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| [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] | |
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| Sujet: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Dim 15 Oct 2017 - 8:30 | |
| Les jours se suivaient et se ressemblaient pour toi petit motard. Tu avais préféré prendre tes distances avec la belle brune, tellement que tu ne dormais même plus dans ton propre lit mais la plupart du temps dans ton atelier, sur ton bureau. Tihana voulait jouer avec toi refusant la pièce que tu lui donnais pour dormir dans le canapé, seulement tu étais plus malin et une fois qu'elle était endormie tu déposais la jeune femme dans ton propre lit. La poupée aux yeux d’améthystes jouait avec toi et même si tu te murais derrière ta carapace cela t’avait blessé. Toi le président d’un des plus gros gangs de l’île avait eu un coup de cœur, toi l’homme qui passait ses nuits seuls ou avec des prostituées payées pour ton plaisir personnel, toi Abel C. Regan tu t’étais rangé. Seule Tihana comptait désormais me reléguant ainsi que notre vengeance au second plan. Pourtant malgré la distance tu continuais de prendre soin d’elle. Même si la brunette avait un appétit de moineau tu lui préparais toujours son repas prenant soin de ne pas manger avec elle. Ta présence l’indisposait et tu le savais. De même, elle avait accès à un matériel de qualité pour ses peintures, allant des peintures d’une rareté extrême au chevalet travaillé dans du bois ancien.
Ce matin-là, sous le coup des 11h00 tu étais en train de préparer le déjeuner pour Tihana, un petit risotto à la sauce champignon entrecoupé de petits morceaux de chorizo, lorsque la sonnerie de ton portable retentissait. Abandonnant le découpage du morceau de viande tu venais te saisir de ton téléphone répondant d’une voix grave. « Oui ? Très bien restez là j’arrive. » Tu poses ton téléphone sur le plan de travail de ta cuisine avant d’inspirer profondément et de sortir un petit sac en toile de sous le plancher. La brune savait de quoi il en retournait puisqu’elle t’avait vu avec de nombreuses fois durant ces dernières semaines avec ce même sac. Il contenait quelques armes de poing, un couteau de chasse similaire à celui qui ne te quittait jamais et un fusil à pompe. Tu possédais également une autre arme automatique dans le coffre de ton 4x4. Tu vérifies rapidement le contenu avant de porter ton attention sur la jeune femme, une première depuis bien longtemps.
« Un souci au club. Je dois m’absenter. N’ouvres à personne. »
Déjà tu filais jusqu’à ta chambre pour enfiler ton gilet pare-balle et un sweat noir que tu mettais par-dessus. Tu devais prendre toutes les précautions dans cette guerre de gang qui s’annonçait. Zippant la fermeture éclair de ton vêtement tu ajustais ton couteau sur ta ceinture que tu plaçais au niveau de ta hanche à droite. Tu gardais ton calme mais en réalité c’était la merde. D’autres membres d’un clan adverse avaient fait le rapprochement avec ton club notamment à cause de ton intervention chevaleresque pour la brune. Oui il n’y avait pas à dire, ton intervention était stylée mais en réalité tes hommes étaient en train d’en payer le prix et tout ça pour quoi ? Pour cette fille avec laquelle tu n’avais même pas réussi à coucher ? Tu perds la main Abel, je ne vois que ça.
Sans même un regard pour la jeune femme, tu déverrouilles la porte menant à ton entrepôt pour la refermer derrière toi, oubliant de la verrouiller sous la précipitation. Tu descends les marches de métal pour finalement ouvrir la portière de ton véhicule balançant les armes sur le siège passager.
Dernière édition par Abel C. Regan le Sam 28 Avr 2018 - 20:43, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Dim 15 Oct 2017 - 20:25 | |
| Plus de deux mois que tu te trouves en ces lieux, te changeant en véritable chat d'appartement. La dernière que tu es sortie, ton coeur s'était serré, car tu avais vu ton petit frère, ton cher Castiel, s'amuser comme jamais avec la "baby-sitter" que tu as engagée pour lui. La colère t'avait envahi, mais pourtant tu t'étais fait une raison sur le moment. Il est mieux sans toi, définitivement. Alors, à quoi bon lui imposer ta présence ? Il ne pense certainement plus à toi, il t'a certainement déjà oubliée. Cette sortie, tu l'as faite derrière le dos de celui qui t'héberge, qui s'occupe de toi mais en s'abstenant de t'approcher.
A croire que tu es vouée à la solitude, que tout le monde est mieux sans toi. Tu dissimules ta douleur, tentant de te réconforter au contact froid de ta poupée de porcelaine que tu ne quittes plus, jour et nuit. Celle qu'il t'a offerte, cet homme qui t'a sauvé et qui t'évite dorénavant un maximum. Tu ne l'as plus approché depuis cet incident dans son entrepôt, depuis que tu as balayé sa passion d'un revers de main. Tu ne le pensais pas si timore, et pourtant ... Et toi, tu es bien trop fière pour avouer que son comportement te serre le coeur.
Car tu as commencé à espérer chaque soir, lorsque tu t'endormais dans le canapé, tu savais bien que tu te retrouverais dans le lit le lendemain matin. Ce que tu espérais, c'était qu'il y soit avec toi. C'est nouveau ça, tu désires la proximité d'un homme. L'abandon de ton frère te rend de plus en plus toquée, tu ne respectes même plus tes convictions, ta haine du sexe masculin. Enfin si, à l'exception de cet imbécile de motard.
En ce jour, tu es assise sur le canapé et telle une enfant, tu brosses la chevelure d'ébène de ta précieuse poupée. Tu écoutes sa voix, tu n'entends pas de nombreux détails mais tu comprends vite ce qu'il se passe de par son agitation soudaine. Il débarque dans la pièce pour te sortir quelques banalités, le strict minimum alors que tes pupilles d'améthyste le suit du regard. Tu poses ta poupée ainsi que la petite brosse sur le canapé, attentive au moindre de ses déplacements.
Il ne t'accorde même pas un regard, peu soucieux de ton absence de réponse. Tu te renfrognes lorsque tu le vois quitter l'appartement. Mais tu n'entends pas le clic de la clé verrouillant la porte. Là, un sourire léger se dessine sur tes lèvres. C'est ta chance. Tu as besoin d'action. Alors, tu te lèves d'un bond, toi vêtue d'une simple robe noire et d'une veste en cuir que tu attrapes sur le porte-manteau. Tu lui emboites le pas, descendant les escaliers qui te mènent à l'entrepôt. Tu l'observes monter dans sa voiture alors que tu hâtes le pas, ouvrant la porte côté passager alors que tu poses ton regard sur les armes.
Tu soupires alors que, sous le regard d'Abel, tu prends soin de déplacer les armes à l'arrière avant de prendre place à ses côtés. Et simplement, tu lui offres un sourire innocent avant d'attacher ta ceinture, signe que tu ne comptes pas descendre du véhicule. Et tu prononces toi aussi, ces premiers mots depuis des semaines.
"Je m'ennuie ..." |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Sam 24 Fév 2018 - 8:52 | |
| Tout était étrange depuis que tu avais accueilli cette jeune femme dans ta vie. Une guerre de gang avait éclaté, tes hommes te faisaient de moins en moins confiance, ta vie prenait presque une tournure normale si tu exceptais le caractère sauvage de ton invité. Oui oui sauvage, Tihana n'était pas comme les femmes ordinaires et c'est ce qu'il te plaisait chez elle. Quoi qu'il en soit, cette urgence, cette nouvelle attaque de ce gang rival allait te permettre de regagner des points auprès de tes hommes, enfin si tu réussissais à t'en sortir. Cela allait être particulièrement difficile et surtout comment pourrais-tu justifier cette véritable guérilla urbaine auprès des autorités locales ? Tu allais devoir réfléchir à tout cela. Ce fut un "clic" bien distinctif qui te tira de ta rêverie. C'était la jeune femme aux pupilles d'améthyste qui avait retiré tes armes pour les mettre à l'arrière et elle avait pris place sur le siège passager comme si c'était tout à fait normal. Cette bouche à demi-ouverte ne pouvait cacher ta surprise tandis que tu posais sur la jeune femme ton regard. Retirant tes lunettes que tu posais sur le tableau de bord, tu sortais de ton automobile pour en faire le tour et ouvrir la porte menant à Tihana.
"Je ne t'ai pas demandé de m'accompagner. Si je fais tout ça c'est uniquement pour ta sécurité et je refuse de te mettre en danger en t'emmenant là-bas. C'est non négociale."
La fille aux allures de poupée de porcelaine pouvait voir dans ton regard toute ta détermination sur le sujet et tandis que de précieuses secondes défilaient. D'un geste rapide et limpide que tu veux aussi doux que possible tu attrapes l'avant-bras de la brunette pour la forcer gentiment à quitter l'habitacle de ta voiture. Tu profites de la situation pour l'enlacer tendrement, amenant sa tête à reposer sur ton torse musclé comme si c'était la dernière fois que vous vous voyez. Tu avais un petit faible pour la manipulatrice de glace, c'était criant. Profitant de cette proximité un de tes bras passe lentement dans son dos passant jusqu'à ses fesses, les effleurant, tu bascules la belle pour la porter comme tu le faisais régulièrement tel de jeunes mariés. Tihana est dans tes bras et cette fois tu n'évites pas son regard, bien au contraire puisque tu le cherches. Souriant, sans doute parce que tu te veux rassurant tu déposes un baiser sur son front.
"A force de te porter de la sorte ça va me donner envie de t'épouser ma poupée."
Tu lui tires la langue avant d'entreprendre une nouvelle fois de monter les escaliers métalliques menant à ton appartement. As-tu consciences que tes hommes essuient sans doute des tirs ennemis ? Ils sont peut-être morts et toi tu t'amuses avec cette fille instable ? Elle voulait t'accompagner uniquement parce qu'elle "s'ennuyait" tu te rappelles ? Tes hommes sont la pierre angulaire de te vengeance, de notre vengeance Abel. Sans ton organisation criminelle tu ne serais pas capable d'amasser autant d'argent, sans autant d'argent ton projet de quitter cette île pour terminer ta vendetta ne verra jamais le jour. Tu déposes Tihana à la porte avant de poser tes mains sur ses épaules. Tes mains remontent pour encadrer son visage de porcelaine, ton pouce caresse sa joue avant que ton front ne repose contre le sien.
"S'il te plait."
Tes lèvres rencontrent les siennes, se posant simplement sur les siennes. Tu ne te montres absolument pas intrusif puisqu'elle a le loisir de te repousser si elle le souhaite et tu la plantes là regagnant ta voiture pour partir. La raison l'emporte sur l'envie non ? Pourtant.... Tu mets le contact et t’apprêtes à démarrer. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Sam 24 Fév 2018 - 23:46 | |
| Tu t'ennuies. Tu t'ennuies de quoi ? De ... lui ? Ce motard écervelé qui t'a apprivoisée sans que tu ne t'en rendes réellement compte ? Enfin, apprivoisée est un grand mot, tu restes tout de même sauvage, désobéissante. Puisque tu es là, dans cette voiture, à ses côtés malgré la situation d'urgence dans laquelle il se retrouve. Un sourire satisfait ourle tes lippes, te donnant cet air suffisant et orgueuilleux que tu arbores régulièrement. Cette bouche semi-ouverte, cette expression de surprise, tu es heureuse de la lui arracher. Il ne s'y attendait guère. Ah, le voilà qu'il se met en mouvement, qu'il sort du véhicule. Tu sais bien ce qu'il va faire. Il devient trop prévisible, n'est-ce pas ? Ta porte s'ouvre alors qu'il s'adresse à toi. Il est doux, ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas été. Ta ceinture se fait plus lâche alors que tes iris violines se plantent dans les siennes.
"Je vois pas pourquoi tu serais le seul à t'amuser. Je m'ennuie. Je veux venir."
Tu croises les bras, la mine boudeuse. Mais bien vite, tu sens sa main sur ton avant-bras. Tu ne résistes pas. Ses bras s'emparent de ton frêle petit corps. Tu sais qu'il est inutile de te débattre, ce ne serait que du temps perdu, puisque cet homme est sans doute tout aussi entêté que toi. Bien sûr, ça ne veut pas dire que tu abdiques. Ta joue collée au torse du motard, tu te laisses faire, docilement. Tu commences à t'habituer à ses étreintes, uniquement les siennes. Il recommence. Il te porte alors que tu lèves les yeux au ciel, croisant les bras sur ta poitrine.
"Arrête de m'appeler comme ça."
Ton ton est froid, tranchant. Non, tu n'aimes pas qu'il te nomme ainsi. Et il le sait. Il ne le sait que trop bien. Tu grognes mais ne mords pas, tu perds en crédibilité, jolie poupée. La danseuse sanguinaire n'est plus depuis ces quelques semaines. Le sang me manque, mais beaucoup moins te concernant. A cause de lui.
Une fois les escaliers montés, tes pieds retrouvent enfin le sol alors que tu relèves le regard vers lui, haussant un sourcil. Ses mains se posent sur tes épaules, tu ne tréssailles presque plus. Elles remontent vers ton visage, l'entourant délicatement. Et là, tes joues chauffent doucement. Tu baisses les yeux, consciente de cette démonstration d'émotions que la couleur de ton visage représente. C'est incontrôlable. Tu es pitoyable, comme une adolescente devant un premier amour. Enfin, avec toi, on ne peut guère parler d'amour, c'est tout bonnement impossible.
Son front contre le tien, il te supplie alors qu'il t'offre un baiser. Mais tu n'es pas femme à te laisser embobiner par un baiser. Tu ne bronches pas, le laissant réaliser son office jusqu'à ce qu'il s'écarte et s'éloigne de toi. Tu penches la tête sur le côté, la secoue légèrement comme pour évacuer tes faibles rougeurs. Tu attends quelques secondes avant de descendre les escaliers à pas de loup. Hors de question pour toi d'abandonner.
Tu arrives à hauteur de la voiture, ouvres une nouvelle fois la porte et t'installes sur le siège passager sans un regard vers lui, fixant un point invisible devant toi.
"Je veux venir. C'est non négociable. J'en ai marre de jouer au chat d'appartement." Tu arbores un moue résignée. "Promis je ferais ce que tu veux, mais laisse-moi venir. J'ai pas peur d'eux. J'ai rien à perdre. Plus rien. Et j'ai besoin de sang pour peindre et puis c'est ma faute ce qui arrive."
Car tu le sais bien, que Castiel n'a plus aucun lien avec toi. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Sam 3 Mar 2018 - 12:28 | |
| T'attendais-tu vraiment à ce qu'elle coopère ? Non mais sérieusement... le jour à ta petite protégée décidera de t'obéir bien sagement n'est pas prêt d'arriver. Tihana est comme une bête sauvage que l'homme ne risque pas d'apprivoiser avant bien longtemps ! D'ailleurs, ta petite poupée de porcelaine revient s’installer à tes cotés, tu sais sur le siège que l'on nomme le siège du mort. Tu frissonnes intérieurement à cette idée, non tu ne la laisseras pas se mettre en danger. Seulement l'obligation d'y aller vite t'oblige à accepter sa présence mais ce sera à tes conditions et rien d'autre. Il s'agit de tes hommes, ton club de motard, ton affaire et c'est à toi en qualité de président de régler cette affaire. Tu hoches la tête de bas en haut en signe d'affirmation alors que ton pied appuie sur la pédale d'accélérateur, vous alliez y aller, ensemble.
"Très bien mais tu feras ce que je te dirais. Hors de question que tu te mettes en danger. C'est moi qui ai pris la décision de tous les tuer lorsque nous nous sommes rencontrer, c'est à moi d'assumer et d'aider mes hommes."
Sur cette dernière déclaration, tu sors de ton entrepôt pour te diriger vers le centre ville, où se situe ton garage. Les imbéciles du gang rival allaient sans doute ameuter les autorités et même si certains étaient sous ta coupe à l'aide de quelques pots de vin pas certain que cela suffise à mettre sous silence une guérilla urbaine ! Toujours sur la route, tu ouvres la boite à gants avant de taper sur la paroi pour faire apparaître une partie secrète. La brunette pouvait y voir un couteau militaire, un poignard de combat entièrement noir, lame comprise, un Ontario SP6 Combat pour les connaisseurs.
"Petit cadeau, prends le tu en auras peut-être besoin."
Tu n'avais pas oublié ce qu'elle t'avait déjà dit, le fait qu'elle préférait les armes blanches aux armes de poing par exemple. Et comme tu commençais à la connaître tu préférais prendre les devants histoire qu'elle ne se retrouve pas sans arme. Avec de la malchance un des ennemis maîtriserait une magie capable de contrer sa glace et avec une arme Tihana pourrait se défendre plus efficacement qu'avec sa magie. Arrivant aux abords du centre ville tu aperçois une vieille battisse abandonnée depuis longtemps, tu t'arrêtes rapidement, fais le tour d'un rapide coup d’œil pour t'assurer qu'il n'y a personne et d'un geste tu te sers de moi. Mes flammes sortent de ton index pour embraser les vieilles montures en bois et en quelques minutes la maison s'enflamme. Je lèche avec ardeur ce que tu viens de me donner à manger alors que tu remontes déjà au volant de ton 4x4, souriant à ta protégée.
"Histoire que les autorités soient occupées, on ne sait jamais."
Un clin d’œil et tu redémarres déjà, ton objectif n'est plus très loin. La pression commence à t'envahir mais pas seulement, un certain sentiment d'excitation t'embrasse également, tu vas pouvoir te défouler, revoir tes membres et montrer à la personne assise à tes cotés qui tu es réellement. Toi non plus la vie en appartement n'est pas ton fort. Tu décides de te garer à une petite rue de ton garage, te stationner plus près n'est pas une bonne idée et les crétins du gang rival pourraient tirer à vue. Tu sors de la voiture, te dirige vers ton coffre pour en sortir un gilet pare balle que tu lances à la brunette.
"C'est non négociable. On y va discrètement. Si ça ce corse prends moi en otage pour montrer que tu es avec eux. Ta sécurité avant tout."
C'est parti ! |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Dim 4 Mar 2018 - 12:36 | |
| Faire ce qu'il dit ? Tout ce qu'il dit ? Oui. A condition qu'il ne te mette pas à l'écart, qu'il ne t'éloigne pas de la bataille. Tu veux t'amuser, te défouler, te dégourdir un peu les jambes et verser un peu de sang. Un peu ? Non, beaucoup. Car tu sais bien que lors qu'une guerre, nul besoin de retenir ses coups. Tu vas pouvoir exposer ton sadisme beaucoup trop enfoui dans peu de temps. Tu trépignes. Alors que lui semble stressé. Suite à ses paroles, il démarre. Il t'accepte enfin à ses côtés. Parfait.
Sur la route, il se penche vers la boîte à gants. N'est-ce pas quelque chose de déconseiller lorsque l'on est au volant ? Depuis quand penses-tu à la sécurité routière, petite grue. Tu oublies bien vite tes pensées étranges, ton regard s'illuminant à la vue de l'arme blanche bien dissimulée. Tranchante à souhait, de toute beauté. Tellement, qu'un rictus déforme des lippes rosées. Jetant un oeil à ton acolyte, tu te penches pour attraper la lame, l'observant tel un enfant le jour de Noël.
"C'est pourtant pas mon anniversaire ~" Tu te mords la lèvre, glisses un doigt sur le dos la lame fraiche et immaculée. Tu souris de plus belle. "J'ai hâte de jouer avec ~"
Jouer. Ah oui, parce que pour toi, pour nous, tout ceci est un jeu. La mort, l'agonie, une véritable idylle entre elles et toi. Le chat d'appartement redevient donc une panthère dangereuse et sauvage. Et pourtant, tu n'as pas encore goûter au sang. Ca ne saurait tarder. Tu m'intéresses là, tes pensées sombres et sanglantes ...
Mais il se stoppe devant une bâtisse abandonnée. Haussant un sourcil, tu l'observes descendre du véhicule. Que fait-il ? Il n'y a pas l'ombre d'une bataille à l'horizon. Mais bien vite, tu comprends. Ses flammes gagnent rapidement du terrain alors qu'il reprend sa place de chauffeur. Tu te rends compte à quel point vous êtes différents. Toi la glace, lui le feu. Tu acquiesces simplement d'un signe de tête lorsqu'il te fournit une explication alors qu'il ne te sourit. Tu détourners le regard à son clin d'oeil. Arrête de vouloir l'attendrir, espèce d'idiot. Qu'espères-tu encore d'elle ?
Enfin, après plusieurs minutes silencieuses, vous arrivez sur les lieux. Tu descends de la voiture, respirant un instant l'air à pleins poumons. C'est l'heure ! Tu as entre temps rangé le couteau dans son étui que tu as attaché à ta cuisse pour le dissimuler des autres. La surprise est ton allié dans ce genre de circonstances. Tu attends Abel qui fouille dans son coffre pour se préparer. Par réflexe, tu attrapes le gilet qu'il te lance. Tu hausses de nouveau un sourcil.
"Et toi alors ?"
Tu l'observes un instant, tu sais qu'il ne démordra pas. Et puis tu lui as promis de faire ce qu'il te dit. Au moins, il te laisse l'accompagner. Tu soupires et ôtes ta veste que tu poses sur le capot de la voiture, dévoilant ta simple robe. Pas très idéale pour une tenue de combat.
"Après tout, il peut t'arriver n'importe quoi, je m'en fiche."
Quel affreux mensonge prononces-tu là. J'aurais tant voulu qu'il soit réel pourtant. Tu t'es attachée à cet imbécile à la tignasse indomptable. Tu es pathétique. Sans un regard vers lui, tu enfiles le gilet avant de remettre ta veste par dessus pour le cacher. Tu pars seule vers le bâtiment assailli, tu sais que le motard n'est pas loin. Tu entends des cris, des coups de feu. Une douce apocalyspe qui t'attends là. Tu te stoppes, te tournes vers ton sauveur, son sourire est plutôt inquiétant.
"Te prendre en otage, hein ? Ca peut être une idée."
T'approchant de lui, tu glisses tes mains sur son corps, sans réelle gêne à la recherche de l'une des armes à feu. Tu l'attrapes et souris.
"Je t'empruntes ça."
Te hissant sur la pointe des pieds, tu attrapes son lobe d'oreille pour le mordiller de manière joueuse avant de laisser échapper un petit rire. Tu le provoques, ou peut-être est-ce simplement une manière de lui dire adieu, au cas où ?
"Il faut que ça paraisse vrai."
Tu te glisses derrière lui, pointant ton arme à feu dans son dos alors que tu le pousses doucement pour qu'il avance. La porte est déjà détruite et tu le pousses à l'intérieur alors que quelques hommes se retournent avec étonnement. Un chef de gang soumis à une gamine, c'est cette scène qu'ils ont sous les yeux.
"J'ai trouvé leur chef. Il a pas l'air très courageux celui-là." dis-tu avec un rictus entendu. Une petite pique envers Abel que tu ne penses pourtant pas. Mais les autres doivent te penser dans leur camp. Aucun d'eux ne te connait, mais peut-être qu'ils n'y prêteront guère attention ? |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Ven 20 Avr 2018 - 18:01 | |
| Un rictus se dessina sur tes lèvres lorsque Tihana se retrouva piégée par ses propres paroles. Et oui tu n'avais qu'un seul gilet et la belle l'avait remarqué, avant de dire qu'elle s'en fichait. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, il y avait clairement quelque chose entre vous deux, une sorte de connection qu'elle ne pouvait nier. Tu ne réagis pas à son sourire, sachant très bien quel genre de personne elle pouvait être. Elle te prendrait en otage si les choses venaient à dégénérer et elle jouerait très bien son rôle, là encore tu en étais certain. Tu avais confiance en Tihana. Néanmoins tu ne goutes que très peu à sa nouvelle taquinerie, tu n'avais pas de temps à perdre et tu le lui avais répété à de multiples reprises. "Doucement doucement, on n'a pas de temps à perdre, ce club compte beaucoup pour moi. Alors s'il te plait un peu de sérieux." Et avant qu'elle ne se glisse derrière toi tu l'attrapes par les épaules plantant ton regard dans le sien, tu sais ce regard qui avait fait chavirer ta femme ? "Tu ne pas besoin de jouer à un jeu avec moi. Tout va bien se passer, je te le promets." Tu lui adresses un clin d’œil, peut-être un peu taquin avant de la laisser te contourner. La tension montait d'un cran alors que tu sentais le canon de l'arme appuyer sur ton dos et vous pénétriez dans l'enceinte principale de ton garage, ton club.
L'endroit est dévasté et tu pouvais entendre des cris et quelques détonations. Les membres de ton gang s'était réfugié dans l'arrière boutique, derrière une porte blinde et à première vue aucun cadavre n'était à déplorer, une bonne chose. Enfin vous croisiez le gang adverse, enfin trois membres... Trois ? Seulement trois ? Les membres de ton club se ramollissent ou quoi ? Il suffit que tu ne sois pas là pour qu'ils se la coulent douce ! Une fois cette affaire réglée ils allaient entendre parler du pays, à bon coup de poing dans la gueule façon irlandais pure souche ! Tu grinçais des dents et en vérité tu étais profondément vexé que tes hommes se soient fait avoir de la sorte. La colère montait en toi et je pouvais déjà commencer à frémir sachant que tu ferais à coup sûr appel à moi très bientôt. Tihana, ta chère poupée de porcelaine entamait les hostilités en s'adressant aux trois futurs cadavres, oui futurs car tu n'allais pas les laisser repartir ceux-là.
Il te fallait juste une ouverture car malgré le discours de Tihana c'était quand même un peu gros, en regard de ta réputation, que tu te sois pas attraper aussi facilement et surtout la situation semblait presque comique rien qu'en regardant votre différence de taille ! Les trois crétins semblaient étonnés de te voir dans une telle posture mais tu comptais bien bénéficier de l'effet de surprise. Baissant rapidement la main tu venais saisir ton couteau habillement placé dans ton dos pour le lancer sur l'ennemi le plus proche, l'arme percutant ta cible au niveau de sa gorge. Le malheureux tomba rapidement à genoux se tenant la gorge, s'étouffant avec son propre sang dans un gargouillis d'horreur devant les yeux effarés de ses comparses. Un deuxième se transforma en torche humaine sous ton impulsion magique et cette fois tu pouvais entendre les cris d'horreur qui se déployaient de sa gorge. Quant au troisième larron... il avait déjà dégainé visant ta petite protégée. Et là tout se passait très vite, une détonation puis une seconde et tu te retrouvais avec une balle dans l'avant bras te forçant malgré ta constitution à mettre un genou au sol. Tu grimaçais de douleur mais au moins Tiha n'avait rien, enfin pour l'instant. Dans un cri presque rageur tu matérialisais trois colonnes de flammes entre vous et le dernier survivant afin d'assurer la protection de Tihana.
"Putain les gars sortez ! Il n'en reste qu'un seul merde !"
Si tes hommes continuaient de jouer aux poltrons tu ne donnais pas cher de ta peau et ta poupée aux yeux rubis dans tout cela ? Allait-elle être capable de réagir et de se mettre à l'abris ? Car avec cette douleur lancinante dans ton bras tu ne serais pas bien capable de tenir tes colonnes de flammes indéfiniment.
"Sauves toi" Lançais-tu à l'attention de ta brune, espérant que cette fois elle t'obéisse. Ce qui n'était pas gagné. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Sam 21 Avr 2018 - 7:21 | |
| Trois amuses-gueule rien que pour toi, tu deviens rapidement toute sourire. Mais penses-tu que ton acolyte te laisserait faire sans broncher ? Certainement pas. Déjà, Abel se met à l'offensive, se jetant sur l'un deux. Tu aurais pu t'occuper des deux autres, et pourtant, la manière dont il s'y prend t'intrigue, te fais sourire. Tu te prends à l'observer avec attention, tu ne perds pas une miette de ce qu'il se passe sous tes yeux. Ces meurtres sont purement fascinants. Tout ce sang, cette odeur enivrante ...
Mais un coup de feu éveille ton attention, bien trop tard, puisqu'Abel s'interpose, tombant un genou à terre. Tu restes bouche bée. Cette balle, elle t'était destinée et pourtant, le jeune homme l'a prise pour toi. Pourquoi a-t-il fait ça cet idiot ?
*Un couteau dans le dos et tu l'achèves ~*
Tu ne m'écoutes pas. Tu m'écoutes de moins en moins. Tu préfères le regarder se démener pour te protéger grâce à ses flammes, ennemies de ton pouvoir de glace. Tu passes à côté de lui, profitant de ce mur incandescent pour lui chuchoter à l'oreille.
"Non. Toi, sauve-toi."
Tu déposes son arme devant lui et te place devant les flammes, t'accordant une douce chaleur. Mais bien vite, ton pouvoir d'eau ettouffe les flammes, chaque goutte se regroupant devant toi pour former une silhouette élancée, meurtrière, pour devenir glace. Un loup, aux dents et crocs acérés, prend vie. Il capte l'attention du dernier tireur. Il te sous-estime et préfère se défendre de ce canidé de glace.
"Attaque, mon grand."
Obéissant à tes mots, le lupin se jette sur sa proie. Sur TA proie. Il le désarme habilement d'un coup de croc dans le poignet, plantant ses puissantes serres gelés dans sa poitrine pour l'immobiliser. Tu souris, largement, presque tendrement alors que tu viens caresser le pelage de givre.
"Gentil. Laisse-moi faire maintenant."
Si rapidement, il disparait alors que tu prends place sur ta victime dont les poignets sont désormais emprisonnés dans la glace . Il pousse des râles de douleurs et te supplie. Il voit la mort, c'est certain. Ton sourire n'est pas rassurant. Tu le prends par le menton.
"Chhhuuut, je préfère les chiens dociles moi ... Et on touche pas à mes jouets."
Lentement, tes doigts glissent sur ta propre cuisse, attrapant le couteau qu'Abel t'a confié. Tu sondes ta proie de ton regard d'améthyste, soudainement sérieux. Tu ne peux pas lui pardonner d'avoir blessé ton jouet rien qu'à toi. Tu passes du calme à la colère. Ton pouvoir s'étend, ses mains gelant à vue d'oeil et après un rictus, tu plantes le couteau dans l'une d'elles, lui faisant pousser un cri de douleur. Puis. Plus rien.
"Oh, tu t'es déjà évanoui ... T'es ennuyeux ..."
Soupirant d'agacement, tu lui tranches la gorge sans aucun ménagement alors que le liquide carmin éclabousse ton visage de porcelaine. Tu l'observes encore, poses un regard de dégoût sur lui avant que ton couteau ne rejoigne de nouveau sa peau, élargissement l'une des plaies que ton loup avait laissé. Lâchant ton arme sur le côté, des poings se recouvrent de picots de glace. Et tu frappes, frappes encore et encore. Tu passes ta rage, ta frustration sur ce corps désormais sans vie. Tu le défigures, ne te préoccupes pas de la violence de la scène. De toute façon, tu ne vois plus rien autour de toi, seul ta boucherie compte à tes yeux. Tu serres les dents, et frappes aussi fort que tes frêles bras le permettent.
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Sam 21 Avr 2018 - 8:30 | |
| Faible, tu es faible Abel ! Tu n'arrives même pas à me donner assez de puissance pour déployer des colonnes de flammes dignent de ce nom ! L'expérience traumatisante avec ta femme et ton gosse ne t'a pas suffi ? Tu veux reproduire le même schéma avec Tihana ? Il va la capturer, la battre, la violer et puis... la TUER. Tu ne lui avais pas promis de la protéger ? D'être là pour elle ? Tes paroles n'ont donc que si peu de valeur ? Après tout ce que l'on a traversé ensemble tu oses faire appel à moi, ton pouvoir de feu, avec aussi peu de force ? J'ai honte pour toi ! Réveilles toi Abel, consume tout cet endroit si tu veux la sauver, libères moi et donnes moi de la puissance ! Mais... mais non ! Pourquoi baisses-tu en intensité ? Serait-ce à cause de ce chuchotement proche de ton oreille ? Les paroles de ta poupée de porcelaine ont réussi à te calmer alors que les miennes n'ont pas réussi à t'embraser ? Tu as choisi ton camp n'est-ce pas ? Dire que depuis la disparition de ta famille nous étions un sacré duo et maintenant nous formons avec un trio avec cette fille.... D'accord si c'est ce que tu veux....
Tu reprends peu à peu tes esprits, c'était bien Tihana qui s'était adressée à toi, la psychopathe avait même déposé ton arme devant toi tandis qu'elle se dressait devant nos flammes. Elles allaient céder, elle devrait prendre la fuite plutôt que d'attendre la mort comme elle semble le faire. Toi, le chef de Gang, tu es déjà debout, te tenant l'avant bras afin de limiter l'hémorragie. Un rapide coup d'oeil sur le coté montre que tes hommes ont ouvert la porte mais ne sont toujours pas intervenu, les lâches ! Une sensation bizarre, une tension indéfinissable tombait sur la pièce lorsque Tiha faisait appel à sa magie, les flammes furent étouffées par l'eau avant de former un magnifique loup de glace. Ainsi voilà l'étendu de son pouvoir magique ? L'artiste peintre était forte, très forte, te rappelant avec effroi à quel point il aurait été facile pour elle de te tuer à l'aide de sa magie. Il y avait un écart énorme entre vous deux et tu en avais conscience désormais. Tes hommes, eux l'avaient sans doute compris car ils n'osaient pas réagir, ne bougeant pas d'un millimètre.
Le loup qui était, à l'image de sa maîtresse, magnifique et dangereux semblait obéir au doigt et à l’œil faisant de ce lupin une arme redoutable ! Puis finalement sous l'ordre de sa maîtresse le monstre s'élança sur le dernier assaillant seulement et un peu contre toute attente l'animal ne comptait pas tuer sa cible, simplement le désarmer et l'immobiliser. Mais pourquoi cela ? Tihana voulait elle interroger l'assaillant ? Non ce n'était pas son genre, il y avait quelque chose de beaucoup plus compliqué que ça. Caressant le pelage de givre, ta belle était impressionnante et ce n'est que lorsque l'animal s'évapora que tu compris. Elle comptait le tuer elle même, c'était dans sa nature de prendre la vie et elle ne laisserait personne s'occuper d'une telle tâche à sa place.
"Tiha..." Tu te tais, ne poursuivant pas. Qu'est-ce que tu comptais lui dire après tout ? Qu'avais-tu fait quelques minutes auparavant ? Tu avais pris la vie aussi. Deux cadavres de plus à ajouter à ta longue liste. Tu avançais lentement, ne voulant pas surprendre ta protégé qui pourrait péter les plombs en cas de mauvaise manœuvre de ta part. Tu apprenais rapidement en traduisant ses propos que si elle réagissait comme ça c'était parce que tu avais été blessé. Tu ne pu t’empêcher d'arborer un léger sourire, tu avais finalement réussi à toucher la belle à ta manière. Cependant ton sourire ne fut qu'éphémère car la cible de Tihana n'avait pas été résistant, rapidement évanoui, rapidement tué, elle s'acharnait dessus avec rage.
Tu ne réfléchissais plus, peu importe les précautions à prendre tu ne pouvais pas attendre d'avantage. Tu attrapais les mains de ta belle pour bloquer ses mouvements et te serais de ta magie pour faire fondre ses poings de glace. La douleur à ton bras était supportable et tu ne devais pas montrer à la jeune femme que tu avais mal. Tu l'attires un peu plus loin avec force avant de la prendre dans tes bras. Tu te veux réconfortant et elle avait tout le loisir de te taper pour passer sa frustration dans cette position. Caressant sa longue chevelure d'ébène tu lui murmurais : "Chut... calmes toi. Je suis là, ça va aller." Et ce à plusieurs reprises. Tu étais là pour elle. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Dim 22 Avr 2018 - 19:18 | |
| Tu vois rouge, tu ne peux plus cesser de battre ce corps inerte de tes poings aiguisés par ta magie de glace. Tu ne perds en rien tes pulsions sadiques, sanguinaires. Il prononce ton nom, mais tu ne l'entends pas. Ou plutôt tu ne l'écoutes pas, délibérément. La chair se lacère, le sang t'éclabousse, mais pourtant, tu poursuis, encore et encore, jusqu'à ce que l'on t'immobilise malgré toi. Tu restes surprise, un instant alors que la glace revient à l'état liquide, l'eau dégoulinant sur tes phalanges quelque peu meurtries. Tu serres les poings et te débats.
"Lâche-moi !"
L'odeur du sang se fait plus forte, elle serait intolérable pour n'importe qui. Mais lui reste à tes côtés. Il t'arrache à ta proie, alors que tu te débats sous les yeux ébahis des autres motards. Tu te débats comme un véritable petit diable, mais Abel tient bon, quitte à souffrir lui-même. Tu ne penses plus à cette balle qui a traversé son bras pour te protéger. Tu continues de te mouvoir brutalement malgré ses bras chauds et réconfortants.
"Lâche-moi !"
Tu hurles, répètes encore et encore ces mots alors que tes poigs heurtent d'innombrables fois son torse. Tes ongles l'écorchent, même s'il ne s'agit que de petites plaies superficielles. Tu passes ta colère, il ne t'a pas laissée faire. Tu poursuis, hors d'haleine, hystérique.
"Il mérite ça ! Il mérite d'être mis en pièce. Il t'a blessé. Espèce d'idiot t'aurais pu mourir !"
Tu ne te rends pas compte de tes propres paroles, toi qui parles désormais à coeur ouvert alors que tu serres les dents, alors que tes pupilles s'embuent de larmes. Emotions, panique, ceci ne t'arrive que très rarement, voire jamais. Tu es pathétique. Si faible à cause de lui désormais. Tes coups se font moins puissants, tu commences à fatiguer, mais pourtant, tu poursuis sans savoir si tu dois te stopper ou non. Et pourtant, autour de vous, la neige tombe violemment, le sol se couvre de givre. Une véritable crise de nerfs.
"J'te déteste Abel !"
Seraient-ce des larmes ? Qui perlent au coin de tes yeux ? |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Dim 22 Avr 2018 - 20:33 | |
| Peu importe les coups, les insultes ou autre. Jamais tu ne lâcherai ta petite poupée de porcelaine. Ta femme, ton fils... tu les avais abandonné et tu ne voulais absolument que cela se reproduise avec Tihana. Alors si jamais la Suijin venait à te prendre la vie... soit ! Tu resterais avec elle jusqu'au bout. La jeune femme te violentait sans retenu, arrivant même à t'arracher ton tee-shirt exposant ainsi tes muscles au regard de tous. Oui tous, tes hommes assistaient à la scène avec une peur certaine. Faut dire que les cris, le carnage et surtout le cadavre défiguré, réduit en bouillie avait de quoi impressionner même les soldats les plus aguéris. Et après la colère ta belle avouait enfin que c'était à cause de toi qu'elle se trouvait dans cet état.
"Oui il le mérite et de toute façon il ne pourra plus te contredire dans cet état non ?" Tu souriais malgré la situation la serrant encore plus contre toi, faisant également en sorte d'augmenter ta chaleur corporelle afin de la réconforter de ton mieux. Tihana se mettait ensuite à pleurer, craquant totalement sous le coup de l'émotion, ce qui était attendrissant pour le Président du club de moto. Tu tentais toujours de la calmer bien que ses paroles te touchaient plus que de raison. Que pouvais bien tu faire pour réussir à calmer cette petite tigresse.
"Je le sais déjà poupée, je le sais déjà." Lui répondais-tu avec un petit rictus avant d'essuyer les larmes qui roulaient le long de ses joues à l'aide de ton pouce. Puis toujours avec un sourire tu emprisonnais son visage pour embrasser ta belle, ta régulière comme dirait certain... non TA Tihana plutôt avec envie. Ta langue passait cette barrière pour rejoindre la sienne pour s’entremêler dans une danse sensuelle qui dura de longues secondes.
Ce fut des sifflets qui vous coupèrent dans votre élan amoureux, des sifflets émanant de tes hommes. Voyant que ta belle venait de se calmer, tu te relevais, le bras toujours sanguinolant pour rejoindre les membres de ton club et d'asséner un coup de poing monumental au premier qui croisa ta route. En colère, tu crachais sur le sol. "J'ai honte pour vous les mecs ! Vous êtes six putains ! Six ! Et les trois glands que l'on vient de refroidir ont réussi à vos mettre la misère ! Mais vous êtes qui putain ? Portez vos couilles merde !" Tu soufflais avant de regarder autour de toi les dégâts. Dans pas très longtemps les pompiers ainsi que les flics allaient rappliquer et vous aviez des cadavres à dissimuler. Étendant le bras sur le coté tu lançais une flamme sur le juke box proche du bar qui explosa.
"Bon alors vous planquez toutes les armes, le juke box a pris feu et voilà. Les coups de feu sont simplement des pots d'échappements qui ont dilaté à cause de la chaleur." Tu reculais pour venir prendre Tihana dans tes bras, la portant à bout de bras avant de repasser devant tes hommes. D'un regard les deux cadavres restant prirent feu pour ne rester qu'un tas de cendre méconnaissable, impossible de savoir que ces cendres étaient des hommes il y a encore plusieurs minutes. "Si jamais vous manquez de respect à ma régulière une nouvelle fois en sifflant de la sorte ou autre chose dans le genre vous voyez ce qu'il risque de vous arriver. Je vous rappelle demain, assurez le coup avec les flics sinon tout ce qu'on a fait va tomber à l'eau... et mettez moi une bouteille de coté." Tu marquais une pause avant d'ajouter : "Si les pompiers sont septiques, graissez leur la patte."
Tu sortais de la propriété pour aller jusqu'à ta voiture, ouvrir la portière coté passager et y déposer ta belle avant de revenir sur le siège conducteur. Ce fut à cet instant que les pompiers accompagnés des services de police firent leur apparition. Excellent timing, tu n'avais plus qu'à rentrer chez toi avec la jeune femme. "On rentre à la maison ? Faut qu'on parle tu ne crois pas ?" Disais-tu à Tihana avant de mettre le contact. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Lun 23 Avr 2018 - 19:31 | |
| Tu es dans un état second, en proie à une crise de nerfs qui ne te caractérise que trop bien. Et pourquoi cet idiot te sert contre lui ? Pourquoi il se sert de son pouvoir pour diffuser cette chaleur qui se veut réconfortante ? Tu ne vas pas te laisser prendre dans ses filets n'est-ce pas ? Ne sois pas si bête jolie poupée. Tu l'es déjà bien assez avec ton désir soudain de vengeance pour une simple blessure au bras. Tu ne te rends pas compte que les larmes gagnent tes pupilles d'améthyste. Tu ne te rends pas compte que ton coeur bat à tout rompre. Si, en fait, il te fait mal. Il est douloureux. Tu ferais mieux de l'arracher de ta poitrine, il te cogne beaucoup trop.
Ses doigts chauds glissent sur ton visage, cueuillent tes perles lacrymales. Tu te calmes quelque peu, intriguée par la douceur dont il fait preuve. Ne te laisse pas avoir par cette comédie. Il se fiche de toi comme les autres. Comment pourrait-on vouloir de toi, toi la petite poupée sanguinaire ? Tes perles violine se plantant dans les siennes, tu t'immobilises soudainement alors que tu le vois s'approcher, très près, trop près. Et pourtant, alors que tu ressens la douceur de tes lippes sur les tiennes, alors que tu te laisses surprendre par l'intrusion de sa langue, tu ne le repousses. Pour ça, tu aurais châtier n'importe qui. Torturer, tuer. Mais avec lui, c'est différent, c'est toujours différent.
Ton visage d'albâtre se pare de couleurs. Ces rougeurs que lui seul a le pouvoir de déclencher. Espèce d'idiote, tu n'es qu'une sombre idiote. Ces paupières qui se ferment, cette langue qui cherche la sienne, ne me dis pas que tu apprécies ce qu'il te fait. Ton coeur s'apaise pour accélérer son rythme d'une toute autre manière. Des sifflements vous interrompirent et malgré toi, tu jettes un regard noir à leurs auteurs, par simple instinct. Tu scrutes un instant le visage d'Abel avant de détourner illico le regard, les joues toujours rosies. Il a réussi à te calmer, de la plus douce des manières, même si avant de le rencontrer tu aurais pu la trouver cruelle.
Il s'éloigne de toi et tu en profites pour retourner sur la scène de ton crime pour récupérer le couteau que tu essuies tant bien que mal avant de le replacer dans son étui attaché à ta cuisse. Là, à cet instant, tu relèves la tête pour le suivre du regard. Tu clignes des yeux lorsqu'il décoche un coup de poing magistral à l'un des hommes. Tu l'écoutes, sans broncher. Sa rage est palpable, tu la ressens. Depuis quand es-tu si empathique ? A cet instant, pauvre petite poupée, tu te prends même à vouloir le consoler. Son accès de rage quelque peu apaisé, il donne ses ordres. Un véritable chef. Comme l'alpha d'une meute. Oui, comme les loups. Tu aimes les loups, Tihana. Il revient vers toi et cette fois, tu le laisses te soulever, sans broncher. Tu sais qu'il ne faut pas lui tenir tête devant les autres. Il semble que tu t'en soucies enfin.
Ces corps qui deviennent poussière. Une scène de toute beauté pour ton esprit tordu. Mais tu regrettes néanmoins de ne pas avoir pu prélever un peu du sang de ta victime. Un mot attire ton attention. Sa régulière ? Tu hausses un sourcil. Alors tu n'es que ça pour lui ? Une simple ... régulière ? Tu es vexée, mais restes silencieuse en te laissant porter à l'extérieur. Tu te laisses déposer sur le siège passager alors que ton regard se perd sur la lueur des gyrophares perturbant la nuit jusqu'alors paisible. Tu poses tes iris d'améthyste sur lui, le sondes du regard avant de détourner le regard.
"Parler de quoi ? Du fait que je sois ta ... régulière ? Je ne le suis pas. Je ne suis pas ta poupée, ni un objet."
Tu marques une pause et reprends sans même lui adresser un regard.
"A moins que tu ne veuilles me sermonner pour ce que j'ai fait ? Te fatigue pas, j'ai pris un pied monstrueux à réduire cette pourriture en miettes. Et la prochaine fois, ne t'interpose pas. Ca ne sert à rien de sauver quelqu'un qui te déteste."
Tes paroles sonnent faux. Le motard est bien trop intelligent pour croire à tes mensonges. A croire que tu n'es plus douée pour raconter des cracks. Tu soupires profondément avant d'ajouter.
"Ca m'embêterait que mon jouet favori passe l'arme à gauche." |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Lun 23 Avr 2018 - 21:08 | |
| Une seule réaction, une seule survint suite à ses propos. Un soupir, ni plus, ni moins. Tu ouvrais la bouche pret à répondre mais c'était sans compter sur Tihana qui enchaînait. Comprenait-elle quelque chose à ce que tu pouvais bien ressentir pour elle ? Le faisait-elle exprès ? La situation était déjà assez complexe comme ça. Ta petite poupée de porcelaine cherchait des excuses à ton intervention ? Pourtant c'était clair. "Pendant combien de temps comptes-tu te voiler la face ? Je suis amoureux de toi. Je t'aime Tihana." Répondais-tu avant de reprendre la route, direction ton hangar personnel. La conduite était difficile à cause de ton bras et même si tu arrivais à déchiffrer ses paroles sur le jouet favori que tu étais, tu ne préférais pas répondre. Et ton bras... dans quel état allais-tu être demain si tu ne le soignais pas rapidement ? La journée avait pris une tournure particulière et tu commençais à douter sur cette éventuelle relation. Prendrait-elle toujours tout pour un jeu ? Tu le sais pourtant que la jeune femme a eu un passé pour le moins tumultueux, enfin pour ce qu'elle a bien voulu te dire.
Le reste de la route se passa dans le plus grand des silences et après de longues et interminables minutes tu arrivais devant ton chez toi. Stoppant la voiture, tu descendais pour ouvrir la porte avant de revenir et de rentrer la voiture dans ton garage. Rapidement tu en faisais le tour pour ouvrir la portière à Tihana et la porter, ce qui était monnaie courant avec toi depuis votre rencontre. Grimaçant légèrement tu faisais de ton mieux pour ne pas flancher suite aux douleurs émanant de ta blessure et tu déposais finalement ta belle brune dans ton lit, traversant tout ton appartement. Posant ton regard sur Tihana tu venais la recouvrir des couvertures avant de t’asseoir au bout du lit. Tu cherchais tes mots, avec elle il fallait bien choisir sinon la conversation prendrait un tout autre sens.
"Si je t'ai mentionné comme ma régulière c'était uniquement pour que ce statut t'offre une certaine protection. Certains de mes hommes sont bêtes et ils ont besoin de règles. En te nommant comme tel je te protégeais, rien de plus." Tu posais ta main sur ta blessure, conscient qu'à ce rythme tu allais devoir faire quelque chose afin de ne pas l'aggraver. "Je ne compte pas te sermonner pour ce que tu as fait, ni sur la façon dont tu l'as fait. Tu es une grande fille non ? Le fait est que je t'aime Tihana, dès que je t'ai vu j'ai ressenti quelque chose pour toi. Seulement...." Tu te levais regardant la belle de toute ta hauteur. "Je n'arrive pas à savoir ce que tu veux. Si je ne suis qu'un jouet pour toi ou plus. Chaque jour que je passe à tes cotés compte pour moi mais paradoxalement je me pose de plus en plus de question. Si je compte pour toi, j'aimerai qu'un jour tu me dises sincèrement ce que tu attends de moi."
Tu te dirigeais vers la porte avant de te retourner : "Passes une bonne nuit." Un sourire et tu disparaissais direction la salle de bain avant de prendre ta tête des mauvais jours. Rapidement tu te débarrassais de tes vêtements pour te retrouver nu, t'appuyant sur le lavabo pour te regarder dans la glace. Oui tu avais vraiment la tête des mauvais jours et soudainement tu frappais la glace avec ton poing sous l'impulsion de la colère. Les débris tombèrent dans le lavabo et tu rejoignais la douche, faisant couler l'eau sur tes blessures. Tu venais de vivre une journée très bizarre, et pourquoi étais-tu aussi en colère contre toi même ? Serait-ce à cause de tes propos ? |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mar 24 Avr 2018 - 16:13 | |
| Amoureux de toi ? Est-il fou ou tout simplement inconscient ? Il prononce ces trois petits mots que nombre de filles niaises souhaitent entendre de la bouche de leur prince charmant. Mais toi, tu vois les choses différemment. Tu restes pensive tout en observant l'extérieur, sans dire un mot. Que peux-tu donc lui répondre ? Tu es incapable d’aimer. L'amour est un bien grand mot dont tu ne connais ni la signification, ni le ressenti. Le silence entre vous est pesant, mais tu décides de ne pas le rompre. Dans le fond, tes propres paroles t’attristent. Dans le fond, tu aimerais être quelqu'un de normal, pouvoir répondre à cette déclaration. Mais tu cogites, tu doutes. Et déjà, vous voilà rentré “à la maison”. Mais ce n'est pas ta maison.
Il ouvre ta portière et te porte de nouveau, comme si tu n'étais pas capable de marcher toute seule. Tu l'observes avec calme, sans réagir, sans protester. Cela ne te ressemble pas. Tu décèles sa souffrance physique et devines ses maux psychologiques. Ils proviennent tous de toi. Tu en es la cause. Il te dépose dans son lit, tu poursuis ton analyse alors qu'il te recouvre d’une couverture malgré ta peau tâchée de sang. Il te réitère ses sentiments, tu tends à croire qu'il est sincère. Toi aussi, tu te questionnes, beaucoup plus qu’il ne le pense. Tu soutiens son regard avant qu'il ne s'éloigne et ne quitte la pièce après t'avoir souhaiter bonne nuit.
Tu te redresses, des iris brillantes rivées sur la porte avant qu'un bruit de verre brisé ne te ramène à la réalisation. Tu t’extirpes des draps salis par le sang de ta victime avant de quitter la chambre. Tu te rends à la salle de bain poussent la porte alors que tu constates les dégâts. Ça aussi, c'est à cause de toi. Abel s'est réfugié dans la douche. Sans doute n'a-t-il pas remarqué ta présence, tu t'avances, te délaissant de ta veste, puis de tes ballerines. Tu ôtes le gilet pare balles que ton sauveur t’a fournis, puis tu laisses glisser ta robe. Tu délies l’étui de ton couteau et le poses au milieu des débris de verre avant de faire glisser ton bas de dentelle. En tenue d’Eve, tu t’avances et entres dans la douche. Tu ne lui laisses pas le temps de se retourner que tu l'enlaces, ta poitrine rejoignant son dos. Tu rougis, relèves tes mains sur son torse, la ou tu sens les écorchures.
”Pardon.”
Tu poses ta joue contre son dos, tu ressens sa chaleur. L'une de tes mains glissent sur son bras, se posant sur sa blessure pour y insuffler ton pouvoir de glace. Il bénéficie de tes “soins”. Et tu ne bouges plus, restant auprès de lui, profitant de la tiédeur de l'eau qui se débarrasse déjà de quelques taches de sang maculant ta peau. D'instinct, tes lippes se posent sur sa peau. Tu restes silencieuse avant de finalement t’éclater. Tu attrapes ton flacon de gel douche et commences à te débarbouiller de toute saleté. Face à lui, tu leves les yeux, un ait timide marquant tes traits enfantins. Tu te hisses sur la pointe des pieds. Tu es calme, bien calme. Et tes lèvres se déposent doucement sur les siennes pour un baiser éphémère.
Avec douceur et application, tes mains mousseuses rejoignent son torse, comme pour le laver de ta colère. Tu cherches à faire disparaître le sang s’étant échappé de ces quelques plaies superficielles. Ce ne suffira pas mais tu ne peux pas faire mieux.
Tu finis enfin par lui tourner le dos, attrapant de nouveau le flacon, faisant en sorte que le liquide glisse dans ton dos, sur tes hanches. Mais tu ne l’étales pas par toi même. Sans broncher, tu t’adresses à lui.
”À toi”
A lui de s'occuper de toi ou es-tu tout simplement… à lui ?
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mar 24 Avr 2018 - 20:09 | |
| La brume avait envahi toute la salle de bain enfin c'était surtout de la vapeur qui avait pris possession de la salle d'eau. La raison ? Ta colère, toi le Kagutsuchi dont la température corporelle montée à l’extrême faisait se transformer l'eau tombant sur son corps en vapeur. Un vrai sauna ! Tu ignorais la douleur mais dis moi Abel, sais-tu pourquoi tu éprouvais une telle colère au moins ? Croyais-tu que c'était à cause du comportement de ta brune ? Ou bien serait-ce à cause de l'incompétence de tes hommes ? Des dégâts occasionnés par cette petite guérilla urbaine ? Ou du fait que tu n'étais pas sur place pour les défendre ? Et oui la liste et longue. Petit à petit tu te contrôlais pour faire redescendre ta température car tu avais conscience que cela pouvait être dangereux autant pour ta personne que pour ton environnement. Les minutes passèrent et soudainement tu sursautais, quelque chose ou plutôt quelqu'un venait de t'enlacer. Tihana.... Étonné tu constatais que non seulement elle était dans la douche mais qu'elle était également toute nue. Sa poitrine, douce et parfaitement galbée contre ton dos te faisait un bien fou, mais pas seulement les paroles de celle que tu avais déclaré comme ta régulière furent semblable à une bouffée d'oxygène. Techniquement ce n'était pas des paroles mais un mot, un simple mot qui comptait beaucoup pour toi.
Tu sentais qu'elle se reposait sur toi et ce n'était pas pour te déplaire, d'ailleurs quand elle passa sa main sur ta blessure tu posais ta main sur la sienne gardant sa main dans la tienne. Un peu de tendresse, quelques minutes au paradis qui te transportaient littéralement. Si seulement ta Tihana pouvait être toujours comme ça, si seulement. Finalement après qu'elle ait déposé des baisers sur ton épiderme tu décidais de te retourner pour lui faire et là surprise elle venait t'embrasser, posant ses lèvres sur les tiennes. C'était la première fois qu'elle prenait une initiative ce genre avec toi. Puis lentement elle prenait l’initiative de te laver, de nettoyer toutes les impuretés et autres saletés présentes sur ton corps meurtri. C'était tout aussi agréable que les premières caresses et tu ne disais mot gardant le silence, ce n'était qu'une fois terminé que Tihana te tournait le dos, laissant glisser le gel douche sur ses courbes, te demandant simplement d'en faire de même. Chose qu'elle n'aurait pas à te dire deux fois.
Sans attendre tu venais te coller à elle, oubliant totalement le gel douche pour le moment, préférant plonger dans son cou pour la marquer à l'aide de ta bouche. Ce ne fut qu'après ce "marquage" que tu posais tes mains sur son dos pour la frotter. Tu prenais ton temps, t'appliquant un maximum avant de passer sur ses hanches et de remonter jusqu'à sa poitrine. Comment résister à une telle poitrine et puis sans arrière pensée il fallait frotter partout non ? Sans la forcer tu ne lui laissais cependant aucun moyen de fuite, contenant la belle sous ton étreinte virile. Tu reposais la tête dans son cou, allant jusqu'à la mordiller. Elle pouvait sentir ton "excitation" et tu malaxais tendrement sa poitrine jouant même avec les extrémités. "J'ai tellement eu envie de ce moment Tihana...." Tu ne parlais bien évidemment pas de ce moment intime mais de ce moment où vous preniez soins l'un de l'autre. Ton bras gauche venait ensuite passer sur le coté jouant avec la poitrine de ta partenaire alors que ton bras droit glissait subtilement vers son intimité.
Tu connaissais très bien l’appréhension de ta poupée de porcelaine sur le sujet aussi tu commençais à jouer avec sa féminité tout en l'embrassant à de multiples reprises et petit à petit tu fouillais son intimité, écartant ses lèvres pour jouer avec son petit bouton de plaisir. Comment allait-elle réagir ? Elle qui n'était pas comme les autres.... |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mar 24 Avr 2018 - 21:19 | |
| Le temps te paraissait long alors que sur ton corps continue à couler le jet d'eau tiède. Tu lui présentes ton dos, lui donnes ton feu vert pour poser ses mains sur ta peau d'albâtre. Avec les stigmates la composant, Abel ne pouvait oublier les souffrances que tu as endurées. Tu voulais voir s'il en tiendrait compte. S'il était capable de te faire ressentir son toucher comme une caresse agréable et non comme un supplice. Tu le sens s'approcher, se coller à toi. Tu fermes les yeux, ce que tu ressens, son excitation, te rappelle de mauvais souvenir. Tu tressailles, inspirant profondément avant d'expirer, même si l'angoisse t'assaille. Tu as peur, toi la petite poupée de cire.
Mais la suite est différente de ce dont tu as été victime durant ton adolescence. Son souffle chaud parcoure ta peau, la fait doucement frissonner. Une réaction normale d'une femme sous le charme d'un homme. Te sens-tu capable de résister, de ne pas céder à la panique. Mais alors que cet homme aspire ta peau, alors que tu tentes de te convaincre qu'il est à l'opposé d'eux, tu serres les dents. Ces lippes, cette bouche, t'ont pourtant de nombreuses fois apaisée.
Il s'éloigne alors que ses mains étalent désormais le liquide froid. Tu frissonnes une nouvelle fois, de manière plus flagrante. Peu à peu, tes muscles crispés se détendent sous ses gestes. De ton dos, ses doigts glissent sur tes hanches, longent tes courbes jusqu'à venir se saisir délicatement de ta poitrine.
Laisse moi sortir. Avant qu'il ne devienne comme les autres. Avant qu'il ne te brutalise.
Tu fermes un peu plus les yeux. Tu cherches à m'ignorer, à me dominer. Tu veux lui faire confiance. Pourquoi ? Alors que tu m'as toujours suivie. Pourquoi me désobéis-tu désormais ? Tu n'as toujours pas bougé, le laissant vagabonder à sa guide sur son épiderme. Tu pousses malgré toi un léger, presque imperceptible soupir d'aise sous ses morsures délicieuses. Oui, délicieuse, tu le penses. Ses caresses sont douces, comme le passage d'une plume. Comment peut-il être aussi doux et aussi meurtrier à la fois ? Sa voix rauque et tendre ... Tu te mords la lèvre. Pourquoi te fait-il tant d'effet ? Cette sensation de vouloir s'abandonner.
Tu ouvres subitement les yeux lorsque tu le ressens là, là sur ton jardin secret qui n'a été que trop violé. Ton coeur s'emballe, mais tu te fais violence pour rester calme. Tu te concentres sur ses multiples baisers, tentes de te rassurer alors que les douces caresses se poursuivent.
"M-me ... me fais pas de mal ... S'il te plait, Abel. Me fais pas de mal ..."
Tes prunelles d'améthyste s'emplissent de larmes qui se confondes à l'eau roulant sur ton visage. Malgré tout, tu recules encore un peu, comme pour te blottir contre lui. Tu déglutis alors que tu sanglotes. Tu casses certainement l'ambiance volage du moment, mais tu ne peux pas te contrôler. Tu te laisses aller à tes émotions.
"Tu vas plus jamais ... les laisser faire hein ? Tu vas ... me protéger ?"
Réprimant un sanglot, tu finis par te retourner pour enfin te blottir contre son torse, pour enrouler sa taille des tes bras frêles et tremblant. Ce n'était certainement pas ce à quoi ton sauveur s'attendait. Tant mieux, je serais là, lorsqu'il te rejettera. Lorsqu'il comprendra qu'il est encore bien trop tôt, pour abuser de ton corps si fragile mais pourtant si désirable. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mer 25 Avr 2018 - 18:31 | |
| Tu aurais dû le savoir, te rappeler son passé avant d'agir ainsi. Pourtant tu agissais comme un animal faisant passer tes besoins avant les siens. Tu avais senti sa crispation, sa réticence à ce moment intime avec toi et pourtant tu l'avais ignoré. L'Homme est égoïste et tu en étais un parfait exemple. C'était à cause de cet égoïsme que tu avais déjà failli la perdre dans le passé et tu n'avais vraisemblablement toujours pas compris la leçon. Elle te demandait de l'aider, de la rassurer mais toi tu ne faisais que la tripoter pour ton plaisir personnel dans le seul et unique but de la posséder. Tu te figeais lorsqu'elle venait de se retourner pour se blottir contre ton torse. Tu n'étais qu'un monstre ! Un monstre n'étant pas capable de penser autre qu'avec son organe reproducteur ! Néanmoins la réaction de ta petite poupée de porcelaine (si jamais tu avais encore le droit de l'appeler ainsi) avait eu le mérite de provoquer chez toi un véritable électrochoc. Les yeux grand ouverts tu contemplais ce que tu avais provoqué et tu réalisais enfin. Tu réalisais l'effort qui avait dû être le sien pour dormir cette première fois avec toi, la poitrine à vue et libérée. Tu réalisais l'effort qu'elle avait du déployer pour vivre sous le même toit qu'un inconnu, l'effort qu'elle avait du fournir pour se dévêtir et te retrouver sous cette douche et toi tu n'avais rien trouvé de mieux que de la tripoter comme un animal.
"Pardon..." Murmurais-tu à ton tour avant de te répéter nettement plus fort. "Pardon Tihana. Je... je ne suis qu'un égoïste, un porc." Tu embrassais sa chevelure d'ébène avant d'ajouter : "Je te protégerai oui, personne ne mettra ses mains sur toi, personne. Je te le promets." Tes yeux brillaient, l'émotion sans doute et soudainement tu te laissais tomber à genoux sans retenu, ta tête reposant désormais sur le ventre de Tihana. Tu fermais les yeux, totalement à sa merci. Si jamais elle voulait se venger, elle en avait l'occasion à cet instant. Serait-ce des larmes que je vois couler le long de tes joues ? Serait-ce de la culpabilité que je ressens profondément en toi ? Pourtant Tiha n'était pas capable de sa position de les voir. Pourquoi te cacher ? Par fierté ? Peuh elle pourrait au moins voir à quel point tu te sentais coupable si tu décidais de te montrer. La fierté masculine est incompréhensible. Tu restais donc là, à même le sol te collant à la jeune femme sans un mot. Que dire ? Que faire alors que tu venais de la mettre dans un état second ? Tu prenais alors une décision : Plus jamais tu ne la toucherais, plus jamais tu l'inciterais à dormir à moitié nue à tes cotés, plus jamais tu ne dormirais avec elle d'ailleurs. Tu te contenterais de rester à ses cotés et de la protéger, refrénant cet amour à sens que tu éprouvais pour elle.
Tu te relevais ensuite, caressant pour la dernière fois sa délicate joue rougie par ta faute, essuyant une nouvelle larme pour l'embrasser. Ce baiser serait le dernier, tu avais perdu le droit d'en prendre possession par ton comportement inacceptable et lorsque vos lèvres se séparèrent tu coupais l'eau. Attrapant la belle par la main tu la faisais sortir avant de la sécher, passant délicatement sur ses courbes, évitant de trop insister sur certaines zones sensibles et tu sortais du placard un pyjama en coton composé d'un pantalon et d'une chemise, une première ! "Changes toi, je vais m'occuper des draps en attendant." Tu quittais la pièce, nu et ruisselant, te contentant simplement de nouer une serviette autour de ta taille. Tu retirais les draps ensanglantés pour les lancer au fond de la pièce avant d'en mettre de nouveaux et de revenir dans la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. "Voilà tu peux dormir. Bonne nuit Tihana." Le cœur lourd, tu lui adressais un sourire presque forcé avant de rejoindre le salon.
Sortant une cigarette que tu venais d'attraper sur la table basse tu l'allumais, avant de prendre une bouteille de whisky posée sur le bar faisant la séparation entre le salon et la cuisine et d'en boire une sacrée gorgée. Voilà quoi tu allais passer ta nuit, fumer et boire. Que te restait-il d'autre après tout ? Dès demain tu ferais en sorte de reprendre les commandes de ton club de moto, Tihana serait très certainement en sécurité ici et tu n'auras pas à lui imposer ta présence. La pauvre, même si elle se donnait des airs tu étais certainement celui des deux qui ressemblait le plus à un monstre. Buvant une nouvelle gorgée de cet élixir qui te brûlait la gorge tu finissais par t'allonger dans le canapé prenant néanmoins soins de ne pas abimer la poupée de la jeune femme que tu posais sur la table basse. Éteignant ta cigarette en l'appuyant sur ta blessure par balle tu finissais par fermer les yeux, honteux de ton comportement. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mer 25 Avr 2018 - 19:44 | |
| L'émotion te submerge, tes larmes ne cessent plus de couler. Tu es là, dans ses bras, tellement vulnérable. Tu comptes sur lui, sur sa protection. Tes paroles sont suppliantes, tes bras crispés autour de sa taille. Au contact de sa peau, tu sanglotes un peu moins, mais tu ne parviens malgré tout pas à t'arrêter. Tu ne te comprends pas toi-même. Tu es à fleur de peau. Il s'excuse une fois. Puis une seconde avant de s'incriminer. Tu restes silencieuse, tout contre lui, comme amorphe, profitant de ce baiser qu'il dépose sur ta crinière d'ébène. Tu te calmes peu à peu. Ses mots te rassurent de nouveau et étrangement, tu crois à cette promesse qu'il te sussure.
Tu es redevenue docile, si soudainement. Encore un changement d'humeur à ton actif. Tu le sens s'écarter, tu lèves tes iris d'innocence vers lui avant de la voir glisser pour se retrouver à genoux, la tête près de ton ventre. Tu rosis, puis rougis alors qu'il t'enlace chastement. Clignant des yeux, un peu bouffis par les larmes, tu t'étonnes de cette position de faiblesse. D'instinct, tu passes tes doigts dans ses cheveux humides. Tu renifles légèrement, mais tu ne gâches pas ce moment en paroles. Tu parais si douce à cet instant, si normale. Les larmes roulent désormais lentement, très lentement sur tes joues. Il les sèche une fois debout alors qu'il te vole une énième fois tes lippes rosées. Tu te laisses faire, ressentant des battement anormaux de ton organe de vie.
Si tendre, à couper le souffle, comme deux amants se témoignant leur affection réciproque. Vu de l'extérieur, c'était ce que l'on pouvait penser. Mais il en est tout autrement. Un homme qui renonce, qui culpabilise. Une femme qui ne peut mettre de nom sur ce qu'elle ressent. C'est ça, la réalité de cette scène. Un théâtre muet pourtant bourré d'émotions. Il fut le premier à rompre l'échange alors que tes pupilles d'améthyste l'observait avec une certaine curiosité. Il t'attire au dehors. Le froid mord subitement ta peau, te donnant la chair de poule. Mais il est là, là pour s'occuper de toi, pour sécher ton corps avec délicatesse, attention. Il te tend un pyjama que tu prends lentement. C'est la première fois.
Abel te laisse plantée là. Tu fronces les sourcils. As-tu fait quelque chose de mal ? Tu renifles une nouvelle fois, passant le dos de ta main sur ton visage rougi et humide, puis tu t'habilles comme pour lui obéir. Ton coeur est à la fois douloureux et léger. Tu n'as aucune idée de ce qu'il se trame en toi. Tu restes dans tes pensées, ne vois pas le temps passer. Et déjà, le motard est de retour, te souhaite bonne nuit avant de s'échapper encore une fois. Tu réfléchis. Il est différent depuis que tu t'es ouverte à lui. Est-ce un rejet à sa manière ? Et pourquoi ce sourire sonne-t-il si faux ?
Tu t'avances vers le lavabo, baisses les yeux vers ton reflet brisé provenant des multiples débris de miroir. Sept ans de malheur, n'est-ce pas la superstition ? Tu les gèles en un bloc afin de pouvoir les jeter à la poubelle aussi facilement que lorsque tu jettes un mouchoir usagé. Puis plusieurs minutes plus tard, tu sors de la pièce dans l'optique de te diriger vers la chambre. Mais tu le vois, étalé sur le canapé. Tu décides de le rejoindre, de t'assoir à ses côtés. Tu hésites, avant d'écarter une mèche chataigne barrant son front. Tu arbores une moue contrariée.
"Idiot. Je veux pas que tu dormes là moi ..."
Tu t'allonges à ses côtés, te blottit contre lui alors que tes doigts glissent sur ton torse. Tu insuffles ta magie pour que l'humidité de sa peau s'évapore. Ton visage reste à hauteur du sien alors que tu l'observes quelques secondes. Sans doute s'est-il endormi ?
"Je ... J'ai confiance en toi, Abel. Merci de t'occuper de moi."
Dommage qu'il ne puisse profiter de cet instant de lucidité. Tu tends le coup, déposes un baiser sur ses lippes avant de te blottir contre lui, en position foetale, la tête contre son torse nu.
"C'est pas toute seule, que je veux dormir. Bonne nuit." |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mer 25 Avr 2018 - 20:45 | |
| Combien de gorgées avais-tu ingéré ? Combien de gorgées de ce liquide ambré t'ont brulé la gorge ? Tu n'étais certainement plus en état de répondre à cette question. Ton esprit divaguait sur les événements de la journée, une sensation de tête lourde t'envahissait. Pendant combien de temps avais-tu été dans cet état second ? Tu ne le savais pas. Ce fut les propos de Tihana, qui comme à son habitude, ne semblait pas encline à t'obéir. Rien d'étonnant là-dedans n'est-ce pas ? La brune se permettait même de bouger une de tes mèches de cheveux. Elle te traitait d'idiot, qu'elle ne voulait pas que tu dormes là mais savait-elle réellement le danger qu'un homme aussi vicieux que toi représentait vis-à-vis d'elle ? N'avait-elle dont pas retenu la leçon ? C'était pourtant elle qui avait eu peur d'aller plus loin, de tes caresses. Tu ne réagissais pas, ton corps ne répondant pas. Et tu sentais le canapé s'affaisser légèrement, puis le poids de ta Tihana sur ton corps. La Suijin était sur toi, contre toi. Ne l'avais-tu pas effrayé ? Tu ne comprenais plus, cette fille était un véritable mystère et pourtant elle avait conquéris ton coeur.
Elle déclarait par la suite qu'elle avait... confiance en toi ! Non cela devait être les effets de l'alcool, il était impossible après la scène de la douche qu'elle puisse penser cela de toi. Pourtant elle attrape tes lippes une nouvelle fois alors que tu ne pensais plus jamais avoir le droit à un tel plaisir et te souhaite une bonne nuit. Instinctivement, ton bras venait l'enlacer et tu augmentais ta température corporelle afin qu'elle n'ait pas froid et tu t'endormais.
La nuit fut particulièrement agitée pour toi et ce fut seulement une heure après que tu te réveillais, la belle brune toujours sur toi, endormie. Ton crâne te faisait mal, l'alcool sans doute et tu ressassais les derniers événements sans cesse. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Avec la plus grande des précautions tu te redressais portant Tihana avant de te figer et de grimacer comme jamais. Ta blessure... tu avais oublié ta blessure au bras qui avec le repos te faisait un mal de chien. Tu serrais les dents, portant la belle jusqu'à ta chambre avant de la déposer dans le lit et de la border. Tu t'apprétais même à déposer un baiser sur ses lèvres avant de te stopper. Tu t'étais promis de ne jamais recommencer, de ne plus abuser de la jeune femme. Tu avais perdu ce droit. Le coeur lourd, tu regagnais le salon pour te griller une nouvelle cigarette, la première d'une multitude puisqu'en effet tu ne te recouchais pas de suite. De même, finissant ta bouteille tu en entamais une autre pour te retrouver alcooliser encore plus que de raison, la première fois depuis bien longtemps. Il était beau le chef de gang ! Une vraie loque humaine !
Tu ne t'endormais que vers 05h00 du matin, complètement alcoolisé, déphasé même une bouteille vide à la main et nul doute que tu ne te réveillerais pas avant au moins 12/13h00. Quelle tristesse ! |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Mer 25 Avr 2018 - 21:22 | |
| Tu t'éveilles dans ce lit familier. Seule. Pourtant, il te semble d'être endormie dans le canapé, près de ton motard. Tu secoues légèrement la tête, l'esprit embrumé. Tu as mal à la tête, tes yeux te brûlent. As-tu simplement rêvé ? Non, ces impressions sont bien trop réelles. Chaque détail te revient en tête alors que tu te redresses, te constatant bien au chaud dans le pyjama d'Abel, entre ses draps, mais sans qu'il n'y soit présent. Tu t'extirpes du lit prudemment, aux aguets, comme si tu as l'impression qu'un danger te guette. Tu sors de la chambre et retrouve ton sauveur avachi sur le canapé, une bouteille d'alcool vide à la main.
Le spectacle est bien macabre, mais cette fois-ci, tu es loin de t'en réjouir. Tu t'avances vers lui, attrapant le cadavre de verre, le posant sur la table aux côtés de ta poupée de porcelaine. Tes iris encore un peu embrumés détectent une anomalie. Sa blessure au bras s'est aggravée, comme s'il s'était brûlé de son plein gré. Tu fronces le nez, te rendant soudainement compte de l'odeur d'alcool fort et de tabac froid. Tu soupires en secouant la tête de dépit avant de te diriger vers la salle de bain. Tu ouvres les armoires, trouves quelques compresses et bandes, ainsi qu'un antiseptique. Tu as l'habitude avec Castiel. Enfin ... tu avais ...
Un pincement au coeur te ramène à la réalité, tu décides de chasser cette pensée de ton esprit et de retourner auprès de ton protecteur. Tu t'installes à ses côtés. Oh, il sent l'alcool à plein nez. Etonnant qu'il soit encore capable de respirer après ça. Tu attrapes doucement son bras. Oui, tu sais faire preuve de douceur, ton état de la veille te l'a prouvé. Tu parviens à taire tes pulsions, tes angoisses, tes réflexes. Déposant son bras sur tes genoux, tu imbibes une compresse d'alcool, la déposant soigneusement sur la plaie en cercle. Tu tapotes pour faire pénétrer le désinfectant, tu ne sais pas quoi faire d'autres. Puis tu enroules une bande autour de son bras, mettant fin aux soins.
Il ne semble pas avoir bronché. Alors, tu grimpes sur le canapé, te postant à califourchon sur lui. Il n'est pas très vêtu, avec cette simple serviette, mais tu ne t'en formalises pas. Tu l'observes, inclines ta tête avant de faire un geste de la main, comme si tu jetais quelque chose. Et tu jettes bien quelque chose, quelques grosses gouttes d'eau qui attérissent sur le visage du motard pour lui faire comprendre qu'il est l'heure de se réveiller.
Et tu attends, sans dire mot, qu'il ouvre les yeux. |
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| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Jeu 26 Avr 2018 - 6:13 | |
| Quelle vision horrible, celle de ta femme et de ton fils pleurant et suppliant. C'était toi qu'ils suppliaient, c'était toi qui devait les sauver. Peu à peu l'odeur de leurs chaires brulées montait jusqu'à tes narines. Tu sais exactement la même odeur que celle d'un cochon grillé. Tu n'avais rien fait pour les sauver, des chaines invisibles t'entravant les membres tandis que tu te démenais comme un beau diable. Les gens autour de toi riaient aux éclats, se moquaient de ton infortune et tu te retrouvais banni. Banni de tout ce que tu avais construit, façonné à l'aide du sang de tes ennemis. Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Simplement la mort de ta famille ! Tu étais un faible, un faible incapable de protéger ses proches. Et tu comptais protéger Tihana ? Absurde, tellement absurde que c'en était risible. Plusieurs flashs et tu revoyais ta femme sur cette espèce de promontoire métallique où elle était attachée, elle semblait souffrir et bizarrement tu n'entendais aucun son, comme si tu étais coupé du monde. Lentement tu voyais sa peau brûler, tomber en lambeau. Tu voyais la douleur marquer son visage et...plus rien, elle s'effondrait toujours dans le silence le plus total.
Ce fut quand tu te jetais enfin dans les flammes pour la secourir, te brûlant les mains sur la carlingue métallique que soudainement tu recevais des gouttes d'eau sur ton visage et là tu revenais. Tout ce que tu avais vécu s'était déjà déroulé, tu étais chez toi, au port. Tihana se tenait sur toi un regard méconnaissable porté sur toi. Ta tête tourne, ton bras te fait mal et tu te souviens des événements de la veille. L'attaque sur ton club, ton attitude limite avec ta belle poupée de porcelaine et la nuit affreuse que tu avais passé à boire, seul. Portant une main à ton front tu agissais comme pour vérifier que ta tête se trouvait toujours bien là, tellement tu avais l'impression de "flotter" puis après un rapide examen tu tentais de te redresser... sans succès. Tu étais trop dans le gaz pour réussir quoi que ce soit et ta petite protégée qui se tenait sur toi à califourchon ne t'aidait pas à bouger. On aurait même dit le contraire. La bouche pâteuse tu essayais néanmoins d'articuler.
"Tihana... qu'est-ce que tu fais là ? Je suis moins confortable que le lit." Ta tête tournait et tu remarquais ta quasi nudité sur le canapé, faut dire que tu avais dû bien bouger et la serviette que tu avais noué autour de ta taille la veille ne tenait plus grand chose. "Allez descends poupée, je ne suis pas habillé. Ce n'est pas bien."
Tu voulais qu'elle reprenne ses distances, ne voulant pas déraper comme tu avais pu le faire la veille. Maintenant tu saurais te tenir, ne serait-ce que pour elle, pour la protéger comme elle te l'avait si innocemment demandé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Jeu 26 Avr 2018 - 9:31 | |
| Un réveil difficile au vu de la tête qu'il fait. Et dire que tu t’es prise d’affection pour cet ivrogne. Tu le laisses émerger alors qu'il constate ta position de dominance. Il cherche à se redresser mais tu ne sembles pas vouloir coopérer. Tu arbores une moue boudeuse, mécontente d'avoir été évincée durant ton sommeil. À ses mots, tu croises les bras, bien décidé à ne pas bouger de la. “C'est pas à toi de décider ce que je trouve confortable ou non.” La petite poupée au caractère bien trempé est de retour, il ne t’a pas fallu beaucoup de temps pour reprendre du poil de la bête. Une nuit, rien qu’une, que tu avais cru passer dans ses bras. Mais pourtant, ce n'est pas le cas et c'est cela qui semble te contrarier. Tu hausses un sourcil.
“Monsieur devient pudique ?” L’incidence de la veille ne semble finalement pas t'avoir traumatisé plus que ça. Tout simplement parce qu'il s'agit de lui. En a-t-il conscience ? Tu baisses les yeux sur son torse et poses une main dessus, lui donnant une impulsion boudeuse.
“Tu m’as laissée toute seule cette nuit. C'est à moi de décider où je dors ou non.” Tu lèves les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir. Ton regard s'illumine spontanément alors qu'un sourire angélique ourle tes lippes. Tu le regardes un instant avant de t’allonger de tout poids sur lui, prenant garde à ne pas lui faire mal au niveau du bras. Ton visage est très proche du sien.
“Tu vas devoir te faire pardonner mon petit chat…” Tu grimaces un peu. ”Et j'aime pas quand tu sens l’alcool.”
Tu joues gentiment et non pas d’une manière sadique. Tu as envie de le taquiner. Doucement, tu mordilles son menton tout en le sondant du regard. Tu le sens distant et ça t’agace. Tu veux savoir pourquoi il t’a éloigné de lui durant la nuit. Tu veux attirer son attention. Et tu l'obtiendras par tous les moyens. En tout cas, tu es bien installée et n’as absolument pas l'intention de le laisser partir.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Jeu 26 Avr 2018 - 18:53 | |
| Comme tu pouvais t’en douter avec la jolie brune, elle ne comptait pas bouger d’un pouce de sa position ! Aussi têtue qu’une mule celle-là ! Tu avais fait un effort incommensurable pour ne pas abuser d’elle, pour ne pas avoir l’air d’un porc et elle venait se pavaner devant toi, enfin SUR toi comme le ferait une amazone en manque ! La situation était pour toi déjà assez pénible pour ne pas qu’elle en rajoute. Reprenant peu à peu tes esprits, légèrement et toujours, embrumés par l’alcool tu la voyais croiser ses bras, assurant qu’elle ne comptait pas bouger. Et sa phrase… « Monsieur devient pudique ? » Mais pour qui se prenait-elle ? C’était elle qui avait fondu en larmes dès que c’était devenu un peu trop chaud entre vous deux et là elle se permettait ce genre de réflexion ? Incroyable, incompréhensible, absurde… tu ne manquais pas d’adjectifs pour qualifier le comportement l’artiste peintre que tu avais juré de protéger. « Ce n’est pas toi qui a fondu en larmes dès que nous sommes devenu un peu plus intime ? Normal que je veuille mettre une certaine distance non ? » Finissais-tu par le lui dire avant de te redresser non sans mal.
Seul problème ? Tihana était toujours sur toi, accrochée comme une moule sur un rocher et tu savais d’avance que cela allait être bien difficile pour l’en décrocher. La brune pouvait se montrer particulièrement tenace dans certaines circonstances. Pour preuve tu avais vu l’éclair de malice dans ses yeux et la seconde d’après elle s’allongeait de tout son long sur toi. « Me faire pardonner de quoi ? D’avoir voulu te protéger de moi ? Tu as bien vu dans quel état tu as fini hier soir non ? Et l’alcool c’est mon problème, pas le tien. » Tu paraissais agacé alors que tu te levais finalement, glissant sur le côté faisant tomber Tihana dans le canapé. Tu finissais par t’étirer, la plupart de tes muscles craquant à l’unisson avant que tu ne viennes poser de nouveau ton regard sur ta protégée. Soupirant, tu écartais une des bouteilles vides présentes sur la table basse pour t’y asseoir.
« C’est difficile pour moi poupée. Hier on était si proche, si… normal toi et moi que la chute fut compliquée à gérer. Je sais que je n’ai pas le droit de t’imposer quoi que ce soit, que j’ai promis de te protéger et c’est pour ça que je vais devoir prendre mes distances. » Tu parlais à cœur ouvert devant ta petite poupée de porcelaine te demandant tout de même si elle allait te prendre au sérieux. Ce n’était pas un ultimatum non mais le rythme de vie et surtout vos habitudes que vous aviez pris tous les deux n’étaient pas sains. Vous voir l’un et l’autre presque nu, les douches collectives, les nuits passées dans les bras l’un de l’autre… tout ça n’était pas bon et tu devais agir avant que vous ne puissiez retourner en arrière.
« De toute façon, je ne te mérite pas et tu détestes les hommes donc l’affaire est réglée. » Tu te levais ensuite pour attraper des vieilles affaires que tu enfilais. « Je vais retourner au club voir comment ils ont géré l’affaire. Tu as de quoi dans les placards et le frigo. Tu ne devrais pas être dérangée. » Tu attrapais ton cuir que tu enfilais et te dirigeais vers la porte. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Jeu 26 Avr 2018 - 19:56 | |
| Tu ne sembles pas vouloir l'écouter, tu te voiles la face. Il n'a pas que ce mot à la bouche : "la distance". Et de la distance, Abel en a déjà mis, un peu trop à ton goût en si peu de temps. Il regrette la "normalité" de l'instant de la veille. Tu baisses les yeux, te cachant derrière tes longues mèches d'ébène. Il a raison et toi aussi, tu le penses. Tu aimerais tant être normale, douce, peut-être même amoureuse. Ta folie a toujours été une excuse, tu sais bien qu'elle peut être soignée, tu sais bien que l'homme face à toi est prêt à t'aider. Tu as abusé de sa patience, alors qu'il t'a pourtant avoué son amour.
Tu lèves subitement les yeux. Oui, tu détestes les hommes. Mais tu ne détestes pas Castiel. Tu ne le détestes pas, lui non plus. Tu es bien silencieuse, mais pourtant lorsqu'il se lève, tu le suis. Il s'habille, met sa veste, l'idée de le voir quitter l'appartement te déplait. Il veut encore s'éloigner de toi. Alors, tu tends la main, attrapes un pan de sa veste avec simplement deux doigts. Tête baissée, tu minaudes quelques mots.
"Toi, je te ne déteste pas, Abel. Je ne te détesterai pas."
La sincérité dans ta voix est flagrante, mais va-t-il y croire ? Tu sais que si tu n'ajoutes rien, que si tu ne fais rien, il va passer la porte et te laisser seule. Tu ne veux pas rester seule. Tu veux qu'il reste. Avec toi. Te mordant la lèvre, tu finis par te jeter dans ses bras, enlaçant doucement sa taille alors que tes joues se teintent de rouge. Tu as même peur qu'il s'en aperçoive, pourtant, tu paraîs si mignonne comme ça.
"Si j'ai pleuré c'est pas ... à cause de toi. C'est juste que , hier, j'ai senti que je pouvais te faire confiance."
Tu empourpres un peu plus, la joue contre son T-Shirt.
"J'ai aimé tes lèvres et tes mains sur ma peau. Elles étaient chaudes et douces, agréables. Je n'ai jamais ressenti de tels frissons, de telles émotions. Ce n'est pas de toi que j'ai eu peur. Au contraire, tu as le don de m'apaiser ... Même Castiel n'y est jamais réellement parvenu."
Tu ne parviens pas à expliquer ce que tu ressens réellement, tout te semble confus à cet instant. Mais c'est tout de même la première fois que tu avoues de telles choses. Tu lèves un regard triste vers lui.
"Tu veux bien ... me montrer ce que c'est : être aimé ? Et ... ce que c'est d'être ... intime avec la personne qu'on aime ? Promis, je ... ne pleurerai plus, Abel."
Tu te hisses sur la pointe des pieds, approchant son visage du tien. Tes lippes frôlent les siennes, mais tu respectes son choix, tu ne les prends pas. Et pourtant, là, tu en as réellement.
"Abel ... Tu veux m'apprendre, dis ?" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [-18] L'enfer de la guerre [PV Tihana] Ven 27 Avr 2018 - 19:31 | |
| Mettre de la distance, partir dès que possible. Tu n’avais plus que ça en tête. Rester proche de ta petite protégée risquerait de la mettre en danger, que tu la mettes en danger plutôt. Tu l’avais bien vu hier soir non ? Ses larmes n’étaient pas feintes, sa détresse non plus. Tu étais sur le point d’abuser d’elle, de lui imposer ton envie. Tu avais bien vu les marques sur sa peau de porcelaine pourtant, elle t’en avait déjà un peu parlé de son passé. Alors pourquoi ? Pourquoi raisonner comme un primate pour satisfaire tes pulsions ? Quitter cette pièce et cet apparemment te faisait mal au cœur, un véritable coup de poignard que de t’imaginer loin d’elle et pourtant….
Une résistance, la brunette était en train de te retenir. Pourquoi ? Encore pour se jouer de toi sans doute mais pourtant tu l’écoutais, tu écouterais toujours ce qu’elle avait à dire. Tihana ne te détestait pas ? Vraiment ? Même après ce que tu avais fait ? Pas le temps de te torturer l’esprit que la jeune femme se jetait définitivement dans tes bras, t’enlaçant par la taille. Tu croyais même voir ses joues rosies et elle se confiait. Si elle a pleuré c’était parce qu’elle te faisait confiance ? Tu ouvrais la bouche, étonné et choqué à la fois de ses paroles et pourtant tu n’avais pas encore entendu la suite.
Elle avait donc aimé ton traitement, tes attentions sur son corps de déesse. Elle avait trouvé donc ça agréable ? Tu étais capable de l’apaiser ? « Non c’est toi qui m’apaise. » Murmurais-tu en réponse à cette petite déclaration de Tihana. Ton regard se posait sur sa chevelure d’ébène que tu embrassais avant qu’elle ne vienne te regarder tristement. Son visage, si triste, avait le mérite de te toucher en plein cœur alors qu’elle te faisait une demande pour le moins insolite. Ta petite Suijin, ta protégé, voulait que lui apprennes, que tu l’inities à ces choses qu’elle ne trouvait que dégoûtante, douloureuse. Une question restait en attente, le faisait-elle par envie ou pour toi ?
Ses lippes étaient proches des tiennes et ce fut le coup de grâce. Ne pouvant résister, tu venais attraper ses lèvres avec une passion débordante tandis qu’elle venait de te le demander une nouvelle fois. Tu avais atteint tes limites alors que tu soulevais la jeune femme l’incitant à nouer ses jambes autour de ta taille. Tu n’étais plus en mesure d’attendre et l’emmenais, toujours dans cette position et sans rompre le baiser, jusqu’à ta chambre. Tu jouais avec sa langue avant de quitter ses lèvres, une de tes mains s’était glissée dans son pantalon l’abaissant de moitié pour flatter sa croupe avant que tu ne viennes la déposer dans le lit.
Tu relevais ensuite une partie de son haut de pyjama pour que ta bouche vienne attraper l’extrémité du seul sein visible à cet instant tout en continuant de la caresser. Après de longues secondes de ces caresses tu te stoppais pour la fixer, yeux dans les yeux.
« Réponds-moi honnêtement, tu en as envie ? Là maintenant ? » |
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