Uniquement lorsque le tonnerre grondait, lorsque l’os de son bras a été brisé. J’arrêtais de le frapper, le regardant dans ce piteux état, et lâchait un simple : Tire-toi d’ici, s’il te plaît… je veux plus jamais te voir. Je me relevais péniblement, et redescendait les marches jusqu’au dortoir en chancelant, bloquant la porte du toit en position ouverte, pour que quelqu’un aille le récupérer le lendemain. J’observais le temps par la fenêtre une fois arrivé dans ma chambre. La tempête se calmait, laissant place à une pluie fine. C’était terminé. J’avais perdu mon égal, mon unique rival et ami.
Voyez-vous, certains requins peuvent vivre en groupe, et d’autres évoluent en solitaire,… j’avais choisi d’être solitaire. Adam, quant à lui, avait demandé son transfert, et s’était dénoncé pour le prof. Son père avait appris qu’il avait été retrouvé sur le toit, roué de coups, mais personne ne savait par qui, aucune trace de sang n’ayant été retrouvée sur les vêtements des autres élèves. J’avais piqué la tenue d’un autre élève, et l’avais mise dans l’incinérateur de l’école le lendemain. Puis tout avait repris son cours normalement.
Au bout de quelques temps cependant, je remarquais quelque chose : le temps autour de moi semblait suivre mes émotions. Selon ce que je ressentais, une zone brumeuse faisait son apparition, parfois de la pluie, parfois un orage,… jamais une tempête aussi intense que cette nuit-là, mais il me semblait que je pouvais exercer un certain contrôle sur mon environnement. Enfin, un contrôle relatif. Je pouvais déclencher un évènement donné, par exemple faire tomber une pluie fine alors qu’il était supposé faire beau toute la journée, mais à part le déclenchement et la fin, le reste ne dépendait pas vraiment de ma décision. La zone d’implication du phénomène semblait limitée à quelques centaines de mètres, tout au plus. C’était assez intéressant pour que je décide de mener quelques expériences sur ce phénomène, afin de le comprendre et le maîtriser.
A partir de là, ça devient moins intéressant, tout ce qu’il y a à savoir c’est que j’avais compris le fonctionnement de ce « pouvoir » et que je m’en servais pour mon bon plaisir. Un cours de sport en plein air que je n’appréciais pas ? Une bonne grosse pluie torrentielle. J’avais besoin de plus d’argent que ce que mon paternel envoyait chaque moi ? Une brume épaisse dans une ruelle et je récupérais discrètement le portefeuille d’un autre élève, le vidant scrupuleusement. Enfin, le genre de choses qu’un ado irresponsable ferait avec ce genre de pouvoirs quoi.
Puis, on arrive à peu près à mes 17ans. C’était les vacances, j’étais rentré chez mes parents pour l’occasion. Tout ce dont je me souviens, c’est d’être sorti acheter un paquer de cigarette, et puis… et puis je me suis réveillé sur une île. Réveil désagréable d’ailleurs. Ayant un sommeil assez profond, il a fallu y aller à grand renfort de claques dans la gueule et un seau d’eau de mer en pleine tronche. J’ouvrais péniblement les yeux pour découvrir un endroit que je ne connaissais pas. Et des gens que je ne connaissais pas non plus. Deux hommes et deux femmes, en costume complet noir (et même pas de marque, quel manque de goût flagrant.) en face de moi, l’une d’elle riant à moitié, le seau d’eau encore à la main. Un des deux hommes prit la parole. Je ne me souviens plus exactement de son discours. Tout ce dont je me rappelle, c’est son explication. J’avais donc été amené sur cette île, Awashima, car je possédais un pouvoir spécial, jusque-là aucune surprise. Cependant, l’on m’avait appris qu’il avait été légèrement… « Altéré ». En effet, jugé trop puissant pour un débutant, ils avaient décidé de le brider. Fini la pluie, les orages et les tempêtes. Bonjour la petite brume sur trois mètres de portée. On m’avait ensuite filé une carte des lieux et une lettre, avant de me remettre mes valises et de me laisser me débrouiller.
Mes valises, parlons-en. Apparemment, elles avaient été remplies uniquement avec mes costumes, ce qui m’arrangeait. Hors de question que je m’habille comme la plèbe, j’ai un statut à respecter. A ce que j’avais cru comprendre, ce lieu était supposé être ma nouvelle demeure ? Très bien… après tout, le continent ne me manquerait pas, j’étais promis à un destin chiant. Patron d’une multinationale, c’est bien trop peu pour mes talents… alors qu’ici, j’allais pouvoir faire ce que je voulais. Mais d’abord, il faudrait faire preuve de… patience… Raaaaah… je déteste ce mot. La patience. Celui qui a inventé ce concept devait être vraiment chiant à vivre. Enfin bon, tant pis, c’est le jeu.
J’allais donc me comporter normalement, jouer le rôle du type sympa et sérieux. J’allais en cours, j’avais trouvé un petit boulot de barman pour combler mes soirées, même si niveau finances j’étais assez à l’aise pour me permettre de ne rien faire, j’avais besoin de m’occuper. Et puis, le patron était sympa avec moi, je pouvais m’occuper des clients gênants. Et par « m’occuper », ça voulait dire passer mes nerfs et ma frustration dessus à grands coups de poings dans la tronche, puis en les sortants du bar et en les balançant dans les ordures. A mes 18ans, j’avais décidé de me prendre une moto pour me déplacer sur l’île par moi-même au lieu de prendre les transports en commun. Déjà pour ne plus avoir à constamment me mêler à la foule, mais aussi et surtout pour la sensation de liberté que cela procure lorsque l’on roule à moto. Et puis c’était beaucoup plus pratique.
Bien évidemment, avec les cours, je m’en sortais plutôt bien, si bien que j’avais décidé de poursuivre plus loin mon cursus, et qu’après mon diplôme j’avais choisi de continuer les études avec du droit. Cette île était un vrai petit paradis. Et j’allais le faire mien, en usant de ses propres lois et codes. Ce n’est pas le plus rapide, certes, et ma patience est inexistante, mais tant pis, j’allais devoir sacrifier ça afin d’être sûr d’atteindre mon but ultime. Je suis un requin, ma place est parmi l'élite, pas parmi les petits poissons. Je ne me contenterais pas de la mare, je veux l'océan.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
• On m'appelle : Nyx, Nyxia, Nyxialis,... ça dépend de la personne
• J'ai : 24 ans dans un mois.
• J'ai connu le forum grâce à : Un membre du forum m'a ramené ici (Félicité Pearl)
• Je pense que le forum est : Rempli de tarés en tout genre, j'adore.
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" : il est à trouver dans le règlement du forum et prouve votre lecture de celui-ci
• J'aimerais ajouter que : Je suis un papillon, Stan. UN PAPILLON.
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️ Himitsu no Kii